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l'hiver de notre enfance (flashback vindictus, nov 2017)(terminé)
Mer 26 Sep 2018 - 16:44
l'hiver de notre enfance
pina & vindictus
« You saw me spinning from the corner of your eye, you saw me spinning like it’s 1965 »
Pina rayonnait. Chaque journée dans l’université la rapprochait un peu plus de ses rêves, de pouvoir vivre de sa passion, d’être indépendante et pouvoir voyager le monde. Elle rayonnait, parce que même si beauxbâtons avait été pour elle une aventure géniale, l’université lui offrait une toute nouvelle vision des choses. Moins stricte envers elle-même, plus indépendante, la jeune islandaise s’autorisait plus de sorties, plus de sourire, s’ouvrait un peu plus aux gens qui partageaient à présent les couloirs avec elle. Deux mois s’étaient écoulés depuis la rentrée, et pina commençait à prendre ses marques.
Pina grandissait à vue de nez,
s’épanouissait, mais un nuage persistait.
Et son nuage s’appelait Vindictus. S’il pensait être passé inaperçu dans les couloirs, qu’elle n’avait pas reconnu sa démarche et ses cheveux sombre, il se trompait au plus haut point. À chaque fois qu’ils se croisaient, la lufkin forçait son ami à la regarder droit dans les yeux, du moins elle essayait. Jusqu’à présent, il avait réussi à l’ignorer, lui offrant seulement le néant.
Mais Pina voulait retrouver son meilleur ami, et le fait qu’ils se retrouvent enfin dans la même école était suffisamment gros pour que la jeune ne supporte plus la snoberie.
Aujourd’hui, d’humeur plus gaillarde que d’habitude, Pina releva le nez, redressa le dos et serra un peu plus fort ses bouquins entre ses doigts en apercevant la silhouette de son ami un peu plus loin dans le couloir. Elle inspira un grand coup avant de presque crier « Vindictus Cassius Cornellius Albert Bell, arrête toi et regarde moi ! ». Si de l’extérieur elle pouvait passer pour une petite amie en colère, Vindictus lui saurait, l’espérait-elle en tout cas, reconnaître sa voix et se retourner pour admirer la lueur d’espièglerie dans le regard de Pina, qu’il connaît si bien. « Quand est-ce que tu vas te décider à grandir ? »
L’interpeller au pleins milieu du couloir lui valu plus d’un regard en coin, mais Pina s’en fichait. Elle continua à avancer jusqu’à ce qu’elle soit assez près pour lui toucher l’épaule. Son cœur battait la chamade et elle était bien moins sur d’elle que ce qu’il n’y paraissait. Ils ne s’étaient pas vu depuis si longtemps, il avait ignoré tant de ses lettres, ils avaient raté quatre ans de la vie de l’autre... Et si il n’était plus le même ?
Pina grandissait à vue de nez,
s’épanouissait, mais un nuage persistait.
Et son nuage s’appelait Vindictus. S’il pensait être passé inaperçu dans les couloirs, qu’elle n’avait pas reconnu sa démarche et ses cheveux sombre, il se trompait au plus haut point. À chaque fois qu’ils se croisaient, la lufkin forçait son ami à la regarder droit dans les yeux, du moins elle essayait. Jusqu’à présent, il avait réussi à l’ignorer, lui offrant seulement le néant.
Mais Pina voulait retrouver son meilleur ami, et le fait qu’ils se retrouvent enfin dans la même école était suffisamment gros pour que la jeune ne supporte plus la snoberie.
Aujourd’hui, d’humeur plus gaillarde que d’habitude, Pina releva le nez, redressa le dos et serra un peu plus fort ses bouquins entre ses doigts en apercevant la silhouette de son ami un peu plus loin dans le couloir. Elle inspira un grand coup avant de presque crier « Vindictus Cassius Cornellius Albert Bell, arrête toi et regarde moi ! ». Si de l’extérieur elle pouvait passer pour une petite amie en colère, Vindictus lui saurait, l’espérait-elle en tout cas, reconnaître sa voix et se retourner pour admirer la lueur d’espièglerie dans le regard de Pina, qu’il connaît si bien. « Quand est-ce que tu vas te décider à grandir ? »
L’interpeller au pleins milieu du couloir lui valu plus d’un regard en coin, mais Pina s’en fichait. Elle continua à avancer jusqu’à ce qu’elle soit assez près pour lui toucher l’épaule. Son cœur battait la chamade et elle était bien moins sur d’elle que ce qu’il n’y paraissait. Ils ne s’étaient pas vu depuis si longtemps, il avait ignoré tant de ses lettres, ils avaient raté quatre ans de la vie de l’autre... Et si il n’était plus le même ?
