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superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Mar 4 Déc 2018 - 21:09
Superfragilisticexpialidocious
Elle aurait dû passer la soirée avec lui. Qu’est-ce que ça aurait donné ? Deux sorciers buvant des bières sur un banc, observant les gens passer, s’emmerdant royalement. C’était toujours comme ça avec lui. Parce que les seules choses qu’il aimait vraiment faire, c’était se bourrer la gueule et se taper une petite blondinette à la poitrine pulpeuse. Une fille qui veuille baiser, enfin, pas une rouquine pudique qui n’a jamais voulu baisser sa culotte en sa présence. Ça, c’était hors de question. Vinnie n’était pas folle. Il avait envie d’elle, comme de toutes les autres filles qui lui faisaient un clin d’œil. Plus fort que lui. Il dit pouvoir l’aimer mais elle sait que ce sera jamais possible. Tous les deux, s’ils restent ensemble, c’est juste histoire de pas se retrouver seuls du jour au lendemain, sans repère alors que leur rencontre remonte à leur adolescence. Alors oui, elle va passer le voir, juste histoire de lui grignoter un bout de la soirée. Or, c’est pas avec lui qu’elle va passer la soirée. Un bisou et elle filera aussi vite pour quitter Hungcalf avant de se faire choper par quelconque enseignant. Ce soir, elle sort. Ça arrive de plus en plus, elle commence à se lâcher un peu. Faut dire qu’elle a craqué une fois, et qu’elle a rencontré Evie, avec qui ça a rapidement matché. Bizarrement, elle s’est sentie assez à l’aise en sa compagnie pour avoir envie de s’éclater comme il se le doit. Ça lui a fait tout drôle la première fois qu’elle s’est vraiment pris une cuite. Maintenant, elle s’était habituée à cet état végétatif dans lequel elle était plongé pendant des heures, à devoir manger, manger et encore manger pour pouvoir revenir à la pleine conscience. Sur le coup, elle tient plus de sa mère que de son père, et ça l’avantage pas. Pourtant, ça ne l’empêche pas de continuer. Pouvoir fuir l’école, s’éclater avec d’autres jeunes de son âge, ne plus avoir à compter sur qui que ce soit, être libre, y’a pas de meilleur sentiment. Et pour ça, rien de mieux que d’enfiler une belle tenue. Une jupe haute imitation cuir, un soutif rouge basique sous un top en dentelle, et des cuissardes noires à talon et c’est parti après être passé par la case maquillage. Yeux naturels, bouche rouge, chevelure de sorcière relâchée sur les épaules. Un coup d’œil dans le miroir, elle estime qu’elle est pas mal comme ça. Le seul souci, c’est qu’elle risque de se faire remarquer en sortant de là. C’est loin d’être correct comme tenue pour une étudiante. Alors, elle attrape dans sa malle son long manteau rouge dans lequel elle s’enroule après avoir enfilé une écharpe. Elle prend un sac à main, glisse ses affaires mais ne prend pas le risque d’emmener avec elle sa baguette pour éviter de provoquer des catastrophes, ou de la casser. Un dernier mot doux à Laerke, et elle quitte la chambre le plus discrètement possible.
Il était dans les jardins à l’attendre, à leur point de rendez-vous habituel. Elle n’avait pas forcément envie de le voir ce soir, parce qu’elle savait que lors de cette soirée hors d’Hungcalf, elle risquait d’aller bien au-delà de ses limites et de faire des choses qu’elle regretterait. Elle pouvait compter sur Wolfgang pour lui rappeler de culpabiliser dans ces moments-là. Parfois, elle se demandait s’il n’était pas complice avec son père pour la surveiller. « Les cours sont à peine terminés et tu as déjà quitté ton uniforme ? » ça sonnait comme un reproche dans sa bouche. Elle poussa un soupir théâtral avant de grimacer quand il l’attrapa par la taille. Elle eut un mouvement de recul, et pesta déjà contre lui. « Tu vas souiller mon maquillage. » Il le prend mal, hausse un sourcil en se demandant sûrement ce qu’il lui prend. Il peut pas dire que c’est son but. Il se tape bien qui il veut, alors elle a bien le droit d’être sexy pour les autres de temps en temps. « Bon, je vais être en retard, papa m’attend. » Encore un prétexte, mais elle s’efforce de rester polie. Si elle avait été quelqu’un de méchant, elle aurait peut-être sorti le prétexte d’un amant pour le piquer dans son ego, mais ce n’était pas son genre. Même si lui avait tendance à se vanter de ses conquêtes, Vinnie gardait un minimum de respect pour lui, ou du moins assez pour ne pas lui faire subir ça. Depuis quand prétextait-elle dans son journal devoir rompre avec lui ? Elle avait arrêté de compter les jours, les semaines et les mois. « On se verra demain, de toute façon. » Il rechigne pas. Il a sûrement déjà prévu d’autres plans pour ce soir, dès qu’il l’aura quittée. Dernière embrassade, il lui demande de faire attention à Inverness, comme s’il pouvait vraiment s’y passer quelque chose de grave. Elle promet, et il file pour divertir la foule pendant qu’elle se tire, un véritable sourire enfin revenu sur ses lèvres.
Elle sait pas depuis combien de temps elle est partie. Beaucoup trop, ça, c’est sûr. Le soleil est couché depuis bien longtemps, elle est clairement en retard et n’arrivera certainement pas à l’heure indiquée sur le lieu de rendez-vous. Une fête chez un habitant du coin, où y’aura certainement plus d’inconnus que d’étudiants, comme souvent. Quelques humains aussi, c’est fort probable. Elle tentera de se faire discrète, même si son appétit de loup risque de ne pas passer inaperçu. Elle est d’ailleurs en train d’engloutir un dernier sandwich quand la maison illuminée et bruyante apparaît au loin. Dernier coup de rouge à lèvres, elle tente d’oublier le froid mordant pour rejoindre la foule, prise d’une soudaine excitation. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait le mur pour aller faire la fête. Passer les nuits la tête dans les bouquins, c’était amusant un moment mais depuis qu’elle avait goûté à ce genre de soirées animées, ça lui paraissait toujours très fade. Parce que dans sa chambre, y’avait surtout des colocataires toujours en train de dormir. Des fois, elle les observe, se demandant ce que ça fait de rêver. « Vous avez pas vue Eve ? Evie. Oui, Evie. Tu l’as vu ? » Elle aborde le premier inconnu du coin, mais il semble déjà bien entamé. Tant pis, elle se débrouillera. Elle retire déjà sa veste et l’abandonne dans un coin avec son sac, la musique résonnant bien trop fort à ses oreilles, en écho aux propres battements de son cœur. Elle fait déjà le tour des pièces, à la recherche de son amie. Elle a hâte de la revoir, car une soirée sans Eve n’est pas une véritable soirée.
