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Love me [Aileas][Terminé]
Mar 24 Juil 2018 - 15:49
Ce début d'après-midi j'enroulais nerveusement mes doigts dans le bas de mon top. Assise sur un banc dans le parc, une casquette sur la tête pour me protéger du soleil, je ne pouvais m'empêcher d'être nerveuse en l'attendant. Elle m'avait fait part de sa décision de venir à Hungcalf il n'y avait que quelques jours. Au début, j'avais cru à une mauvaise plaisanterie, et finalement non, j'avais dû admettre qu'elle était tout ce qu'il y avait de plus sérieux. Je me doutais qu'elle l'avait fait pour moi, ce qui me mettait très mal à l'aise… non pas que l'université écossaise n'allait pas être à la hauteur de ses attentes, mais celle en Amérique était plus pointue.
Je savais pourquoi elle suivait ce cursus, et je savais pourquoi elle avait changé de continent pour revenir dans notre pays natal. Qui n'aurait pu avoir aucun scrupule à ma place ? Depuis sa naissance, je lui devais tant… et pourtant j'avais toujours l'impression de ne pas être à la hauteur pour elle. Même si je savais cette information erronée par le manque de confiance en moi, je n'étais pas à l'aise avec cette situation… En tant que grande sœur, je voulais qu'elle puisse vivre pour elle… et non pas pour moi… mais je ne voulais pas non plus que nos retrouvailles se passent mal, je prenais donc sur moi, ce qui me rendait particulièrement agitée.
La sachant arrivée ce matin, je lui avais laissé quelques heures pour s'installer dans la chambre de sa maison, sans la réclamer, même si l'envie avait été là. J'aurai pu courir à travers les couloirs vides, désertés par les élèves en vacances, pour aller la rejoindre. Je lui avais envoyé George pour lui donner notre lieu de rendez-vous ainsi que l'heure. C'était un peu comme un rêve qui se réalisait… nous allions à nouveau être côte à côte, ensemble, veiller l'une sur l'autre, avec notre grande complicité. C'était comme si j'avais pu retrouver la moitié de moi-même. C'était si fort… et pourtant si différent de l'amour que je pouvais porter à ma compagne. Je prenais alors conscience à cet instant que l'amour avait différents visages. Par ailleurs, j'allais devoir me garder de lui parler de mon amour. Personne ne le savait pour le moment et je n'avais aucun droit de le lui dire sans l'aval de mon aimée.
Et même si je restais particulièrement effrayée de la prochaine nouvelle lune, de mon éventuelle future condition, je n'avais pas envie de penser à ça aujourd'hui. Mon seul désir était de passer une après-midi tranquille avec ma sœur. Quoique Aileas et tranquille étaient des fois deux mots un peu antonymes. Pouffant nerveusement à cette pensée, je parcourais encore une fois le parc devant moi du regard, jusqu'à apercevoir enfin une silhouette qui se dessinait à l'horizon. Je pouvais la reconnaître entre mille, et un sourire heureux se dessinait alors sur mes lèvres. C'était la première fois que j'allais la revoir depuis ma sortie de l'hôpital, donc autant dire que près d'un mois s'était écoulé depuis.
Vêtue d'un short noir assez long pour cacher les balafres sur mes cuisses, j'étais bien plus habillée en haut, un pull léger à capuche couvrant mes épaules et le top que j'avais dessous. Je prenais soin de choisir des vêtements qui pouvait camoufler mes cicatrices aux bras et à ma nuque. J'avais chaud… mais présentement, je n'étais pas certaine que ce soit la température qui me faisait ressentir cette sensation de chaleur… mais bien plus mon impatience.
Et alors qu'elle était enfin tout proche, mais encore bien trop loin à mon goût, je ne pouvais résister à l'envie de me mettre à courir dans sa direction pour lui sauter dessus. Mes bras fins passant par-dessus ses épaules, je la serrais contre moi en un long soupir de soulagement. Je restais ainsi collée à elle de longues secondes jusqu'à réussir à desserrer mon étreinte en lui souriant sans pour autant la lâcher vraiment.
- T'es vraiment un numéro, tu sais ça ?
Je savais pourquoi elle suivait ce cursus, et je savais pourquoi elle avait changé de continent pour revenir dans notre pays natal. Qui n'aurait pu avoir aucun scrupule à ma place ? Depuis sa naissance, je lui devais tant… et pourtant j'avais toujours l'impression de ne pas être à la hauteur pour elle. Même si je savais cette information erronée par le manque de confiance en moi, je n'étais pas à l'aise avec cette situation… En tant que grande sœur, je voulais qu'elle puisse vivre pour elle… et non pas pour moi… mais je ne voulais pas non plus que nos retrouvailles se passent mal, je prenais donc sur moi, ce qui me rendait particulièrement agitée.
La sachant arrivée ce matin, je lui avais laissé quelques heures pour s'installer dans la chambre de sa maison, sans la réclamer, même si l'envie avait été là. J'aurai pu courir à travers les couloirs vides, désertés par les élèves en vacances, pour aller la rejoindre. Je lui avais envoyé George pour lui donner notre lieu de rendez-vous ainsi que l'heure. C'était un peu comme un rêve qui se réalisait… nous allions à nouveau être côte à côte, ensemble, veiller l'une sur l'autre, avec notre grande complicité. C'était comme si j'avais pu retrouver la moitié de moi-même. C'était si fort… et pourtant si différent de l'amour que je pouvais porter à ma compagne. Je prenais alors conscience à cet instant que l'amour avait différents visages. Par ailleurs, j'allais devoir me garder de lui parler de mon amour. Personne ne le savait pour le moment et je n'avais aucun droit de le lui dire sans l'aval de mon aimée.
Et même si je restais particulièrement effrayée de la prochaine nouvelle lune, de mon éventuelle future condition, je n'avais pas envie de penser à ça aujourd'hui. Mon seul désir était de passer une après-midi tranquille avec ma sœur. Quoique Aileas et tranquille étaient des fois deux mots un peu antonymes. Pouffant nerveusement à cette pensée, je parcourais encore une fois le parc devant moi du regard, jusqu'à apercevoir enfin une silhouette qui se dessinait à l'horizon. Je pouvais la reconnaître entre mille, et un sourire heureux se dessinait alors sur mes lèvres. C'était la première fois que j'allais la revoir depuis ma sortie de l'hôpital, donc autant dire que près d'un mois s'était écoulé depuis.
Vêtue d'un short noir assez long pour cacher les balafres sur mes cuisses, j'étais bien plus habillée en haut, un pull léger à capuche couvrant mes épaules et le top que j'avais dessous. Je prenais soin de choisir des vêtements qui pouvait camoufler mes cicatrices aux bras et à ma nuque. J'avais chaud… mais présentement, je n'étais pas certaine que ce soit la température qui me faisait ressentir cette sensation de chaleur… mais bien plus mon impatience.
Et alors qu'elle était enfin tout proche, mais encore bien trop loin à mon goût, je ne pouvais résister à l'envie de me mettre à courir dans sa direction pour lui sauter dessus. Mes bras fins passant par-dessus ses épaules, je la serrais contre moi en un long soupir de soulagement. Je restais ainsi collée à elle de longues secondes jusqu'à réussir à desserrer mon étreinte en lui souriant sans pour autant la lâcher vraiment.
- T'es vraiment un numéro, tu sais ça ?
