- InvitéInvité
Like in the good old days (evelyn blackwood)
Mer 26 Sep 2018 - 21:51
like in thegood old days Avec @evelyn blackwoodQuelques jours avaient passé depuis cette soirée où il avait retrouvé Evie, la veille de la rentrée. Il avait eu l’occasion d’assister à ses premiers cours, de retrouver les têtes familières qui faisaient son quotidien. Notamment le petit groupe qu’il formait avec les autres Sinisters qui constituaient la majeure partie de son entourage. Et ses pensées s’égaraient aussi parfois en direction d’Isalynn, qu’il espérait revoir. Mais à ceci s’était également ajoutée Evelyn, bien que d’une manière qui n’était pas semblable à la rousse. Son amie d’enfance, celle avec qui il avait fait toutes les bêtises possibles et imaginables à Poudlard en compagnie de Sasha. Celle qui avait disparu de sa vie pendant plusieurs années avait finalement marqué son grand retour dans sa vie, par le plus grand des hasards. Le renouveau d’une amitié ébranlée par des années de silence, à se demander si son amie allait bien. Si elle était toujours vivante quelque part en ce bas monde. Il s’était avéré que oui, et après des retrouvailles qui auraient pu tourner au drame, leur réunification s’était avérée lourde de révélations et d’émotions contenues. Et il était déterminé à honorer sa promesse à l’égard de la jeune femme : il sera là pour aider son amie à remonter la pente.
Déambulant dans le quartier sorcier, Ian marche à vive allure en se frayant un chemin à travers les passants. Un morceau de parchemin à la main où figure une adresse griffonnée, il situe à peu près où doit se trouver le bâtiment qu’il recherche. Ses yeux pâles parcourent la silhouette des immeubles jusqu’à tomber sur celui qui habite en son sein l’adresse indiqué. Il s’en approche, fait connaître sa présence en sonnant. La porte finit par s’ouvrir devant lui et le Grymm s’engouffre à l’intérieur, montant les marches deux par deux. Dans son autre main, il tient un sac plastique au contenu visiblement chargé. C’est finalement la porte d’Evie qu’il franchit, après avoir toqué brièvement, son arrivée n’étant pas tellement une surprise. « Salut, c’est moi. Ça va ? » Claquement de porte, celle qui se referme après son passage. C’est la toute première fois qu’il met les pieds ici, dans ce studio où vit Evelyn. Un petit espace, bien suffisant pour une personne, mais qui paraît bien vide bien que tout soit rangé et nettoyé avec précision. Ou peut-être que c’est pour ça que ça me paraît vide et impersonnel. « Tu m’fais visiter ? » lâche-t-il d’un sourire goguenard mais heureux de la revoir, parfaitement conscient que la visite sera expéditive. « J’ai apporté ça au fait, t’aimes bien la bouffe chinoise j’espère ? C’est un peu tôt, mais vu que je pensais rester un peu plus que cinq minutes… » Saleté de Levi, à force de le voir régulièrement avec la bouffe de ce restaurant asiatique, j’suis en train de tomber dedans moi aussi. Il espére seulement que la brune ne dédaignera pas ce qu’il avait apporté par fierté. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il en aurait apporté davantage. Mais pour cette première visite, il tient à ménage l’ego de la jeune femme par une simple invitation à partager son repas comme de bons amis.
- InvitéInvité
Re: Like in the good old days (evelyn blackwood)
Jeu 27 Sep 2018 - 9:58
like in the good old days
Ian & Evelyn
« J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, comme j’aime le bruit de la foudre et des vents se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. »
Evie était restée chez elle aujourd’hui, non seulement parce qu’elle attendait Ian mais également car elle se sentait plus ou moins patraque. La brune se réveillait dans un lit, le seul endroit confortable du studio. Il siégeait dans un coin de la pièce, la cuisine proche et une commode ainsi que des chaussures étalées dans un autre. L’appartement d’Evie était vide et dépourvu de chaleur, le seul truc qu’elle avait gardé de son ancienne maison était sa garde-robe grâce à Emma et Ethan. Et avec le temps, la libraire peinait à payer ce logement de misère. Il n’y avait qu’une cuisine, un lit, une garde-robe et une bibliothèque pleine de livres. Elle mentirait en disant que sa luxueuse suite ne lui manquait pas, mais sa fierté la poussait à mentir. Comme lorsqu’elle avait décrit de manière exagérée son logement à son ami, Ian. Il allait arriver d’ici peu et la petite brune ne voyait pas l’utilité de son mensonge. Elle restait habillée d’un legging noir et d’un sweat, volé à Sasha ainsi que des chaussettes chaudes. Le temps s’était rafraîchi et son habitat était dépourvu de chauffage. Même son lit ne disposait pas de couette : il n’y avait qu’une succession de draps plus fins les uns des autres. La brune se levait avec peine et nouait son carré d’une couette en désordre et étirait son dos qui la faisait souffrir. Comme chaque matin, la petite d’un mètre cinquante-cinq se dirigeait vers la cuisine et elle tombait de trois étages en se rendant compte que tout était vide : frigo comme placards. Alors, Evelyn bu de l’eau, en se remémorant son dernier repas d’il y a plus de vingt-quatre heures : son petit-déjeuner d’hier à six heures du matin.
