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(shazmin) your wildness is mine.
Dim 30 Sep 2018 - 7:38
your wildness is mine. Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qui pulse en ce moment même dans tes veines, qui fait tambouriner si fort tes nerfs ? Véritable poison qui se déverse dans chaque parcelle, chaque infime cellule de ton corps ; tu sais avec amertume ce qui t'arrive. Putain, t'es jalouse. C'est la première fois qu'une telle chose se produit, à toi petite princesse qui n'a jamais rien eu à envier aux autres jusqu'à aujourd'hui. Mais tu le sais, assez maligne pour comprendre ce qui se passe dans l'instant. Tu l'as su dès que t'as lu les premiers mots, la première phrase. Tu l'as su quand t'as senti cette terrible colère brûler dans tes veines ; tu l'as su à l'instant même où t'as eu envie de déchiqueter ce foutu torchon universitaire, les protagonistes avec. Et tu sais aussi qu'il n'y a pas que les hormones qui te retourne la tête. Il y a ce quelque chose qui grandit au fond de toi ; aussi gênant et croissant que ces petites brioches que t'as dans le four. C'est sans doute ça qui t'énerve vraiment au fond. Ça te fout les boules. Ce que tu ressens, ce que tu viens de lire. Lui, eux, tout et tout le monde ! Une grimace de dégoût enlaidit ton joli visage en t'illustrant les quelques lignes qui te retournent l'estomac. Lui avec Evie. Lui avec la rouquine. Lui avec combien d'autres ? Sans doute trop, et t'es assez mal placé pour en faire un quelconque commentaire ; car s'il a butiné la moitié des fangirls Tu jettes le Chineur à la poubelle de frustration, de colère. Tu sais que cette petite voix a raison. T'es pas ce genre de fille, de celle qui pète un plomb par possessivité mal placée. Vraiment ? Alors pourquoi tes jambes bougent d'elles-mêmes ? Tu sais où elles se rendent. T'as pas envie, tu pestes intérieurement, mais tu le fais quand même. C'est quoi ton putain de problème Jazmin ? Tu marches. Vite. Tant que tu ne laisses pas aux gens de te saluer ; de toute manière, tu les aurais envoyé boulet ; ton humeur se détériorant à chaque pas, chaque centimètre parcouru jusqu'au stade. Tu sais qu'il est là-bas. Il te l'a dit ce matin avant de partir, oui, parce que t'es maintenant ce genre de fille qui passe la nuit et le matin en bonne compagnie. Toujours la même qui plus est, plus aussi changeante qu'avant. Tiens tu vas lui balancer cette info à la figure de manière sarcastique ! Pour quoi faire ? Tu t'imagines déjà comment déverser ta fureur, chose inutile, tu sais que ça ne se passe jamais comme prévu à cause de tes hormones diaboliques. Encore quelques mètres, et te voilà enfin sur le terrain des sportifs, de ces petits cons qui se prennent pour les rois des couloirs. Tu parles de quelqu'un en particulier là ? Quelques-uns sont haut dans le ciel, d'après leurs couleurs, des Grimm. Pas celui que tu cherches, mais qu'importe. Tu les observes un petit moment, oubliant un instant le but de ta venue. Tu respires un bon coup et tu te lances. Tu te jettes dans la gueule du loup, entrant dans les vestiaires des Ethelred sans annoncer ton entrée. Tête brûlée. Tu te fiches qu'ils soient nus ou non. Entre rires amusés et grimaces plaintives, tu te glisses entre les joueurs cherchant celui qui t'intéresse. Leur capitaine. Cible trouvée. « Déguerpissez ! Je dois 'parler' à votre capitaine ! Cabrón ! » Ah, tu commences à parler espagnol, t'annonce la couleur. *connard (c) ANAPHORE |
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Lun 1 Oct 2018 - 9:48
I know I've given up a hundred times before, but I know a miracle is not something to ignore
Chaque rentrée, chaque nouvelle année apporte son lot de changement, de modification, d'amélioration ou de perturbation, celle-ci n'échappera pas à la règle. Ca a commencé il y a quelques semaines déjà, depuis qu'elle s'est imposée dans ton quotidien sans que tu ne t'en rendes réellement compte. Depuis que les tu restes de fin de soirée sont devenu muets, depuis que tu te surprends à l'observer dans son sommeil sans bouger pour préserver ses nuits bientôt bien plus courtes, mais surtout depuis que tu sembles respirer à nouveau. Tout ça, c'est grâce à elle. La jolie a réussi à s'imposer là où les autres n'ont jamais fait que passer, là où la seule qui c'était attardée te détruisait, elle te reconstruit. Ses sourires valent bien des gallions, mais ses engueulades sont bien plus divertissantes. C'est explosif entre vous et tu adores ça, même si tu ne lui avoueras jamais, tu la trouves particulièrement sexy avec cette petite ride sur le front et son accent latin. Elle envahit ta vie et tu lui fais de la place, t'es docile, un peu trop dirait certains, mais tu t'en fiches, t'as envie qu'elle reste parce que tu n'as jamais aussi bien dormi que depuis qu'elle est là.
