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the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Dim 18 Nov 2018 - 4:02
aaron // charlie
the unkown is tremendously fascinating #aarlie
C’est avec une certaine impatience que Charlie attendait Aaron sur l’un des bancs dispersés dans la cour intérieure de l’université. Certes, elle avait un livre ouvert sur les genoux, dont l’un tressautait à intervalles rapides et réguliers, mais elle n’y jetait de temps en temps que quelques coups d’œil nerveux sans lire ce qui était écrit sur les pages. À vrai dire, elle était particulièrement excitée et enjouée. Lors de sa dernière virée loin du campus, elle avait fait une rencontre inattendue avec une créature qu’elle avait été absolument incapable de reconnaître. Sa curiosité ayant été piquée au vif, elle avait décidé de se tourner vers l’encyclopédie sur pattes la plus proche, qui répondait au nom d’Aaron.
La créature s’était échappée rapidement après son attaque initiale, aussi Charlie n’avait pas eu le temps de bien l’observer ni même d’en capturer une image quelconque, aussi alors qu’elle avait re-transplané à côté du campus et s’était précipitée jusqu’à sa chambre sans prêter attention aux regards curieux ou surpris dirigés vers elle, la première chose qu’elle avait faite avant de se sécher ou de se changer avait été de donner rendez vous à Aaron afin de lui décrire la créature tant que les souvenirs qu’elle en avait étaient encore à peu près précis.
Après ça, elle réalisa qu’elle avait quand même froid. Une fois sortie de l’étang, elle avait simplement attrapé ses vêtements, les avait calés sous son bras et avait transplané. Avec un peu de chance, le jeune homme ne serait pas occupé, et pourrait la rejoindre rapidement, aussi elle sauta dans la douche pour se débarasser des restes d’algues ou autres débris végétaux qui ornaient sûrement sa chevelure, et une fois rincée, elle passa une robe ocre, une veste assez épaisse et noua ses cheveux en un chignon fouillis avant d’enfiler des chaussures et de se rendre vers la cour intérieure, non sans attraper au passage l’Encyclopédie complète et détaillée des créatures magiques, qui reposait à présent sur ses genoux.
Des picotis se firent ressentir dans le bas de sa jambe droite, la morsure cuisante des appendices de la créature sur son épiderme se rappelant à elle, elle remonta légèrement le bas de sa robe pour y jeter un œil. La peau était abrasée, rouge et comme inflammée sur de longues lignes, néanmoins les marques ressemblaient bien à des tentacules et non pas à celle laissées par les doigts d’un Strangulot, ce qui confirmait ce qu’elle pensait. À vrai dire, si elle n’avait pas été dans un étang d’eau douce au milieu des terres et que la créature n’avait pas poussé des cris stridents, elle aurait presque pensé qu’il s’agissait d’une vilaine brûlure de méduse. Mais non, ce n’était pas le cas. Ou alors une méduse particulièrement atypique et ronchon.
La jeune femme passa son doigt sur la blessure, observant la réaction avec intérêt, inspirant l’air entre ses dents pour ignorer la douleur qui se faisait plus intense lorsqu’elle touchait. Elle se promit qu’elle irait à l’infirmerie ensuite, mais pas avant d’avoir parlé à Aaron, voire peut être au professeur de Soin aux créatures magiques. De toute façon, ça ne lui faisait pas si mal, peut être parce que l’excitation qu’elle ressentait face à l’inconnu était bien plus intense que n’importe quelle sorte de gêne occasionnée par l’attaque de la bestiole. Et puis bon. Ça avait l’air d’être limité à la surface de sa peau. Si ça avait été grave, elle aurait sûrement eu autrement plus mal. Après tout, elle avait réussi à transplaner, à marcher, et même à courir.
Charlie jeta un œil aux alentours et aperçut Aaron. Elle se redressa, se levant pour l’accueillir, et sans même un bonjour, entra immédiatement dans le vif du sujet. « Il faut absolument que je te raconte ! J’étais en France dans un étang à chercher une… Enfin c’est pas important. J’étais dans un étang, et là, y’a un truc qui m’a attaquée ! Mais pas un strangulot, tu vois, quelque chose de différent. Je suis pas sûre de ce que c’était, en tout cas je pense pas en avoir vu avant, alors je me suis dit que ça t'intéresserait et que tu pourrais m'aider, non? » La summerbee parlait à toute vitesse, mais avec un grand sourire, ravie d’avoir l’occasion de s’intéresser à quelque chose de nouveau, et certaine qu’à eux deux, ils arriveraient à identifier la bête.
love.disaster
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Dim 18 Nov 2018 - 12:53
J’aime bien Charlie. On dirait Ayden mais en fille. J’ai fait sa connaissance à la rentrée quand je suis arrivé à Hungcalf. Elle est en septième année aussi et même si nous ne suivons pas le même cursus, nos options respectives font que nous avons pas mal de cours en commun. Et en particulier elle est mon binôme en cours de soins aux créatures magiques ce qui a bien évidemment contribué à ce que nous fassions connaissance. Sa vivacité d’esprit et sa curiosité nous ont rapidement permis d’aborder une multitude de sujets plus intéressants les uns que les autres. Et puis elle ne semble pas se formaliser de mes maladresses sociales ce qui n’est pas négligeable.
C’est donc sans me faire prier que je me suis libéré pour venir la retrouver dans la cour intérieure où elle m’a donné rendez-vous. Peu attaché à ce genre de choses, je n’ai même pas relevé qu’elle ne m’avait pas dit bonjour. J’en fais autant d’ailleurs, me contentant d’écouter attentivement son récit. Prenant immédiatement la question au sérieux, je demande alors à la jeune femme quelques précisions.
- Tu as pu voir à quoi ça ressemblait ?
- C’était pale, une quinzaine de centimètres environ pour le corps mais les tentacules étaient sûrement plus longues. Le corps avait l’air un peu translucide mais c’était pas vert comme un strangulot, tu vois... et peut être légèrement fluorescent ? Mais c’était peut-être mon imagination, l’eau était trouble.
La description qu’elle me fait pourrait correspondre à différentes créatures magiques ou non mais à chaque fois, il y a un détail qui ne colle pas. Je réfléchis aux différents éléments qu’elle m’a donnés avant de poser une nouvelle question.
- Tu as dit que ça t’avait attaquée ?
- À l’origine oui, mais un simple sort de défense l’a fait fuir... peut-être que c’est moi qui lui ai donné l’impression de l’attaquer, si j’étais sur son territoire... enfin, attends tiens regarde.
Elle soulève sa robe pour me montrer sa jambe barrée de longues stries rouges et inflammatoires. Je m’accroupis pour observer la blessure de plus près. Encore un argument en faveur de ma première idée. Du bout du doigt, je touche la peau lésée du mollet de Charlie cherchant à observer un éventuellement changement de coloration de la peau sous la pression de mon doigt – sans penser un instant que ça puisse être douloureux pour mon amie. Considérant la plaie d’un air perplexe, je finis par déclarer.
- C’est bizarre. Ce que tu décris ressemble à une Craspedacusta sowerbii, sauf la taille. Ce genre de créature ne fait pas plus de deux centimètres normalement.