(c) DΛNDELION
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Re: l'hiver de notre enfance (flashback vindictus, nov 2017)(terminé)
Ven 28 Sep 2018 - 2:22
l'hiver de notre enfance ★ quote ou jsp
(music)
timidement, l'hiver s'invitait à inverness. tu voyais les premiers flocons tomber au dehors. tu les observais, au lieu de suivre ton cours. pourtant, t'essayais de te concentrer pour une fois, mais en vain. tu voulais juste sortir le plus vite possible de ce cours, en finir. aujourd'hui, rien ne semblait te tenter. trop de choses t'occupaient l'esprit. et une chose en particulier te dérangeait plus que d'autres. pina. ta (ex?) meilleure amie. ton crush. ta friendzonneuse. votre dernière vraie conversation remonte à plus de quatre ans. ce soir-là, tu lui avouas tout. comment tu te sentais véritablement à propos d'elle. etttt le rateau. elle ne ressentait pas la même chose à propos de toi. tu le pris mal. très mal. tellement mal que tu décidas de la bouder, de lui tourner le dos. si facilement. maintenant, ça s’avère plus compliqué. pina est à l'université, aussi. malgré la grandeur de l'université, vous vous croisez souvent. mais tu ne lui offres pas un regard. pas un seul. tu sais que ça la rends folle. c'est en partie pour ça que tu continues.
au moment où la fin des cours venait d'être annoncée, tu te précipitas sans attendre hors de la classe. moment de liberté pour toi, qui eut comme effet de te redonner le sourire. tu te sentais confiant. tu oublias ce qui te préoccupais. tu oublias pina. enfin, pas pour longtemps. t'entendis sa voix perçante juste avant de l'apercevoir elle-même. Vindictus Cassius Cornellius Albert Bell, arrête toi et regarde moi ! Nom d'une corne de bouc, qu'est-ce qu'il lui prenait à t'exposer comme ça, devant tout le monde ? Tu arrêtas donc tous tes mouvements, restant statique, bouche béante et les yeux grands ouverts. Quand est-ce que tu vas te décider à grandir ? À ce moment-là, tu avais juste envie de lui crier que t'étais bien plus grand qu'elle, mais tu savais ce qu'elle voulait. Malgré tes 19 ans, tu restais encore un grand enfant, Vindictus. Tu roulas les yeux et poussa un soupir d'exaspération. Oh tu sais, je pense que je vais me la jouer Peter Pan, dis-tu bien évidement sur un ton sarcastique. Peter Pan, l'enfant qui n'a jamais voulu grandir. Tu te demandais si Pina comprendrait la référence. Qu'est-ce tu me veux ?, dis-tu d'un ton sec, les mains dans les poches, l'air de t'en foutre. Tu y allas un peu fort. Il est normal que ta meilleure amie à qui tu boudes depuis un bon moment déjà décide de renouer le contact, non ? Tu es dans le tort, et, même si tu le sais, tu restes têtu.
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Re: l'hiver de notre enfance (flashback vindictus, nov 2017)(terminé)
Jeu 4 Oct 2018 - 16:21
l'hiver de notre enfance
pina & vindictus
« You saw me spinning from the corner of your eye, you saw me spinning like it’s 1965 »
Plantée devant lui, pina levait les yeux et le bout du nez pour le regarder droit dans les yeux alors qu'il lui parle de Peter pan. Son père adorait ce personnage, lui aussi, et elle l'avait regardé des tonnes de fois ce dessin animé, mais ce n'était pas pour autant qu'elle était heureuse d'entendre parler de lui. Vindictus jouait encore à l'idiot avec elle, un idiot têtu, un imbécile blessé dans son ego. Pina fronça les sourcils en l'entend reprendre la parole. « qu'est-ce que tu me veux ? ». Il en fallait beaucoup pour fâcher sa meilleure amie, il le savait.
Pourtant, à cet instant même, la jeune lufkin semblait réellement en colère. Elle frappa son torse du plat de sa main libre en approchant encore de lui « comment ça qu'est ce que je te veux ? T'es sérieux là ? Par la barbe de Merlin, Vindictus, arrête un peu ! » Pina détourna la tête en croisant les bras, serrant ses livres contre sa poitrine. Toutes ses expressions étaient si jeunes, si pures. Elle était visiblement vexée par l'attitude du garçon. « Tu crois pas qu'on pourrai discuter un peu ? T'as pas répondu à mes lettres depuis une éternité, ta mère n'ose même plus me parler de toi, et tu fuis même les réunions de famille ! Sérieusement ? »
Mais Pina, restant Pina, ne pouvait pas bouder très longtemps. Sans pour autant le regarder, jouant avec un caillou invisible sous ses bottines, elle rajouta d'une petite voix « mon meilleur ami me manque, vindictus. J'aimerais bien qu'il se réveille. ». L'Islandaise releva les yeux vers vindictus qui faisait très bien l'ignorant. « Apparemment, c'est beaucoup lui demander ! Qu'il retourne à Nerveland ! Je ferait mieux de le laisser tranquille » ajouta-t'elle en esquissant un geste pour reprendre sa route, espérant très très fort que le jeune homme ne l'arrête et se rende compte de ses erreurs.