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Mar 24 Juil 2018 - 18:33
LOVE ME × ft. ABIGAIL & AILEAS
Après une journée entière à faire des cartons, la jeune femme avait enfin lancé un reducto sur tous son petit bordel et sa moto. Voilà cinq années de sa vie réduit à la taille d’un insecte. Elle avait mis le tous dans un sac-a-dos, afin de pouvoir transplané, puis avait fait un dernier tour sur le campus. Elle ne reviendrait pas en Amérique de si tôt, sa sœur et ses parents avait actuellement besoin d’aide. Elle dormit chez une amie et avait transplané au petit matin, arrivant devant chez ses parents au environ de six heures du matin. Une discussion et quelques thés plus tard, Aileas avait reprit la route vers Hungcalf, mais cette fois avec sa moto, lui ayant rendu sa taille naturel. La route n’avait duré qu’une heure et demi, les paysages défilant à travers la visière de son casque. Des paysages qui faut l’avouer, lui avaient manqué. Elle revenait certains week-ends et lors des vacances scolaires en général, mais ça n’avait rien à voir… Arrivant devant l’université, elle cherche une place pour son bébé et le sécurise grâce à un sort, un antivol si l’on veut. La jeune femme avait ensuite rejoint le bureau d’admission afin de récupérer la clé de sa chambre et les informations dont elle avait besoin. Elle savait qu’Abigail était dans le coin, elle lui avait envoyé quelques messages. L’avertissant de son arrivée. Aileas avait ensuit pris la direction de sa chambre, une chambre pour deux personnes apparemment vide aux couleurs de sa nouvelle maison. L’installation avait duré environ une heure et demi. Aileas avait été surprise de ne pas voir sa grande sœur faire une apparition dans celle-ci, ce n’était pas habituel. Après avoir rangé sa dernière robe dans le placard, la brune avait pris la direction de la douche pour se rafraîchir malgré la chaleur prenante. Une demi-heure plus tard, habiller d’une robe vert pomme et de petite chaussures à talons de la même couleur , elle avait pris la direction du parc ou, elles c’étaient donné rendez-vous. Elle admirait celui-ci, ne voyant pas directement son aîné au loin. Absorbé par les couleurs et les fleurs que pouvaient abriter l’espace vert. Puis une petite tache en pull à capuche et short lui fonça dessus, hercule étant en boule dans son petit sac à main fit un sursaut et se réveilla, sortant la tête par la fermeture avant de repartir aussi vite à cause de la peur. Ce qui fit rire la jeune femme, ouvrant grand les bras pour accueillir la jeune femme contre elle. Profitant de chaque instant contre elle, humant le parfum de ses cheveux identique depuis des années, puis l’étreinte se fit moins forte et Abigail fini par la regarder et lui dire. « T’es vraiment un numéro, tu sais ça ? »Bien sûr qu’elle était au courant, c’est pour cela qu’on l’apprécier en général. « On ne m’aimerait pas si je n’étais pas un numéro comme tu le dis si bien. » Répondit-elle avec un large sourire, qui illuminer d’un coup son visage. |
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Mar 24 Juil 2018 - 21:14
Pouvoir replonger mes yeux dans les siens comme à l'instant présent me faisait du bien. J'arrivais à m'envoler et à oublier un peu mes soucis. Elle était bel et bien là, en chair et en os, à Hungcalf, installée et presque prête pour la rentrée. Presque, car elle ne l'était jamais autant que moi. Amusée, je venais poser mon index sur son nez en appuyant légèrement dessus, comme je le faisais lorsque nous étions enfants.
- Tu es mon numéro à moi.
Me reculant d'un pas, je l'invitais d'un geste du menton à me suivre, entamant de lui montrer un peu le domaine universitaire tout en profitant du beau temps. Gardant mes mains hors de mes poches, ce que je faisais rarement, j'avançais tranquillement, comme à mon habitude, sans perdre mon sourire. Habituellement avec la tête enfoncée dans les épaules à l'instar d'une tortue comme si je cherchais à me cacher, à présent avec elle, je marchais comme n'importe qui, l'air détendue. C'était presque le cas. La regardant du coin de l'œil, je reprenais.
- Alors ? Qu'est-ce que tu as prévu pendant ces vacances d'été ?
Élargissant mon sourire, je reprenais droit derrière en retenant un petit rire.
- En dehors de faire la fête évidemment.
Je connaissais bien sûr son caractère fêtard et explosif. Le fait qu'elle ait rejoins les rouges ne m'avait absolument pas surprise. Dans un sens je me félicitais d'être la sagesse, car j'avais le pressentiment que j'allais devoir souvent aller la récupérer soit au Rainbow, soit au Vampire's night… ou ailleurs. Je savais par avance que ça allait m'agacer, mais aussi m'amuser de temps à autre. Après tout, j'étais moi-même une squatteuse de ces endroits pour l'instant, parce que l'alcool m'aidait à oublier mes problèmes. Je me gardais bien de m'en vanter ou de le lui dire cela dit. Je préférais le faire seule et dans mon coin. Jusqu'à maintenant, ça m'avait permis de faire de jolies rencontres, comme avec Sterenn… alors pourquoi lui gâcherais-je la vie en lui refusant ce genre de plaisir ?
Ce que je voulais éviter, c'était de devenir tante avant l'heure… un frisson me parcouru l'échine à cette pensée.
- Tu es mon numéro à moi.
Me reculant d'un pas, je l'invitais d'un geste du menton à me suivre, entamant de lui montrer un peu le domaine universitaire tout en profitant du beau temps. Gardant mes mains hors de mes poches, ce que je faisais rarement, j'avançais tranquillement, comme à mon habitude, sans perdre mon sourire. Habituellement avec la tête enfoncée dans les épaules à l'instar d'une tortue comme si je cherchais à me cacher, à présent avec elle, je marchais comme n'importe qui, l'air détendue. C'était presque le cas. La regardant du coin de l'œil, je reprenais.
- Alors ? Qu'est-ce que tu as prévu pendant ces vacances d'été ?
Élargissant mon sourire, je reprenais droit derrière en retenant un petit rire.
- En dehors de faire la fête évidemment.
Je connaissais bien sûr son caractère fêtard et explosif. Le fait qu'elle ait rejoins les rouges ne m'avait absolument pas surprise. Dans un sens je me félicitais d'être la sagesse, car j'avais le pressentiment que j'allais devoir souvent aller la récupérer soit au Rainbow, soit au Vampire's night… ou ailleurs. Je savais par avance que ça allait m'agacer, mais aussi m'amuser de temps à autre. Après tout, j'étais moi-même une squatteuse de ces endroits pour l'instant, parce que l'alcool m'aidait à oublier mes problèmes. Je me gardais bien de m'en vanter ou de le lui dire cela dit. Je préférais le faire seule et dans mon coin. Jusqu'à maintenant, ça m'avait permis de faire de jolies rencontres, comme avec Sterenn… alors pourquoi lui gâcherais-je la vie en lui refusant ce genre de plaisir ?
Ce que je voulais éviter, c'était de devenir tante avant l'heure… un frisson me parcouru l'échine à cette pensée.
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Jeu 26 Juil 2018 - 1:04
LOVE ME × ft. ABIGAIL & AILEAS
Aileas était plus grande que sa sœur, dix bons centimètres les sépares l'une de l'autre. Elles étaient confondues dans leurs rangs, bien souvent Aileas était prise pour l'aîné de la famille, de part sa taille avoisinant les un mètre soixante et son physique. Ses traits étaient plus tirés, elle semblait être plus âgée, ce qui n'aider pas, c'est Abigail avoisine les un mètre cinquante et qu'elle ai le visage d'une adolescente de seize ans malgré ses vingt-cinq ans. Évidemment, la situation était toujours sujette à la plaisanterie. Aileas était heureuse de rentrer malgré la nostalgie de ses années en Amérique.. L'index de sa sœur se pose alors sur son nez, un vieux réflexe, non un de leurs nombreux langages corporels. Aileas était évidemment tous sourire. Ne montrant rien de la nostalgie qu'elle pouvait ressentir. Elle était là pour veiller et aider sa sœur dans les aventures et péripéties qu'elle aurait à traversée. « Et aussi celui à maman et papa ne l'oublie pas, je suis le petit numéro de toutes la maison.» Abigail ouvrit alors la marche, lui faisant découvrir le domaine d'Hungcalf. Son nouveau chez elle pour les prochaines années . Elle s'était cependant renseignée auparavant, afin de savoir s'il était possible de vivre en dehors du campus. Sa chambre ne serait utilisée que durant la période estivale. Le temps de trouver la colocation de ses rêves. Marchant tranquillement auprès de la jeune femme, Aileas admire le paysage sans un mot, quand une question de sa sœur vient la sortir de ses songes. « J'ai prévu de découvrir le domaine, de me familiariser avec les bâtiments et de probablement intégrer une colocation. Rien de bien méchant.. » Elle rit à son tour avant de reprendre avec un sourire. « Ma visite des lieux consiste aussi à faire la fête, je suis passé en ville aussi.. J'ai aperçu de nombreux pub et club. Il faudra que je fasse un tour. Tu sais, histoire de découvrir les environs. » Elle avait dit cela sur l'air de la plaisanterie, même si elle le ferait dès qu'elle en aurait la possibilité. C'était une partie d'elle, la fête et le contacte humaine faisait entièrement partie du personnage. Elle ne vivait pas sans sortir. Bien sûr, parfois, elle se posait pour lire, mais cela ne durait guère bien longtemps. Elle avait besoin de ça, c'est en quelques sortes sa bouffée d'oxygène. Elle avait prévu en quelques sortes et suivant le niveau de fatigue de sortir le soir même. Mais elle n'en dirait rien à Abigail, qui ferait le gendarme sur le fait de ne pas conduire et boire en même temps. D'appeler en cas de problème, elle la connaissait comme si elle l'avait faite. |
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Jeu 26 Juil 2018 - 7:47
Je ne pouvais m'empêcher de retenir un petit rire amusé en l'entendant préciser qu'elle était le numéro de toute la maison. J'aurai même plus en rajouter en parlant de la famille entière. Nos réunions familiales, surtout durant les fêtes à Noël par exemple, n'étaient jamais très triste, Aileas surprenant toujours nos cousins alors que moi, je m'appliquais à rester bien en retrait, souvent cachée derrière notre mère. Ainsi, je hochais la tête en signe approbateur non sans un haussement de sourcil un peu moqueur en ayant une vague de souvenirs me venir en mémoire. Toutefois, j'étais la grande sœur, et même si je n'étais pas du genre jalouse ou possessive, je ne pouvais des fois pas m'empêcher de l'être un minimum avec ma sœur. Au départ, c'était pour la protéger, puis j'avais bien dû admettre et reconnaître que c'était parce que je craignais de perdre l'osmose entre nous deux. Mais même avec cinq ans à vivre éloignées l'une de l'autre, ce n'était pas arrivée. Au contraire, ça avait peut-être davantage renforcé notre relation.
