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Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Dim 16 Sep 2018 - 19:33
Ce matin, j'avais envoyé un parchemin à Aedan avec l'aide de George, mon hibou. Après avoir terminé les cours, nous nous étions donné rendez-vous dans les serres de l'école. J'avais eu l'autorisation, sans le moindre de mal, de pouvoir accéder à la troisième serre. Après tout, l'université savait que j'étais une élève studieuse et que j'avais du talent en botanique. Avec mon cursus et mes motivations, la décision positive n'avait pas tardé à arriver. Ça ne me surprenait guère, mais ce n'était pas moins que j'en ressentais toutes les responsabilités. L'administration m'avait accordé sa confiance, je devais maintenant en être à la hauteur.
Pourtant, en cette fin de journée de cours, ce n'était pas dans la troisième serre que je me rendais, mais dans la deuxième. La première n'avait pas grand intérêt pour moi maintenant puisqu'elle était consacrée presque uniquement à la théorie.
Avec la période de la fin de l'été, les Mandragores allaient demander à être rempotées. Ainsi, puisque j'étais en avance, je profitais pour déjà plonger mes mains dans la terre et préparer les pots. C'était en avance, je le savais, mais ça allait me permettre de traiter la terre convenablement et de la laisser s'aérer comme il le fallait, les Mandragores appréciant particulièrement d'être remises en pot dans de la terre de qualité. Quoi de plus normal au fond ?
Habillée légèrement grâce au travail de Fiona, je portais un top noir sous un T-shirt gris plutôt ample. Un jean noir troué aux genoux et aux cuisses protégeait mes jambes, et je portais aux pieds mes fidèles Docteur Martens. Même si mes cicatrices étaient toujours belles et bien présentes suite à l'attaque, elles n'étaient pas visibles avec le sortilège de camouflage posé sur mon T-shirt gris et mon jean. Si je les retirais, je révélerai ma véritable apparence, mon top noir n'ayant pas été enchanté. Mais ainsi vêtue, j'avais retrouvé l'apparence que j'avais toujours eue, à savoir, totalement immaculée de marques.
Après avoir déposé mon sac, retiré la fine bague à mon index ainsi que ma chainette d'argent sur lequel courait un dragon argenté à mon poignet, je me mettais au travail machinalement. Ces gestes étaient devenus très communs pour moi, et permettaient à mon esprit de s'évader.
Toutefois, si je m'occupais mentalement de cette manière maintenant, c'était parce que je venais de sortir du cours de Sortilèges et d'Enchantements… et que je n'en étais pas revenue indemne. Je l'aimais toujours, et elle m'aimait toujours. Nos regards et nos gestes nous trahissaient, toutefois, le reste de la classe n'avait rien pu découvrir grâce au sortilège de Fidelitas mis en place pour protéger nos sentiments.
Elle avait annoncé qu'elle partirait sans doute bientôt. Ne plus la revoir était le pire des scénarios qui m'avait été donné d'entendre. Je pouvais accepter de continuer à souffrir en la regardant et en suivant ses enseignements… mais couper totalement les ponts, ne plus jamais pouvoir la voir ou entendre sa voix. C'était insupportable pour moi, je ne me sentais pas prête à tout abandonner de la sorte. Pourtant, je savais que c'était, encore une fois, la meilleure des solutions pour nous deux. Ça nous éviterait d'être tentées. Nous avions des devoirs, l'un comme l'autre, et nous ne pouvions pas en être détournées. Pourtant, mon cœur qui avait du mal à se remettre, saignait à nouveau.
Les mains pleines de terre, je venais cacher mes yeux derrière mon avant-bras droit tout en me laissant aller à quelques larmes timides. Voilà même pas un mois que nous avions été dans l'obligation de nous séparer, et je n'arrivais pas à m'y faire. Et c'était d'autant plus difficile alors que l'amour était bel et bien présent.
Trop abandonnée à mon chagrin, même si je faisais preuve de retenue et que je ne me laissais pas totalement aller, me contentant simplement de pleurer en silence, je n'entendais pas la venue de celui que j'attendais, ayant momentanément oublié l'endroit où je me trouvais.
Pourtant, en cette fin de journée de cours, ce n'était pas dans la troisième serre que je me rendais, mais dans la deuxième. La première n'avait pas grand intérêt pour moi maintenant puisqu'elle était consacrée presque uniquement à la théorie.
Avec la période de la fin de l'été, les Mandragores allaient demander à être rempotées. Ainsi, puisque j'étais en avance, je profitais pour déjà plonger mes mains dans la terre et préparer les pots. C'était en avance, je le savais, mais ça allait me permettre de traiter la terre convenablement et de la laisser s'aérer comme il le fallait, les Mandragores appréciant particulièrement d'être remises en pot dans de la terre de qualité. Quoi de plus normal au fond ?
Habillée légèrement grâce au travail de Fiona, je portais un top noir sous un T-shirt gris plutôt ample. Un jean noir troué aux genoux et aux cuisses protégeait mes jambes, et je portais aux pieds mes fidèles Docteur Martens. Même si mes cicatrices étaient toujours belles et bien présentes suite à l'attaque, elles n'étaient pas visibles avec le sortilège de camouflage posé sur mon T-shirt gris et mon jean. Si je les retirais, je révélerai ma véritable apparence, mon top noir n'ayant pas été enchanté. Mais ainsi vêtue, j'avais retrouvé l'apparence que j'avais toujours eue, à savoir, totalement immaculée de marques.
Après avoir déposé mon sac, retiré la fine bague à mon index ainsi que ma chainette d'argent sur lequel courait un dragon argenté à mon poignet, je me mettais au travail machinalement. Ces gestes étaient devenus très communs pour moi, et permettaient à mon esprit de s'évader.
Toutefois, si je m'occupais mentalement de cette manière maintenant, c'était parce que je venais de sortir du cours de Sortilèges et d'Enchantements… et que je n'en étais pas revenue indemne. Je l'aimais toujours, et elle m'aimait toujours. Nos regards et nos gestes nous trahissaient, toutefois, le reste de la classe n'avait rien pu découvrir grâce au sortilège de Fidelitas mis en place pour protéger nos sentiments.
Elle avait annoncé qu'elle partirait sans doute bientôt. Ne plus la revoir était le pire des scénarios qui m'avait été donné d'entendre. Je pouvais accepter de continuer à souffrir en la regardant et en suivant ses enseignements… mais couper totalement les ponts, ne plus jamais pouvoir la voir ou entendre sa voix. C'était insupportable pour moi, je ne me sentais pas prête à tout abandonner de la sorte. Pourtant, je savais que c'était, encore une fois, la meilleure des solutions pour nous deux. Ça nous éviterait d'être tentées. Nous avions des devoirs, l'un comme l'autre, et nous ne pouvions pas en être détournées. Pourtant, mon cœur qui avait du mal à se remettre, saignait à nouveau.
Les mains pleines de terre, je venais cacher mes yeux derrière mon avant-bras droit tout en me laissant aller à quelques larmes timides. Voilà même pas un mois que nous avions été dans l'obligation de nous séparer, et je n'arrivais pas à m'y faire. Et c'était d'autant plus difficile alors que l'amour était bel et bien présent.
Trop abandonnée à mon chagrin, même si je faisais preuve de retenue et que je ne me laissais pas totalement aller, me contentant simplement de pleurer en silence, je n'entendais pas la venue de celui que j'attendais, ayant momentanément oublié l'endroit où je me trouvais.
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Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Lun 17 Sep 2018 - 11:35
Je savais que ce n'étais pas la bonne serres, à force d'y passer du temps, je connais et fais la différence entre les endroits. Je ne sais pas pour quelle raison je suis rentré dans la seconde, j'ai eu comme l'intuition que je la trouverais ici, à cet endroit. Je pense que je me serais rendu ici si j'étais arrivé trop en avance, je suis en avance, mais elle l'est bien plus. Tout comme elle, j'aurais préparé la terre pour les mandragores, plante aux vertus extraordinaire. Je me poste en face de ma camarade, pas pour être vu, mais parce que je trouve que pour avoir une conversation être l'un en face de l'autre est propice à la discussion. C'est une préférence que j'ai. A mon tour, je prends un pot et plonge mes mains dans la terre. A cette période de l'année, la terre doit prendre et s'aérer pour qu'elle soit parfaite. Entre mes doigts la terre est fraîche et j'aime le contact froid en contraste avec ma peau plus chaude. J'ai un regard pour elle, j'écarquille les yeux...mais elle pleure ! Je regarde autour de moi, qu'est-ce qui a bien pu la mettre dans cet état ? Après tout je ne la connais pas, elle est triste et elle pleure voilà tout. Je ne sais pas ce que je devrais faire...détourner ses pensées négatives ou nostalgique pour quelque chose de plus...positif...oui mais quoi ? Voyons...
Je retire mes mains, les secoues et fait le tour de la table. Je soupire doucement, tout son être a une aura de profonde tristesse, jusqu’à sa tenue, elle doit aimer le sombre, le noir, c'est plus discret, se fondre dans la masse, pour ne pas être vue, se faire oublier...elle devrait pas pourtant, je suis certains que les couleurs lui iraient bien...je m'éparpille une nouvelle fois. Je décide néanmoins de prendre le risque de la prendre dans mes bras, c'est ce que je fais avec ma soeur. Je ne la connais pas, ou très peu, je ne sais pas si je peux vraiment le faire, mais j'en prends le droit, je ne peux pas ignorer ses pleurs, je ne peux pas ignorer sa tristesse. Elle n'est obligé en rien, de me dire la raison de ses pleurs ou non, je veux juste qu'elle comprenne que je peux être là pour elle. L'idée de parler de cette plante me vient, elle doit bien entendu en connaître les vertus magique mais connaît-elle celle des croyances moldus ?Je vais lui changer les idées, elle ne m'écoutera probablement pas, mais au moins elle pensera à autre chose, enfin peut-être...je ne sais pas.
- Les moldus connaissent aussi la mandragore mais sous une forme différente de la notre. Elle y a des fleurs violette et aurait des propriété autre que celles que nous connaissons chez nous dans notre monde. Ce ne sont que des spéculations, des rumeurs parfois même des légendes mais selon le degré de maturation elle aurait des propriété fertile chez l'homme ou la femme. Il y a une histoire à ce propos. Un homme qui ne pouvait plus avoir d'enfant avec sa première épouse demanda a la soeur de son épouse qui aimait les plantes, si elle avait quelque chose pour favoriser l'enfantement, la femme accepte de l'aider sous condition qu'il passe la nuit avec elle, avec l'autorisation de sa femme, il passa la nuit avec elle, il buva une infusion aux feuilles de Mandragore avant qu'il ne la rejoigne dans son lit. Au petit matin, elle lui donna des feuilles de mandragores et son épouse tomba enceinte rapidement mais sa soeur également ! Je ne sais plus où j'avais lu cette histoire, mais il y en a pleins d'autres encore selon les époques et les pays qui la cultive. Chez nous elle n'est pas encore assez exploitée je trouve, je devrais la rajouter à la liste des plantes a expérimenter.
J'ai beaucoup parlé en fait...Je dois peut-être l'ennuyer avec mes histoires, mais je m’intéresse à toutes les histoires dans la botanique, magique ou non, les légendes sont pas forcément vraie, mais je suis certains qu'il y a une part de vérité dans ces légendes et histoires des plantes, je prends un peu de tout pour arriver à mes fins, c'est ainsi que je procède. Cette plante pourrait peut-être m'aider pour mes recherches, peut-être pas les recherches que nous allons faire ensemble, trouver la solutions à ses maux magique, mais pour autre chose probablement, je me garde cette idée en tête, je n'y avait pas pensée avant de venir l'aider. J'ai les bras engourdi, je ne lui fait pas réellement une accolade, mes mains sont sales, mais je l'ai en quelque sorte posée contre mon torse où ma grande taille domine très largement la sienne, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas d'avoir pris l'initiative par ce geste...
Je retire mes mains, les secoues et fait le tour de la table. Je soupire doucement, tout son être a une aura de profonde tristesse, jusqu’à sa tenue, elle doit aimer le sombre, le noir, c'est plus discret, se fondre dans la masse, pour ne pas être vue, se faire oublier...elle devrait pas pourtant, je suis certains que les couleurs lui iraient bien...je m'éparpille une nouvelle fois. Je décide néanmoins de prendre le risque de la prendre dans mes bras, c'est ce que je fais avec ma soeur. Je ne la connais pas, ou très peu, je ne sais pas si je peux vraiment le faire, mais j'en prends le droit, je ne peux pas ignorer ses pleurs, je ne peux pas ignorer sa tristesse. Elle n'est obligé en rien, de me dire la raison de ses pleurs ou non, je veux juste qu'elle comprenne que je peux être là pour elle. L'idée de parler de cette plante me vient, elle doit bien entendu en connaître les vertus magique mais connaît-elle celle des croyances moldus ?Je vais lui changer les idées, elle ne m'écoutera probablement pas, mais au moins elle pensera à autre chose, enfin peut-être...je ne sais pas.
