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dad's joke (ft. thomas)
Jeu 25 Oct 2018 - 2:27
( dad's joke ) Tu te rassois à la table où ton ami t'attendait patiemment, un verre à la main. Tu ouvres les fenêtres d'un petit coup de baguette avant de t'allumer une clope. "Elle a tendance à se réveiller en pleine nuit depuis le décès de Tessa." Tu jettes un coup d'oeil sur son portrait qui trône sur la commode en face de toi. "Dire qu'elle faisait enfin ses nuits..." Tu soupires. Ouais, tu rêves de pouvoir dormir paisiblement une nuit complète, mais tu commences à t'habituer à ces quatre heures de sommeil quotidiennes. "Enfin. Ce sera pas un problème pour toi, mon cher insomniaque." Tu ponctues ta phrase d'un petit clin d'oeil railleur. Tu tires sur la cigarette, avant d'en sortir une bouffée toxique plus qu'apaisante. "Faudrait que j'arrête cette merde un de ces jours." T'avales la dernière gorgée de whisky qu'il restait dans ton verre. "Comment va Scylla ?" Tu portes cette petite dans ton coeur. Ancienne pokeby et adorable comme tout. La savoir avec Thomas t'as -pour être honnête-, empli de joie. Même si t'approuves pas vraiment les relations élèves/membres du personnel, t'avoues qu'ils vont plutôt bien ensemble et qu'ils font un merveilleux couple. "Ca fait un bail que je l'ai pas revu, la demoiselle..." Un brouhaha te fait sursauter. Bien sûr, il fallait s'y attendre, c'est Ronnie, ton elfe de maison qui s'essaye à la vaisselle. Maladroite comme elle est, les assiettes finissent toujours par terre. "Ronnie !" chuchotes-tu. "Tu vas réveiller la petite !" L'elfe se confond en excuses, mais tu la rassures rapidement avant qu'elle ne commence à paniquer et psychoter sur ton mécontentement. "Pourquoi tu vas pas roupiller Ronnie ? Ca te fera du bien, tu feras la vaisselle demain" La frêle créature s'éclipse de la pièce en te remerciant bien trop à ton goût. Tu te retournes vers Thomas en soupirant. "J'te jure... C'est comme élever deux gamins franchement..." Tu tires une seconde fois sur ta clope. "Bon, et toi, tu paniques pas trop, ça va ? C'est prévu pour quand ?" La tête que t'as fait quand t'as appris pour la grossesse. My oh my. Thomas et toi, c'est une longue histoire, une belle histoire, une histoire de bro fever, et le voir devenir papa, ça t'as... coupé le souffle. Il a vu ta petite ensoleiller ta vie, et tu verras sa descendance émerveiller la sienne. Ca te rend tout chose à vrai dire. | ( Pando ) |
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Re: dad's joke (ft. thomas)
Ven 26 Oct 2018 - 10:34
J'aimais l'atmosphère feutrée de la nuit. L'université endormie et pas un bruit pour alerter : c'était le moment où la conscience se déployait sans entraves. Même les conversations les plus banales semblaient revêtir le manteau du secret et l'on avait l'impression que rien de définitif ne pouvait arriver. La nuit était mon monde et il y avait toujours une place particulière pour ceux qui se prenaient à y vivre.
Voyant ressortir de l'appartement le maître des médias, j'esquissais un sourire. Puis, mon regard s'en alla river le portrait de Tessa et l'arc mua en une moue compatissante. L'imitant, je m'allumais alors une cigarette et retint un moment la première bouffée avant de répondre.
« Heh, si seulement... La mienne ne fera jamais ses nuits, tu sais.
J'expirais silencieusement de la fumée par les narines, songeant à tout ceci. Alameda et moi nous connaissions depuis près de dix ans maintenant. Grossièrement, nous avions pris nos fonctions la même année, lui en tant qu'enseignant des médias moldus et sorcier et moi au poste de concierge. En dépit de la décennie qui nous séparait, l'entente fut immédiate (nous sommes tous les deux des originaux, chacun à notre façon).