Il était dans les jardins à l’attendre, à leur point de rendez-vous habituel. Elle n’avait pas forcément envie de le voir ce soir, parce qu’elle savait que lors de cette soirée hors d’Hungcalf, elle risquait d’aller bien au-delà de ses limites et de faire des choses qu’elle regretterait. Elle pouvait compter sur Wolfgang pour lui rappeler de culpabiliser dans ces moments-là. Parfois, elle se demandait s’il n’était pas complice avec son père pour la surveiller. « Les cours sont à peine terminés et tu as déjà quitté ton uniforme ? » ça sonnait comme un reproche dans sa bouche. Elle poussa un soupir théâtral avant de grimacer quand il l’attrapa par la taille. Elle eut un mouvement de recul, et pesta déjà contre lui. « Tu vas souiller mon maquillage. » Il le prend mal, hausse un sourcil en se demandant sûrement ce qu’il lui prend. Il peut pas dire que c’est son but. Il se tape bien qui il veut, alors elle a bien le droit d’être sexy pour les autres de temps en temps. « Bon, je vais être en retard, papa m’attend. » Encore un prétexte, mais elle s’efforce de rester polie. Si elle avait été quelqu’un de méchant, elle aurait peut-être sorti le prétexte d’un amant pour le piquer dans son ego, mais ce n’était pas son genre. Même si lui avait tendance à se vanter de ses conquêtes, Vinnie gardait un minimum de respect pour lui, ou du moins assez pour ne pas lui faire subir ça. Depuis quand prétextait-elle dans son journal devoir rompre avec lui ? Elle avait arrêté de compter les jours, les semaines et les mois. « On se verra demain, de toute façon. » Il rechigne pas. Il a sûrement déjà prévu d’autres plans pour ce soir, dès qu’il l’aura quittée. Dernière embrassade, il lui demande de faire attention à Inverness, comme s’il pouvait vraiment s’y passer quelque chose de grave. Elle promet, et il file pour divertir la foule pendant qu’elle se tire, un véritable sourire enfin revenu sur ses lèvres.
Elle sait pas depuis combien de temps elle est partie. Beaucoup trop, ça, c’est sûr. Le soleil est couché depuis bien longtemps, elle est clairement en retard et n’arrivera certainement pas à l’heure indiquée sur le lieu de rendez-vous. Une fête chez un habitant du coin, où y’aura certainement plus d’inconnus que d’étudiants, comme souvent. Quelques humains aussi, c’est fort probable. Elle tentera de se faire discrète, même si son appétit de loup risque de ne pas passer inaperçu. Elle est d’ailleurs en train d’engloutir un dernier sandwich quand la maison illuminée et bruyante apparaît au loin. Dernier coup de rouge à lèvres, elle tente d’oublier le froid mordant pour rejoindre la foule, prise d’une soudaine excitation. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait le mur pour aller faire la fête. Passer les nuits la tête dans les bouquins, c’était amusant un moment mais depuis qu’elle avait goûté à ce genre de soirées animées, ça lui paraissait toujours très fade. Parce que dans sa chambre, y’avait surtout des colocataires toujours en train de dormir. Des fois, elle les observe, se demandant ce que ça fait de rêver. « Vous avez pas vue Eve ? Evie. Oui, Evie. Tu l’as vu ? » Elle aborde le premier inconnu du coin, mais il semble déjà bien entamé. Tant pis, elle se débrouillera. Elle retire déjà sa veste et l’abandonne dans un coin avec son sac, la musique résonnant bien trop fort à ses oreilles, en écho aux propres battements de son cœur. Elle fait déjà le tour des pièces, à la recherche de son amie. Elle a hâte de la revoir, car une soirée sans Eve n’est pas une véritable soirée.
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Mer 5 Déc 2018 - 9:10
Superfragilistice
xpialidocious
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Vinnie & Evelyn
Even though the sound of it is something quite atrocious. If you say it loud enough you’ll always sound precocious !
Tenue || Elle était seule ce soir-là, la jolie Blackwood. Evie en avait profité pour accepter une invitation à une soirée et s’il y avait bien quelque chose que la libraire n’avait pas perdu, c’était bien son goût pour la fête. Elle avait beau être proche de la trentaine et sortir de moins en moins, la sorcière aimait se changer les idées, ne plus penser à rien d’autre qu’à se divertir. Alors après être rentrée du travail, Evelyn s’était mise à se préparer aux alentours de vingt heures : le chantier débutait, entre taloche et ciment, parpaings et bétonneuse. Elle ne s’était pas préparée ainsi depuis si longtemps, habituellement elle ne portait que de l’anti cernes et du rouge sur les lèvres, après Evelyn n’était pas très douée avec les artifices et se préférait sans trop de maquillages, une question de confort. Son carré brun était légèrement ondulé, un côté derrière son oreille, dandinant des hanches en chantonnant des airs de Noël. Puis, elle s’habillait, éternellement perchée sur des talons vus son petit mètre cinquante-cinq et attendait patiemment l’heure.