Qui plus est, Aileas savait que j'étais tombée amoureuse dernièrement, la toute première fois de ma vie. Elle savait aussi que ça avait lamentablement échoué, sans pour autant que je lui en donne tous les détails, ce qui faisait qu'elle ignorait de qui il s'agissait, et surtout que finalement, les choses s'étaient arrangées. Et j'espérais de tout mon être que cette possessivité de grande sœur que je ressentais pour Aileas ne vienne pas se muter dans mon couple. Je me voyais mal taper une crise de jalousie à ma moitié, notre différence d'âge voulant que cette scène soit parfaitement ridicule… et c'était sans doute à elle de craindre quelque chose, pas à moi.
Secouant un peu la tête pour chasser ses pensées, je me mettais en marche, ma sœur tout proche de moi, nos épaules se frôlant sans la moindre gêne alors que notre contact restait depuis ces 23 années toujours aussi électrique. Nos mains venaient alors de temps à autre se rencontrer, sans pour autant que je ne cède à l'envie de lui serrer tendrement les doigts dans les miens. J'écoutais sa réponse à mon interrogation avec amusement. Depuis le temps, je savais lire entre les lignes avec elle, et c'est sans me défaire d'une pointe d'ironie que je fis une remarque sur un ton enjoué.
- Découvrir les environs en allant t'enfermer dans des clubs et des pubs… je te reconnais bien là tiens.
Je trouvais la situation comique dans le sens où je ne voyais pas trop comment découvrir des environs en s'enfermant dans un lieu. Mais c'était ma logique d'exploratrice qui parlait. Lui souriant largement, je lui montrais que je n'allais pas le lui empêcher en rajoutant une légère moue des épaules. Je la savais adulte et vaccinée, inutile donc de faire la police, et je ne serai guère étonnée qu'elle s'y rende dès ce soir. Lorsque ma sœur avait vu et décidé quelque chose, il était difficile de l'en détourner. Mes jouets favoris, la plupart mes dragons animés miniatures, en avaient fait les frais lorsque nous étions enfants. Ça avait d'ailleurs été des motifs de dispute entre nous, il en fallait bien entre sœurs après tout.
Sans cesser ma marche, je me gardais bien de tout commentaire, je savais qu'elle n'aimait pas lorsque je me mêlais de tout ça, même si des fois c'était plus fort que moi. Je n'allais pas lui souffler dans les bronches dès son arrivée, je ne voulais pas qu'elle reparte aussi vite qu'elle était venue. Qui plus est, je gardais en tête qu'elle était venue pour moi, j'allais donc lui laisser un sursis de quelques jours, disons mmh… une semaine.
- Nous devrions essayer de passer du temps avec papa et maman aussi… qu'en dis-tu ?
Je coulais mon regard marron sur elle à ma proposition. Nos vacances d'été en famille, juste les quatre, étaient en général de bons souvenirs. Mais avec le départ de la sœur aux États-Unis, ils s'étaient vus s'amoindrir. Peut-être pourrions-nous profiter de quelques jours à passer ensemble. Bien sûr, je taisais que ma proposition était aussi pour que je puisse trouver une occupation lorsqu'Adoración partira dans la famille de son fils. Et après tout, il n'y avait pas de raison pour que nous ne puissions pas non plus profiter entre nous, entre alter-ego de sœurs.
Baissant alors mon regard sur son sac, j'y voyais Hercule caché, et je ne pouvais m'empêcher de venir poser une main à l'entrée de sa cachette en claquant doucement de la langue. J'aimais les animaux, et même si ma préférence était toute tournée sur les dragons, Hercule avait une petite place particulière dans mon cœur, tout comme George, mon Grand-Duc.
- Je peux ?
En lui demandant si je pouvais le prendre, non pas pour le caresser et le câliner, même si c'était un passage obligatoire. Je me souciais bien souvent des animaux que j'avais à ma proximité, et même si j'avais une confiance aveugle en ma sœur et que je ne remettais pas en doute ses capacités de soins, j'aimais pouvoir moi-même constater de la santé d'Hercule. J'avais un œil plus aiguisé et attentif qu'elle. J'avais un don pour Les Soins Aux Créatures Magiques et la Dragonologie.
Qui plus est, Aileas savait que j'étais tombée amoureuse dernièrement, la toute première fois de ma vie. Elle savait aussi que ça avait lamentablement échoué, sans pour autant que je lui en donne tous les détails, ce qui faisait qu'elle ignorait de qui il s'agissait, et surtout que finalement, les choses s'étaient arrangées. Et j'espérais de tout mon être que cette possessivité de grande sœur que je ressentais pour Aileas ne vienne pas se muter dans mon couple. Je me voyais mal taper une crise de jalousie à ma moitié, notre différence d'âge voulant que cette scène soit parfaitement ridicule… et c'était sans doute à elle de craindre quelque chose, pas à moi.
Secouant un peu la tête pour chasser ses pensées, je me mettais en marche, ma sœur tout proche de moi, nos épaules se frôlant sans la moindre gêne alors que notre contact restait depuis ces 23 années toujours aussi électrique. Nos mains venaient alors de temps à autre se rencontrer, sans pour autant que je ne cède à l'envie de lui serrer tendrement les doigts dans les miens. J'écoutais sa réponse à mon interrogation avec amusement. Depuis le temps, je savais lire entre les lignes avec elle, et c'est sans me défaire d'une pointe d'ironie que je fis une remarque sur un ton enjoué.
- Découvrir les environs en allant t'enfermer dans des clubs et des pubs… je te reconnais bien là tiens.
Je trouvais la situation comique dans le sens où je ne voyais pas trop comment découvrir des environs en s'enfermant dans un lieu. Mais c'était ma logique d'exploratrice qui parlait. Lui souriant largement, je lui montrais que je n'allais pas le lui empêcher en rajoutant une légère moue des épaules. Je la savais adulte et vaccinée, inutile donc de faire la police, et je ne serai guère étonnée qu'elle s'y rende dès ce soir. Lorsque ma sœur avait vu et décidé quelque chose, il était difficile de l'en détourner. Mes jouets favoris, la plupart mes dragons animés miniatures, en avaient fait les frais lorsque nous étions enfants. Ça avait d'ailleurs été des motifs de dispute entre nous, il en fallait bien entre sœurs après tout.
Sans cesser ma marche, je me gardais bien de tout commentaire, je savais qu'elle n'aimait pas lorsque je me mêlais de tout ça, même si des fois c'était plus fort que moi. Je n'allais pas lui souffler dans les bronches dès son arrivée, je ne voulais pas qu'elle reparte aussi vite qu'elle était venue. Qui plus est, je gardais en tête qu'elle était venue pour moi, j'allais donc lui laisser un sursis de quelques jours, disons mmh… une semaine.
- Nous devrions essayer de passer du temps avec papa et maman aussi… qu'en dis-tu ?
Je coulais mon regard marron sur elle à ma proposition. Nos vacances d'été en famille, juste les quatre, étaient en général de bons souvenirs. Mais avec le départ de la sœur aux États-Unis, ils s'étaient vus s'amoindrir. Peut-être pourrions-nous profiter de quelques jours à passer ensemble. Bien sûr, je taisais que ma proposition était aussi pour que je puisse trouver une occupation lorsqu'Adoración partira dans la famille de son fils. Et après tout, il n'y avait pas de raison pour que nous ne puissions pas non plus profiter entre nous, entre alter-ego de sœurs.
Baissant alors mon regard sur son sac, j'y voyais Hercule caché, et je ne pouvais m'empêcher de venir poser une main à l'entrée de sa cachette en claquant doucement de la langue. J'aimais les animaux, et même si ma préférence était toute tournée sur les dragons, Hercule avait une petite place particulière dans mon cœur, tout comme George, mon Grand-Duc.
- Je peux ?
En lui demandant si je pouvais le prendre, non pas pour le caresser et le câliner, même si c'était un passage obligatoire. Je me souciais bien souvent des animaux que j'avais à ma proximité, et même si j'avais une confiance aveugle en ma sœur et que je ne remettais pas en doute ses capacités de soins, j'aimais pouvoir moi-même constater de la santé d'Hercule. J'avais un œil plus aiguisé et attentif qu'elle. J'avais un don pour Les Soins Aux Créatures Magiques et la Dragonologie.