C’est donc sans me faire prier que je me suis libéré pour venir la retrouver dans la cour intérieure où elle m’a donné rendez-vous. Peu attaché à ce genre de choses, je n’ai même pas relevé qu’elle ne m’avait pas dit bonjour. J’en fais autant d’ailleurs, me contentant d’écouter attentivement son récit. Prenant immédiatement la question au sérieux, je demande alors à la jeune femme quelques précisions.
- Tu as pu voir à quoi ça ressemblait ?
- C’était pale, une quinzaine de centimètres environ pour le corps mais les tentacules étaient sûrement plus longues. Le corps avait l’air un peu translucide mais c’était pas vert comme un strangulot, tu vois... et peut être légèrement fluorescent ? Mais c’était peut-être mon imagination, l’eau était trouble.
La description qu’elle me fait pourrait correspondre à différentes créatures magiques ou non mais à chaque fois, il y a un détail qui ne colle pas. Je réfléchis aux différents éléments qu’elle m’a donnés avant de poser une nouvelle question.
- Tu as dit que ça t’avait attaquée ?
- À l’origine oui, mais un simple sort de défense l’a fait fuir... peut-être que c’est moi qui lui ai donné l’impression de l’attaquer, si j’étais sur son territoire... enfin, attends tiens regarde.
Elle soulève sa robe pour me montrer sa jambe barrée de longues stries rouges et inflammatoires. Je m’accroupis pour observer la blessure de plus près. Encore un argument en faveur de ma première idée. Du bout du doigt, je touche la peau lésée du mollet de Charlie cherchant à observer un éventuellement changement de coloration de la peau sous la pression de mon doigt – sans penser un instant que ça puisse être douloureux pour mon amie. Considérant la plaie d’un air perplexe, je finis par déclarer.
- C’est bizarre. Ce que tu décris ressemble à une Craspedacusta sowerbii, sauf la taille. Ce genre de créature ne fait pas plus de deux centimètres normalement.
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Dim 18 Nov 2018 - 15:48
aaron // charlie
the unkown is tremendously fascinating
Lorsqu’Aaron, qui comme Charlie s’y attendait ne se formalisa pas du manque de salutations de sa part, l’interrogea sur l’apparence de la créature, elle répond du mieux qu’elle peux. « Tu as pu voir à quoi ça ressemblait ? » « C’était pale, une quinzaine de centimètres environ pour le corps mais les tentacules étaient sûrement plus longues. Le corps avait l’air un peu translucide mais c’était pas vert comme un strangulot, tu vois...» Elle hésita un instant. « et peut être légèrement fluorescent ? Mais c’était peut-être mon imagination, l’eau était trouble. » Effectivement, un étang au milieu de la campagne du sud de la France, c’était compliqué de faire plus trouble comme eau, à part peut être un marécage stagnant. D’ailleurs, le corps d’eau était stagnant, elle en était presque sûre, puisque c’était le meilleur type d’endroit pour trouver la plante qu’elle cherchait, à savoir une sous espèce de Branchiflore trouvable plus à l’intérieur des terres que la plante habituelle, et aux propriétés très légèrement différentes. Les deux jeunes gens restèrent dans leurs pensées un instant, avant qu’Aaron ne la questionne de nouveau, sur l’agressivité de la créature cette fois. « Tu as dit que ça t’avait attaquée ? » La jeune femme hocha la tête, dubitative. « À l’origine oui, mais un simple sort de défense l’a fait fuir... peut-être que c’est moi qui lui ai donné l’impression de l’attaquer, si j’étais sur son territoire... enfin, attends tiens regarde. »
Elle souleva légèrement le bas de sa robe une nouvelle fois pour montrer au jeune homme la blessure striée qui était encore un peu plus rouge. Il s’accroupit pour l’observer et elle se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas gémir lorsqu’il passa le bout d’un doigt dessus et que la douleur se fit plus vive. Il resta silencieux un instant avant d'émettre une hypothèse. « C’est bizarre. Ce que tu décris ressemble à une Craspedacusta sowerbii, sauf la taille. Ce genre de créature ne fait pas plus de deux centimètres normalement. » La blonde fronça les sourcils, confuse. Elle n'avait jamais entendu ce nom là. « Craspedaquoi ? Ça ne me dit rien. C’est une créature magique ? » Aaron secoua la tête en se redressant. « Non, c’est une créature moldue. Une méduse d’eau douce si tu préfères. » Ce fut au tour de Charlie de froncer les sourcils avec perplexité. Un méduse. C'est vrai qu'elle même avait pensé à une méduse. Ça y ressemblait pas mal, pour sûr. « Hm. C’est bizarre. Je m’étais jeté un ipsum protego vu que l’eau était stagnante et que j’ai pas spécialement envie de choper une infection. Mais quand ça m’a attaqué, c’est passé à travers le protego. C’est étrange non ? » Après un instant, le jeune homme brun lui répondit d’un air perplexe. « Ce qui est surtout bizarre, c’est que c’est bestioles ne font pas plus de deux centimètres normalement. À moins que quelqu’un lui ait jeté un sort. » Charlie écarquilla les yeux. Un sort ? Ce n’était pas bête. Mais bon, Aaron était loin d’être bête. Elle n’y avait même pas pensé une seule seconde. À vrai dire, elle ne s’était même pas demandé si l’endroit où elle s’était rendue était une propriété privée. C’était peut être le cas.
Peut être que quelqu’un avait bidouillé un gardien pour son étang privé, afin de le protéger des sorcières curieuses et peu respectueuses des panneaux comme elle. Ou peut être que quelqu’un avait tout simplement expérimenté un peu. « Ça vit dans quel genre de milieux ton truc là ? Des eaux stagnantes, possiblement ? C’est agressif normalement ? » C’était quand même bien pratique d’avoir un petit génie à portée de main dans un cas comme celui là. « On en trouve surtout dans des lacs ou des étangs. Ça n’aime pas le courant. T’en trouveras pas dans une eau polluée par contre. Ce n’est pas spécialement agressif il me semble, mais si comme je pense cette méduse avait subit un sortilège, ça peut changer la donne. » Charlie ne put s’empêcher de sourire. Ce garçon était quand même sacrément malin. Faire des recherches avec lui était un exercice agréable. « L’eau n’était pas polluée. La branchiflore ne pousse pas dans les eaux polluées. Tu peux me montrer à quoi ça ressemble ta crapedu… crapedaca… Enfin, ton truc là ? » Elle en profita pour se rasseoir sur le banc qui était proche d’eux, afin de ne pas avoir à s’appuyer sur sa jambe douloureuse.
love.disaster
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Dim 18 Nov 2018 - 16:38
Presque par automatisme je viens m’asseoir sur le banc à côté de Charlie. Haussant légèrement les épaules, je lui fais une description de l’animal auquel je pense.
- Ça ressemble à l’image classique que les gens se font d’une méduse. Transparent et tout petit.
Je lui montre mon pouce et mon index séparés d’à peine deux centimètres en ponctuant.
- Cette taille-là à peu près. C’est le seul truc qui cloche dans ta description, c’est pour ça que je pense à un sortilège. Un engorgio peut-être.
Elle hoche la tête en fronçant les sourcils.
- Effectivement, ça ressemblait à une méduse. L’Engorgio, c’est pas bête. Mais qu’est-ce qui expliquerait le fait que ça m’a attaquée apparemment sans raison et que ses filins ont transpercé mon protego ? Et je l’avais très bien réussi, c’est ça qui m’étonne.