La sorcière avait tué le temps en mangeant car il n’y avait rien de pire que de boire le ventre vide et sous l’emprise de l’alcool, Evelyn était une autre femme. Rares étaient ceux qui avaient côtoyé la tornade car elle faisait toujours attention aux personnes qui l’entouraient afin de ne pas se faire attraper et de vivre une situation si embarrassante qu’Evie n’oserait plus sortir de sa cage. Parce que c’est ce à quoi ressemblait son appartement, aussi petit et étroit qu’il était. Regardant une dernière fois sa montre, Evelyn se levait et enfilait ses cuissardes ainsi que sa parure d’hiver, une écharpe, des gants noirs et un manteau chaud. Puis, elle fermait son logement et transplanait une ruelle avant le lieu de la fête, y allant à pied puisqu’elle se trouvait dans le quartier moldu. Evelyn fut accueillie avec joie et elle déposait sa parure d’hiver, avançait à travers la foule déjà bien alcoolisée. Ne voyant pas son amie Vinnie, la brune se frayait un chemin jusqu’au bar et enchaînait des shots de tequila avec quelques personnes autour d’elle. Il faisait de plus en plus chaud à la troisième tournée et elle se mettait à crier pour encourager la fille qui buvait avant de se mettre à danser de manière énergique, un verre d’alcool en main, souriant et criant à l’encontre du groupe, au rythme de la musique.
Apercevant une chevelure rousse au loin, la jolie se dirigeait vers elle en saisissant un autre verre. Elle s’approchait d’elle en faisant des grands pas tout en dansant, ondulant des bras et des jambes, joviale. « J’ai cru que tu m’avais laissé tomber ! » Disait la petite libraire à l’oreille de l’étudiante, glissant un verre d’alcool dans sa paume chaude. Une main libre, Evelyn entraînait Vinnie sur la pseudo piste de danse, reprenant ses mouvements loin d’être gracieux mais plutôt hilarant : c’était définitivement une autre femme.
La sorcière avait tué le temps en mangeant car il n’y avait rien de pire que de boire le ventre vide et sous l’emprise de l’alcool, Evelyn était une autre femme. Rares étaient ceux qui avaient côtoyé la tornade car elle faisait toujours attention aux personnes qui l’entouraient afin de ne pas se faire attraper et de vivre une situation si embarrassante qu’Evie n’oserait plus sortir de sa cage. Parce que c’est ce à quoi ressemblait son appartement, aussi petit et étroit qu’il était. Regardant une dernière fois sa montre, Evelyn se levait et enfilait ses cuissardes ainsi que sa parure d’hiver, une écharpe, des gants noirs et un manteau chaud. Puis, elle fermait son logement et transplanait une ruelle avant le lieu de la fête, y allant à pied puisqu’elle se trouvait dans le quartier moldu. Evelyn fut accueillie avec joie et elle déposait sa parure d’hiver, avançait à travers la foule déjà bien alcoolisée. Ne voyant pas son amie Vinnie, la brune se frayait un chemin jusqu’au bar et enchaînait des shots de tequila avec quelques personnes autour d’elle. Il faisait de plus en plus chaud à la troisième tournée et elle se mettait à crier pour encourager la fille qui buvait avant de se mettre à danser de manière énergique, un verre d’alcool en main, souriant et criant à l’encontre du groupe, au rythme de la musique.
Apercevant une chevelure rousse au loin, la jolie se dirigeait vers elle en saisissant un autre verre. Elle s’approchait d’elle en faisant des grands pas tout en dansant, ondulant des bras et des jambes, joviale. « J’ai cru que tu m’avais laissé tomber ! » Disait la petite libraire à l’oreille de l’étudiante, glissant un verre d’alcool dans sa paume chaude. Une main libre, Evelyn entraînait Vinnie sur la pseudo piste de danse, reprenant ses mouvements loin d’être gracieux mais plutôt hilarant : c’était définitivement une autre femme.
(c) DΛNDELION
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Ven 7 Déc 2018 - 23:22
Superfragilisticexpialidocious
Les âmes semblent déjà déchaînées. Les corps se meuvent, les langues se délient. Ici, pas question de magie. Pas de sauge dans l’air, ni même de thym. Juste un mélange de sueur, d’alcool et d’hormones qui rappellent à la rouquine de surveiller ses mouvements. Même si la plupart des êtres seront assez saouls pour l’oublier dès demain, elle sait qu’elle n’a pas le droit à un seul faux pas. Un réflexe trop rapide, un geste trop brusque. Une parole de travers, et tout s’envole. Aucun moyen d’oublieter ceux dont les oreilles traîne trop. C’est le danger dans ce genre de soirées hors de l’établissement. Elle les as connus et fréquentés à l’époque, mais les choses semblent être démultipliées depuis. Parce qu’elle a grandi, parce qu’elle a gagné en conscience. Le monde n’est plus ce qu’il était. « Salut beauté. » Encore un compliment qu’elle n’entend pas. Elle sourit juste à ceux dont les lèvres bougent tandis que leurs regards se croisent, puis elle se détourne, décidément prête à arriver au but qu’elle s’est fixé. Si elle est venue ici ce soir, c’est pour Evie. Elle ne peut pas abandonner son amie pour quelconque personne lui envoyant de beaux regards. Non, la brune aura besoin d’elle. On ne sépare pas Laurel et Hardy.
Elle finit pourtant par pester alors qu’elle se fraye un chemin vers la foule. Là-bas, elle semble apercevoir une silhouette qui lui est familière. Y’a aussi de quoi boire, elle est pas dupe. Ce doit être là qu’elle l’attend. Alors, elle est décidée à s’approcher, mais les obstacles sont nombreux. Elle en pousse un ou deux, se fait retenir par un homme visiblement déjà dans sa bulle. Elle a du mal à s’en défaire, mais quand c’est le cas, le malaise passe et elle se sent mieux. Dire qu’il y a quatre ans elle était encore assez sage pour fuir ce genre de lieu. Faut dire qu’elle n’avait pas touché à une seul goutte d’alcool, tout ça parce que son père lui a dit qu’elle n’y serait pas réceptive. Elle tient trop de lui. Eh bien, sur ce plan, il s’est planté. Elle a eu peur au début, mais faut laisser le temps à l’alcool d’agir sur son corps. Laisser son cerveau s’embrumer peu à peu pour rendre le monde à la fois flou et merveilleux. Plus de limites. Oublier cette tension de début de soirée. Et puis vivre ces instants étranges que les humains ne connaissent pas. Ces moments où elle est obligée d’avaler un bœuf entier pour se remettre de sa cuite, pour enfin accepter d’accueillir la gueule de bois. Parce que les humains dorment, mais pas elle, les lendemains de soirée sont toujours délicats.
