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Hello my love
Lun 23 Juil 2018 - 16:26
Le dimanche 5 août
J'étais finalement de retour à Londres. La rencontre de mes différents amis, tous spécialement venus avec l'idée de me persuader de revenir en Grande Bretagne, avait achevé de me décider. En effet, même si j'y pensais de plus en plus sérieusement ces derniers jours, j'avais eu besoin de leur appuis pour passer le cap et faire mes valises.
Il s'était passé beaucoup de choses en un mois et demi. J'avais découvert l'existence de ma demi sœur et un secret particulièrement déroutant autour de mon enfance (pour ne citer que ces exemples). De revenir à Londres me procurait l'étrange impression d'être parti hier et il y a mille ans en même temps. Tout m'était curieusement familier, mais d'une manière rugueuse, désagréable. En vérité, je n'avais pas envie d'être là, juste de la voir.
Alors je n'avais pas attendu. J'avais simplement posé mes affaires à la maison de mes grand-parents (qui acceptèrent de me recevoir le temps que je retrouve un emploi stable) et envoyé un message à Scylla.
A ce titre, je recevais les dizaines de SMS qu'elle m'avait envoyé durant toute la période où j'étais hors du réseau britannique. La culpabilité me frappait un peu plus à chaque vibration de l'appareil, comme je découvrais l'ampleur de son désespoir. Pourquoi je ne donnais pas de nouvelles ? Où j'étais et ainsi de suite... Elle s'était fait tant de mal par ma faute : je n'étais pas certain d'arriver à la regarder en face. J'étais persuadé qu'elle m'en voulait horriblement (ça aurait été légitime), d'avoir disparu sans donner de nouvelles.
Maintenant que le poids de l'humiliation s'était atténué, je ne comprenais plus ma propre attitude. Je me trouvais idiot d'avoir agit de la sorte, inconscient, irresponsable. A mon âge, on n'agissait pas comme ça, me disais-je. On se comportait en homme et on assumait les choses jusqu'au bout : voilà bien une nouvelle leçon que m'apprenait mon ego malmené.
« Et n'oublie pas tout ton courrier.
M'avait lancé mon grand-père de son habituel ton bougon, en me montrant une pile sur le radiateur de l'entrée. Les hiboux n'avaient pas épargné la demeure familiale. Ne sachant pas où me trouver, ils s'étaient rabattu sur mon foyer d'enfance (visiblement portés par la juste intuition que c'est là où je reviendrais, n'ayant plus de domicile). Connaissant la réticence du doyen de la famille à toute forme de magie, j'imaginais le désagrément que cela avait représenté pour eux.
Au milieu des missives signées de la main de Scylla, je trouvais également les documents réglementaires relatifs à mon licenciement et ma dernière fiche de paye. La réalité me revenait d'une bien amère manière... Mais on n'a que ce que l'on mérite, après tout.
Le message que j'envoyais à Scylla était simple. Je lui proposais de me retrouver à Bushy Park vers dix-huit heures (je ne voulais pas lui imposer un horaire trop tardif, mais la pleine lumière de l'été représentait un désagrément trop important pour que je me résolve au milieu de l'après midi) : il avait fait soleil toute la journée. Rien à voir avec Brasov (on avait dix degrés de moins et de gros orages). Mais la chaleur me donnait l'impression d'étouffer en accentuant le fond d'angoisse qui vivait dans mes entrailles depuis que j'avais posé le pied en terre anglaise.
Pour ce qui était du lieu exact du rendez-vous, je joignais au message une carte du parc sur laquelle j'avais dessiné une crois à main levée. Normalement, elle n'aurait aucun mal à s'y retrouver : j'avais choisis un banc sur l'une des allées principales. A ce titre, un lieu public me semblait un compromis correct, dans la mesure où je ne savais pas trop quelle serait la tonalité de nos retrouvailles. Dans tous les cas, nous serions amenés à avoir une conversation sérieuse, donc il n'était pas question que des oreilles indiscrètes se mêlent à la fête.
Comme j'étais incapable de tenir en place, je me présentais sur le lieu du rendez-vous un peu en avance. L'idée de la revoir me rendait complètement dingue (d'un mélange de stress et d'impatience) et je consultais ma montre toute les deux minutes.
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Re: Hello my love
Lun 23 Juil 2018 - 18:07
Dimanche 05 Août 2018
Cela fait quelques jours que la sorcière est sortie de l'hôpital. Selon le médicomage qui s'occupe de son cas, elle va mieux. Toutefois, il lui a donné des recommandations pour sa grossesse. Afin de pouvoir se ressourcer, elle a choisi de passer quelques jours dans la demeure de Tante Agneas, le Manoir de Londres.
Assise dans l'un des fauteuils en velours qui trônent dans le salon, elle regarde un des magasines de mode de sa grande tante. Elle lit beaucoup en ce moment. Elle s'occupe l'esprit. Un elfe de maison s'occupe d'elle (Et l'empêche de faire trop d'efforts physiques, Tatie Agneas ayant été très claire, Scylla doit se reposer au maximum).
Son téléphone vibre. D'un oeil rapide, elle regarde l'écran. Elle a pas mal de messages en ce moment, entre la famille et les amis, son téléphone clignote bien souvent. Son coeur fait un bon quand elle voit le prénom de son amour s'afficher sur l'écran. Est-elle en train de rêver ? Il lui donne rendez-vous à dix-huit heures au Bushy Park. Un dessin et une croix, indique l'emplacement du rendez-vous. Comme une carte au trésor. Il est le sien. Elle demande à l'Elfe de maison de prévenir sa grande tante (qui est en rendez-vous).
Scylla veut être parfaite pour les retrouvailles. Elle change fois de tenues. Elle opte finalement pour une tenue simple et lourde de sens à la fois : la robe qu'il lui a offerte. Elle s'apprête à partir, quand elle croise le chauffeur personnel de Tante Agneas.
- Miss Muller, je vais vous amener au plus proche de votre lieu de rendez-vous. Votre grande-tante ne tient pas à ce que vous transplaner.
Effectivement, Scylla doit éviter aux maximum les transplanages. Elle remercie le chauffeur, qui la dépose non loin du Parc.
Son coeur tambourine à la chamade. Elle a l'impression qu'il va sortir de sa poitrine. Elle a tellement hâte de le retrouver. Elle avance le long des allées. Quand elle le voit, assit sur son banc, en train de regarder sans cesse sa montre, elle a l'impression de revivre. De renaître à nouveau. Elle a tant de choses à lui dire. Elle s'avance rapidement vers lui. Elle pleure de joie quand elle le revoit. Ses doigts touchent la peau de son amour. Elle veut vérifier qu'il n'est pas un rêve, pas un mirage. Elle veut vérifier que tout est bien réel.
- Mon amour...
Cela fait quelques jours que la sorcière est sortie de l'hôpital. Selon le médicomage qui s'occupe de son cas, elle va mieux. Toutefois, il lui a donné des recommandations pour sa grossesse. Afin de pouvoir se ressourcer, elle a choisi de passer quelques jours dans la demeure de Tante Agneas, le Manoir de Londres.
Assise dans l'un des fauteuils en velours qui trônent dans le salon, elle regarde un des magasines de mode de sa grande tante. Elle lit beaucoup en ce moment. Elle s'occupe l'esprit. Un elfe de maison s'occupe d'elle (Et l'empêche de faire trop d'efforts physiques, Tatie Agneas ayant été très claire, Scylla doit se reposer au maximum).
Son téléphone vibre. D'un oeil rapide, elle regarde l'écran. Elle a pas mal de messages en ce moment, entre la famille et les amis, son téléphone clignote bien souvent. Son coeur fait un bon quand elle voit le prénom de son amour s'afficher sur l'écran. Est-elle en train de rêver ? Il lui donne rendez-vous à dix-huit heures au Bushy Park. Un dessin et une croix, indique l'emplacement du rendez-vous. Comme une carte au trésor. Il est le sien. Elle demande à l'Elfe de maison de prévenir sa grande tante (qui est en rendez-vous).
Scylla veut être parfaite pour les retrouvailles. Elle change fois de tenues. Elle opte finalement pour une tenue simple et lourde de sens à la fois : la robe qu'il lui a offerte. Elle s'apprête à partir, quand elle croise le chauffeur personnel de Tante Agneas.
- Miss Muller, je vais vous amener au plus proche de votre lieu de rendez-vous. Votre grande-tante ne tient pas à ce que vous transplaner.
Effectivement, Scylla doit éviter aux maximum les transplanages. Elle remercie le chauffeur, qui la dépose non loin du Parc.
Son coeur tambourine à la chamade. Elle a l'impression qu'il va sortir de sa poitrine. Elle a tellement hâte de le retrouver. Elle avance le long des allées. Quand elle le voit, assit sur son banc, en train de regarder sans cesse sa montre, elle a l'impression de revivre. De renaître à nouveau. Elle a tant de choses à lui dire. Elle s'avance rapidement vers lui. Elle pleure de joie quand elle le revoit. Ses doigts touchent la peau de son amour. Elle veut vérifier qu'il n'est pas un rêve, pas un mirage. Elle veut vérifier que tout est bien réel.
- Mon amour...
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Re: Hello my love
Lun 23 Juil 2018 - 18:41
Quand je vis Scylla apparaître au détour d'une allée, j'oubliais d'un seul coup l'ensemble de mes préoccupations. Je fondais simplement dans l'instant, incapable de penser à autre chose. L'anxiété était à son paroxysme et jusqu'au dernier moment je demeurais incapable d'anticiper le ton qu'aurait notre échange. Et puis j’aperçus son expression, l'émotion sur son visage. Elle portait la robe que je lui avais offert (je ne l'avais pas remarqué au début). Tous ces signes vinrent s'additionner les uns aux autres pour me permettre de comprendre qu'elle était heureuse de me voir. J'étais soulagé et infiniment heureux. Je crois que j'en aurais presque oublié de respirer.
Alors, je me levais d'un bond et vins à sa rencontre. Sa main se posa sur moi en même temps que les miennes saisissaient son visage. Ému, je plongeais mon regard dans le sien, tandis qu'elle laissa échapper ces mots : « mon amour ». Cela faisait plus d'un mois qu'on ne s'était vu ni n'avions échangé la moindre nouvelle. D'entendre sa voix m’émouvais bien plus que je ne l'aurais jamais imaginé.
« Mon ange... Soufflais-je en l’étreignant. Je suis tellement content de te voir. Tellement content...
Je ne parvenais pas à me résoudre à la lâcher. Des semaines de doutes et de questionnements résolus en quelques secondes : c'était vertigineux. J'aurais pu rester dans cette position pendant des heures, si l'envie de l'embrasser ne s'était pas additionnée à celle de l'avoir entre mes bras.
« Tu m'as manqué. Lui dis-je encore, avant de venir chercher sa bouche. Je suis désolé mon ange...
Et je l’étreignais à nouveau. Le monde n'existait plus. Plus rien n'avait d'importance parce qu'elle était là. Je le réalisais un peu plus à chaque seconde, à force de sentir sa chaleur, son odeur... La réalité prenait corps sur les impressions vagues que laissent les souvenirs.
« Je t'aime.
J'avais envie de lui dire un million de choses (des « je t'aime » à n'en plus pouvoir), mais dans le même temps, l'idée de la lâcher m'étais tout à fait insupportable.
Alors, je me levais d'un bond et vins à sa rencontre. Sa main se posa sur moi en même temps que les miennes saisissaient son visage. Ému, je plongeais mon regard dans le sien, tandis qu'elle laissa échapper ces mots : « mon amour ». Cela faisait plus d'un mois qu'on ne s'était vu ni n'avions échangé la moindre nouvelle. D'entendre sa voix m’émouvais bien plus que je ne l'aurais jamais imaginé.
« Mon ange... Soufflais-je en l’étreignant. Je suis tellement content de te voir. Tellement content...
Je ne parvenais pas à me résoudre à la lâcher. Des semaines de doutes et de questionnements résolus en quelques secondes : c'était vertigineux. J'aurais pu rester dans cette position pendant des heures, si l'envie de l'embrasser ne s'était pas additionnée à celle de l'avoir entre mes bras.
« Tu m'as manqué. Lui dis-je encore, avant de venir chercher sa bouche. Je suis désolé mon ange...
Et je l’étreignais à nouveau. Le monde n'existait plus. Plus rien n'avait d'importance parce qu'elle était là. Je le réalisais un peu plus à chaque seconde, à force de sentir sa chaleur, son odeur... La réalité prenait corps sur les impressions vagues que laissent les souvenirs.
« Je t'aime.
J'avais envie de lui dire un million de choses (des « je t'aime » à n'en plus pouvoir), mais dans le même temps, l'idée de la lâcher m'étais tout à fait insupportable.
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Re: Hello my love
Lun 23 Juil 2018 - 19:31
Entendre sa voix, sentir ses doigts sur son visage. Retrouver son regard plongé dans le sien. Non ce n'est pas un rêve, pas un mirage. Il est bel et bien mal. Bon dieu, qu'elle a passé des journées et des nuits entières à imaginer ce moment. Ils ne se sont pas vu pendant, un mois. Une éternité, pour elle. Ils se retrouvent et c'est comme si ils venaient de se quitter hier.
- Moi aussi...Tu m'a tellement manqué.
Elle ne veut pas le lâcher, autant qu'il ne veut pas en faire de même pour elle. Parce qu'il lui a tellement manqué. Son absence à été un douloureux supplice. Elle pourrait rester dans ses bras pendant toute l'éternité et même après. Elle voudrait tant savoir ce qu'il a fait pendant qu'il n'était plus là, savoir où il a été.
- Ne sois pas désolé mon amour...nous nous retrouvons enfin. C'est tout ce qui compte. Tu m'a tellement manqué.
Les lèvres se rejoignent encore et encore. Ils s'embrassent comme si c'étaient le dernier jour de leur vie. Elle s'abreuve de ses baisers, son odeur, ses caresses, de ses je t'aime. Tout est vifs, intense. Elle qui a perdu tant le goût du bonheur, retrouve à nouveau, cette sensation. Bon dieu que ça lui fait du bien. De le retrouver lui. Et bientôt, ils seront trois. Elle a hâte de lui annoncer la nouvelle. Les yeux plongés dans les siens, elle lui parle d'une voix douce, après un nouveau baiser.
- Chéri, je dois t'annoncer quelque chose...
Elle prend la main de Thomas et la pose délicatement sur son ventre.
- Tu vas être papa, mon amour.
Son regard est rempli de larmes de joies. Elle rayonne de bonheur. Elle a tant rêvé de cet instant, celui où elle va lui faire cette grande annonce. Ce moment qu'on lui a volé. Elle aurait préféré qu'il soit le premier au courant. Elle ne veut pas le faire attendre plus longtemps.
- Nous allons devenir une famille. Je suis enceinte d'un peu plus de trois mois.
Un rapide calcul des dates, et il est facile de deviner à quelle date, le bébé à été conçu. Celle où ils se sont dit je t'aime pour la toute première fois.
Elle lui laisse le temps de se remettre de ses émotions avant de se serrer dans ses bras et l'embrasser une nouvelle fois. Plus rien ne pourra plus jamais les séparer. Eux deux, qui deviendront trois. Dans quelques mois.
- Moi aussi...Tu m'a tellement manqué.
Elle ne veut pas le lâcher, autant qu'il ne veut pas en faire de même pour elle. Parce qu'il lui a tellement manqué. Son absence à été un douloureux supplice. Elle pourrait rester dans ses bras pendant toute l'éternité et même après. Elle voudrait tant savoir ce qu'il a fait pendant qu'il n'était plus là, savoir où il a été.
- Ne sois pas désolé mon amour...nous nous retrouvons enfin. C'est tout ce qui compte. Tu m'a tellement manqué.