Pourtant, à cet instant même, la jeune lufkin semblait réellement en colère. Elle frappa son torse du plat de sa main libre en approchant encore de lui « comment ça qu'est ce que je te veux ? T'es sérieux là ? Par la barbe de Merlin, Vindictus, arrête un peu ! » Pina détourna la tête en croisant les bras, serrant ses livres contre sa poitrine. Toutes ses expressions étaient si jeunes, si pures. Elle était visiblement vexée par l'attitude du garçon. « Tu crois pas qu'on pourrai discuter un peu ? T'as pas répondu à mes lettres depuis une éternité, ta mère n'ose même plus me parler de toi, et tu fuis même les réunions de famille ! Sérieusement ? »
Mais Pina, restant Pina, ne pouvait pas bouder très longtemps. Sans pour autant le regarder, jouant avec un caillou invisible sous ses bottines, elle rajouta d'une petite voix « mon meilleur ami me manque, vindictus. J'aimerais bien qu'il se réveille. ». L'Islandaise releva les yeux vers vindictus qui faisait très bien l'ignorant. « Apparemment, c'est beaucoup lui demander ! Qu'il retourne à Nerveland ! Je ferait mieux de le laisser tranquille » ajouta-t'elle en esquissant un geste pour reprendre sa route, espérant très très fort que le jeune homme ne l'arrête et se rende compte de ses erreurs.
(c) DΛNDELION
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Re: l'hiver de notre enfance (flashback vindictus, nov 2017)(terminé)
Lun 8 Oct 2018 - 16:07
l'hiver de notre enfance ★ quote ou jsp
(music)
Tu l'avais encore plus froissé. Déjà qu'elle ne semblait pas de bonne humeur à la base, tu vis sa frustration augmenter. Et tu savais bien qui si Pina se mettait à s'énerver, t'allais te mettre à t'énerver aussi. L'effet papillon. Elle fronce les sourcils, en voyant que tu te moques d'elle. T'as presque envie de rire, mais tu sais qu'il ne vaut mieux pas.
Comment ça qu'est-ce que je te veux ? T'es sérieux là ? Par la barbe de Merlin, Vindictus, arrête un peu ! Il est vrai que tu t'étais montré un peu excessif. L'islandaise te le fit savoir en te donnant une petite tape du dos de la main. En 4 ans, tu n'avais pas changé. Si tu avais réussi à quelque peu mûrir mentalement, ton caractère insupportable est resté le même. Et ça ne s'améliore pas. Ça va de mal en pis. Tu crois pas qu'on pourrait discuter un peu ? T'as pas répondu à mes lettres depuis une éternité, ta mère n'ose même plus me parler de toi, et tu fuis même les réunions de famille ! Sérieusement ? Tu commenças à froncer les sourcils. Il est vrai que tu as coupé les ponts purement et simplement avec Pina. Ses lettres, tu les a gardées. Il y a un moment où tu voulus répondre, mais tu ne trouvas pas la force. Le rejet, l'amour non partagé, ça te dérangeait. Tu ne savais pas si tout pourra redevenir comme avant entre vous. Pour ça, faudrait au moins que tu grandisses. faudrait que tu veuilles grandir.
Pina, elle, voulait que ça redevienne comme avant. Elle voulait retrouver son meilleur ami. Au fond de toi, tu le souhaitais aussi. Sa présence te manquait cruellement, et tu ne savais pas comment lui dire. T'avais essayé plusieurs moyens pour combler le vide, mais en vain. Elle t'est nécessaire. Tu serras les poings. Cette fois-ci, tu te frustras envers toi-même. Seulement maintenant, tu te rendis compte de ton erreur. Tes erreurs. Au même moment, tu vis la Lufkin te tourner le dos. Sans réfléchir, tu mis ta main sur son épaule pour l'empêcher de partir. Attends !, tu crias. Excuse-moi... Toi aussi tu me manques. Je pense que j'avais juste un peu trop de fierté pour l'avouer. Tu essayas d'esquisser un sourire, ou en tout cas ce qui s'en rapprochait. Pour une des rares fois dans ta vie, tu réussis à reconnaître ta faute. Ce qui, d'habitude, prends du temps. J'ai gardé toutes tes lettres. Mais je n'ai pu y répondre. Tu ne complétas pas ta phrase. De toute façon, était-ce nécessaire ?