Après un dernier coup d’œil paniqué, elle retrouve la jeune femme avec qui elle va passer la soirée. Une voix lui parvient, une voix qu’elle reconnaîtrait entre mille. Elle sourit grandement cette fois, Vinnie. Elle semble avoir retrouvé une partie d’elle-même en voyant cette libraire. La semi-vampire agrippe le verre au contact de la matière froide dans sa paume. Elle y jette un léger coup d’œil avant de rire. Evie ne perd pas de temps, jamais. Elle a dû déjà boire un peu avant son arrivée, et elle allait devoir s’accrocher pour pouvoir la rattraper, ou même juste la suivre. Clin d’œil à la demoiselle et la rousse hausse les épaules. « Jamais, crois-moi ! » réplique-t-elle alors qu’enfin la musique l’envoûte et lui donne envie de se déhancher. La piste de danse s’étendait autour d’elles, et parmi la foule quelques regards. Deux belles femmes qui dansent ensemble comme si plus rien autour n’existait, ça attire forcément les regards. La grande décide de vider la moitié de son verre d’une traite pour que le goût âcre la réveille. « La vache, tu m’as mis la triple dose ! » s’exclame-t-elle avant d’avaler le reste. Elle fourre son verre vide dans les mains d’un voisin pour être vite débarrassée, puis elle se rapproche de son amie, corps mouvants au rythme du son. Elle approche son visage de son oreille pour ne pas avoir à s’égosiller pour communiquer. « Alors Evie, il s’est passé quoi dernièrement ? J'espère que tu m'as attendue pour les choses les plus croustillantes ! » Question par curiosité, histoire de savoir à combien de verres elle en était, et combien elle allait devoir en rattraper. Elle était si heureuse de la retrouver et d’enfin échapper aux cours et à Wolfgang, qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire inutilement. Libérée, qu’elle se sent.
Elle finit pourtant par pester alors qu’elle se fraye un chemin vers la foule. Là-bas, elle semble apercevoir une silhouette qui lui est familière. Y’a aussi de quoi boire, elle est pas dupe. Ce doit être là qu’elle l’attend. Alors, elle est décidée à s’approcher, mais les obstacles sont nombreux. Elle en pousse un ou deux, se fait retenir par un homme visiblement déjà dans sa bulle. Elle a du mal à s’en défaire, mais quand c’est le cas, le malaise passe et elle se sent mieux. Dire qu’il y a quatre ans elle était encore assez sage pour fuir ce genre de lieu. Faut dire qu’elle n’avait pas touché à une seul goutte d’alcool, tout ça parce que son père lui a dit qu’elle n’y serait pas réceptive. Elle tient trop de lui. Eh bien, sur ce plan, il s’est planté. Elle a eu peur au début, mais faut laisser le temps à l’alcool d’agir sur son corps. Laisser son cerveau s’embrumer peu à peu pour rendre le monde à la fois flou et merveilleux. Plus de limites. Oublier cette tension de début de soirée. Et puis vivre ces instants étranges que les humains ne connaissent pas. Ces moments où elle est obligée d’avaler un bœuf entier pour se remettre de sa cuite, pour enfin accepter d’accueillir la gueule de bois. Parce que les humains dorment, mais pas elle, les lendemains de soirée sont toujours délicats.
Après un dernier coup d’œil paniqué, elle retrouve la jeune femme avec qui elle va passer la soirée. Une voix lui parvient, une voix qu’elle reconnaîtrait entre mille. Elle sourit grandement cette fois, Vinnie. Elle semble avoir retrouvé une partie d’elle-même en voyant cette libraire. La semi-vampire agrippe le verre au contact de la matière froide dans sa paume. Elle y jette un léger coup d’œil avant de rire. Evie ne perd pas de temps, jamais. Elle a dû déjà boire un peu avant son arrivée, et elle allait devoir s’accrocher pour pouvoir la rattraper, ou même juste la suivre. Clin d’œil à la demoiselle et la rousse hausse les épaules. « Jamais, crois-moi ! » réplique-t-elle alors qu’enfin la musique l’envoûte et lui donne envie de se déhancher. La piste de danse s’étendait autour d’elles, et parmi la foule quelques regards. Deux belles femmes qui dansent ensemble comme si plus rien autour n’existait, ça attire forcément les regards. La grande décide de vider la moitié de son verre d’une traite pour que le goût âcre la réveille. « La vache, tu m’as mis la triple dose ! » s’exclame-t-elle avant d’avaler le reste. Elle fourre son verre vide dans les mains d’un voisin pour être vite débarrassée, puis elle se rapproche de son amie, corps mouvants au rythme du son. Elle approche son visage de son oreille pour ne pas avoir à s’égosiller pour communiquer. « Alors Evie, il s’est passé quoi dernièrement ? J'espère que tu m'as attendue pour les choses les plus croustillantes ! » Question par curiosité, histoire de savoir à combien de verres elle en était, et combien elle allait devoir en rattraper. Elle était si heureuse de la retrouver et d’enfin échapper aux cours et à Wolfgang, qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire inutilement. Libérée, qu’elle se sent.
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Sam 8 Déc 2018 - 12:56
Superfragilistice
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Vinnie & Evelyn
Even though the sound of it is something quite atrocious. If you say it loud enough you’ll always sound precocious !
Le peu d’années passées à l’université, Evelyn avait été cette fille qu’on invitait à chaque soirée parce qu’elle était drôle, hilarante, à mourir de rire. Son côté spontané lié à l’alcool la rendait un peu plus attrayante et elle animait gratuitement les soirées même les plus ennuyantes. Mais depuis son abandon, elle ne faisait plus rien la jolie. Enfin, il lui arrivait de sortir par moments mais beaucoup moins qu’avant, sûrement parce que la jolie était devenue une adulte responsable qui ne pouvait compter que sur elle-même. Alors par choix, elle restait souvent chez elle, dans ses bras mais contrairement à ses années d’études où Evie cherchait une utilité à ces dernières, elle ne sortait plus vraiment. Depuis qu’elle avait rencontré Vinnie, Evelyn revenait parfois dans ce milieu nocturne et n’avait pas perdu ce que les autres appréciaient d’elle : son humour et sa spontanéité sans failles.
