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main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Mar 16 Oct 2018 - 19:19
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Les talons d’Evelyn Blackwood claquaient contre le goudron de la rue piétonne du quartier sorcier d’Inverness. Le froid revenait sur le pays et la brune appréciait la saison froide, l’automne qui colorait les feuilles des arbres, les brises et bientôt, la neige recouvrirait le sol de la ville, ce qui faisait doucement sourire la tornade Evie. Ses paumes étaient recouvertes de petits gants sombres, féminins et délicats, elles se glissèrent à l’intérieur des poches de son manteau. La femme était couverte d’une robe-pull jaune moutarde, d’un collant noir très léger opaque et des bottines à talons, un manteau et un béret noir accessoirisaient un peu plus sa tenue. Bien qu’Evie avait du mal à financer sa vie, elle avait eu la chance de pouvoir récupérer toutes ses affaires grace à ses frères et sa sœur. C’était en partie grace à eux que la femme ne ressemblait pas à une femme négligée, portant des vêtements déchirés et sales. D’ailleurs, la mode, la femme avait toujours apprécié cela. Cependant, elle était partie un peu en retard ce matin, parce que la brune s’était senti étourdie et mal dans sa peau. Sûrement parce qu’elle n’avait pas mangé depuis hier midi, par manque de temps et de moyens. Pourtant, la voilà, marchant sur le court chemin qui séparait l’immeuble où elle logeait à sa librairie.
La femme avait un projet particulier en tête. En effet, elle ne comptait pas ouvrir la librairie ce matin afin de retrouver son amie, Jazmin. Elles se retrouvaient souvent mais n’avaient pas l’occasion de réellement parler en profondeur, parce que des deux côtés, les brunes étaient occupées. C’est pourquoi, Evie lui avait proposé de passer le matin ensemble et elle reprendrait le travail cet après-midi afin de faire rentrer de l’argent dans sa caisse. La libraire fit glisser les clés entre ses doigts et ouvrit le lieu chaleureux, se réfugiant dans son havre de paix. Le parquet grinçait légèrement sous ses pas félins et elle se débarrassait de ses affaires en s’installant sur un des fauteuils dans le coin lecture. La lumière pénétrait par les diverses fenêtres, éclairant le commerce de la Blackwood. Elle sortit hors de son sac un recueil de poésie et s’y plongea dedans en attendant son amie. C’était certainement la fille la plus proche de la sauvage Blackwood, celle en qui elle avait confiance et qui se rapprochait le plus d’une meilleure amie, d’une moitié féminine. Elle ignorait pourquoi mais Evie se sentait en sécurité à ses côtés et même si elle avait évoqué brièvement son passé, la sorcière était persuadée qu’elle ne la jugerait pas si un jour, elle trouvait le courage de lui en parler en détail.
Glissant ses mains nues dans sa chevelure lisse, elle passait lentement ses dents sur ses pulpes charnues, en relisant un de ces poèmes qui l’avait marqué. Sa passion prenait une place importante dans sa vie, les livres ou le seul moyen d’apaiser ses tourments, elle lui avait même permis de rencontrer Kashmiri, cet homme incroyable, qui savait lui parler avec tendresse et passion, ses lettres avaient changé sa vie. Un sourire étirait ses lippes en y songeant, elle ne se reconnaissait pas, elle qui n’avait jamais cru en rien, Evelyn s’étonnait elle-même, sur la route du changement.
La femme avait un projet particulier en tête. En effet, elle ne comptait pas ouvrir la librairie ce matin afin de retrouver son amie, Jazmin. Elles se retrouvaient souvent mais n’avaient pas l’occasion de réellement parler en profondeur, parce que des deux côtés, les brunes étaient occupées. C’est pourquoi, Evie lui avait proposé de passer le matin ensemble et elle reprendrait le travail cet après-midi afin de faire rentrer de l’argent dans sa caisse. La libraire fit glisser les clés entre ses doigts et ouvrit le lieu chaleureux, se réfugiant dans son havre de paix. Le parquet grinçait légèrement sous ses pas félins et elle se débarrassait de ses affaires en s’installant sur un des fauteuils dans le coin lecture. La lumière pénétrait par les diverses fenêtres, éclairant le commerce de la Blackwood. Elle sortit hors de son sac un recueil de poésie et s’y plongea dedans en attendant son amie. C’était certainement la fille la plus proche de la sauvage Blackwood, celle en qui elle avait confiance et qui se rapprochait le plus d’une meilleure amie, d’une moitié féminine. Elle ignorait pourquoi mais Evie se sentait en sécurité à ses côtés et même si elle avait évoqué brièvement son passé, la sorcière était persuadée qu’elle ne la jugerait pas si un jour, elle trouvait le courage de lui en parler en détail.
Glissant ses mains nues dans sa chevelure lisse, elle passait lentement ses dents sur ses pulpes charnues, en relisant un de ces poèmes qui l’avait marqué. Sa passion prenait une place importante dans sa vie, les livres ou le seul moyen d’apaiser ses tourments, elle lui avait même permis de rencontrer Kashmiri, cet homme incroyable, qui savait lui parler avec tendresse et passion, ses lettres avaient changé sa vie. Un sourire étirait ses lippes en y songeant, elle ne se reconnaissait pas, elle qui n’avait jamais cru en rien, Evelyn s’étonnait elle-même, sur la route du changement.
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Mer 17 Oct 2018 - 18:13
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
«Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
A l’image des raques à vêtements de ces friperies que tu affectionnes tant car on y trouve l’introuvable. Des petites merveilles venues d’un autre temps. D’une autre époque. C’est souvent chercher une aiguille dans une botte de foin et souvent un peu d’aide de la vendeuse n’est pas de refus pour y voir plus claire. A l’image de cela, le reflet parfait de ton état esprit en ce moment. Métaphore ambulante, du beau bordel de ta tête. Questions et réflexions qui mènent se combat silencieux mais qui viennent secouer tes nuits de maux de tête. De maux de cœur. En vrille, en vrac, tu n’arrives plus à avancer un pied devant l’autre sans te perdre dans le brouillard de ton être. Tu n’y vois plus claire avec cette impression de te noyer en eaux trouble. Perdue entre cœur et raison. Le grand problème de ta vie. Où ton idiot de cœur que tu pensais vide, qui semble avoir pris le contrôle. Il l’a toujours eu l’ingrat. Alors, à l’image de la vendeuse qui aide face au bordel de tissues, toi, tu as besoin d’aides pour mettre de l’ordre dans ton champ de bataille spirituelle.
Evie serait ta vendeuse ou l’architecte de ta santé mental si tu ne voulais pas te perdre en route dans les feux de tes sentiments. Au détour d’une matinée fille dans cette librairie branchée du Myrddin Wyllt District effervescent que vous affectionnait tant toutes les deux. Lieu de détente, de littérature, d’amour et de chagrin. Lieu de confidence. Besoin de ton amie, la meilleure, le reflet de toi-même pour sortir la tête de l’eau. A chacune vos problèmes comme toujours. Robe chemise colorée va de pair avec ton état d’esprit. Incompréhensible bordel qui a du sens. Sac remplit de vêtement pour femme enceinte à la main, tu rejoins la belle brune, ton double, à votre table fétiche dans le coin lecture. « Dis-moi que je vais m’en sortir un jour et qu'en sortant de la librairie je n’aurais plus de problème ? » Sourire aux lèvres tu t’affales sur le petit fauteuil confortable pour venir claquer la bise à Evie après avoir posé tes sacs à côté de toi. « Comment tu vas ? » Lui demandes-tu toujours de cette voix enjouée que l’on te connaît bien. Tu as l’espoir que ton amie aille mieux que toi, mais tu décèles une lueur dans le fond de son regard qui semble te crier le contraire. Si la vie ne t'épargne pas, elle ne rate pas non plus la femme que tu regardes. Toutes les deux désabusée avant l'âge.
@Evelyn Blackwood
Evie serait ta vendeuse ou l’architecte de ta santé mental si tu ne voulais pas te perdre en route dans les feux de tes sentiments. Au détour d’une matinée fille dans cette librairie branchée du Myrddin Wyllt District effervescent que vous affectionnait tant toutes les deux. Lieu de détente, de littérature, d’amour et de chagrin. Lieu de confidence. Besoin de ton amie, la meilleure, le reflet de toi-même pour sortir la tête de l’eau. A chacune vos problèmes comme toujours. Robe chemise colorée va de pair avec ton état d’esprit. Incompréhensible bordel qui a du sens. Sac remplit de vêtement pour femme enceinte à la main, tu rejoins la belle brune, ton double, à votre table fétiche dans le coin lecture. « Dis-moi que je vais m’en sortir un jour et qu'en sortant de la librairie je n’aurais plus de problème ? » Sourire aux lèvres tu t’affales sur le petit fauteuil confortable pour venir claquer la bise à Evie après avoir posé tes sacs à côté de toi. « Comment tu vas ? » Lui demandes-tu toujours de cette voix enjouée que l’on te connaît bien. Tu as l’espoir que ton amie aille mieux que toi, mais tu décèles une lueur dans le fond de son regard qui semble te crier le contraire. Si la vie ne t'épargne pas, elle ne rate pas non plus la femme que tu regardes. Toutes les deux désabusée avant l'âge.