Je hausse les épaules. Difficile de donner une explication certaine sans avoir pu observer le comportement de l’animal moi-même. Surtout que je n’ai jamais été confronté à une situation similaire. Je ne peux donc que faire des conjectures en fonction de ce qu’elle me raconte.
- J’imagine que l’animal devait déjà être stressé par le sortilège. Ton apparition n’a pas dû arranger les choses, d’où son agressivité. Mais pour ton protego…
Je marque une pause. Ce n’est pas souvent que je n’ai pas de réponse à une question. Enfin quand il ne s’agit pas d’un problème social ou émotionnel évidemment. Et je dois dire que ça ne me met pas particulièrement à l’aise. Mais encore une fois, sans avoir pu observer l’animal moi-même… je finis par hausser les épaules.
- J’en sais rien. Peut-être un autre sortilège. Mais c’est qu’une supposition.
- Peut-être que t’as raison. Ou alors...
Elle fronça les sourcils une nouvelle fois.
- Peut-être que j’ai fait une connerie. Y’avait vraiment beaucoup de branchiflores. Tu ne penses pas que quelqu’un aurait pu ensorceler cette méduse pour en faire un genre de gardien ?
Sans réellement prêter attention à l’aspect violation de propriété privée que Charlie évoque, je hoche simplement la tête pour confirmer la logique de son hypothèse.
- C’est possible oui. Vu ta jambe, ça semble plutôt efficace. Si tu veux je pourrais faire un prélèvement sur ta blessure et l’analyser pour confirmer qu’il s’agit bien d’une Craspedacusta sowerbii.
- Effectivement, je sais pas qui a ensorcelé cette méduse mais c’était pas un débutant le bougre. Fais tous les prélèvements que tu veux, je suis vraiment curieuse de savoir si c’est bien ça.
Puisque j’ai son accord, je ne me le fais pas dire deux fois. Moi aussi je suis curieux de savoir si mes hypothèses sont exactes. J’ai toujours dans mon sac de quoi recueillir des échantillons et faire des prélèvements basiques au cas où. Je sors donc mon matériel et je m’accroupis à nouveau au niveau de sa jambe. J’ai appris quelques techniques de médicomagie afin de procéder dans les meilleures conditions et de manière moins douloureuse que les techniques moldues. Tout en travaillant, je me mets à faire la conversation.
- En parlant de prélèvement, j’ai terminé l’analyse du cheveu et de la plume que tu m’as donnés. Les résultats sont fascinants.
En effet, lors de l’une de nos premières rencontres, Charlie m’avait révélé être une animagus. J’avais alors saisi l’occasion de mener une expérience des plus intéressantes. La même dont j’avais eu l’idée en rencontrant la grand-mère de Levius la première fois mais Ayden m’en avait alors dissuadé. Ma relation avec Charlie étant totalement différente, j’avais tenté ma chance et la jeune femme avait accepté avec enthousiasme de me laisser analyser l’ADN d’un de ses cheveux et de l’une de ses plumes lorsqu’elle prenait sa forme d’hirondelle. Analyse dont j’avais justement obtenu les derniers résultats il y a peu.
- Ça ressemble à l’image classique que les gens se font d’une méduse. Transparent et tout petit.
Je lui montre mon pouce et mon index séparés d’à peine deux centimètres en ponctuant.
- Cette taille-là à peu près. C’est le seul truc qui cloche dans ta description, c’est pour ça que je pense à un sortilège. Un engorgio peut-être.
Elle hoche la tête en fronçant les sourcils.
- Effectivement, ça ressemblait à une méduse. L’Engorgio, c’est pas bête. Mais qu’est-ce qui expliquerait le fait que ça m’a attaquée apparemment sans raison et que ses filins ont transpercé mon protego ? Et je l’avais très bien réussi, c’est ça qui m’étonne.
Je hausse les épaules. Difficile de donner une explication certaine sans avoir pu observer le comportement de l’animal moi-même. Surtout que je n’ai jamais été confronté à une situation similaire. Je ne peux donc que faire des conjectures en fonction de ce qu’elle me raconte.
- J’imagine que l’animal devait déjà être stressé par le sortilège. Ton apparition n’a pas dû arranger les choses, d’où son agressivité. Mais pour ton protego…
Je marque une pause. Ce n’est pas souvent que je n’ai pas de réponse à une question. Enfin quand il ne s’agit pas d’un problème social ou émotionnel évidemment. Et je dois dire que ça ne me met pas particulièrement à l’aise. Mais encore une fois, sans avoir pu observer l’animal moi-même… je finis par hausser les épaules.
- J’en sais rien. Peut-être un autre sortilège. Mais c’est qu’une supposition.
- Peut-être que t’as raison. Ou alors...
Elle fronça les sourcils une nouvelle fois.
- Peut-être que j’ai fait une connerie. Y’avait vraiment beaucoup de branchiflores. Tu ne penses pas que quelqu’un aurait pu ensorceler cette méduse pour en faire un genre de gardien ?
Sans réellement prêter attention à l’aspect violation de propriété privée que Charlie évoque, je hoche simplement la tête pour confirmer la logique de son hypothèse.
- C’est possible oui. Vu ta jambe, ça semble plutôt efficace. Si tu veux je pourrais faire un prélèvement sur ta blessure et l’analyser pour confirmer qu’il s’agit bien d’une Craspedacusta sowerbii.
- Effectivement, je sais pas qui a ensorcelé cette méduse mais c’était pas un débutant le bougre. Fais tous les prélèvements que tu veux, je suis vraiment curieuse de savoir si c’est bien ça.
Puisque j’ai son accord, je ne me le fais pas dire deux fois. Moi aussi je suis curieux de savoir si mes hypothèses sont exactes. J’ai toujours dans mon sac de quoi recueillir des échantillons et faire des prélèvements basiques au cas où. Je sors donc mon matériel et je m’accroupis à nouveau au niveau de sa jambe. J’ai appris quelques techniques de médicomagie afin de procéder dans les meilleures conditions et de manière moins douloureuse que les techniques moldues. Tout en travaillant, je me mets à faire la conversation.
- En parlant de prélèvement, j’ai terminé l’analyse du cheveu et de la plume que tu m’as donnés. Les résultats sont fascinants.
En effet, lors de l’une de nos premières rencontres, Charlie m’avait révélé être une animagus. J’avais alors saisi l’occasion de mener une expérience des plus intéressantes. La même dont j’avais eu l’idée en rencontrant la grand-mère de Levius la première fois mais Ayden m’en avait alors dissuadé. Ma relation avec Charlie étant totalement différente, j’avais tenté ma chance et la jeune femme avait accepté avec enthousiasme de me laisser analyser l’ADN d’un de ses cheveux et de l’une de ses plumes lorsqu’elle prenait sa forme d’hirondelle. Analyse dont j’avais justement obtenu les derniers résultats il y a peu.