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Re: l'hiver de notre enfance (flashback vindictus, nov 2017)(terminé)
Dim 28 Oct 2018 - 18:56
l'hiver de notre enfance
pina & vindictus
« You saw me spinning from the corner of your eye, you saw me spinning like it’s 1965 »
Pina était blessée, et elle comprenait en ce sens ce qu'avait éprouvé son meilleur ami quatre ans plus tôt. Le rejet n'est jamais quelque chose d'appréciable. Mais elle avait été si douce avec lui, elle ne lui voulait aucun mal, et comprendre, peu à peu, que son cœur avait été brisée par sa faute l'avait rendue très triste. Elle ne pouvait malheureusement pas lui mentir. Ne pas le perdre, non plus. Mais Vindictus s'était enfui, éloigné loin d'elle. Ses bras rassurants restaient fermés, son visage et son regard noir, sa présence plus que fantôme. Pina avait besoin de lui, il était son pilier, et il avait craqué, la laissant seule.
Un, deux, trois.
Trois pas, puis son cœur saute un battement.
La pression sur les épaules de Pina la fait légèrement sursauter. Mais c'est si bon. Il la retient, il vient vers elle, enfin. Elle retiens un soupire, suis le mouvement indiqué par la force de son meilleur ami et se retourne vers elle. Sa voix est un peu plus rauque que d'habitude, elle le remarque. Ses yeux, son cœur, son âme s'ouvre enfin à nouveau à elle, elle le voit, dans le miroir sombre que sont ses yeux. Pina le laisse parler, détaille de ses yeux pâles les traits de sa mâchoire. Son ami d'enfance a grandis, il a tant changer en quatre ans. « Excuse moi, toi aussi, tu me manques. Je pense que j'avais juste un peu trop de fierté pour l'avouer. » La première chose que Pina voulu dire aurait été quelque chose de bien tranchant, renvoyé dans la figure du garçon. Se venger, entre guillemets, lui faire comprendre qu'il avait été beaucoup trop loin. Mais Ses paroles, surtout celles-là, douchèrent directement la colère de la lufkin. Vindictus s'était excusé, et avait reconnu ses torts. Il n'était pas tout pardonné, loin de là, mais Pina à toujours été plus mature que son ami. Elle inspira un grand coup, se pinçant la lèvre inférieure, serrant ses livres contre elle. « J'ai gardé toutes tes lettres. »
Pina releva les yeux vers ceux du garçon, le regarda droit dans les yeux. « ça veux dire que tu connais tout de moi... Et que je ne sais rien de toi. » Elle avait chuchoté, pas sur qu'il l'ai entendu avec le brouhaha du couloir qui se vidai lentement. L'heure d'un nouveau cours avait sonné, et bientôt, ils seraient seuls dans le couloir. « Ich habe dich vermisst, Dummkopf... » Au goût de leur enfance, Pina lui avait parlé allemand. Ses yeux s'humidifièrent légèrement. Vindictus connaissait la jeune Jakobsen mieux que personne, il savait très bien qu'elle avait les larmes faciles. Elle était rivière de sentiments, surtout avec lui. Il à toujours été celui qui la voyait dans tout ses états. Loin du calme, de la politesse et des bonnes manières dans lesquelles ils ont tout deux grandis. Pina s'approcha et, sans l'enlacer, posa simplement son front sur le torse du garçon, toujours bien plus grand qu'elle.
Un, deux, trois.
Trois pas, puis son cœur saute un battement.