Souriant, la belle se portait volontaire lorsqu’un groupe proposait une tournée de shot, elle était aux premiers rangs en attendant de trouver Vinnie, son rayon de soleil pendant les soirées. Enchaînant trois tournées de shot, que la belle gagnait à chaque fois, l’alcool la rendait un peu plus euphorique et moins dans la retenue. Sombre constat : elle s’ennuyait. Alors elle essayait de donner sa chance à la soirée et se retrouvait sur le dancefloor à se déhancher de manière ridicule mais cela semblait amuser les autres. Son regard clair fut captivé par cette flamboyante chevelure qui s’avançait dans la foule et la brune lâchait tout afin de s’avancer vers sa lionne favorite, un sourire radieux ornait ses lèvres rouges.
Elles avançaient ensemble sur la piste et la belle glissait une de ses mains contre le dos de Vinnie, s’approchant légèrement d’elle afin de se dandiner comme des dindes, foutue habitude de ne pas se prendre au sérieux tandis qu’elles s’étaient mises sur leur trente et un. Evelyn s’approchait de son visage afin de parler clairement à son l’oreille et de se faire comprendre. « J’ai eu le temps de faire trois concours de shot et je les ai tous écrasés ces abrutis ! » Elle se mettait à rire et enlaçait Vinnie de ses bras frêles, témoignage de son affection envers elle et les deux complices continuaient à danser, énergiquement avant de dire de nouveau à son oreille : « J’ai fait un sombre constat... » Un silence. « Je m’ennuie. » Lançait-elle à son amie avant de rire, jetant un coup d’œil dans la salle. « Ils sont déjà quasiment tous saouls et assis devant leur... téléphone ? » Evelyn était si nulle lorsqu’il s’agissait de technologies et en effet, en tant que sorcière, elle préférait écrire et se servir d’un hibou plutôt que de se servir de la technologie moldue. Pour le coup, c’était vraiment un autre monde.
Souriant, la belle se portait volontaire lorsqu’un groupe proposait une tournée de shot, elle était aux premiers rangs en attendant de trouver Vinnie, son rayon de soleil pendant les soirées. Enchaînant trois tournées de shot, que la belle gagnait à chaque fois, l’alcool la rendait un peu plus euphorique et moins dans la retenue. Sombre constat : elle s’ennuyait. Alors elle essayait de donner sa chance à la soirée et se retrouvait sur le dancefloor à se déhancher de manière ridicule mais cela semblait amuser les autres. Son regard clair fut captivé par cette flamboyante chevelure qui s’avançait dans la foule et la brune lâchait tout afin de s’avancer vers sa lionne favorite, un sourire radieux ornait ses lèvres rouges.
Elles avançaient ensemble sur la piste et la belle glissait une de ses mains contre le dos de Vinnie, s’approchant légèrement d’elle afin de se dandiner comme des dindes, foutue habitude de ne pas se prendre au sérieux tandis qu’elles s’étaient mises sur leur trente et un. Evelyn s’approchait de son visage afin de parler clairement à son l’oreille et de se faire comprendre. « J’ai eu le temps de faire trois concours de shot et je les ai tous écrasés ces abrutis ! » Elle se mettait à rire et enlaçait Vinnie de ses bras frêles, témoignage de son affection envers elle et les deux complices continuaient à danser, énergiquement avant de dire de nouveau à son oreille : « J’ai fait un sombre constat... » Un silence. « Je m’ennuie. » Lançait-elle à son amie avant de rire, jetant un coup d’œil dans la salle. « Ils sont déjà quasiment tous saouls et assis devant leur... téléphone ? » Evelyn était si nulle lorsqu’il s’agissait de technologies et en effet, en tant que sorcière, elle préférait écrire et se servir d’un hibou plutôt que de se servir de la technologie moldue. Pour le coup, c’était vraiment un autre monde.
(c) DΛNDELION
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Mar 11 Déc 2018 - 21:15
Superfragilisticexpialidocious
Décidément, tout le monde semblait trop heureux d’être là et de faire la fête. Vinnie n’en était pas encore là. Elle n’avait pas touché à une seule goutte d’alcool pour le moment alors l’ambiance lui paraissait bien fade. Elle était pressé que l’absinthe coule dans ses veines et lui remonte au cerveau, créant ainsi ce sentiment de liberté et de confusion auquel elle était habitué. Saoule, elle redevenait la petite fille qu’elle était quand elle était enfant. La seule chose qui comptait à ses yeux était donc de s’amuser, de profiter, de faire des conneries, de se faire remarquer. Montrer aux autres qu’elle n’est pas si coincée comme fille. Et puis, ça l’aide d’être hors de l’école. Ici, personne ne la connaît. Elle se fout du regard des autres. Elle a déjà embrassé un garçon quand elle était ivre la dernière fois, et il avait presque réussi à la tirer dans son lit. Sauf qu’elle n’en avait pas oublié ses principes, et elle l’avait abandonné, trouvant une solution pour qu’une autre fille se retrouve à sa place. Ça lui avait fait du bien, de faire subir à Wolfgang ce qu’elle subissait habituellement. Pourtant, quand elle y repensait, elle ne pouvait pas s’empêcher de culpabiliser. Comme si elle lui causait du tort. Ce soir, elle ne recommencerait pas. Elle espérait qu’Evie puisse l’aider à garder le droit chemin, mais en voyant son amie déjà éprise par tant de joie, elle en douta. Elles allaient en faire des excès, c’était certain. Rien qu’à voir la façon dont elle se mouvement, Vinnie l’enviait. Elle semblait si heureuse, si différente. Elle aussi, voulait être comme ça. Alors, elle termina son verre d’une traite. Pour l’instant, elle s’en contenterait, mais elle ira en rechercher un autre tout à l’heure. Juste le temps de s’imprégner du lieu, de l’ambiance, de s’habituer à la chaleur des corps autour d’elle, aux mouvements irréguliers de son corps, au halètement de ses lèvres. « Et tu ne m’as même pas attendue pour que je puisse t’applaudir ? » plaisante-t-elle, prise d’un fou rire. Elle s’imaginait bien la brune en train de s’enfiler les verres humiliant de fait des autres hommes à côté d’elle. Une femme admirable, pensa-t-elle. Elle lui rendit son étreinte, qui ne la surprit guère. Ça lui faisait plaisir de la revoir, sourire aux lèvres, même si elle se doutait que c’était probablement pour cacher une grande peine. Elle continua ensuite