- InvitéInvité
I'll be there for you # Gabylina
Dim 7 Oct 2018 - 18:30
Mes fiançailles avec Irina occupaient mes pensées, mais finalement, cela ne me dérangeait pas plus que ça. Et pourtant, voilà plusieurs jours que ce poids dans l'estomac ne me lâchait pas. Comme si quelque chose de grave s'était passé mais que je n'étais pas au courant. Et clairement, ça me foutait en rogne. La première personne à qui j'avais pensé, c'était Lina bien entendu. Pour que je ressente autant d'ondes négatives, il fallait qu'elle soit impliquée, car c'était la seule qui avait de la valeur à mes yeux. Alors, sans réfléchir, je lui avais envoyé un hibou. Deux hiboux. Trois hiboux. Sans réponses. Ce n'était pas normal. Jamais, elle ne me laissait sans nouvelles, jamais ma princesse ne s'éloignait réellement de moi. Des rumeurs parvinrent à mes oreilles. Je refusais d'y croire et pourtant, son silence me poussait à revoir mes croyances. Pourquoi donc rester stoïque face à mes messages quand nous nous disions tout d'ordinaire? Certes, nous avions nos secrets, mais là, c'était différent. Pas une trace de mon amie dans le chateau, dans le parc, en cours. Muette. Invisible. La princesse semblait avoir été kidnappée ou s'être terrée dans un coin. Et si la moitié des rumeurs étaient vraies, elle avait toutes ses raisons pour se cacher. La honte dans les tripes. Alors, décidant d'en avoir le cœur net, je me dirigeais d'un pas sûr vers la salle commune des verts. Les dortoirs. Le seul endroit où elle aurait pu se réfugier si elle n'avait plus aucun endroit où aller. Les lieux, familiers, étaient étrangement silencieux. L'ombre des serpents qui y habitaient me suivait dans les couloirs. Jusqu'à ce que j'arrive devant la chambre. J'ouvrais la porte sans attendre, je n'avais pas pour habitude de prendre des gants quand j'étais fixé sur une mission. La silhouette familière de la bulgare m'attendait là, recroquevillée dans un coin. Elle avait perdu de sa superbe, la princesse. Une poupée cassée. Un seul regard posé sur elle et je sus que tout ce que j'avais entendu était vrai. Je le ressentais au plus profond de moi. Sa souffrance, sa honte, sa détresse. Autant d'émotions qui peut-être ne se voyaient pas sur son visage -qui affichait une indifférence effrayante- mais que je pouvais ressentir. Car nous étions pareils. Fiers, froids. Une éducation qui nous poussait à ne jamais craquer, à ne pas montrer nos faiblesses. Je m'approchais doucement d'elle, avec ma stature de géant, une attitude bienveillante à son égard. J'aurais pu me retourner contre elle, la renier pour ses fautes, l'exclure de mon cercle. La vérité? Je ne supporterai pas de la perdre. Pas elle, pas la seule personne en qui j'avais une confiance aveugle. M'accroupissant pour être à peu près à sa hauteur, ma main vint frôler sa joue. Peau de porcelaine fragilisée. "Je suis là. Je serai toujours là." C'était une évidence. Pas du genre m'épandre en grands sentiments, je finis par soupirer avant de rajouter, d'une voix ferme qui ne souffrait aucune opposition: "Tu vas venir chez moi, je ne veux pas que tu restes ici toute seule." Je ne demandais pas d'explications, je n'en avais pas besoin et surtout, je n'en avais pas envie.
- InvitéInvité
Re: I'll be there for you # Gabylina
Dim 7 Oct 2018 - 22:28
Recroquevillée dans un coin de ta chambre, tu te noies dans tes sombres pensées. La honte te consumes de l'intérieur. Tu étais si droite Lina. Tu ne vaut pas mieux que ceux que tu appelles des débauchés, des dépravé, qu'importe le terme. Tu jette un regard triste sur les courriers posé sur ton bureau. Ils ne sont pas rangés, contrairement à tes habitudes. Tu n'as répondu à aucun des hiboux de ton meilleur ami. Tu n'as pas eu la force. La culpabilité a rejoint la honte.