@Evelyn Blackwood
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Mer 17 Oct 2018 - 21:01
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Ses doigts glissaient délicatement contre sa joue chaude, tandis qu'elle ne cessait de relire ces mots qui avaient eu le privilège de calmer la tornade. Le seul moyen de calmer son hyperactivité dans son enfance, maintenant, ayant pris de l'âge, la femme se rapprochait d'une mamie, à l'agilité réduite mais dont la bonne humeur persistait. Ses parents, enfin si elle pouvait encore les appeler ainsi, ces foutus rats, Evelyn les haïssait et rien que de persister à les appeler ainsi devenait insoutenable. Ces individus avaient toujours jugé sa passion, elle qui ne se plongeait pas comme ses moutons de frères et sa sœur dans des livres de cours, visant le meilleur des grades pour les beaux yeux de papa et maman. La libraire contenait une telle haine en elle et bien qu'elle tolérait, estimait Emma et Ethan, elle détestait Caleb et ne lui voulait que du mal, pourtant, elle s'était jurée d'arrêter de penser à cette famille maudite, mais tout revenait au galop lorsque la belle lisait des vers, tant controversés à l'époque, où elle n'était qu'un pion.
Récemment, ses pensées étaient moins sombres et bien qu'Evie avait une tendance pour l'auto-destruction, elle était étonnée de penser positivement, de pouvoir chasser d'un coup de baguette, les pensées douloureuses de son abandon barbare. Elle abordait un sourire en caressant du dos de son doigt, la pulpe de ses lèvres charnues. Le bruit de la sonnette la tirait hors de ses pensées, son amie fit irruption dans le commerce chaleureux de la Blackwood, cette dernière affichait un sourire radieux. Quelque chose dans le regard de la brune était différent et ceci n'échapperait pas à l'étudiante, qui ne perdait pas une minute pour venir retrouver le confort d'un des sièges du coin lecture que chérissait la petite libraire. Elle esquissait un sourire en fermant le livre d'un mouvement sec contre ses cuisses, en appuyant son menton à l'intérieur de sa paume. « Est-ce que tu voudrais vivre une vie lisse et ennuyante ? » Rétorquait-elle en riant franchement suite à la salutation de Jazmin, tandis que le regard d'Evie glissait sur le gros sac que transportait la plus jeune. Son sourire ne disparaissait guère et bien qu'il se faisait moins prononcé, Evie lui répondit positivement. « Je vais bien, très bien pour une fois. Et toi, Jaz ? » Oui, il était rare de voir Evie en pleine forme tandis qu'elle ne montrait que très peu ce qu'elle ressentait, Jaz avait ce talent, cette chance, comme sa moitié Sasha, de lire aisément en elle, de déceler chaque partie de son esprit et de la comprendre à la perfection. Elle, cette demoiselle instable et tourmentée, Evelyn ne pouvait être que reconnaissante d'être comprise (parfois malgré elle). La brune s'était promis de ne plus rejeter l'aide, c'était difficile mais la sorcière était motivée à changer, à cesser de blesser les autres et de rompre, une bonne fois pour toutes, avec cette foutue vengeance. D'un geste de visage, Evie désignait le sac. « Qu'est-ce que c'est ? » Curieuse, ça elle l’était.
Récemment, ses pensées étaient moins sombres et bien qu'Evie avait une tendance pour l'auto-destruction, elle était étonnée de penser positivement, de pouvoir chasser d'un coup de baguette, les pensées douloureuses de son abandon barbare. Elle abordait un sourire en caressant du dos de son doigt, la pulpe de ses lèvres charnues. Le bruit de la sonnette la tirait hors de ses pensées, son amie fit irruption dans le commerce chaleureux de la Blackwood, cette dernière affichait un sourire radieux. Quelque chose dans le regard de la brune était différent et ceci n'échapperait pas à l'étudiante, qui ne perdait pas une minute pour venir retrouver le confort d'un des sièges du coin lecture que chérissait la petite libraire. Elle esquissait un sourire en fermant le livre d'un mouvement sec contre ses cuisses, en appuyant son menton à l'intérieur de sa paume. « Est-ce que tu voudrais vivre une vie lisse et ennuyante ? » Rétorquait-elle en riant franchement suite à la salutation de Jazmin, tandis que le regard d'Evie glissait sur le gros sac que transportait la plus jeune. Son sourire ne disparaissait guère et bien qu'il se faisait moins prononcé, Evie lui répondit positivement. « Je vais bien, très bien pour une fois. Et toi, Jaz ? » Oui, il était rare de voir Evie en pleine forme tandis qu'elle ne montrait que très peu ce qu'elle ressentait, Jaz avait ce talent, cette chance, comme sa moitié Sasha, de lire aisément en elle, de déceler chaque partie de son esprit et de la comprendre à la perfection. Elle, cette demoiselle instable et tourmentée, Evelyn ne pouvait être que reconnaissante d'être comprise (parfois malgré elle). La brune s'était promis de ne plus rejeter l'aide, c'était difficile mais la sorcière était motivée à changer, à cesser de blesser les autres et de rompre, une bonne fois pour toutes, avec cette foutue vengeance. D'un geste de visage, Evie désignait le sac. « Qu'est-ce que c'est ? » Curieuse, ça elle l’était.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Mar 23 Oct 2018 - 8:50
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Jazmin & Evelyn
«Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
À peine entrée, tes yeux se posent sur cette femme que tu as toujours admirée en silence. Petite brune au si grand caractère ; une toi, fortifiée par un passé lourd que t'as toujours soupçonné. Rien que sa présence est suffisante pour que ton palpitant se calme instantanément, que le chaos de tes pensées s'estompe. C'est ce que tu aimes dans cette librairie, tu as toujours aimé cette ambiance que tu n'as jamais retrouvée ni chez toi, ni ailleurs. Dans un sens, et c'est ironique de le dire pour une sorcière, mais pour toi cet endroit est magique. Entre ces murs, tu t'imprègnes du calme. Dans les livres, tu t'évades. L'esprit qui vagabonde, qui se dissipe doucement, se voile d'une sérénité, et qui finis par s'égarer une fois la tortueuse réalité recouvré. Ici, tu t'abandonnes complètement. Tu oublies les tracas, les chagrins. Tu t'oublies. Des instants que tu chéries, dont tu as besoin surtout en ce moment. Oui, tu aimes cet endroit autant que sa propriétaire sans doute. Ce qui explique ce sourire qui se dessine sur tes lèvres. T'es heureuse de revoir ce petit bout de femme en ce lieu si particulier à tes yeux. En somme une journée qui commence bien, de si bon matin. « Une vie lisse et ennuyante a le mérite d'être tranquille, non ? » Tu sais bien qu'elle a raison. Tu n'es pas de celle qui pourrait se contenter de ce genre de vie. Toi, t'as toujours aimé les montagnes russes, les déchaînements de sensations et d'émotions. Néanmoins, tu te surprends par moment à vouloir des moments d'accalmie ; ta vie étant un peu trop raide, trop abracadabrante. Elle est trop « trop » justement. Tu te mets à l'aise dans le fauteuil, reposant ton regard doré sur la jeune femme ; tu décèles en elle un changement. Une lueur étrangère brille au travers de ses pupilles, et un sourire que tu ne lui connais pas non plus s'étire sur son visage quand tu lui demandes si elle va bien. Tiens ? Qu'est-il arrivé de si plaisant à la libraire taciturne et mélancolique ?
Sourire mi-sournois mi-amusé sur le visage, tu anticipes une discussion 'de filles'. Tu n'as jamais excellé dans les histoires romanesques et romantiques pourtant, malhabile dans la discipline, mais tu as toujours aimé les écouter par contre. « Mmmh pour une fois ? Qu'est-ce qui te rend si joyeuse ? Ou devrais-je dire qui ? » Les personnes qui te sont le plus proche le savent, t'es curieuse, un peu trop. Et sans aucun filtre, tu dis toujours ce que tu penses, demande ce que tu veux savoir. Petite effrontée qui manque sans doute de tact, un poil aventureuse, et téméraire. Avec Evie, tu ne déroges pas à la règle. N'est-ce pas le job d'une amie après tout, de tout savoir ? Autant les bonnes, que les mauvaises choses ? « Ça va, ça va même plutôt bien. » Et c'est peu dire. Si tu appréhendais cette grossesse au début, si tu n'en ressentais aucune joie ; aujourd'hui tout est différent. Tu la vis avec le sourire maintenant, contemplant avec émerveillent et stupéfaction, tous les changements qui se déroulent non seulement dans ton corps ; mais aussi dans ta vie. Tu aimes de plus en plus ce qui se passe, tu prends des habitudes. Au quotidien, mais surtout avec un beau brun. Au point que … « … J'ai enfin décidé d'acheter des vêtements plus adéquats pour ranger les petites brioches. Le bouton de mon ultime jean m'a convaincue. » T'as été un peubeaucoup têtue sur ce coup-là ; mais tu t'es enfin décidée à changer de garde-robe pour un temps. Voir ton corps changer, c'est sans doute ce qui t'as le plus posé de problème au final.