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Dim 18 Nov 2018 - 18:14
aaron // charlie
the unkown is tremendously fascinating
Aaron s’assit à côté de Charlie et ils continuèrent le conversation. Le jeune homme haussa légèrement les épaules avant de décrire la créature. « Ça ressemble à l’image classique que les gens se font d’une méduse. Transparent et tout petit. » Il leva son pouce et son index pour indiquer la taille. Effectivement, ce n’était pas bien grand. Charlie hocha la tête pendant qu’Aaron continuait. « Cette taille là à peu près. C’est le seul truc qui cloche dans ta description. C’est pour ça que je pense à un sortilège. Un engorgio peut être. » Elle hocha la tête, fronçant les sourcils. La description lui semblait correspondre, effectivement, à part la taille. Est-ce qu’un engorgio aurait suffit à faire de la bestiole une créature dangereuse cependant ? Elle prit la parole à son tour. « Effectivement, ça ressemblait à une méduse. L’Engorgio, c’est pas bête. Mais ce qu’est-ce qui expliquerait le fait que ça m’a attaquée apparemment sans raison et que ses filins ont transpercé mon protego ? Et je l’avais très bien réussi, c’est ça qui m’étonne. » Son ton sur la dernière partie de sa réplique était légèrement emprunt de fierté. Elle maîtrisait ce sort, une variante peu connue de l’habituel sort du bouclier, quasiment à la perfection. Le protego ipsum était une barrière efficace contre les bactéries qui pouvaient se trouver dans l’eau mais aussi, normalement, contre les sortilèges ou les attaques physiques de créatures diverses et variées. Le charme lui avait évité bien des ennuis, sauf lorsqu’elle était trop sûre d’elle pour s’en servir, bien sûr. Elle avait encore quelques cicatrices qui rappelaient le malheureux épisode du Kappa, qui avait pourtant eu lieu pas mal de temps auparavant.
Aaron haussa de nouveau les épaules, manifestement le mystère l’intéressait autant que Charlie, même si elle avait bien conscience qu’il était compliqué de parvenir à des conclusions avec seulement les quelques informations vagues qu’elle était parvenue à récolter. « J’imagine que l’animal devait déjà être stressé par le sortilège. Ton apparition n’a pas dû arranger les choses, d’où son agressivité. Mais pour ton protego… » Il s’interrompit, semblant réfléchir. Il avait l’air mécontent, comme si quelque chose lui échappait. Charlie lui jetait de temps en temps un coup d’œil avant de détourner le regard, se voulant encourageante, et il finit par reprendre. « J’en sais rien. Peut être un autre sortilège. Mais c’est qu’une supposition. »
La blonde fronça les sourcils, une idée venant de lui venir. À vrai dire, il fallait envisager toutes les possibilités. « Peut être que j’ai fait une connerie. Y’avait vraiment beaucoup de branchiflores. Tu penses pas que quelqu’un aurait pu ensorceler cette méduse pour en faire un genre de gardien ? » Quels sorts ça aurait pu requérir, ça, elle n’en était pas certaine. Aaron sembla trouver l’idée intéressante. « C’est possible, oui, » prononça-t-il. « Vu ta jambe, ça semble plutôt efficace. Si tu veux, je pourrais faire un prélèvement sur ta blessure et l’analyser pour confirmer qu’il s’agit bien d’une Craspedacusta sowerbii. » Elle eut un sourire légèrement goguenard. « Effectivement, je sais pas qui a ensorcelé cette méduse, mais c’était pas un débutant, le bougre. Fais tous les prélèvements que tu veux, je suis vraiment curieuse de savoir si c’est bien ça. » Aaron ne perdit pas une seule seconde, sortant le matériel qu’il transportait toujours et s’abaissant de manière à avoir accès à la jambe de la jeune femme. Celle ci grimaça, mais ne se plaint pas. Dans son éducation, ses parents avaient fait la part belle à la partie « ne sois pas une chochotte. » Marc et Zocha étaient tous deux des vadrouilleurs avertis, et Charlie tenait très certainement son côté aventurier d’eux, tout comme son manque d précautions quand quelque chose pouvait être dangereux.
Tout en pratiquant les prélèvements en question tandis que Charlie s’efforçait de garder sa jambe immobile, Aaron reprit la parole. « En parlant de prélèvement, j’ai terminé l’analyse du cheveu et de la plume que tu m’as donnés. Les résultats sont fascinants. » La jeune femme oublia immédiatement la sensation de brûlure qui s’étendait sur une bonne partie de sa jambe, et son enthousiasme et sa curiosité reprirent le dessus. « Ah ! Alors ? Raconte moi tout, ne m’épargne aucun détail ! Tu as trouvé quoi ? » Alors qu’elle ne connaissait pas le jeune homme depuis très longtemps, ils avaient fini par discuter de la capacité de se transformer en animal, et Charlie avait laissé échapper qu’elle en était capable, ou qu’elle était du moins sur la bonne voie pour maîtriser la chose totalement.
À part lui, Fauve et Yoan, et bien sûr Naïa qui était, en quelque sorte, son mentor, personne ne savait. Forcément, quand Aaron lui avait demandé de quoi faire des analyses ADN, elle avait accepté, sa curiosité prenant le pas sur tout le reste. « Figure-toi que ton ADN est rigoureusement identique avec les deux échantillons. Ce qui veut dire que même sous ta forme d’hirondelle, tu as un ADN humain. » Charlie haussa les sourcils, écarquillant les yeux. « Wow. Sérieux ? Mais… Ça n’a pas de sens. Je veux dire. Scientifiquement parlant, corrige moi si je me trompe, mais si mon ADN est humain, je devrais avoir une forme humaine et pas celle d’un oiseau… » La génétique moldue n’était pas un sujet qu’elle maîtrisait totalement, mais elle connaissait les bases, suffisamment pour que les résultats la surprennent. « Tout à fait, » confirma le brun. « Mais dans le monde de la magie, nombre de principes scientifiques moldus sont bouleversés. » Charlie acquiesça silencieusement, en songeant à sa sacoche plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur. Son ami vint se rasseoir sur le banc après avoir fini son prélèvement, et elle laissa retomber le bas de sa robe. « Mais c’est pas le plus étonnant. » Déclara-t-il, énigmatique. Charlie sourit et le poussa légèrement du coude. « Allez, me fais pas languir, accouche. C’est quoi le plus étonnant ? »
love.disaster
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Dim 18 Nov 2018 - 18:58
C’est ce genre de moments que j’aime bien avec Charlie. Elle se montre toujours particulièrement intéressée par mes expériences quelle que soit leur nature. Et son esprit vif lui permet d’en comprendre presque toute la portée ce qui ne gâche rien. C’est donc avec plaisir que je lui expose la façon dont j’ai poussé un peu plus loin mes recherches.
- Quand j’ai découvert ça, j’ai tout de suite pensé à ce que ça impliquerait si un scientifique moldu effectuait accidentellement un prélèvement sur un animagus en pensant avoir affaire à un spécimen réel. J’imagine que le ministère de la magie veille à ce que ce genre d’incident ne se produise pas, mais ils ne peuvent pas avoir l’œil partout. Surtout que certains animagi ne sont pas déclarés.
Charlie hoche la tête, fronçant légèrement les sourcils en attendant la suite de mon exposé. Je ne me fais pas prier et poursuis avec la même passion.
- Pour l’expérience, j’ai envoyé un échantillon provenant de ta plume à un collègue d’Harvard, l’université où j’ai passé ma thèse moldue. J’avais dans l’idée de lui lancer un sortilège d’amnésie une fois qu’il m’aurait transmis ses résultats.
Ce faisant, je ne me suis bien sûr absolument pas posé la question de savoir si Charlie apprécierait de savoir que j’avais fait analyser son ADN par quelqu’un d’autre, un moldu de surcroit. Mais visiblement elle ne semble pas se formaliser que j’aie ainsi disposé de ses échantillons et s’exclame avec un mélange d’admiration et d’ironie.