Quelle genre d'amie es-tu Lina ? Gabriel et Irina méritent mieux que toi. C'est ce que tu te martèles dans le crâne. Tu as l'impression d'être contagieuse. Tu es pourrie de l'intérieur. Alors tu t'es éloignée. Tu te dis que c'est mieux ainsi. Que sans toi, tout irait mieux.
Gaby est là devant toi. Tu sentais qu'il allait venir un jour où l'autre.
Je serais toujours là.
Ces quatre mots si simples, et sa caresse affectueuse sur ta joue, ouvrent les vannes. Tu laisse couler tes larmes sur tes joues.
- J'ai une poussière dans l'oeil...
Voilà la justification la moins plausible du monde Lina. Les poussières ne survivent pas longtemps avec toi.
- Je suis ridicule n'est-ce pas ?
Tu n'oses pas le regarder dans les yeux. Tu as perdu de ta superbe. Tu es cette poupée de glace qui fond misérablement.
- Ils ont vu l'article du Chineur...
Ton père, tes frères, Winston Skinner, Agrippa, ton mari. Tous ont appris ta faute dans un torchon universitaire.
- Tout est vrai dedans...
Les mots ont du mal à sortir. Ils restent bloqués dans ta gorge. Tu dois prendre sur toi pour pouvoir te libérer de ce poids qui te hante depuis trop longtemps. Bien avant l'annulation de ton mariage.
- J'ai voulu jouer avec le feu, je me suis brûlée les ailes. Il fallait que ce soit avec lui en plus.
Svein, le cousin tant haï de ton meilleur ami. L'ironie du sort veut que tu ais commis l'irréparable avec lui.
- Et le pire...c'est que tout a commencé à cause de moi.
Tu joues avec une mèche de tes cheveux. La nervosité que tu ressens est visible.
- Il n'y aura plus besoin d'attendre mon veuvage...
Puisque tu es rentrée dans le club des femmes divorcées. Une honte affreuse, pour votre monde.
Il te dis que tu va aller habiter chez lui. Tu sais d'avance, que tu ne pourras lui rétorquer aucun refus.
- Je suppose que la décision est irrévocable ?
Tu te lèves afin de préparer tes valises à coup de Failamalle. Si bien qu'en quelques secondes tout est déjà près.
- Je m'en veux tellement. Je suis désolée de te faire subir tout ça...
Quelle genre d'amie es-tu Lina ? Gabriel et Irina méritent mieux que toi. C'est ce que tu te martèles dans le crâne. Tu as l'impression d'être contagieuse. Tu es pourrie de l'intérieur. Alors tu t'es éloignée. Tu te dis que c'est mieux ainsi. Que sans toi, tout irait mieux.
Gaby est là devant toi. Tu sentais qu'il allait venir un jour où l'autre.
Je serais toujours là.
Ces quatre mots si simples, et sa caresse affectueuse sur ta joue, ouvrent les vannes. Tu laisse couler tes larmes sur tes joues.
- J'ai une poussière dans l'oeil...
Voilà la justification la moins plausible du monde Lina. Les poussières ne survivent pas longtemps avec toi.
- Je suis ridicule n'est-ce pas ?
Tu n'oses pas le regarder dans les yeux. Tu as perdu de ta superbe. Tu es cette poupée de glace qui fond misérablement.
- Ils ont vu l'article du Chineur...
Ton père, tes frères, Winston Skinner, Agrippa, ton mari. Tous ont appris ta faute dans un torchon universitaire.
- Tout est vrai dedans...
Les mots ont du mal à sortir. Ils restent bloqués dans ta gorge. Tu dois prendre sur toi pour pouvoir te libérer de ce poids qui te hante depuis trop longtemps. Bien avant l'annulation de ton mariage.
- J'ai voulu jouer avec le feu, je me suis brûlée les ailes. Il fallait que ce soit avec lui en plus.