Cette rentrée ne fait pas exception, durant la première semaine il y a toujours le premier entraînement, te voilà officiellement capitaine des Ethelred, Adrian est parti te laissant les rennes de l'équipe et cette année, tu es bien décidé à remporter la coupe, tu veux quitter Hungcalf en ayant l'impression d'avoir fait quelque chose, t'as envie qu'on se souvienne de toi
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Lun 1 Oct 2018 - 16:17
your wildness is mine. T'as appelé le loup, et le voilà sorti de sa tanière. Torse bombé et bras croisés, il dégage de lui une fierté non dissimulée, une force sauvage d'avant-match qui t'émoustilles le regard et les sens, rien qu'en posant tes yeux sur lui. Un frisson, virulent et doux à la fois ; petit rappel à l'ordre qui montre à tous qu'il tient plus de la bête sauvage que du caniche. Deux paires d'onyx qui se croisent et se jaugent ; orgueil et insolence s’entremêlant dans une danse qui s'annonce endiablée. Tu ne l'as jamais vu en rogne, mais maintenant que tu en es témoin ; tu te demandes si tu ne vas pas l'énerver un peu plus souvent. Il est beau. Sans doute un peu trop. Sauvage et dominateur. Saloperies d'hormones qui te brouille, te retourne le cerveau ; un peu plus chaque jour. Tu détaches ton regard de cette force que tu as intentionnellement provoqué, battant un instant en retraite dans l'attente qu'on vous laisse enfin seul. Chose faite, le ring est libre ; les hostilités sont ouvertes. Ils ne mâchent pas ses mots, ne t’épargne en aucun cas ; exprimant son mécontentement sans aucun frein. Chose qui de manière Il ne le sait pas, mais ses mots ne font qu'alimenter ta fureur. Attention à ta tension Jazmin, c'est mauvais pour les bébés d'après ton magazine intitulé 'trois minutes, pour trois kilos de problèmes'. Tu inspires, essayant tant bien que mal de mettre de l'ordre à ce que tu veux lui (c) ANAPHORE |
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Lun 1 Oct 2018 - 22:50
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La tension est palpable, vos regards furieux échangés ne laissent planer aucun doute. Si non quoi? Cette question déjà entendue des mois plus tôt à quelques mètres de là, une blonde défiante, une nouvelle apparition dans le chineur, ta main autour de son cou. Non, la situation n’est pas la même bien entendu, tu ne lui ferais pas de mal, comme tu n’as jamais voulu en faire à nevaeh, mais tu laisses échapper un grognement mais sinon rien bordel ! Tu crois quoi ?