- Les moldus connaissent aussi la mandragore mais sous une forme différente de la notre. Elle y a des fleurs violette et aurait des propriété autre que celles que nous connaissons chez nous dans notre monde. Ce ne sont que des spéculations, des rumeurs parfois même des légendes mais selon le degré de maturation elle aurait des propriété fertile chez l'homme ou la femme. Il y a une histoire à ce propos. Un homme qui ne pouvait plus avoir d'enfant avec sa première épouse demanda a la soeur de son épouse qui aimait les plantes, si elle avait quelque chose pour favoriser l'enfantement, la femme accepte de l'aider sous condition qu'il passe la nuit avec elle, avec l'autorisation de sa femme, il passa la nuit avec elle, il buva une infusion aux feuilles de Mandragore avant qu'il ne la rejoigne dans son lit. Au petit matin, elle lui donna des feuilles de mandragores et son épouse tomba enceinte rapidement mais sa soeur également ! Je ne sais plus où j'avais lu cette histoire, mais il y en a pleins d'autres encore selon les époques et les pays qui la cultive. Chez nous elle n'est pas encore assez exploitée je trouve, je devrais la rajouter à la liste des plantes a expérimenter.
J'ai beaucoup parlé en fait...Je dois peut-être l'ennuyer avec mes histoires, mais je m’intéresse à toutes les histoires dans la botanique, magique ou non, les légendes sont pas forcément vraie, mais je suis certains qu'il y a une part de vérité dans ces légendes et histoires des plantes, je prends un peu de tout pour arriver à mes fins, c'est ainsi que je procède. Cette plante pourrait peut-être m'aider pour mes recherches, peut-être pas les recherches que nous allons faire ensemble, trouver la solutions à ses maux magique, mais pour autre chose probablement, je me garde cette idée en tête, je n'y avait pas pensée avant de venir l'aider. J'ai les bras engourdi, je ne lui fait pas réellement une accolade, mes mains sont sales, mais je l'ai en quelque sorte posée contre mon torse où ma grande taille domine très largement la sienne, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas d'avoir pris l'initiative par ce geste...
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Lun 17 Sep 2018 - 18:17
J'étais si profondément perdue dans mes pensées et dans ma détresse que je ne l'avais pas entendu arriver, ni se placer en face de moi. Je ne m'éveillais à nouveau au monde qui m'entourait que lorsqu'il me prit dans ses bras. Mon premier réflexe fut de sursauter. Mon esprit était tant tournée vers ma bien-aimée que sentir un autre contact que le sien me déplus. Puis, je devais admettre, comme pour Ayden, Thomas ou Levius, que de me réfugier un instant sur l'épaule de quelqu'un d'autre ne faisait pas de mal, même si cette personne en question était presque un inconnu. J'ignorais ce qu'il recherchait réellement à accomplir en agissant comme ça avec moi, la plupart des gens m'ignoraient purement et simplement… mais peut-être qu'au fond, il souhaitait simplement aider son prochain. Comme le désirait Aileas. Ils s'entendraient bien les deux, j'en étais sûre.
Ce qui me rassurait un peu, c'était que je ne ressentais pas ses mains dans mon dos, et je le trouvais délicat d'épargner mes habits en évitant de les barbouiller de terre.
Après un instant, que j'estimais déjà presque trop long pour moi, je voulais me reculer, mais c'est ce moment précis qu'il choisissait pour me parler de la Mandragore. Je pris sur moi et l'écoutais alors avec un attention quelque peu distraite. Son histoire m'intéressait, je ne la connaissais pas, et à dire vrai, je ne m'étais pas vraiment renseignée sur les croyances moldus concernant la plante en question. Ainsi, ça m'intéressais avec cette innocence qu'étais la mienne, et je devais admettre que cette simplicité réussit à sécher mes larmes. L'image de mon aimée perdue s'effaça lentement de devant mes yeux et le cours de Sortilèges que je venais d'avoir s'estompa dans les méandres de mes souvenirs. Ce fut chassé par le présent, et la simplicité de cet instant passé avec Aedan. Tout doucement, je retrouvais le sourire pour finir par me reculer d'un pas. De mon avant-bras, je venais sécher mes larmes, sentant le rouge me monter aux joues, de honte de m'être laissée aller ainsi devant lui, mais aussi d'avoir été dans ses bras, ne serait-ce que deux minutes.
- Désolée pour ça, ce n'est pas dans mes habitudes.
Je fuyais son regard, gênée, pourtant, je disais la vérité. J'étais le genre de fille qui gardait ses états d'âme pour elle en publique et qui était une véritable madeleine une fois assurée d'être seule. Mais à dire vrai, j'étais plutôt émotive. Je pleurais bien plus souvent que je ne pouvais le laisser croire, mais seule et dans mon coin… surtout depuis l'accident, et d'autant plus depuis ma rupture.
Avalant ma salive comme pour faire passer cette boule qui s'était formée dans ma gorge, j'osais rapidement balayer son visage de mes yeux. Retrouver contenance était difficile.
- C'est une histoire intéressante, je ne la connaissais pas…
Comme pour cacher ma honte, je me retournais vers le pot sur lequel j'étais en train de travailler, puis je plongeais à nouveau mes mains dans la terre, sans la moindre gêne ni coquetterie. J'aimais la sensation que ça me procurait, et j'étais persuadée que ça faisait du bien, non pas uniquement à l'âme, mais aussi au corps. Je décidais d'expliquer cette pensée mon à interlocuteur, et confident de l'instant.
- Je ne suis pas très aux faits des contes et légendes de la botanique hélas, je connais mieux celles des animaux, en particulier des dragons.
Terminant mon pot, j'en attrapais un suivant pour recommencer ma démarche, tout en continuant de parler sans relever mes yeux sur Aedan, toujours prise d'embarras.
- Mais par contre, je suis persuadée qu'il existe une vertu à la terre. Dans certaines contrées du monde, les gens se promènent pieds nus. Là-bas, les mères disent à leurs enfants de ne pas mettre de chaussures, sinon ils vont tomber malades. Ça peut paraître étrange dit ainsi, et j'ai été intriguée par tout ça. Une fois, durant mes vacances, je me suis rendue là-bas pour essayer de comprendre. Je me suis mise moi aussi pieds-nus durant 2 semaines. Tu sais… d'habitude on a toujours un peu des maux de ventre, ou de tête, on ne se sent pas toujours au mieux de sa forme, on a des crampes musculaires etc… Et bien tout était passé au fil des jours, et pas uniquement parce que j'étais en vacances.
Mon nouveau pot terminé, je prenais le suivant pour réitérer.
- Des scientifiques moldus se sont penchés sur la question aussi. La terre est faite de magnétisme et d'électricité. Quand on marche pieds nus, notre corps capte cette énergie, ça nous traverse, et ça stimule notre corps, du coup, il est moins atrophié, si je peux dire ainsi. Ce qui est fou, c'est que dans ces contrées reculées, les gens n'ont pas notre technologie, qu'ils soient moldus ou sorciers… et pourtant, ils vivent plus longtemps que nous et ne tombent pas aussi souvent malades, ils souffrent d'autres maux, moins graves.
Osant lui jeter un regard, les joues toujours roses, je concluais.
- Je ne pense pas que ce soit un hasard. Et toi ?
Ce qui me rassurait un peu, c'était que je ne ressentais pas ses mains dans mon dos, et je le trouvais délicat d'épargner mes habits en évitant de les barbouiller de terre.
Après un instant, que j'estimais déjà presque trop long pour moi, je voulais me reculer, mais c'est ce moment précis qu'il choisissait pour me parler de la Mandragore. Je pris sur moi et l'écoutais alors avec un attention quelque peu distraite. Son histoire m'intéressait, je ne la connaissais pas, et à dire vrai, je ne m'étais pas vraiment renseignée sur les croyances moldus concernant la plante en question. Ainsi, ça m'intéressais avec cette innocence qu'étais la mienne, et je devais admettre que cette simplicité réussit à sécher mes larmes. L'image de mon aimée perdue s'effaça lentement de devant mes yeux et le cours de Sortilèges que je venais d'avoir s'estompa dans les méandres de mes souvenirs. Ce fut chassé par le présent, et la simplicité de cet instant passé avec Aedan. Tout doucement, je retrouvais le sourire pour finir par me reculer d'un pas. De mon avant-bras, je venais sécher mes larmes, sentant le rouge me monter aux joues, de honte de m'être laissée aller ainsi devant lui, mais aussi d'avoir été dans ses bras, ne serait-ce que deux minutes.
- Désolée pour ça, ce n'est pas dans mes habitudes.
Je fuyais son regard, gênée, pourtant, je disais la vérité. J'étais le genre de fille qui gardait ses états d'âme pour elle en publique et qui était une véritable madeleine une fois assurée d'être seule. Mais à dire vrai, j'étais plutôt émotive. Je pleurais bien plus souvent que je ne pouvais le laisser croire, mais seule et dans mon coin… surtout depuis l'accident, et d'autant plus depuis ma rupture.
Avalant ma salive comme pour faire passer cette boule qui s'était formée dans ma gorge, j'osais rapidement balayer son visage de mes yeux. Retrouver contenance était difficile.
- C'est une histoire intéressante, je ne la connaissais pas…
Comme pour cacher ma honte, je me retournais vers le pot sur lequel j'étais en train de travailler, puis je plongeais à nouveau mes mains dans la terre, sans la moindre gêne ni coquetterie. J'aimais la sensation que ça me procurait, et j'étais persuadée que ça faisait du bien, non pas uniquement à l'âme, mais aussi au corps. Je décidais d'expliquer cette pensée mon à interlocuteur, et confident de l'instant.
- Je ne suis pas très aux faits des contes et légendes de la botanique hélas, je connais mieux celles des animaux, en particulier des dragons.
Terminant mon pot, j'en attrapais un suivant pour recommencer ma démarche, tout en continuant de parler sans relever mes yeux sur Aedan, toujours prise d'embarras.
- Mais par contre, je suis persuadée qu'il existe une vertu à la terre. Dans certaines contrées du monde, les gens se promènent pieds nus. Là-bas, les mères disent à leurs enfants de ne pas mettre de chaussures, sinon ils vont tomber malades. Ça peut paraître étrange dit ainsi, et j'ai été intriguée par tout ça. Une fois, durant mes vacances, je me suis rendue là-bas pour essayer de comprendre. Je me suis mise moi aussi pieds-nus durant 2 semaines. Tu sais… d'habitude on a toujours un peu des maux de ventre, ou de tête, on ne se sent pas toujours au mieux de sa forme, on a des crampes musculaires etc… Et bien tout était passé au fil des jours, et pas uniquement parce que j'étais en vacances.
Mon nouveau pot terminé, je prenais le suivant pour réitérer.
- Des scientifiques moldus se sont penchés sur la question aussi. La terre est faite de magnétisme et d'électricité. Quand on marche pieds nus, notre corps capte cette énergie, ça nous traverse, et ça stimule notre corps, du coup, il est moins atrophié, si je peux dire ainsi. Ce qui est fou, c'est que dans ces contrées reculées, les gens n'ont pas notre technologie, qu'ils soient moldus ou sorciers… et pourtant, ils vivent plus longtemps que nous et ne tombent pas aussi souvent malades, ils souffrent d'autres maux, moins graves.
Osant lui jeter un regard, les joues toujours roses, je concluais.
- Je ne pense pas que ce soit un hasard. Et toi ?
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Jeu 20 Sep 2018 - 15:25
Je reprends ma place en face d’elle et reprends moi aussi la mise en terre des pots pour les mandragores. Mes doigts plongés dans la terre, je me plonge dans la réflexion, celle imposée par ma camarade en face de moi de part sa constatation.
- Je crois à cette théorie, la nature est grande et nous réserve tellement de chose, nous pouvons apprendre d’elle tous les jours j’en suis certains. Les vertus des plantes, le bienfait de la terre est une réalité, pour moi nous pouvons faire énormément de chose par le biais des plantes, d’ailleurs…
Je retire mes chaussures ainsi que mes chaussettes, les tables ne sont pas directement sur la terre mais sur un chemin bétonné où sont simplement posée les tables, la terre est juste derrière nous. Le sol est frais et ce n’est pas désagréable. J’espère juste que je ne vais pas sentir des pieds, ce n’est pas habituel mais on ne sait jamais. J’ai un regard pour Abigail, je lui souris l’air de rien, je ne vais pas lui demander pour quelle raison elle a pleuré, ni même relever le fait qu’elle était triste il y a encore 5 minutes. Mon père me disait qu’une fille pouvait soit se confier à toi après un chagrin soit restée dans le silence comme Abigail aujourd’hui et je ne compte pas insister. Je passe au pot suivant.