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Mer 1 Aoû 2018 - 15:17
LOVE ME × ft. ABIGAIL & AILEAS
Maintenant qu’Aileas était face à sa grande sœur, elle ne pourrait plus lui caché grand-chose. Pas même son attirance pour la gente féminine, enfin elle espérait sur se point qu’elle ne serait pas découverte. Cela faisait partit de son jardin secret, même ses parents n’étaient pas au courant. Elle n’avait pas réellement fait de coming-out. Deux ou trois de ses amis américains l’ayant surprise, après une soirée trop alcoolisée , enrouler dans des draps totalement nu et en présence d’une beauté qu’ils auraient aimé mettre eux même dans leurs lit. Elle avait conscience que c’était un lourd secret, qu’elle devait peut-être en parler un jour. Mais elle avait peur, peur de perdre sa famille et surtout Abigail. Elle avait pourtant rarement peur, ce n’était pas elle d’avoir peur comme ça. Elle avait connue deux magnifique histoire d’amour, mais elles c’étaient clôturés a cause du fait que Aileas vivait dans le dénis et caché de pratiquement tout le monde, ses compagnes n’avaient pas accepter cela. Et maintenant elle était de retour au point zéro, elle ne savait pas trop comment elle aller géré la situation, car malgré sa bisexualité elle préféré de loin les femmes. Toutes ses pensées avaient éloignée Aileas de la conversation avec sa sœur, elle n’avait pas compris ce que venait de dire la jeune femme, elle s’en voulait de ne pas l’avoir écoutez.. « Je n’ai pas entendu » dit elle avant de reprendre de plus belle a l’adresse de sa sœur. « Excuse moi, je manque trop de sommeil. » Elle n’allait cependant pas lui dire que l’Amérique lui manquer, que ses amies lui manquez.. Elle était la pour être au plus proche d’Abigail, même s’il fallait que pour cela elle abandonne ses amies les plus chères qu’elle c’était faite de l’autre cote du globe. Sont visage affiche un petit sourire quand Abigail viens a parler de leurs parents. « Je suis passé à la maison avant de venir sur le campus et maman pense comme toi! Nous devrions peut-être voir pour partir un peu ? La ou on allez quand nous étions petite ? Bien évidemment après du repos. » Elle avait fini de dire et un petit rire c’était échappée d’entre se lèvres, on pouvait très bien percevoir la fatigue en elle. Mais les personnes qui la connaissait avait aussi conscience de sa capacité a resté réveiller malgré une grosse dose de fatigue. Hercule bouge doucement dans son petit nid improvisé. Il avait toujours un sommeil plus ou moins agité, une habitude qu’elle lui connaissait depuis qu’il était tous petit. Puis l’une des mains d’Abigail s’approche avec douceur de l’entrée du sac, posant sa mains a l’entrée de celui-ci. La question ne tarda pas a venir, Aileas appela alors comme a son habitude le petit être pour qu’il grimpe dans les mains de sa sœur. « Bien-sûr, Hercule, viens, viens voir Abigail. » Celui-ci obéis pratiquement à la minute, venant se loger dans la main d’Abigail. Il lui lécha l’avant bras de la jeune femme, signe qu’il était heureux de la voir. |
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Jeu 2 Aoû 2018 - 11:49
Aileas était distraite, je le voyais du coin de l'œil et je n'en étais que peu étonnée. Elle l'avait toujours été un peu, car très vive et toujours prompt à réfléchir à plein de choses. De plus, elle venait de quitter plusieurs années de vie aux États-Unis, tout ça pour moi. Je ne lui en tenais donc pas rancune d'être un peu ailleurs et de ne pas m'écouter. Voilà pourquoi je me contentais de sourire simplement en guise de réponse. Après tout, ce que j'avais dit n'avait pas spécialement d'importance, je la taquinais avant tout, ce n'était pas comme si je lui racontais ma vie… pourtant, j'aurai aimé pouvoir lui faire part de certaines choses, notamment de mon couple… mais c'était impossible, et avoir des secrets pour elle me brisait le cœur. Je détestais ça, c'était une véritable épreuve pour moi, et je devais me faire violence à chaque instant pour taire ma relation avec l'enseignante des Sortilèges.
Un petit sourire apparut sur mes lèvres alors qu'elle me sortait l'excuse de la fatigue. C'était sûrement vrai, mais seulement en partie. Je n'étais pas dupe, je connaissais trop bien ma sœur pour qu'elle puisse me tromper si facilement. Pourtant, encore une fois, je préférais ne rien répondre, ce n'était pas mes affaires et elle était assez grande pour gérer toute seule sa dose de sommeil. Pour ça aussi, je devais me faire violence de me retenir de ne pas lui faire une remarque, ne serait qu'un "fait attention à toi". Mais je savais que c'était inutile et que je risquais de l'exaspérer plus qu'autre chose, et ce n'était pas le but souhaité. Après tout, elle avait vécu plusieurs années loin de moi et elle était toujours bel et bien vivante aujourd'hui. Inutile donc que je m'inquiète plus que de raison.
- Oui nous pourrions retourner au bord de la mer ou au chalet familial. Ce sera à voir avec eux.
Je gardais mon sourire aux lèvres alors que je parcourais le parc en sa compagnie, me dirigeant tranquillement jusqu'à la carrière. C'était un endroit clôturé où se déroulaient en général les cours de botanique et magizoologie. Il y avait les écuries non loin ainsi que des enclos renfermant diverses créatures magiques. Il y avait également la cabane du garde-chasse.
Parler des vacances me mettait un peu de baume au cœur, après avoir été attaquée par ce loup-garou, j'avais l'impression que ma vie c'était arrêtée, même si ça avait provoqué mon couple.
Et lorsque le petit furet vint me voir et me lécher, je ne pouvais m'empêcher de sourire et de le prendre dans mes bras pour le caresser et le manipuler, l'observant sous toutes les coutures afin de m'assurer de sa santé, qui était impeccable, mais je n'en avais pas le moindre doute. M'autorisant à lui déposer quelques baisers sur le sommet du crâne, je prenais la liberté de le déposer à terre pour le laisser gambader dans l'herbe non loin de nous alors que George vint nous rejoindre et se poser sur la tête de ma sœur en un hululent joyeux. Toutefois, le Grand-Duc gardait ses yeux plissés, lui donnant cet air d'être sans arrêt blasé de la vie. Un air dont j'étais en partie responsable.
- Ah, il est heureux de te revoir lui aussi.
Dans un petit rire, j'observais mon hibou puis, c'est sans réfléchir que je venais attraper la main de ma sœur pour lui serrer les doigts tout en continuant à marcher, comme si ce geste était normal. Et il l'était pour moi, avec elle.
Je restais un instant silencieuse et pensive, mon regard se promenant aussi bien sur nos animaux que sur Aileas que je ne cessais de trouver belle, parce qu'elle était ma sœur.
- Dis… comment est-ce que tu arrives à lutter contre la peur ? Un truc vraiment qui te terrorises jusque dans les tripes ?
Depuis l'attaque, je n'osais plus prendre ma baguette dans mes mains, pour la simple et bonne raison qu'elle était composée en partie de poils de loup-garou. Je voulais y remédier, car sans ma baguette, je ne pouvais plus aider les animaux, ni étudier les dragons. C'était urgent et je savais ma sœur être de bons conseils.
Un petit sourire apparut sur mes lèvres alors qu'elle me sortait l'excuse de la fatigue. C'était sûrement vrai, mais seulement en partie. Je n'étais pas dupe, je connaissais trop bien ma sœur pour qu'elle puisse me tromper si facilement. Pourtant, encore une fois, je préférais ne rien répondre, ce n'était pas mes affaires et elle était assez grande pour gérer toute seule sa dose de sommeil. Pour ça aussi, je devais me faire violence de me retenir de ne pas lui faire une remarque, ne serait qu'un "fait attention à toi". Mais je savais que c'était inutile et que je risquais de l'exaspérer plus qu'autre chose, et ce n'était pas le but souhaité. Après tout, elle avait vécu plusieurs années loin de moi et elle était toujours bel et bien vivante aujourd'hui. Inutile donc que je m'inquiète plus que de raison.
- Oui nous pourrions retourner au bord de la mer ou au chalet familial. Ce sera à voir avec eux.
Je gardais mon sourire aux lèvres alors que je parcourais le parc en sa compagnie, me dirigeant tranquillement jusqu'à la carrière. C'était un endroit clôturé où se déroulaient en général les cours de botanique et magizoologie. Il y avait les écuries non loin ainsi que des enclos renfermant diverses créatures magiques. Il y avait également la cabane du garde-chasse.
Parler des vacances me mettait un peu de baume au cœur, après avoir été attaquée par ce loup-garou, j'avais l'impression que ma vie c'était arrêtée, même si ça avait provoqué mon couple.
Et lorsque le petit furet vint me voir et me lécher, je ne pouvais m'empêcher de sourire et de le prendre dans mes bras pour le caresser et le manipuler, l'observant sous toutes les coutures afin de m'assurer de sa santé, qui était impeccable, mais je n'en avais pas le moindre doute. M'autorisant à lui déposer quelques baisers sur le sommet du crâne, je prenais la liberté de le déposer à terre pour le laisser gambader dans l'herbe non loin de nous alors que George vint nous rejoindre et se poser sur la tête de ma sœur en un hululent joyeux. Toutefois, le Grand-Duc gardait ses yeux plissés, lui donnant cet air d'être sans arrêt blasé de la vie. Un air dont j'étais en partie responsable.
- Ah, il est heureux de te revoir lui aussi.