La seule chose qui pouvait l’occuper était de se plonger dans un livre, après avoir ouvert les fenêtres du studio pour renouveler l’air. Bien que l’air était glacial, et que son corps tremblait, Evie ne bougeait pas d’un iota en attendant l’arrivée d’Ian. La brune s’était promis de cesser de lui mentir mais que faire lorsque la fierté était plus forte que tout ? Elle ne se voyait pas lui dire « je vis dans la merde ». Mais c’était le cas et les dépenses de sa librairie ne permettaient pas à Evie de prendre mieux ou de seulement meubler ce bien. Un bruit sourd retentissait contre le bois de sa porte qui ne se fermait pas bien, ainsi en seulement tapant contre, elle s’entrouvait. Evelyn glissait jusqu’à cette dernière et laissait rentrer Ian dans le petit endroit. « Bonjour. » Lui adressa-t-elle d’un petit sourire, en hochant positivement sa tête à sa question. Son sourire s’agrandissait lorsqu’il demandait la visite de ce dernier. « Tu as déjà fait le tour, rapide, non ? » Avouait Evie d’un rire qui détendait l’atmosphère. Avec le temps, ses habitudes envers l’homme s’étaient perdues, mais déterminée à ce qu’ils redeviennent aussi proches qu’avant, Evelyn ne se laisserait pas démonter aussi facilement. L’évocation de la nourriture faisait presque saliver la Blackwood, dont son ventre qui se mit à gronder, signe qu’il était bien vide depuis un trop long moment. Pourtant, fierté oblige : « J’ai déjà mangé... » Elle glissait ses paumes contre ses cuisses, qu’Evie essuyait contre le tissu de son bas de pyjama. Menteuse. Et rien qu’à voir l’absence de vaisselle dans l’évier ainsi que quelques placards ouverts vides, il pouvait voir qu’elle mentait. Ainsi elle regardait Ian et son sachet en se léchant les lèvres, Evie avait presque oublié à quel point sa différence de taille avec lui ou même Sasha les avait fait rire à l’époque. Elle n’avait jamais trop grandi, contrairement à ses frères et à sa sœur.
« Je n’ai pas de table donc.. » Evie avançait jusqu’à son lit où elle se laissa tomber contre, de tout son « long » sur son côté gauche. L’odeur de Sasha était encore présente sur le tissu de son sweat et elle se sentait un peu gênée de porter ce vêtement face à son ami. Elle ignorait totalement où en était l’amitié entre les deux hommes, mais à la place d’Ian, la sorcière n’aurait pas accepté d’avoir été mise de côté aussi longtemps. Son visage d’enfant, c’est ce à quoi il ressemblait au réveil et dépourvu de maquillage. Son regard clair se posait sur Ian, qu’elle fixait un instant, son estomac se tordait de douleur, le visage contre son oreiller. « Est-ce que tu as revu Sasha, Ian ? » Son attention déviait presque automatiquement sur le sachet plastique. Elle convoitait son intérieur et en tant que végétarienne, Evie priait pour qu’il y ait, à son intérieur, quelque chose qu’elle pourrait consommer. D’un air détaché et pourtant si innocent, elle reprit la parole : « Est-ce qu’il y a des plats végétariens ? » Evelyn détournait le regard en haussant les épaules. « Juste pour savoir, hein. »
La seule chose qui pouvait l’occuper était de se plonger dans un livre, après avoir ouvert les fenêtres du studio pour renouveler l’air. Bien que l’air était glacial, et que son corps tremblait, Evie ne bougeait pas d’un iota en attendant l’arrivée d’Ian. La brune s’était promis de cesser de lui mentir mais que faire lorsque la fierté était plus forte que tout ? Elle ne se voyait pas lui dire « je vis dans la merde ». Mais c’était le cas et les dépenses de sa librairie ne permettaient pas à Evie de prendre mieux ou de seulement meubler ce bien. Un bruit sourd retentissait contre le bois de sa porte qui ne se fermait pas bien, ainsi en seulement tapant contre, elle s’entrouvait. Evelyn glissait jusqu’à cette dernière et laissait rentrer Ian dans le petit endroit. « Bonjour. » Lui adressa-t-elle d’un petit sourire, en hochant positivement sa tête à sa question. Son sourire s’agrandissait lorsqu’il demandait la visite de ce dernier. « Tu as déjà fait le tour, rapide, non ? » Avouait Evie d’un rire qui détendait l’atmosphère. Avec le temps, ses habitudes envers l’homme s’étaient perdues, mais déterminée à ce qu’ils redeviennent aussi proches qu’avant, Evelyn ne se laisserait pas démonter aussi facilement. L’évocation de la nourriture faisait presque saliver la Blackwood, dont son ventre qui se mit à gronder, signe qu’il était bien vide depuis un trop long moment. Pourtant, fierté oblige : « J’ai déjà mangé... » Elle glissait ses paumes contre ses cuisses, qu’Evie essuyait contre le tissu de son bas de pyjama. Menteuse. Et rien qu’à voir l’absence de vaisselle dans l’évier ainsi que quelques placards ouverts vides, il pouvait voir qu’elle mentait. Ainsi elle regardait Ian et son sachet en se léchant les lèvres, Evie avait presque oublié à quel point sa différence de taille avec lui ou même Sasha les avait fait rire à l’époque. Elle n’avait jamais trop grandi, contrairement à ses frères et à sa sœur.