@Evelyn Blackwood
Sourire mi-sournois mi-amusé sur le visage, tu anticipes une discussion 'de filles'. Tu n'as jamais excellé dans les histoires romanesques et romantiques pourtant, malhabile dans la discipline, mais tu as toujours aimé les écouter par contre. « Mmmh pour une fois ? Qu'est-ce qui te rend si joyeuse ? Ou devrais-je dire qui ? » Les personnes qui te sont le plus proche le savent, t'es curieuse, un peu trop. Et sans aucun filtre, tu dis toujours ce que tu penses, demande ce que tu veux savoir. Petite effrontée qui manque sans doute de tact, un poil aventureuse, et téméraire. Avec Evie, tu ne déroges pas à la règle. N'est-ce pas le job d'une amie après tout, de tout savoir ? Autant les bonnes, que les mauvaises choses ? « Ça va, ça va même plutôt bien. » Et c'est peu dire. Si tu appréhendais cette grossesse au début, si tu n'en ressentais aucune joie ; aujourd'hui tout est différent. Tu la vis avec le sourire maintenant, contemplant avec émerveillent et stupéfaction, tous les changements qui se déroulent non seulement dans ton corps ; mais aussi dans ta vie. Tu aimes de plus en plus ce qui se passe, tu prends des habitudes. Au quotidien, mais surtout avec un beau brun. Au point que … « … J'ai enfin décidé d'acheter des vêtements plus adéquats pour ranger les petites brioches. Le bouton de mon ultime jean m'a convaincue. » T'as été un peu
@Evelyn Blackwood
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Mar 23 Oct 2018 - 11:54
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Evelyn se demandait parfois de quoi aurait l'air sa vie si elle devenait lisse et plate du jour au lendemain. Elle n'était pas habituée au calme cette tornade, c'était plutôt celle qui renversait et chamboulait tout sur son passage, sans s'en rendre compte par moments que son comportement pouvait mener au conflit. Même si le temps, les épreuves et peut-être l'âge avaient assagi la brune, Evie n'était pas à l'abri de crises de nerfs ou d'anxiété. Depuis ses tentatives de suicide, qui l'avaient assez changé mentalement mais elle n'en disait rien, elle faisait quelques crises mais rien de bien inquiétant, on lui avait dit que c'était ''courant''. Mais cela fait un peu de temps que la vie d'Evie était plus paisible, parcourue de changement et il fallait être idiot pour voir que son regard paraissait moins sombre et mélancolique qu'avant. Ce n'était pas cette personne qui montrait facilement ses sentiments, parce que l'expérience lui avait appris que montrer ses sentiments, c'était prendre le risque d'être blessée.
Elle adressait un tendre sourire à son amie, qui mettait les pieds directement dans le plat. De par leurs discussions, Evelyn n'avait pu s'empêcher de s'identifier à ce bout de femme, qui lui ressemblait bien trop et parfois, c'était déstabilisant puisqu'elle comprenait presque à la perfection le comportement de la libraire. Son dos s'appuyait contre le dossier et elle ramenait ses petites jambes pour s'installer en tailleur, un brin de malice traversait ses yeux clairs. « Des.. Changements dans ma vie, je dirai. » Elle laissait planer le doute volontairement, c'était une joueuse cette libraire et cela avait le don de la faire rire, laisser les curieux dans le doute et le manque d'information, ne répondant qu'à une des questions. Glissant son menton contre le creux de sa paume, elle reprenait : « J'ai finalement confié des secrets que je gardais pour moi, ça m'a soulagé. » C'était un poids en moins d'avoir confié des choses de son passé à ses amis d'enfance, Evelyn se sentait beaucoup plus légère maintenant. Parfois, la brune se disait que Jazmin devait en être informée mais c'était encore un terrain miné alors la sorcière préférait retarder le moment, préférant parler de la future mère que d'elle-même.
« J'ai toujours trouvé ça horrible les vêtements de grossesse. » Evie n'était pas cette femme à l'aise avec les enfants, elle ne savait pas comment s'en occuper et c'était pour cette raison que la douce n'enviait pas son amie. Elle se disait aussi que ses cicatrices devaient prendre le temps de se refermer au lieu d'en avoir des nouvelles. Pourtant, un sourire taquin traversait les pulpes de la Blackwood. « Finalement, tu te rapproches plus ou moins d'une créature de la mythologie. » Comparaison poussée, mais Evie n'y connaissait rien, d'où son manque de tact avec le sujet. « Mais… ça te fait mal ? Je veux dire, ça bouge beaucoup ? » Bien qu'elle avait connu deux grossesses de sa mère, Evie avait toujours été à l'ouest et maladroite avec ce sujet, c'était tellement un monde diffèrent du sien. C'était bien un sujet que la femme ne maîtrisait absolument pas.
Elle adressait un tendre sourire à son amie, qui mettait les pieds directement dans le plat. De par leurs discussions, Evelyn n'avait pu s'empêcher de s'identifier à ce bout de femme, qui lui ressemblait bien trop et parfois, c'était déstabilisant puisqu'elle comprenait presque à la perfection le comportement de la libraire. Son dos s'appuyait contre le dossier et elle ramenait ses petites jambes pour s'installer en tailleur, un brin de malice traversait ses yeux clairs. « Des.. Changements dans ma vie, je dirai. » Elle laissait planer le doute volontairement, c'était une joueuse cette libraire et cela avait le don de la faire rire, laisser les curieux dans le doute et le manque d'information, ne répondant qu'à une des questions. Glissant son menton contre le creux de sa paume, elle reprenait : « J'ai finalement confié des secrets que je gardais pour moi, ça m'a soulagé. » C'était un poids en moins d'avoir confié des choses de son passé à ses amis d'enfance, Evelyn se sentait beaucoup plus légère maintenant. Parfois, la brune se disait que Jazmin devait en être informée mais c'était encore un terrain miné alors la sorcière préférait retarder le moment, préférant parler de la future mère que d'elle-même.
« J'ai toujours trouvé ça horrible les vêtements de grossesse. » Evie n'était pas cette femme à l'aise avec les enfants, elle ne savait pas comment s'en occuper et c'était pour cette raison que la douce n'enviait pas son amie. Elle se disait aussi que ses cicatrices devaient prendre le temps de se refermer au lieu d'en avoir des nouvelles. Pourtant, un sourire taquin traversait les pulpes de la Blackwood. « Finalement, tu te rapproches plus ou moins d'une créature de la mythologie. » Comparaison poussée, mais Evie n'y connaissait rien, d'où son manque de tact avec le sujet. « Mais… ça te fait mal ? Je veux dire, ça bouge beaucoup ? » Bien qu'elle avait connu deux grossesses de sa mère, Evie avait toujours été à l'ouest et maladroite avec ce sujet, c'était tellement un monde diffèrent du sien. C'était bien un sujet que la femme ne maîtrisait absolument pas.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Ven 26 Oct 2018 - 13:39
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
«Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Des changements ? Si tu as toujours détesté la routine, il fut un temps où tu n'aimais pas non plus ce mot, le changement, étant synonyme de problème à tes yeux. À croire que t'es changée justement pour y voir toutes les promesses de ce simple mot. Ta vie change ; en bien. C'est un fait. Constatant avec plaisir qu'il en est de même pour Evie, même si la nature de son sourire reste encore un mystère pour toi. Promis, tu vas creuser, toute la matinée s'il faut. Elle titille ta curiosité presque maladive là ; en restant évasive. Tu la soupçonnes d'ailleurs de le faire exprès, elle te connaît sans doute un peu trop bien. Et tu en gigotes presque d'excitation dans ton fauteuil, sans doute le voit elle, car elle ajoute « J'ai finalement confié des secrets que je gardais pour moi, ça m'a soulagé. » Des secrets ? Tu aurais sans doute été tenté de lui demander de quel secret elle parle, néanmoins, tu te tais. Des secrets tu en as toi aussi, une ribambelle, dont tu ne parles jamais. Dont tu ne veux pas parler. Tu sais qu'il est difficile de se confier et tu ne veux pas lui tirer les vers du nez. Pas comme ça. T'as l'impression que derrière ses paroles se cachent des blessures plus profondes, rien à avoir avec les amourettes dont tu pensais être le sujet principal. « Je peux le voir, oui. » Tu te contentes de lui dire ça, lui adressant un sourire ravi pour elle ; un sourire vrai. T'es vraiment contente qu'elle ait pu le faire, tu la vois bizarrement plus légère, elle qui avait constamment la lourdeur des gens sombres sur ses épaules.
Le sujet dévie fatalement sur l'état de ton ventre. Prends vite l'habitude Jazmin, les bébés seront maintenant très souvent abordés. C'est toujours étrange de parler de ça alors que tu les sens bouger. Être mère, idée incongrue, grotesque même il y a encore quelques semaines. Et pourtant … « A qui le dis-tu ? Si je le pouvais, je m'épargnerais ces horreurs. » Tu donnes un petit coup de pied à ce sac bien remplit. Toi, qui t'habilles toujours si bien te voilà condamné à porter des atrocités pendant plusieurs semaines. Ça te déprime. Tu te permets de verser le thé, vie anglaise oblige. Toi, t'as toujours été miss café en bonne américaine ; néanmoins t'es enceinte, énième contrainte, la tisane est ton nouveau breuvage. Qui a dit qu'une grossesse c'était cool ? Satané brioches. Tu en bois une gorgée, tu t'es accommodée du célèbre Earl Grey, même si tu râles toujours. Une créature mythologique ? Elle t'intrigue. « Laquelle ? Ais pitié de moi, ne me compare pas à une grosse bête s'il te plaît, on se moque déjà assez de moi. » T'en fais toujours des caisses quand il s'agit de ton poids, pourtant, tu n'as prit que le poids des bébés en surplus. C'est tout. 'On' faisant référence à une personne. Lui. Le père. Ton exception. Ton habitude. T'es évasive aussi, mais tu ne parles pas du papa ; la dernière fois que tu l'as fait te restant en travers de la gorge. « Ça bouge de plus en plus, de vraies petits athlètes ; mais pour l'instant ça ne fait pas mal, c'est juste bizarre comme sensation. » Tu souris. C'est peut-être cet instinct maternel que tu pensais inexistant chez toi qui s'exprimes, mais t'aime bien parler de tes brioches au fond. Néanmoins, tu ne veux pas être la seule à te confier. T'es têtue quand tu veux. « Dis-moi en plus. » Tu reprends ta tasse de thé entre tes mains.