Les lèvres se rejoignent encore et encore. Ils s'embrassent comme si c'étaient le dernier jour de leur vie. Elle s'abreuve de ses baisers, son odeur, ses caresses, de ses je t'aime. Tout est vifs, intense. Elle qui a perdu tant le goût du bonheur, retrouve à nouveau, cette sensation. Bon dieu que ça lui fait du bien. De le retrouver lui. Et bientôt, ils seront trois. Elle a hâte de lui annoncer la nouvelle. Les yeux plongés dans les siens, elle lui parle d'une voix douce, après un nouveau baiser.
- Chéri, je dois t'annoncer quelque chose...
Elle prend la main de Thomas et la pose délicatement sur son ventre.
- Tu vas être papa, mon amour.
Son regard est rempli de larmes de joies. Elle rayonne de bonheur. Elle a tant rêvé de cet instant, celui où elle va lui faire cette grande annonce. Ce moment qu'on lui a volé. Elle aurait préféré qu'il soit le premier au courant. Elle ne veut pas le faire attendre plus longtemps.
- Nous allons devenir une famille. Je suis enceinte d'un peu plus de trois mois.
Un rapide calcul des dates, et il est facile de deviner à quelle date, le bébé à été conçu. Celle où ils se sont dit je t'aime pour la toute première fois.
Elle lui laisse le temps de se remettre de ses émotions avant de se serrer dans ses bras et l'embrasser une nouvelle fois. Plus rien ne pourra plus jamais les séparer. Eux deux, qui deviendront trois. Dans quelques mois.
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Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 11:08
Les paroles de Scylla achevèrent de chasser mes doutes. C'était probablement la première fois depuis mon départ que je sentais mon esprit s'alléger du poids de l'angoisse. J'étais soulagé et heureux de constater que rien n'avait changé entre temps. C'en était presque trop beau, à dire vrai. Mon attitude n'avait pas été exemplaire (loin de là) et pourtant, elle ne m'en voulait pas. Je regrettais presque de m'en tirer à si bon compte, en un sens (comme si je ne méritais pas tant d'indulgence). Mais Scylla était ainsi faite : elle voyait toujours le positif (et c'était aussi pour cette raison que j'étais tombé amoureux d'elle).
Pendant un moment, nous ne fîmes que nous échanger des baisers et toujours plus d'étreintes. Il fallait que l'on apprivoise la présence de l'autre à nouveau. Remplacer l'absence par le corps réel. Cela aurait pu durer un moment, mais la jeune femme se dégagea bientôt pour m'annoncer quelque chose.
A son intonation et son regard, je sus tout de suite qu'il s'agissait de quelque chose d'important. Quelque chose dont j'avais certainement l'intuition, quelque part, mais qui me semblait à ce point irréaliste que je n'osais y penser. Alors, quand ses mots furent enfin libérés et qu'elle vint poser mes mains sur son ventre, je demeurais figé de stupeur pendant quelques secondes (une fraction d'éternité). Lentement, j'assimilais l'information et mes yeux décrochèrent de son regard. Je connaissais le corps de Scylla par cœur : la rondeur nouvelle de son ventre semblait une évidence telle, maintenant que je la touchais, que je me trouvais idiot de ne pas l'avoir remarqué avant.
Mon regard retourna vivement chercher le sien, en quête d'une nouvelle confirmation. Elle avait les yeux qui brillent. Elle était heureuse. Ce n'est qu'à ce moment là que son annonce me parvint vraiment, comme une réalité concrète.
« Tu es enceinte ?
Oui, elle l'était. Elle venait à peine de le dire, ajoutant que cela faisait trois mois maintenant et que nous allions devenir une famille. L'une de mes mains décrocha de son ventre et vint se plaquer contre ma bouche. J'avais le regard qui souriait, mais demeurait incapable de formuler un propos concret. Beaucoup trop de choses se bousculaient dans ma tête en cet instant. J'étais complètement retourné.
« Je vais être papa ?
Énoncer cette réalité m'acheva. J'avais renoncé à cette idée depuis longtemps : tant d'énergie consacrée à me persuadée que ce n'était pas pour moi (alors que j'en avais très envie), que c'était mieux comme ça. Je devais vivre sans connaître la paternité, c'était un fait acquit. Et toutes ces fois où je m'étais abstenu d'y penser, toute cette frustration accumulée, ces regrets... Balayés d'un revers de main par elle, à la force d'une phrase toute simple.
Je pinçais les lèvres, l'expression froissée d'émotion. Elle me serra alors dans ses bras une nouvelle fois et je la laissais m'embrasser, tandis que le tumulte me débordait de son flot. Je laissais échapper quelques larmes (sans doute aussi chaudes que la fois où elle m'avait dit souhaiter fonder une famille avec moi) sans rien ajouter. Il y avait beaucoup de choses que j'avais envie de lui dire, mais je ne voulais pas parler avec la voix cassée. J'avais la gorge serrée. C'était beaucoup trop de choses d'un seul coup.
Pendant un moment, nous ne fîmes que nous échanger des baisers et toujours plus d'étreintes. Il fallait que l'on apprivoise la présence de l'autre à nouveau. Remplacer l'absence par le corps réel. Cela aurait pu durer un moment, mais la jeune femme se dégagea bientôt pour m'annoncer quelque chose.
A son intonation et son regard, je sus tout de suite qu'il s'agissait de quelque chose d'important. Quelque chose dont j'avais certainement l'intuition, quelque part, mais qui me semblait à ce point irréaliste que je n'osais y penser. Alors, quand ses mots furent enfin libérés et qu'elle vint poser mes mains sur son ventre, je demeurais figé de stupeur pendant quelques secondes (une fraction d'éternité). Lentement, j'assimilais l'information et mes yeux décrochèrent de son regard. Je connaissais le corps de Scylla par cœur : la rondeur nouvelle de son ventre semblait une évidence telle, maintenant que je la touchais, que je me trouvais idiot de ne pas l'avoir remarqué avant.
Mon regard retourna vivement chercher le sien, en quête d'une nouvelle confirmation. Elle avait les yeux qui brillent. Elle était heureuse. Ce n'est qu'à ce moment là que son annonce me parvint vraiment, comme une réalité concrète.
« Tu es enceinte ?
Oui, elle l'était. Elle venait à peine de le dire, ajoutant que cela faisait trois mois maintenant et que nous allions devenir une famille. L'une de mes mains décrocha de son ventre et vint se plaquer contre ma bouche. J'avais le regard qui souriait, mais demeurait incapable de formuler un propos concret. Beaucoup trop de choses se bousculaient dans ma tête en cet instant. J'étais complètement retourné.
« Je vais être papa ?
Énoncer cette réalité m'acheva. J'avais renoncé à cette idée depuis longtemps : tant d'énergie consacrée à me persuadée que ce n'était pas pour moi (alors que j'en avais très envie), que c'était mieux comme ça. Je devais vivre sans connaître la paternité, c'était un fait acquit. Et toutes ces fois où je m'étais abstenu d'y penser, toute cette frustration accumulée, ces regrets... Balayés d'un revers de main par elle, à la force d'une phrase toute simple.
Je pinçais les lèvres, l'expression froissée d'émotion. Elle me serra alors dans ses bras une nouvelle fois et je la laissais m'embrasser, tandis que le tumulte me débordait de son flot. Je laissais échapper quelques larmes (sans doute aussi chaudes que la fois où elle m'avait dit souhaiter fonder une famille avec moi) sans rien ajouter. Il y avait beaucoup de choses que j'avais envie de lui dire, mais je ne voulais pas parler avec la voix cassée. J'avais la gorge serrée. C'était beaucoup trop de choses d'un seul coup.
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Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 13:52
Thomas est chamboulé par l'annonce de la grossesse de Scylla. Souriante, elle lui confirme qu'elle est bel et bien enceinte, quand il lui pose la question. C'est comme si il en croyait pas ses oreilles. Les émotions sont si intenses, si fortes. Elle est si heureuse d'être là. Dans ses bras. Il semble avoir perdu la voix. Les larmes de joies coulent. Elle se se souvient lui avoir dit vouloir fonder une famille. Le jour où ils se sont révélé leur sentiments. Et ce bonheur, va arriver. Ils le touchent du bout des doigts.
- Attends-toi à avoir une dragonne en guise de petite amie, à certains moments, mon amour. Et à des envies alimentaires des plus étranges.
La dernière fois, elle avait une envie d'une glace à la vanille dans lesquelles, elle avait plongé des frites. Une expérience culinaire, bien spéciale et bien peu ragoutante. Elle lui dit cela en riant. La joie retrouvée. Ses hormones en ébullition, et ce n'est pas fini, elle risque d'avoir des réactions quelques peu excessives. Mais ce ne sera rien comparé au bonheur qu'elle ressent.
- Ce mois-ci je pourrais faire l'échographie pour connaître le sexe du bébé. Le médicomage me dit que la grossesse se passe bien. Il m'a donné quelques recommandations. Je dois éviter de transplaner, entre-autre.
Elle se serre très fort contre lui. Elle voudrait ne jamais bouger de ce banc, sur lequel, ils ont pris place. Être toujours dans ses bras. Elle ne veut plus jamais, qu'on les privent l'un de l'autre.
- Dis moi chéri, où étais tu parti ? Racontes moi ce que tu as fait.
Il n'y aucun reproches dans le son de sa voix. Juste la curiosité de savoir ce qu'il a pu faire. Souriante, elle le regarde avec amour et intensité. La flamme qu'elle ressent pour lui ne l'a jamais quitté. Elle brûle avec autant d'intensité.
- En ce moment je suis chez ma Tante Agneas dans son manoir à Londres. J'ai pris la décision de m'éloigner de certains membres de ma famille. Et toi tu es où en ce moment ? Plus jamais, nous serons séparés mon amour.
Ses doigts enlacent ceux de Thomas. Main dans la main, elle pose alors la tête sur son épaules. Elle se sent terriblement bien.
- Attends-toi à avoir une dragonne en guise de petite amie, à certains moments, mon amour. Et à des envies alimentaires des plus étranges.
La dernière fois, elle avait une envie d'une glace à la vanille dans lesquelles, elle avait plongé des frites. Une expérience culinaire, bien spéciale et bien peu ragoutante. Elle lui dit cela en riant. La joie retrouvée. Ses hormones en ébullition, et ce n'est pas fini, elle risque d'avoir des réactions quelques peu excessives. Mais ce ne sera rien comparé au bonheur qu'elle ressent.
- Ce mois-ci je pourrais faire l'échographie pour connaître le sexe du bébé. Le médicomage me dit que la grossesse se passe bien. Il m'a donné quelques recommandations. Je dois éviter de transplaner, entre-autre.
Elle se serre très fort contre lui. Elle voudrait ne jamais bouger de ce banc, sur lequel, ils ont pris place. Être toujours dans ses bras. Elle ne veut plus jamais, qu'on les privent l'un de l'autre.
- Dis moi chéri, où étais tu parti ? Racontes moi ce que tu as fait.
Il n'y aucun reproches dans le son de sa voix. Juste la curiosité de savoir ce qu'il a pu faire. Souriante, elle le regarde avec amour et intensité. La flamme qu'elle ressent pour lui ne l'a jamais quitté. Elle brûle avec autant d'intensité.
- En ce moment je suis chez ma Tante Agneas dans son manoir à Londres. J'ai pris la décision de m'éloigner de certains membres de ma famille. Et toi tu es où en ce moment ? Plus jamais, nous serons séparés mon amour.
Ses doigts enlacent ceux de Thomas. Main dans la main, elle pose alors la tête sur son épaules. Elle se sent terriblement bien.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 14:37
Les paroles de Scylla m'arrachèrent un petit rire. Je reprenais le dessus sur l'assaut anarchique de mes émotions, me laissant aller à imaginer la scène. A dire vrai, j'étais prêt à endurer six mois de caprices et de sautes d'humeur : cela valait largement le coup à mes yeux. Et puis Scylla n'avait jamais fait montre d'un caractère changeant ou difficile, donc je doutais que ce soit aussi terrible que ce qu'elle décrivait.
Pour le reste, j'écoutais religieusement ce qu'elle me racontait de son suivi médical. Je regrettais de plus en plus avoir été absent tout ce temps. Les choses dont elle me parlait, j'aurais voulu les vivre à ses côtés (même si je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même de les avoir manqué, cela va sans dire).
« J'espère qu'il n'y aura pas de complications particulière du fait de... Enfin de sa nature, quoi.
Fis-je doucement. C'est un sujet que je n'avais jamais vraiment abordé avec ma mère. J'ignorais si l'attente d'un hybride représentait un risque quelconque... Nous n'avions pas du tout le même sang, ni les mêmes besoins. A ce titre, je n'étais même pas sûr qu'il existe le moindre spécialiste de la question (que ce soit à Londres ou ailleurs), tant il s'agissait là de cas rares. Enfin, ce serait l'occasion de lui demander.
« Je t'accompagnerais si tu veux bien.
Répondais-je encore, au sujet de l'échographie. De connaître le sexe du bébé m'indifférait assez, à ce stade. J'étais encore en train de réaliser les choses. Ce qui m'intéressait, c'était surtout d'accompagner Scylla aux différentes étapes du processus. J'avais envie de m'impliquer, de la soutenir (c'était son premier, je ne savais même pas si ça l'inquiétait ou non).
Passant mon bras autour de ses épaules, je pris un instant pour contempler le parc et les quelques passants qui se promenaient encore à cette heure (nous avions encore un peu de temps avant la fermeture). Naturellement, le sujet dévia sur moi et ce que j'avais fait durant ma longue absence. Conformément à son tempérament, Scylla ne témoigna d'aucune amertume au moment de me demander. Elle voulait juste savoir, c'est tout. Je pris quelques secondes avant de répondre.
« Je suis allé chez mon père en Roumanie. Je laissais échapper un court souffle du nez. En fait, il s'est passé tellement de choses que je ne sais pas vraiment par où commencer... Rien de bien passionnant pour toi cela dit... Il y avait des questions pour lesquelles j'avais besoin de réponses et... Globalement, je les ai eu.
Ce que j'avais fait de manière concrète n'avait pas beaucoup d'intérêt, mais j'avais énormément cogité. C'était surtout ça, le truc. Je n'étais pas certain que le moment se prête à ce genre de récit.
« La fameuse Tante Agneas... Fis-je en haussant un sourcil, un sourire en coin. Elle est du bon côté alors ? J'imagine que la nouvelle de ta grossesse n'a pas réconcilié tout le monde, de ce que tu as l'air de dire. Tu en es où de ce côté là ?
Je soupirais. Puis, l'envie de fumer une cigarette s'imposa à moi sans que j'y pense et je sortais mon paquet de la poche intérieure de ma veste.
« Je t'aurais bien proposé de venir avec moi, mais je suis chez mes grand-parents maternels pour le moment. Idéalement, j'aimerais bien que ça ne dure pas... Ils sont sympas mais ça devient vite ingérable...
Tous mes rapports familiaux se faisaient dans la passion et les cris et ce, que l'on se positionne du côté maternel ou paternel.
« Tant que j'aurais pas retrouvé un travail, ça va être un peu tendu.
Pour le reste, j'écoutais religieusement ce qu'elle me racontait de son suivi médical. Je regrettais de plus en plus avoir été absent tout ce temps. Les choses dont elle me parlait, j'aurais voulu les vivre à ses côtés (même si je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même de les avoir manqué, cela va sans dire).
« J'espère qu'il n'y aura pas de complications particulière du fait de... Enfin de sa nature, quoi.
Fis-je doucement. C'est un sujet que je n'avais jamais vraiment abordé avec ma mère. J'ignorais si l'attente d'un hybride représentait un risque quelconque... Nous n'avions pas du tout le même sang, ni les mêmes besoins. A ce titre, je n'étais même pas sûr qu'il existe le moindre spécialiste de la question (que ce soit à Londres ou ailleurs), tant il s'agissait là de cas rares. Enfin, ce serait l'occasion de lui demander.
« Je t'accompagnerais si tu veux bien.
Répondais-je encore, au sujet de l'échographie. De connaître le sexe du bébé m'indifférait assez, à ce stade. J'étais encore en train de réaliser les choses. Ce qui m'intéressait, c'était surtout d'accompagner Scylla aux différentes étapes du processus. J'avais envie de m'impliquer, de la soutenir (c'était son premier, je ne savais même pas si ça l'inquiétait ou non).