« Je n’ai pas de table donc.. » Evie avançait jusqu’à son lit où elle se laissa tomber contre, de tout son « long » sur son côté gauche. L’odeur de Sasha était encore présente sur le tissu de son sweat et elle se sentait un peu gênée de porter ce vêtement face à son ami. Elle ignorait totalement où en était l’amitié entre les deux hommes, mais à la place d’Ian, la sorcière n’aurait pas accepté d’avoir été mise de côté aussi longtemps. Son visage d’enfant, c’est ce à quoi il ressemblait au réveil et dépourvu de maquillage. Son regard clair se posait sur Ian, qu’elle fixait un instant, son estomac se tordait de douleur, le visage contre son oreiller. « Est-ce que tu as revu Sasha, Ian ? » Son attention déviait presque automatiquement sur le sachet plastique. Elle convoitait son intérieur et en tant que végétarienne, Evie priait pour qu’il y ait, à son intérieur, quelque chose qu’elle pourrait consommer. D’un air détaché et pourtant si innocent, elle reprit la parole : « Est-ce qu’il y a des plats végétariens ? » Evelyn détournait le regard en haussant les épaules. « Juste pour savoir, hein. »
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Like in the good old days (evelyn blackwood)
Dim 30 Sep 2018 - 13:04
like in thegood old days Avec @evelyn blackwoodBon c’pas le grand luxe, mais… C’est mieux que rien non ? Il ne fait aucun commentaire sur l’appartement passé la brève plaisanterie d’une visite. Inutile de remuer le couteau dans la plaie. Si lui saurait parfaitement se contenter d’un espace comme celui-ci, il imagine que le ressenti d’Evie n’est pas le même, surtout si sa situation financière est précaire. Il connaît assez la jeune femme pour savoir que le vide et l’absence de véritables effets personnels ou d’empruntes dans la décoration n’est pas son choix. Alors le sujet en reste là et passe à la trappe. Toutefois, s’il a un sujet sur lequel il ne compte pas la lâcher, c’est bien à propos de la nourriture. Si elle croit qu’elle peut me la faire à ce sujet, elle rêve… Les indices laissés dans son sillage comme l’absence de vaisselle récemment utilisées ou l’aperçu furtif de certains placards ne sont que des preuves supplémentaires pour lui. Il a suffisamment expérimenté les fins de mois difficiles pour se douter que l’une des principales privations de son amie concerne la nourriture. Lui aussi, il a parfois manqué de quoi manger à sa faim, alors il sait. Il sait même très bien. « Si tu ne manges pas, je ne mange pas non plus. C’est gênant d’être tout seul à manger pendant qu’on t’regarde. De toute façon ça restera chez toi, je peux pas ramener ça à Hungcalf. » Contrairement à son amie, lui vit toujours dans une des chambres de l’université. Plus pour longtemps. Dernière année, après je me tire. Même s’il a l’habitude, et même s’il n’a jamais réellement eu de lieu personnel et fixe que l’on puisse qualifier de foyer, cela lui manque parfois. Un bateau sans port d’attache, voilà à quoi ressemble à peu près sa vie même si l’école a pu lui apporter une stabilité plus sûre que les familles d’accueil.
Ian la suit, s’installe par terre au pied du lit, son dos venant reposer contre le mur. Le parfum de nourriture asiatique s’élève du sac entre ses jambes pour remonter jusqu’à ses narines. Putain que j’ai la dalle. Comble de l’anticipation pour forcer subtilement Evie à manger avec lui, il a veillé à prendre le genre de plats qu’il la pense susceptible d’apprécier, ou au moins de manger plus tard quand il sera parti. De toute façon pas question que je reprenne ça, où est-ce que je le mettrais ? Si son humeur était plutôt bonne en venant ici, la question de la brune plombe sa nonchalance habituelle. Sasha. Un sujet qu’il garde encore à distance pour le moment, plus soucieux de se préoccuper d’abord d’Evie et d’autres préoccupations qui hantent ses pensées. Isalynn… La confrontation avec son ami d’enfance peut bien attendre encore un peu. « Nan. » Et sans doute que la réponse un peu sèche se serait suffit à elle-même en une autre compagnie que celle d’Evelyn. Mais devant le blanc qui s’installe et par égard pour la longue amitié qui les a liés, il se sent obligé d’épiloguer. « On avait déjà commencé à perdre un peu contact avant que tu n’arrêtes les études. Plus la même maison, ni la même filière ou les mêmes fréquentations… Je l’ai pas revu depuis que t’as… Enfin voilà. » Peut-être vu au détour d’un couloir et de loin dans la Grande Salle, mais guère plus. Les deux hommes ont suivi des routes vaguement parallèles, mais qui n’ont plus été amenées à se croiser pour marcher sur un même chemin. Le Grymm saisit l’occasion de changer de sujet pour passer aux choses sérieuses : la nourriture. « Bien sûr. Y’a des rouleaux de printemps végé, des onigiris végé. Des nouilles avec des légumes frits. Et ils m’ont rajouté une barquette de riz, comme si on en bouffait déjà pas assez… » A ceci, il s’était rajouté pour lui-même du poulet avec du curry. Bien trop de nourriture pour deux à moins de ne pas avoir mangé depuis une semaine, mais il a calculé le fait de laisser les restes chez elle, l’air de rien. « Au pire, tu mangeras plus tard si t’as pas faim maintenant. Ça reste bon même réchauffé. » Un peu de forcing, ni vu ni connu.