Le sujet dévie fatalement sur l'état de ton ventre. Prends vite l'habitude Jazmin, les bébés seront maintenant très souvent abordés. C'est toujours étrange de parler de ça alors que tu les sens bouger. Être mère, idée incongrue, grotesque même il y a encore quelques semaines. Et pourtant … « A qui le dis-tu ? Si je le pouvais, je m'épargnerais ces horreurs. » Tu donnes un petit coup de pied à ce sac bien remplit. Toi, qui t'habilles toujours si bien te voilà condamné à porter des atrocités pendant plusieurs semaines. Ça te déprime. Tu te permets de verser le thé, vie anglaise oblige. Toi, t'as toujours été miss café en bonne américaine ; néanmoins t'es enceinte, énième contrainte, la tisane est ton nouveau breuvage. Qui a dit qu'une grossesse c'était cool ? Satané brioches. Tu en bois une gorgée, tu t'es accommodée du célèbre Earl Grey, même si tu râles toujours. Une créature mythologique ? Elle t'intrigue. « Laquelle ? Ais pitié de moi, ne me compare pas à une grosse bête s'il te plaît, on se moque déjà assez de moi. » T'en fais toujours des caisses quand il s'agit de ton poids, pourtant, tu n'as prit que le poids des bébés en surplus. C'est tout. 'On' faisant référence à une personne. Lui. Le père. Ton exception. Ton habitude. T'es évasive aussi, mais tu ne parles pas du papa ; la dernière fois que tu l'as fait te restant en travers de la gorge. « Ça bouge de plus en plus, de vraies petits athlètes ; mais pour l'instant ça ne fait pas mal, c'est juste bizarre comme sensation. » Tu souris. C'est peut-être cet instinct maternel que tu pensais inexistant chez toi qui s'exprimes, mais t'aime bien parler de tes brioches au fond. Néanmoins, tu ne veux pas être la seule à te confier. T'es têtue quand tu veux. « Dis-moi en plus. » Tu reprends ta tasse de thé entre tes mains.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Ven 26 Oct 2018 - 17:40
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Evelyn Blackwood avait toujours aimé jouer avec le feu, parfois même jusqu'à se brûler les doigts. Que ce soit avec ses proches, ses amis ou ses relations d'un soir, elle avait cet air malicieux dans les yeux, ce large sourire, signe que la brune appréciait faire tourner en rond les autres. Bien sûr, cela n'avait rien de méchant, de son côté, ce jeu s’apparentait davantage à de la taquinerie, une manière de prouver une quelconque affection. Ce n'était malheureusement pas cette fille qui montrait facilement ce qu'elle ressentait, mal à l'aise avec ceci, le jeu lui permettait de s'exprimer autrement. C'est ainsi que la libraire affichait un large sourire en restant volontairement mystérieusement sur ce qui semblait la rendre un peu plus heureuse. Bien sûr s'être enfin livrée à ses amis soulageait Evie, mais ce n'était pas tout, il y avait tellement plus que ça, mais c'était délicat pour la brune d'en parler, si pudique avec ses sentiments, c'était bien la première fois qu'un tel « truc » lui arrivait.
Abordant ensuite le sujet de la grossesse de Jazmin, Evie ne se privait pas pour livrer son avis sur les vêtements adaptés. Elle était sans filtre la Blackwood, spontanée et elle plaignait ouvertement son amie, mais ce n'était le temps que de quelques mois alors tout irait bien. Glissant ses doigts chauds dans sa chevelure lisse, elle ne pouvait s'empêcher de rire. « Tu peux te rassurer en te disant que ce n'est que le temps de quelques mois. » Les femmes avaient quasiment le même âge et pourtant, Evelyn ne voulait absolument pas être mère, elle trouvait la différence incroyable d'ailleurs, mais les enfants et elle, cela avait toujours été compliqué. Elle ne les craignait pas mais lorsqu'il y en avait un dans les parages, cela crispait la sorcière et Evie faisait en sorte de disparaître. D'ailleurs, même en tant que grande sœur Evelyn était nulle, incapable de conseiller ceux ayant le même sang qu'elle.
Ce fidèle sourire moqueur ne quittait pas ses lèvres, elle avait toujours taquiné la jeune femme, elle qui n'avait pas souvent eu des amies du même sexe qu'elle, Evelyn était ravie d'en avoir désormais une à ses côtés, qui ne se braquait pas pour rien. La libraire levait d'un air innocent ses mains au-dessus de son visage. « Je n'ai rien dit. » Avoir pitié des autres était compliqué pour la femme, qui détestait lorsque les autres l'étaient pour elle. « Je pense que cela me donnerait envie de vomir de les sentir bouger. » Un air apeuré étirait ses traits, tant de sensations que la sorcière ne connaîtrait sûrement jamais, c'était effrayant. Un nouveau sourire venait étirer ses croissants de chairs, tandis que sa langue claquait contre son palais. D'un air innocent, Evie s'amusait encore une fois à la faire patienter, sadique. « Je ne peux pas tout te confier, Jaz. » La brune savait qu'elle voulait connaître la suite et pas ses secrets, mais c'était si drôle, Evelyn s'amusait ouvertement de la situation.
Abordant ensuite le sujet de la grossesse de Jazmin, Evie ne se privait pas pour livrer son avis sur les vêtements adaptés. Elle était sans filtre la Blackwood, spontanée et elle plaignait ouvertement son amie, mais ce n'était le temps que de quelques mois alors tout irait bien. Glissant ses doigts chauds dans sa chevelure lisse, elle ne pouvait s'empêcher de rire. « Tu peux te rassurer en te disant que ce n'est que le temps de quelques mois. » Les femmes avaient quasiment le même âge et pourtant, Evelyn ne voulait absolument pas être mère, elle trouvait la différence incroyable d'ailleurs, mais les enfants et elle, cela avait toujours été compliqué. Elle ne les craignait pas mais lorsqu'il y en avait un dans les parages, cela crispait la sorcière et Evie faisait en sorte de disparaître. D'ailleurs, même en tant que grande sœur Evelyn était nulle, incapable de conseiller ceux ayant le même sang qu'elle.
Ce fidèle sourire moqueur ne quittait pas ses lèvres, elle avait toujours taquiné la jeune femme, elle qui n'avait pas souvent eu des amies du même sexe qu'elle, Evelyn était ravie d'en avoir désormais une à ses côtés, qui ne se braquait pas pour rien. La libraire levait d'un air innocent ses mains au-dessus de son visage. « Je n'ai rien dit. » Avoir pitié des autres était compliqué pour la femme, qui détestait lorsque les autres l'étaient pour elle. « Je pense que cela me donnerait envie de vomir de les sentir bouger. » Un air apeuré étirait ses traits, tant de sensations que la sorcière ne connaîtrait sûrement jamais, c'était effrayant. Un nouveau sourire venait étirer ses croissants de chairs, tandis que sa langue claquait contre son palais. D'un air innocent, Evie s'amusait encore une fois à la faire patienter, sadique. « Je ne peux pas tout te confier, Jaz. » La brune savait qu'elle voulait connaître la suite et pas ses secrets, mais c'était si drôle, Evelyn s'amusait ouvertement de la situation.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Lun 29 Oct 2018 - 21:41
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
«Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Tu sens Evie assez mal à l'aise concernant les bébés ou les enfants en général, et tu ne te braques pas le moins du monde. Tu n'es pas de celles qui ne jurent que par les enfants. Peut-être parce que tu sais exactement ce qu'elle ressent ? Tu étais pareille, t'avais le même avis sur le sujet il y a encore quelques semaines. Toi, devenir mère ? L'ancienne Jazmin aurait sûrement rit chaudement à cette blague. T'as jamais eu l'instinct maternel, du moins tu n'as jamais crus l'avoir, bien trop égoïste pour penser à autrui ; bien trop libre pour être enchaîné à des êtres dépendants de ta personne. Et pourtant … Ça t'es tombé dessus sans prévenir comme la foudre embrasse la terre les jours de pluie. Une tuile. Un accident. D'abord terrible, mais qui se mue encore aujourd'hui en un tendre imprévu. Tu t’accommodes doucement à l'idée de donner la vie à autrui, bien que t'es toujours en apprentissage ; car t'as compris une chose, ce n'est pas inné chez une femme. On devient mère. Et tu n'as plus peur d'apprendre, tu te sens capable depuis qu'il est derrière toi. C'est niais, tu roules toi-même des yeux rien qu'à cette pensée. Les mièvreries t'ont toujours laisser froide, de marbre ; mais depuis que tes hormones travaillent, t'es devenue le genre de fille qui chiale devant Titanic. Ça t'exaspère. Vraiment. « Ne parle pas de vomi, je sors à peine de ma période de nausées matinales. » Tu grimaces, tu jures même entre deux gorgées de thé. La grossesse c'est moche et sale, on ne prêche pas une convertie ; t'en es persuadée, convaincue. Si bien que le sujet dérive. Du moins, t'essaies de changer de conversation avec la subtilité d'un troll affamé ; voulant assouvir ta curiosité maladive. T'as envie de savoir. Tu veux savoir. Qu'est-ce qui se cache derrière ce sourire ? Ou plutôt qui.