Svein, le cousin tant haï de ton meilleur ami. L'ironie du sort veut que tu ais commis l'irréparable avec lui.
- Et le pire...c'est que tout a commencé à cause de moi.
Tu joues avec une mèche de tes cheveux. La nervosité que tu ressens est visible.
- Il n'y aura plus besoin d'attendre mon veuvage...
Puisque tu es rentrée dans le club des femmes divorcées. Une honte affreuse, pour votre monde.
Il te dis que tu va aller habiter chez lui. Tu sais d'avance, que tu ne pourras lui rétorquer aucun refus.
- Je suppose que la décision est irrévocable ?
Tu te lèves afin de préparer tes valises à coup de Failamalle. Si bien qu'en quelques secondes tout est déjà près.
- Je m'en veux tellement. Je suis désolée de te faire subir tout ça...
- InvitéInvité
Re: I'll be there for you # Gabylina
Mar 16 Oct 2018 - 20:36
Elle était bien là, ma princesse. Jetée de son piédestal comme une vulgaire moins que rien. Me voilà qui m’accroupissais à ses côtés pour lui prouver que je n'étais pas prêt à la rejeter, à la mettre de côté, peu importait ses fautes. Car aux yeux de notre monde, elle avait fauté, elle avait commis ce crime contre les bonnes moeurs qui choquait si facilement les esprits étriqués des familles conservatrices... Des larmes coulèrent sur ses joues et je soupirais doucement. C'était la preuve ultime du mal-être de ma meilleure amie. Montrer ses émotions, la faille qui pouvait tous nous perdre. Elle s'empressa de donner une fausse excuse qui me fit presque sourire tant elle était idiote. Et vaine. Car je savais tout. "Une poussière? Dans TA chambre?" J'aurais pu ajouter que s'il y avait de la poussière, alors vraiment, elle n'allait pas bien. Pas elle, qui était si organisée, dans le contrôle. Le rangement, la propreté, l'ordre. Lina évoqua le Chineur et une brève lueur d'agacement s'alluma dans mes prunelles claires. Parce que ce torchon n'aurait jamais du s'attaquer à elle. Un jour, peut-être, trouverais-je un moyen de la venger. Je savais attendre mon moment. Tout était vrai. Le tout impliquait tant de choses que j'avais préféré ne pas y penser, occultant ces rumeurs qui me faisaient autant de mal qu'à elle. L'entendre le dire. Évoquer mon cousin. Nouveau soupir, cette fois d'énervement. "Ne me parle pas de lui. Et non, ce n'est pas QUE de ta faute, tu entends? Je mets au défi quiconque de te manquer de respect en face de moi." C'était clair. Et mes menaces n'étaient jamais dites en l'air. Ma princesse était nerveuse, honteuse, et je comprenais son désarroi. Même si j'avais bien du mal à comprendre ce qu'elle avait pu trouver à mon idiot de cousin. Il le paierait un jour ou l'autre. En attendant, je devais m'occuper de ma Lina. D'un signe de tête, je lui confirmais qu'elle n'avait pas le choix. Elle viendrait habiter chez moi, le temps que ça se tasse et qu'elle reprenne cet aplomb qu'on lui connaissait. Je l'aidais à se lever d'une main pour qu'elle puisse préparer ses affaires. Ma main passa dans ses cheveux tandis qu'elle s'excusait encore. "Arrête de te torturer l'esprit, prinsesse, tu te fais du mal. Tu ne me fais rien subir du tout, et j'ai bien assez d'épaules pour nous soutenir tous les deux dans l'adversité. Je te l'ai dit, je ne te lâcherai pas." Bien décidé à lui faire voir les choses différemment, je rajoutais doucement, sur un ton presque ironique: "Puis, avoue que pour ton mari... ce n'est pas une grande perte. Du moins, je suis désolée, mais c'est comme ça que je le ressens." Voir le bon côté des choses.
