Journée de repos pour la jeune femme. Aujourd’hui après avoir flemmarder au fond de son lit, la cadette des Dowell avait décidée de bouger un peu, cependant le programme était simple. Elle avait envie de faire un peu de vol depuis plusieurs jours, donc le programme serait du vol. Le froid s’étant installé sur les Highlands, la brune n’était pas sortie en débardeur malgré sa bonne résistance au froid.

Aileas avait donc après une bonne grasse matinée pris une bonne douche afin de bien se réveiller et mis une tenue plus ou moins chaude. Une cape sur les épaules, sa baguette dans la pochette de celle-ci, elle était enfin prête à se rendre au terrain de quidditch de l’université. Cependant de la colocation au domaine, il y avait une petite trotte, c’est pour cela qu’après avoir fixé son balai. Aileas prit la route de celui-ci sur sa moto. Profitant par la même occasion du vent frais sur son visage. Une fois au domaine, elle change de monture. Heureuse de pouvoir profité du terrain vide et surtout du beau temps.

Elle traverse le domaine passant près de la carrière ou même des serres, le silence accompagnant sa balade apporte une sensation de bien-être à la cadette des Dowell. Elle apprécie énormément les soirées, mais aime aussi le calme de la nature ou d’un espace. Arrivant a quelques mètres de l’espace dédier au vol la jeune Dowell, qui tenait jusqu’à présent son balai dans le creux de sa main droite, l’enfourche avant de s’envoler dans les nuages. Souriant, riant à la sensation de vitesse et de l’air contre ses cheveux. Elle était heureuse de pouvoir profité de l’instant présent.

Après une bonne demi-heure de vol quelque peu mouvementée, la jeune femme se calme et change d’allure. Elle peu admirait d’où elle est le domaine qu’offre l’université. Une vision magnifique, qui lui donnerait limite l’envie d’en faire un dessin. Peut-être reviendrait-elle afin de coucher celui-ci sur une feuille blanche.

Tellement occuper a regarder les environs, la jeune femme n’aperçut pas tout de suite le jeune homme qui se trouvait dans les gradins en train de la regarder. Ce n’est qu’au bout de cinq minutes que la brune aperçu le métis. Elle décide de redescendre afin de faire sa rencontre et surtout de lui demander pourquoi il était présent. Une fois au sol, elle marche alors vers celui-ci, gardant son balai près d’elle. Elle l’avait déjà rencontré au détour d’un couloir, mais n’avait jamais pris le temps d’aller lui parler.

La journée avait agréablement commencé pour la jeune femme, mais contrairement à ce que l’on pouvait croire. La jeune femme n’avait pas une grande bande d’amis, c’est pour cela qu’elle s’était rendu seule sur le terrain de Quidditch. Depuis son retour d’Amérique, la jeune femme n’avait pas eu de réelle envie de se mélanger. Elle avait revu de vielle connaissance et avait lier quelques liens avec de nouvelle tête, mais rien de bien grandiose. Elle avait quelques nouvelles de ses amis d’Amérique bien sûr, mais chacun avait une vie bien remplis.

Les fêtes approchant, elle était un peu mélancolique, mais en revenant, elle avait retrouver son Aby. Sa sœur étant un élément important dans sa vie, elle préférait être avec sa sœur qu’avec des amis. Cependant, elle continuait à faire des rencontres, mais sans grand espoir d’une bonne amitié, se suffisant a elle-même pour le moment.

Elle marchait tranquillement en direction du métis, son visage lui étant familier, elle n’avait cependant pas le nom qui pouvait aller avec ce visage. Elle lui sourit de toutes ses dents en voyant qu’il la regardait fixement. Elle rit pour elle-même quand celui-ci détourne le regard. Quand elle arrive enfin à sa hauteur, elle reste une ranger en dessous de lui. Sans un mot, elle s’installe face à lui, les genoux replis sous son buste. Un compliment fuse, elle lui sourit avant de lui répondre.

« Je te remercie, les cours à Poudlard mon énormément aider, tu voles aussi ? » Demanda t-elle intriguée de le trouver en ce lieu sans un balai. Peut-être n’était-il pas friand de ce sport, ou simplement un fan de celui-ci en tant qu’observateur. Le sourire du jeune homme fait aussi sourire la jeune femme, son regard sur lui, elle répond de nouveau à celui-ci.

« Je crois que l’on, c’est croiser au détour d’un couloir, mais nous n’avons jamais parler. Je me présente, Aileas Dowell. » Dit elle en lui tendant une main minuscule à côté des siennes. « Après, peut-être que tu connais mon aînée, parfois, on nous prend l’une pour l’autre. » Finit-elle par dire en baissant les yeux. Souvent, trop, souvent, a son goût, on la prenait pour Abigail.