Passant mon bras autour de ses épaules, je pris un instant pour contempler le parc et les quelques passants qui se promenaient encore à cette heure (nous avions encore un peu de temps avant la fermeture). Naturellement, le sujet dévia sur moi et ce que j'avais fait durant ma longue absence. Conformément à son tempérament, Scylla ne témoigna d'aucune amertume au moment de me demander. Elle voulait juste savoir, c'est tout. Je pris quelques secondes avant de répondre.
« Je suis allé chez mon père en Roumanie. Je laissais échapper un court souffle du nez. En fait, il s'est passé tellement de choses que je ne sais pas vraiment par où commencer... Rien de bien passionnant pour toi cela dit... Il y avait des questions pour lesquelles j'avais besoin de réponses et... Globalement, je les ai eu.
Ce que j'avais fait de manière concrète n'avait pas beaucoup d'intérêt, mais j'avais énormément cogité. C'était surtout ça, le truc. Je n'étais pas certain que le moment se prête à ce genre de récit.
« La fameuse Tante Agneas... Fis-je en haussant un sourcil, un sourire en coin. Elle est du bon côté alors ? J'imagine que la nouvelle de ta grossesse n'a pas réconcilié tout le monde, de ce que tu as l'air de dire. Tu en es où de ce côté là ?
Je soupirais. Puis, l'envie de fumer une cigarette s'imposa à moi sans que j'y pense et je sortais mon paquet de la poche intérieure de ma veste.
« Je t'aurais bien proposé de venir avec moi, mais je suis chez mes grand-parents maternels pour le moment. Idéalement, j'aimerais bien que ça ne dure pas... Ils sont sympas mais ça devient vite ingérable...
Tous mes rapports familiaux se faisaient dans la passion et les cris et ce, que l'on se positionne du côté maternel ou paternel.
« Tant que j'aurais pas retrouvé un travail, ça va être un peu tendu.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 15:34
Au sujet de la grossesse de Scylla, Thomas lui demande si sa nature ne risque pas de donner des complications en plus. Scylla lui répond ce que lui avait dit le médicomage à ce sujet.
- À part une grande fatigue, je ne crains pas grand chose. Je vais devoir juste éviter certains efforts physique. Mais ça va aller.
Bien sûr, elle en tentera quand même certains. Il ne faut pas oublier qu'elle est têtue. C'est Scylla, après tout. Elle a ses yeux qui brillent de joie, quand il lui demande si il peut l'accompagner.
- Bien sûr que tu peux mon chéri ! Quelle question !
Il lui raconte ce qu'il a fait pendant son absence. Ses retrouvailles avec son père. La tête posée sur son épaule, elle l'écoute avec une grande attention.
- Ça t'as fait du bien ?
Elle sait ça lui tracassait l'esprit. Alors le fait qu'il ait pu avoir des réponses ça la rassure. Il lui demande si sa grande tante est de leur côté.
- Elle veut surtout que je me sente bien.
Elle hésite à lui révéler ce pour quoi elle était à l'hôpital. Par peur de casser cet instants de féeries entre eux. Elle hésite. Et puis, elle se dit que finalement, il apprendra bien un jour et qu'il vaut mieux que ce soit sortie de sa bouche plutôt qu'il l'apprenne par une tierce personne. Elle n'a rien à lui cacher.
- Après ton départ, mon père à essayé d'avancer la date du mariage avec Desjardins. J'ai fini par craquer et j'ai fait une très grosse bêtise.
Elle essaye de trouver ses mots pour poursuivre. Elle baisse le regard, se sentant coupable.
- J'ai essayé de mettre...fin à mes jours. On m'a retrouvé. C'est à l'hôpital que l'on a découvert ma grossesse. J'ai décidé de m'éloigner de certains membres de ma famille.
De son père, de Lilas, de son oncle Carlisle en particulier. Nul besoin de préciser de qui il s'agit. Thomas lui dit qu'en ce moment il est chez ses grands-parents maternels. Cela risque d'être compliqué pour qu'elle viennent chez eux. Ce qu'elle comprend parfaitement. D'autant, plus qu'elle se sentirait gênée si elle a la sensation de s'imposer chez eux.
- Je pourrais peut être essayer de m'arranger avec Tante Agneas pour que tu puisses venir au manoir. Pour ce soir ça risquerait d'être compliqué. Je pense qu'elle préférerait être prévenue à l'avance.
Le sujet du travail se pose alors, cela risquerait d'être compliqué sans rentrée d'argent. La sorcière se met alors à réfléchir et se gratte la barbe qu'elle n'a pas, façon penseur de Rodin.
- Je ne vais pas poursuivre mes études. Mon oncle Stéphane, le mari de Tante Agneas, m'a donné l'idée de devenir compositrice. Cela nous ferait une rentrée d'argent.
Elle se demande si il ne pourrait pas reprendre son emploi à l'université.
- Beaucoup de personnes te soutiennent. Peut être qu'il y aurait une possibilité pour que tu puisse reprendre ton emploi à Hungcalf. Enfin si tu en as envie. Peut être qu'il recherche du monde pour travailler dans les cafés.
Souriante et l'air déterminée, elle poursuit.
- Quoiqu'il en soit, nous trouverons des solutions. J'ai confiance en toi. En nous.
- À part une grande fatigue, je ne crains pas grand chose. Je vais devoir juste éviter certains efforts physique. Mais ça va aller.
Bien sûr, elle en tentera quand même certains. Il ne faut pas oublier qu'elle est têtue. C'est Scylla, après tout. Elle a ses yeux qui brillent de joie, quand il lui demande si il peut l'accompagner.
- Bien sûr que tu peux mon chéri ! Quelle question !
Il lui raconte ce qu'il a fait pendant son absence. Ses retrouvailles avec son père. La tête posée sur son épaule, elle l'écoute avec une grande attention.
- Ça t'as fait du bien ?
Elle sait ça lui tracassait l'esprit. Alors le fait qu'il ait pu avoir des réponses ça la rassure. Il lui demande si sa grande tante est de leur côté.
- Elle veut surtout que je me sente bien.
Elle hésite à lui révéler ce pour quoi elle était à l'hôpital. Par peur de casser cet instants de féeries entre eux. Elle hésite. Et puis, elle se dit que finalement, il apprendra bien un jour et qu'il vaut mieux que ce soit sortie de sa bouche plutôt qu'il l'apprenne par une tierce personne. Elle n'a rien à lui cacher.
- Après ton départ, mon père à essayé d'avancer la date du mariage avec Desjardins. J'ai fini par craquer et j'ai fait une très grosse bêtise.
Elle essaye de trouver ses mots pour poursuivre. Elle baisse le regard, se sentant coupable.
- J'ai essayé de mettre...fin à mes jours. On m'a retrouvé. C'est à l'hôpital que l'on a découvert ma grossesse. J'ai décidé de m'éloigner de certains membres de ma famille.
De son père, de Lilas, de son oncle Carlisle en particulier. Nul besoin de préciser de qui il s'agit. Thomas lui dit qu'en ce moment il est chez ses grands-parents maternels. Cela risque d'être compliqué pour qu'elle viennent chez eux. Ce qu'elle comprend parfaitement. D'autant, plus qu'elle se sentirait gênée si elle a la sensation de s'imposer chez eux.
- Je pourrais peut être essayer de m'arranger avec Tante Agneas pour que tu puisses venir au manoir. Pour ce soir ça risquerait d'être compliqué. Je pense qu'elle préférerait être prévenue à l'avance.
Le sujet du travail se pose alors, cela risquerait d'être compliqué sans rentrée d'argent. La sorcière se met alors à réfléchir et se gratte la barbe qu'elle n'a pas, façon penseur de Rodin.
- Je ne vais pas poursuivre mes études. Mon oncle Stéphane, le mari de Tante Agneas, m'a donné l'idée de devenir compositrice. Cela nous ferait une rentrée d'argent.
Elle se demande si il ne pourrait pas reprendre son emploi à l'université.
- Beaucoup de personnes te soutiennent. Peut être qu'il y aurait une possibilité pour que tu puisse reprendre ton emploi à Hungcalf. Enfin si tu en as envie. Peut être qu'il recherche du monde pour travailler dans les cafés.
Souriante et l'air déterminée, elle poursuit.
- Quoiqu'il en soit, nous trouverons des solutions. J'ai confiance en toi. En nous.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 16:53
La conversation se poursuivait sur les multiples sujets que nous avions à aborder. Il s'était passé de nombreuses choses en l'espace d'un mois et il va sans dire que cela allait continuer de la sorte encore un moment. Nous n'en avions pas terminé avec les histoires de famille et le reste. Je voulais être bien sûr qu'elle me raconte tous les détails de son actualité personnelle.
« Oui, je pense.
Répondais-je simplement au sujet de ce que m'avait apporté le voyage en Roumanie. « Bien » n'était pas exactement le mot (dans le sens où j'étais sans doute autant, voire plus, tourmenté qu'avant mon départ), mais disons que j'avais obtenu matière à avancer dans mes réflexions. Et puisque là se situait le véritable but de la manœuvre, nous pouvions le considérer dès lors comme atteint.
Quand le sujet dévia sur elle à nouveau, l'atmosphère se refroidit un peu. Pas besoin d'être un aigle pour comprendre qu'elle avait des choses à m'avouer. Je la connaissais trop bien maintenant... Mais il va sans dire que je m'attendais à tout sauf à ça. D'abord l'avancement de la date du mariage, puis ce geste. J'ouvrais de grands yeux stupéfaits en la regardant, accompagné par l'impression de m'être fait déverser un sceau d'eau froide sur la tête.
« Scylla, enfin... Je balbutiais, ahuri. Bébé, ne refais jamais... Tu imagines, si ?
Mes phrases ne trouvaient pas de fin. J'étais partagé entre une extrême culpabilité et l'envie de la réprimander. Cependant, la question qui revenait en boucle était toujours la même : aurait-elle commis un acte aussi grave si j'avais été là ? De la réponse, j'étais sûr : certainement pas.
« Je suis désolé. J'aurais dû être là.
J'imaginais si elle avait réussi ou si on ne l'avait pas trouvé à temps : je l'aurais laissé partir après m'être volontairement retiré du monde. Et la raison avait beau me rappeler que les véritables coupables, dans cette affaire, étaient le père Muller et Desjardins, cela ne diminuait en rien ma propre responsabilité. Elle n'avait plus d'allié à ce moment là (ou l'avait ressenti comme ça).
Quel imbécile j'avais été...
« Je veux que tu me promettes de ne plus jamais... Et peu importe la raison, je m'en fous. Mes yeux se posèrent sur elle. Bébé...
Je lui embrassais le front. J'aurais pu rentrer à Londres et constater qu'elle n'était plus là. Rien que de l'imaginer, ça me rendait malade. Je ne sais pas si j'aurais jamais pu m'en remettre. Enfin, fort heureusement, tout s'était bien terminé en fin de compte. Je préférais m'abstenir de trop y penser pour le moment (on verrait cela quand le flot des émotions serait passé et que tout serait rentré dans l'ordre). A ce tire, de nouvelles questions s'offraient à nous et concernaient notre avenir direct.
« Chez ta tante ? Demandais-je d'un air presque effrayé. Non, non, non... Je me démerde, c'est bon. T'occupe pas de ça. On se verra en dehors... On se débrouillera. Ça ira.
L'idée de me présenter chez un membre (éminent) de sa famille pourrait presque me coller des angoisses. J'espérais (pour être tout à fait honnête) avoir le moins possible à les fréquenter (ce qui ne serait pas évident puisque nous étions destiné à fonder une famille Scylla et moi, donc je ne pourrais pas y couper éternellement).
« Tu es bien sûre de toi ? Demandais-je ensuite, quand elle me parla de son projet et de l'abandon de ses études. C'est une bonne idée, mais le temps que tu trouves des contrats... Enfin, ça ne se fera pas tout de suite. Et puis je n'ai pas envie que tu sacrifies tes études. Je ne veux pas que tu regrettes ou que ça te manque. C'est une chance, je veux dire... De pouvoir étudier.
Quand on en vint à mon propre avenir, j'étais moins frileux. Cela dit, le sujet d'Hungcalf demeurait un peu sensible.
« Moi ça ira. Je me suis toujours débrouillé. Mais... Pour l'université je ne sais pas. Enfin, ce que j'aimerais c'est que mon innocence soit prouvée. Je tirais nerveusement sur ma cigarette. Je te le dis franchement Scylla : je ne resterais pas dans la région avec une histoire pareille sur le dos.
« Oui, je pense.
Répondais-je simplement au sujet de ce que m'avait apporté le voyage en Roumanie. « Bien » n'était pas exactement le mot (dans le sens où j'étais sans doute autant, voire plus, tourmenté qu'avant mon départ), mais disons que j'avais obtenu matière à avancer dans mes réflexions. Et puisque là se situait le véritable but de la manœuvre, nous pouvions le considérer dès lors comme atteint.
Quand le sujet dévia sur elle à nouveau, l'atmosphère se refroidit un peu. Pas besoin d'être un aigle pour comprendre qu'elle avait des choses à m'avouer. Je la connaissais trop bien maintenant... Mais il va sans dire que je m'attendais à tout sauf à ça. D'abord l'avancement de la date du mariage, puis ce geste. J'ouvrais de grands yeux stupéfaits en la regardant, accompagné par l'impression de m'être fait déverser un sceau d'eau froide sur la tête.
« Scylla, enfin... Je balbutiais, ahuri. Bébé, ne refais jamais... Tu imagines, si ?
Mes phrases ne trouvaient pas de fin. J'étais partagé entre une extrême culpabilité et l'envie de la réprimander. Cependant, la question qui revenait en boucle était toujours la même : aurait-elle commis un acte aussi grave si j'avais été là ? De la réponse, j'étais sûr : certainement pas.
« Je suis désolé. J'aurais dû être là.
J'imaginais si elle avait réussi ou si on ne l'avait pas trouvé à temps : je l'aurais laissé partir après m'être volontairement retiré du monde. Et la raison avait beau me rappeler que les véritables coupables, dans cette affaire, étaient le père Muller et Desjardins, cela ne diminuait en rien ma propre responsabilité. Elle n'avait plus d'allié à ce moment là (ou l'avait ressenti comme ça).
Quel imbécile j'avais été...
« Je veux que tu me promettes de ne plus jamais... Et peu importe la raison, je m'en fous. Mes yeux se posèrent sur elle. Bébé...
Je lui embrassais le front. J'aurais pu rentrer à Londres et constater qu'elle n'était plus là. Rien que de l'imaginer, ça me rendait malade. Je ne sais pas si j'aurais jamais pu m'en remettre. Enfin, fort heureusement, tout s'était bien terminé en fin de compte. Je préférais m'abstenir de trop y penser pour le moment (on verrait cela quand le flot des émotions serait passé et que tout serait rentré dans l'ordre). A ce tire, de nouvelles questions s'offraient à nous et concernaient notre avenir direct.
« Chez ta tante ? Demandais-je d'un air presque effrayé. Non, non, non... Je me démerde, c'est bon. T'occupe pas de ça. On se verra en dehors... On se débrouillera. Ça ira.
L'idée de me présenter chez un membre (éminent) de sa famille pourrait presque me coller des angoisses. J'espérais (pour être tout à fait honnête) avoir le moins possible à les fréquenter (ce qui ne serait pas évident puisque nous étions destiné à fonder une famille Scylla et moi, donc je ne pourrais pas y couper éternellement).
« Tu es bien sûre de toi ? Demandais-je ensuite, quand elle me parla de son projet et de l'abandon de ses études. C'est une bonne idée, mais le temps que tu trouves des contrats... Enfin, ça ne se fera pas tout de suite. Et puis je n'ai pas envie que tu sacrifies tes études. Je ne veux pas que tu regrettes ou que ça te manque. C'est une chance, je veux dire... De pouvoir étudier.
Quand on en vint à mon propre avenir, j'étais moins frileux. Cela dit, le sujet d'Hungcalf demeurait un peu sensible.