- InvitéInvité
Re: I'll be there for you # Gabylina
Sam 27 Oct 2018 - 3:40
L'excuse de la poussière dans ta chambre, ton meilleur ami n'y a pas cru pendant une seule seconde. Il sait très bien qu'aucune poussière ne survit longtemps quand tu es dans les parages.
- Mon sens de l'organisation me trahit.
Sens de l'organisation pour ne pas dire maniaquerie. Mais c'est la même chose non ?
L'évocation de son cousin ne lui plaît pas du tout. Tu ne sais pas où il se trouve d'ailleurs en ce moment. Gaby s'emporte, gare à celui qui s'en prendrait à toi. Tu sais que quiconque oserait te faire la moindre remarque risquerait de subir la fureur du dragon norvégien. Et tu n'aimerais pas être à leur place.
- Merci d'être là. Qu'est ce que j'aurais fait sans toi ?
Tandis que vous continuez à vider ta chambre, vous continuez votre conversation. Tu dois arrêter de te torturer l'esprit selon Gaby. Il a raison et tu le sais pertinemment. Mais y arriveras-tu pour autant rien n'est moins sûr.
- Je vais essayer...
Ton meilleur ami n'a jamais apprécié Adriel, ton ex-mari. D'ailleurs, tu t'en souviens comme si c'était hier, tu as dû faire des pieds et des mains pour qu'il vienne à ton mariage. Avec un petit sourire tu lui dis.
- Je crois que tu ne l'a jamais apprécié même. Pendant notre mariage, tu as dû prendre sur toi lorsqu'ils ont demandé à quiconque s'opposait au mariage de se manifester.
Tu tombes sur une photo dans un vieil album. Dessus on peut vous y voir lors de vos douze ans à Durmstrang.
- On a bien changé depuis cette époque ! J'étais aussi grande que toi !
Ce qui a bien changé depuis. Il faut croire que c'est à cette âge que tu as arrêté ta croissance. Depuis, ton meilleur ami te dépasse de plus d'une tête.
Pendant que tu passes un coup de baguette magique pour que tout soit parfaitement nickel chrome, et après vérification, tu poursuis.
- Comment ça se passe avec Irina ? Je suis vraiment heureuse pour vous deux. Il n'y a qu'elle que je voyais être digne d'être ta fiancée.
Tu as été si heureuse d'apprendre qu'Irina et Gaby soient fiancés. Tu ne pouvais pas imaginer meilleure union.
- Avant de rendre ma chambre, je vais devoir passer à l'administration pour faire le nécessaire. Tu pourras m'y accompagner ?
Il s'agit juste de paperasse à remplir. Mais il faudra que ce soit fait. Afin que tout soit en ordre du point de vue administratif.
- Ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps normalement. C'est juste pour que tout soit réglé rapidement.
- Mon sens de l'organisation me trahit.
Sens de l'organisation pour ne pas dire maniaquerie. Mais c'est la même chose non ?
L'évocation de son cousin ne lui plaît pas du tout. Tu ne sais pas où il se trouve d'ailleurs en ce moment. Gaby s'emporte, gare à celui qui s'en prendrait à toi. Tu sais que quiconque oserait te faire la moindre remarque risquerait de subir la fureur du dragon norvégien. Et tu n'aimerais pas être à leur place.
- Merci d'être là. Qu'est ce que j'aurais fait sans toi ?
Tandis que vous continuez à vider ta chambre, vous continuez votre conversation. Tu dois arrêter de te torturer l'esprit selon Gaby. Il a raison et tu le sais pertinemment. Mais y arriveras-tu pour autant rien n'est moins sûr.
- Je vais essayer...
Ton meilleur ami n'a jamais apprécié Adriel, ton ex-mari. D'ailleurs, tu t'en souviens comme si c'était hier, tu as dû faire des pieds et des mains pour qu'il vienne à ton mariage. Avec un petit sourire tu lui dis.
- Je crois que tu ne l'a jamais apprécié même. Pendant notre mariage, tu as dû prendre sur toi lorsqu'ils ont demandé à quiconque s'opposait au mariage de se manifester.