à danser, passant ses bras autour de la nuque d’Evie. Au moins, elles ne seraient pas embêtées - du moins l’espère-t’elle par aucun garçon autour si elles continuaient à danser ensemble sans jeter un regard aux autres. Elle lui posa une autre question, avec la hâte de connaître la réponse. Cependant, cette dernière ne fut pas celle souhaitée. Bien qu’Evelyn prenne ça avec excitation, ça ne semblait rien avoir de drôle. Vinnie fronça les sourcils, secouant vivement la tête avant de s’exclamer. « Il était temps que je revienne animer tes soirées. » En faisant le constat, elle se rendait compte qu’elle ne savait pas grand-chose de la vie de la jeune femme. Ou alors avait-elle oublié certains détails, comme toujours, incapable de garder le cap dans de telles soirées. En temps normal, en cours, elle ne parvenait pas à se concentrer comme nécessaire. Alors, quand elle n’avait pas ses repas, et parce qu’elle passait plutôt ses nuits à boire qu’à manger, elle avait tendance à ne rien retenir de ce qu’on lui racontait. L’avantage, avec Vinnie, c’est qu’on peut aisément lui raconter un secret sans qu’elle n’aille les racontes. Le désavantage, c’est qu’on pense souvent qu’elle n’écoute pas ou qu’elle n’en a strictement rien à faire, alors que c’est pas le cas. Puis, la rouquine observa le fait qu’Evie ne faisait que souligner. A l’école, peu d’étudiants se promènent avec des téléphones. Même elle en a un mais ne s’en sert pas pour autre chose que de donner des nouvelles à son père. Elle grimaça puis entraîna sa partenaire du soir vers la table à manger de la pièce. « Tu ne rêves pas. Mais on va changer ça. T’es prête ? » Elle lui lance un clin d’œil et un s’empare d’une bouteille d’eau posée là tandis qu’elle entraîne son amie de l’autre main. Quelqu’un se plaint du vol de la bouteille mais la demoiselle ne fait pas attention. Elle grimpe déjà sur cette table pour attirer l’attention, faisant signe à la brune de la suivre. Et dire qu’elle était encore consciente et qu’elle allait faire ça. Elle ouvre la bouteille, alors que les regards se tournent vers elles. La grande et la petite montées sur deux tables. Elle se meuve déjà de manière plus sensuelle, puis se met à rire en tendant la bouteille. « Qui est partant pour un petit show privé ? » Qu’elle demande, observant la foule. Elle pose ensuite son regard vers Evie, une lueur d’amusement dans le regard. « Evie, tu parais combien qu’ils vont se jeter à nos pieds ? » La mine innocente, elle fait tourner la bouteille d’eau entre ses mains, attendant la réponse de son amie avant de lancer les hostilités. Les hôtes n’ont qu’à bien se tenir.
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Jeu 13 Déc 2018 - 7:27
Superfragilistice
xpialidocious
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Vinnie & Evelyn
Even though the sound of it is something quite atrocious. If you say it loud enough you’ll always sound precocious !
Evelyn était de plus en plus alcoolisée au fur et à mesure que défilait le temps sans sa camarade. Sombre constat : elle s’ennuyait. Et bien que la jeune femme n’avait nullement perdu son trop-plein d’énergie, elle ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre Vikkie qui se faisait attendre, désirée. Alors lorsque les yeux pétillants de la libraire captaient la chevelure embrassée par le feu de son amie, elle se dirigeait en courant vers sa camarade, d’une manière presque ridicule. Un rire franchissait franchement ses lèvres et elle glissait sa main contre l’arrière du crâne de son amie, apportait ses lèvres jusqu’à son oreille. « Je n’allais pas rester dans mon coin juste parce que tu n’étais pas là. » Sincérité obligé malgré son fort taux d’alcoolémie puis sa main descendait jusqu’aux reins de son amie en mouvant son corps au rythme de la musique, un sourire aux lèvres.
Sombre constat, partie deux : les moldus étaient ennuyants en soirée et les deux femmes ne pouvaient pas s’empêcher de souligner le fait qu’elles s’ennuyaient. Soupirant longuement, la belle s’arrêtait et adressait un regard complice à son amie, qui lui proposait de remonter le niveau. Sa main dans la sienne, la Blackwood la suivait et montait également sur le bar. Ses paumes saisissaient la bouteille devant le public qui se tenait devant eux puis la plus âgée des deux retirait le bouchon de la bouteille. Ainsi, elle se mit à arroser le corps de Vinnie et Vinnie le sien, sous les cris enthousiastes des spectateurs. Sauf que le drama arriva et Evelyn constatait immédiatement que ce n’était pas de l’eau. « Putain ça brûle ! » Elle poussait un cri (plus ou moins excessif), c’était de l’alcool et de sa maladresse presque maladive, Evelyn tombait du bar, s’allongeant à même le sol en saisissant autant de serviettes que possibles alors que la foule s’éloignait des deux hystériques. Elle jetait également un sortilège afin de se sécher à l’abri des regards.
Pourtant, Evelyn partit dans un fou rire une fois que ses yeux allaient mieux et qu’elle avait retiré les traces de mascara. Elle se redressait, chancelante et une fois ses esprits retrouvés, la brune lançait : « Attends-moi ici. » Evie allait chercher son sac à dos et ses affaires puis volait des bouteilles d’alcool qu’elle rangeait dans son sac dont l’intérieur était plus grand et plus léger grâce à la magie. « On part, Vinnie. » Elle se mettait à retirer ses chaussures et enfilait des baskets, le confort passait avant tout. C’était surtout parce que la libraire avait décidé de faire d’autres choses. Saisissant une bouteille de tequila, Evelyn en buvait quelques gorgées et prenait ensuite la paume de l’étudiante, l’entraînant dehors. Son esprit était de plus en plus embrumé et elle se mit à prendre de l’élan afin de se hisser sur le mur. Une fois en haut, la femme s’allongeait contre : elle avait si chaud alors Evie décidait de s’allonger contre le mur frais, soupirant longuement. « C’est si frais ! » Après avoir passé un instant contre, Evie descendait, se retrouvant dans la rue. Et c’était à cet instant que la petite réalisait qu’il y avait un portail. « Il y avait visiblement un portail ! » Annonçait la Blackwood maintenant qu’elle venait d’escalader d’une manière minable le muret du jardin, euphorique.