Dans un petit rire, j'observais mon hibou puis, c'est sans réfléchir que je venais attraper la main de ma sœur pour lui serrer les doigts tout en continuant à marcher, comme si ce geste était normal. Et il l'était pour moi, avec elle.
Je restais un instant silencieuse et pensive, mon regard se promenant aussi bien sur nos animaux que sur Aileas que je ne cessais de trouver belle, parce qu'elle était ma sœur.
- Dis… comment est-ce que tu arrives à lutter contre la peur ? Un truc vraiment qui te terrorises jusque dans les tripes ?
Depuis l'attaque, je n'osais plus prendre ma baguette dans mes mains, pour la simple et bonne raison qu'elle était composée en partie de poils de loup-garou. Je voulais y remédier, car sans ma baguette, je ne pouvais plus aider les animaux, ni étudier les dragons. C'était urgent et je savais ma sœur être de bons conseils.
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Lun 6 Aoû 2018 - 0:47
LOVE ME × ft. ABIGAIL & AILEAS
« Le chalet familial me manque énormément, c’est vrais que j’aimerais y retourner. J’ai tellement de souvenirs là-bas. Nous en toucherons deux mots à maman et papa. Je suis sûr qu’en une journée, ils arriveront à nous organiser une semaine digne de ce nom. » Aileas avait aimé son indépendance durant les cinq dernière années, mais des vacances familial ne lui ferait que du bien. De plus, elle pouvait dorénavant bouger comme elle le souhaiter, n’ayant plus l’obligation de passé vingt-quatre heures sur vingt-quatre collé a ses parents. Elle apprécier tout de même l’ambiance des soirées en famille, des repas, des jeux, ou même d’une bonne soirée télé. Mais elle adorait aussi les sortit entre amis, les balades nocturnes qu’elle faisait parfois seul. Elle avait trouvé le rythme de vie parfait, maintenant elle devait y inclure sa famille un peu plus que d’habitude, ce qui ne serait pas bien compliqué. Les deux jeunes sœurs marchaient tout en parlant avec une facilité, certaines personnes serait déjà à bout de souffle ou a l’arrêt, mais pas elles. Elles arrivent dans un endroit clôturé, une petite clairière. Hungclaf dépassé de loin l’idée que la jeune femme c’était fait de l’université. L’endroit était agréable et le parc gigantesque. Elle observait l’endroit essayant de graver leurs parcours dans son esprit pour y revenir plus tard seul, l’endroit semblait paisible, agréable et parfait pour faire des dessins. Hercule se trouvait dans les mains d’Abigail, Aileas le laissant faire. De toute façon si l’animal décrété de partir, un sort l’en empercherait. En effet, il pouvait se balader seul, mais a une distance choisie par la jeune femme. Un sort agissant comme un petit harnais, qu’Aileas lancé silencieusement quand l’animal touche le sol. Cela permettait à la jeune femme de ne pas toujours avoir l’œil sur lui, mais le savoir en sécurité. Une fois que l’aîné a déposé l’animal, le sort fut lancé. Puis des bruits d’ailes se fit entendre et un grand-duc viens ce déposé sur la chevelure de la plus jeune. Hurlant joyeusement comme s’il était content de la revoir. « Toi aussi, tu m’as manqué George. » Elle attrape alors dans son petit sac dans une pochette annexe a celle d’Hercule un petit biscuit et tout en avançant le donne à l’oiseau qui a élu domicile sur sa tête. Puis elle jette un œil à Hercule qui à décider de faire une pause ainsi qu'une petite sieste. Elle le récupère et le réinstalle à sa place avant de prendre la main de sa sœur. Elle pouvait sentir dans ce geste l’envie d’être présente pour l’autre, elle lui sert alors doucement celle-ci. « Je ne serais pas quoi te répondre, chaque personne est différente l’une de l’autre et à vrais dire, je ne maîtrise pas vraiment mes peurs.. Je cherche juste des solutions ou parfois à me rassurer.. Les moyens son multiple.. Tout dépend de la situation.. Tu veux que l’on en discute ? » Elle savait bien que quelques choses tracassées sa grande sœur, mais elle ne savait pas quoi exactement. Cela était peut-être dû à sa relation, à l’attaque. Elle n’en avait aucune idée et elle espérait que la jeune femme lui apporterait des réponses. Alors peut-être qu’a ce moment la, elle pourra l’aider et répondre à ses questions . |
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Lun 6 Aoû 2018 - 16:51
Je savais qu'Aileas appréciait son indépendance depuis sa majorité, pourtant passer du temps avec nos parents avaient toujours été plus ou moins une tradition, ne serait-ce que pendant les fêtes de Noël. J'ignorais au fond comment ma sœur arrivait à survenir à ses besoins financiers sans l'aide de nos géniteurs. Moi, clairement, avec le coût des études, j'étais toujours dépendante d'eux. Je n'aimais pas trop cette situation, mais il n'y avait pas le choix lorsqu'on poussait ses études universitaires. Cela dit, depuis quelque temps, l'envie de me trouver un emploi à mi-temps me séduisait de plus en plus. Au moins j'allais pouvoir gagner un minimum en indépendance, même si je savais que notre famille ne me tenait pas rancune du fait que j'étais une étudiante assidue.
- On va d'abord te laisser le temps d'arriver avant de parler de repartir.
Je souriais de manière bienveillante à ma petite sœur. Elle avait après tout laissé bien des années derrière elle, et pour ça, je m'en voulais énormément, car je savais qu'elle l'avait fait en partie pour moi. J'avais pu rencontrer quelque uns de ses amis lorsque j'étais allée chez elle de temps à autre, je savais qu'elle avait laissé beaucoup là-bas, ça me chagrinait pour elle.
Commençant à m'évader dans mes pensées, George vint faire son tour en m'arrachant un sourire. D'habitude s'était sur ma tête qu'il se posait, mais il appréciait Aileas car il savait qu'elle ne lui ferait pas les mêmes crasses dont moi j'étais capable. Forcément, cet oiseau était mon cobaye pour mon apprentissage de certains sortilèges. Il vint attraper le biscuit qu'elle lui tendait avant de s'envoler jusque dans un arbre non loin pour le grignoter tranquillement. Je n'étais jamais inquiète pour lui, je savais qu'il n'était pas toujours dans sa volière, mais il n'était pas non plus très loin de moi. Je pouvais l'appeler quand je le voulais, je savais qu'il viendrait.
Une fois sa main dans la mienne, sentant qu'elle serrait aussi tendrement que moi mes doigts, j'écoutais ce qu'elle avait à me dire en me retenant de soupirer par le nez. Évidemment, je me doutais de sa réponse lorsque je le lui avais posée, après tout, je connaissais ma sœur par cœur, tout du moins, j'avais la prétention de le croire. Mais le fait qu'elle me propose d'en discuter me rassurait, et je vins lui déposer un baiser tendre sur la joue, mon regard brun foncé reflétant toute ma gratitude.
- Bah… tu sais, c'est à cause de l'accident… Je n'arrive plus à saisir ma baguette depuis. C'est embêtant, et je n'arrive pas à résoudre ce problème.
Aileas savait que j'avais été attaquée par un loup-garou, elle savait tout aussi bien que ma baguette contenait du poil de loup-garou. Ma nouvelle phobie de cette créature nocturne et aux ordres des caprices de la lune m'empêchait d'être à nouveau une sorcière accomplie. Je n'étais pas spécialement dépendante de l'usage de la magie, notre nature de sang-mêlée m'ayant appris à faire sans pour bien des choses… mais ne plus avoir ma baguette était un sérieux frein à mes études, et surtout pour atteindre mon objectif de vie, celui de devenir une dragonolosite accomplie. Et je savais qu'Aileas pouvait en mesurer tout le problème. Qui plus est, changer de baguette n'allait pas être une solution car je n'allais pas braver ma peur. Je devais aller de l'avant.
- On va d'abord te laisser le temps d'arriver avant de parler de repartir.
Je souriais de manière bienveillante à ma petite sœur. Elle avait après tout laissé bien des années derrière elle, et pour ça, je m'en voulais énormément, car je savais qu'elle l'avait fait en partie pour moi. J'avais pu rencontrer quelque uns de ses amis lorsque j'étais allée chez elle de temps à autre, je savais qu'elle avait laissé beaucoup là-bas, ça me chagrinait pour elle.
Commençant à m'évader dans mes pensées, George vint faire son tour en m'arrachant un sourire. D'habitude s'était sur ma tête qu'il se posait, mais il appréciait Aileas car il savait qu'elle ne lui ferait pas les mêmes crasses dont moi j'étais capable. Forcément, cet oiseau était mon cobaye pour mon apprentissage de certains sortilèges. Il vint attraper le biscuit qu'elle lui tendait avant de s'envoler jusque dans un arbre non loin pour le grignoter tranquillement. Je n'étais jamais inquiète pour lui, je savais qu'il n'était pas toujours dans sa volière, mais il n'était pas non plus très loin de moi. Je pouvais l'appeler quand je le voulais, je savais qu'il viendrait.