« Moi ça ira. Je me suis toujours débrouillé. Mais... Pour l'université je ne sais pas. Enfin, ce que j'aimerais c'est que mon innocence soit prouvée. Je tirais nerveusement sur ma cigarette. Je te le dis franchement Scylla : je ne resterais pas dans la région avec une histoire pareille sur le dos.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 17:53
- Plus jamais je ne recommencerais chéri.
C'est une promesse qu'elle lui fait. Celle de ne plus jamais tenter quoique ce soit contre elle. Il culpabilise, elle le voit a son regard, à ses paroles. Pourtant, aux yeux de la jeune femme, il n'y est pour rien. Absolument pour rien.
- Tu n'y es pour rien. On ne peut pas changer ce qui a été fait. Et puis maintenant c'est passé, tout va mieux. Tout ira mieux.
Depuis qu'il est là, l'espérance est revenu. Elle se sent prête à affronter des milliers de tempêtes.
Il décline sa proposition de venir chez sa grande tante. A son air, elle remarque qu'il n'est pas rassuré à l'idée de voir sa grande tante. Elle ne va pas le forcer. D'une voix douce elle lui répond.
- D'accord, nous ferons comme tu le veux.
Vient se poser la question de l'arrêt de ses études. Elle y a longuement réfléchi avant de prendre sa décision.
- Je n'ai pas pris cette décision à la légère. Et puis tu sais, je pourrais toujours les reprendre dans quelques années si j'en ai envie. En attendant j'ai un peu d'argent de côté.
Avant d'avoir l'idée de revenir travailler à Hungcalf, il doit être lavé de tout soupçon. Elle comprend ses réticences à rester dans la région si les accusations sont toujours présentes. Qui le pourrait?
- Je me battrais avec toi pour que justice soit rendue. Et si il faut que l'on quitte la région. Alors je le ferais.
Elle est prête à le suivre jusqu'au bout du monde si il le faut. Même jusqu'en Amazonie.
Elle lorgne sur sa cigarette. Elle a envie de fumer. Bon le médecin lui a déconseillé et en plus de cela la dernière fois où elle avait fumé, le goût de la cigarette l'avait dégoûtée. Elle sort alors de son sac une pâte de fruits qu'elle mange avec voracité.
- Ch'est chuper bon !
La bouche encore pleine de sa pâte de fruit, c'est comme si elle venait d'avaler le meilleur aliment au monde. Le parc va bientôt fermer, les quelques personnes encore présentent commence à partir. Pour le moment on n'est pas encore venu les déranger pour partir.
- Tu as prévu quelque chose pour après... Pour ce soir ?
C'est une promesse qu'elle lui fait. Celle de ne plus jamais tenter quoique ce soit contre elle. Il culpabilise, elle le voit a son regard, à ses paroles. Pourtant, aux yeux de la jeune femme, il n'y est pour rien. Absolument pour rien.
- Tu n'y es pour rien. On ne peut pas changer ce qui a été fait. Et puis maintenant c'est passé, tout va mieux. Tout ira mieux.
Depuis qu'il est là, l'espérance est revenu. Elle se sent prête à affronter des milliers de tempêtes.
Il décline sa proposition de venir chez sa grande tante. A son air, elle remarque qu'il n'est pas rassuré à l'idée de voir sa grande tante. Elle ne va pas le forcer. D'une voix douce elle lui répond.
- D'accord, nous ferons comme tu le veux.
Vient se poser la question de l'arrêt de ses études. Elle y a longuement réfléchi avant de prendre sa décision.
- Je n'ai pas pris cette décision à la légère. Et puis tu sais, je pourrais toujours les reprendre dans quelques années si j'en ai envie. En attendant j'ai un peu d'argent de côté.
Avant d'avoir l'idée de revenir travailler à Hungcalf, il doit être lavé de tout soupçon. Elle comprend ses réticences à rester dans la région si les accusations sont toujours présentes. Qui le pourrait?
- Je me battrais avec toi pour que justice soit rendue. Et si il faut que l'on quitte la région. Alors je le ferais.
Elle est prête à le suivre jusqu'au bout du monde si il le faut. Même jusqu'en Amazonie.
Elle lorgne sur sa cigarette. Elle a envie de fumer. Bon le médecin lui a déconseillé et en plus de cela la dernière fois où elle avait fumé, le goût de la cigarette l'avait dégoûtée. Elle sort alors de son sac une pâte de fruits qu'elle mange avec voracité.
- Ch'est chuper bon !
La bouche encore pleine de sa pâte de fruit, c'est comme si elle venait d'avaler le meilleur aliment au monde. Le parc va bientôt fermer, les quelques personnes encore présentent commence à partir. Pour le moment on n'est pas encore venu les déranger pour partir.
- Tu as prévu quelque chose pour après... Pour ce soir ?
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 18:23
Scylla se montrait extrêmement conciliante avec tout ce que je lui disais. Je suppose que l'ambiance joyeuse des retrouvailles y étaient pour quelque chose (enfin, peut-être un peu). En tout cas, nous n'avions guère de mal à accorder nos visions de la situation et des priorités. Cela dit, je ne voulais pas qu'elle en fasse trop (et par là, j'entendais : en faire trop au point de s'oublier).
« Je n'en doute pas, cela dit, je t'avoue n'avoir aucune idée sur la manière d'y arriver... Fis-je doucement, tout en expirant une longue bouffée de cigarette. On a des soupçons mais aucune preuve. A la limite...
Je crois que je venais d'avoir une révélation.
« Il faudrait que je sache quand l'acte est censé avoir eu lieu. Alors je pourrais peut-être prouver que je n'étais pas là à ce moment là. Genre... Si j'étais en soirée ou avec quelqu'un. Tu vois l'idée.
Ce n'était pas bête du tout. A défaut de démontrer que la demoiselle avait menti, je pouvais toujours prouver que ça ne pouvait simplement pas être moi. Avec un peu de chance, l'accusation portait sur un jour où j'étais en compagnie d'autres personnes : personnes qui pourraient ensuite témoigner en ma faveur. Scylla venait justement de dire que j'avais des soutiens à l'université, je pouvais donc espérer qu'ils soient prêt à témoigner pour moi.
« Il faudrait juste persuader la direction de rouvrir le dossier.
Je réfléchissais à toute allure. Cela dit, Scylla me ramena bientôt à la réalité quand elle me demanda si j'avais prévu quelque chose pour la fin de la soirée. Je jetais alors un œil à ma montre et constatait que nous devrions bientôt quitter les lieux.
« Euh... Pour être tout à fait franc, non. Je n'avais pas la moindre idée de la tournure que prendrais cette discussion, alors...
Je haussais les épaules et lui adressa un sourire.
« Mais on peut décider de ça maintenant. Qu'est-ce que tu as envie de faire ? Je jetais un œil à sa pâte de fruit. Dîner, peut-être ?
« Je n'en doute pas, cela dit, je t'avoue n'avoir aucune idée sur la manière d'y arriver... Fis-je doucement, tout en expirant une longue bouffée de cigarette. On a des soupçons mais aucune preuve. A la limite...
Je crois que je venais d'avoir une révélation.
« Il faudrait que je sache quand l'acte est censé avoir eu lieu. Alors je pourrais peut-être prouver que je n'étais pas là à ce moment là. Genre... Si j'étais en soirée ou avec quelqu'un. Tu vois l'idée.
Ce n'était pas bête du tout. A défaut de démontrer que la demoiselle avait menti, je pouvais toujours prouver que ça ne pouvait simplement pas être moi. Avec un peu de chance, l'accusation portait sur un jour où j'étais en compagnie d'autres personnes : personnes qui pourraient ensuite témoigner en ma faveur. Scylla venait justement de dire que j'avais des soutiens à l'université, je pouvais donc espérer qu'ils soient prêt à témoigner pour moi.
« Il faudrait juste persuader la direction de rouvrir le dossier.
Je réfléchissais à toute allure. Cela dit, Scylla me ramena bientôt à la réalité quand elle me demanda si j'avais prévu quelque chose pour la fin de la soirée. Je jetais alors un œil à ma montre et constatait que nous devrions bientôt quitter les lieux.
« Euh... Pour être tout à fait franc, non. Je n'avais pas la moindre idée de la tournure que prendrais cette discussion, alors...
Je haussais les épaules et lui adressa un sourire.
« Mais on peut décider de ça maintenant. Qu'est-ce que tu as envie de faire ? Je jetais un œil à sa pâte de fruit. Dîner, peut-être ?
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 19:01
Thomas a une illumination. Pourquoi n'y avait elle pas pensé plus tôt. En sachant à quel moment les pseudos faits de l'accusation avaient eu, il sera possible de prouver l'innocence de Thomas et le laver de tout soupçons. Ainsi, il pourra retrouver son honneur.
- Bon sang mais c'est bien sûr !
Dans la précipitation la direction de l'école n'a pas cherché à connaître la défense de Thomas, ni à vérifier les faits. Une grossière erreur de la part de la direction.
- Je pense que si on demande à la direction de réouvrir ton dossier, elle n'aura pas le choix que de le faire. J'imagine qu'il peut y avoir des recours avec la justice en cas de refus non ?
L'idéal étant, qu'il n'est pas le besoin d'aller jusque là et que tout se fasse avec le moins de fracas possible.
- Beaucoup de personnes pourront témoigner en ta faveur. Tu manques à pas mal d'élèves et je pense que cela doit être la même chose avec tes collègues.
Le parc va bientôt fermer ses portes. Quand elle lui demande ce qu'il a prévu, il lui dit qu'il n'a rien prévu, ayant eu peur de la tournure qu'aurait pu prendre cette rencontre.
- Je suis si terrifiante que cela ?
Elle rigole et lui tire la langue, en guise de taquinerie. Comme une gamine qu'elle est parfois. Il lui propose d'aller dîner. Une idée qui n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde et qui tombe à pic.
- Je pourrais avaler un griffon tout entier !
Façon de parler. Elle a aucune envie de manger du griffon. Par contre des frites et du poulet ça elle en meurt d'envie.
- Je rêve d'un poulet frite. Et d'une mousse au chocolat. Et d'un jus de céleri. Et d'une glace menthe noix de pécan.
Tout ça en même temps ! Ou pas.
- On pourrait aussi prendre un verre ou aller danser un peu ? Je peux encore le faire. Dans quelques mois quand je ressemblerait à une montgolfière et que je pourrais plus bouger sans avoir mal partout, je ne pourrais plus aller me trémousser sur la piste de danse.
Le gardien du parc arrive alors vers eux et toussote l'air gêné avant de leur dire qu'ils vont devoir quitter les lieux, puisque le parc va fermer.
- Bon sang mais c'est bien sûr !
Dans la précipitation la direction de l'école n'a pas cherché à connaître la défense de Thomas, ni à vérifier les faits. Une grossière erreur de la part de la direction.
- Je pense que si on demande à la direction de réouvrir ton dossier, elle n'aura pas le choix que de le faire. J'imagine qu'il peut y avoir des recours avec la justice en cas de refus non ?
L'idéal étant, qu'il n'est pas le besoin d'aller jusque là et que tout se fasse avec le moins de fracas possible.
- Beaucoup de personnes pourront témoigner en ta faveur. Tu manques à pas mal d'élèves et je pense que cela doit être la même chose avec tes collègues.
Le parc va bientôt fermer ses portes. Quand elle lui demande ce qu'il a prévu, il lui dit qu'il n'a rien prévu, ayant eu peur de la tournure qu'aurait pu prendre cette rencontre.
- Je suis si terrifiante que cela ?
Elle rigole et lui tire la langue, en guise de taquinerie. Comme une gamine qu'elle est parfois. Il lui propose d'aller dîner. Une idée qui n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde et qui tombe à pic.
- Je pourrais avaler un griffon tout entier !
Façon de parler. Elle a aucune envie de manger du griffon. Par contre des frites et du poulet ça elle en meurt d'envie.
- Je rêve d'un poulet frite. Et d'une mousse au chocolat. Et d'un jus de céleri. Et d'une glace menthe noix de pécan.
Tout ça en même temps ! Ou pas.
- On pourrait aussi prendre un verre ou aller danser un peu ? Je peux encore le faire. Dans quelques mois quand je ressemblerait à une montgolfière et que je pourrais plus bouger sans avoir mal partout, je ne pourrais plus aller me trémousser sur la piste de danse.
Le gardien du parc arrive alors vers eux et toussote l'air gêné avant de leur dire qu'ils vont devoir quitter les lieux, puisque le parc va fermer.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mar 24 Juil 2018 - 22:04
Scylla voyait où je voulais en venir avec cette histoire de témoignage. Elle avait même l'air de considérer que c'était une bonne idée (ce que je croyais aussi). Dans le fond, c'était ma seule chance d'en sortir sans avoir à affronter directement Eustache ou Lilas. Une solution qui me convenait bien : moins j'avais affaire à eux, mieux je me portais. Et si mon innocence était prouvée de cette façon, ils tomberaient ensuite mécaniquement derrière. Ce serait beaucoup plus propre et facile qu'essayer de leur extorquer la vérité de force.
« Je ne sais pas, je ne connais rien à la justice magique. Répliquais-je. Dans tous les cas, je pense que ce serait une menace efficace en cas de refus. Rappelle toi : tout a été bâclé pour éviter le scandale. Donc si on menace de rendre le truc public, ils feront ce qu'on demande... Même si je pense qu'on n'aura pas besoin d'aller jusque là.
L'équipe administrative était composée de gens raisonnables. Si mon cas avait été traité dans la précipitation, c'était à cause de l'influence de la famille Muller (dont le nom tapissait joliment le registre des bienfaiteurs de l'université). Ils avaient cédé pour en finir au plus vite et éviter une mauvaise presse en pensant que je ne me débattrais pas (et les faits leur avaient donné raison).
« On verra qui on peut ramener de notre côté le cas échéant.
Répondais-je ensuite à Scylla, quand elle me dit que de nombreuses personnes pourraient témoigner de mon côté Mes soirées étaient toujours bien animées. Il était rare que je reste seul chez moi sans voir personne ni échanger le moindre message. En définitive, les probabilités pour que je n'ai aucun alibi étaient assez faibles (ce serait vraiment pas de chance).
Enfin, la conclusion de ce sujet devrait attendre. En effet, Scylla (qui n'avait manifestement pas mangé depuis dix jours) avait faim et le gardien du parc attendait que l'on lève le camp. Je me levais donc en même temps que ma compagne et nous commençâmes à nous diriger vers la sortie.
« Si tu as encore envie de danser après avoir mangé tout ça, on ira. Lui dis-je. J'aimerais rester avec toi ce soir. On pourrait peut-être prendre une chambre quelque part. Juste pour cette nuit.
Et ce en attendant de trouver mieux. Car, à dire vrai, je me voyais mal la laisser repartir de son côté ce soir : cela faisait des semaines qu'on ne s'était pas vu. Alors bon, même si cette solution n'était pas abordable sur le long terme (je devais faire attention à mes finances, au moins le temps que j'étais au chômage), on pouvait bien se l'autoriser pour cette fois-ci.
Non loin de Bushy Park se trouvait un petit resto sans prétention, mais qui avait le mérite de servir tout ce que l'on pouvait désirer en terme de junk food et dérivés. Dans la mesure où les envies de Scylla tournaient principalement autour de choses trop grasses, trop sucrées et trop salées, c'est là que notre choix se porta. Une fois que nous fûmes installés dans un coin de salle et cernés par la nourriture, je reprenais le fil de la conversation où il s'était arrêté.
« Au fait, je ne t'ai pas dit mais mon père est venu avec moi.
« Je ne sais pas, je ne connais rien à la justice magique. Répliquais-je. Dans tous les cas, je pense que ce serait une menace efficace en cas de refus. Rappelle toi : tout a été bâclé pour éviter le scandale. Donc si on menace de rendre le truc public, ils feront ce qu'on demande... Même si je pense qu'on n'aura pas besoin d'aller jusque là.