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Mar 2 Oct 2018 - 9:49
your wildness is mine. C'est électrique. Tu sens l'air devenir plus lourd à mesure des mots échangés ; la tension se raidir à chaque non-dit, chaque provocation. Saloperie de gamine ; tu sais que le problème vient de toi et au lieu de la boucler t'as un débit de mots super élevé. Pire, tes palabres sont inutiles. Tu ne dis pas vraiment les choses, tu ne dis pas ce que tu ressens au fond. Ta conscience a foutu le camp depuis longtemps, laissant place à ce sentiment incontrôlable qui te ravage la cervelle, et la raison. La jalousie. Putain de poison. Elle écrase chaque étincelle de lucidité, détruit la moindre clairvoyance. Tu te sens comme un nouveau-né là, ne comprenant pas ce qui se passe. C'est la première fois que tu ressens ça, et tu ne sais pas vraiment quoi en faire de ce sentiment ; emporté par ce dernier, tu ne contrôle plus rien, tu subis les assauts que tu rejettes sur Sasha. Allégorie de ton inexpérience. « Y croire ou non, ce n'est pas le problème. Tout ce que je te demande c'est un putain de post-it collé sur le frigo qui me dit 'Hey Jaz, je m'envoie en l'air ce soir, m'attend pas pour le dîner. Xoxo'. » Ce qui est ridicule, tu sais pertinemment que tu vas déchiqueter le bout de papier, le piétiner, et le brûler en attendant toute la nuit s'il faut l'auteur du petit mot. Oui, parce que tu peux le dire. Tu n'arrives pas à y croire, mais ne te voiles pas la face. T'es devenu ce genre de nana qui va péter les plombs à chaque incartade ; comme cette fille munie d'un gros marteau que t'as vu dans un dessin animé, et qui cogne à chaque épisode son coureur de jupons. T'es vouée à être une Laura bordel … Et ça t'emmerde. Tu soutiens son regard que tu constates encore plus sombre, les jointures de ses doigts à contrario plus blanches à force de serrer les poings ; et tu esquisses un petit sourire. Sale gamine. T'es fière de voir qu'il est en vrac, mieux, que c'est à cause de toi. Parce que faire chier ton monde est comme une seconde peau, t'aime mettre les gens hors d'eux, les pousser dans leurs derniers retranchements. Si avant ce n'était que douceur, passion, et désir ; tu sais aujourd'hui qu'avec lui ça peut aussi être violent, explosif et torrentueux. T'aime ça. Bien que tu aies à supporter ses mots qui te blessent plus que de raison. Tu ne te démontes pas pour autant. Tu ne veux rien montrer, c'est déjà bien assez humiliant d'admettre que t'es jalouse. Non, non. T'es forte. Fière. Farouche. Sauvage. « Pardon, je pensais que c'était un privilège de rester trois minutes de plus dans ton lit. » Le carillon de l'ironie s'entend dans ta voix. Il s'approche, tant, que tu dois lever complètement ton visage pour ne pas briser le lien de vos regards. S'il est trop grand, toi, t'es trop petite. T'en as mal au cou, mais t'as pas envie de reculer. Alors tu fais la première chose qui te vient à l'esprit. Tu prends un tabouret sur lequel tu te perches. Tu ne penses pas un seul instant à une éventuelle chute alors que t'as le ventre rond. Tu penses juste à cette jubilation, car pour une fois bordel, tu vois le haut de son crâne. Ton visage se rapproche du sien, si bien que ton souffle glisse contre ses lèvres. « Et bien soit, vu que je n'en tire aucun bonus, tu ne m'y verras plus. J'ai toujours eu plus d'affinité avec la bibliothèque, ou l'arrière du bar de toute façon … Quoique, la salle ardente doit faire un carton en ce moment, je devrais essayer. » Tu pointes du doigt quelques souvenirs partagés, et t'insinues vilaine fille qu'ils ne sont pas uniques entre vous. T'es comme ces mômes qui poussent leur camarade dans le bac à sable pour leur faire mal, parce qu'ils ont mal eux aussi. Alors tu pousses le bouchon, tu fabules de nouveau sur des aventures qui n'existent pas ou plus depuis des lustres, juste pour l'énerver. Énervement qui dans ton cas s'estompe un peu, laissant doucement place à la tristesse. La faute aux hormones, c'est sûr. T'as cette envie de hurler, de le frapper, de chouiner et de pleurer tout ça en même temps. « Inutile … Je sais à quoi m'en tenir maintenant. » Ça veut dire quoi ça ? (c) ANAPHORE |