Une fois sa main dans la mienne, sentant qu'elle serrait aussi tendrement que moi mes doigts, j'écoutais ce qu'elle avait à me dire en me retenant de soupirer par le nez. Évidemment, je me doutais de sa réponse lorsque je le lui avais posée, après tout, je connaissais ma sœur par cœur, tout du moins, j'avais la prétention de le croire. Mais le fait qu'elle me propose d'en discuter me rassurait, et je vins lui déposer un baiser tendre sur la joue, mon regard brun foncé reflétant toute ma gratitude.
- Bah… tu sais, c'est à cause de l'accident… Je n'arrive plus à saisir ma baguette depuis. C'est embêtant, et je n'arrive pas à résoudre ce problème.
Aileas savait que j'avais été attaquée par un loup-garou, elle savait tout aussi bien que ma baguette contenait du poil de loup-garou. Ma nouvelle phobie de cette créature nocturne et aux ordres des caprices de la lune m'empêchait d'être à nouveau une sorcière accomplie. Je n'étais pas spécialement dépendante de l'usage de la magie, notre nature de sang-mêlée m'ayant appris à faire sans pour bien des choses… mais ne plus avoir ma baguette était un sérieux frein à mes études, et surtout pour atteindre mon objectif de vie, celui de devenir une dragonolosite accomplie. Et je savais qu'Aileas pouvait en mesurer tout le problème. Qui plus est, changer de baguette n'allait pas être une solution car je n'allais pas braver ma peur. Je devais aller de l'avant.
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Ven 17 Aoû 2018 - 1:10
LOVE ME × ft. ABIGAIL & AILEAS
« Nous pourrions voir avec eux s’ils veulent partir dans le courant du mois d’août. Cela nous permettrait de souffler un coup avant de reprendre les cours, puis ça me laisse le temps de m’installer tranquillement et aussi pour reprendre mes marques. » Même si Aileas était du genre à aimé les moments seule ou ceux qu’elle avait passé en Amérique avec ses amis. Mais elle appréciait par-dessus tout revoir sa famille, les moments avec eux avaient été très rare ses dernières années, bien-sûr Aileas était présente au repas de famille, mais cela ne remplacer pas vraiment des vacances tous ensemble. La brune sourit tendrement au baiser de sa sœur sur sa joue puis se dirige dans un endroit ombragé du parc et s’installe sur le sol après avoir lâché la main de sa grande sœur, lui indiquant du plat de la main de venir s’installer près d’elle. Elles seraient beaucoup mieux assise pour discuter, surtout qu’Aileas avait conscience au fond d’elle que la peur de sa sœur venait de l’attaque qu’elle avait subit. Elle l’écoute avec la plus grande attention avant de lui répondre à son tour. « C’est problématique en effet, nous pourrions en parler à une personne assez compétente. Pour avoir un traitement ou une aide magique. De quoi as-tu peur exactement ? Peut-être que si nous arrivions à cibler la peur exacte, nous pourrions peut-être trouver nous-même la solution à ton problème.. » Aileas avait maintenant conscience de la peur d’Abigail, qui était plus ou moins logique après une attaque de loup-garou.. Sa baguette en contenant, elle avait probablement peur de déclencher la transformation ou quelques choses dans ce style. « Où ranges-tu ta baguette actuellement ? » Il fallait impérativement que les deux jeunes femmes travaillent sur cela et pour ça Aileas avait décidé de forcer un peu les choses. Elle irait chercher la baguette de sa sœur dans les jours à venir, puis elle essayerait tous en restant proche de sa sœur de lui faire de nouveau tenir entre les doigts. Mais un grand-duc fit son apparition, forçant la jeune femme à pensé a autre chose que la baguette de sa sœur. En effet, l’animal était installé, droit, devant elle la tête légèrement sur le côté. Il essayait de communiquer avec la jeune femme, qui avait très bien compris le message. Avec un sourire aux coins des lèvres, elle sort et tend un deuxième biscuit à l’animal. Puis elle se tourne de nouveau vers sa sœur, passant un bras autour de sa taille tout en l’attirant vers elle. « Nous trouverons une solution ensemble, je te le promets. » Dit-elle en passent délicatement sa main sur les cheveux de la jeune femme pour l’apaiser. |
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Dim 19 Aoû 2018 - 9:39
Je me contentais de hocher la tête à sa proposition de partir au mois d'août. Nous verrons bien ce que nos géniteurs souhaitaient, et il me fallait m'organiser aussi de mon côté, non seulement pour la pleine lune, mais aussi pour mon séjour en Roumanie pour aller chercher Thomas avec Adoración. Je voulais également passer du temps avec elle, et ça, je ne pouvais pas le dire à ma sœur. Ça m'arrachait le cœur de le lui cacher, j'étais pourtant si heureuse de l'aimer, et d'être aimée en retour que j'aurai pu le crier au monde entier… mais c'était interdit, au risque de nous renvoyer toutes les deux, au risque de gâcher notre avenir, ce que nous souhaitions ni l'une, ni l'autre.
Lorsqu'Aileas s'éloignait un peu à l'ombre en lâchant ma main, je l'observais en souriant légèrement. J'avais toujours du mal à réaliser qu'elle était présente, là, à mes côtés, à Hungcalf, et qu'elle y resterait, à priori. Tandis qu'elle prenait place en m'indiquant de la rejoindre, j'étirais sensiblement mes lèvres en un nouveau sourire. Ma sœur était belle, rayonnante. J'étais pleine d'admiration pour elle. Ainsi, je venais prendre place à côté d'elle avec ce calme qui me personnifiait tout en écoutant ce qu'elle avait à me dire. Je fronçais alors les sourcils en cherchant les bons mots pour mes explications.
- C'est un peu difficile à expliquer… C'est comme si toucher ma baguette allait faire revenir le loup-garou. Comme si j'allais l'invoquer et que j'allais à nouveau devoir le combattre. Il y a aussi tout ce qui va avec la pleine lune, puisque je ne suis pas fixée sur ma situation…
Je regardais un instant devant moi avant de reprendre.
- Le problème ne serait pas présent si le cœur de ma baguette n'était pas avec un poil de loup-garou… enfin, j'imagine…
Je savais que cette crainte était purement psychologique, et j'essayais de lutter contre, mais pour le moment, c'était vain. J'avais conscience que saisir ma baguette et à nouveau s'en servir n'allait strictement rien changer, mais depuis quand la peur raisonne de manière logique ?
Et aller voir un spécialiste ne m'enchantais guère, et ce serait ma dernière option. Je comptais avant tout sur mon entourage pour surmonter tous mes traumas, car au fond de moi, je me sentais capable d'y arriver. Aller voir une personne compétente ce serait un peu comme échouer dans ma motivation, dans mon combat.
À la question de ma sœur, je la regardais du coin de l'œil.
- Elle est dans ma chambre. Je peux demander à George d'aller la chercher si tu veux.
C'est à ce moment que l'intéressé revint nous rejoindre pour quémander un nouveau biscuit. S'il continuait comme ça il allait devenir obèse, mais pour le moment je ne disais rien et je me contentais de sourire. Je savais que lui aussi était heureux de revoir ma cadette, et il en profitait à sa manière. Je ne voulais pas briser leur retrouvaille, je cassais déjà bien assez de choses comme ça en ce moment. Beaucoup étaient tournés sur moi à cause de mon accident, notamment celle qui se trouvait tout à côté de moi, au point de changer drastiquement de vie. Ça me gênait terriblement.
Elle passa alors un bras autour de ma taille, me rapprochant d'elle dans un mouvement contre lequel je ne luttais pas. Je venais me loger dans les bras si réconfortants et tendres de ma sœur, la prenant moi aussi par la taille tout en posant ma tête sur son épaule. Je fermais un instant les yeux pour savourer ce contact qui m'avait tant manqué, sans me gêner de humer son parfum ainsi que l'odeur de ses cheveux. Elle était mon ange.
- Je ne suis pas inquiète, je suis bien entourée.
Savourant encore un instant notre proximité, je finissais par me redresser ma tête tout en restant dans les bras de ma sœur pour plonger mon regard brun foncé dans le sien, bleu.
- Mais toi ? Comment vas-tu ? Racontes moi… nous avons beaucoup de choses à rattraper, j'en suis certaine.
Lorsqu'Aileas s'éloignait un peu à l'ombre en lâchant ma main, je l'observais en souriant légèrement. J'avais toujours du mal à réaliser qu'elle était présente, là, à mes côtés, à Hungcalf, et qu'elle y resterait, à priori. Tandis qu'elle prenait place en m'indiquant de la rejoindre, j'étirais sensiblement mes lèvres en un nouveau sourire. Ma sœur était belle, rayonnante. J'étais pleine d'admiration pour elle. Ainsi, je venais prendre place à côté d'elle avec ce calme qui me personnifiait tout en écoutant ce qu'elle avait à me dire. Je fronçais alors les sourcils en cherchant les bons mots pour mes explications.