- InvitéInvité
Re: Like in the good old days (evelyn blackwood)
Dim 30 Sep 2018 - 14:27
like in the good old days
Ian & Evelyn
« J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, comme j’aime le bruit de la foudre et des vents se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. »
Ian avait toujours une place importante dans son cœur, son ami d’enfance et son confident. Bien qu’ils ne s’étaient jamais fait des déclarations amicales, tous deux savaient à quel point l’autre était important pour l’autre. Alors, Evie se disait qu’elle devait cesser de ressentir de la honte puisque le Grymm ne la jugerait jamais. L’avoir retrouvé rendait la petite femme bien trop heureuse mais fierté oblige, elle ne montrait pas ce qu’elle ressentait. Son regard clair se posait avec attention sur lui, puis avec tendresse, la brune le regardait. Il savait lorsque Evie mentait et pourtant la femme continuait, elle avait tant de démons à combattre mais la brune n’arrivait pas à demander de l’aide. Il portait un sachet plein de nourriture et la femme avait l’eau à la bouche, son dernier repas remontait à si longtemps. Rien que l’odeur suffisait à faire gronder son estomac vide et son regard semblait légèrement vitreux. Pourtant, Evelyn refusait poliment la nourriture et Ian la menaçait de ne pas manger si elle ne mangeait pas. Il était si malin, ce qui arrachait un fin sourire à son amie. « Tu ne vas pas te priver pour moi. » Elle ajoutait ceci en glissant ses ongles dans son carré brun, un tendre sourire aux lippes.
La femme l’invitait vers son lit multifonctions, puisqu’elle n’avait pas de coin pour manger. Tandis qu’Evie s’allongeait sur son lit, Ian s’installait au sol. Son regard vert ne le quittait pas, à cet instant, la Blackwood était si heureuse. Elle n’avait cessé de penser à lui et malgré toutes les erreurs de la rejetée, Ian était toujours présent, ici, proche d’elle et de ses démons. Evie se blottissait à l’intérieur de son gros sweat et le questionnait à propos de son meilleur ami, consciente qu’un malaise s’était créé entre eux après ce questionnement. Il lui répondit sur un ton glacial et la libraire pinçait ses pulpes entre elles, elle fut soulagée d’entendre quelques justifications. « Et si... Je t’emmenais le voir, qu’est-ce que tu en dirais ? » Evie se redressait pour le regarder un peu plus sérieusement, c’était une question osée mais il fallait qu’elle le lui pose.
La jeune femme finissait par se concentrer sur la nourriture, son ventre lui faisait vraiment très mal. Son visage s’illuminait lorsqu’il évoquait le large choix végétarien présent dans le sac. Quelques minutes passèrent avant qu’Evie bondisse hors du lit et vienne le rejoindre par terre. Avant de ne commencer à manger, Evie venait l’enlacer un instant avant de murmurer à son oreille, comme un aveu, une demande qu’elle n’avait jamais osé formuler : « J’aimerai que vous m’aidiez, Sasha et toi, à vaincre mes démons... Ma fierté et tout ce qui me fait faire des erreurs. » Elle avalait sa salive et Evelyn fermait les paupières, ainsi la libraire pouvait sentir les battements de son cœur tout contre le sien. « Si tu ne sais pas où habiter après tes études, tu peux venir ici. » Sa proposition était sincère et pleine de bonne attention, alors qu’un sourire se formait sur ses lèvres. La brune se retirait et s’installait en tailleur en face de lui, elle ouvrit et déballait tous les plats dans le sachet. La sorcière les étalait entre eux et mettait de côté le sachet en plastique avant de tendre des baguettes à son ami. « Je... Je n’ai rien mangé depuis hier matin. » La sorcière affichait une mine désolée et s’empressait de manger ce qui l’intéressait afin de calmer sa faim.