L'équipe administrative était composée de gens raisonnables. Si mon cas avait été traité dans la précipitation, c'était à cause de l'influence de la famille Muller (dont le nom tapissait joliment le registre des bienfaiteurs de l'université). Ils avaient cédé pour en finir au plus vite et éviter une mauvaise presse en pensant que je ne me débattrais pas (et les faits leur avaient donné raison).
« On verra qui on peut ramener de notre côté le cas échéant.
Répondais-je ensuite à Scylla, quand elle me dit que de nombreuses personnes pourraient témoigner de mon côté Mes soirées étaient toujours bien animées. Il était rare que je reste seul chez moi sans voir personne ni échanger le moindre message. En définitive, les probabilités pour que je n'ai aucun alibi étaient assez faibles (ce serait vraiment pas de chance).
Enfin, la conclusion de ce sujet devrait attendre. En effet, Scylla (qui n'avait manifestement pas mangé depuis dix jours) avait faim et le gardien du parc attendait que l'on lève le camp. Je me levais donc en même temps que ma compagne et nous commençâmes à nous diriger vers la sortie.
« Si tu as encore envie de danser après avoir mangé tout ça, on ira. Lui dis-je. J'aimerais rester avec toi ce soir. On pourrait peut-être prendre une chambre quelque part. Juste pour cette nuit.
Et ce en attendant de trouver mieux. Car, à dire vrai, je me voyais mal la laisser repartir de son côté ce soir : cela faisait des semaines qu'on ne s'était pas vu. Alors bon, même si cette solution n'était pas abordable sur le long terme (je devais faire attention à mes finances, au moins le temps que j'étais au chômage), on pouvait bien se l'autoriser pour cette fois-ci.
Non loin de Bushy Park se trouvait un petit resto sans prétention, mais qui avait le mérite de servir tout ce que l'on pouvait désirer en terme de junk food et dérivés. Dans la mesure où les envies de Scylla tournaient principalement autour de choses trop grasses, trop sucrées et trop salées, c'est là que notre choix se porta. Une fois que nous fûmes installés dans un coin de salle et cernés par la nourriture, je reprenais le fil de la conversation où il s'était arrêté.
« Au fait, je ne t'ai pas dit mais mon père est venu avec moi.
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Re: Hello my love
Mer 25 Juil 2018 - 1:49
Les idées pour faire en sorte que Thomas soit enfin lavé de tout soupçon. Les solutions sont proposés. Il ne reste plus qu'a attendre que le dossier soit réouvert. La sorcière y croit. Menacer de rendre l'affaire publique est une solution à envisager. En cas de dernier recours. Elle espère qu'ils n'auront pas besoin d'arriver jusque là. Elle sait qu'elle pourra toujours demander de l'aide à Tante Agneas. Femme influente de ce monde, elle sait s'imposer. La sorcière aimerait bien faire rencontrer son amour à sa grande tante (afin qu'elle puisse voir qu'il est un homme bien). Mais Thomas n'as pas l'air motivé par cette idée. Elle garde l'idée dans un coin de la tête. Pour plus tard. Aujourd'hui et ce soir, elle veut juste profiter de leur retrouvailles.
Pour cette nuit, son amour, lui propose de prendre une chambre pour eux. Ça lui rappelle les émois de leur première rencontre. La chambre d'hôtel. La nuit de folie. Elle a bien des envies en tête. Des envies qu'elle ne peut pas assouvir en public.
- Tu risquerais d'être bien fatigué.
Son regard montre bien ses intentions. Il lui a tellement manqué. Pouvoir le retrouver, le toucher, sentir son odeur à nouveau la comble de joie. Ils entre dans un junk food, qui se trouve tout près du parc. En regardant le menu, c'est simple. Elle a envie de tout prendre. Elle montre la carte à Thomas.
- Je veux ça et puis ça et ça aussi. Oh ça me donne envie aussi cet hamburger. Et cette salade. Et en boisson je prendrais du jus de pamplemousse.
En fait elle lui a montré tous les plats. Elle a une terrible faim. Elle a une excuse, elle mange pour deux. Même pour toi, sachant que son bébé est un dhampire. Le serveur avait fait les yeux ronds en voyant la commande. Une fois installés sur la table, Thomas reprend la conversation et lui annonce que son père est avec lui.
- Tu crois que je pourrais le rencontrer à l'occasion ? Et puis il va être pépé. C'est comme tu veux chéri.
Elle commence à manger dans l'une de ses assiettes. Tout en reluquant avec envie celle de son petit ami aussi.
- Ça a l'air bon ce que tu as pris. Je peux goûter ?
Qu'elle lui demande avec son regard de Chat Potté et une toute petite voix. Elle poursuit ensuite la conversation, après avoir trempé un haricot vert dans de la mayonnaise.
- Tu manques beaucoup à BB Ashou aussi mon amour et tu sais ma petite soeur Kahlou était prête à te chercher au bout du monde si tu n'étais pas revenu.
Pour cette nuit, son amour, lui propose de prendre une chambre pour eux. Ça lui rappelle les émois de leur première rencontre. La chambre d'hôtel. La nuit de folie. Elle a bien des envies en tête. Des envies qu'elle ne peut pas assouvir en public.
- Tu risquerais d'être bien fatigué.
Son regard montre bien ses intentions. Il lui a tellement manqué. Pouvoir le retrouver, le toucher, sentir son odeur à nouveau la comble de joie. Ils entre dans un junk food, qui se trouve tout près du parc. En regardant le menu, c'est simple. Elle a envie de tout prendre. Elle montre la carte à Thomas.
- Je veux ça et puis ça et ça aussi. Oh ça me donne envie aussi cet hamburger. Et cette salade. Et en boisson je prendrais du jus de pamplemousse.
En fait elle lui a montré tous les plats. Elle a une terrible faim. Elle a une excuse, elle mange pour deux. Même pour toi, sachant que son bébé est un dhampire. Le serveur avait fait les yeux ronds en voyant la commande. Une fois installés sur la table, Thomas reprend la conversation et lui annonce que son père est avec lui.
- Tu crois que je pourrais le rencontrer à l'occasion ? Et puis il va être pépé. C'est comme tu veux chéri.
Elle commence à manger dans l'une de ses assiettes. Tout en reluquant avec envie celle de son petit ami aussi.
- Ça a l'air bon ce que tu as pris. Je peux goûter ?
Qu'elle lui demande avec son regard de Chat Potté et une toute petite voix. Elle poursuit ensuite la conversation, après avoir trempé un haricot vert dans de la mayonnaise.
- Tu manques beaucoup à BB Ashou aussi mon amour et tu sais ma petite soeur Kahlou était prête à te chercher au bout du monde si tu n'étais pas revenu.
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Re: Hello my love
Mer 25 Juil 2018 - 10:27
Je m'attendais un peu à ce que Scylla ait envie de rencontrer mon père. Cela dit, cela ne me rassurait pas vraiment. Vladek avait un caractère particulier (et c'était bien le moins que l'on puisse dire), je craignais un peu que ça se passe mal.
« Il m'a dit qu'il voulait voir plusieurs personnes ici. Dont toi, alors... J'imagine que ça va se faire.
Répondais-je tout d'abord. Naturellement, il n'avait pas pris la peine de préciser de qui il s'agissait (en dehors de Scylla). Je soupçonnais bien ma mère, mais à part elle... Peut-être des artistes de son milieu ?
« Évite de l'appeler « pépé » par contre... Ni quoique ce soit d'autre. Juste Vladek, c'est très bien.
Je laissais échapper un court souffle du nez, tout en luttant pour essayer de poser mes avant bras au milieu des plats. Comme d'habitude, Scylla avait l'air de prendre le sujet à la légère et si c'était une qualité que j'appréciais chez elle en temps normal, je devais bien admettre ne pas me sentir rassuré quand on en venait à ce sujet précis.
Mon père demeurait un individu imprévisible... Et je n'avais pas oublié le visage exsangue de cette fille qu'il avait ramené chez lui, l'autre fois. Même si Scylla était ma compagne, elle restait une humaine. Hors, Vladek et les humains, c'était... C'était compliqué. Je pourrais considérer que ma présence suffira à calmer ses ardeur, mais le fait est qu'il me respectait à peine. S'il se mettait en tête de s'en prendre à Scylla, je n'étais pas sûr de pouvoir l'en empêcher.
« Je ne sais pas à quoi m'attendre avec lui.
Ajoutais-je distraitement, tout en acquiesçant pour qu'elle se serve dans mon assiette. Son appétit me rappelait Sarah (d'ailleurs, il faudrait que je lui parle d'elle aussi, à l'occasion) : elle mangeait comme si sa vie en dépendait. Je suppose que c'était lié à la grossesse. De mon côté, je picorais à droite et à gauche, sans grande conviction (un peu trop pris par mes pensées, sans doute). Cela dit, le sujet de sa fratrie me ramena à la réalité.
« Ah... Fis-je, un peu indifféremment (pas que je m'en moque, mais c'était un peu abstrait sur le moment). Au final, c'est Ayden qui est venu me chercher.
C'est vrai que je ne lui avais pas raconté la manière dont le Summerbee s'était emparé de cette mission.
« J'ai dû lui dire le nom de mon père un jour... Enfin, je ne sais plus. Toujours est-il qu'il a vu que Vladek organisait un vernissage à Brasov... C'était quoi ? Il y a une semaine je crois. Du coup, il s'est pointé et lui a directement demandé où j'étais. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé.
Entre temps, j'avais aussi rencontré Abigail et Adora et c'était elles qui m'avaient véritablement convaincu de revenir en Grande Bretagne. Cela dit, je ne lui parlerais pas de cet épisode, car il était lié au secret que j'avais juré de garder pour elles.
« Il m'a dit qu'il voulait voir plusieurs personnes ici. Dont toi, alors... J'imagine que ça va se faire.
Répondais-je tout d'abord. Naturellement, il n'avait pas pris la peine de préciser de qui il s'agissait (en dehors de Scylla). Je soupçonnais bien ma mère, mais à part elle... Peut-être des artistes de son milieu ?
« Évite de l'appeler « pépé » par contre... Ni quoique ce soit d'autre. Juste Vladek, c'est très bien.
Je laissais échapper un court souffle du nez, tout en luttant pour essayer de poser mes avant bras au milieu des plats. Comme d'habitude, Scylla avait l'air de prendre le sujet à la légère et si c'était une qualité que j'appréciais chez elle en temps normal, je devais bien admettre ne pas me sentir rassuré quand on en venait à ce sujet précis.
Mon père demeurait un individu imprévisible... Et je n'avais pas oublié le visage exsangue de cette fille qu'il avait ramené chez lui, l'autre fois. Même si Scylla était ma compagne, elle restait une humaine. Hors, Vladek et les humains, c'était... C'était compliqué. Je pourrais considérer que ma présence suffira à calmer ses ardeur, mais le fait est qu'il me respectait à peine. S'il se mettait en tête de s'en prendre à Scylla, je n'étais pas sûr de pouvoir l'en empêcher.
« Je ne sais pas à quoi m'attendre avec lui.
Ajoutais-je distraitement, tout en acquiesçant pour qu'elle se serve dans mon assiette. Son appétit me rappelait Sarah (d'ailleurs, il faudrait que je lui parle d'elle aussi, à l'occasion) : elle mangeait comme si sa vie en dépendait. Je suppose que c'était lié à la grossesse. De mon côté, je picorais à droite et à gauche, sans grande conviction (un peu trop pris par mes pensées, sans doute). Cela dit, le sujet de sa fratrie me ramena à la réalité.
« Ah... Fis-je, un peu indifféremment (pas que je m'en moque, mais c'était un peu abstrait sur le moment). Au final, c'est Ayden qui est venu me chercher.
C'est vrai que je ne lui avais pas raconté la manière dont le Summerbee s'était emparé de cette mission.
« J'ai dû lui dire le nom de mon père un jour... Enfin, je ne sais plus. Toujours est-il qu'il a vu que Vladek organisait un vernissage à Brasov... C'était quoi ? Il y a une semaine je crois. Du coup, il s'est pointé et lui a directement demandé où j'étais. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé.
Entre temps, j'avais aussi rencontré Abigail et Adora et c'était elles qui m'avaient véritablement convaincu de revenir en Grande Bretagne. Cela dit, je ne lui parlerais pas de cet épisode, car il était lié au secret que j'avais juré de garder pour elles.
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Re: Hello my love
Mer 25 Juil 2018 - 16:33
Tommy lui dit que son père a prévu de voir quelques personnes, dont elle. Il lui demande aussi d'éviter certains surnoms. Elle acquiece de la tête.
- Vladek c'est très bien. Je ne dois pas rajouter de Monsieur devant ? Je dois le vouvoyer ou le tutoyer ?
Qu'elle demande pour ne pas commettre d'impair et faire de bêtise. Tommy semble avoir une confiance minime en son père. C'est ce qu'elle ressent quand il lui dit, qu'il ne sait pas à quoi s'attendre avec lui.
- Qu'est-ce qu'il pourrait faire ?
Est-ce qu'il oserait faire de la petite amie de son fils, un apéritif ? Peut être. Après tout, elle ne le connaît pas. Mais elle se dit qu'il n'irait pas jusque là. Elle l'espère. L'idée de servir de repas, n'est pas dans ses objectifs de carrières.
C'est après avoir mangé son hamburger qu'elle poursuit la conversation, après qu'il lui ait dit avoir vu Ayden.
- C'est donc grâce à lui que tu es revenu. Je devrais passer le voir à l'occasion, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu. Et avec tout les événements passés, j'en ai délaissé nos karaokés. J'espère qu'il ne m'en voudra pas.
Le serveur arrive avec une nouvelle tournée de plats vu qu'il n'y avait pas assez de places pour tout mettre sur la table.
- Je pense que Tante Agneas pourrait t'apprecier si elle te rencontrait.
Elle dit ça l'air de rien, entre deux bouchées de son hamburger réaménagé à sa sauce. C'est à dire avec un peu tout ce qui a sur la table. C'est que Tante Agneas est beaucoup plus ouverte d'esprit que Kenneth Muller. Scylla pense que pour le moment les réticences de son aînée au sujet de Thomas, sont parce qu'elle ne le connaît pas encore.
- Peut être que je devrais faire des biscuits pour ton père, si je le vois.
Une idée bien saugrenue. Surtout quand l'on connaît les talents de la sorcière en matière de cuisine. Et Thomas, les connais bien. Pourtant, pour Scylla cela part d'une bonne intention. Elle n'a aucunement l'envie de se débarrasser de Vladek Cioban.
Il faut avouer, qu'elle stresse de rencontrer le père de Thomas. Et si il la trouvait nulle et inintéressante ?
- Vladek c'est très bien. Je ne dois pas rajouter de Monsieur devant ? Je dois le vouvoyer ou le tutoyer ?
Qu'elle demande pour ne pas commettre d'impair et faire de bêtise. Tommy semble avoir une confiance minime en son père. C'est ce qu'elle ressent quand il lui dit, qu'il ne sait pas à quoi s'attendre avec lui.
- Qu'est-ce qu'il pourrait faire ?
Est-ce qu'il oserait faire de la petite amie de son fils, un apéritif ? Peut être. Après tout, elle ne le connaît pas. Mais elle se dit qu'il n'irait pas jusque là. Elle l'espère. L'idée de servir de repas, n'est pas dans ses objectifs de carrières.
C'est après avoir mangé son hamburger qu'elle poursuit la conversation, après qu'il lui ait dit avoir vu Ayden.
- C'est donc grâce à lui que tu es revenu. Je devrais passer le voir à l'occasion, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu. Et avec tout les événements passés, j'en ai délaissé nos karaokés. J'espère qu'il ne m'en voudra pas.
Le serveur arrive avec une nouvelle tournée de plats vu qu'il n'y avait pas assez de places pour tout mettre sur la table.
- Je pense que Tante Agneas pourrait t'apprecier si elle te rencontrait.