- C'est un peu difficile à expliquer… C'est comme si toucher ma baguette allait faire revenir le loup-garou. Comme si j'allais l'invoquer et que j'allais à nouveau devoir le combattre. Il y a aussi tout ce qui va avec la pleine lune, puisque je ne suis pas fixée sur ma situation…
Je regardais un instant devant moi avant de reprendre.
- Le problème ne serait pas présent si le cœur de ma baguette n'était pas avec un poil de loup-garou… enfin, j'imagine…
Je savais que cette crainte était purement psychologique, et j'essayais de lutter contre, mais pour le moment, c'était vain. J'avais conscience que saisir ma baguette et à nouveau s'en servir n'allait strictement rien changer, mais depuis quand la peur raisonne de manière logique ?
Et aller voir un spécialiste ne m'enchantais guère, et ce serait ma dernière option. Je comptais avant tout sur mon entourage pour surmonter tous mes traumas, car au fond de moi, je me sentais capable d'y arriver. Aller voir une personne compétente ce serait un peu comme échouer dans ma motivation, dans mon combat.
À la question de ma sœur, je la regardais du coin de l'œil.
- Elle est dans ma chambre. Je peux demander à George d'aller la chercher si tu veux.
C'est à ce moment que l'intéressé revint nous rejoindre pour quémander un nouveau biscuit. S'il continuait comme ça il allait devenir obèse, mais pour le moment je ne disais rien et je me contentais de sourire. Je savais que lui aussi était heureux de revoir ma cadette, et il en profitait à sa manière. Je ne voulais pas briser leur retrouvaille, je cassais déjà bien assez de choses comme ça en ce moment. Beaucoup étaient tournés sur moi à cause de mon accident, notamment celle qui se trouvait tout à côté de moi, au point de changer drastiquement de vie. Ça me gênait terriblement.
Elle passa alors un bras autour de ma taille, me rapprochant d'elle dans un mouvement contre lequel je ne luttais pas. Je venais me loger dans les bras si réconfortants et tendres de ma sœur, la prenant moi aussi par la taille tout en posant ma tête sur son épaule. Je fermais un instant les yeux pour savourer ce contact qui m'avait tant manqué, sans me gêner de humer son parfum ainsi que l'odeur de ses cheveux. Elle était mon ange.
- Je ne suis pas inquiète, je suis bien entourée.
Savourant encore un instant notre proximité, je finissais par me redresser ma tête tout en restant dans les bras de ma sœur pour plonger mon regard brun foncé dans le sien, bleu.
- Mais toi ? Comment vas-tu ? Racontes moi… nous avons beaucoup de choses à rattraper, j'en suis certaine.
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Mar 28 Aoû 2018 - 0:09
LOVE ME × ft. ABIGAIL & AILEAS
Elle était si bien, installée sur le sol, dans l'ombre d'un arbre. La fatigue commençait doucement à disparaître de son visage, elle était toujours autant fatiguée. Mais elle était aussi heureuse et apaisée d'être en compagnie de sa sœur. Qui malgré une peur bien palpable semblait aller mieux que les précédentes fois ou elle l'avait vu à l'hôpital. Elle écoutait avec attention sa grande sœur, cherchant la solution, creusant son cerveau à la recherche de la réponse à son mal. « Je comprends.. Mais nos baguettes n'ont pas le pouvoir d'invoquer qui que ce soit.. Évidemment, je comprends parfaitement ta peur.. C'est même logique dans ton état, je dirais.. » Elle continuait de passer sa main dans les cheveux de sa sœur pour que celle-ci soit un peu plus apaisée. « Peut-être que cela serait différent, ou peut-être pas, ça pourrait venir d'une peur de la magie ou de sa puissance a accéléré le processus... Je ne suis pas spécialiste, ni même médecin magique, mais je te jure que tu te serviras très bientôt de ta baguette sans la moindre peur. Nous devrions probablement vérifier que tu n'es pas un loup-garou ou en mutation.. Cela te soulagerait probablement.» Pour cela, elles auraient besoin d'exposer Aby à la lune.. La confronté directement à la base du problème. La jeune brune passa sa main libre dans ses cheveux voguant aux très du vent. Puis elle sourit doucement à sa sœur avant de reprendre. « Non, on verra demain plutôt. Restons tranquille, puis Georges n'a pas l'air d'avoir envie d'aller dans ta chambre. Il préfère de loin les gâteaux que je lui donne.» Dit elle en joignant le geste à la parole, le hibou était un adorateur des biscuits que le petit sac d'Aileas contenait. Évidemment , l'oiseau en demandait un nouveau à chaque fois que le précédent disparaissait dans son estomac. Ce qui fit rire la jeune femme, mais elle s'arrêta à un moment donné. Ne voulant pas rendre le grand-duc obèse. Puis le moment câlin entre sœurs prend fin, tout du moins le côté collé. Elle avait encore sa sœur dans ses bras, mais celle-ci avait relever la tête dans sa direction lui demandant de parler d'elle. « Je vais très bien, mais je ne suis pas la pour parler de moi. Je suis la pour être avec toi. Je n'ai pas énormément de chose à dire, mise à part que mes amis sont merveilleux de l'autre côté du continent et que j'espère que tu les rencontreras un jour.» Elle n'avait pas envie d'en dire plus aujourd'hui, voulant principalement profité de sa sœur. |
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Re: Love me [Aileas][Terminé]
Mer 29 Aoû 2018 - 8:54
Je fermais un instant les yeux. Ainsi blottie contre ma sœur, j'appréciais le moment pleinement. Je ne me concentrais plus que sur le vent chaud qui soulevait nos cheveux et les chants des oiseaux dans les arbres. C'était difficile pour moi de me détendre tout à fait depuis l'accident. À dire vrai, je n'y arrivais qu'avec Adoración ou maintenant, avec ma cadette. Ce qui était ironique dans la situation actuelle, c'était que j'étais justement l'ainée, que c'était censé être moi la personne forte qui réconfortait la petite. Mais bon… ne l'avais-je pas déjà fais un nombre de fois incalculable durant plus de vingt ans ?
Ainsi, je souriais doucement lorsqu'elle reprenait la parole mais ne répondais rien. Je savais bien que les baguettes n'avaient pas le pouvoir d'invoquer, tout du moins, pas de cette manière. De plus, j'entretenais une relation étroite avec ma baguette rosée, je savais qu'elle ne me ferait pas de mal, et que si elle devait avoir une quelconque conscience humaine, c'était moi qui la blessais plus qu'elle ne me blessait moi. Je voulais vraiment remédier à ce problème, j'avais besoin de cette baguette, et en racheter une pour palier à mon problème était impensable. Ça reviendrait au même que de ne pas faire face à mes terreurs, ça n'allait servir à rien.
Puis, ce fut l'ascenseur émotionnel. Je pouffais un peu aux dires de ma sœur, puis je perdais toute gaité. Me redressant et quittant la chaleur réconfortante d'Aileas, mon visage s'était éteint par la peur d'être frappée par la lycanthropie. Elle savait que c'était un sujet délicat pour moi. La pleine lune allait arriver dans quelque jour et je le vivais comme mon jugement dernier. Néanmoins, je ne lui en tenais pas rancune d'en parler sans détour, j'en avais besoin. Des fois, des animaux ne réagissaient à aucun traitement si on allait doucement avec eux, sous prétexte qu'ils étaient malades. Ils se laissaient abattre. Tandis que si, même égrotant, nous les traitions comme des animaux en pleine forme, ils pouvaient guérir plus facilement. C'était un peu mon cas. Être prise et considérée comme dolente n'allait pas m'aider à surmonter mes traumatismes, je le savais, car le cocon de chaleur qu'on m'offrait en me considérant de la sorte n'était qu'une image fardée.
- Ça me soulagera de savoir que je ne suis pas un loup-garou oui… Tu sais ce qui m'emmerde le plus là-dedans ? D'avoir tant sacrifié pendant des années pour devenir animagi, et que au final tout disparaisse par une… stupide imprudence de ma part…
Ma voix s'éteignait au fur et à mesure que je parlais. Je m'en voulais encore pour ce qui était arrivé, considérant que tout était de ma faute.
J'aimais profondément ma forme animagus, Aileas avait été aux premières loges lorsque j'avais appris à Poudlard, ça m'avait demandé énormément de temps et de passion. Comme beaucoup d'animagi sans aucun doute, mais je tenais tant et si bien à ma réussite que je m'étais presque exclusivement consacrée qu'à ça durant de nombreux mois, au risque de mettre mes études de côté. Et tout ça pourquoi au final ? Avoir été mordue par un loup-garou se promenant en pleine liberté ?
Je laissais échapper un long soupir par les narines avant de voir George réclamer un nouveau biscuit, la copie de mon sang cédant pour lui en donner un nouveau. Ce petit spectacle chassa mes sombres pensées et me fit retrouver un léger sourire.
- George est gourmand tu le sais, il a toujours préféré tes biscuits. Heureusement que je ne lui donne pas de gâteaux quand tu es là, il n'arriverait plus à s'envoler sinon.