Tu ne sais rien aux histoires romantiques, mais tu sais reconnaître ce genre de sourire. Tu l'as déjà vu sur le visage de nombreuses femmes. Un homme y est pour quelque chose. C'est sûr. Qui donc a réussit où tous les autres ont échoué ? Tu le sais, Evie est comme toi. Butinant d'ordinaire les fleurs sans se retourner, sans s'attacher surtout. « Je ne peux pas tout te confier, Jaz. » Tu pestes, tu souffles comme une petite fille à qui on refuse un jouet. T'as jamais aimé qu'on te dise non, qu'on te résiste princesse. T'aurais dû le savoir, c'est Evie en face de toi. Alter-ego. Si tu ne cèdes rien, elle non plus. « J'aurais dû m'en douter, je présume ? » Tu râles un peu, mais ton sourire ne trompe personne. Tu reprends une gorgée de thé, laissant un silence entre vous qui n'est en rien pesant. Il est apaisant. Tu cherches le moyen de la faire parler, parce que tu ne rentreras pas chez toi bredouille, c'est une certitude. T'es certaine de ne pas en dormir sinon, et tu manques déjà bien assez de sommeil comme ça. « Très bien. Faisons un jeu. » T'adores jouer, Sasha peut en témoigner. Tu restes cet enfant insouciante et caractérielle malgré tes vingt-sept ans passés. Tu la regardes, une leur de défi brille dans tes yeux. Joueuse et foncièrement effrontée. « Une vérité, chacune notre tour. Je commence. » Règle simple. Tu t’humidifies les lèvres, un tic que t'as sûrement pris de lui ; preuve que t'es sans doute un peu trop dans son appartement ces derniers temps. « Être avec lui, c'est devenu naturel. » Terriblement plaisant. Ce n'est pas toi, mais t'es persuadée de rougir là. Les hormones encore et toujours. « A toi. Il s'appelle comment ? » Tu mets les pieds dans le plat, esquissant un sourire taquin.
Tu ne sais rien aux histoires romantiques, mais tu sais reconnaître ce genre de sourire. Tu l'as déjà vu sur le visage de nombreuses femmes. Un homme y est pour quelque chose. C'est sûr. Qui donc a réussit où tous les autres ont échoué ? Tu le sais, Evie est comme toi. Butinant d'ordinaire les fleurs sans se retourner, sans s'attacher surtout. « Je ne peux pas tout te confier, Jaz. » Tu pestes, tu souffles comme une petite fille à qui on refuse un jouet. T'as jamais aimé qu'on te dise non, qu'on te résiste princesse. T'aurais dû le savoir, c'est Evie en face de toi. Alter-ego. Si tu ne cèdes rien, elle non plus. « J'aurais dû m'en douter, je présume ? » Tu râles un peu, mais ton sourire ne trompe personne. Tu reprends une gorgée de thé, laissant un silence entre vous qui n'est en rien pesant. Il est apaisant. Tu cherches le moyen de la faire parler, parce que tu ne rentreras pas chez toi bredouille, c'est une certitude. T'es certaine de ne pas en dormir sinon, et tu manques déjà bien assez de sommeil comme ça. « Très bien. Faisons un jeu. » T'adores jouer, Sasha peut en témoigner. Tu restes cet enfant insouciante et caractérielle malgré tes vingt-sept ans passés. Tu la regardes, une leur de défi brille dans tes yeux. Joueuse et foncièrement effrontée. « Une vérité, chacune notre tour. Je commence. » Règle simple. Tu t’humidifies les lèvres, un tic que t'as sûrement pris de lui ; preuve que t'es sans doute un peu trop dans son appartement ces derniers temps. « Être avec lui, c'est devenu naturel. » Terriblement plaisant. Ce n'est pas toi, mais t'es persuadée de rougir là. Les hormones encore et toujours. « A toi. Il s'appelle comment ? » Tu mets les pieds dans le plat, esquissant un sourire taquin.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Ven 2 Nov 2018 - 8:13
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
La brune se demandait si elle avait les épaules pour être mère. C’était une drôle d’idée d’ailleurs, elle qui avait toujours fui les enfants, les craignant comme la peste. Evie ne voulait pas que son corps soit « déformé » de la sorte et souffrir lors de l’accouchement, elle se disait que sa vie changerait beaucoup trop et que ses moyens financiers ne lui permettaient pas d’avoir une famille. De même que la sorcière était cette personne qui détestait être collée et envahie, c’est ce qui arriverait avec des enfants. Tant de contraintes qui faisaient que la Blackwood restait bloquée concernant cette éventualité. Elle qui avait toujours rêvé de liberté, loin des contraintes familiales, Evie ne supporterait pas non plus la durée d’une grossesse. Ainsi, en questionnant Jazmin, la petite ne ressentait aucune once d’envie mais souriait tout de même, si elle était bien et heureuse alors c’était le principal.
Tournant autour du pot, elle jouait ouvertement avec la patiente de Jazmin, abordant cet air provocant qu’Evelyn prenait toujours lorsqu’elle était avec son meilleur ami afin de le rendre jaloux ou jouer avec ses nerfs. Ici, c’était différent. La brune s’amusait à la faire patienter pour s’amuser mais également parce qu’elle n’était pas ce genre de personne qui aimait parler de ses histoires d’amour ou celle qui adorait se confier, Evie avait toujours eu des réserves, pudique et protectrice envers elle-même pour ne plus souffrir. Si elle avait l’air confiante, son intérieur était tendu et bouleversé. Les réactions de son amie faisaient rire la libraire qui attrapait un verre d’eau et le glissant entre ses pulpes charnues, sans quitter la future mère des yeux, une lueur malicieuse dans son regard clair.
Un jeu ? L’énoncé lui plaisait bien, cela permettait de garder un certain anonymat et prolonger son amusement. Elle l’écoutait et croisait lentement ses jambes, le verre contre sa cuisse. « Non, non, non. C’est une question ça et pas une vérité. » Evie eut un large sourire et glissait ses doigts dans sa chevelure rebelle, faisant glisser ses doigts contre l’humidité du verre. Elle savait comment s’y prendre pour faire patienter l’âme d’enfant qu’incarnait Jazmin et c’était plaisant, vraiment amusant. La sorcière ignorait par quoi commencer, il y avait tellement de choses à dire. « Mh... Ses lettres ont changé ma vie. » Rien d’étonnant lorsqu’on connaissait la passion de la femme pour la littérature et tout particulièrement la poésie et ses correspondances. Elle avait toujours su qu’il lui fallait quelqu’un qui sache comment écrire pour toucher son cœur, une plume fine, sincère et délicate. « J’ai toujours su qu’il me fallait quelqu’un comme... lui. » La Blackwood lui donnait une information supplémentaire pour satisfaire sa curiosité, un sourire en coin étirait ses lèvres.
Tournant autour du pot, elle jouait ouvertement avec la patiente de Jazmin, abordant cet air provocant qu’Evelyn prenait toujours lorsqu’elle était avec son meilleur ami afin de le rendre jaloux ou jouer avec ses nerfs. Ici, c’était différent. La brune s’amusait à la faire patienter pour s’amuser mais également parce qu’elle n’était pas ce genre de personne qui aimait parler de ses histoires d’amour ou celle qui adorait se confier, Evie avait toujours eu des réserves, pudique et protectrice envers elle-même pour ne plus souffrir. Si elle avait l’air confiante, son intérieur était tendu et bouleversé. Les réactions de son amie faisaient rire la libraire qui attrapait un verre d’eau et le glissant entre ses pulpes charnues, sans quitter la future mère des yeux, une lueur malicieuse dans son regard clair.
Un jeu ? L’énoncé lui plaisait bien, cela permettait de garder un certain anonymat et prolonger son amusement. Elle l’écoutait et croisait lentement ses jambes, le verre contre sa cuisse. « Non, non, non. C’est une question ça et pas une vérité. » Evie eut un large sourire et glissait ses doigts dans sa chevelure rebelle, faisant glisser ses doigts contre l’humidité du verre. Elle savait comment s’y prendre pour faire patienter l’âme d’enfant qu’incarnait Jazmin et c’était plaisant, vraiment amusant. La sorcière ignorait par quoi commencer, il y avait tellement de choses à dire. « Mh... Ses lettres ont changé ma vie. » Rien d’étonnant lorsqu’on connaissait la passion de la femme pour la littérature et tout particulièrement la poésie et ses correspondances. Elle avait toujours su qu’il lui fallait quelqu’un qui sache comment écrire pour toucher son cœur, une plume fine, sincère et délicate. « J’ai toujours su qu’il me fallait quelqu’un comme... lui. » La Blackwood lui donnait une information supplémentaire pour satisfaire sa curiosité, un sourire en coin étirait ses lèvres.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Mar 6 Nov 2018 - 14:07
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
«Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
C'est plus fort que toi. Tu joues, tu t'amuses de tout gamine. T'as toujours trouvé la vie insoluble, terriblement ennuyeuse ; le cynisme et tes distractions enfantines comme seul pansement à ce trou béant dans ta poitrine. Trou qui s'amenuise depuis quelque temps, à cause ou grâce d'un beau brun un peu trop grand. Il apporte des couleurs à ton monde fait de noir et blanc ; t'apprends et donnes un sens à ce mot si étranger, le mot 'famille' que tu ne connais que trop mal. Il commence à prendre de la place dans ton monde, dans ta vie, dans ton ventre. Alors tu commences à parler de lui, bien que tu n'as jamais été de celles qui se confient toi non plus. T'es de marbre, faite de glace. Tu entretiens le mystère, se dévoiler étant synonyme de proximité. Chose dont tu commences à adhérer, mais auquel tu n'es pas encore habitué. S'attacher, se rapprocher. C'est terrifiant, non ? Non, non, non. C’est une question ça et pas une vérité. Tu ris. Tu as tenté au moins, mais ce n'est pas grave, ce n'est pas le nom de monsieur qui t'intéresse dans l'immédiat. Tu veux savoir ce qui se trame d'abord, ce qu'elle ressent vis-à-vis de lui, ce qu'il se passe tout bonnement. C'est nouveau, terriblement intrigant, alors chaque chose en son temps. Après tout, t'as toute la matinée. T'es friande des histoires, quelles soient réelles ou imaginaires. T'as toujours eu l'oreille pour écouter. Sale gamine. Tu te nourris des confidences, petite attention que tu ne retournes jamais pour autant. Sauf ici. Le jeu en est le principe même. À la fois amusant et instructif dans ton cas ; toi qui ne parles presque pas des petits aliens dans ton bide, ni de celui qui les y a mit.