- Wow. Aaron, j’suis pas un modèle de prudence, mais là même moi je sais pas si j’aurais fait un truc pareil.
Elle soupire doucement avant d’ajouter avec curiosité.
- Et alors, il t’a donné les résultats ?
C’est à mon tour de m’exclamer cette fois.
- C’est ça le plus extraordinaire justement. Je n’ai même pas eu besoin de lui lancer de sortilège : il n’a trouvé que de l’ADN d’hirondelle là où j’ai trouvé de l’ADN humain !
J’ajoute avec une certitude évidente.
- Et je peux t’assurer que je suis sûr de mon analyse. Mes résultats sont rigoureusement exacts.
- Quand j’ai découvert ça, j’ai tout de suite pensé à ce que ça impliquerait si un scientifique moldu effectuait accidentellement un prélèvement sur un animagus en pensant avoir affaire à un spécimen réel. J’imagine que le ministère de la magie veille à ce que ce genre d’incident ne se produise pas, mais ils ne peuvent pas avoir l’œil partout. Surtout que certains animagi ne sont pas déclarés.
Charlie hoche la tête, fronçant légèrement les sourcils en attendant la suite de mon exposé. Je ne me fais pas prier et poursuis avec la même passion.
- Pour l’expérience, j’ai envoyé un échantillon provenant de ta plume à un collègue d’Harvard, l’université où j’ai passé ma thèse moldue. J’avais dans l’idée de lui lancer un sortilège d’amnésie une fois qu’il m’aurait transmis ses résultats.
Ce faisant, je ne me suis bien sûr absolument pas posé la question de savoir si Charlie apprécierait de savoir que j’avais fait analyser son ADN par quelqu’un d’autre, un moldu de surcroit. Mais visiblement elle ne semble pas se formaliser que j’aie ainsi disposé de ses échantillons et s’exclame avec un mélange d’admiration et d’ironie.
- Wow. Aaron, j’suis pas un modèle de prudence, mais là même moi je sais pas si j’aurais fait un truc pareil.
Elle soupire doucement avant d’ajouter avec curiosité.
- Et alors, il t’a donné les résultats ?
C’est à mon tour de m’exclamer cette fois.
- C’est ça le plus extraordinaire justement. Je n’ai même pas eu besoin de lui lancer de sortilège : il n’a trouvé que de l’ADN d’hirondelle là où j’ai trouvé de l’ADN humain !
J’ajoute avec une certitude évidente.
- Et je peux t’assurer que je suis sûr de mon analyse. Mes résultats sont rigoureusement exacts.
- InvitéInvité
Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Dim 18 Nov 2018 - 21:45
aaron // charlie
the unkown is tremendously fascinating
Lorsqu’elle interrogea Aaron, il ne se fit pas prier bien longtemps avant de révéler les informations qu’il avait laissées en suspens. Il expliqua les implications possibles si un moldu tombait accidentellement sur un animagus et analysait ces prélèvements. Charlie l’écoutait attentivement, en hochant la tête. Elle ne releva pas le fait qu’il avait disposé de ses échantillons sans lui demander avant. À vrai dire, ça lui importait peu. En revanche, de ce qu’elle savait, les scientifiques, moldus ou sorciers, avaient tendance à prendre des notes aux cours de leur recherche, à stocker les données. Un simple oubliette n’aurait pas forcément suffit. Néanmoins, elle ne put s’empêcher de se trouver légèrement admirative devant le cran qu’avait le jeune sorcier. « Wow. Aaron, j’suis pas un modèle de prudence, mais là même moi je sais pas si j’aurais fait un truc pareil. » Elle disait cela sur le ton de la plaisanterie, mais c’était quand même risqué.
Néanmoins, sa curiosité était plus forte que le reste. « Et alors, il t’a donné les résultats ? » Le brun lui répondit avec enthousiasme, sa voix trahissant l’excitation et la surprise qu’il avait dû ressentir à ce moment précis. « C’est ça le plus extraordinaire justement ! Je n’ai même pas eu besoin de lui lancer de sortilège : il n’a trouvé que de l’ADN d’hirondelle là où j’ai trouvé de l’ADN humain ! » La summerbee écarquilla les yeux. Elle songea un instant à interroger les résultats des analyses de son ami, mais il ne lui en laissa pas le temps. « Et je peux t’assurer que je suis sûr de mon analyse. Mes résultats sont rigoureusement exacts. » Un sourire vague flottait sur les lèvres de la jeune femme pendant que son cerveau intégrait l’information et ce qu’elle pouvait vouloir dire. « Attends. Attends. » Elle tentait de forcer ses méninges à analyser les données qu’elles venaient de recevoir. Elle se rapprocha légèrement d’Aaron, pour l’interroger d’une voix plus basse. « Tu es en train de me dire que la faculté d’animagus implique non seulement la capacité à se transformer en animal, mais aussi celle de camoufler une quelconque différence avec un spécimen ordinaire aux yeux des moldus ? » Sa voix trahissait sa curiosité dévorante.
Elle réfléchissait, ses neurones travaillant à toute allure. « C’est une hypothèse oui. Il faudrait que je fasse l’expérience avec d’autres moldus et d’autres métamorphoses. Avec un métamorphomage ça pourrait être intéressant. Tu n’en connaîtrais pas un par hasard ? » Effectivement, on ne pouvait pas vraiment être sûr de quoi que ce soit avec juste un seul sujet de test. La jeune femme secoua la tête. « Non, pas vraiment, désolée. » Elle s’interrompit. Autre chose la tracassait. « Les analyses ADN nécessitent un matériel spécifique, non ? Est-ce que vous avez utilisé le même, enfin, un matériel similaire ? » La question était particulièrement complexe. « Oui, j’ai tout le matériel nécessaire dans mon laboratoire et il y a également ce qu’il faut dans cette université moldue. » Bon. C’était difficile de tirer des conclusions avec si peu d’infos, néanmoins une question vint à la jeune femme. « Ça voudrait dire que c’est littéralement juste la présence ou non d’une capacité magique qui changerait toutes les données ? » Elle avait du mal à voir comment ce serait possible. Normalement, des données scientifiques étaient rigoureuses, et dans un cas comme celui là, ne laissaient qu’assez peu de place à l’interprétation. Peut être qu’il s’agissait d’un genre de sort de confusion ? « Il faudrait peut être que je fasse les analyses avec le collègue en question, pour voir si c’est le résultat qui change ou seulement son interprétation. » Si c’était le résultat qui se transformait dépendamment des yeux qui le regardaient, ça donnerait un tout autre sens à la phrase la vérité est dans l’œil de celui qui regarde. Décidément, toute cette histoire était passionnante. Dans son enthousiasme, elle saisit la manche d’Aaron pour lui dire le plus discrètement possible compte tenu de son humeur extatique. « C’est un truc de dingue. J’avais jamais rien lu à ce propos, je ne m’étais même jamais posé la question, mais c’est fou ! Il faut absolument que tu fasses d’autres tests, qu’on comprenne de quoi il retourne ! » Son visage s’éclaira d’un grand sourire. Voilà le genre de trucs qu’elle aimait faire. Et elle était ravie d’avoir quelqu’un qui partage son intérêt pour ce genre de choses. Elle reprit sans laisser le temps au « Tu te rends compte, si ça se trouve tu as découvert un truc nouveau. Si ça se trouve c’est quelque chose qui a été mis en place par le ministère, ou alors peut être pas du tout ! C’est super excitant, tu ne trouves pas ? En tout cas, n’hésite pas à me demander si tu as besoin de quoi que ce soit. Je serai absolument ravie de t’aider de n’importe quelle manière que ce soit ! » Elle contenait difficilement son enthousiame, et il s’en fallut de peu pour qu’elle prenne le lufkin dans ses bras. Bon, s’ils découvraient quelque chose de totalement nouveau, pas sûr qu’elle se retienne.