Je laissais donc ma réconciliation avec ma baguette à plus tard, après tout, je n'étais pas à quelques heures près. Continuait distraitement à regarder ma sœur nourrir mon hibou, je finissais par laisser mon regard trainer sur le parc qui s'étendait tout autour de nous. Puis, lorsqu'elle reprit la parole, je tournais mes yeux foncés sur elle. C'était une étrangeté que j'appréciais entre nous. Elle avait les yeux bleus, moi, bruns foncés. Bien que les siens changent de couleur selon la lumière qui l'entourait, j'appréciais cette différence notable entre nous. Remontant mes jambes contre ma poitrine, je posais ma joue sur mes genoux. La fixant ainsi de biais, je lui souriais, amusée, avec un regard qui en disait long. Pas à moi Aileas, je voyais bien lorsqu'elle essayait d'éviter un sujet ou de me cacher quelque chose.
- À d'autres Adé. Je me doute que quitter la vie que tu avais là-bas n'a pas dû être simple… ça m'attriste que tu ais pris cette décision par ma faute.
"Adé" était le surnom que je lui donnais de son prénom à la consonance non écossaise, à savoir Adélaïde. Et je considérais que sa venue était une autre conséquence de l'accident, de mon imprudence et de ma stupidité. Je m'en voulais terriblement qu'elle ait quitté les États-Unis par ma faute.
- Je suis désolée…
Ainsi, je souriais doucement lorsqu'elle reprenait la parole mais ne répondais rien. Je savais bien que les baguettes n'avaient pas le pouvoir d'invoquer, tout du moins, pas de cette manière. De plus, j'entretenais une relation étroite avec ma baguette rosée, je savais qu'elle ne me ferait pas de mal, et que si elle devait avoir une quelconque conscience humaine, c'était moi qui la blessais plus qu'elle ne me blessait moi. Je voulais vraiment remédier à ce problème, j'avais besoin de cette baguette, et en racheter une pour palier à mon problème était impensable. Ça reviendrait au même que de ne pas faire face à mes terreurs, ça n'allait servir à rien.
Puis, ce fut l'ascenseur émotionnel. Je pouffais un peu aux dires de ma sœur, puis je perdais toute gaité. Me redressant et quittant la chaleur réconfortante d'Aileas, mon visage s'était éteint par la peur d'être frappée par la lycanthropie. Elle savait que c'était un sujet délicat pour moi. La pleine lune allait arriver dans quelque jour et je le vivais comme mon jugement dernier. Néanmoins, je ne lui en tenais pas rancune d'en parler sans détour, j'en avais besoin. Des fois, des animaux ne réagissaient à aucun traitement si on allait doucement avec eux, sous prétexte qu'ils étaient malades. Ils se laissaient abattre. Tandis que si, même égrotant, nous les traitions comme des animaux en pleine forme, ils pouvaient guérir plus facilement. C'était un peu mon cas. Être prise et considérée comme dolente n'allait pas m'aider à surmonter mes traumatismes, je le savais, car le cocon de chaleur qu'on m'offrait en me considérant de la sorte n'était qu'une image fardée.
- Ça me soulagera de savoir que je ne suis pas un loup-garou oui… Tu sais ce qui m'emmerde le plus là-dedans ? D'avoir tant sacrifié pendant des années pour devenir animagi, et que au final tout disparaisse par une… stupide imprudence de ma part…
Ma voix s'éteignait au fur et à mesure que je parlais. Je m'en voulais encore pour ce qui était arrivé, considérant que tout était de ma faute.
J'aimais profondément ma forme animagus, Aileas avait été aux premières loges lorsque j'avais appris à Poudlard, ça m'avait demandé énormément de temps et de passion. Comme beaucoup d'animagi sans aucun doute, mais je tenais tant et si bien à ma réussite que je m'étais presque exclusivement consacrée qu'à ça durant de nombreux mois, au risque de mettre mes études de côté. Et tout ça pourquoi au final ? Avoir été mordue par un loup-garou se promenant en pleine liberté ?
Je laissais échapper un long soupir par les narines avant de voir George réclamer un nouveau biscuit, la copie de mon sang cédant pour lui en donner un nouveau. Ce petit spectacle chassa mes sombres pensées et me fit retrouver un léger sourire.
- George est gourmand tu le sais, il a toujours préféré tes biscuits. Heureusement que je ne lui donne pas de gâteaux quand tu es là, il n'arriverait plus à s'envoler sinon.
Je laissais donc ma réconciliation avec ma baguette à plus tard, après tout, je n'étais pas à quelques heures près. Continuait distraitement à regarder ma sœur nourrir mon hibou, je finissais par laisser mon regard trainer sur le parc qui s'étendait tout autour de nous. Puis, lorsqu'elle reprit la parole, je tournais mes yeux foncés sur elle. C'était une étrangeté que j'appréciais entre nous. Elle avait les yeux bleus, moi, bruns foncés. Bien que les siens changent de couleur selon la lumière qui l'entourait, j'appréciais cette différence notable entre nous. Remontant mes jambes contre ma poitrine, je posais ma joue sur mes genoux. La fixant ainsi de biais, je lui souriais, amusée, avec un regard qui en disait long. Pas à moi Aileas, je voyais bien lorsqu'elle essayait d'éviter un sujet ou de me cacher quelque chose.
- À d'autres Adé. Je me doute que quitter la vie que tu avais là-bas n'a pas dû être simple… ça m'attriste que tu ais pris cette décision par ma faute.
"Adé" était le surnom que je lui donnais de son prénom à la consonance non écossaise, à savoir Adélaïde. Et je considérais que sa venue était une autre conséquence de l'accident, de mon imprudence et de ma stupidité. Je m'en voulais terriblement qu'elle ait quitté les États-Unis par ma faute.
- Je suis désolée…
- InvitéInvité
Re: Love me [Aileas][Terminé]
Dim 23 Sep 2018 - 22:04
LOVE ME × ft. ABIGAIL & AILEAS
« Abi, je suis certaine d’une chose, tout ira bien. D’accord, même si tu perdais ce côté animagi.. Mais j’ai espoir, je suis certaine qu’aucune transformation aura lieu. La peur est quelques choses d’humain, si on n’avait pas peur.. On ne serait pas qui nous somme aujourd’hui. Mais il ne faut pas avoir peur de ce que la vie peu nous apporter de nouveau.. » Aileas se voulait rassurante, mais elle n’était pas sûr que ses paroles étaient les mieux dans ce cas la, elle savait combien sa sœur avait travaillée pour devenir Animagi.. Mais la peur était littéralement en train de la changer, si elle devait devenir un loup-garou Adé serait toujours présente pour elle. Elle le serait de toute façon jusqu’à la fin de ses jours, une promesse silencieuse qu’elle avait faite lors de ses visites à l’hôpital. La jeune femme décida finalement de se lever pour reprendre la marche. « Je sais le boulot que tu as fait.. Ne perds pas espoir. » Repris-t-elle finalement en regardant au loin, les paysages écossais étant splendide. L’Amérique était loin d’être aussi belle, aussi verte. La brune tourne ensuite la tête de nouveau vers son aînée. Lui adressant un sourire chaleureux quand elle lui parle de la gourmandise de son hibou. « Du plus loin que je connaisse George, il mange autant qu’un enfant que l’on prive de friandise avant la fête de Noël, mais j’avoue que mes biscuits lui plaisent bien. Je me demande bien pourquoi ils n’ont rien de particulier pourtant. » Elle s’arrête quelques minutes, riant doucement à la remarque d’Abigail. Avant de reprendre d’une voix enjouée. « Heureusement que je ne suis pas avec toi tout le temps, le pauvre en effet ne pourrait plus prendre son envol. De toute façon, je sais m’arrêter quand je juge qu’il en a trop mangé. Comme maintenant, si ont l’écouté, je n’aurais plus aucun stock. » Aileas toujours en observation entendit la phrase de sa sœur. Elle ne voulait pas parler de ce qu’elle avait laisser derrière elle, mais elle n’aurait sans doute pas le choix dans les jours à venir. « Ce n’est pas de ta faute, j’avais prévu de rentrer. » Avait-elle dit d’une voix lointaine. Exprimant par cela qu’elle n’avait pas envie d’en dire plus. Elle serait obligée, mais elle ne voulait pas maintenant. « Ne soit pas désolée, ce n’est pas de ta faute si je suis de retour. » Elle voulait la faire déculpabiliser, ne voulant pas qu’elle se prenne la tête avec cela en plus du reste. « Je pense que je vais rentrer, je suis debout depuis bien trop longtemps pour tenir encore une heure debout sans tomber de sommeil. » Finit-elle par dire avant de voir sa sœur se lever et la suivre pour la route retour vers les bâtiments universitaire. La conversation était close et elles rentrèrent en silence. Aileas embrasse la joue de sa sœur avant de partir vers sa chambre. « A plus tard et au besoin, tu sais comment me joindre. Promis si tu m’envoies George, je ne le gaverais pas de gâteau. Bonne soirée ma belle. » Aileas disparut vers le bâtiment de sa maison ou se trouver pour le moment son logement. THE END |
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