Un sourire radieux illuminait son visage pâle, son estomac se remplissait petit à petit et elle reprenait des forces devant son ami. Evelyn se sentait mieux et bien qu’elle ressentait toujours autant de culpabilité pour toutes les mauvaises choses que la brune avait commises, Evie adorait être en présence du brun. Il ne lui avait fallu que quelques minutes pour faire disparaître la nourriture dans son ventre. La sorcière essuyait sa bouche avec une serviette et s’appuyait en arrière sur ses paumes, en soupirant longuement. « J’ai bien mangé, merci. » Sa main soulevait son haut et sa paume glissait sur la peau nue de son ventre. Evie se redressait ensuite et plaçait les barquettes vides dans le sachet en plastique, pour faire un peu plus d’espace. Elle restait accroupie et glissait ses doigts froids dans la chevelure de l’étudiant. « C’est quoi cette coiffure, Taylor ? » La libraire ricanait et avait des gestes un peu plus tendre, comme des caresses en silence, son regard dans le sien.
La femme l’invitait vers son lit multifonctions, puisqu’elle n’avait pas de coin pour manger. Tandis qu’Evie s’allongeait sur son lit, Ian s’installait au sol. Son regard vert ne le quittait pas, à cet instant, la Blackwood était si heureuse. Elle n’avait cessé de penser à lui et malgré toutes les erreurs de la rejetée, Ian était toujours présent, ici, proche d’elle et de ses démons. Evie se blottissait à l’intérieur de son gros sweat et le questionnait à propos de son meilleur ami, consciente qu’un malaise s’était créé entre eux après ce questionnement. Il lui répondit sur un ton glacial et la libraire pinçait ses pulpes entre elles, elle fut soulagée d’entendre quelques justifications. « Et si... Je t’emmenais le voir, qu’est-ce que tu en dirais ? » Evie se redressait pour le regarder un peu plus sérieusement, c’était une question osée mais il fallait qu’elle le lui pose.
La jeune femme finissait par se concentrer sur la nourriture, son ventre lui faisait vraiment très mal. Son visage s’illuminait lorsqu’il évoquait le large choix végétarien présent dans le sac. Quelques minutes passèrent avant qu’Evie bondisse hors du lit et vienne le rejoindre par terre. Avant de ne commencer à manger, Evie venait l’enlacer un instant avant de murmurer à son oreille, comme un aveu, une demande qu’elle n’avait jamais osé formuler : « J’aimerai que vous m’aidiez, Sasha et toi, à vaincre mes démons... Ma fierté et tout ce qui me fait faire des erreurs. » Elle avalait sa salive et Evelyn fermait les paupières, ainsi la libraire pouvait sentir les battements de son cœur tout contre le sien. « Si tu ne sais pas où habiter après tes études, tu peux venir ici. » Sa proposition était sincère et pleine de bonne attention, alors qu’un sourire se formait sur ses lèvres. La brune se retirait et s’installait en tailleur en face de lui, elle ouvrit et déballait tous les plats dans le sachet. La sorcière les étalait entre eux et mettait de côté le sachet en plastique avant de tendre des baguettes à son ami. « Je... Je n’ai rien mangé depuis hier matin. » La sorcière affichait une mine désolée et s’empressait de manger ce qui l’intéressait afin de calmer sa faim.
Un sourire radieux illuminait son visage pâle, son estomac se remplissait petit à petit et elle reprenait des forces devant son ami. Evelyn se sentait mieux et bien qu’elle ressentait toujours autant de culpabilité pour toutes les mauvaises choses que la brune avait commises, Evie adorait être en présence du brun. Il ne lui avait fallu que quelques minutes pour faire disparaître la nourriture dans son ventre. La sorcière essuyait sa bouche avec une serviette et s’appuyait en arrière sur ses paumes, en soupirant longuement. « J’ai bien mangé, merci. » Sa main soulevait son haut et sa paume glissait sur la peau nue de son ventre. Evie se redressait ensuite et plaçait les barquettes vides dans le sachet en plastique, pour faire un peu plus d’espace. Elle restait accroupie et glissait ses doigts froids dans la chevelure de l’étudiant. « C’est quoi cette coiffure, Taylor ? » La libraire ricanait et avait des gestes un peu plus tendre, comme des caresses en silence, son regard dans le sien.