« Ce n’est rien, je t’ai moi-même fixer. Tu es tous excuser. » Dit elle, tandis que ses joues étaient en train de rougir. Elle ne dit plus un mot, regardant son visage, détournant parfois ses yeux pour pas qui ne la prenne pour une fille qui chercher a avoir quelques choses de lui, mais il avait du charme et Aileas était subjuguer par celui-ci.

La jeune femme avait les joues toujours un peu rose, dû à la gêne qu'elle pouvait ressentir. Son corps, ne se comportait jamais comme ça en temps normal. Elle ne savait pas pourquoi cela ce passé ainsi aujourd'hui. Elle en apprenait un peu plus sur elle chaque jour, en temps normal, elle n'avait pas ce genre de réaction, même si certaines étaient tout de même pas banale.

Elle observe le jeune homme quelques secondes avant de détourner le regard. Puis toujours le regard rivé vers l'horizon, la jeune femme lui répond d'une voix douce.

« Tu préfères la terre ferme ? » Tout le monde n'était pas adepte de ce sport, de cette activité, certains avait une préférence pou la place occupée dans les estrades des terrains durant les grands matchs. Aileas, même si elle le pratiquer, préférait de loin être installé dans les gradins pour encourager. Le vol était pour elle un moyen de se vider la tête, mais elle préférait de loin prendre de la vitesse grâce à sa moto.

La brune reporte son regard sur le jeune homme avant de lui sourire et de répondre d'une voix qui n'appartenait pas qu'a elle.

«Je suis ravi d'enfin pouvoir mettre un nom sur ton visage Archibald.. Je veux dire Archie.» Elle baisse les yeux avant de reprendre.

«Oui, nous sommes deux, car à deux, c'est cent fois mieux que seule.» Elle en déduit donc qu'il ne connaît pas son aînée. Voilà un ami qu'elles n'avaient pas en commun, ce qui fit de nouveau sourire la jeune femme. « Puis ca permet de faire plus de bêtise.» Dit elle en étouffant un petit rire.

« Et vous vous êtes combien ? » Ce genre de question permettait à la jeune femme d'en apprendre plus sur son compagnon du jour, sans trop lui en demander. Elle s'ouvrait un peu à lui, il pouvait bien lui rendre la pareille. Elle lui tourne ensuite le dos, serrant ses bras sur sa poitrine, qui était recouvert de sa cape. Elle observait le paysage, les couleurs du ciel durant quelques minutes avant de nouveau lui faire face. Un sourire aux lèvres, suite aux mots qu'il avait prononcé.

« Je ne viens pas très souvent, j'ai une préférence pour ma moto. Mais si c'est pour te voir, alors je viendrai avec grand plaisir.» Lui dit elle tous en lui adressant un clin d'œil.

« Je ne dirais pas que cela se voit, mais je me suis douté que tu étais quelqu’un préférant la terre ferme. À Poudlard, je ne me souviens pas t'avoir vu dans les airs, maintenant que j'y repense.  » Dit elle avec un petit sourire quand il lui répond qu'il préfère a cent pour cent la terre ferme. Mais une question la travaille quelques peu. La jeune femme étouffe un rire quand il lui explique qu'aucun professeur n'avaient réussi l’exploit de lui faire aimer le vol en lui-même. Elle repend donc rapidement la parole.


« Si tu n'aimes pas les airs, qu’aimes-tu faire de ton temps libre ?  »  Beaucoup de jeunes sorciers adorent prendre de la hauteur, c’est ce qui les différencies des non-sorciers. Elle ne le regarde que de temps à autre, observant le paysage qui les entours. Cependant, quand le rire du jeune homme retentît au creux de ses oreilles, la jeune femme détournée l’antre pour lui faire face. Mais son expression change et il change de sujet durant quelques instants. Elle lui répond d'une voix douce.

« Oui, si je n’avais pas envie de te tenir compagnie je serai sûrement partie avant même que la conversation ne commence.  » Échappe t'elle avant de rire d'un rire pratiquement cristallin. Mais sa future question le bloque durant quelques instants, une minute peut être.. Est-il mal à l'aise ? Elle le comprend quand il parle au passé puis au présent. Mais elle ne dit rien le laissant finir et changer de sujet pour de bon. Elle perçoit que le sujet n'est pas le plus simple pour le jeune homme, elle lui adresse un sourire compatissant avant de reprendre la ou elle en était. 

« Je pense que nous devrions d’abord finir cette rencontre avant de penser a la prochaine, même si l’idée de te rencontrais ailleurs que sur le terrain ne me de rang en rien !  » Elle échappe un rire quand il lui fait un clin d'œil pas le moins du monde discret.