Elle dit ça l'air de rien, entre deux bouchées de son hamburger réaménagé à sa sauce. C'est à dire avec un peu tout ce qui a sur la table. C'est que Tante Agneas est beaucoup plus ouverte d'esprit que Kenneth Muller. Scylla pense que pour le moment les réticences de son aînée au sujet de Thomas, sont parce qu'elle ne le connaît pas encore.
- Peut être que je devrais faire des biscuits pour ton père, si je le vois.
Une idée bien saugrenue. Surtout quand l'on connaît les talents de la sorcière en matière de cuisine. Et Thomas, les connais bien. Pourtant, pour Scylla cela part d'une bonne intention. Elle n'a aucunement l'envie de se débarrasser de Vladek Cioban.
Il faut avouer, qu'elle stresse de rencontrer le père de Thomas. Et si il la trouvait nulle et inintéressante ?
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Re: Hello my love
Jeu 26 Juil 2018 - 10:11
La question de Scylla, relative à la manière de s'adresser à mon père, me prit un peu de court. Je réalisais que, de son point de vue, tout ceci avait probablement l'air abstrait et que mes craintes débordaient sans doute sur l'image que je donnais de lui.
« Non, non, juste... Ne te prends pas la tête. Tu peux t'adresser à lui normalement, c'est juste... Je ne savais pas comment résumer la chose. Il peut se montrer un peu orgueilleux parfois, c'est tout.
Je craignais que les surnoms et les familiarités blessent son égo surdimensionné. Cela dit, il faisait montre d'une grande tolérance à l'égard de la gente féminine (surtout si celle-ci était belle comme Scylla) donc, en définitive, elle n'avais sans doute pas à s'inquiéter tant que cela.
« Je ne pense pas qu'il irait jusqu'à te mordre. Poursuivais-je à voix basse. Mais ça me... Je n'aimerais pas qu'il essaye de te charmer.
En temps normal je n'étais pas jaloux, cela dit, l'idée que Vladek s'amuse à user de son pouvoir sur Scylla me rendait dingue. Comme je le disais à Scylla, il y avait peu de risques pour qu'il s'enhardisse à la mordre (tout du moins le pensais-je). En revanche, Vladek était tout à fait capable de se mettre en tête de la mettre sous emprise, ne serait-ce que pour me défier. Nos rapports demeuraient très conflictuels et j'avais bien vu qu'il prenait un malin plaisir à m'humilier dès qu'il le pouvait.
Je ne lui faisais pas confiance.
Mon regard dévia brièvement des beaux yeux de Scylla pour river mon assiette. Tout ceci était beaucoup plus préoccupant que ça le devrait. Je me résolvais malgré tout à manger un peu, tandis que la conversation en revenait à Ayden.
« Ouais, je vais réfléchir à un moyen de le remercier pour le mal qu'il s'est donné.
Pensais-je à voix haute, tout en trempant mollement une fritte dans un tas de sauce. Scylla enchaîna alors sur sa tante Agneas : je haussais un sourcil, perplexe, avant de croquer dans ma victime.
« Je ne sais pas. Dis-je. Je n'ai pas de travail, pas de maison. Je suis accusé d'un crime horrible. Ce n'est pas le parcours idéal pour un gendre.
Mes yeux retournèrent chercher ceux de Scylla et je la détaillais un moment.
« A sa place, je ne m'aimerais pas non plus chérie : on a commencé à se fréquenter alors que tu étais encore élève, je suis beaucoup plus âgé que toi... Je suis un dhampire. Sur le papier, il n'y a rien qui va.
Je savais que de notre point de vue, tout les difficultés s'expliquaient et aucun de nous ne doutais des sentiments de l'autre... Mais d'un point de vue extérieur, il fallait dire ce qui était : notre couple sonnait comme un énorme scandale. Il ne fallait pas se voiler la face.
« Bébé, mon père est un vampire. Qu'est-ce que tu veux lui faire des biscuits ?
Fis-je alors en réaction à sa dernière remarque. Pour le coup, cette idée me sembla tellement étrange que je me mis à rire. Un rire franc, comme ça ne m'étais pas arrivé depuis longtemps. Cela dit, je m'arrêtais bien vite pour que Scylla n'ait pas l'impression que je me moquais d'elle.
« Il ne faut pas te prendre la tête... Quoi, ça t'inquiète ? C'est ça ?
« Non, non, juste... Ne te prends pas la tête. Tu peux t'adresser à lui normalement, c'est juste... Je ne savais pas comment résumer la chose. Il peut se montrer un peu orgueilleux parfois, c'est tout.
Je craignais que les surnoms et les familiarités blessent son égo surdimensionné. Cela dit, il faisait montre d'une grande tolérance à l'égard de la gente féminine (surtout si celle-ci était belle comme Scylla) donc, en définitive, elle n'avais sans doute pas à s'inquiéter tant que cela.
« Je ne pense pas qu'il irait jusqu'à te mordre. Poursuivais-je à voix basse. Mais ça me... Je n'aimerais pas qu'il essaye de te charmer.
En temps normal je n'étais pas jaloux, cela dit, l'idée que Vladek s'amuse à user de son pouvoir sur Scylla me rendait dingue. Comme je le disais à Scylla, il y avait peu de risques pour qu'il s'enhardisse à la mordre (tout du moins le pensais-je). En revanche, Vladek était tout à fait capable de se mettre en tête de la mettre sous emprise, ne serait-ce que pour me défier. Nos rapports demeuraient très conflictuels et j'avais bien vu qu'il prenait un malin plaisir à m'humilier dès qu'il le pouvait.
Je ne lui faisais pas confiance.
Mon regard dévia brièvement des beaux yeux de Scylla pour river mon assiette. Tout ceci était beaucoup plus préoccupant que ça le devrait. Je me résolvais malgré tout à manger un peu, tandis que la conversation en revenait à Ayden.
« Ouais, je vais réfléchir à un moyen de le remercier pour le mal qu'il s'est donné.
Pensais-je à voix haute, tout en trempant mollement une fritte dans un tas de sauce. Scylla enchaîna alors sur sa tante Agneas : je haussais un sourcil, perplexe, avant de croquer dans ma victime.
« Je ne sais pas. Dis-je. Je n'ai pas de travail, pas de maison. Je suis accusé d'un crime horrible. Ce n'est pas le parcours idéal pour un gendre.
Mes yeux retournèrent chercher ceux de Scylla et je la détaillais un moment.
« A sa place, je ne m'aimerais pas non plus chérie : on a commencé à se fréquenter alors que tu étais encore élève, je suis beaucoup plus âgé que toi... Je suis un dhampire. Sur le papier, il n'y a rien qui va.
Je savais que de notre point de vue, tout les difficultés s'expliquaient et aucun de nous ne doutais des sentiments de l'autre... Mais d'un point de vue extérieur, il fallait dire ce qui était : notre couple sonnait comme un énorme scandale. Il ne fallait pas se voiler la face.
« Bébé, mon père est un vampire. Qu'est-ce que tu veux lui faire des biscuits ?
Fis-je alors en réaction à sa dernière remarque. Pour le coup, cette idée me sembla tellement étrange que je me mis à rire. Un rire franc, comme ça ne m'étais pas arrivé depuis longtemps. Cela dit, je m'arrêtais bien vite pour que Scylla n'ait pas l'impression que je me moquais d'elle.
« Il ne faut pas te prendre la tête... Quoi, ça t'inquiète ? C'est ça ?
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Re: Hello my love
Jeu 26 Juil 2018 - 13:02
Mine de rien l'idée de rencontrer Vladek la rend nerveuse. D'autant plus que le portrait que Thomas lui as dressé à son égard est loin d'être élogieux. Son petit ami, lui conseille la simplicité, celle de lui parler sans faire de chichis. Selon ses dires, Vladek n'irait pas la mordre. Ce qui lui fait peur et qu'il n'aimerait pas c'est l'idée qu'il puisse user de son charme sur elle.
- Il oserait faire ça ? À son propre fils ?
Et est-ce que le charme marcherait sur elle ? Elle porte un bébé dhampire, donc peut être que le charme peut être inefficace sur elle pendant le temps de sa grossesse. Ou peut être que ça le diminue. Ou peut être que ça ne change rien du tout. Elle ne croise pas tous les jours des vampires qui essaye de la charmer dans le coin de la rue, alors elle ne peut pas vraiment savoir. Songeuse, elle parle à voix basse à Thomas.
- Je me demande si le charme fonctionne quand on est enceinte d'un dhampire.
Thomas lui dit qu'il compte remercier Ayden plus tard. La sorcière voudrait en faire de même.
- Nous pourrons chercher une idée ensemble si tu veux. Tu es proche de lui. Tu sais ce qu'il aime ?
Tommy n'a pas l'air convaincu, des paroles de Scylla sur le fait que sa grande tante puisse l'apprecier. Elle boit une gorgée de son jus de pamplemousse avant de poursuivre.
- Tu es accusé d'un crime que tu n'a pas fait. Pour ce qui est du travail, de la maison. On trouvera une solution chéri. Je pense pas que la différence d'âge puisse entrer en ligne. Ma grande tante est plus ouverte d'esprit qu'on le pense. Et quoi de mieux que de vous rencontrer pour faire votre propre avis ?
En même temps, elle peut le comprendre aussi, puisque de son côté, elle a aussi peur de rencontrer le père de Thomas. Il rigole à son idée de faire des biscuits. Il voit qu'elle a l'air inquiète et lui pose la question.
- Un peu quand même. Tu imagines si il me trouve nulle ?
La conversation se poursuit encore. Ils arrivent aux desserts. Scylla prend une Pana Cotta aux fruits rouges. Elle s'en met partout autour de sa bouche.
- Mais tu as raison je devrais arrêter de me prendre la tête avec ça.
- Il oserait faire ça ? À son propre fils ?
Et est-ce que le charme marcherait sur elle ? Elle porte un bébé dhampire, donc peut être que le charme peut être inefficace sur elle pendant le temps de sa grossesse. Ou peut être que ça le diminue. Ou peut être que ça ne change rien du tout. Elle ne croise pas tous les jours des vampires qui essaye de la charmer dans le coin de la rue, alors elle ne peut pas vraiment savoir. Songeuse, elle parle à voix basse à Thomas.
- Je me demande si le charme fonctionne quand on est enceinte d'un dhampire.
Thomas lui dit qu'il compte remercier Ayden plus tard. La sorcière voudrait en faire de même.
- Nous pourrons chercher une idée ensemble si tu veux. Tu es proche de lui. Tu sais ce qu'il aime ?
Tommy n'a pas l'air convaincu, des paroles de Scylla sur le fait que sa grande tante puisse l'apprecier. Elle boit une gorgée de son jus de pamplemousse avant de poursuivre.
- Tu es accusé d'un crime que tu n'a pas fait. Pour ce qui est du travail, de la maison. On trouvera une solution chéri. Je pense pas que la différence d'âge puisse entrer en ligne. Ma grande tante est plus ouverte d'esprit qu'on le pense. Et quoi de mieux que de vous rencontrer pour faire votre propre avis ?
En même temps, elle peut le comprendre aussi, puisque de son côté, elle a aussi peur de rencontrer le père de Thomas. Il rigole à son idée de faire des biscuits. Il voit qu'elle a l'air inquiète et lui pose la question.
- Un peu quand même. Tu imagines si il me trouve nulle ?
La conversation se poursuit encore. Ils arrivent aux desserts. Scylla prend une Pana Cotta aux fruits rouges. Elle s'en met partout autour de sa bouche.
- Mais tu as raison je devrais arrêter de me prendre la tête avec ça.
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Re: Hello my love
Ven 27 Juil 2018 - 22:54
L'incrédulité de Scylla était toute naturelle. Il était difficile d'imaginer qu'un père manque de respect à son fils au point de chercher à mettre la main sur sa compagne. Mais Vladek avait un caractère imprévisible : je m'attendais à tout avec lui. A ce titre, je n'excluais pas non plus que tout se passe à merveille (au point d'en venir à considérer toutes mes craintes comme exagérées rétrospectivement).
Avec lui, j'étais maintenu dans un climat perpétuel d'incertitude. Je ne savais jamais à l'avance s'il allait se montrer conciliant ou odieux. Ce fut d'ailleurs l'une des conclusions de mon voyage. Au milieu de toutes ses réflexions désagréables, il était parvenu à me glisser des marques de considération jamais observées auparavant.
« Je ne sais pas. Fis-je alors, le regard perdu au milieu des plats. Il en serait capable.
C'était tout ce que j'étais en mesure d'affirmer en l'état, malheureusement. Rien de rassurant pour la pauvre Scylla (j'en avais bien conscience), mais je ne pouvais m'empêcher de la mettre en garde. Je ne voulais pas qu'elle se laisse surprendre par une attitude ou un geste déplacé. Vladek restait un vampire : il avait une façon de faire différente de celle des sorciers. Quand à savoir si elle serait sensible à son charme... Je devais bien admettre n'avoir pas la réponse.
« Tu... On peut essayer si tu veux. Pour voir. Lui proposais-je. Sinon, tu as toujours le talisman que je t'ai fais, tu sais.
La combinaison de runes que j'avais mis au point (avec l'aide de Laoghaire) devait la protéger contre les effets du charme. S'en munir ferait peut-être la preuve d'une méfiance excessive, mais je n'avais pas envie qu'elle prenne des risques inutiles. S'il devait arriver quoique ce soit, je ne me le pardonnerais jamais.
Cela dit, nous avions encore le temps de voir venir. Rien n'avait été prévu pour le moment. Aussi, quand la conversation en revint à Ayden, je m'autorisais à délaisser le sujet de mon père pour le moment.
« Quand on se voit, on discute rarement de choses très profondes... Répliquais-je, pensif. Je ne sais même pas ce qu'il étudie, tu vois. A part la botanique, vu que je l'ai surpris près des serres, une fois. Enfin, ça m'étonnerait qu'il soit passionné de botanique si tu veux mon avis...
L'amitié entre Ayden et moi se résumait surtout à des aventures et des expérimentations foireuses. Ce que je savais de lui n'était pas forcément très pertinent. Cela dit, ce n'était pas un problème : à deux, on trouverait bien une idée sympa.
Quand à cette histoire de rencontrer la grande tante de Scylla, je n'étais toujours pas convaincu.
« Et sur le fait que je suis un dhampire, elle en dit quoi ? Demandais-je d'un ton (un peu) sarcastique. Je veux bien imaginer qu'elle puisse se montrer ouverte mais... Je sais pas. On n'est pas du même monde. Je sais déjà que je vais me sentir en décalage avec elle... Et je ne sais pas si j'ai très envie de ça.
Agneas Muller était une femme extrêmement connue dans le monde sorcier pour sa réussite hors du commun et sa fortune. A côté d'elle, je n'était rien du tout. Alors même si elle faisait montre de respect (voire de sympathie) à mon endroit... Je ne sais pas.
Peut-être que je devrais faire un effort pour Scylla. Après tout, elle ne me demandais jamais rien. Je pouvais bien survivre à une rencontre. Au moins une (et si ça se passait mal, j'aurais une bonne raison de refuser d'assister à d'autres réunions).
« Bon, je vais y réfléchir. Concluais-je à reculons. Et ne te prend pas la tête pour Vladek. Tu es jeune, belle, tu es une artiste... Il va t'adorer... C'est sans doute ça qui m'inquiète.
Avec lui, j'étais maintenu dans un climat perpétuel d'incertitude. Je ne savais jamais à l'avance s'il allait se montrer conciliant ou odieux. Ce fut d'ailleurs l'une des conclusions de mon voyage. Au milieu de toutes ses réflexions désagréables, il était parvenu à me glisser des marques de considération jamais observées auparavant.
« Je ne sais pas. Fis-je alors, le regard perdu au milieu des plats. Il en serait capable.
C'était tout ce que j'étais en mesure d'affirmer en l'état, malheureusement. Rien de rassurant pour la pauvre Scylla (j'en avais bien conscience), mais je ne pouvais m'empêcher de la mettre en garde. Je ne voulais pas qu'elle se laisse surprendre par une attitude ou un geste déplacé. Vladek restait un vampire : il avait une façon de faire différente de celle des sorciers. Quand à savoir si elle serait sensible à son charme... Je devais bien admettre n'avoir pas la réponse.