- J’aime beaucoup les histoires et légendes sur les plantes, je lis parfois des ouvrage moldu en parallèle des ouvrages sorciers. Je le fais surtout pour mes recherches en fait. C’est intéressant, surtout que tu aimes la botanique, ça te plairait j’en suis certains.
Je lui souris, je change de nouveau de pot. Nous aurions dû nous rendre dans l’autre serre pour continuer les recherches, mais ça ne me dérange pas de rester ici et parler un peu, j’apprends davantage à la connaître et cela pourrait aussi me permettre d’avancer un peu plus dans mes recherches, après tout elle est un peu comme une patiente bien qu’elle se rapproche plus d’une amie pour ma part, je ne sais pas de son côté mais moi, je l’apprécie. Nous allons nous aider, nous entraider mutuellement j’en suis certain, d’ailleurs il faut que je sache pour la pommade.
- Tu as pu tester un peu le remède ? Elle n’a pas d’effet immédiat, mais c’est relativement rapide normalement.
Ce qu’il faudrait que j’arrive à faire c’est de prendre du venin de lycan pour le rajouter dans mon remède, ça serait comme un vaccin, je ne sais pas si cela sera possible de lui injecter, tant que je ne serais pas certains de son mal magique, je ne me risquerais pas à faire cela. Je ne me trouve pas assez proche d’elle pour lui poser la question franchement sans avoir peur de la faire fuir ou qu’elle prenne mal la chose ou encore qu’elle trouve que cela est trop déplacé, je ne suis probablement qu’un simple « futur médecin » pour elle alors pour le moment on va laisser le temps faire les choses. Voir si mes recherches sont concluantes déjà et prendre mon idée en dernier recours, prendre le mal par le mal, guérir ce mal magique par un mal magique avec une pointe d’idée moldue. Je change de pot. Peut-être que si j’oriente la discussion sur son attaque…non ça serait de la manipulation, je n’aime pas cela, je soupire, c’est délicat. Nous allons parler de chose et d’autre.
- Tu étais dans quelle maison à Poudlard ? Tu était à Poudlard en fait ?
- Je crois à cette théorie, la nature est grande et nous réserve tellement de chose, nous pouvons apprendre d’elle tous les jours j’en suis certains. Les vertus des plantes, le bienfait de la terre est une réalité, pour moi nous pouvons faire énormément de chose par le biais des plantes, d’ailleurs…
Je retire mes chaussures ainsi que mes chaussettes, les tables ne sont pas directement sur la terre mais sur un chemin bétonné où sont simplement posée les tables, la terre est juste derrière nous. Le sol est frais et ce n’est pas désagréable. J’espère juste que je ne vais pas sentir des pieds, ce n’est pas habituel mais on ne sait jamais. J’ai un regard pour Abigail, je lui souris l’air de rien, je ne vais pas lui demander pour quelle raison elle a pleuré, ni même relever le fait qu’elle était triste il y a encore 5 minutes. Mon père me disait qu’une fille pouvait soit se confier à toi après un chagrin soit restée dans le silence comme Abigail aujourd’hui et je ne compte pas insister. Je passe au pot suivant.
- J’aime beaucoup les histoires et légendes sur les plantes, je lis parfois des ouvrage moldu en parallèle des ouvrages sorciers. Je le fais surtout pour mes recherches en fait. C’est intéressant, surtout que tu aimes la botanique, ça te plairait j’en suis certains.
Je lui souris, je change de nouveau de pot. Nous aurions dû nous rendre dans l’autre serre pour continuer les recherches, mais ça ne me dérange pas de rester ici et parler un peu, j’apprends davantage à la connaître et cela pourrait aussi me permettre d’avancer un peu plus dans mes recherches, après tout elle est un peu comme une patiente bien qu’elle se rapproche plus d’une amie pour ma part, je ne sais pas de son côté mais moi, je l’apprécie. Nous allons nous aider, nous entraider mutuellement j’en suis certain, d’ailleurs il faut que je sache pour la pommade.
- Tu as pu tester un peu le remède ? Elle n’a pas d’effet immédiat, mais c’est relativement rapide normalement.
Ce qu’il faudrait que j’arrive à faire c’est de prendre du venin de lycan pour le rajouter dans mon remède, ça serait comme un vaccin, je ne sais pas si cela sera possible de lui injecter, tant que je ne serais pas certains de son mal magique, je ne me risquerais pas à faire cela. Je ne me trouve pas assez proche d’elle pour lui poser la question franchement sans avoir peur de la faire fuir ou qu’elle prenne mal la chose ou encore qu’elle trouve que cela est trop déplacé, je ne suis probablement qu’un simple « futur médecin » pour elle alors pour le moment on va laisser le temps faire les choses. Voir si mes recherches sont concluantes déjà et prendre mon idée en dernier recours, prendre le mal par le mal, guérir ce mal magique par un mal magique avec une pointe d’idée moldue. Je change de pot. Peut-être que si j’oriente la discussion sur son attaque…non ça serait de la manipulation, je n’aime pas cela, je soupire, c’est délicat. Nous allons parler de chose et d’autre.
- Tu étais dans quelle maison à Poudlard ? Tu était à Poudlard en fait ?
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Ven 21 Sep 2018 - 11:42
Fort heureusement, le jeune homme ne semblait pas faire façon de mon chagrin. Pour cela, il me touchait et je lui en étais reconnaissante. Il aurait très bien pu se formaliser ou s'en aller, après tout, nous ne nous connaissions que peu, ça n'aurait donc pas été étonnant de réagir de la sorte. Néanmoins, il avait la gentillesse de m'accompagner dans mon travail et même de répondre à mes élucubrations. Osant lui jeter un regard, je continuais de remplir les pots de terre.
- Est-ce que ce sont ces croyances qui t'ont poussé vers la médicomagie ?
J'aurai très bien pu lui parler de mon club. Après tout, s'il avait fait des recherches pour la cicatrisation, comme il prétendait le faire pour moi, il avait tout à fait sa place parmi nous. Néanmoins, nous avions établi des règles entre nous quatre, et je me devais de vérifier encore quelques informations avant de présenter Aedan aux autres. Chaque chose en son temps.
Je réussissais à sourire lorsqu'il me parlait de ses recherches. Je me retrouvais un peu dans sa description.
- Oui je fais la même chose, mais avec les dragons, ça aide en effet beaucoup pour les recherches, même si dans mon cas, ce sont beaucoup des suppositions. Et je ne parle pas des ouvrages moldus, ça reste des légendes ou des contes. Même si c'est intéressant, ce sont souvent les mêmes histoires, et l'imaginaire pousse le moldu a des extravagances aussi amusantes que sidérantes.
Je terminais mon dernier pot et n'en reprenais pas un nouveau, observant alors mon interlocuteur s'occuper du sien. Sans en perdre une miette, j'analysais ses faits et gestes. Après tout, nous étions un quatuor plutôt précis lorsqu'il s'agissait d'agir avec la botanique et les plantes. J'estimais même être la moins douée du club. Il me fallait donc le voir à l'œuvre pour que je puisse compléter mon petit dossier mental sur lui. Et c'est avec satisfaction que je le voyais être à l'aise. Il semblait faire ça souvent, comme s'il pouvait effectuer ces démarches les yeux fermés. Ça ne faisait presque aucun doute qu'il était à l'aise avec les plantes et la botanique en générale.
Tapotant mes mains entre elles pour retirer le surplus de terre, je me retournais pour prendre mon sac et poser une lanière sur mon épaule. J'attendais toutefois qu'il termine ce qu'il était en train de faire sans que je ne vienne le presser. Les plantes demandaient du temps, je le savais.
Et sa nouvelle question m'intrigua, pourtant, j'y répondais de bon cœur.
- Oui j'étais à Poudlard, dans la maison Poufsouffle. Et toi ?
La maison jaune de Poudlard, comme la grise de Hungcalf était une évidence pour qui me connaissait bien. Avec un sourire et un signe du menton, j'invitais le Walsh à me suivre pour que nous puissions nous rendre dans la troisième serre.
Ici, les plantes étaient d'autant plus rares, et nous allions pouvoir accéder à divers éléments difficiles de retrouver ailleurs sans voyager à l'autre bout de la planète. C'était parfait, car j'allais pouvoir dresser une liste de ce que nous allions utiliser, pour les planter à la ferme des Bird. Ainsi, j'allais pouvoir faire mes propres expériences sans avoir les directives de l'université sur le dos. Là-bas, je faisais ce que je voulais et comme je le voulais. L'avantage de notre petit groupe.
Reposant mon sac sur une chaise qui se trouvait à proximité, je me retournais vers Aedan, semblant avoir déjà oublié toutes traces de mon chagrin. Je répondais enfin à son questionnement le plus important.
- Sinon, en effet j'ai testé ton remède. Je peux te montrer si tu veux.
J'étais prête à retirer mon T-shirt enchanté pour qu'il puisse constater lui-même des dégâts, et de la guérison. J'avais fait exprès d'appliquer sa pommade sur des endroits stratégiques afin de pouvoir constater avec plus de facilité une potentielle amélioration.
- Est-ce que ce sont ces croyances qui t'ont poussé vers la médicomagie ?
J'aurai très bien pu lui parler de mon club. Après tout, s'il avait fait des recherches pour la cicatrisation, comme il prétendait le faire pour moi, il avait tout à fait sa place parmi nous. Néanmoins, nous avions établi des règles entre nous quatre, et je me devais de vérifier encore quelques informations avant de présenter Aedan aux autres. Chaque chose en son temps.
Je réussissais à sourire lorsqu'il me parlait de ses recherches. Je me retrouvais un peu dans sa description.
- Oui je fais la même chose, mais avec les dragons, ça aide en effet beaucoup pour les recherches, même si dans mon cas, ce sont beaucoup des suppositions. Et je ne parle pas des ouvrages moldus, ça reste des légendes ou des contes. Même si c'est intéressant, ce sont souvent les mêmes histoires, et l'imaginaire pousse le moldu a des extravagances aussi amusantes que sidérantes.
Je terminais mon dernier pot et n'en reprenais pas un nouveau, observant alors mon interlocuteur s'occuper du sien. Sans en perdre une miette, j'analysais ses faits et gestes. Après tout, nous étions un quatuor plutôt précis lorsqu'il s'agissait d'agir avec la botanique et les plantes. J'estimais même être la moins douée du club. Il me fallait donc le voir à l'œuvre pour que je puisse compléter mon petit dossier mental sur lui. Et c'est avec satisfaction que je le voyais être à l'aise. Il semblait faire ça souvent, comme s'il pouvait effectuer ces démarches les yeux fermés. Ça ne faisait presque aucun doute qu'il était à l'aise avec les plantes et la botanique en générale.
Tapotant mes mains entre elles pour retirer le surplus de terre, je me retournais pour prendre mon sac et poser une lanière sur mon épaule. J'attendais toutefois qu'il termine ce qu'il était en train de faire sans que je ne vienne le presser. Les plantes demandaient du temps, je le savais.
Et sa nouvelle question m'intrigua, pourtant, j'y répondais de bon cœur.
- Oui j'étais à Poudlard, dans la maison Poufsouffle. Et toi ?
La maison jaune de Poudlard, comme la grise de Hungcalf était une évidence pour qui me connaissait bien. Avec un sourire et un signe du menton, j'invitais le Walsh à me suivre pour que nous puissions nous rendre dans la troisième serre.
Ici, les plantes étaient d'autant plus rares, et nous allions pouvoir accéder à divers éléments difficiles de retrouver ailleurs sans voyager à l'autre bout de la planète. C'était parfait, car j'allais pouvoir dresser une liste de ce que nous allions utiliser, pour les planter à la ferme des Bird. Ainsi, j'allais pouvoir faire mes propres expériences sans avoir les directives de l'université sur le dos. Là-bas, je faisais ce que je voulais et comme je le voulais. L'avantage de notre petit groupe.
Reposant mon sac sur une chaise qui se trouvait à proximité, je me retournais vers Aedan, semblant avoir déjà oublié toutes traces de mon chagrin. Je répondais enfin à son questionnement le plus important.
- Sinon, en effet j'ai testé ton remède. Je peux te montrer si tu veux.