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Dim 18 Nov 2018 - 22:53
Si je ne le montre pas de manière aussi exubérante qu’elle, je partage l’enthousiasme de Charlie. Moi non plus je n’ai rien lu à ce sujet et sans me vanter je pense avoir lu bien plus qu’elle. En fait il n’y a quasiment pas d’études existantes mêlant magie et sciences moldues. Il semble qu’il ait fallu attendre notre génération pour voir ce genre de travaux émerger et il y a encore beaucoup à faire. Mais je suis content de pouvoir être l’un des précurseurs en la matière. Ça a quelque chose d’excitant. Ce que j’ai découvert au sujet des animagi en est un parfait exemple. Peut-être pourrais-je même m’en inspirer pour mon sujet de thèse magique. L’idée d’étendre le champ de recherche aux métamorphomages me titille également. J’en ai bien rencontré une récemment, mais c’est la petite amie d’Aedan et j’ai l’intuition qu’il ne verrait pas d’un bon œil que je veuille en faire un de mes sujets d’expérience. Dommage que tout le monde ne soit pas aussi ouvert d’esprit que Charlie. Je hoche la tête à sa dernière proposition.
- Je te ferai savoir si j’ai besoin de nouveaux échantillons.
- Pas de souci. Et si je peux t’assister pour les procédures, enfin je suis pas experte en science moldue, mais si tu as besoin d’une paire de mains supplémentaires... voilà.
Je hausse les épaules. Je ne pense pas vraiment avoir besoin d’assistance, mais je n’ai rien contre lui montrer mes recherches.
- Tu pourras venir me voir faire si ça t’intéresse.
- Bien sûr que ça m’intéresse. Je me ferai toute petite.
- Pas de problème, je te dirai quand je travaillerai à nouveau sur tout ça.
Je désigne alors sa jambe blessée sur laquelle j’ai effectué quelques prélèvement tout à l’heure. Si la conversation semble la lui avoir fait oublier, ce n’est pas mon cas.
- Mais d’abord j’analyserai les prélèvements de ta plaie. Tu devrais aller la faire soigner d’ailleurs.
- Ah, ouais, bah, c’est rien qu’un bon onguent ou un vulnera sanentur bien exécuté ne pourra soigner. T’en as pour combien de temps de ces analyses ?
Je fais un rapide calcul mental, prenant en compte mon emploi du temps et mes autres obligations avant de répondre.
- D’ici deux jours je devrais pouvoir te dire ce qu’il en est.
- Je te ferai savoir si j’ai besoin de nouveaux échantillons.
- Pas de souci. Et si je peux t’assister pour les procédures, enfin je suis pas experte en science moldue, mais si tu as besoin d’une paire de mains supplémentaires... voilà.
Je hausse les épaules. Je ne pense pas vraiment avoir besoin d’assistance, mais je n’ai rien contre lui montrer mes recherches.
- Tu pourras venir me voir faire si ça t’intéresse.
- Bien sûr que ça m’intéresse. Je me ferai toute petite.
- Pas de problème, je te dirai quand je travaillerai à nouveau sur tout ça.
Je désigne alors sa jambe blessée sur laquelle j’ai effectué quelques prélèvement tout à l’heure. Si la conversation semble la lui avoir fait oublier, ce n’est pas mon cas.
- Mais d’abord j’analyserai les prélèvements de ta plaie. Tu devrais aller la faire soigner d’ailleurs.
- Ah, ouais, bah, c’est rien qu’un bon onguent ou un vulnera sanentur bien exécuté ne pourra soigner. T’en as pour combien de temps de ces analyses ?
Je fais un rapide calcul mental, prenant en compte mon emploi du temps et mes autres obligations avant de répondre.
- D’ici deux jours je devrais pouvoir te dire ce qu’il en est.
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Lun 19 Nov 2018 - 0:04
aaron // charlie
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Lorsqu’elle proposa son aide, Aaron promit de lui demander s’il avait besoin d’échantillons supplémentaires, et Charlie ne put s’empêcher d’être un tout petit peu déçue. Elle aurait bien voulu prendre par à l’action, même si elle avait conscience de sa probable inutilité quant à la plupart de ces machines. Elle n’avait acquis de téléphone portable que l’année dernière, ses parents utilisant principalement des hiboux pour communiquer, étant donné qu’ils étaient toujours fourrés à des endroits où il n’y avait aucun réseau téléphonique. Néanmoins, elle acquiesça. « Pas de souci. Et si je peux t’assister pour les procédures, enfin, je suis pas experte en science moldue, mais si tu as besoin d’une paire de mains supplémentaires… Voilà. » Elle tendait une perche, vraiment curieuse de voir ce qui pouvait se passer dans ce fameux laboratoire, alors qu’elle s’attendait à une réponse négative de la part d’Aaron après son haussement d’épaule, elle fut agréablement surprise lorsqu’il lui proposa de venir observer ses travaux. « Tu pourras venir me voir faire si ça t’intéresse. » Elle fit un nouveau sourire. « Bien sûr que ça m’intéresse. Je me ferai toute petite. » Clairement, c’était un mensonge. Elle poserait certainement de nombreuses questions et irait fourrer son nez un peu partout comme à son habitude. Son patronus n’était pas un renard pour rien. « Pas de problème, je te dirai quand je travaillerai à nouveau sur tout ça. » La jeune femme blonde hocha la tête avec dynamisme, ravie à l’idée qu’elle allait voir un laboratoire, soit quelque chose qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’observer de près.