« Tu... On peut essayer si tu veux. Pour voir. Lui proposais-je. Sinon, tu as toujours le talisman que je t'ai fais, tu sais.
La combinaison de runes que j'avais mis au point (avec l'aide de Laoghaire) devait la protéger contre les effets du charme. S'en munir ferait peut-être la preuve d'une méfiance excessive, mais je n'avais pas envie qu'elle prenne des risques inutiles. S'il devait arriver quoique ce soit, je ne me le pardonnerais jamais.
Cela dit, nous avions encore le temps de voir venir. Rien n'avait été prévu pour le moment. Aussi, quand la conversation en revint à Ayden, je m'autorisais à délaisser le sujet de mon père pour le moment.
« Quand on se voit, on discute rarement de choses très profondes... Répliquais-je, pensif. Je ne sais même pas ce qu'il étudie, tu vois. A part la botanique, vu que je l'ai surpris près des serres, une fois. Enfin, ça m'étonnerait qu'il soit passionné de botanique si tu veux mon avis...
L'amitié entre Ayden et moi se résumait surtout à des aventures et des expérimentations foireuses. Ce que je savais de lui n'était pas forcément très pertinent. Cela dit, ce n'était pas un problème : à deux, on trouverait bien une idée sympa.
Quand à cette histoire de rencontrer la grande tante de Scylla, je n'étais toujours pas convaincu.
« Et sur le fait que je suis un dhampire, elle en dit quoi ? Demandais-je d'un ton (un peu) sarcastique. Je veux bien imaginer qu'elle puisse se montrer ouverte mais... Je sais pas. On n'est pas du même monde. Je sais déjà que je vais me sentir en décalage avec elle... Et je ne sais pas si j'ai très envie de ça.
Agneas Muller était une femme extrêmement connue dans le monde sorcier pour sa réussite hors du commun et sa fortune. A côté d'elle, je n'était rien du tout. Alors même si elle faisait montre de respect (voire de sympathie) à mon endroit... Je ne sais pas.
Peut-être que je devrais faire un effort pour Scylla. Après tout, elle ne me demandais jamais rien. Je pouvais bien survivre à une rencontre. Au moins une (et si ça se passait mal, j'aurais une bonne raison de refuser d'assister à d'autres réunions).
« Bon, je vais y réfléchir. Concluais-je à reculons. Et ne te prend pas la tête pour Vladek. Tu es jeune, belle, tu es une artiste... Il va t'adorer... C'est sans doute ça qui m'inquiète.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Sam 28 Juil 2018 - 17:36
Apprendre que Vladek serait capable d'user de son charme sur elle ne l'a rassure pas. Elle et Thomas ne savent pas si le fait d'avoir un bébé dhampire dans le ventre change la donne. Il lui propose d'essayer pour voir ce que ça donne. Malicieuse, elle lui répond :
- Oui je veux bien. Mais dans un cadre plus privé. Si tu vois ce que je veux dire.
C'est à dire dans la chambre d'hôtel. Seuls. Elle a bien déjà dû mal à résister à ne pas lui sauter dessus. Alors si jamais le charme fonctionne sur elle. Ce serait bien problématique, si elle ne peut pas se contrôler à l'intérieur du Fast-Food. Il lui demande si elle a toujours le talisman qu'il lui a fait. Celui qui est enchanté par une rune et une goutte de son sang.
- Oui je l'ai toujours. Je pourrais toujours le mettre sur moi. J'ai bien le droit d'avoir sur moi un cadeau de mon homme.
Ils ne connaissent pas Ayden tant que ça. Cependant, elle ne se pose pas trop de soucis quand à l'idée de trouver de quoi le remercier.
- Il avait peut être un devoir de botanique à faire. Quand je le vois c'est surtout pour les karaoké. On ne parle pas trop études. On trouvera bien de quoi le remercier.
Son petit ami n'a toujours pas l'air convaincu de vouloir rencontrer Tante Agneas. Finalement, au bout d'un moment, il lui dit qu'il va y réfléchir. C'est un bon début. Souriante, elle lui répond :
- Si jamais vous ne vous entendez pas, nous pourrions toujours repartir en avance. Et après rien ne t'obligera à revoir ma famille.
Il lui avoue qu'il est inquiet parce que justement elle pourrait plaire à Vladek. Taquine, elle lui demande :
- Ne serait-ce pas de la jalousie, mon chéri ?
Elle lui vole un baiser avant de continuer la conversation sur le sujet, en le dévorant des yeux.
- Je suis sûre qu'il ne t'arrive pas à la cheville mon amour. Tu n'as pas d'inquiétudes à avoir. J'aurais le talisman sur moi. Et crois moi si il tente quoi que ce soit, il risque d'entendre parler du pays.
- Oui je veux bien. Mais dans un cadre plus privé. Si tu vois ce que je veux dire.
C'est à dire dans la chambre d'hôtel. Seuls. Elle a bien déjà dû mal à résister à ne pas lui sauter dessus. Alors si jamais le charme fonctionne sur elle. Ce serait bien problématique, si elle ne peut pas se contrôler à l'intérieur du Fast-Food. Il lui demande si elle a toujours le talisman qu'il lui a fait. Celui qui est enchanté par une rune et une goutte de son sang.
- Oui je l'ai toujours. Je pourrais toujours le mettre sur moi. J'ai bien le droit d'avoir sur moi un cadeau de mon homme.
Ils ne connaissent pas Ayden tant que ça. Cependant, elle ne se pose pas trop de soucis quand à l'idée de trouver de quoi le remercier.
- Il avait peut être un devoir de botanique à faire. Quand je le vois c'est surtout pour les karaoké. On ne parle pas trop études. On trouvera bien de quoi le remercier.
Son petit ami n'a toujours pas l'air convaincu de vouloir rencontrer Tante Agneas. Finalement, au bout d'un moment, il lui dit qu'il va y réfléchir. C'est un bon début. Souriante, elle lui répond :
- Si jamais vous ne vous entendez pas, nous pourrions toujours repartir en avance. Et après rien ne t'obligera à revoir ma famille.
Il lui avoue qu'il est inquiet parce que justement elle pourrait plaire à Vladek. Taquine, elle lui demande :
- Ne serait-ce pas de la jalousie, mon chéri ?
Elle lui vole un baiser avant de continuer la conversation sur le sujet, en le dévorant des yeux.
- Je suis sûre qu'il ne t'arrive pas à la cheville mon amour. Tu n'as pas d'inquiétudes à avoir. J'aurais le talisman sur moi. Et crois moi si il tente quoi que ce soit, il risque d'entendre parler du pays.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mer 1 Aoû 2018 - 16:08
La remarque de Scylla m'arracha un sourire. Je la regardais un moment sans rien dire, savourant seulement le sentiment de bonheur que me procurait sa compagnie. Elle était belle et plus je l'observais, plus je réalisais combien son regard et ses sourires m'avaient manqué.
Je réalisais aussi que nous avions parcouru beaucoup de chemin ensemble. Aucun de nous ne se serait réjoui de la venue d'un enfant, il y a encore quelques mois. L'indépendance nous avait mis ensemble. On voulait juste s'amuser, certain de ne jamais se sentir étouffé par l'autre (puisque aucun de nous n'avais l'intention de faire des projets).
Et aujourd'hui, on était là... On parlait de se présenter nos parents et de tout ce qui nous aurait fait fuir naguère. On en parlait avec entrain et naturel, un peu comme si la question ne se posait même pas. Pour moi, c'était presque bizarre. Mon comportement n'était pas du tout à l'image de ce que j'avais toujours imaginé. Les responsabilités à venir ne m'angoissaient pas (ou pas beaucoup). J'avais peur, naturellement, mais d'une peur saine : celle qui donne envie de continuer et de trouver des solutions. C'était un pas immense.
J'en prenais conscience progressivement.
« Oui, je pense que y'a de ça.
Répliquais-je quand elle évoqua la jalousie à propos de mon père.
« Je sais qu'on ne s'est jamais mis de barrière tous les deux, mais là, quand même, ce serait un peu « too much » pour moi.
Je lui lançais un regard complice (même si le fond était sérieux). Mon père était certainement la dernière personne avec qui je souhaiterais la voir flirter. Je crois que même la vision d'elle au bras d'Eustache Desjardins me dérangerait moins que ça.
« En tout cas, ça me touche que tu sois conciliante comme ça au sujet de ta famille. Je le pensais sincèrement. Je ne veux pas que tu te sentes frustrée ou quoi que ce soit, si jamais je me défilais... Mais c'est vrai que l'univers d'où tu viens a tendance à m'intimider.
Je n'avais aucune idée du genre de personne que pouvait être sa tante Agneas. D'ailleurs, le fait que Scylla ait esquivé par deux fois le sujet de mon hybridation ne me rassurait pas plus que cela. J'étais tenté de penser qu'il y avait, en effet, un problème. Cela dit, l'inverse m'étonnerais aussi. Après tout, on parlait bien d'une femme âgée élevée dans la haute société sorcière et qui n'avait jamais connu autre chose dans sa vie.
« Enfin... toujours motivée à aller danser ?
Je crois que nous avions terminé le repas. Vu le nombre d'assiette qu'il y avait dans tous les coins de table, ce n'était pas gagné d'avance.
Je réalisais aussi que nous avions parcouru beaucoup de chemin ensemble. Aucun de nous ne se serait réjoui de la venue d'un enfant, il y a encore quelques mois. L'indépendance nous avait mis ensemble. On voulait juste s'amuser, certain de ne jamais se sentir étouffé par l'autre (puisque aucun de nous n'avais l'intention de faire des projets).
Et aujourd'hui, on était là... On parlait de se présenter nos parents et de tout ce qui nous aurait fait fuir naguère. On en parlait avec entrain et naturel, un peu comme si la question ne se posait même pas. Pour moi, c'était presque bizarre. Mon comportement n'était pas du tout à l'image de ce que j'avais toujours imaginé. Les responsabilités à venir ne m'angoissaient pas (ou pas beaucoup). J'avais peur, naturellement, mais d'une peur saine : celle qui donne envie de continuer et de trouver des solutions. C'était un pas immense.
J'en prenais conscience progressivement.
« Oui, je pense que y'a de ça.
Répliquais-je quand elle évoqua la jalousie à propos de mon père.
« Je sais qu'on ne s'est jamais mis de barrière tous les deux, mais là, quand même, ce serait un peu « too much » pour moi.
Je lui lançais un regard complice (même si le fond était sérieux). Mon père était certainement la dernière personne avec qui je souhaiterais la voir flirter. Je crois que même la vision d'elle au bras d'Eustache Desjardins me dérangerait moins que ça.
« En tout cas, ça me touche que tu sois conciliante comme ça au sujet de ta famille. Je le pensais sincèrement. Je ne veux pas que tu te sentes frustrée ou quoi que ce soit, si jamais je me défilais... Mais c'est vrai que l'univers d'où tu viens a tendance à m'intimider.
Je n'avais aucune idée du genre de personne que pouvait être sa tante Agneas. D'ailleurs, le fait que Scylla ait esquivé par deux fois le sujet de mon hybridation ne me rassurait pas plus que cela. J'étais tenté de penser qu'il y avait, en effet, un problème. Cela dit, l'inverse m'étonnerais aussi. Après tout, on parlait bien d'une femme âgée élevée dans la haute société sorcière et qui n'avait jamais connu autre chose dans sa vie.
« Enfin... toujours motivée à aller danser ?
Je crois que nous avions terminé le repas. Vu le nombre d'assiette qu'il y avait dans tous les coins de table, ce n'était pas gagné d'avance.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Ven 10 Aoû 2018 - 14:31
Le retrouver lui fait le plus grand des biens. Elle l'écoute avec attention. Elle lui souris avec un regard complice. Depuis qu'ils se connaissent, ils ont toujours eu cette complicité. Ils ont toujours été sur la même longueur d'ondes. Sur la façon de voir la vie, leur notion du couple. Tous deux sont des esprits libres qui se sont retrouvés. Et bientôt ils formeront une famille. Leur propre famille. Elle comprend qu'il soit intimidé par la sienne. Par le milieu d'où elle vient. Elle-même, se sent bien souvent comme une intruse dans ce monde auquel ses parents ont essayé de lui imposer. En vain.
- Il n'y a aucune raison que je me sente frustrée mon amour.
Elle lui caresse la main avec tendresse. Les assiettes vidées (un peu par elle, non en fait la majorité de celles qui sont sur la table) témoignent du temps qui est passé bien vite. Trop vite. Quand il lui demande si elle est toujours motivée à danser. Elle lui répond avec un air malicieux sur le visage, le regard taquin.
- Il va bien falloir que je me dépense après tout ça.
L'addition avait été payée en avance, le couple quitte le restaurant main dans la main. Scylla laisse Tommy regarder sur l'Internet de son téléphone, le chemin pour aller à la boite de nuit la plus proche. Après une petite quinzaine minutes de marche à pied, ils arrivent à destination. La boîte de nuit semble être appréciée, puisqu'il y a déjà pas mal de monde dans la file d'attente.
L'air un peu frais de l'extérieur est plutôt agréable. Ils attendent un peu dans la file d'attente. Enfin, le vigile les laisse entrer. Les deux tourtereaux déposent leurs affaires au vestiaire.
- Tu veux boire quoi mon amour ? Pour moi ce sera un jus de pomme.
Pour elle l'alcool est proscrit. Elle est quasiment sur qu'ils doit bien y avoir du jus de pomme au bar. Après avoir pris leur consommation, ils se posent dans une banquette. La musique qui passe est récente. Du moins c'est ce qu'elle comprend en entendant parler quelque personne autour d'eux. Mais si c'est la dernière chanson de machin. Elle passe souvent à la radio en ce moment !
Scylla a bien envie de danser. Elle le dis à Tommy. Les voilà, à présent tous les deux sur la piste de danse en train de se trémousser.
- Il n'y a aucune raison que je me sente frustrée mon amour.
Elle lui caresse la main avec tendresse. Les assiettes vidées (un peu par elle, non en fait la majorité de celles qui sont sur la table) témoignent du temps qui est passé bien vite. Trop vite. Quand il lui demande si elle est toujours motivée à danser. Elle lui répond avec un air malicieux sur le visage, le regard taquin.
- Il va bien falloir que je me dépense après tout ça.
L'addition avait été payée en avance, le couple quitte le restaurant main dans la main. Scylla laisse Tommy regarder sur l'Internet de son téléphone, le chemin pour aller à la boite de nuit la plus proche. Après une petite quinzaine minutes de marche à pied, ils arrivent à destination. La boîte de nuit semble être appréciée, puisqu'il y a déjà pas mal de monde dans la file d'attente.
L'air un peu frais de l'extérieur est plutôt agréable. Ils attendent un peu dans la file d'attente. Enfin, le vigile les laisse entrer. Les deux tourtereaux déposent leurs affaires au vestiaire.
- Tu veux boire quoi mon amour ? Pour moi ce sera un jus de pomme.
Pour elle l'alcool est proscrit. Elle est quasiment sur qu'ils doit bien y avoir du jus de pomme au bar. Après avoir pris leur consommation, ils se posent dans une banquette. La musique qui passe est récente. Du moins c'est ce qu'elle comprend en entendant parler quelque personne autour d'eux. Mais si c'est la dernière chanson de machin. Elle passe souvent à la radio en ce moment !
Scylla a bien envie de danser. Elle le dis à Tommy. Les voilà, à présent tous les deux sur la piste de danse en train de se trémousser.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Lun 13 Aoû 2018 - 20:43
Je n'étais pas quelqu'un de particulièrement attaché à sa famille. Naturellement, j'entretenais de bons rapports avec ma mère et mes grand-parents : ce n'était même pas une question de mésentente. Mais pour autant je préférais que chacun mène sa vie de son côté. Se voir une fois ou deux « seulement » par an ne me frustrait absolument pas. Le moindre événement était plutôt une source de stress en vérité : je revenais systématiquement des réunions de famille accablé d'un sentiment d'épuisement et habité par l'idée de ne plus jamais y mettre les pieds (et encore, je ne parlais pas des relations avec mon père, puisque vingt ans se dressaient entre nos deux dernières entrevues).