J'étais prête à retirer mon T-shirt enchanté pour qu'il puisse constater lui-même des dégâts, et de la guérison. J'avais fait exprès d'appliquer sa pommade sur des endroits stratégiques afin de pouvoir constater avec plus de facilité une potentielle amélioration.
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Lun 24 Sep 2018 - 14:08
Les chaussures dans mon sac, je marche donc pieds nus pour rejoindre auprès de ma camarade, la troisième serre, endroit où les plantes se font plus rares que sur les autres et endroit où nous pouvons agir en toute autonomie et en toute confiance. Je pose mon sac sur un banc de libre et sort mes lunettes que je mets sur mon nez. D’un coup de baguette, je fais sortir de mon sac mes fioles, mon carnet de note, mes ustensiles et enfin de mes ingrédients que je vais potentiellement besoin. Je range ma baguette a l’intérieur de ma cape et remonte mes lunettes, elles descendent souvent en ce moment, elles glissent. J’ouvre mes notes concernant la pommade, voir s’il y a des ajustements à faire et si cela fonctionne sur elle justement, j’y ai une page consacrée à mes recherches sur elle. Je la regarde. Repenser à Poudlard me rend quelque peu nostalgique, ça me rappel de bon comme de mauvais souvenirs cette période…
- J’étais à Gryffondor, mais en y repensant, j’aurais très pu aller à Serdaigle. Je souris.
Quand j’y repense, le choixpeau avait eu une grande hésitation entre les deux maisons, j’étais tellement stressé, je n’avais même pas fait attention à la chanson que le choixpeau avait chanté cette année-là, c’est la seule fois d’ailleurs. Je repose les yeux sur elle, elle regarde les fioles avec les différents ingrédients, les pots avec les fleurs que j’ai séchées tout en conservant leurs vertus. Je décide de finalement retirer ma cape, il fait bon, l’automne ne s’est pas vraiment installer je trouve. Les arbres prennent les couleurs mais le temps est encore doux, j’aime cette période. Je prend de nouveau ma baguette et d’un mouvement de poignet, je fais en sorte de ne pas être vue par l’extérieur, je tiens à préserver même si c’est un bras, un ventre ou un dos, l’intimité de ma patiente et camarade.
- Si cela ne t’ennuie pas, j’aimerais pouvoir t’ausculter et regarder les effets de la pommade, tu peux le faire quand tu es prête.
Avant de procéder, je l’invite à s’assoir, cela sera plus agréable pour elle d’être assise et plus pratique pour moi de part ma grande taille. Elle retire sans hésitation aucune son haut gris puis relève de quelques centimètre, son débardeur à fine bretelle noir. Ses marques me font face, je fronce des sourcils, elle n’a pas été épargnée. Je demande l’autorisation pour poser mes mains ce qu’elle me donne directement. J’effleure du bout des doigts les marques plus profondes suivant les endroits, elle m’indique avec sa main où elle a posée la pommade pour que je puisse voir la différence, c’est plus haut au niveau de la nuque, mais j’y reviendrais. J’hoche de la tête, concentré. Mes soupçons sur l’auteur de l’attaque sont confirmés par les entailles qu’elle a subies plus ou moins profond suivant les endroits. Je baisse son débardeur et regarde sa nuque, ses épaules, une fois de plus du bout des doigts j’effleure la profondeur, si ce n’est pas gonflé, pas infecté, mais heureusement, ça n’est pas le cas. Je prends mon carnet de note et note les endroits, la longueur des blessures, la profondeur, la largeur, infecté ou non, et si la pommade à eu son effet.
Justement en constatant plusieurs morsures sur la nuque, j’ai pu distinguer la différence entre l’endroit où la pommade a été appliquée et là où elle a laissé la blessure. Je grimace, on arrive à voir, mais je ne suis pas satisfait, il y a une amélioration mais pas assez rapide pour ma part, elle doit en plus prendre un traitement qui doit également aider. Je remonte mes lunettes, je prends note de mes constatations concernant ma préparation, elle a agit, mais assez. Je m’étais promis de ne pas lui posée de questions sur l’identité de l’agresseur, qu’elle le fera à son rythme si elle me jugeait comme une personne de confiance pour confier une telle chose, mais pour faire avancer mes recherches, pour que je puisse m’orienter correctement et pouvoir trouver le meilleur des remèdes…il va falloir que je lui pose directement la question.
- Tu n’es pas obligé de me répondre, et je comprendrais que tu ne le fasses pas, seulement pour que je puisse avancer dans mes recherches, je dois avoir confirmation sur l’identité de ton agresseur. Si tu ne le veux pas, ça ne fait rien, je partirais sur autre chose, ne t’en fait pas. La pommade a fait son effet, mais selon moi il faudrait quelque chose de plus radical, quelque chose qui agissent directement, j’ai des idées, une plus particulièrement, prendre en quelque sorte la source du mal comme un vaccin pour le faire agir à l’inverse pour faire renverser la chose. Je ne sais pas si j’arrive à bien m’exprimer, arrête moi si tu ne comprends pas surtout où si tu sens que je ne dois pas partir là-dessus, ton avis est important.
- J’étais à Gryffondor, mais en y repensant, j’aurais très pu aller à Serdaigle. Je souris.
Quand j’y repense, le choixpeau avait eu une grande hésitation entre les deux maisons, j’étais tellement stressé, je n’avais même pas fait attention à la chanson que le choixpeau avait chanté cette année-là, c’est la seule fois d’ailleurs. Je repose les yeux sur elle, elle regarde les fioles avec les différents ingrédients, les pots avec les fleurs que j’ai séchées tout en conservant leurs vertus. Je décide de finalement retirer ma cape, il fait bon, l’automne ne s’est pas vraiment installer je trouve. Les arbres prennent les couleurs mais le temps est encore doux, j’aime cette période. Je prend de nouveau ma baguette et d’un mouvement de poignet, je fais en sorte de ne pas être vue par l’extérieur, je tiens à préserver même si c’est un bras, un ventre ou un dos, l’intimité de ma patiente et camarade.
- Si cela ne t’ennuie pas, j’aimerais pouvoir t’ausculter et regarder les effets de la pommade, tu peux le faire quand tu es prête.
Avant de procéder, je l’invite à s’assoir, cela sera plus agréable pour elle d’être assise et plus pratique pour moi de part ma grande taille. Elle retire sans hésitation aucune son haut gris puis relève de quelques centimètre, son débardeur à fine bretelle noir. Ses marques me font face, je fronce des sourcils, elle n’a pas été épargnée. Je demande l’autorisation pour poser mes mains ce qu’elle me donne directement. J’effleure du bout des doigts les marques plus profondes suivant les endroits, elle m’indique avec sa main où elle a posée la pommade pour que je puisse voir la différence, c’est plus haut au niveau de la nuque, mais j’y reviendrais. J’hoche de la tête, concentré. Mes soupçons sur l’auteur de l’attaque sont confirmés par les entailles qu’elle a subies plus ou moins profond suivant les endroits. Je baisse son débardeur et regarde sa nuque, ses épaules, une fois de plus du bout des doigts j’effleure la profondeur, si ce n’est pas gonflé, pas infecté, mais heureusement, ça n’est pas le cas. Je prends mon carnet de note et note les endroits, la longueur des blessures, la profondeur, la largeur, infecté ou non, et si la pommade à eu son effet.
Justement en constatant plusieurs morsures sur la nuque, j’ai pu distinguer la différence entre l’endroit où la pommade a été appliquée et là où elle a laissé la blessure. Je grimace, on arrive à voir, mais je ne suis pas satisfait, il y a une amélioration mais pas assez rapide pour ma part, elle doit en plus prendre un traitement qui doit également aider. Je remonte mes lunettes, je prends note de mes constatations concernant ma préparation, elle a agit, mais assez. Je m’étais promis de ne pas lui posée de questions sur l’identité de l’agresseur, qu’elle le fera à son rythme si elle me jugeait comme une personne de confiance pour confier une telle chose, mais pour faire avancer mes recherches, pour que je puisse m’orienter correctement et pouvoir trouver le meilleur des remèdes…il va falloir que je lui pose directement la question.
- Tu n’es pas obligé de me répondre, et je comprendrais que tu ne le fasses pas, seulement pour que je puisse avancer dans mes recherches, je dois avoir confirmation sur l’identité de ton agresseur. Si tu ne le veux pas, ça ne fait rien, je partirais sur autre chose, ne t’en fait pas. La pommade a fait son effet, mais selon moi il faudrait quelque chose de plus radical, quelque chose qui agissent directement, j’ai des idées, une plus particulièrement, prendre en quelque sorte la source du mal comme un vaccin pour le faire agir à l’inverse pour faire renverser la chose. Je ne sais pas si j’arrive à bien m’exprimer, arrête moi si tu ne comprends pas surtout où si tu sens que je ne dois pas partir là-dessus, ton avis est important.
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Lun 24 Sep 2018 - 17:53
Parler de l’époque de Poudlard ne me faisait ni chaud ni froid. C’était une période de ma vie que j’avais apprécié sans pour autant qu’elle soit extraordinaire. Ma vie, jusqu’à ce début d’année, n’avait jamais été extraordinaire. Enfin, si côtoyer des dragons à longueur de journée n’était pas extraordinaire, évidemment, ce point de vue dépendait de la personne sans aucun doute. Je me contentais donc d’un sourire poli lorsqu’il me parlait de sa maison. Gryffondor ? Tiens cela voulait dire que derrière cette apparence timide pouvait se cacher une personne pleine de volonté et de courage ? Bien sûr, je n’en doutais pas le moins du monde, au fond, nous nous ressemblions et j’étais ce que je pouvais qualifier de quelqu’un volontaire et courageux. Sans me vanter bien évidemment.
Cela dit, ce contraste fit qu’il m’intriguait de plus en plus, et j’avais vraiment envie de le connaître davantage. Mais d’abord, il me posa la question que je redoutais, et puisque j’y étais préparée, je ne bronchais pas spécialement. D’ordinaire, j’aurai pu refuser, trop timide, j’aurai pu m’enfuir et aller me cacher… mais si je voulais vaincre mon traumatisme, je devais accepter toute l’aide qui s’offrait à moi. Peut-être qu’au final cette attaque avait eu lieu pour me pousser à sortir de ma coquille. Fort heureusement, je parvenais à y retourner de temps à autre, notamment avec Levius.
Même si l’idée de retirer mes vêtements devant lui me déplaisait, comme pour les médicomages de Sainte-Mangouste, je me forçais, comme je le faisais sans cesse en ce moment. Retirant alors mon haut enchanté, le jeune homme pouvait voir apparaître mes cicatrices comme si je venais de retirer une peau invisible qui cachait la réalité. Sans être fière, je me recroquevillais un peu sur moi-même en enfonçant légèrement ma tête dans mes épaules. Je n’étais pas à l’aise, moi qui était timide et réservée, je n’avais pas pour habitude d’exposer mon corps de la sorte, d’autant plus alors qu’il était meurtri et bien laid. Néanmoins, le sortilège qu’avait lancé le médicomage juste avant de me demander s’il pouvait m’ausculter m’avait aidé. C’était rassurant de voir qu’il avait ce sens du détail, un petit rien, qui pourtant avait son importance.
Lorsqu’il me demande l’autorisation d’y toucher, j’hésite un très court instant avant de simplement hocher la tête. Rares avaient été les personnes qui avaient pu toucher mes cicatrices, encore plus que ceux qui avaient pu les voir. Pourtant, chaque touché était différent, et à chaque touché je sentais ma peau et mon enveloppe charnelle réagir différemment. Avec Adoración, c’était l’eau qui éteignait le feu. Avec Ayden, c’était la caresse qui acceptait la différence. Avec Levius, c’était la douceur de la curiosité qui ne changeait rien à ses yeux. Avec Aedan, c’était professionnel et ses doigts palpant ma peau étaient aussi éloignés que proches. Je le laissais faire, non sans me crisper de temps à autre, notamment lorsqu’il s’arrêtait sur ma nuque, l’endroit le plus sensible et le plus touché. Il m’arrivait de pousser quelques soupirs, comme si je me retenais de me plaindre. Une fois qu’il eut terminé, comme soulagée, j’enfilais rapidement à nouveau mon T-shirt pour refaire disparaître mes blessures.
Toutefois, je l’écoutais tranquillement, non sans être étonnée par sa question. Je le lui montrais avec des yeux légèrement arrondis.
- Je pensais que tu avais deviné…
Je n’étais pas dupe, je savais que des rumeurs circulaient sur cette nuit, même s’il y en avait peu, et surtout dans le domaine médical. Une sorcière qui avait été mordue par un loup-garou et qui n’avait pas été atteinte par la lycanthropie, c’était assez rare pour le souligner. Pourtant, je me reprenais et me raclais un peu la gorge pour reprendre du sérieux, m’excusant de ma réaction dans ma moue.