Tu tombes sur une photo dans un vieil album. Dessus on peut vous y voir lors de vos douze ans à Durmstrang.
- On a bien changé depuis cette époque ! J'étais aussi grande que toi !
Ce qui a bien changé depuis. Il faut croire que c'est à cette âge que tu as arrêté ta croissance. Depuis, ton meilleur ami te dépasse de plus d'une tête.
Pendant que tu passes un coup de baguette magique pour que tout soit parfaitement nickel chrome, et après vérification, tu poursuis.
- Comment ça se passe avec Irina ? Je suis vraiment heureuse pour vous deux. Il n'y a qu'elle que je voyais être digne d'être ta fiancée.
Tu as été si heureuse d'apprendre qu'Irina et Gaby soient fiancés. Tu ne pouvais pas imaginer meilleure union.
- Avant de rendre ma chambre, je vais devoir passer à l'administration pour faire le nécessaire. Tu pourras m'y accompagner ?
Il s'agit juste de paperasse à remplir. Mais il faudra que ce soit fait. Afin que tout soit en ordre du point de vue administratif.
- Ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps normalement. C'est juste pour que tout soit réglé rapidement.
- InvitéInvité
Re: I'll be there for you # Gabylina
Dim 25 Nov 2018 - 20:17
L'état dans lequel j'avais retrouvé ma meilleure amie me soulevait le coeur. Et après ça, certains doutaient que j'en ai un. J'étais là pour la secouer, pour lui tendre la main, pour être là, tout simplement. D'ailleurs, elle était consciente que j'avais raison. Qu'il fallait qu'elle passe à autre chose. Elle me remercia mais je balayais ses mots d'un geste de la main. C'était tout à fait logique que je sois là, pas besoin de me remercier. La pauvre semblait perdue, comme empêtrée dans des sentiments et des souvenirs trop durs pour être affrontés. Heureusement, le fait de parler de son mari sembla détendre un peu l'atmosphère. Souvenir d'un mariage qui avait mis mes nerfs à rude épreuve. Amusé, je ricanais un peu. "Oh ça, tu peux le dire. Je ne l'ai jamais aimé. Et d'ailleurs, il m'a fallu toute ma volonté pour ne pas l'étrangler quand vous étiez devant l'autel. Il a eu de la chance que je t'aime assez pour ne pas tout gâcher." Alors oui, j'étais plus que content qu'elle en soit débarrassée. Peut-être même que maintenant elle pourrait se trouver quelqu'un de beaucoup mieux que lui. Ou mieux, qu'elle s'occupe d'elle-même et qu'elle ne s'encombre pas d'un mec. Elle tomba sur une vieille photo de Durmstrang et mon regard se fit presque doux en revoyant nos têtes d'adolescents. Qu'elles me semblaient loin ces années... "Ah c'était le bon temps... Nous étions les rois du monde. Personne pour nous emmerder. Et le Quidditch était un vrai sport." Je soupirais doucement alors que ma Lina s'occupait de nettoyer la chambre d'un coup de baguette. Que tout soit nickel, comme à son habitude. Sa question sur Irina m'arracha un sourire presque sincère. Elle avait raison sur une chose, elle était parfaite pour moi. J'haussais les épaules doucement. "Nous sommes assez intelligents pour faire des compromis et nous entendre. Je pense que tout devrait bien se passer. Il faut juste prier pour que l'alliance Henriksen-Nygarden ne soit pas trop explosive. Sinon je crains pour vous autres, pauvres mortels." En réalité, même si je ne l'avouerai jamais, j'avais quelques doutes. Serai-je capable de la satisfaire, elle et son ambition sans bornes? Lina me demanda si on pouvait passer à l'administration avant de partir et j'aquiescais d'un mouvement de tête. "Bien, dans ce cas, nous devrions y aller tout de suite. Nous pourrons aller chez moi juste après." Je sortais de la chambre, Lina me suivant. Ses bagages nous suivaient par magie. Je passais une main autour de ses épaules comme pour l'entourer de ma présence.