(c) DΛNDELION
(Baudelaire sur l’avatar :tong: )
- InvitéInvité
Re: Like in the good old days (evelyn blackwood)
Mer 3 Oct 2018 - 16:11
like in thegood old days Avec @evelyn blackwoodLa mention de Sasha assombrit son humeur. Non, il n’a pas encore été lui parler. Peut-être bien qu’il repousse ce moment. Et pour lui dire quoi ? « Salut connard, t’aurais pu me donner des nouvelles d’Evie vu que tu savais ce qu’elle devenait ? » Il a eu largement de quoi s’occuper l’esprit entre ses retrouvailles avec Evelyn, la rentré. Isalynn… Allez voir son vieil ami peut bien attendre encore un peu. L’amertume le rend incertain quant à la réaction qu’il aura face à lui. « J’en sais rien. » Non vraiment, j’en sais foutrement rien. Son amie espère-t-elle recoller les morceaux, revenir aux vieux souvenirs d’une époque où ils étaient liés comme les doigts de la main ? Cela lui semble loin, et quand bien même il les garde précieusement dans son cœur, il n’y a pas de nostalgie en lui. Ou plutôt, il s’est efforcé de la tuer avant qu’elle ne le fasse. La vie avance, j’pouvais pas stagner avec le passé. Ses nouveaux complices sont désormais au nombre de six. Et pourtant, en cet instant c’est avec une Evie ressurgit d’un passé lointain qu’il se trouve, et pas avec eux. C’pas un contrat de mariage non plus remarque. Il est là, et il savoure sa présence retrouvée même s’il n’en montre rien dans son expression ou ses gestes envers elle.
L’énième aveu d’Evie l’amène à revenir sur ses précédentes paroles, comme pris d’un léger remord. « J’vois. Si c’est pour toi, j’imagine que je peux bien faire un effort… » Il ne dit pas quand ni dans quelles circonstances, il donne seulement son accord. Ce qui est déjà un grand pas en soi. Peut-être l’horizon d’un renouveau et d’une seconde amitié ravivée ? Mais pour l’instant, le repas garde l’initiative dans son ordre des priorités. « J’crois qu’on serait un peu à l’étroit. Puis c’est dans un an qu’il faudra que j’y songe. C’est loin. » C’est loin pour lui, mais les circonstances l’amènent pourtant à se poser la question. Et si Evie et lui prenaient une collocation ? Pas maintenant, peut-être autre part. Peut-être qu’ils pourraient à peu près bien s’en tirer, quitte à convier une autre personne ou deux. « T’as pas pensé à une coloc pour partager les frais ? » Il ose la question même s’il se doute que ce n’est pas le genre d’Evelyn, que sa fierté ou son ancien train de vie lui ont fait écarter cette éventualité. Ou peut-être aussi qu’il n’y a que lui et Sasha qui la connaissent et la supportent assez pour pouvoir habiter sous le même toit. En tout cas moi ça me dérangerait pas.
La tentation de la nourriture est finalement trop forte pour la brune, et les voilà à manger tous les deux au pied du lit. Ian s’abstient du moindre commentaire alors qu’elle reconnaît n’avoir rien avalé depuis un moment, son regard parlant pour lui. Les mets asiatiques disparaissent bien vite, engloutis par leurs deux estomacs. Il étouffe un bâillement derrière le dos de sa main. S’il ne trouvait pas le sommeil comme une perte de temps, sans doute serait-il de ceux qui font la sieste après avoir bien mangé. Au lieu de ça, il se contente seulement de ramener ses jambes devants lui et croiser les bras sur ses genoux tandis qu’Evelyn balaie ses cheveux de ses doigts délicats. « Bah quoi ? C’est des cheveux, comme les tiens. T’aimes pas ? » Il ricane tel un voyou. A vrai dire, il a peut-être un peu négligé de les couper dernièrement. Ce n’est pas tellement un sujet de préoccupation pour lui, qui est plutôt du genre à les entretenir quand on commence à lui faire la remarque que décidément, ça part trop loin ou bien ce n’est plus possible, paraît-il. Pendant un moment il ne dit plus rien, se contente juste de soutenir le regard d’Evelyn et de sourire en coin. Ça lui a manqué, beaucoup plus qu’il ne le pensait ; cette communion silencieuse où rien n’a besoin d’être dit pour se comprendre. C’est une des choses qu’il apprécie chez la jeune femme : n’avoir jamais eu besoin d’en faire des tonnes pour qu’elle comprenne qu’il l’apprécie et que son amitié lui est précieuse. « Pourtant ça n’a pas eu l’air de déranger la dernière nana que j’ai vu en soirée. » reprend-il, toujours à propos de ses cheveux. Il n’a pas changé sur ce point par rapport à ses premières années à Hungcalf : c’est toujours autant un voyou qu’un coureur de jupon, et son amie le sait bien même si ses jeux de séduction ne se sont jamais tournés vers elle. Le faire aurait été comme briser quelque chose, franchir une limite qu’il ne souhaitait pas. Cela aurait été comme la mettre dans le même panier que toutes les autres, ce qu’elle n’est pas. Evelyn est son amie, et il n’y en a pas beaucoup d’autres à cette même place qui est la sienne. « D’ailleurs on devrait sortir un soir, un de ces quatre. Peut-être avec Sasha ? » Déviation subite après ses derniers mots. Il n’a pas envie qu’elle le questionne innocemment sur ses fréquentations d’un soir, et encore moins sur la dernière demoiselle en date à la chevelure de feu.