- C’est un loup-garou qui m’a fait ça. Qui au juste, je n’en sais rien et je crois que je ne veux pas savoir… mais c’était un loup-garou.
Grâce au traitement de Levius, j’arrivais à commencer à parler de mon accident sans trembler, ou sans avoir envie de pleurer. C’était encore difficile, mais au moins, il y avait un léger mieux.
Son idée pour améliorer sa pommade était particulièrement intéressante. Ainsi, je suggérais, car il m'était impensable de refaire face à un lycan de si tôt.
- Peut-être avec une potion tue-loup ?
Cela dit, ce contraste fit qu’il m’intriguait de plus en plus, et j’avais vraiment envie de le connaître davantage. Mais d’abord, il me posa la question que je redoutais, et puisque j’y étais préparée, je ne bronchais pas spécialement. D’ordinaire, j’aurai pu refuser, trop timide, j’aurai pu m’enfuir et aller me cacher… mais si je voulais vaincre mon traumatisme, je devais accepter toute l’aide qui s’offrait à moi. Peut-être qu’au final cette attaque avait eu lieu pour me pousser à sortir de ma coquille. Fort heureusement, je parvenais à y retourner de temps à autre, notamment avec Levius.
Même si l’idée de retirer mes vêtements devant lui me déplaisait, comme pour les médicomages de Sainte-Mangouste, je me forçais, comme je le faisais sans cesse en ce moment. Retirant alors mon haut enchanté, le jeune homme pouvait voir apparaître mes cicatrices comme si je venais de retirer une peau invisible qui cachait la réalité. Sans être fière, je me recroquevillais un peu sur moi-même en enfonçant légèrement ma tête dans mes épaules. Je n’étais pas à l’aise, moi qui était timide et réservée, je n’avais pas pour habitude d’exposer mon corps de la sorte, d’autant plus alors qu’il était meurtri et bien laid. Néanmoins, le sortilège qu’avait lancé le médicomage juste avant de me demander s’il pouvait m’ausculter m’avait aidé. C’était rassurant de voir qu’il avait ce sens du détail, un petit rien, qui pourtant avait son importance.
Lorsqu’il me demande l’autorisation d’y toucher, j’hésite un très court instant avant de simplement hocher la tête. Rares avaient été les personnes qui avaient pu toucher mes cicatrices, encore plus que ceux qui avaient pu les voir. Pourtant, chaque touché était différent, et à chaque touché je sentais ma peau et mon enveloppe charnelle réagir différemment. Avec Adoración, c’était l’eau qui éteignait le feu. Avec Ayden, c’était la caresse qui acceptait la différence. Avec Levius, c’était la douceur de la curiosité qui ne changeait rien à ses yeux. Avec Aedan, c’était professionnel et ses doigts palpant ma peau étaient aussi éloignés que proches. Je le laissais faire, non sans me crisper de temps à autre, notamment lorsqu’il s’arrêtait sur ma nuque, l’endroit le plus sensible et le plus touché. Il m’arrivait de pousser quelques soupirs, comme si je me retenais de me plaindre. Une fois qu’il eut terminé, comme soulagée, j’enfilais rapidement à nouveau mon T-shirt pour refaire disparaître mes blessures.
Toutefois, je l’écoutais tranquillement, non sans être étonnée par sa question. Je le lui montrais avec des yeux légèrement arrondis.
- Je pensais que tu avais deviné…
Je n’étais pas dupe, je savais que des rumeurs circulaient sur cette nuit, même s’il y en avait peu, et surtout dans le domaine médical. Une sorcière qui avait été mordue par un loup-garou et qui n’avait pas été atteinte par la lycanthropie, c’était assez rare pour le souligner. Pourtant, je me reprenais et me raclais un peu la gorge pour reprendre du sérieux, m’excusant de ma réaction dans ma moue.
- C’est un loup-garou qui m’a fait ça. Qui au juste, je n’en sais rien et je crois que je ne veux pas savoir… mais c’était un loup-garou.
Grâce au traitement de Levius, j’arrivais à commencer à parler de mon accident sans trembler, ou sans avoir envie de pleurer. C’était encore difficile, mais au moins, il y avait un léger mieux.
Son idée pour améliorer sa pommade était particulièrement intéressante. Ainsi, je suggérais, car il m'était impensable de refaire face à un lycan de si tôt.
- Peut-être avec une potion tue-loup ?
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Mar 25 Sep 2018 - 15:18
- Je l’avais deviné, je voulais avoir confirmation de ta part avant de me lancer sur des recherches qui n’ont pas lieu d’être si je m’oriente sur le mauvais chemin.
Je réfléchis sur sa suggestion, son idée est bonne, je lui fais savoir en lui disant que je pourrais prendre les composants de la potion tue-loup dont la plante en elle-même qui sert à rester lucide toute personne qui est transformé en loup, de toute évidence, la personne qui l’a attaquée ne l’était pas, la bête avait pris le dessus. Je reste un instant dans mes pensées, passe ma main sur ma barbe, d’un mouvement de poignet je fais écrire ce que je dicte à voix haute, la plume écris sur mon carnet de note, je me lève soudain du banc.
- Rajouter un extrait de la plante tue-loup avec les composants pour en faire non une pommade mais une potion pour que cela puisse avoir plus rapidement des effets, je pourrais partir la dessus, je pourrais faire cela sous forme de vaccin également, retirer les traces de par une piqûre en combinant avec un antidouleur pour ne pas ressentir l’effet. Je peux de toute évidence en faire deux formes différentes, partir sur cela ou encore même prendre un extrait de venin de loup pour en mettre dedans, il faut retirer le mal par le mal comme nous disons parfois. Je ne pourrais pas m’en procurer ici, cela fait partie des ingrédients interdit, je pourrais aller voir mon ami à Londres où lui faire parvenir un hibou pour lui demander, je peux aussi envisager cette piste, je dois de toute manière, essayer toutes les éventualités pour en arriver à un résultat qui sera parfait, bon la perfection n’existe pas tu me diras mais au moins que tu sois guéri parce que c’est ce que je te souhaite.
J’hoche la tête satisfait de mes résonnements, je me rends compte que j’étais parti une nouvelle fois dans mon délire de recherche et compagnie en laissant de côté ma camarade assise à me regarder. Je ma racle la gorge, passe ma main sur mes cheveux, gêné soudain d’être parti dans ma réflexion comme si j’étais seul…Il m’arrive dans mon dortoir de parler seul laissant la plume écrire ce qu’il me passe par la tête, lorsque Matt rentre il m’ignore mais au tout début il me regardait comme si j’étais un fou, mais je ne peux pas faire autrement, il faut que j’écrive mes idées, je dois faire ressortir les choses tant elles fusent rapidement.
Je m’assois sur le banc près d’elle, j’arrête d’un mouvement circulaire du poignet, la plume qui était en train d’écrire toutes mes idées folles, farfelues, et tordues je dirais même. Elle doit me prendre pour un fou, un futur médicomage étrange qui part dans tous les sens.
- Nous allons trouver quelques chose, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti comme ça, j’ai un bon pressentiment, je ne saurais pas t’expliquer mais, nous sommes dans la bonne voie. Merci de m’avoir répondu au fait, je ne voulais pas te demander au départ, disons que je voulais laisser faire les choses s’opérer naturellement, mais en voyant tes blessures, voyant ce que la pommade avait pour effet, j’ai eu des idées et…mais il fallait que je sois certains avant de me lancer. J’espère que tu comprends ? Tu peux me faire confiance, je ne dirais rien, secret médical après tout, puis, ce n’est pas mon genre de raconter des ragots, je suis de toute manière bien trop perdu dans mes bouquins, mes cours, les plantes, mes recherches, mon boulot, mes entrainements et dans les couloirs de ste Mangouste pour faire attention, enfin tout ça pour dire qu’avec moi, ton secret sera gardé.
Je lui souris, je ne sais pas si j’ai été clair, parfois je pense l’être, parfois j’ai l’impression que c’est logique et ça ne l’est pas, parfois j’ai l’impression d’être compris alors que pas du tout. Parfois, j’ai du mal à communiquer je crois…
Je réfléchis sur sa suggestion, son idée est bonne, je lui fais savoir en lui disant que je pourrais prendre les composants de la potion tue-loup dont la plante en elle-même qui sert à rester lucide toute personne qui est transformé en loup, de toute évidence, la personne qui l’a attaquée ne l’était pas, la bête avait pris le dessus. Je reste un instant dans mes pensées, passe ma main sur ma barbe, d’un mouvement de poignet je fais écrire ce que je dicte à voix haute, la plume écris sur mon carnet de note, je me lève soudain du banc.
- Rajouter un extrait de la plante tue-loup avec les composants pour en faire non une pommade mais une potion pour que cela puisse avoir plus rapidement des effets, je pourrais partir la dessus, je pourrais faire cela sous forme de vaccin également, retirer les traces de par une piqûre en combinant avec un antidouleur pour ne pas ressentir l’effet. Je peux de toute évidence en faire deux formes différentes, partir sur cela ou encore même prendre un extrait de venin de loup pour en mettre dedans, il faut retirer le mal par le mal comme nous disons parfois. Je ne pourrais pas m’en procurer ici, cela fait partie des ingrédients interdit, je pourrais aller voir mon ami à Londres où lui faire parvenir un hibou pour lui demander, je peux aussi envisager cette piste, je dois de toute manière, essayer toutes les éventualités pour en arriver à un résultat qui sera parfait, bon la perfection n’existe pas tu me diras mais au moins que tu sois guéri parce que c’est ce que je te souhaite.
J’hoche la tête satisfait de mes résonnements, je me rends compte que j’étais parti une nouvelle fois dans mon délire de recherche et compagnie en laissant de côté ma camarade assise à me regarder. Je ma racle la gorge, passe ma main sur mes cheveux, gêné soudain d’être parti dans ma réflexion comme si j’étais seul…Il m’arrive dans mon dortoir de parler seul laissant la plume écrire ce qu’il me passe par la tête, lorsque Matt rentre il m’ignore mais au tout début il me regardait comme si j’étais un fou, mais je ne peux pas faire autrement, il faut que j’écrive mes idées, je dois faire ressortir les choses tant elles fusent rapidement.
Je m’assois sur le banc près d’elle, j’arrête d’un mouvement circulaire du poignet, la plume qui était en train d’écrire toutes mes idées folles, farfelues, et tordues je dirais même. Elle doit me prendre pour un fou, un futur médicomage étrange qui part dans tous les sens.
- Nous allons trouver quelques chose, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti comme ça, j’ai un bon pressentiment, je ne saurais pas t’expliquer mais, nous sommes dans la bonne voie. Merci de m’avoir répondu au fait, je ne voulais pas te demander au départ, disons que je voulais laisser faire les choses s’opérer naturellement, mais en voyant tes blessures, voyant ce que la pommade avait pour effet, j’ai eu des idées et…mais il fallait que je sois certains avant de me lancer. J’espère que tu comprends ? Tu peux me faire confiance, je ne dirais rien, secret médical après tout, puis, ce n’est pas mon genre de raconter des ragots, je suis de toute manière bien trop perdu dans mes bouquins, mes cours, les plantes, mes recherches, mon boulot, mes entrainements et dans les couloirs de ste Mangouste pour faire attention, enfin tout ça pour dire qu’avec moi, ton secret sera gardé.
Je lui souris, je ne sais pas si j’ai été clair, parfois je pense l’être, parfois j’ai l’impression que c’est logique et ça ne l’est pas, parfois j’ai l’impression d’être compris alors que pas du tout. Parfois, j’ai du mal à communiquer je crois…
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Mar 25 Sep 2018 - 16:01
Je me contentais de sourire, un peu mal à l’aise à ses propos. Il avait deviné ce qui m’était arrivé, et je me demandais bien comment c’était possible. Je savais que des rumeurs circulaient mais tout le monde semblait surpris quand je l’annonçais. C’était donc étrange pour moi de me retrouver face à quelqu’un qui avait compris. Je rougissais un peu, gênée, et détournais le regard pour fuir le sien, mal à l’aise.
Fort heureusement le jeune homme donna ses réflexions à voix haute, et même si je ne revenais pas sur lui, je l’écoutais avec attention et intérêt. Il avait des idées intéressantes et je devais avouer que le traitement interne par potion ou piqûre, mais cette solution ne me plaisait pas du tout. Durant mon séjour à Sainte mangouste j’avais eu plus de piqûre que n’importe qui dans toute une vie. Je ne désirais vraiment pas recommencer. La pommade me convenait beaucoup mieux, mais je ne savais pas si je pouvais avoir de telles exigences. De plus, je ne faisais pas attention du fait qu'il parlait seul et à voix haute. Je comprenais l'intérêt, et je faisais de même des fois.