La pression sur les épaules de Pina la fait légèrement sursauter. Mais c'est si bon. Il la retient, il vient vers elle, enfin. Elle retiens un soupire, suis le mouvement indiqué par la force de son meilleur ami et se retourne vers elle. Sa voix est un peu plus rauque que d'habitude, elle le remarque. Ses yeux, son cœur, son âme s'ouvre enfin à nouveau à elle, elle le voit, dans le miroir sombre que sont ses yeux. Pina le laisse parler, détaille de ses yeux pâles les traits de sa mâchoire. Son ami d'enfance a grandis, il a tant changer en quatre ans. « Excuse moi, toi aussi, tu me manques. Je pense que j'avais juste un peu trop de fierté pour l'avouer. » La première chose que Pina voulu dire aurait été quelque chose de bien tranchant, renvoyé dans la figure du garçon. Se venger, entre guillemets, lui faire comprendre qu'il avait été beaucoup trop loin. Mais Ses paroles, surtout celles-là, douchèrent directement la colère de la lufkin. Vindictus s'était excusé, et avait reconnu ses torts. Il n'était pas tout pardonné, loin de là, mais Pina à toujours été plus mature que son ami. Elle inspira un grand coup, se pinçant la lèvre inférieure, serrant ses livres contre elle. « J'ai gardé toutes tes lettres. »
Pina releva les yeux vers ceux du garçon, le regarda droit dans les yeux. « ça veux dire que tu connais tout de moi... Et que je ne sais rien de toi. » Elle avait chuchoté, pas sur qu'il l'ai entendu avec le brouhaha du couloir qui se vidai lentement. L'heure d'un nouveau cours avait sonné, et bientôt, ils seraient seuls dans le couloir. « Ich habe dich vermisst, Dummkopf... » Au goût de leur enfance, Pina lui avait parlé allemand. Ses yeux s'humidifièrent légèrement. Vindictus connaissait la jeune Jakobsen mieux que personne, il savait très bien qu'elle avait les larmes faciles. Elle était rivière de sentiments, surtout avec lui. Il à toujours été celui qui la voyait dans tout ses états. Loin du calme, de la politesse et des bonnes manières dans lesquelles ils ont tout deux grandis. Pina s'approcha et, sans l'enlacer, posa simplement son front sur le torse du garçon, toujours bien plus grand qu'elle.
(c) DΛNDELION
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Re: l'hiver de notre enfance (flashback vindictus, nov 2017)(terminé)
Dim 11 Nov 2018 - 5:34
l'hiver de notre enfance ★ quote ou jsp
(music)
à présent, l'amertume que t'avais dans ton coeur avait soudainement disparu. la tendresse que pina faisait preuve à ton égard l'avait adoucit. elle arrivait à te faire faire des choses dont personne d'autre avait réussit à te convaincre faire. comme t'excuser. en temps normal, même quand t'es totalement en tort, tu ne t'excuses jamais. mais cette fois-ci, c'était différent. t'étais même pas obligé d'avouer tes torts, mais tu sentais que c'était ton devoir.
tu la retiens, la ramènes près de toi. cette fois-ci, tu le sais, tu ne veux plus la laisser partir, plus jamais. tu sens son regard rencontrer le tien à nouveau. tu la détailles, comme une pierre précieuse. t'essayes de voir ce qui a changé en quatre ans. sur le coup, tu ne vois rien de particulier. la pina que tu connaissais que tu avais connu en Islande est la même qui se tient devant toi aujourd'hui. tu lui parles avec ton cœur, sans faux semblants. pour une fois, tu laisses ta fierté de côté. tu parles sincèrement à celle que tu considères comme la sœur que tu n'as jamais eu, celle qui te connais mieux que quiconque, contrairement à ce qu'elle puisse dire. lorsque tu lui avouas avoir gardé toutes les lettres qu'elle t'avait envoyé, tu crus l'entendre murmurer quelque chose, sauf que tu ne pus pas dire quoi. hallucinais-tu ? pourtant, tu voyais très bien ses lèvres bouger. franchement, ça t'énervais. ring the bell. la cloche retentissait, annonçant que la journée n'était pas encore finie et à ton plus grand désespoir, l'annonce d'un nouveau cours. t'allais lâcher avant de voir ta meilleure amie avec les larmes qui lui montaient aux yeux. oh non. même si pour toi ce n'était pas une surprise, t'avais jamais aimé la voir pleurer comme ça. ton côté protecteur qui ressortait surement. pina posa sa tête contre ton torse et tu refermas tes bras autour d'elle. ich habe dich vermisst, Dummkopf... tu ne pus t'empêcher de laisser échapper un petit rire nerveux. tu ne savais si c'était le fait qu'elle te parlait allemand qui te faisait rire ou bien le fait qu'elle te traitait d'imbécile (ce qui se rapprochait assez de la réalité). quoi qu'il en soit, tu lui répondis de la même façon. Ich auch, große schwester. si tu continuais comme ça, t'allais être en retard à ton cour, mais t'en avais rien à foutre. On a tellement de choses à rattraper, Pina, lui dis-tu, tout en relâchant ton étreinte. Tu redevenais tout excité. Comme lorsque t'étais gosse. Le couloir était quasiment vide. Il ne restait plus que vous. Tu me promets qu'on se revoit demain, n'est-ce pas ? C'est une question rhétorique. Tu savais évidemment que la réponse se solderait par un Oui, quoi d'autre ?