Mh... Ses lettres ont changé ma vie. J’ai toujours su qu’il me fallait quelqu’un comme... lui. On pourrait jurer que t'as des étoiles dans les yeux, tu avales le moindre mot de ce que la jolie brune te confie ; néanmoins, tu te reprends vite. Les révélations faites ne te rendent pas indifférente, t'es même abasourdi, stupéfaite ; chaque mot étant presque une claque. En effet, tu as toujours pensé que Evie était faite comme toi, petit oiseau qu'on attrape, ni n'apprivoise. Pas d'attachement, pas de contraintes. Serait-elle « Amoureuse ? » Le mot te parait toujours aussi vide de sens, presque absurde. Ah bon ? T'es sûre ? Pas vraiment, mais les nanars ce n'est pas ton truc, pas vrai ? Tu bois une gorgée de thé, n'attendant pas une réponse à ta question, car contre la règle du jeu. Tu te contentes de réfléchir à ce que tu pourrais dire, sans lui en dire trop non plus. Tu n'es pourtant pas pudique, loin de là, toutefois parler de 'lui' en particulier rendrait les choses entres vous encore plus réelles ; et t'as toujours peur de ça. Ce qui est idiot en soit, tu le sais, cette histoire est on ne peut réel, comme ces brioches que t'as dans le four. T'apprends, mais lentement. T'es toujours dans le déni ma pauvre fille, faire l'autruche c'est plus facile. « J'apprends avec lui que vivre à deux, c'est plutôt marrant. » C'est même très amusant. T'as déjà vécu en colocation, tu l'es encore, mais à deux avec quelqu'un de … spécial ? C'est quelque chose d'autre. T'aimes le rendre dingue, le contrarier, le frustré. T'aimes l'attendre le soir pour dîner, ou le regarder dormir alors que t'es toujours éveillé. Des choses qui paraissent simples, futiles ; mais que t'aimes vraiment. T'as appris ces derniers mois à les apprécier. Tu souris en repensant à quelques souvenirs partager avec l'homme qui bouleverse ta vie. « Ce matin j'ai caché sa baguette dans l'appart, il est sans doute en train de m'insulter actuellement. » Tu ris rien qu'en y pensant. Peut-être que tu riras moins en rentrant.
Mh... Ses lettres ont changé ma vie. J’ai toujours su qu’il me fallait quelqu’un comme... lui. On pourrait jurer que t'as des étoiles dans les yeux, tu avales le moindre mot de ce que la jolie brune te confie ; néanmoins, tu te reprends vite. Les révélations faites ne te rendent pas indifférente, t'es même abasourdi, stupéfaite ; chaque mot étant presque une claque. En effet, tu as toujours pensé que Evie était faite comme toi, petit oiseau qu'on attrape, ni n'apprivoise. Pas d'attachement, pas de contraintes. Serait-elle « Amoureuse ? » Le mot te parait toujours aussi vide de sens, presque absurde. Ah bon ? T'es sûre ? Pas vraiment, mais les nanars ce n'est pas ton truc, pas vrai ? Tu bois une gorgée de thé, n'attendant pas une réponse à ta question, car contre la règle du jeu. Tu te contentes de réfléchir à ce que tu pourrais dire, sans lui en dire trop non plus. Tu n'es pourtant pas pudique, loin de là, toutefois parler de 'lui' en particulier rendrait les choses entres vous encore plus réelles ; et t'as toujours peur de ça. Ce qui est idiot en soit, tu le sais, cette histoire est on ne peut réel, comme ces brioches que t'as dans le four. T'apprends, mais lentement. T'es toujours dans le déni ma pauvre fille, faire l'autruche c'est plus facile. « J'apprends avec lui que vivre à deux, c'est plutôt marrant. » C'est même très amusant. T'as déjà vécu en colocation, tu l'es encore, mais à deux avec quelqu'un de … spécial ? C'est quelque chose d'autre. T'aimes le rendre dingue, le contrarier, le frustré. T'aimes l'attendre le soir pour dîner, ou le regarder dormir alors que t'es toujours éveillé. Des choses qui paraissent simples, futiles ; mais que t'aimes vraiment. T'as appris ces derniers mois à les apprécier. Tu souris en repensant à quelques souvenirs partager avec l'homme qui bouleverse ta vie. « Ce matin j'ai caché sa baguette dans l'appart, il est sans doute en train de m'insulter actuellement. » Tu ris rien qu'en y pensant. Peut-être que tu riras moins en rentrant.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Sam 10 Nov 2018 - 19:02
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
La libraire était ravie à l'idée du jeu, elle qui n'avait jamais su comment abordé le sujet de l'homme qui faisait battre un peu plus rapidement son cœur de glace, ce cœur infranchissable depuis toujours, le seul à avoir réussi à braver les tempêtes et à s'être retrouvé proche de cette source de chaleur. Tous ces sentiments étaient nouveaux pour la Blackwood, elle qui n'avait au que très peu d'histoires longues, presque que des relations d'un soir, pas d'attaches ni de sentiments, juste une relation rapide, de quoi se détendre et penser à autre chose, puis reprendre le tralala quotidien sans règles, avide de liberté, ennemie des contraintes. Evie se confiait alors et fixait longuement la brune à sa question qui lui faisait un petit pincement au cœur, déposant son verre contre la table. « Non. » Sa fierté parlait, trop fière pour avouer ses sentiments, son amour naissant et tout ce qui s’apparentait à de l'attachement, c'était intimidant et déstabilisant de l'avouer.
Un sourire venait étirer les lèvres de la jolie, satisfaite d'en connaître un peu plus sur la relation de son amie ainsi que le père de ses jumeaux. Evie la regardait et hochait lentement le visage, réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien dire pour alimenter la curiosité de Jazmin, qui la regardait presque avec des étoiles dans les yeux, buvant ses paroles comme elle buvait son thé, sans jamais se lasser. « Mon meilleur ami est aussi possessif que lui, alors je crains de les présenter si cela va plus loin. » Ce qui était vrai, mais l'annonce de la relation de son meilleur ami avait quelque peu chamboulé la sorcière bien que profondément heureuse pour lui, elle restait triste de devoir s'en éloigner afin de respecter sa copine, chose qui n'était pas discutable d'ailleurs, la brune refusait catégoriquement d'être cette source de conflit entre eux. « Je sais qu'il sera heureux de me voir heureuse. » Murmurait la petite, l'air évasif un instant avant de reposer son regard sur la belle typée. « Je me suis déjà imaginée avec lui, dans la vie de tous les jours, à nous disputer avec son niffleur, ce farceur. » Elle repensait à Victor et un rire passait la frontière de ses lèvres, déposant une main contre l'arrière de son crâne, s'installant nonchalamment sur le fauteuil. « Il vient régulièrement chez moi, mes draps commencent à avoir son odeur, comme certains de mes vêtements et… Ce n'est pas désagréable. »
Un sourire venait étirer les lèvres de la jolie, satisfaite d'en connaître un peu plus sur la relation de son amie ainsi que le père de ses jumeaux. Evie la regardait et hochait lentement le visage, réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien dire pour alimenter la curiosité de Jazmin, qui la regardait presque avec des étoiles dans les yeux, buvant ses paroles comme elle buvait son thé, sans jamais se lasser. « Mon meilleur ami est aussi possessif que lui, alors je crains de les présenter si cela va plus loin. » Ce qui était vrai, mais l'annonce de la relation de son meilleur ami avait quelque peu chamboulé la sorcière bien que profondément heureuse pour lui, elle restait triste de devoir s'en éloigner afin de respecter sa copine, chose qui n'était pas discutable d'ailleurs, la brune refusait catégoriquement d'être cette source de conflit entre eux. « Je sais qu'il sera heureux de me voir heureuse. » Murmurait la petite, l'air évasif un instant avant de reposer son regard sur la belle typée. « Je me suis déjà imaginée avec lui, dans la vie de tous les jours, à nous disputer avec son niffleur, ce farceur. » Elle repensait à Victor et un rire passait la frontière de ses lèvres, déposant une main contre l'arrière de son crâne, s'installant nonchalamment sur le fauteuil. « Il vient régulièrement chez moi, mes draps commencent à avoir son odeur, comme certains de mes vêtements et… Ce n'est pas désagréable. »
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Mer 21 Nov 2018 - 16:50