Tout cela pour dire que mon attention quand aux sentiments de Scylla s'expliquaient surtout par la méconnaissance de ses besoins en la matière. Je n'étais pas encore familier des Muller, mais j'avais bien vu qu'elle était proche de son cousin et de certaines de ses sœurs. Même si ses rapports s'étaient détériorés avec Lilas, cela ne changeait rien à ce qu'elle pensait du reste de la bande. Scylla avait beau m'assurer n'avoir aucune raison de ressentir de la frustration, j'attendais de voir ce qu'elle dirait si je venais à refuser systématiquement de participer à la moindre réunion. Peut-être s'en accommoderait elle très bien ? C'était tout à fait possible.
Mais dans le cas où elle s'en trouverait dérangé, j'aimerais le savoir. Je m'en voudrais de limiter ses rapports avec ses proches (même sans le vouloir), simplement par le témoignage d'un manque de motivation (quand bien même serait il réel). Nous allions devenir une famille, ce qui voulait dire que chacun de nous existerait désormais au delà de soi même. L'enfant à venir sera amené à connaître sa famille : celle de Scylla et la mienne. Je devais prendre ça en compte.
Enfin, il était encore un peu tôt pour songer sérieusement à tout cela. Nous avions le temps de voir venir, même si je peinais à contenir le flot de mes interrogations. Ce que m'avait annoncé Scylla faisait doucement son chemin dans mon esprit : chaque question me permettait de prendre la mesure de la réalité de la chose, un peu plus à chaque fois.
J'avais envie de continuer à en parler avec elle, mais Scylla souhaitait sortir s'amuser un peu tant qu'elle le pouvait encore. Qu'à cela ne tienne : cela ne me dérangeait pas dans le fond. Nous aurons bien le temps de discuter de nous plus tard... Même si, au fond, j'étais juste impatient de poursuivre la conversation entamée pendant le dîner.
Une fois arrivé au club, Scylla me demanda si je souhaitais commander quelque chose. L'idée d'une boisson alcoolisée me traversa à peine l'esprit. Je me contentais d'un soft quelconque, peu tenté par la perspective d'être seul à picoler. A dire vrai, il s'agissait là d'une convention plus qu'autre chose. De toute façon, une fois sur la piste de danse perdu au milieu de la foule, tout s'effaça progressivement. Je me contentais de danser avec Scylla, comme cela nous arrivait souvent avant que le « drame » n'arrive. En temps normal, cela m'aurait sans doute réjouit, mais j'admettais avoir du mal à me laisser aller. Il y avait encore tellement de choses dont j'avais envie de lui parler : sans être triste ou abattu, je n'étais pas d'humeur à la fête.
J'avais envie qu'on se retrouve au calme, juste tous les deux. Cela faisait plus d'un mois qu'on ne s'était vu. J'étais resté enfermé la plupart du temps dans le manoir de mon père, à contempler l'obscurité et me poser des centaines de questions. Retrouver la foule et l'agitation londonienne me faisait l'effet d'un contraste trop vif, plus désagréable qu'autre chose. J'avais besoin de me réhabituer... De me laisser à nouveau apprivoiser par le monde sorcier.
Mais comme souvent, je n'en fais aucun cas. Je donne le change pour faire plaisir à Scylla, parce que c'est ce qui m'importe le plus en cet instant. Mes humeurs pouvaient passer au second plan... C'était, de toute façon, comme cela que j'avais l'habitude de fonctionner.
Tout cela pour dire que mon attention quand aux sentiments de Scylla s'expliquaient surtout par la méconnaissance de ses besoins en la matière. Je n'étais pas encore familier des Muller, mais j'avais bien vu qu'elle était proche de son cousin et de certaines de ses sœurs. Même si ses rapports s'étaient détériorés avec Lilas, cela ne changeait rien à ce qu'elle pensait du reste de la bande. Scylla avait beau m'assurer n'avoir aucune raison de ressentir de la frustration, j'attendais de voir ce qu'elle dirait si je venais à refuser systématiquement de participer à la moindre réunion. Peut-être s'en accommoderait elle très bien ? C'était tout à fait possible.
Mais dans le cas où elle s'en trouverait dérangé, j'aimerais le savoir. Je m'en voudrais de limiter ses rapports avec ses proches (même sans le vouloir), simplement par le témoignage d'un manque de motivation (quand bien même serait il réel). Nous allions devenir une famille, ce qui voulait dire que chacun de nous existerait désormais au delà de soi même. L'enfant à venir sera amené à connaître sa famille : celle de Scylla et la mienne. Je devais prendre ça en compte.
Enfin, il était encore un peu tôt pour songer sérieusement à tout cela. Nous avions le temps de voir venir, même si je peinais à contenir le flot de mes interrogations. Ce que m'avait annoncé Scylla faisait doucement son chemin dans mon esprit : chaque question me permettait de prendre la mesure de la réalité de la chose, un peu plus à chaque fois.
J'avais envie de continuer à en parler avec elle, mais Scylla souhaitait sortir s'amuser un peu tant qu'elle le pouvait encore. Qu'à cela ne tienne : cela ne me dérangeait pas dans le fond. Nous aurons bien le temps de discuter de nous plus tard... Même si, au fond, j'étais juste impatient de poursuivre la conversation entamée pendant le dîner.
Une fois arrivé au club, Scylla me demanda si je souhaitais commander quelque chose. L'idée d'une boisson alcoolisée me traversa à peine l'esprit. Je me contentais d'un soft quelconque, peu tenté par la perspective d'être seul à picoler. A dire vrai, il s'agissait là d'une convention plus qu'autre chose. De toute façon, une fois sur la piste de danse perdu au milieu de la foule, tout s'effaça progressivement. Je me contentais de danser avec Scylla, comme cela nous arrivait souvent avant que le « drame » n'arrive. En temps normal, cela m'aurait sans doute réjouit, mais j'admettais avoir du mal à me laisser aller. Il y avait encore tellement de choses dont j'avais envie de lui parler : sans être triste ou abattu, je n'étais pas d'humeur à la fête.
J'avais envie qu'on se retrouve au calme, juste tous les deux. Cela faisait plus d'un mois qu'on ne s'était vu. J'étais resté enfermé la plupart du temps dans le manoir de mon père, à contempler l'obscurité et me poser des centaines de questions. Retrouver la foule et l'agitation londonienne me faisait l'effet d'un contraste trop vif, plus désagréable qu'autre chose. J'avais besoin de me réhabituer... De me laisser à nouveau apprivoiser par le monde sorcier.
Mais comme souvent, je n'en fais aucun cas. Je donne le change pour faire plaisir à Scylla, parce que c'est ce qui m'importe le plus en cet instant. Mes humeurs pouvaient passer au second plan... C'était, de toute façon, comme cela que j'avais l'habitude de fonctionner.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mar 21 Aoû 2018 - 14:13
Cela fait un bon bout de temps que la sorcière n'a pas été en boîte de nuit. La derniere fois cela devait être fin mars ou peut être début avril. Les deux tourtereaux ont pris des softs en boissons. Ils dansent sur la piste. Quelques slows par ci-par là. Il y a de plus en plus de monde dans le club. Elle doit faire attention à ne pas se faire bousculer. Certains clients sont déjà bien ronds comme des coings. Si bien, qu'ils ne font pas attention où il mettent leur pieds. La jeune femme a bien du mal à supporter le bruit. Pire encore ce sont les odeurs. Les relents d'alcools qui sortent de ceux qui essayent de la draguer et qui se font rejeter. Elle commence à avoir des nausées. Il faut dire, qu'elle est plus sensible aux odeurs.
- Je crois que j'ai un peu surestimé mes forces chéri.
Elle évite de justesse un pochtron qui manque de la bousculer.
- J'ai envie de sortir d'ici et qu'on soit que tous les deux.
Elle lui fait son sourire de chat potté. Et dire qu'ils ne sont pas là depuis un moment. Mais, elle a envie de sortir de ce night club. L'air en devient irrespirable.
L'envie de Scylla n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Thomas, a aussi envie de quitter cet endroit, il le lui fait savoir.
Le couple reprend ses affaires au vestiaire et quitte la discothèque. Il y a un hôtel pas très loin. Quelques minutes de marche et ils y seront. Elle espère qu'il restera de la place. Après une vingtaine de minutes (sachant qu'elle a dû faire au moins une dizaine de pause pipi entre temps) sans compter les pauses J'ai mal aux pieds. Ils arrivent enfin à destination.
L'hôtel est assez sobre dans sa devanture. Ils rentrent et s'adresse au réceptionniste, qui leur lance un sourire en coin.
- Vous avez de la chance, il me reste quelques chambres. Lit double je suppose ?
Après avoir réglé les formalités administratives, on leur tend le passe pour la chambre. Comme elle ne se sent pas la force de monter les deux étages, ils prennent l'ascenseur.
La chambre qu'on leur a attribué est plutôt sympathique. Un lit double trône au milieu de la pièce. La salle de bain est petite, mais elle semble contenir tout ce qu'il faut. Et puis de toute manière, ce qui compte c'est qu'ils soient ensemble. Rien que tous les deux.
- Je crois que j'ai un peu surestimé mes forces chéri.
Elle évite de justesse un pochtron qui manque de la bousculer.
- J'ai envie de sortir d'ici et qu'on soit que tous les deux.
Elle lui fait son sourire de chat potté. Et dire qu'ils ne sont pas là depuis un moment. Mais, elle a envie de sortir de ce night club. L'air en devient irrespirable.
L'envie de Scylla n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Thomas, a aussi envie de quitter cet endroit, il le lui fait savoir.
Le couple reprend ses affaires au vestiaire et quitte la discothèque. Il y a un hôtel pas très loin. Quelques minutes de marche et ils y seront. Elle espère qu'il restera de la place. Après une vingtaine de minutes (sachant qu'elle a dû faire au moins une dizaine de pause pipi entre temps) sans compter les pauses J'ai mal aux pieds. Ils arrivent enfin à destination.
L'hôtel est assez sobre dans sa devanture. Ils rentrent et s'adresse au réceptionniste, qui leur lance un sourire en coin.
- Vous avez de la chance, il me reste quelques chambres. Lit double je suppose ?
Après avoir réglé les formalités administratives, on leur tend le passe pour la chambre. Comme elle ne se sent pas la force de monter les deux étages, ils prennent l'ascenseur.
La chambre qu'on leur a attribué est plutôt sympathique. Un lit double trône au milieu de la pièce. La salle de bain est petite, mais elle semble contenir tout ce qu'il faut. Et puis de toute manière, ce qui compte c'est qu'ils soient ensemble. Rien que tous les deux.
- InvitéInvité
Re: Hello my love
Mer 22 Aoû 2018 - 15:19
Scylla et moi ne nous éternisons pas au club finalement. Le bruit et l'agitation ambiante dérangeaient visiblement autant ma compagne que moi. Aussi, quand elle me proposa de sortir pour se retrouver tous les deux, j'acquiesçais sans hésiter. Une fois dehors, on se mit en quête d'un hôtel convenable pour passer la nuit. Le quartier se situait dans une zone un peu touristique, alors ce ne fut pas trop dur de trouver quelque chose. Les formalités furent rapidement réglées et quelques minutes plus tard, Scylla et moi nous retrouvions dans l'intimité de la chambre. Ce n'était pas tout à fait le même genre d'ambiance que le cochon à plume puisqu'il s'agissait d'un hôtel moldu, cependant, on s'y retrouvait en terme de standing.
Une fois la porte refermée derrière nous, j'enlaçais longuement ma compagne sans rien dire. Cela faisait longtemps que j'attendais ce moment et de nous retrouver enfin seuls me faisait un bien fou. Ces quelques minutes de contact tant espérées me faisaient l'effet d'une bouffée d'air frais. Je ne la relâchais que pour aller m’asseoir sur le lit, après avoir retiré la veste de mon costume et desserré le nœud de ma cravate.
D'un regard, j'invitais ensuite Scylla à me rejoindre et, quand elle fut assise à son tour, j'entrepris de lui retirer ses chaussures. J'avais beaucoup de choses à lui dire, mais pas tout de suite. Je voulais qu'on prenne le temps de faire les choses, de les ressentir. Il n'y avait pas lieu de se précipiter. Après tout, nous avions tout deux traversé des moments difficiles. Le tumulte des émotions, les conflits... Il y avait encore beaucoup de points sur lesquels je me sentais fragile et j'imaginais que c'était son cas aussi.
Sans dire un mot, je la contemplais donc attentivement, tandis que mes mains s'emparaient des siennes pour les embrasser. L'atmosphère se posait peu à peu. J'étais traversé par de nombreux désirs, ne sachant pas par quel bout les prendre : la toucher, parler, ne rien faire du tout et rester là à la regarder... Tout ce qui m'avait été retiré par l'intervention malveillante de Lilas et Eustache se bousculait à la porte de mes envies pour passer en premier. J'étais ému à nouveau, comme au moment de la revoir tout à l'heure, au parc. Le fait d'être dans l'intimité voyait se relâcher toutes les barrières.
« Viens.
Lui dis-je finalement au bout d'un moment. J'ouvrais le bras pour qu'elle vienne se nicher contre moi. L'odeur de sa peau et de ses cheveux m'enivrait terriblement. Je l'enlaçais tendrement, puis ma main s'en alla se poser sur son ventre. Je n'avais pas encore pris le temps de le toucher jusqu'ici. L'évidence me frappa à ce contact. Je connaissais par cœur le corps de ma bien aimée. Le moindre changement m'apparaissait de manière évidente et Scylla avait beau n'être enceinte que de trois mois, je sentais nettement la différence. C'était très émouvant. Je ne savais pas quoi dire.
Une fois la porte refermée derrière nous, j'enlaçais longuement ma compagne sans rien dire. Cela faisait longtemps que j'attendais ce moment et de nous retrouver enfin seuls me faisait un bien fou. Ces quelques minutes de contact tant espérées me faisaient l'effet d'une bouffée d'air frais. Je ne la relâchais que pour aller m’asseoir sur le lit, après avoir retiré la veste de mon costume et desserré le nœud de ma cravate.
D'un regard, j'invitais ensuite Scylla à me rejoindre et, quand elle fut assise à son tour, j'entrepris de lui retirer ses chaussures. J'avais beaucoup de choses à lui dire, mais pas tout de suite. Je voulais qu'on prenne le temps de faire les choses, de les ressentir. Il n'y avait pas lieu de se précipiter. Après tout, nous avions tout deux traversé des moments difficiles. Le tumulte des émotions, les conflits... Il y avait encore beaucoup de points sur lesquels je me sentais fragile et j'imaginais que c'était son cas aussi.
Sans dire un mot, je la contemplais donc attentivement, tandis que mes mains s'emparaient des siennes pour les embrasser. L'atmosphère se posait peu à peu. J'étais traversé par de nombreux désirs, ne sachant pas par quel bout les prendre : la toucher, parler, ne rien faire du tout et rester là à la regarder... Tout ce qui m'avait été retiré par l'intervention malveillante de Lilas et Eustache se bousculait à la porte de mes envies pour passer en premier. J'étais ému à nouveau, comme au moment de la revoir tout à l'heure, au parc. Le fait d'être dans l'intimité voyait se relâcher toutes les barrières.
« Viens.
Lui dis-je finalement au bout d'un moment. J'ouvrais le bras pour qu'elle vienne se nicher contre moi. L'odeur de sa peau et de ses cheveux m'enivrait terriblement. Je l'enlaçais tendrement, puis ma main s'en alla se poser sur son ventre. Je n'avais pas encore pris le temps de le toucher jusqu'ici. L'évidence me frappa à ce contact. Je connaissais par cœur le corps de ma bien aimée. Le moindre changement m'apparaissait de manière évidente et Scylla avait beau n'être enceinte que de trois mois, je sentais nettement la différence. C'était très émouvant. Je ne savais pas quoi dire.
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