- InvitéInvité
Re: Like in the good old days (evelyn blackwood)
Mer 3 Oct 2018 - 19:08
like in the good old days
Ian & Evelyn
« J’aime de tes concerts la sauvage harmonie, comme j’aime le bruit de la foudre et des vents se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. »
Sasha et elle n’avaient jamais parlé d’Ian depuis le temps, comme s’il s’agissait d’un sujet tabou. Pourtant, il ne s’était pas passé un jour sans qu’elle ne pense à lui et ne culpabilise. Evie accumulait les erreurs et bien souvent, elle se perdait entre sa fierté, ce qui était le cas pour Ian, et sa vengeance, qui après sept ans, devait se taire. Pourtant, la libraire n’y parvenait pas et c’est comme si elle sombrait petit à petit dans l’ombre sans que personne ne puisse l’aider. Mais, c’est ce qu’elle se surprenait à demander au Grymm : l’aider, avec Sasha, à surmonter tout cela et à aller de l’avant. Evelyn souffrait en silence et aujourd’hui, la brune avait cruellement besoin de ses meilleurs amis pour la soutenir dans cette vie de misère. De son côté, la libraire essayait de rattraper le temps perdu causé par sa connerie, et ne pouvait s’empêcher d’être reconnaissante envers l’étudiant : le simple fait de s’être retrouvé et qu’il ait accepté ses excuses avait suffi à refaire naître un sourire sur les lèvres de la tornade. « J’ai besoin de vous deux dans ma vie. » Ajoutait-elle pour consolider sa demande, les imaginer tous les trois, comme avant, suffisait à rendre heureuse la petite brune.
Elle s’était assise avec lui, à même le sol, séparés par cette délicieuse nourriture. L’idée d’une colocation n’avait jamais traversé l’esprit de la brune mais elle n’y voyait que des inconvénients : partager sa vie, des choses qu’elle avait du mal à payer, sa liberté... Non, Evelyn aimait trop être indépendante et libre, pouvoir vivre à son rythme et ramener qui elle voulait chez elle. Laisser des inconnus partagés sa vie l’effrayait. Pourtant, vivre avec Ian ne dérangeait nullement la femme puisqu’ils se connaissaient très bien et que cela lui suffirait pour soulager ses fins de mois. Mais, la sorcière ne pouvait s’imaginer, à son âge, vivre avec d’autres personnes. Âgée de vingt-huit ans, âge où beaucoup rencontrent leur moitié et songe à construire une famille, Evie était toujours seule. Sa fierté la poussait à ne voir que le négatif de la situation et c’est ainsi que la Blackwood hochait négativement le visage. « Non, je n’en veux pas. Je tiens à rester indépendante et cela me dérangerait de ne pas être libre de ramener qui je veux chez moi. » Elle eut un léger sourire en coin. « Si c’est toi mon colocataire, je m’en fiche, on se connaît très bien. » Non, si c’était lui, Evie n’y voyait pas d’inconvénient mais parfois, la femme aimait ramener des hommes pour combler sa solitude et cela pouvait déranger ses potentiels colocataires alors que si c’était Ian le colocataire, Evelyn s’en fichait. Puis la sorcière se disait que c’était un bon moyen pour redevenir aussi proche qu’autrefois, alors cette idée lui décrochait un petit rire.
Sa faim ne pouvait résister plus à la nourriture, en fait, qui pouvait ? Les deux ogres se jetèrent sur la nourriture asiatique, c’était si bon et bien que la femme n’était pas difficile, sa nourriture favorite restait celle d’Italie, avec un fort penchant pour celle Française également. Elle rêvait d’aller en Italie, juste pour la gastronomie mais évidemment, la femme n’en avait absolument pas les moyens. Un sourire satisfait étirait ses lèvres avant qu’elle vienne ébouriffer le semblant de coupe du brun, ce n’était pas possible. Elle se mit à ricaner en le regardant : « On ne voit pas bien tes yeux de merlan frit, c’est dommage. » Puis, lâchant sa chevelure, ils échangèrent un long contact visuel qui étirait d’une manière tendre ses pulpes rosées. Ces regards silencieux, qui en disaient bien plus que des mots, ces regards complices qui lui avaient manqué. Ils se fixaient simplement en souriant, deux idiots heureux, voilà ce qu’ils étaient.
« T’es vraiment con, Taylor. » Lâchait-elle après ses mots, c’est vrai qu’il avait toujours couru après les femmes alors que de son côté, Evie attirait les hommes bien qu’elle n’hésitait pas à aller vers ceux qui lui plaisaient. La brune ricanait et s’appuyait contre le rebord du lit, en glissant son visage dans la capuche du sweat. Ses joues et son nez rouge montraient qu’elle avait froid. Sa proposition fit sourire la libraire, sortir tous les trois semblait être une belle idée. Ceci dit, cela l’étonnait. Était-ce une bonne idée alors que les deux coqs ne s’étaient pas revu depuis belle lurette ? « Je suis contente que tu me proposes ceci, j’irai lui en parler. » Elle glissait sa paume contre son front, avant de faire glisser son index contre la cicatrice sur sa tempe, signe de cette fois, où plus jeune, Evie avait frôlé involontairement la mort pour la première fois. Et voilà que quelques années plus tard, la Blackwood rejetée avait volontairement essayé de se tuer. Inconsciemment, la femme glissait sa main jusqu’à son cou, une cicatrice y était inscrite : sa dernière tentative de suicide. Officiellement, c’était un chat qui l’avait griffé, puis elle finissait par glisser ses doigts froids sur les veines de son avant-bras, celui-ci était marqué de trois cicatrices : ses trois premières tentatives. Et, redevenant plus sérieuse, Evie rabaissait ses manches en toussant un coup. « Parfois, elles me font un mal de chien ces idiotes. » Lâcha la sorcière en riant nerveusement, avec lui, elle ne cachait rien, bien que son attitude l’embarrassait désormais.