« Mais d’abord j’analyserai les prélèvements de ta plaie, » précisa le scientifique. « Tu devrais aller te faire soigner d’ailleurs. » Charlie haussa les épaules, l’air de dire que ça ne la concernait pas plus que ça. Ça ne faisait même pas si mal. « Ah, ouais, » marmonna-t-elle, « bah, c’est rien qu’un bon onguent ou un vulnera sanentur bien exécuté ne pourra soigner. » Revenant au sujet qui l’intéressait, elle interrogea le jeune homme. « T’en as pour combien de temps de ces analyses ? » Histoire de savoir au plus vite si les théories qu’ils avaient échafaudées étaient exactes. « D’ici deux jours je devrais pouvoir te dire ce qu’il en est, » déclara Aaron. Une moue impatiente se forma sur le visage de la summerbee. Deux jours, c’était long à attendre sans savoir. Néanmoins, elle ne fit pas de commentaire. Elle se leva du banc, réalisant que si, en fait, sa jambe était plutôt douloureuse, et ne pensa pas à retenir une petite grimace de frustration. Il vaudrait effectivement mieux qu’elle aille à l’infirmerie. « Bon. J’vais suivre ton conseil. » Elle s’empara de son encyclopédie. « Tu m’accompagnes ? Walk and talk ? » Il se leva à son tour. « Ok. » Les deux jeunes gens se mirent en marche vers l’infirmerie à un rythme mesuré, limité par la démarche quelque peu raide de Charlie, dont la frustration de ne pas pouvoir aller plus vite grandissait. Il y avait un temps pour les promenades, et un temps pour aller d’un point A à un point B rapidement et sans détour. Régulièrement, elle maudissait l’impossibilité de transplaner dans l’université. « Du coup, à la base, j’étais dans cet étang pour trouver une espèce spécifique de branchiflore. Apparemment, avec ce type là, non seulement tu peux respirer sous l’eau, avoir les mains et pieds palmés, etc, mais tu ne ressens même pas le froid de l’eau, et la température n’a pas d’effet sur ton corps. J’ai lu que ça donnait l’impression d’être sur une plage au début de l’été, en terme de température. » Elle avait prévu de faire des essais dès que possible, à savoir dès que la température serait assez basse, ayant, malgré l’altercation avec la créature, récupéré trois spécimen. Si quelqu’un avait entendu parler de cette espèce et serait prête à l’assister dans des essais aussi déraisonnables soient-ils, c’était bien Aaron. « Je vois. J’ai déjà entendu parler de cette espèce. Tu as pu en trouver finalement ? » La blonde regretta un instant de ne pas avoir emporté le bocal contenant les trois spécimen avec elle, mais se balader dans l’enceinte de l’université un bocal rempli d’eau trouble contenant l’objet de son larcin (puisqu’apparemment c’était un larcin) n’était peut être pas l’idée la plus sage. Néanmoins, elle répondit avec excitation. « Carrément. J’en ai chopé trois avant ma rencontre avec la bestiole. » Elle s’interrompit avant de reprendre, plus bas, avec connivence. « J’espère que tu m’aideras pour faire des essais quand la température sera adéquate. D’ici quelques semaines ça sera sûrement parfait. »
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Lun 19 Nov 2018 - 10:59
Lorsque je me trouve face à un nouveau spécimen à étudier, mon premier réflexe est d’évaluer la quantité d’échantillons dont je peux disposer et si possible de m’en procurer le plus possible afin de ne pas avoir à me restreindre dans mes recherches. Lorsque j’ai l’opportunité de travailler sur un nouvelle plante, je m’applique donc en priorité à tenter de la cultiver de sorte de m’assurer autant de spécimens que nécessaire pour mes futurs travaux. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’apprécie particulièrement d’avoir accès aux serres de la ferme des oiseaux grâce au club des verts. Connaissant le côté un peu brouillon que peut avoir Charlie en cours de botanique, je crains que cette étude-ci ne se limite malheureusement aux trois spécimens rapportés par la jeune femme. Malgré tout, je demande quand même.
- Les plants que tu as sont en bon état ? Il serait possible d’en replanter au moins un ?
- Normalement y’en a au moins un qui a encore ses racines, donc probablement oui !
J’aurais préféré une certitude, mais j’imagine que c’est toujours mieux que rien. Estimant avoir plus de chance de mener une éventuelle culture avec succès, je suggère naturellement.
- Parfait. Tu n’auras qu’à me le donner et je m’occuperai de le cultiver pour pouvoir prolonger les expériences.
- Hey, t’es pas obligé. Je peux m’en occuper. Enfin, je veux bien de ton aide.
Pour être honnête, je préfèrerais m’en charger moi-même. Mais ce sont ses plants et je ne peux pas la forcer à m’en confier un. L’idéal aurait été que je puisse aller le planter à la ferme des oiseaux mais le secret du club m’empêche d’y emmener Charlie. Et puisqu’elle semble insister pour participer, il ne reste que mon laboratoire. Dans un cas comme dans l’autre il vaut mieux selon moi que je m’en occupe.
- Ce n’est pas un problème. J’ai tout ce qu’il faut pour le faire dans les meilleures conditions. Et puis ce sera plus facile de faire ça dans mon laboratoire que de les planquer dans ta chambre chez les Summerbee.
- Les plants que tu as sont en bon état ? Il serait possible d’en replanter au moins un ?
- Normalement y’en a au moins un qui a encore ses racines, donc probablement oui !
J’aurais préféré une certitude, mais j’imagine que c’est toujours mieux que rien. Estimant avoir plus de chance de mener une éventuelle culture avec succès, je suggère naturellement.
- Parfait. Tu n’auras qu’à me le donner et je m’occuperai de le cultiver pour pouvoir prolonger les expériences.
- Hey, t’es pas obligé. Je peux m’en occuper. Enfin, je veux bien de ton aide.
Pour être honnête, je préfèrerais m’en charger moi-même. Mais ce sont ses plants et je ne peux pas la forcer à m’en confier un. L’idéal aurait été que je puisse aller le planter à la ferme des oiseaux mais le secret du club m’empêche d’y emmener Charlie. Et puisqu’elle semble insister pour participer, il ne reste que mon laboratoire. Dans un cas comme dans l’autre il vaut mieux selon moi que je m’en occupe.
- Ce n’est pas un problème. J’ai tout ce qu’il faut pour le faire dans les meilleures conditions. Et puis ce sera plus facile de faire ça dans mon laboratoire que de les planquer dans ta chambre chez les Summerbee.
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Lun 19 Nov 2018 - 16:31
aaron // charlie
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Lorsqu’Aaron lui proposa de cultiver l’un des plans de branchiflore que Charlie avait récupéré, elle hésita légèrement, une moue pensive sur le visage. Elle ne s’était pas embêtée à les récupérer pour que ce soit lui qui s’en occupe. Mais la recherche était un travail d’équipe, se dit-elle. C’était inutile de chercher à garder ses trouvailles pour elle. Néanmoins, ça l’embêter de laisser le jeune homme toujours s’occuper de ce genre de travail. « Hey, t’es pas obligé. Je peux m’en occuper. Enfin, je veux bien de ton aide. » Comment faisait elle avant de le rencontrer ? Oh. Elle ne faisait pas pousser de spécimens, se contentait de faire des essais pratiques avec ceux qu’elle avait sous la main. C’était peut être un de ses plus gros défauts : elle ne pensait pas à long terme. Elle faisait avec ce qu’elle avait au moment présent. Peut être parce qu’elle n’avait jamais vraiment eu l’occasion de s’établir quelque part, de se poser et de faire des projets qui impliqueraient une quelconque stabilité. Même depuis le temps qu’elle était à l’université, elle rechignait toujours à s’investir plus que ça. Sa chambre était celle de quelqu’un qui ne faisait que passer. Elle avait toujours le nécessaire empaqueté dans sa sacoche au cas où elle aurait dû partir précipitamment et pendant longtemps. C’était une possibilité qu’elle avait toujours dans un coin de sa tête.