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Mar 2 Oct 2018 - 22:22
I know I've given up a hundred times before, but I know a miracle is not something to ignore
Un post-it ? Ta patience atteint sa limite, déjà pas très développée à l’origine, mais tu n’arrives pas à comprendre comment est-ce que de simples mots couchés sur un torchon comme le Chineur peuvent la mettre dans des états pareils. C’est irrationnelle. Ridicule. Petite conne. Non, mais t’as raison, j’vais investir dans un tableau effaçable, ça sera plus économique que les papiers ! A quel moment vous êtes devenus ça ? Ces gens dont vous vous moquiez hier encore. Ces débiles qui se prennent la tête pour une question de propriété malvenue. Son regard planté dans le tien, elle te défie, ne cille pas et ça t’emmerde putain. T’as pas envie d’être le seul con à rager, mais quand tu la vois prendre un tabouret, tu te demandes si elle le fait exprès d’être aussi conne. Mâchoire crispée t’es aux aguets, t’as pas envie qu’elle se casse la figure, même si la chute ne serait pas réellement dangereuse pour elle, ça ne serait pas la même chose pour les aliens. Elle est ton égale aujourd'hui, elle croise ton regard sans lever le menton et tu aperçois une certaine jubilation dans ses iris sauvages. Encore une fois, elle te met hors de toi, son souffle glisse sur toi et si d’ordinaire tu aurais envie de l’embrasser à perdre haleine, là, t’as juste envie de la faire taire parce que ce qu’elle te dit t’agresse. T’aimes pas ça. Les paroles doucereuses ne font pas illusion, elle veut t’atteindre et elle y arriver avec brio. Quoique, la salle ardente doit faire un carton en ce moment, je devrais essayer. C’est pas que tu as envie de lui en coller une, mais franchement ça te démange. T’as raison, tu devrais essayer, ça te décoincerait peut-être un peu y’a rien de tendre ou de doux dans ton regard, comme dans tes paroles, il n’y a rien de ce qu’elle retrouve d’habitude. T’es l’autre, celui qui se prenait des cuites dans son bar, celui qui défonce des portes et des gueules, tu sens l’adrénaline grimper en flèche, et descends de ce putain de tabouret, bordel tu vas te blesser ! C’est pas comme si elle avait le choix, d’un bras tu la soulèves avant de shooter dans le tabouret pour l’envoyer à l’autre bout de la pièce. Tu as probablement mit un peu trop de rage dans le geste, le voilà abîmé, pas de chance. Ses pieds retrouvent la terre ferme, sale gosse inconsciente, elle t’énerve et cette sensation te dérange profondément, parce que ça veut dire qu’elle peut t’atteindre et si elle peut t’atteindre, c’est forcément parce qu’elle n’est pas rien, c’est forcément parce qu’elle à sa place dans ta vie. Encore pire, sa dernière défiance achève de te mettre hors de toi, tu manges les derniers centimètres oh non, tu n’as aucune idée, crois moi ! Rictus frémissant, sourire presque carnassier, regard furibond, elle te pousse, te malmène, tu réponds simplement, mais elle ignore la tempête qu’elle déclenche, tu recules pour l’observer de la tête au pied, lentement. D’ailleurs, c’est vrai que tu me reproches de m’envoyer en l’air, mais t’es pas mal dans ton genre, il me semble, alors dis-moi florecilla , qu’est-ce qui me dit qu’ils sont vraiment de moi ces gosses ? Hm ? T’as peut-être choisi le plus rentable des pères potentiel, t’as peur de te retrouver grosse et sans personne pour te désirer, te supporter? Si elle n’avait pas joué avec tes nerfs, tu n’aurais pas été aussi loin dans tes propos, parce que tu ne penses pas une seule de ces choses, c’est ta fierté de mâle, ton égo de gamin pourris gâté qui parle. Tu t’en veux déjà, mais hors de question de revenir en arrière.