Elle s’était assise avec lui, à même le sol, séparés par cette délicieuse nourriture. L’idée d’une colocation n’avait jamais traversé l’esprit de la brune mais elle n’y voyait que des inconvénients : partager sa vie, des choses qu’elle avait du mal à payer, sa liberté... Non, Evelyn aimait trop être indépendante et libre, pouvoir vivre à son rythme et ramener qui elle voulait chez elle. Laisser des inconnus partagés sa vie l’effrayait. Pourtant, vivre avec Ian ne dérangeait nullement la femme puisqu’ils se connaissaient très bien et que cela lui suffirait pour soulager ses fins de mois. Mais, la sorcière ne pouvait s’imaginer, à son âge, vivre avec d’autres personnes. Âgée de vingt-huit ans, âge où beaucoup rencontrent leur moitié et songe à construire une famille, Evie était toujours seule. Sa fierté la poussait à ne voir que le négatif de la situation et c’est ainsi que la Blackwood hochait négativement le visage. « Non, je n’en veux pas. Je tiens à rester indépendante et cela me dérangerait de ne pas être libre de ramener qui je veux chez moi. » Elle eut un léger sourire en coin. « Si c’est toi mon colocataire, je m’en fiche, on se connaît très bien. » Non, si c’était lui, Evie n’y voyait pas d’inconvénient mais parfois, la femme aimait ramener des hommes pour combler sa solitude et cela pouvait déranger ses potentiels colocataires alors que si c’était Ian le colocataire, Evelyn s’en fichait. Puis la sorcière se disait que c’était un bon moyen pour redevenir aussi proche qu’autrefois, alors cette idée lui décrochait un petit rire.
Sa faim ne pouvait résister plus à la nourriture, en fait, qui pouvait ? Les deux ogres se jetèrent sur la nourriture asiatique, c’était si bon et bien que la femme n’était pas difficile, sa nourriture favorite restait celle d’Italie, avec un fort penchant pour celle Française également. Elle rêvait d’aller en Italie, juste pour la gastronomie mais évidemment, la femme n’en avait absolument pas les moyens. Un sourire satisfait étirait ses lèvres avant qu’elle vienne ébouriffer le semblant de coupe du brun, ce n’était pas possible. Elle se mit à ricaner en le regardant : « On ne voit pas bien tes yeux de merlan frit, c’est dommage. » Puis, lâchant sa chevelure, ils échangèrent un long contact visuel qui étirait d’une manière tendre ses pulpes rosées. Ces regards silencieux, qui en disaient bien plus que des mots, ces regards complices qui lui avaient manqué. Ils se fixaient simplement en souriant, deux idiots heureux, voilà ce qu’ils étaient.
« T’es vraiment con, Taylor. » Lâchait-elle après ses mots, c’est vrai qu’il avait toujours couru après les femmes alors que de son côté, Evie attirait les hommes bien qu’elle n’hésitait pas à aller vers ceux qui lui plaisaient. La brune ricanait et s’appuyait contre le rebord du lit, en glissant son visage dans la capuche du sweat. Ses joues et son nez rouge montraient qu’elle avait froid. Sa proposition fit sourire la libraire, sortir tous les trois semblait être une belle idée. Ceci dit, cela l’étonnait. Était-ce une bonne idée alors que les deux coqs ne s’étaient pas revu depuis belle lurette ? « Je suis contente que tu me proposes ceci, j’irai lui en parler. » Elle glissait sa paume contre son front, avant de faire glisser son index contre la cicatrice sur sa tempe, signe de cette fois, où plus jeune, Evie avait frôlé involontairement la mort pour la première fois. Et voilà que quelques années plus tard, la Blackwood rejetée avait volontairement essayé de se tuer. Inconsciemment, la femme glissait sa main jusqu’à son cou, une cicatrice y était inscrite : sa dernière tentative de suicide. Officiellement, c’était un chat qui l’avait griffé, puis elle finissait par glisser ses doigts froids sur les veines de son avant-bras, celui-ci était marqué de trois cicatrices : ses trois premières tentatives. Et, redevenant plus sérieuse, Evie rabaissait ses manches en toussant un coup. « Parfois, elles me font un mal de chien ces idiotes. » Lâcha la sorcière en riant nerveusement, avec lui, elle ne cachait rien, bien que son attitude l’embarrassait désormais.
(c) DΛNDELION
|
|