« Ce n’est pas un problème. J’ai tout ce qu’il faut pour le faire dans les meilleures conditions. Et puis ce sera plus facile de faire ça dans mon laboratoire que de les planquer dans ta chambre chez les Summerbee. » Charlie fit mine de réfléchir. Elle avait sûrement déjà assez de choses illégales dans sa chambre comme ça, sans parler d’une plantation de branchiflore obtenue par des moyens plus ou moins légaux. Et puis comme ça, elle n’aurait pas à se soucier de revenir pour s’en occuper, vu que le lufkin le ferait. C’était certainement gagnant gagnant. À vrai dire, ils pourraient monter un petit binôme, comme ça. Elle récupérerait les spécimens, il se chargerait de s’en occuper. « Bon, » obtempéra-t-elle, « d’accord. Mais je veux un droit de visite. » Le brun acquiesça. « Ok. » La jeune femme sourit vaguement. « Bon, c’est réglé. Je passerai te donner l’échantillon qui est dans le meilleur état. » Ils arrivaient aux escaliers qui donnaient accès au premier étage. Charlie monta les premières marches avec dynamisme, prenant un peu de distance sur son ami, avant que sa blessure ne se rappelle à elle. Elle s’arrêta donc, et se rappelant de quelque chose dont elle voulait parler à Aaron, se retourna pour lui faire face pendant qu’il la rejoignait. « Dis, t’as déjà entendu parler des salles particulières qu’il y a dans la fac ? J’ai un peu du mal à croire que les rumeurs sont fondées. » Elle avait l’intention d’explorer les salles en question, alors interroger Aaron ne pouvait pas être une mauvaise idée. Peut être pouvait-elle même lui proposer de l’accompagner. Après tout, elle avait du cran, du panache, mais il avait la rigueur scientifique. À eux deux, ils étaient un parfait tandem d’aventuriers. « Vaguement. Je n’ai pas encore eu l’occasion de me pencher sur la question. Mais tu es là depuis plus longtemps que moi. » Charlie hocha la tête. « Justement. J’aimerais bien y jeter un coup d’œil de plus près, je n’en ai jamais pris le temps. La salle ardente m’intrigue particulièrement. Je suis à peu près convaincue que les gens utilisent ses prétendus effets comme excuse. » Bien sûr, elle avait entendu parler de l’influence de la salle, mais Charlie était sceptique, et en général elle se contentait de hausser les épaules en roulant des yeux. Mais Charlie était sceptique.
Dans sa vie elle avait souvent entendu des légendes locales parlant de lieux qui vous faisaient perdre le contrôle de vous même. Quasiment à chaque fois, il s’était trouvé que c’était faux. Ou alors que les effets en question ne l’atteignaient pas, peut être parce qu’elle avait un minimum de volonté. «Je me disais que ça pourrait être fun d’y faire un tour. Prendre des notes, tout ça. Faire des analyses. Tu m’accompagnerais? » Aaron était sûrement la meilleure personne avec qui faire ça. Il n’y avait pas d’ambiguité entre eux, pas qu’elle sache en tout cas. Ils s’entendaient bien mais ça s’arrêtait là. Et puis, elle était persuadée que le jeune homme, tout comme elle, avait assez de volonté pour résister aux potentiels effets. Après tout, quelle était la pire chose qui pourrait arriver ? Elle n'était pas vraiment inquiète.
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Re: the unknown is tremendously fascinating [Aaron] (terminé)
Lun 19 Nov 2018 - 19:01
Lorsque Charlie me propose un sujet d’étude supplémentaire sur un plateau d’argent, je ne peux que me montrer intéressé. J’ai en effet entendu parler de salles aux propriétés mystérieuses sur le campus comme il semble y en avoir dans tous les établissements de ce genre dans le monde magique. Il y en avait à Ilvermorny, j’ai entendu dire qu’il y en avait également à Poudlard et j’imagine aisément que c’est aussi le cas des autres écoles de magie. Dans le cas d’Hungcalf, je n’ai pas encore eu l’occasion de me renseigner sur le sujet dans le détail. J’ai cependant entendu les noms de salle des énigmes ou encore de pièce aux réponses et j’avais déjà noté dans un coin de ma tête d’aller y faire un tour. Mais les autres salles aux propriétés particulières présentent surement autant d’intérêt. C’est donc avec curiosité que j’interroge Charlie.
- Qu’est-ce qu’elle est censée faire cette salle ardente ?
La jeune femme hausse les épaules.
- Une histoire de désinhibition sexuelle en gros.
Je hoche la tête, réfléchissant quelques instants. N’ayant moi-même jamais eu aucun intérêt particulier pour la chose, il ne me vient pas un instant à l’idée que cette salle puisse influencer mon comportement d’une quelconque manière. En revanche mon esprit échafaude déjà plusieurs théories quant au mode de fonctionnement de la salle en question et élabore des stratégies pour les vérifier. C’est donc avec un intérêt purement scientifique que je déclare finalement.
- Je pourrai établir un protocole de recherche pour que nous puissions étudier ses effets réels. Il doit probablement y avoir un lien avec une altération hormonale provoquée par un enchantement de la salle.
- Effectivement, ça pourrait valoir le coup. Mais je reste convaincue que c’est des conneries. Ou quelque chose qui peut se gérer avec un simple finite incantatem.
- Quelques mesures et analyses simples nous permettrons d’en avoir le cœur net.
Tout en marchant, nous sommes finalement arrivés jusqu’à l’infirmerie. Je m’arrête donc devant la porte pour faire face à Charlie.
- Je t’envoie l’adresse de mon laboratoire par hibou pour que tu puisses m’apporter ta branchiflore. En attendant, je m’occupe de définir le protocole de recherche comme ça dès que ta jambe sera remise, on pourra aller étudier ta salle ardente.
De la même façon que nous ne nous sommes pas dit bonjour, je ne prends pas la peine de saluer la Summerbee avant de tourner les talons pour poursuivre mon chemin. De toute façon nous allons probablement nous revoir plus tard dans la journée quand elle passera à mon laboratoire. Inutile d’en faire tout un plat.
- Qu’est-ce qu’elle est censée faire cette salle ardente ?
La jeune femme hausse les épaules.
- Une histoire de désinhibition sexuelle en gros.
Je hoche la tête, réfléchissant quelques instants. N’ayant moi-même jamais eu aucun intérêt particulier pour la chose, il ne me vient pas un instant à l’idée que cette salle puisse influencer mon comportement d’une quelconque manière. En revanche mon esprit échafaude déjà plusieurs théories quant au mode de fonctionnement de la salle en question et élabore des stratégies pour les vérifier. C’est donc avec un intérêt purement scientifique que je déclare finalement.
- Je pourrai établir un protocole de recherche pour que nous puissions étudier ses effets réels. Il doit probablement y avoir un lien avec une altération hormonale provoquée par un enchantement de la salle.
- Effectivement, ça pourrait valoir le coup. Mais je reste convaincue que c’est des conneries. Ou quelque chose qui peut se gérer avec un simple finite incantatem.
- Quelques mesures et analyses simples nous permettrons d’en avoir le cœur net.
Tout en marchant, nous sommes finalement arrivés jusqu’à l’infirmerie. Je m’arrête donc devant la porte pour faire face à Charlie.
- Je t’envoie l’adresse de mon laboratoire par hibou pour que tu puisses m’apporter ta branchiflore. En attendant, je m’occupe de définir le protocole de recherche comme ça dès que ta jambe sera remise, on pourra aller étudier ta salle ardente.
De la même façon que nous ne nous sommes pas dit bonjour, je ne prends pas la peine de saluer la Summerbee avant de tourner les talons pour poursuivre mon chemin. De toute façon nous allons probablement nous revoir plus tard dans la journée quand elle passera à mon laboratoire. Inutile d’en faire tout un plat.
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