La différence, c'est qu'il se casa plus tôt que moi : je faisais encore la fête comme un faux jeune, quand Alameda commença à esquisser ce qui devait ressembler à une parfaite vie de famille. A l'époque, j'aurais juré qu'il s'enterrait, alors que dans le fond je ne rêvais que de l'imiter. Cela dit, le destin m'avait sourit car à présent, je le rejoignais au rang des bons pères de famille : j'attendais mon premier enfant, j'avais une maison et une petite femme qui m'attendait à l'intérieur. C'était presque surréaliste pour qui connaissait mon histoire. Restait que tout ne s'était pas déroulé exactement comme prévu de son côté. Non... Et c'était le moins qu'on puisse dire.
Mon regard s'en alla river la cigarette qu'il tenait. Je comprenais sa remarque comme une triste ironie : peut-être bien qu'il devrait arrêter, ouais. La petite avait besoin de son père. C'était étrange comme on sentait toujours la présence de Tessa partout, ici. Moi, avec mon odorat, c'est comme si je m'attendais à la voir débarquer à tout moment tellement ça sentait encore elle. Diva avait beau garder le sourire, je n'étais pas naïf et voyais bien ce qui se tramait en dessous. Enfin, je ne disais rien... Réserve masculine stupide ou, je sais pas. Je me sentais juste tout con à côté de lui.
« Scylla va très bien écoute. Lançais-je sur le ton de la conversation (mais pas trop fort, histoire de ne pas réveiller la gamine). Je lui ai installé son studio sous les combles pour qu'elle puisse travailler dans le calme. Elle se fait sa clientèle doucement... ça prend son temps, mais ça marche pas trop mal. Je crois que je t'en avais un peu parlé non ? Elle compose.
Je donnais une légère pichenette (du pouce) à ma cigarette au dessus du cendrier, afin d'en faire tomber la cendre. Ce fut d'ailleurs le moment choisi par l'elfe de maison de mon collègue pour se manifester. Mon regard passa du sorcier à la créature et je le regardais quitter la pièce avec toute la déférence caractéristique des siens.
« Les parents de Scylla ont essayé de nous refiler le leur.
Commentais-je. A mon intonation, il était facile de comprendre que je n'étais pas enchanté par l'idée. Je n'avais rien contre les elfes de maison en soi, par contre, chez moi, je n'en voulais pas (surtout si ça venait des parents Muller). Scylla et moi nous étions d'ailleurs bien pris la tête sur le sujet.
« En dehors de ça, la grossesse se passe bien. Aucune complication, donc c'est super. La naissance est prévue pour début janvier, donc tu vois... Y'en a plus pour longtemps. J'esquissais un sourire, l'air vaguement rêveur. Faudra que tu passes nous voir à l'occasion. La maison est retapée maintenant... ça lui fera plaisir.
J'étais toujours inquiet de laisser Scylla toute seule. Nous avions décidé d'emménager dans la lande : une vraie maison de sorcier, plantée au milieu de nulle part, avec les moutons pour tout voisinage. Cela dit, il fallait croire que je m'en faisait pour rien, car ma chère compagne recevait des membres de sa famille ou des amis à longueur de journée. Ce n'était pas demain la veille qu'elle s'enterrerait dans la vie d'une mère au foyer ordinaire.
« Pour le moment je ne me rend pas bien compte... Enfin, je sens bien que ça fait son chemin dans ma tête sans que j'ai trop à y penser, mais des fois...
Je lui adressais un regard entendu, avant de prendre une gorgée dans mon verre.
Voyant ressortir de l'appartement le maître des médias, j'esquissais un sourire. Puis, mon regard s'en alla river le portrait de Tessa et l'arc mua en une moue compatissante. L'imitant, je m'allumais alors une cigarette et retint un moment la première bouffée avant de répondre.
« Heh, si seulement... La mienne ne fera jamais ses nuits, tu sais.