- Tu as de très bonnes idées c’est intéressant. Mais j’aimerai éviter un traitement interne par piqûre et potion. J’en ai eu beaucoup depuis, ça me soûle un peu.. enfin je veux dire, ce n’est pas agréable.
Je ne voulais pas être considérée comme une malade, car ça n’allait pas aider ma guérison. Sans pour autant ignorer mon mal, je ne voulais pas être vue comme une pauvre petite chose. Chez les animaux souvent ça fonctionnait comme ça. Les traiter comme des malades, aller doucement avec eux les enfonçait davantage dans leur situation et ils pouvaient déprimer. C’était un peu mon cas.
Continuant de réfléchir toujours en gardant le regard détourné, je continuais, rebondissant sur ses idées pour l’aider. Après tout nous voulions travailler ensemble.
- Comment voudrais-tu récupérer de la saliver de lycan pour étudier la lycanthropie ? Ce sera un travail de titan puisque même à Sainte mangouste ils n’arrivent pas à expliquer comment fonctionne vraiment la contamination.
Car oui, moi, je n’avais pas été contaminée alors que j’avais été sous ma forme animagus. Pourquoi ? Mystère scientifique. Osant lui jeter un coup d’œil, je reprenais.
- Et une plante qui réagit uniquement à la pleine lune d’une quelconque façon ?
Si je ne me trompais pas il en existait. Une fleur blanche qui devenait scintillante et nacrée avec le cycle plein de la lune. Dans un pré rempli de cette plante donnait l’impression d’une centaine de lucioles ou donnant un effet phosphorescent. Je n’en étais pas certaine mais il me semblait en avoir vue dans la serre de Levius.
- Je te fais confiance ne t’en fais pas… et je vais essayer de t’aider même si j’ai moins de connaissances que toi.
Lui souriant maladroitement, je fuyait à nouveau son regard pour réfléchir. Oui, je lui faisais confiance, sans doute par le biais de mon père et ma sœur, tout deux dans le cursus médical aussi. Mais je tenais, comme avec Aileas, participer à la recherche de solutions. Peut-être était-ce un moyen pour moi de chercher la rédemption.
Fort heureusement le jeune homme donna ses réflexions à voix haute, et même si je ne revenais pas sur lui, je l’écoutais avec attention et intérêt. Il avait des idées intéressantes et je devais avouer que le traitement interne par potion ou piqûre, mais cette solution ne me plaisait pas du tout. Durant mon séjour à Sainte mangouste j’avais eu plus de piqûre que n’importe qui dans toute une vie. Je ne désirais vraiment pas recommencer. La pommade me convenait beaucoup mieux, mais je ne savais pas si je pouvais avoir de telles exigences. De plus, je ne faisais pas attention du fait qu'il parlait seul et à voix haute. Je comprenais l'intérêt, et je faisais de même des fois.
- Tu as de très bonnes idées c’est intéressant. Mais j’aimerai éviter un traitement interne par piqûre et potion. J’en ai eu beaucoup depuis, ça me soûle un peu.. enfin je veux dire, ce n’est pas agréable.
Je ne voulais pas être considérée comme une malade, car ça n’allait pas aider ma guérison. Sans pour autant ignorer mon mal, je ne voulais pas être vue comme une pauvre petite chose. Chez les animaux souvent ça fonctionnait comme ça. Les traiter comme des malades, aller doucement avec eux les enfonçait davantage dans leur situation et ils pouvaient déprimer. C’était un peu mon cas.
Continuant de réfléchir toujours en gardant le regard détourné, je continuais, rebondissant sur ses idées pour l’aider. Après tout nous voulions travailler ensemble.
- Comment voudrais-tu récupérer de la saliver de lycan pour étudier la lycanthropie ? Ce sera un travail de titan puisque même à Sainte mangouste ils n’arrivent pas à expliquer comment fonctionne vraiment la contamination.
Car oui, moi, je n’avais pas été contaminée alors que j’avais été sous ma forme animagus. Pourquoi ? Mystère scientifique. Osant lui jeter un coup d’œil, je reprenais.
- Et une plante qui réagit uniquement à la pleine lune d’une quelconque façon ?
Si je ne me trompais pas il en existait. Une fleur blanche qui devenait scintillante et nacrée avec le cycle plein de la lune. Dans un pré rempli de cette plante donnait l’impression d’une centaine de lucioles ou donnant un effet phosphorescent. Je n’en étais pas certaine mais il me semblait en avoir vue dans la serre de Levius.
- Je te fais confiance ne t’en fais pas… et je vais essayer de t’aider même si j’ai moins de connaissances que toi.
Lui souriant maladroitement, je fuyait à nouveau son regard pour réfléchir. Oui, je lui faisais confiance, sans doute par le biais de mon père et ma sœur, tout deux dans le cursus médical aussi. Mais je tenais, comme avec Aileas, participer à la recherche de solutions. Peut-être était-ce un moyen pour moi de chercher la rédemption.
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Jeu 27 Sep 2018 - 15:00
Je prends note de ses souhaits, je raye la mention par seringue, je ne vais pas aller à l’encontre de sa demande et je ferais en sorte de travailler sur une pommade, je dois y changer les formules, et y apporter des modifications, j’hoche la tête pour approuver mes dires que je me dicte dans ma pensée. Pour ce qui est du venin de Lycan, je vais lui répondre simplement et sans lui mentir.
- J’ai un ami un peu fou qui arrive je ne sais comment et pour t’avouer, je ne souhaite pas le savoir, a prendre comment dire, ce qui semble être des extraits de venin de lycan, d’après ses recherches il pourrait provenir des griffes, des crocs qui agissent sur certaines personnes. Mais aussi d’après ses recherches, le venin n’agis pas sur les animaux, ou encore les personnes animagus, ce ne sont que des hypothèses, des suppositions, que nous avons conclus tous les deux, nous échangeons par hibou chaque semaines, il me parle de ses recherches actuelle et moi des miennes et pour une fois nos recherches sont liées. Je lui demanderais s’il a la possibilité de m’en avoir, je peux toujours essayer, le venin n’a pas agis sur toi c’est déjà cela.
Elle doit faire partie des rares personne à avoir déjà, survécue à une attaque lycan, à ne pas avoir été contaminée également, je note sur mon carnet de contacter Luigi pour lui demander s’il a ce que je souhaite en stock. Il y a aussi une autre possibilité que j’ai mentionné tout à l’heure, ma camarade pourrait être animagus également, son aspect animal l’aurait sauvée d’une contamination et de blessures bien plus grave ou encore d’un mort certaine, mais encore une fois ce ne sont que des suppositions et pas du tout fondées en plus, je ne vais donc pas en parler, nous verrons où cela nous mène, j’avoue que travailler un peu sur les lycans m’intéresse même si ce n’est pas mon domaine, je ne suis pas en magizoologie, Luigi lui c’est son métier.
Je repense à son autre possibilité qui est elle aussi intéressante, j’aime ses idées et son implication, cette pommade pourrait aider bon nombre de personne ! J’aime notre façon de combiner nos connaissances et notre spécialité ensemble, certes cela la concerne directement, mais elle pourrait très bien attendre que je fasse mes recherches et continuer sa vie sans se préoccuper de moi, j’avoue que j’apprécie son geste, ce qu’elle apporte. Elle pense a d’autres possibilité, des choses que je n’aurais probablement pas pensé moi-même, je lui souris.
- Il existe une telle fleur ? Je n’en n’ai jamais entendu parler. Néanmoins si jamais tu la trouves, où que tu sais où elle est, je voudrais pouvoir la voir si jamais, j’ai une mémoire photographique, je n’oublierais plus cette plante une fois que je l’aurais mémorisée, je pourrais en faire des croquis sur mon carnet de note…enfin assez parlé de moi…Je voulais te dire, je suis content de partager mon expérience avec toi et que tu me partage également tes connaissances, je pense que nous allons rapidement avancer tous les deux.
- J’ai un ami un peu fou qui arrive je ne sais comment et pour t’avouer, je ne souhaite pas le savoir, a prendre comment dire, ce qui semble être des extraits de venin de lycan, d’après ses recherches il pourrait provenir des griffes, des crocs qui agissent sur certaines personnes. Mais aussi d’après ses recherches, le venin n’agis pas sur les animaux, ou encore les personnes animagus, ce ne sont que des hypothèses, des suppositions, que nous avons conclus tous les deux, nous échangeons par hibou chaque semaines, il me parle de ses recherches actuelle et moi des miennes et pour une fois nos recherches sont liées. Je lui demanderais s’il a la possibilité de m’en avoir, je peux toujours essayer, le venin n’a pas agis sur toi c’est déjà cela.
Elle doit faire partie des rares personne à avoir déjà, survécue à une attaque lycan, à ne pas avoir été contaminée également, je note sur mon carnet de contacter Luigi pour lui demander s’il a ce que je souhaite en stock. Il y a aussi une autre possibilité que j’ai mentionné tout à l’heure, ma camarade pourrait être animagus également, son aspect animal l’aurait sauvée d’une contamination et de blessures bien plus grave ou encore d’un mort certaine, mais encore une fois ce ne sont que des suppositions et pas du tout fondées en plus, je ne vais donc pas en parler, nous verrons où cela nous mène, j’avoue que travailler un peu sur les lycans m’intéresse même si ce n’est pas mon domaine, je ne suis pas en magizoologie, Luigi lui c’est son métier.
Je repense à son autre possibilité qui est elle aussi intéressante, j’aime ses idées et son implication, cette pommade pourrait aider bon nombre de personne ! J’aime notre façon de combiner nos connaissances et notre spécialité ensemble, certes cela la concerne directement, mais elle pourrait très bien attendre que je fasse mes recherches et continuer sa vie sans se préoccuper de moi, j’avoue que j’apprécie son geste, ce qu’elle apporte. Elle pense a d’autres possibilité, des choses que je n’aurais probablement pas pensé moi-même, je lui souris.
- Il existe une telle fleur ? Je n’en n’ai jamais entendu parler. Néanmoins si jamais tu la trouves, où que tu sais où elle est, je voudrais pouvoir la voir si jamais, j’ai une mémoire photographique, je n’oublierais plus cette plante une fois que je l’aurais mémorisée, je pourrais en faire des croquis sur mon carnet de note…enfin assez parlé de moi…Je voulais te dire, je suis content de partager mon expérience avec toi et que tu me partage également tes connaissances, je pense que nous allons rapidement avancer tous les deux.
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Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Ven 28 Sep 2018 - 12:05
Au fur et à mesure qu'il parlait, je palissais. Je n'avais rien contre le fait qu'il connaisse une personne telle qu'il me la décrivait là, mais la simple idée de devoir être confrontée à la vue de griffes ou de crocs de loup-garou me donnait la nausée. J'en eus des flashs douloureux de cette fameuse nuit, ce qui me fit remuer légèrement les épaules. Sentant la peau de mon dos me tirer et une migraine pointer le bout de son nez, je vins me masser lentement la nuque non sans une légère grimace. Avec peine, je réussissais à répondre en essayant de rassembler mes esprits et en faisant fi de mes blessures.
- Le venin réside dans la salive du loup-garou… tu auras plus de chance de trouver le venin dans ses crocs que dans ses griffes je pense. Enfin, il me semble.
Je n'étais pas une experte du loup garou, mais pour en avoir côtoyé un durant des années et pour en avoir confronté un autre, j'étais presque certaine que la maladie de la lycanthropie ne résidait pas dans les griffes. Aislin qui avait été sévèrement griffée n'avait pas été touchée par le mauvais sort.
Toutefois, je prenais conscience dans ses paroles que je n'allais pas pouvoir lui cacher grand-chose sur mon état physique ni ce que je pouvais être… je commençais même à croire qu'il allait finir par trouver que j'étais de constitution extrêmement fragile. Mais ça, ça n'entrait sans doute pas en compte pour la guérison que nous cherchions présentement…. Quoique ? Mon mal était incurable, j'étais née avec et je savais comment agir et réagir en cas de besoin. Je n'étais pas bien certaine que ma capacité à lutter contre le monde extérieur était très importante pour le moment. Mettant de côté cette pensée, préférant ne pas montrer que je pouvais être bien plus faible que ce que j'en avais l'air, je soupirai un peu, retrouvant lentement mon calme. Je ne voulais pas être considérée comme une handicapée ou comme une personne différente, parce que je ne me sentais pas comme telle, je voulais réellement lutter contre ce qui m'arrivait et ne pas bénéficier de traitement de faveur.