Sombre constat, partie deux : les moldus étaient ennuyants en soirée et les deux femmes ne pouvaient pas s’empêcher de souligner le fait qu’elles s’ennuyaient. Soupirant longuement, la belle s’arrêtait et adressait un regard complice à son amie, qui lui proposait de remonter le niveau. Sa main dans la sienne, la Blackwood la suivait et montait également sur le bar. Ses paumes saisissaient la bouteille devant le public qui se tenait devant eux puis la plus âgée des deux retirait le bouchon de la bouteille. Ainsi, elle se mit à arroser le corps de Vinnie et Vinnie le sien, sous les cris enthousiastes des spectateurs. Sauf que le drama arriva et Evelyn constatait immédiatement que ce n’était pas de l’eau. « Putain ça brûle ! » Elle poussait un cri (plus ou moins excessif), c’était de l’alcool et de sa maladresse presque maladive, Evelyn tombait du bar, s’allongeant à même le sol en saisissant autant de serviettes que possibles alors que la foule s’éloignait des deux hystériques. Elle jetait également un sortilège afin de se sécher à l’abri des regards.
Pourtant, Evelyn partit dans un fou rire une fois que ses yeux allaient mieux et qu’elle avait retiré les traces de mascara. Elle se redressait, chancelante et une fois ses esprits retrouvés, la brune lançait : « Attends-moi ici. » Evie allait chercher son sac à dos et ses affaires puis volait des bouteilles d’alcool qu’elle rangeait dans son sac dont l’intérieur était plus grand et plus léger grâce à la magie. « On part, Vinnie. » Elle se mettait à retirer ses chaussures et enfilait des baskets, le confort passait avant tout. C’était surtout parce que la libraire avait décidé de faire d’autres choses. Saisissant une bouteille de tequila, Evelyn en buvait quelques gorgées et prenait ensuite la paume de l’étudiante, l’entraînant dehors. Son esprit était de plus en plus embrumé et elle se mit à prendre de l’élan afin de se hisser sur le mur. Une fois en haut, la femme s’allongeait contre : elle avait si chaud alors Evie décidait de s’allonger contre le mur frais, soupirant longuement. « C’est si frais ! » Après avoir passé un instant contre, Evie descendait, se retrouvant dans la rue. Et c’était à cet instant que la petite réalisait qu’il y avait un portail. « Il y avait visiblement un portail ! » Annonçait la Blackwood maintenant qu’elle venait d’escalader d’une manière minable le muret du jardin, euphorique.
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Sam 29 Déc 2018 - 16:03
Superfragilisticexpialidocious
Ce n’était certainement pas la meilleure idée du monde, que de grimper si haut pour amuser la foule. Comme si ça les intéressait vraiment. Y’en avait bien qui essayaient de se la jouer cool, enchaînant les verres et les shots, dansant, se mouvant, collant leurs culs aux autres. Rien de bien charmant, mais y’en a qui aiment ça. Puis t’as ceux qui se font chier, portable à la main, tchattant à leurs mères qu’ils rentreraient tard parce qu’ils s’amusaient comme des fous. D’autres, collés serrés se roulant des pelles, admirant leurs langues respectives. Le genre de personnes dont Vinnie tente de rester éloigner le plus possible lorsqu’elle en est soirée, et qu’elle finit tout de même par fréquenter malgré elle. En soirée, elle semble attirer ce genre de personnes. Ce soir, c’est peut-être la même. Encore, encore et encore. Parce qu’elle a la merveilleuse idée de vouloir danser sur la table avec son amie. Adieu à la petite Lufkin sage que tout le monde connaît. Bonjour au Diable, à la démone qui sommeille en elle. Un verre d’alcool, c’est tout, et pourtant, elle se déhanche déjà. Le regard de son amie partage la même lueur joueuse qui les mènera à faire bien des conneries pendant cette soirée. A peine lui tend-elle la bouteille qu’Evie comprend son message. Bras en l’air, hurlant pour que la foule devienne hystérique, elle accepte le présent d’alcool qui vient lécher sa peau sensuellement, ruiner son parfait maquillage. Sourire aux lèvres, qu’elle perd rapidement quand l’odeur de l’eau lui revient en pleine face. Evie hurle déjà. Vinnie panique en voyant son amie chuter en arrière, mais ne peut pas faire appel à ses talents pour la rattraper. Elle tend un bras mais rien à faire. Ce n’est qu’après qu’elle se rend compte de l’effet de l’alcool sur sa peau. Quand ses vêtements se collent de manière désagréable à son corps. La rousse descendit de son perchoir pour rejoindre son amie, le regard paniqué. Elle se radoucit cependant quand la brune se mit à rire et poussa un soupir soulagé. « Est-ce que ça va ? » demande-t-elle quand même pour s’assurer que c’est bien le cas. Son amie a beau être sous les effets de l’alcool, qui sait dans quel état elle pourrait être mentalement actuellement. Elle-même ne le saurait jamais. Parce que ses cuites étaient bien pire que pour certains, et ce, malgré son drôle de métabolisme. Elle ne saurait jamais ce que ça fait que de se sentir humain, que de perdre la tête à cause de ça, que de fermer les yeux quelques secondes. Déjà, la foule semblait paniquée et éparpillée. Vinnie remarqua le sort qu’Evie lançait pour se sécher, mais ne dit rien, tout comme elle la laissa aller chercher ce dont elles pourraient avoir besoin. « Tu nous le fais, ce show, la rouquine ? » balance un homme quand la brune s’éloigne. Vinnie le dévisage d’un air dégoûté et balaie sa question d’un revers de la main, puis elle s'éloignait déjà pour récupérer son manteau et son sac, avant d'être retrouvée par la libraire. « Où est-ce que tu m’emmènes ? » demanda cette dernière, curieuse, suivant le rythme, appréciant la fraîcheur de l’hiver, qui avait tendance à lui rappeler la Russie. A travers ce vent glacial, elle suivit son amie à travers le jardin, jusqu’à ce qu’elles atteignent un muret. La jeune femme haussa un sourcil en voyant la brune grimper, observant juste à côté le portail qui servait à s'échapper. Sourire aux lèvres, Vinnie laissa finalement échapper un rire franc, trop amusée par la situation pour se retenir. Bizarrement, cette situation ne l'étonnait guère. Evie devait avoir enchaîné plus de deux verres pour avoir raté un détail aussi important. Quand elle reprit son calme, la Lufkin s'approcha du portail qu'elle ouvrit lentement avant de passer de l'autre côté. Des larmes de rire perlaient encore sur ses joues, et elle les essuya en rejoignant son amie. « Dommage que je n'ai pas pu immortaliser l'instant ! » plaisante-t-elle, jetant un coup d'oeil autour d'elle. Elle était sûrement la seule à avoir vu cet incident, fort heureusement pour Evie. « Bon, reine de l'escalade, quel est le programme de la soirée ? Je suis sûre que tu as volé plein de choses intéressantes dans ton sac... » Du doigt, elle désigne le sac de l'ancienne étudiante, se doutant bien qu'Evie l'aurait oublié s'il ne comportait pas des biens assez précieux. Assez cuite pour passer sur un muret au lieu d'un portail, mais certainement pas assez pour en oublier ses affaires.