J'expirais silencieusement de la fumée par les narines, songeant à tout ceci. Alameda et moi nous connaissions depuis près de dix ans maintenant. Grossièrement, nous avions pris nos fonctions la même année, lui en tant qu'enseignant des médias moldus et sorcier et moi au poste de concierge. En dépit de la décennie qui nous séparait, l'entente fut immédiate (nous sommes tous les deux des originaux, chacun à notre façon).
La différence, c'est qu'il se casa plus tôt que moi : je faisais encore la fête comme un faux jeune, quand Alameda commença à esquisser ce qui devait ressembler à une parfaite vie de famille. A l'époque, j'aurais juré qu'il s'enterrait, alors que dans le fond je ne rêvais que de l'imiter. Cela dit, le destin m'avait sourit car à présent, je le rejoignais au rang des bons pères de famille : j'attendais mon premier enfant, j'avais une maison et une petite femme qui m'attendait à l'intérieur. C'était presque surréaliste pour qui connaissait mon histoire. Restait que tout ne s'était pas déroulé exactement comme prévu de son côté. Non... Et c'était le moins qu'on puisse dire.
Mon regard s'en alla river la cigarette qu'il tenait. Je comprenais sa remarque comme une triste ironie : peut-être bien qu'il devrait arrêter, ouais. La petite avait besoin de son père. C'était étrange comme on sentait toujours la présence de Tessa partout, ici. Moi, avec mon odorat, c'est comme si je m'attendais à la voir débarquer à tout moment tellement ça sentait encore elle. Diva avait beau garder le sourire, je n'étais pas naïf et voyais bien ce qui se tramait en dessous. Enfin, je ne disais rien... Réserve masculine stupide ou, je sais pas. Je me sentais juste tout con à côté de lui.
« Scylla va très bien écoute. Lançais-je sur le ton de la conversation (mais pas trop fort, histoire de ne pas réveiller la gamine). Je lui ai installé son studio sous les combles pour qu'elle puisse travailler dans le calme. Elle se fait sa clientèle doucement... ça prend son temps, mais ça marche pas trop mal. Je crois que je t'en avais un peu parlé non ? Elle compose.
Je donnais une légère pichenette (du pouce) à ma cigarette au dessus du cendrier, afin d'en faire tomber la cendre. Ce fut d'ailleurs le moment choisi par l'elfe de maison de mon collègue pour se manifester. Mon regard passa du sorcier à la créature et je le regardais quitter la pièce avec toute la déférence caractéristique des siens.
« Les parents de Scylla ont essayé de nous refiler le leur.
Commentais-je. A mon intonation, il était facile de comprendre que je n'étais pas enchanté par l'idée. Je n'avais rien contre les elfes de maison en soi, par contre, chez moi, je n'en voulais pas (surtout si ça venait des parents Muller). Scylla et moi nous étions d'ailleurs bien pris la tête sur le sujet.
« En dehors de ça, la grossesse se passe bien. Aucune complication, donc c'est super. La naissance est prévue pour début janvier, donc tu vois... Y'en a plus pour longtemps. J'esquissais un sourire, l'air vaguement rêveur. Faudra que tu passes nous voir à l'occasion. La maison est retapée maintenant... ça lui fera plaisir.
J'étais toujours inquiet de laisser Scylla toute seule. Nous avions décidé d'emménager dans la lande : une vraie maison de sorcier, plantée au milieu de nulle part, avec les moutons pour tout voisinage. Cela dit, il fallait croire que je m'en faisait pour rien, car ma chère compagne recevait des membres de sa famille ou des amis à longueur de journée. Ce n'était pas demain la veille qu'elle s'enterrerait dans la vie d'une mère au foyer ordinaire.
« Pour le moment je ne me rend pas bien compte... Enfin, je sens bien que ça fait son chemin dans ma tête sans que j'ai trop à y penser, mais des fois...
Je lui adressais un regard entendu, avant de prendre une gorgée dans mon verre.
- InvitéInvité
Re: dad's joke (ft. thomas)
Mer 12 Déc 2018 - 13:41
RP archivé pour cause de suppression de l'un des participant
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