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Mer 3 Oct 2018 - 10:11
your wildness is mine. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond ? Plus rien depuis qu'il est entré dans ta vie. Ce qui te paraissait logique avant est devenu incompréhensible, ce qui aurait dut être normal n'est plus aujourd'hui. Plus aucune loi ne régit ton monde, ta petite bulle ; depuis que cette grande courge y est entrée par la force des choses. Il prend trop de place, il t'a volé ton espace, te vole ton oxygène. Si imposant qu'il est devenu naturel qu'il soit là, de toute façon tu n'as pas eu le choix. Il s'est incrusté ; tant, que ses mots te font mal, te secoue jusqu'au tréfonds d'un monde qui était inaccessible. T'en a déjà fait hurler beaucoup pourtant, Elios étant le garant de ton caractère infecte ; sauf que personne n'a réussi à t'atteindre jusqu'à maintenant. C'est ce qui le rend aussi spécial et détestable à la fois. Ce que tu redoutais arrive, et chacun de ses putains de mots te prouve amèrement que lui, pour toi, ce n'est pas n'importe qui. Petite piqûre de rappel qui se veut douloureuse. Tu n'y as pas pensé avant d'entrer. Tu ne penses jamais, trop impétueuse. Parce que tout est dû, par ce qu'on te pardonne tout princesse casse-bonbon. Sasha ce n'est pas n’importe qui, c'est … « J'y compte bien. Tu crois qu'ils font des abonnements ? » Si tu pouvais la fermer aussi ça arrangerait tout le monde, mais non, à croire qu'il t'est impossible de ne pas répondre ; peut-être parce qu'en passant cette porte ce n'est pas ça que tu voulais. Et qu'est-ce que tu voulais alors ? Tu voulais qu'il te rassure, il aurait même pu se moquer de toi, ta réaction étant ridicule, et tu aurais ri aussi. Tu ne voulais pas ça. et descends de ce putain de tabouret, bordel tu vas te blesser ! « Non ! » Tête de cochon. Évidemment, il ne te laisse pas le choix. T'es qu'une brindille face à lui, il te soulève, et par rage il shoot dans le tabouret le faisant valdinguer avec fracas. Il te repose, vos pupilles dilatés se croisant de nouveau. Ce regard t'es étrangé. Profond, et noir ; illuminé d'une étincelle de colère. Tu découvres une nouvelle facette de sa personnalité, comme lui découvre que bordel, t'es qu'une chieuse de première. Tu le regardes sourire. Tu ne sais pas si c'est par colère ou par frustration, mais ça te fait chier. Tu veux lui enlever, lui arracher. « Bah vas-y montre. » Le ton se veut doux, mais ta voix laisse entendre ce petit air de provocatrice en herbe ; affichant ce sourire de petite conne que tu devrais arrêter de faire. Ce que tu fais. Ses dernières paroles percutent, et brisent tes dernières défenses. T'aurais pu supporter toutes les saloperies qu'il aurait pu te dire, mais il t'a touché où ça fait mal. Une perle éphémère glisse doucement sur ta joue, et se meurt dans tes doigts qu'ils se sont empressés de ramasser. Tu regardes, c'est bien de l'eau que tu vois. T'es choquée. Abasourdie. Tu restes un moment silencieuse. Depuis combien de temps tu n'as pas pleuré ? Non. Depuis combien de temps ta mère est morte ? Tu ne sais pas d'où il sort, mais tu ris. Parce que c'est absurde, parce que ce n'est pas toi, parce que putain tu t'es juré que ça, ça n'arriverait pas, surtout à cause d'un gars. Tu te reprends. Si tu lui as déjà parlé avec douceur, avec sensualité, avec colère, avec agacerie, là c'est avec indifférence. « Querido, tu m'as prise pour une conne ? Comme tu le dis si bien j'avais l’embarras du choix, j'aurais pu choisir un mec blindé, et le nom qui va avec bien que j'en ai pas besoin ; un mec docile dont j'aurais pu profité. Ce n'est pas ce qui manque ici. » T'essayes de te contenir, de ne plus dire de connerie et surtout de ne plus rien montrer. Surtout pas des larmes. Sauf que tes hormones, ton putain de caractère ou le cosmos qu'elle que soit son saloperie de nom, te fait faire le contraire. Tu t'avances avec fougues, et tu le pousses bien que tu n'es pas la carrure pour le faire