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
«Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Amoureuse ? 'Non'. Une réponse sans équivoque, simple et concise ; de celle qui tue les questions futures, et qui n'engendre aucun doute ... Ou presque. Car si sa voix te dit non de manière claire, ses yeux eux, se font traîtres pendant une seconde. Tu l'as vu passer furtivement cette lueur, cette lumière de vérité. Toi, tu n'y connais rien en amour ; mais tu sais le reconnaître quand tu le vois. Il est là Eros, dans les yeux bleus de ton amie, majeur levé à te regarder l'air de dire 'encore une, et ce n'est pas toi'. Sale con. Tu t'en fiche de toute façon. Tu te tais, n'ajoute rien. Qu'est-ce que pourrais dire cette fille qui n'a jamais aimé, qui n'a jamais donné si ce n'est un corps plus vide que le néant encore ? Rien. « Évidemment … non. » Désillusionnée avant l'âge tu dégueules sur la facilité des sentiments. Tu t'es caparaçonnée de cynisme, ton cœur est châtré, t'es l'affreuse Dépendance, la moquerie du Leure universel. Après tout l'amour, c'est tout ce que les gens ont trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme. C'est la quintessence du Beau, du Bien, du Vrai, qui refaçonne les sales gueules, qui sublime des existences mesquines. N'est-ce pas ? En ce moment tu doutes ; t'essaies de te convaincre que t'es toujours dans le vrai. Ça te réconforte, te donne une protection, une justification. Ça t'évite de rêver, de te faire des films alors qu'à présent tu vis avec lui. Tu ne veux pas rendre cette histoire encore plus compliquée avec des choses aussi futiles que les sentiments. Tu ne peux pas te le permettre pas vrai ? Tu divagues, gamine. Evie te sort de là, parlant de son meilleure ami possessif. Ah, tu connais ça toi aussi … Tu connaissais plutôt. Tu l'écoutes, toujours avide de ce qu'elle peut te dire. « Tu ne me l'as d'ailleurs jamais présenté ton meilleur ami, alors que je suis ta meilleure amie. » Tu souris, elle te parle souvent de lui mais tu n'as jamais mis de visage, ni de nom, sur ce garçon. Comment est-il ? Que fait-il ? Un autre des mystères de cette sorcière que t'as toujours voulu découvrir. « Qui ne serait pas heureux pour toi ? Rencontrer la personne, ça n'arrive pas à tout le monde. » et tu sais de quoi tu parles. Tu n'es pas de celle qui croit à l'âme sœur, à la bonne personne. T'es pas assez rêveuse, ou peut-être pas assez naïve. Néanmoins, si c'est vraiment le cas pour Evie, t'es ravie pour elle ; même si tu n'y crois pas. Elle continue ses confidences, un sourire s'étire sur ton visage ; car étrangement tu t'identifies à elle, sauf que c'est toi qui viens régulièrement chez lui, et qui laisses cette douce effluve de jasmin dans les draps du lit. « Je vois. J'en serais presque jalouse. » Au fond, c'est faux. Elle le sait autant que toi. T'as peur de ces choses-là. Viens ton tour, et tu ne sais pas vraiment quoi dire d'autres. Encore une fois, parler de lui, de vous, rend cette histoire réelle. Un autre truc qui t'effraie. « Je ... » Ce n'est pas dans tes habitudes d'hésiter, que ce soit dans les faits ou dans les mots. « J'ai l'impression que cette histoire n'est qu'un rêve ... » T'as cette angoisse que la réalité te rattrape et qu'elle te gifle pour que tu te réveilles, pauvre petite Alice.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Mer 21 Nov 2018 - 18:25
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Amoureuse, Evie l'était depuis un moment et pourtant, c'était si compliqué de l'avouer ouvertement, de le dire de vive voix alors qu'à l'intérieur, c'était si simple de le dire. Lorsque l'on gardait tout pour nous, il était relativement compliqué de parler facilement, à cœur ouvert. C'était une sorte de protection chez la Blackwood, elle qui n'avait jamais aimé parce qu'elle ne trouvait personne et qu'elle avait peur. La brune s'était longtemps convaincue qu'il lui fallait quelqu'un comme elle : un fort caractère, une relation explosive et peut-être même destructrice, sauf qu'il n'en était rien. Kashmiri était opposée à elle et c'était dans ses bras qu'elle se sentait bien, se sentait revivre et s'épanouissait alors qu'Evelyn s'était toujours ennuyée avec les hommes comme elle.
Evie se confiait pourtant à Jazmin, bien que difficilement, mais la libraire le faisait tout de même. Elle lui parlait même de sa relation avec son meilleur ami, sa possessivité qu'il partageait malheureusement avec l'homme qu'elle aimait. Un tendre sourire étirait ses pulpes suivit d'un petit rire, la jeune femme hochait négativement la tête. « Je ne te le présenterai jamais. Tu es bien trop jolie, tu risquerais de me le voler. » Evelyn avait souvent été (si ce n'est pas toujours) jalouse des personnes qui étaient proches de Sasha pourtant, elle ne ressentait pas ce sentiment lorsqu'il était en couple puisque la brune se contentait d'être heureuse pour lui et d'être derrière le Muller pour régler le compte de ses prétendantes. « Tu ne m'as jamais présenté quelqu'un, même quand j'avais faim. » Elle souriait, échangeant un regard complice avec son amie tandis qu'elle l'écoutait se confesser à son tour.
Evie prit une longue pause et finissait par avouer : « C'est difficile de tomber amoureuse lorsqu'on a toujours cherché à se protéger. » Elle buvait un coup et songeait quelques instants avant de reprendre. « J'ai vraiment envie de rester autant de temps que possible avec lui. » Ou comment dire subtilement qu'elle était sincèrement amoureuse du Libanais. « J'ai toujours eu des histoires d'un soir ou des relations avec des hommes qui me ressemblaient sauf que je m'ennuyais. Il me fallait quelqu'un comme lui. » Quelqu'un de doux, de sensible, de cultiver avec un caractère suffisant pour remettre en place la belle qui avait tendance à se laisser submerger par sa colère. « Je… Je l'aime vraiment. » Conclusion suite à toutes ces confessions, hésitant premièrement sur l'énoncé de sa phrase, désormais, Evie en était sûre bien que profondément déstabilisée par cet aveu. Pourtant, la Blackwood n'avait rien à craindre avec Jazmin, elle qui ne l'avait jamais jugé et en qui la belle avait profondément confiance.
Evie se confiait pourtant à Jazmin, bien que difficilement, mais la libraire le faisait tout de même. Elle lui parlait même de sa relation avec son meilleur ami, sa possessivité qu'il partageait malheureusement avec l'homme qu'elle aimait. Un tendre sourire étirait ses pulpes suivit d'un petit rire, la jeune femme hochait négativement la tête. « Je ne te le présenterai jamais. Tu es bien trop jolie, tu risquerais de me le voler. » Evelyn avait souvent été (si ce n'est pas toujours) jalouse des personnes qui étaient proches de Sasha pourtant, elle ne ressentait pas ce sentiment lorsqu'il était en couple puisque la brune se contentait d'être heureuse pour lui et d'être derrière le Muller pour régler le compte de ses prétendantes. « Tu ne m'as jamais présenté quelqu'un, même quand j'avais faim. » Elle souriait, échangeant un regard complice avec son amie tandis qu'elle l'écoutait se confesser à son tour.
Evie prit une longue pause et finissait par avouer : « C'est difficile de tomber amoureuse lorsqu'on a toujours cherché à se protéger. » Elle buvait un coup et songeait quelques instants avant de reprendre. « J'ai vraiment envie de rester autant de temps que possible avec lui. » Ou comment dire subtilement qu'elle était sincèrement amoureuse du Libanais. « J'ai toujours eu des histoires d'un soir ou des relations avec des hommes qui me ressemblaient sauf que je m'ennuyais. Il me fallait quelqu'un comme lui. » Quelqu'un de doux, de sensible, de cultiver avec un caractère suffisant pour remettre en place la belle qui avait tendance à se laisser submerger par sa colère. « Je… Je l'aime vraiment. » Conclusion suite à toutes ces confessions, hésitant premièrement sur l'énoncé de sa phrase, désormais, Evie en était sûre bien que profondément déstabilisée par cet aveu. Pourtant, la Blackwood n'avait rien à craindre avec Jazmin, elle qui ne l'avait jamais jugé et en qui la belle avait profondément confiance.