- InvitéInvité
Re: I'll be there for you # Gabylina
Sam 8 Déc 2018 - 3:49
Ton meilleur ami n'a jamais supporté Adriel. Si il ne faisait rien contre lui en ta présence, son visage en disait long. Tu as l'impression que pour lui, ton divorce est en quelque sorte une bonne chose. Peut être qu'un jour tu arriveras à être libre. La photo de Durmstrang vous arraches des sourires. C'était la bonne époque. Vous n'aviez pas encore des responsabilités trop lourdes sur les épaules, le monde vous appartenait. Vous aviez des rêves pleins la tête. Tu souris à la remarque de Gaby sur le Quidditch. À Durmstrang, le Quidditch était bien différent qu'en Ecosse. Tu rajoutes alors en riant.
- J'avais oublié que tu as été petit, j'étais presque aussi grande que toi.
Sauf que depuis, ça a bien changé. Maintenant il te dépasse de plusieurs têtes au moins. Et il a pris des biscotos.
- Par contre le palmier sur la tête, quelle horreur ! Comment j'ai pu me coiffer comme ça !
La mode sorcière adolescente avait des raisons que la raison ignore. C'était clairement ridicule. Les photos bougeant on pouvait vous voir sourire. Heureux.
- Je me rappelle du match. On a gagné de justesse. L'équipe des Dyr nous a bien donné du fil à retordre !
Les souvenirs remontent. Ça te met un léger baume au coeur.
La conversation dérive sur les fiançailles entre Irina et Gabriel. Les connaissant tous les deux, tu sais que ce qu'il dit est encore un euphémisme.
- Je vais espérer que ça se passe bien. J'aimerais éviter une apocalypse. Et de devoir servir d'arbitre.
Tu tiens à tous les deux et tu n'as pas envie de te retrouver mêler à un désaccord entre les deux norvégiens. Tous les deux ont le même caractère pour toi. Un caractère de dragon ! Et encore un magyar à pointe serait plus doux qu'eux deux énervés.
Les affaires rangées, la chambre nettoyée au millimètre près, vous pouvez allez jusqu'à l'administration scolaire afin de régler la paperasse. Tu fermes doucement la porte, jette un dernier regard dessus. De ses épaules ton meilleur ami te soutien. Heureusement qu'il est là. Sa présence te rassure. Un nouveau départ commence pour toi.
- J'avais oublié que tu as été petit, j'étais presque aussi grande que toi.
Sauf que depuis, ça a bien changé. Maintenant il te dépasse de plusieurs têtes au moins. Et il a pris des biscotos.
- Par contre le palmier sur la tête, quelle horreur ! Comment j'ai pu me coiffer comme ça !
La mode sorcière adolescente avait des raisons que la raison ignore. C'était clairement ridicule. Les photos bougeant on pouvait vous voir sourire. Heureux.
- Je me rappelle du match. On a gagné de justesse. L'équipe des Dyr nous a bien donné du fil à retordre !
Les souvenirs remontent. Ça te met un léger baume au coeur.
La conversation dérive sur les fiançailles entre Irina et Gabriel. Les connaissant tous les deux, tu sais que ce qu'il dit est encore un euphémisme.
- Je vais espérer que ça se passe bien. J'aimerais éviter une apocalypse. Et de devoir servir d'arbitre.
Tu tiens à tous les deux et tu n'as pas envie de te retrouver mêler à un désaccord entre les deux norvégiens. Tous les deux ont le même caractère pour toi. Un caractère de dragon ! Et encore un magyar à pointe serait plus doux qu'eux deux énervés.
Les affaires rangées, la chambre nettoyée au millimètre près, vous pouvez allez jusqu'à l'administration scolaire afin de régler la paperasse. Tu fermes doucement la porte, jette un dernier regard dessus. De ses épaules ton meilleur ami te soutien. Heureusement qu'il est là. Sa présence te rassure. Un nouveau départ commence pour toi.
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