bouger comme tu le voudrais. Et tu débites des mots. Trop vite. Sans réfléchir. « Au lieu de quoi je me coltine le plus difficile ! Le mâle alpha prétentieux, le petit con caractériel qui a failli se foutre en l'air par ce qu'il n'est pas aussi fort qu'il veut bien le montrer … et qui bordel a le don de m'emmerder en parasitant ma vie ... T'étais censé n'être qu'un coup d'un soir, pourtant tu t'insinues tout le temps dans ma tête, tous les jours, jusqu'à mon bide, alors putain t'as pas le droit de dire ça. » Tu reprends ta respiration, t'analyse rapidement ce que tu viens de dire, l'ultime humiliation. Ça ne t'as pas suffit de montrer ta jalousie, tes faiblesses. Il a fallu que tu lui dises à quel point putain, il est important pour toi. « Tête de con ! » C'est la seule diversion que t'es trouvée. (c) ANAPHORE |
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Mer 3 Oct 2018 - 19:24
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La fatigue. Une impression de déjà vu. Cette rage qui consume ton corps. Tu t'étais juré de ne plus jamais ressentir ça, parce que tu connais les aboutissants, tu sais que c'est le genre de sentiments destructeurs, t'as déjà donné. Les iris noisette se détournent de la jolie, mais casse-couille, demoiselle pour trouver autre chose. Un ancrage. Malgré la colère, tu conserves un minimum de contrôle, suffisamment pour dire des choses auxquelles elle répond, pourquoi est-ce qu'elle ne se tait pas bordel ? C'est si compliqué que ça ? Exaspéré, tu la fais descendre de son piédestal malgré son non retentissant, c'était pas une question, ni même une suggestion, c'était un ordre. Emmerdeuse de classe internationale, elle continue, te défie et par Merlin si elle savait, tu souffles des naseaux, tu as l'impression d'être fumant. Trop d’ego dans une seule pièce, vous allez vous écharper pour finir. Non. Non, tu ne lui feras pas le plaisir de lui montrer, tu ne lui feras pas mal, pas plus que tu ne le fais à l'instant, il est hors de question que tu retombes dans tes travers et pourtant elle te pousse, au sens propre comme au sens figuré et tu assènes ce que t’espères être le dernier coup. Raté. Elle a encore et toujours quelque chose à dire. Elle se présente comme ayant l’embarras du choix, bon débarras, qu'elle pouvait avoir un gars docile, mais qu'à la place elle est tombée sur toi et tu hausses un sourcil intrigué. T'as pas remarqué, ou alors tu as fait exprès de ne pas la voir, cette larme rapidement effacée, tu sais que t'es faible quand une femme pleure, tu n'aimes pas voir les étoiles perler sur leurs joues, alors tu en rajoutes les autres te supporteraient pas ! Il faut avoir un aussi mauvais caractère que toi, sinon tu te fais chier ! Tu n'entends pas le reste ? Tu ne prends que ce qui t'intéresses vraiment dans sa tirade ? Non, bien sûr que non. Tu n'es pas passé à côté de ce qui s’apparente à un aveu de faiblesse, à cette omniprésence que vous avez l'un pour l'autre, consciente ou inconsciente, t'as la même chose pour elle, le bide en moins. J'ai pas le droit ? Tu reprends un semblant de contrôle et de calme, toujours imposant face à la tornade qui se déchaîne, tu l'observes un instant pesant le pour et le contre de tes paroles, des siennes, et tu estimes avoir le droit de débarquer comme une furie, sans raison, alors que tu sais qu'il suffit que tu demandes pour avoir une réponse franche et honnête ? Tu ne trouves pas ça, un rien disproportionnelle ? Tête de con, tu ricanes, sourire en coin, provocateur, c'est ce qui t'as plut je crois, non ? Comme elle est l'ouragan, l’inaccessible princesse de feu, cette attitude de reine qui a séduit tes sens et qui n'a pas fini de te rendre dingue. Elle a ce pouvoir, celui de t’électriser, elle joue avec tes nerfs comme personnes, mais elle sait aussi stopper toute fureur, elle a ce pouvoir sur toi, que tu ne comprends pas, qu'elle ne maîtrise pas. T'es à elle, depuis le premier soir, et elle ne le sait même pas.