- J'ai eu la chance d'être sous ma forme animagus lorsque c'est arrivé. Mais personne à Sainte-Mangouste n'a pu m'assurer que c'était grâce à ça que je n'ai pas été touchée par la lycanthropie…
Mal à l'aise, je me levais pour essayer de calmer mes tremblements tout en agitant mes doigts les uns contre les autres devant mon ventre, le regard lointain. Je continuais à réfléchir à la situation et surtout aux solutions qui se proposaient à moi. Déambulant tranquillement entre la végétation qui nous entourait, comme si je cherchais une idée, j'écoutais le Lufkin avec une attention qui n'était pas visible.
- Je crois savoir où on peut trouver cette plante… mais j'ai besoin d'une confirmation et d'une autorisation.
Il n'y en avait pas ici, j'en étais certaine, pourtant je mettrais ma main au feu que j'en avais vu dans la serre des Bird. Toutefois je ne voulais pas emmener Aedan là-bas si je n'avais pas au moins l'autorisation de Levius. ça touchait également notre club, il me fallait donc aussi l'approbation d'Ayden et d'Aaron. Je plissais légèrement les sourcils alors que mon esprit s'évadait dans mes réflexions. Le souvenir de cette plante scintillante à la pleine lune me rappelait autre chose… mais quoi ? Je n'arrivais pas à remettre le doigt dessus, ça commençait à m'agacer.
Et tandis que je m'approchais d'une fleur aux longues feuilles trainant par terre comme des crins, je réussissais à retrouver. Sursautant à l'idée, je m'exprimais plus fort que ce que j'aurai voulu, mon poing droit venant frapper la paume de ma main gauche.
- Des licornes !!
Me retournant vers Aedan, je trottinais vers lui un peu précipitamment, comme si je venais de trouver l'idée du siècle. Évidemment, je savais que les licornes étaient rares, et d'autant plus les ingrédients qui en découlaient. Mais la propriété curative des licornes étaient extraordinaire. Ma timidité soudainement chassée, je regardais le grand homme droit dans les yeux.
- Les licornes, les chevaux avec la corne là.
Je mimais la corne sur le front d'un geste de la main avant de continuer.
- Leur sang est extrêmement curatif. Mais il est interdit, et on ne va pas aller saigner un animal c'est hors de question mais…. Mais si ton contact a des crins de licorne, ce qui doit être trouvable en forêt dans les branches où elles se frottent, il y a peut-être aussi des possibilités pour que ça aide à soigner non ?
- Le venin réside dans la salive du loup-garou… tu auras plus de chance de trouver le venin dans ses crocs que dans ses griffes je pense. Enfin, il me semble.
Je n'étais pas une experte du loup garou, mais pour en avoir côtoyé un durant des années et pour en avoir confronté un autre, j'étais presque certaine que la maladie de la lycanthropie ne résidait pas dans les griffes. Aislin qui avait été sévèrement griffée n'avait pas été touchée par le mauvais sort.
Toutefois, je prenais conscience dans ses paroles que je n'allais pas pouvoir lui cacher grand-chose sur mon état physique ni ce que je pouvais être… je commençais même à croire qu'il allait finir par trouver que j'étais de constitution extrêmement fragile. Mais ça, ça n'entrait sans doute pas en compte pour la guérison que nous cherchions présentement…. Quoique ? Mon mal était incurable, j'étais née avec et je savais comment agir et réagir en cas de besoin. Je n'étais pas bien certaine que ma capacité à lutter contre le monde extérieur était très importante pour le moment. Mettant de côté cette pensée, préférant ne pas montrer que je pouvais être bien plus faible que ce que j'en avais l'air, je soupirai un peu, retrouvant lentement mon calme. Je ne voulais pas être considérée comme une handicapée ou comme une personne différente, parce que je ne me sentais pas comme telle, je voulais réellement lutter contre ce qui m'arrivait et ne pas bénéficier de traitement de faveur.
- J'ai eu la chance d'être sous ma forme animagus lorsque c'est arrivé. Mais personne à Sainte-Mangouste n'a pu m'assurer que c'était grâce à ça que je n'ai pas été touchée par la lycanthropie…
Mal à l'aise, je me levais pour essayer de calmer mes tremblements tout en agitant mes doigts les uns contre les autres devant mon ventre, le regard lointain. Je continuais à réfléchir à la situation et surtout aux solutions qui se proposaient à moi. Déambulant tranquillement entre la végétation qui nous entourait, comme si je cherchais une idée, j'écoutais le Lufkin avec une attention qui n'était pas visible.
- Je crois savoir où on peut trouver cette plante… mais j'ai besoin d'une confirmation et d'une autorisation.
Il n'y en avait pas ici, j'en étais certaine, pourtant je mettrais ma main au feu que j'en avais vu dans la serre des Bird. Toutefois je ne voulais pas emmener Aedan là-bas si je n'avais pas au moins l'autorisation de Levius. ça touchait également notre club, il me fallait donc aussi l'approbation d'Ayden et d'Aaron. Je plissais légèrement les sourcils alors que mon esprit s'évadait dans mes réflexions. Le souvenir de cette plante scintillante à la pleine lune me rappelait autre chose… mais quoi ? Je n'arrivais pas à remettre le doigt dessus, ça commençait à m'agacer.
Et tandis que je m'approchais d'une fleur aux longues feuilles trainant par terre comme des crins, je réussissais à retrouver. Sursautant à l'idée, je m'exprimais plus fort que ce que j'aurai voulu, mon poing droit venant frapper la paume de ma main gauche.
- Des licornes !!
Me retournant vers Aedan, je trottinais vers lui un peu précipitamment, comme si je venais de trouver l'idée du siècle. Évidemment, je savais que les licornes étaient rares, et d'autant plus les ingrédients qui en découlaient. Mais la propriété curative des licornes étaient extraordinaire. Ma timidité soudainement chassée, je regardais le grand homme droit dans les yeux.
- Les licornes, les chevaux avec la corne là.
Je mimais la corne sur le front d'un geste de la main avant de continuer.
- Leur sang est extrêmement curatif. Mais il est interdit, et on ne va pas aller saigner un animal c'est hors de question mais…. Mais si ton contact a des crins de licorne, ce qui doit être trouvable en forêt dans les branches où elles se frottent, il y a peut-être aussi des possibilités pour que ça aide à soigner non ?
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Lun 1 Oct 2018 - 11:12
Je remontais mes lunettes, encore une fois, elle pense à des choses auxquelles je n’aurais pas envisagé, je souris satisfait néanmoins de pouvoir envisager réellement toutes les options quand à mon aide que je vais pouvoir lui apporter. D’un mouvement de baguette je fais de nouveau grincer la plume sur mon carnet de note et me mets de nouveau debout pour parler à voix haute, il faut que j’y expose les idées, les suppositions.
- La salive de Lycan pourrait être la source de contamination, une source à explorer et à expérimenter pour ma part. Je garde mon idée du venin venant de la morsure et des griffes, je dois tout exploiter et tout envisager. Envisager une pommade avec cette plante mystérieuse, en extraire les vertus et rajouter au crin de licorne difficilement atteignable mais pas impossible. Mêlée à ceci au sortilège de guérison des plaies et de la potion de cicatrisation.
J’arrête la plume de ma baguette et la regarde un instant, elle a dit être animagus, c’est possible que sa forme animal l’ait sauvée d’une mort certaine, mais rien n’est certain. Je devrais voir avec mes collègues de Ste Mangouste. Je me demande si je ne viens pas là de trouver l’objet de ma thèse pour ma dernière année, enfin je n’en suis pas encore là. D’ici deux ans les recherches aurons probablement évoluées et je m’orienterais vers autre chose. J’aime cet aspect de la medicomagie, aller au-delà des pratiques moldus mais en même temps s’y en inspirer pour trouver une solution à nos blessures magiques.
Je m’évade une nouvelle fois, je remonte mes lunettes et continue de la regarder, quelle forme elle a en animagus ? J’aimerai bien deviner, je sais que ça n’a rien a voir avec la taille physique de la personne aussi elle pourrait être un grand animal ou même un tout petit, c’est assez vaste, les animagus peuvent être n’importe quel animal, enfin pas tout il me semble. Je passe ma main sur ma barbe et m’assois dos à la table, dos à mes notes.
- Nous avançons grandement, je ne pensais pas que ça pourrais allez rapidement, j’enverrai un hibou à Luigi pour lui demander tout ce que j’ai besoin, sinon je me rendrais à Londres pour le voir, ça fait un moment que l’on ne s’est pas vu, ça pourrait être l’occasion.
Ma camarade reste dos à moi silencieuse, probablement plongée dans ses pensées, j’espère ne pas lui avoir fait remonter des scènes trop douloureuses ou encore traumatisante pour elle, peut-être lui faire changer les idées, je conçois qu’elle a dû traverser quelque un moment bien difficile… Je n’ai jamais rencontré un loup-garou et je ne suis pas pressé d’en rencontrer un. Je connais des personne capable de se transformer en animal, Caël par exemple est un ours magnifique et gigantesque a contrario de sa petite taille, je souris s’il m’entendait…
- Quelle est ta forme en animagus ? Simple curiosité qui n’a rien à voir avec nos recherches, je me posais la question.
- La salive de Lycan pourrait être la source de contamination, une source à explorer et à expérimenter pour ma part. Je garde mon idée du venin venant de la morsure et des griffes, je dois tout exploiter et tout envisager. Envisager une pommade avec cette plante mystérieuse, en extraire les vertus et rajouter au crin de licorne difficilement atteignable mais pas impossible. Mêlée à ceci au sortilège de guérison des plaies et de la potion de cicatrisation.
J’arrête la plume de ma baguette et la regarde un instant, elle a dit être animagus, c’est possible que sa forme animal l’ait sauvée d’une mort certaine, mais rien n’est certain. Je devrais voir avec mes collègues de Ste Mangouste. Je me demande si je ne viens pas là de trouver l’objet de ma thèse pour ma dernière année, enfin je n’en suis pas encore là. D’ici deux ans les recherches aurons probablement évoluées et je m’orienterais vers autre chose. J’aime cet aspect de la medicomagie, aller au-delà des pratiques moldus mais en même temps s’y en inspirer pour trouver une solution à nos blessures magiques.
Je m’évade une nouvelle fois, je remonte mes lunettes et continue de la regarder, quelle forme elle a en animagus ? J’aimerai bien deviner, je sais que ça n’a rien a voir avec la taille physique de la personne aussi elle pourrait être un grand animal ou même un tout petit, c’est assez vaste, les animagus peuvent être n’importe quel animal, enfin pas tout il me semble. Je passe ma main sur ma barbe et m’assois dos à la table, dos à mes notes.
- Nous avançons grandement, je ne pensais pas que ça pourrais allez rapidement, j’enverrai un hibou à Luigi pour lui demander tout ce que j’ai besoin, sinon je me rendrais à Londres pour le voir, ça fait un moment que l’on ne s’est pas vu, ça pourrait être l’occasion.
Ma camarade reste dos à moi silencieuse, probablement plongée dans ses pensées, j’espère ne pas lui avoir fait remonter des scènes trop douloureuses ou encore traumatisante pour elle, peut-être lui faire changer les idées, je conçois qu’elle a dû traverser quelque un moment bien difficile… Je n’ai jamais rencontré un loup-garou et je ne suis pas pressé d’en rencontrer un. Je connais des personne capable de se transformer en animal, Caël par exemple est un ours magnifique et gigantesque a contrario de sa petite taille, je souris s’il m’entendait…
- Quelle est ta forme en animagus ? Simple curiosité qui n’a rien à voir avec nos recherches, je me posais la question.
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Lun 1 Oct 2018 - 12:46
L'écoutant prendre ses notes à voix haute, je regardais distraitement la plume suivre ses instructions. Pensive, j'énumérais les idées que nous avions eues jusqu'à maintenant, même concernant notre première rencontre. Regardant autour de moi, je constatais que nous n'allions pas pouvoir avoir accès à tout ce dont nous aurions besoin ici. Il me fallait véritablement en parler aux garçons de mon club. Ainsi, j'attrapais rapidement un parchemin qui se trouvait là pour y coucher quelques mots rapides avant de signer. Sifflant George, j'attendais que mon hibou, à l'air blasé avec ses yeux plissés, vienne pour lui transmettre les 3 messages en l'encourageant d'un biscuit. Laissant ensuite mon volatile s'envoler et faire son devoir, je revenais sur Aedan.
- N'oublie pas l'essence de Dictame. Ça aide à la cicatrisation.