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Lun 3 Déc 2018 - 19:52
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
«Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
« Je te l'aurais sans doute peut-être volé oui, » Tu parle au conditionnel, évoquant une hypothétique possibilité ; quand par le passé, tu aurais dit une vérité. Sauf que la donne change, visiblement, l'astéroïde bleuté explose tes calculs, mais en peine tes croyances les plus profondes. La Terre ne tourne plus rond, et le soleil se meurt doucement, depuis qu'il est en orbite autour de toi. Il fout en l'air des règles immuables, met en berne les fondements de ton monde insipide et morne. « mais juste une nuit, une seule. » Parce que tu fonctionnes comme ça, jamais tu n'accordes tes faveurs plus d'une fois. Volage, tu te lasses. Instable, tu t'enfuis. Mais encore une fois, il est là ; te nargue et dit merde à ton mode d'emploi. Comme le soleil, lui aussi, il n'en fait qu'à sa tête. Crois-le ou non, gamine. Tu te donnes des airs, mais des gens sont capables en ce monde de te toucher au plus profond de ton être ; de te montrer par a+b que putain, toi aussi t'as besoin des autres. D'être aimé, de faire fondre la glace. Tu bois ta dernière gorgée de thé, qui te transforme peu à peu et t'en es certaine à une anglaise. Beurk, ça te fait grimacer. « Pour te mettre quelque chose sous la dent, suffisait de demander. » T'es étudiante, tu connais du monde ; et puis t'es partageuse. Ah bon ? Oui, tout dépend du menu en question. « Mais je suppose que tu n'as plus besoin de mes services maintenant que t'as trouvé ton prince charmant. »
Tu te lèves, t'es enceinte mais t'as sans cesse ce besoin de bouger ; tu ne tiens pas en place. Tu veux parcourir les rayons de livres, sentir l'odeur si particulière des vieux bouquins ; sentir sous tes doigts la rudesse des couvertures. Tu as toujours été un rat de bibliothèque après tout. Tu te retrouves face au rayon 'histoire de la magie', qui se trouve juste à côté de la jolie brune. Toujours alerte au moindre de ses mots, tu l'écoutes attentivement, bien que t'aies le regard rivé sur les livres qu'elle vend. Ton index s'aventure, caresse l'arrête de chacun de ses biens ; et met fin à son voyage sur un ouvrage en particulier. Il est difficile d'aimer quand on veut se protéger, qu'elle te confie. Les mots ne sont pas tombés dans l'oreille d'une sourde, il te chamboule. Elle a raison … sûrement ; et tu te sens un peu visée. T'es conditionné pour rejeter toute forme de sentiment. Parce que c'est futile, inutile. Parce que c'est dangereux, douloureux. « Ne dit-on pas qu'aimer, c'est souffrir ? » Toi, t'as déjà eu assez mal comme ça en regardant ta mère dépérir. Tu refuses de revivre ça. De toute façon il n'y a plus rien dans ta poitrine, qu'est-ce que tu pourrais offrir ? Comment pourrais-tu aimer ? « Tu prends des risques. Ça en vaut vraiment la peine ? » T'as jamais compris pourquoi les gens se mettaient à nu, se révélaient à l'élu sous prétexte d'amour, et de bons sentiments. À croire que les gens sont tous maso, prêt à tout pour être aimé et aimé en retour. À quoi bon ? Tu feuillettes le livre, que tu refermes le mettant de côté ; tu vas lui acheté. Tu continues tes recherches, en ce moment, tu te plais à lire un bouquin en attendant que ta météorite rentre à la maison. T'as l'impression de doucement te transformer en femme au foyer, quelle horreur ! « Quelqu'un qui te complète, si je comprends bien ? » Tu la regardes de nouveau, attendrie par ce qu'elle vient de te dire ; ses derniers mots t'achevant. 'Je… Je l'aime vraiment.' C'est fascinant de constater à quel point ce sentiment peut transformer les gens. Paradoxe d'une fille inconstante, t'as pas envie de le vire, mais t'as la curiosité de vouloir savoir quand même. « Je l'avais compris. Ça se voit dans ton regard. Il a changé. » Le ton de ta voix n'est que délicatesse.
Tu te lèves, t'es enceinte mais t'as sans cesse ce besoin de bouger ; tu ne tiens pas en place. Tu veux parcourir les rayons de livres, sentir l'odeur si particulière des vieux bouquins ; sentir sous tes doigts la rudesse des couvertures. Tu as toujours été un rat de bibliothèque après tout. Tu te retrouves face au rayon 'histoire de la magie', qui se trouve juste à côté de la jolie brune. Toujours alerte au moindre de ses mots, tu l'écoutes attentivement, bien que t'aies le regard rivé sur les livres qu'elle vend. Ton index s'aventure, caresse l'arrête de chacun de ses biens ; et met fin à son voyage sur un ouvrage en particulier. Il est difficile d'aimer quand on veut se protéger, qu'elle te confie. Les mots ne sont pas tombés dans l'oreille d'une sourde, il te chamboule. Elle a raison … sûrement ; et tu te sens un peu visée. T'es conditionné pour rejeter toute forme de sentiment. Parce que c'est futile, inutile. Parce que c'est dangereux, douloureux. « Ne dit-on pas qu'aimer, c'est souffrir ? » Toi, t'as déjà eu assez mal comme ça en regardant ta mère dépérir. Tu refuses de revivre ça. De toute façon il n'y a plus rien dans ta poitrine, qu'est-ce que tu pourrais offrir ? Comment pourrais-tu aimer ? « Tu prends des risques. Ça en vaut vraiment la peine ? » T'as jamais compris pourquoi les gens se mettaient à nu, se révélaient à l'élu sous prétexte d'amour, et de bons sentiments. À croire que les gens sont tous maso, prêt à tout pour être aimé et aimé en retour. À quoi bon ? Tu feuillettes le livre, que tu refermes le mettant de côté ; tu vas lui acheté. Tu continues tes recherches, en ce moment, tu te plais à lire un bouquin en attendant que ta météorite rentre à la maison. T'as l'impression de doucement te transformer en femme au foyer, quelle horreur ! « Quelqu'un qui te complète, si je comprends bien ? » Tu la regardes de nouveau, attendrie par ce qu'elle vient de te dire ; ses derniers mots t'achevant. 'Je… Je l'aime vraiment.' C'est fascinant de constater à quel point ce sentiment peut transformer les gens. Paradoxe d'une fille inconstante, t'as pas envie de le vire, mais t'as la curiosité de vouloir savoir quand même. « Je l'avais compris. Ça se voit dans ton regard. Il a changé. » Le ton de ta voix n'est que délicatesse.
(c) DΛNDELION
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Re: main dans la main et toujours le jasmin (jazmin) - terminé.
Mar 4 Déc 2018 - 13:58
main dans la main et toujours le jasmin
Jazmin & Evelyn
Quelque part je t’ai choisi comme mon arbre jumeau. Tu es née sur un nuage roses et bleuets.
Evelyn considérait Jazmin comme son double. Elles se ressemblaient tellement, les deux poupées. Que ce soit par leur fort caractère comme leur comportement, leur situation faisait qu’elles ne pouvaient que se comprendre. Alors, Evie comprenait la surprise de sa moitié lorsqu’elle lui faisait toutes ces confessions, des mots que la libraire n’aurait jamais pensé dire un jour. Quel mystère était la vie, pleine de rebondissements en tous genres. La Evie d’il y a quelques années aurait ri au visage de celui qui lui aurait dit qu’elle tomberait amoureuse un de ces jours. Ce qui n’était qu’une correspondance épistolaire s’était transformée en quelque chose de beaucoup plus important et chamboulant. Un virage dans sa vie.
Un long soupire quittait ses lèvres avant qu’un sourire ne vienne étirer ses pulpes charnues. « Être libraire m’aide à rencontrer des hommes cultivés, je crois que je n’ai jamais eu besoin d’aide de ce côté. » Puis la jolie se mettait à rire, glissant sa main sur son front afin de rabattre ses cheveux en arrière. « Prince charmant, quel humour Jaz. » Evie finissait par se lever et faisait quelques pas dans la boutique, surtout pour remettre en places ertains livres. Éternelle maniaque. Elle rêvait de pouvoir agrandir sa boutique afin d’accueillir des auteurs et de nouvelles étagères qui pourraient vomir des livres. Mais l’argent avait toujours été le souci de la Blackwood, il lui manquait cruellement de revenus. Payer son logement de misère dans lequel il n’y avait rien d’autre que du vide devenait tout autant problématique que le maigre salaire qu’elle recevait. « Je n’ai jamais aimé avant cela et désormais, même si je prends le risque, je ne cesserai de me protéger. » Evie restait tout de même cette femme forte, celle qui n’avait pas besoin d’aide.
« Dire qu’il me complète, je ne sais pas mais il me rend meilleure. » Ses aveux la mettaient un peu plus mal à l’aise et face à son amie, la sorcière baissait un instant le regard. « Je verrai bien. » Elle n’avait pas l’habitude de se projeter. En même temps, après avoir connu la rue, la misère et les envies suicidaires, Evie avait compris qu’il fallait vivre au jour le jour, ne pas se bercer d’illusions. « Je vais fermer pour aujourd’hui. » Lui annonçait la petite brune en regardant l’heure sur le cadran de sa petite montre. « Merci d’être venue. » Sur ces mots tendres, la belle venait enlacer la femme enceinte, d’une douceur inconnue.
Un long soupire quittait ses lèvres avant qu’un sourire ne vienne étirer ses pulpes charnues. « Être libraire m’aide à rencontrer des hommes cultivés, je crois que je n’ai jamais eu besoin d’aide de ce côté. » Puis la jolie se mettait à rire, glissant sa main sur son front afin de rabattre ses cheveux en arrière. « Prince charmant, quel humour Jaz. » Evie finissait par se lever et faisait quelques pas dans la boutique, surtout pour remettre en places ertains livres. Éternelle maniaque. Elle rêvait de pouvoir agrandir sa boutique afin d’accueillir des auteurs et de nouvelles étagères qui pourraient vomir des livres. Mais l’argent avait toujours été le souci de la Blackwood, il lui manquait cruellement de revenus. Payer son logement de misère dans lequel il n’y avait rien d’autre que du vide devenait tout autant problématique que le maigre salaire qu’elle recevait. « Je n’ai jamais aimé avant cela et désormais, même si je prends le risque, je ne cesserai de me protéger. » Evie restait tout de même cette femme forte, celle qui n’avait pas besoin d’aide.
« Dire qu’il me complète, je ne sais pas mais il me rend meilleure. » Ses aveux la mettaient un peu plus mal à l’aise et face à son amie, la sorcière baissait un instant le regard. « Je verrai bien. » Elle n’avait pas l’habitude de se projeter. En même temps, après avoir connu la rue, la misère et les envies suicidaires, Evie avait compris qu’il fallait vivre au jour le jour, ne pas se bercer d’illusions. « Je vais fermer pour aujourd’hui. » Lui annonçait la petite brune en regardant l’heure sur le cadran de sa petite montre. « Merci d’être venue. » Sur ces mots tendres, la belle venait enlacer la femme enceinte, d’une douceur inconnue.
(c) DΛNDELION
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