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Mer 3 Oct 2018 - 22:51
your wildness is mine. « Aussi mauvais caractère que toi, tu veux dire ? » Tu le provoques, mais il n'a pas tort. T'aimes la chaleur que procure chaque explosion d'émotion, chaque engueulade ; passée ou future. T'aimes sentir ton cœur palpité, shooté à l'adrénaline ; et qui te prouve que t'es bien vivante. Un 'gentil' garçon ne pourrait pas t'apporter toutes ces choses t'en convient, ce qui explique ton attrait depuis toujours pour les petits cons. T'es sans doute un poil maso au fond. Oui, ça doit être ça. J'ai pas le droit ? Tu arques un sourcil. Si d'un tête de con et d'une prière fugace tu as espéré qu'il ne relève pas ce que tu lui as dévoilé sous l'émotion, ça t'embête quand même un peu qu'il n'en dise rien, soulignant uniquement ce qui l'arrange, non, ce qui le dérange plutôt. T'es un paradoxe à toi toute seule tu le sais, mais de toute manière, c'est cette situation qui est complètement grotesque. Toutefois, le ton qu'il emploie est bien plus calme, ce qui a le mérite de t'apaiser, de te calmer un tant soit peu toi aussi d'une certaine manière. Tu l'as remarqué, mais son humeur a le pouvoir de déteindre sur toi. Cet été quand il était au plus mal, toi non plus, tu n'étais pas bien. Tu brigues, tu te démènes comme une forcenée à être une tempête ; ravageuse, destructrice. Sauf que lui, il a de l'influence sur toi que tu le veuilles ou non. Alors tu la boucles, t'écoutes. Alléluia, le miracle fût. Il aurait suffi que tu demandes d'après lui. Oh ça, tu le sais. Tu sais aussi qu'il n'est pas menteur, qu'il t'aurait sans doute répondu de la manière la plus honnête possible. Mais il ne comprend pas. Tu n'as peut-être pas assez hurlé ? Ce n'est pas ta raison qui est entrée dans le vestiaire. C'est l'impulsion, le coup de l'émotion. Brut et sauvage. Tu n'as pas réfléchi. Tu veux savoir ce qui est disproportionnelle Sasha ? « Dis-moi si c'est ce que j'ai lu est vrai ? » Tu poses la question, chose que tu étais censé faire (c) ANAPHORE |
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Jeu 4 Oct 2018 - 9:28
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Soulèvement involontaire des épaules, faut que tu arrêtes de les hausser à chaque fois qu'elle dit quelque chose qui te semble stupide, tu vas finir par choper une tendinite. La rage qui t'envahissait se dissipe peu à peu, te ramenant vers le sol, l'ancrage, la réalité voilée de ce qui se passe entre vous. Parce que même si tu n'es pas prêt à l'admettre à voix haute, tu peux au moins le reconnaître à toi-même, elle à raison la jolie, toi aussi, tu as besoin de ce mauvais caractère qu'elle possède. Tu sais que sans ses coups de gueule, sans son air conquérante, elle serait bien moins intéressante. Nouveau soupire, tu veux la ramener à la raison, t'as pas envie qu'elle se volatilise comme les rêves une fois qu'apparaissent les premiers rayons de soleil, tu veux la garder près de toi, même si ça te tue de l'admettre. Moue boudeuse, ironique, son regard ne la trahit pas, elle se moque parce qu'elle savait en entrant que t'es un petit con, mais que t'es pas menteur, elle avait simplement envie de te vacciner, de te montrer que c'est elle qui mène le jeu et qui décide, tu n'as pas le choix, pas vrai ? Quelques secondes. C'est le temps que tu prends pour réfléchir comment lui présenter la situation, parce que si le cas Lynn est résolu, il demeure Evie, tu n'imaginais pas que ta meilleure amie serait un jour un problème, ce jeu, ces habitudes que vous partagez, tu sais désormais qu'il faudra les changer, la reine à parler. Tu ouvres la bouche pour répondre, mais c'est sa voix qui envahit
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Re: (shazmin) your wildness is mine.
Dim 7 Oct 2018 - 9:37
your wildness is mine. T'es à moi. Nouveau décret dans un accord tacite que tu n'avais pas l'intention d'écrire, et qui pourtant dans une évidence claire, s'impose de façon naturelle. Non de façon tyrannique, absolue même. Les lois sont immuables, surtout les tiennes ; toi, la reine de la déraison. Parce que c'est déraisonnable, disproportionnelle. Parce que c'est toi, tout bonnement. Et si les mots sont sortis sans y avoir réfléchi deux minutes, tu ne les regrettes pas ; pas une seconde. Tu le veux. Entièrement, et sans limite. L'imaginer avec une autre te donne la nausée, tu ne veux pas partager ; égoïste (c) ANAPHORE |
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