Moi aussi, je réfléchissais à voix haute. Nous avions à présent assez d'ingrédients d'origines assez puissantes apparemment pour réussir plusieurs expérimentations. Je n'avais pas le moindre doute d'y voir au moins des résultats encourageants même si ça n'allait pas devenir une révolution. Après tout, Aedan avait déjà réussi d'une main de maître avec la pommade qu'il m'avait confiée puisqu'il y avait eu une amélioration, aussi légère soit-elle.
Lui souriant alors que je l'entendais arriver aux mêmes déductions satisfaisantes que moi, je reprenais la parole, ma timidité semblant définitivement tombée.
- Est-ce que ce serait bien prudent de tout mélanger ? Je veux dire, est-ce que les ingrédients sont véritablement tous compatibles ? Peut-être qu'il pourrait y avoir une réaction inattendue, par exemple avec le venin lycanthrope ?
Je n'étais pas une personne qui faisait énormément d'expérience, tout du moins, pas de cet acabit. Ainsi, j'essayais de rester pragmatique et logique, même si mes réflexions pouvaient paraître débutantes. Néanmoins, je ne craignais pas de m'adresser à Aedan en ces termes, je ne le voyais pas se formaliser de mes remarques et encore moins s'en moquer. M'appuyant sur la table, je continuais de réfléchir avant de joindre le geste à la parole. Nous étions après tout ici pour expérimenter et avancer, alors autant commencer quelque part. M'approchant d'une plante, je m'accroupissais devant pour en récolter les feuilles que je savais calmantes. Sa question m'arracha un petit rire amusé. Lorsque je révélais être une animagi, cette question revenait souvent. La curiosité de ceux qui étaient au secret nourrissait mon amusement. Ainsi, c'est avec un brin de malice que je me retournais vers le jeune homme, les mains chargées de mes feuilles pour les poser sur la table.
- Je te laisse deviner. Si tu as juste, je te montre.
Je ne criais pas sur tous les toits que j'étais animagus, même si je m'étais déclarée en bonne et due forme au ministère. C'était devenu un peu un jeu pour moi. Comme mon talent musical que je cachais avec brio. Sans me défaire de mon petit sourire, j'attrapais un bol pour y poser mes feuilles avant de me retourner pour ne chercher d'autre, commençant l'expérience de certains mélanges. Ici, les ingrédients de bases étaient trouvables, à nous d'en faire la meilleure compatibilité possible pour ce qui allait suivre.
- N'oublie pas l'essence de Dictame. Ça aide à la cicatrisation.
Moi aussi, je réfléchissais à voix haute. Nous avions à présent assez d'ingrédients d'origines assez puissantes apparemment pour réussir plusieurs expérimentations. Je n'avais pas le moindre doute d'y voir au moins des résultats encourageants même si ça n'allait pas devenir une révolution. Après tout, Aedan avait déjà réussi d'une main de maître avec la pommade qu'il m'avait confiée puisqu'il y avait eu une amélioration, aussi légère soit-elle.
Lui souriant alors que je l'entendais arriver aux mêmes déductions satisfaisantes que moi, je reprenais la parole, ma timidité semblant définitivement tombée.
- Est-ce que ce serait bien prudent de tout mélanger ? Je veux dire, est-ce que les ingrédients sont véritablement tous compatibles ? Peut-être qu'il pourrait y avoir une réaction inattendue, par exemple avec le venin lycanthrope ?
Je n'étais pas une personne qui faisait énormément d'expérience, tout du moins, pas de cet acabit. Ainsi, j'essayais de rester pragmatique et logique, même si mes réflexions pouvaient paraître débutantes. Néanmoins, je ne craignais pas de m'adresser à Aedan en ces termes, je ne le voyais pas se formaliser de mes remarques et encore moins s'en moquer. M'appuyant sur la table, je continuais de réfléchir avant de joindre le geste à la parole. Nous étions après tout ici pour expérimenter et avancer, alors autant commencer quelque part. M'approchant d'une plante, je m'accroupissais devant pour en récolter les feuilles que je savais calmantes. Sa question m'arracha un petit rire amusé. Lorsque je révélais être une animagi, cette question revenait souvent. La curiosité de ceux qui étaient au secret nourrissait mon amusement. Ainsi, c'est avec un brin de malice que je me retournais vers le jeune homme, les mains chargées de mes feuilles pour les poser sur la table.
- Je te laisse deviner. Si tu as juste, je te montre.
Je ne criais pas sur tous les toits que j'étais animagus, même si je m'étais déclarée en bonne et due forme au ministère. C'était devenu un peu un jeu pour moi. Comme mon talent musical que je cachais avec brio. Sans me défaire de mon petit sourire, j'attrapais un bol pour y poser mes feuilles avant de me retourner pour ne chercher d'autre, commençant l'expérience de certains mélanges. Ici, les ingrédients de bases étaient trouvables, à nous d'en faire la meilleure compatibilité possible pour ce qui allait suivre.
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Sam 6 Oct 2018 - 9:41
- Non bien entendu je vais devoir procéder à des essais avant de pouvoir être certains que tout peut s'allier ensemble. ça risque d'être un peu long seulement. Je vais assembler petit à petit, je risque probablement d'y laissé es plumes mais c'est le jeu ma pauvre lucette. Désolée c'est dans une pub moldue...
Je ris doucement, c'est sorti tout seul, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
- Avant de procéder aux expériences, il faudra que je réunisse tout ce qu'il me faut, j'irais voir Luigi et demander à tes amis pour la plante qui s'illumine les soirs de pleine lune, le reste, nous l'avons déjà sur place.
J'écris une lettre immédiatement à Luigi pour lui informer de ma venue prochaine, il faudra juste qu'il me dise où il se trouve, il peut être n'importe où dans le monde. Je la fait partir via la chouette de Hung, étant donné que mon animal n'est pas un hibou ou une chouette mais un perroquet, il ne peut pas se charger d'envoyer la lettre pour moi.
Je souris pour la regarder, je dois donc deviner son aspect animal...c'est bien difficile, elle peut être tout est n'importe quoi en réalité. Il faudrait que je pose les bonnes questions, faire de famille en famille, si l'animal est plutôt gros ou petit...Si elle était sous sa forme animagus durant l'attaque, elle ne peut être un lapin par exemple ou bien une loutre, bien trop petit, elle ne serait pas en face de moi si elle avait été un animal trop petit. Je passe ma main sur ma barbe, essayer de deviner j'aime bien cela, je vais proposer un animal au hasard et je verrais comment je pars.
- Un cheval ? Je t'imagines bien en cet animal.
Cela pourrait être facilement ce genre d'animal, un cheval à la crinière noire et à la robe marron ou crème ou même une jument entièrement noire. C'est un bel animal, majestueux, et fort solide, cela pourrait être possible, mais à tout les coups, je me suis trompé, c'est certains, je ne peux pas trouver du premier coup ou alors je suis bien fort. Mais cela m'étonnerais. J'aime bien ce jeu.
Je ris doucement, c'est sorti tout seul, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
- Avant de procéder aux expériences, il faudra que je réunisse tout ce qu'il me faut, j'irais voir Luigi et demander à tes amis pour la plante qui s'illumine les soirs de pleine lune, le reste, nous l'avons déjà sur place.
J'écris une lettre immédiatement à Luigi pour lui informer de ma venue prochaine, il faudra juste qu'il me dise où il se trouve, il peut être n'importe où dans le monde. Je la fait partir via la chouette de Hung, étant donné que mon animal n'est pas un hibou ou une chouette mais un perroquet, il ne peut pas se charger d'envoyer la lettre pour moi.
Je souris pour la regarder, je dois donc deviner son aspect animal...c'est bien difficile, elle peut être tout est n'importe quoi en réalité. Il faudrait que je pose les bonnes questions, faire de famille en famille, si l'animal est plutôt gros ou petit...Si elle était sous sa forme animagus durant l'attaque, elle ne peut être un lapin par exemple ou bien une loutre, bien trop petit, elle ne serait pas en face de moi si elle avait été un animal trop petit. Je passe ma main sur ma barbe, essayer de deviner j'aime bien cela, je vais proposer un animal au hasard et je verrais comment je pars.
- Un cheval ? Je t'imagines bien en cet animal.
Cela pourrait être facilement ce genre d'animal, un cheval à la crinière noire et à la robe marron ou crème ou même une jument entièrement noire. C'est un bel animal, majestueux, et fort solide, cela pourrait être possible, mais à tout les coups, je me suis trompé, c'est certains, je ne peux pas trouver du premier coup ou alors je suis bien fort. Mais cela m'étonnerais. J'aime bien ce jeu.
- InvitéInvité
Re: Help me, I help you [Aedan][Terminé]
Sam 6 Oct 2018 - 12:23
Je gardais mon sourire en entendant la manière de procéder du Lufkin. Décidément il semblait vraiment savoir ce qu'il faisait même si nous avancions à tâtons puisque tout était expérimental. Au moins, ça avançait, et malgré tout, j'étais bien heureuse et apaisée de l'avoir rencontré, je pouvais parler ouvertement de mes blessures et le lui montrer sans qu'il n'ait de regard déplacé. Non pas qu'il me reluque, mais surtout qu'il puisse juger de ce qui était arrivé. Il aurait pu être impressionné ou horrifiée, mais au fond, ce caractère détaché correspondait bien à son cursus de médicomage, des fois Aileas était comme lui. La difficulté dans ma situation avec ma sœur, c'est qu'elle n'était pas impartiale. Voir alors mon corps mutilé était forcément douloureux pour elle. Voilà pourquoi j'avais préféré travailler sur ma baguette et non pas ma santé. Au fond, je me sentais bien et j'étais en forme, en dehors des dernières douleurs et des mots de tête qui pouvaient saper mon humeur.
Terminant le mélange que j'étais en train de faire, je le recouvrais. Il devait reposer pendant quelques heures, je reviendrai le chercher le lendemain, ainsi, j'allais pouvoir obtenir un premier essai de nos expériences sans toutefois y rajouter les éléments dont nous avions besoin. Avec un petit rire, je secouais doucement la tête.
- Non, ce n'est pas un cheval. Je te mets au défi de trouver pour notre prochaine rencontre.
Attrapant un linge qui était posé, je l'attrapais pour m'essuyer les mains. Ses propriétés magiques permettaient de retirer aisément la terre sans pour autant salir le tissu. Une fois l'avoir remis en place, je me rapprochais d'Aedan, rougissant quelque peu.
- Je… je voulais te remercier… pour tout ce que tu fais pour moi. Vraiment. Ça me touche. Et je suis contente d'avoir fait ta connaissance.
Avec un sourire timide, je me baissais pour attraper mon sac à dos. Je me comportais comme si je venais de faire une déclaration d'amour, ce qui, évidemment, n'était pas le cas. Mon cœur était déjà pris par une personne absente d'Hungcalf, et même du pays entier. La chassant de mes pensées, j'étais prête à m'enfuir à cause de ce que je venais de dire, je reprenais rapidement.
- Mon hibou, George, viendra te revoir dès que j'ai reçu l'autorisation pour cette fameuse plante.
Agitant alors la main en signe d'au revoir, je pivotais et m'enfuyais, le teint tout rouge. Oui vraiment, j'étais très heureuse de l'avoir rencontré. Au moins, nous nous ressemblions.
Fin du RP
Terminant le mélange que j'étais en train de faire, je le recouvrais. Il devait reposer pendant quelques heures, je reviendrai le chercher le lendemain, ainsi, j'allais pouvoir obtenir un premier essai de nos expériences sans toutefois y rajouter les éléments dont nous avions besoin. Avec un petit rire, je secouais doucement la tête.
- Non, ce n'est pas un cheval. Je te mets au défi de trouver pour notre prochaine rencontre.
Attrapant un linge qui était posé, je l'attrapais pour m'essuyer les mains. Ses propriétés magiques permettaient de retirer aisément la terre sans pour autant salir le tissu. Une fois l'avoir remis en place, je me rapprochais d'Aedan, rougissant quelque peu.
- Je… je voulais te remercier… pour tout ce que tu fais pour moi. Vraiment. Ça me touche. Et je suis contente d'avoir fait ta connaissance.
Avec un sourire timide, je me baissais pour attraper mon sac à dos. Je me comportais comme si je venais de faire une déclaration d'amour, ce qui, évidemment, n'était pas le cas. Mon cœur était déjà pris par une personne absente d'Hungcalf, et même du pays entier. La chassant de mes pensées, j'étais prête à m'enfuir à cause de ce que je venais de dire, je reprenais rapidement.
- Mon hibou, George, viendra te revoir dès que j'ai reçu l'autorisation pour cette fameuse plante.
Agitant alors la main en signe d'au revoir, je pivotais et m'enfuyais, le teint tout rouge. Oui vraiment, j'étais très heureuse de l'avoir rencontré. Au moins, nous nous ressemblions.
Fin du RP
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