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Lun 31 Déc 2018 - 10:31
Superfragilistice
xpialidocious
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Vinnie & Evelyn
Even though the sound of it is something quite atrocious. If you say it loud enough you’ll always sound precocious !
Deux furies qui se dandinaient sur un bar, une bouteille d’eau qui éclaboussait les corps des deux sorcières avant que l’une d’entre elles se met à crier de manière exagérée. Les yeux qui piquent, les vêtements qui collaient et une chute du bar qui lui fit pousser une plainte de douleur. Maladroite depuis toujours, Evie restait allonger comme inanimer au sol alors que la foule s’éloignait de ces deux folles. La rouquine rejoignait son amie au sol et demandait des nouvelles tandis que la libraire se redressait, un large sourire aux lèvres. « Niquel ! » Un coup de baguette et la brune se séchait, remplissant son sac d’alcool sans que personne ne la regarde, qui pouvait bien regarder une folle qui tombait du bar ? Se rhabillant, Evie saisissait la main de Vinnie et elles partaient dehors.
Un obstacle de taille se dressait devant la Blackwood et sans y réfléchir, l’effet de l’alcool qui lui était déjà bien monté au cerveau, elle prit de l’élan (bien ridicule) et sautait sur le muret, tout en passant de l’autre côté. Et le rire de la Lufkin ne manquait pas de titiller son attention. « Mais comment t’as fait ? » Articulait difficilement la petite brune, le souffle court dû à l’effort. La notion du ridicule ne l’atteignait pas avec l’alcool et ses yeux remarquaient le petit portail par lequel la jolie était rentrée précédemment. « Effectivement… Tout parait plus clair. » Lâchait Evelyn en attrapant la main de Vinnie puis les deux camarades s’en allèrent dans les rues du quartier. « Je t’emmène au paradis. » Articulant chaque lettre de son dernier mot, leurs corps énergiques s’aventuraient jusqu’au parc du coin.
Evelyn passait par le portail cette fois tout en chantonnant des airs typiques de Noël en faisant des petits sauts sur le sentier. « La pelouse est si jolie. » Les yeux pleins d’étoiles, elle déposait son sac et s’aventurait sur la pelouse, trouvant l’idée que se rouler dans la pelouse était une idée convenable. Son corps toujours plein d’énergie se roulait dans l’herbe, sauf que l’arrosage automatique se déclenchait pile à ce moment. Elle prit une douche digne de ce nom, en plein visage alors que la jolie poussait à nouveau des cris, décidément : Evelyn enchaînait les conneries. Se redressant sur ses jambes fuselées, la jolie saisissait une bouteille de rhum et en but de grosses gorgées avant de tout bonnement retirer ses vêtements comme pour les faire sécher, les étalant sur un banc. « Décidément, ces moldus sont incompréhensibles. » Pestait la plus âgée, lançant des regards assassins autour d’elle.
Un obstacle de taille se dressait devant la Blackwood et sans y réfléchir, l’effet de l’alcool qui lui était déjà bien monté au cerveau, elle prit de l’élan (bien ridicule) et sautait sur le muret, tout en passant de l’autre côté. Et le rire de la Lufkin ne manquait pas de titiller son attention. « Mais comment t’as fait ? » Articulait difficilement la petite brune, le souffle court dû à l’effort. La notion du ridicule ne l’atteignait pas avec l’alcool et ses yeux remarquaient le petit portail par lequel la jolie était rentrée précédemment. « Effectivement… Tout parait plus clair. » Lâchait Evelyn en attrapant la main de Vinnie puis les deux camarades s’en allèrent dans les rues du quartier. « Je t’emmène au paradis. » Articulant chaque lettre de son dernier mot, leurs corps énergiques s’aventuraient jusqu’au parc du coin.
Evelyn passait par le portail cette fois tout en chantonnant des airs typiques de Noël en faisant des petits sauts sur le sentier. « La pelouse est si jolie. » Les yeux pleins d’étoiles, elle déposait son sac et s’aventurait sur la pelouse, trouvant l’idée que se rouler dans la pelouse était une idée convenable. Son corps toujours plein d’énergie se roulait dans l’herbe, sauf que l’arrosage automatique se déclenchait pile à ce moment. Elle prit une douche digne de ce nom, en plein visage alors que la jolie poussait à nouveau des cris, décidément : Evelyn enchaînait les conneries. Se redressant sur ses jambes fuselées, la jolie saisissait une bouteille de rhum et en but de grosses gorgées avant de tout bonnement retirer ses vêtements comme pour les faire sécher, les étalant sur un banc. « Décidément, ces moldus sont incompréhensibles. » Pestait la plus âgée, lançant des regards assassins autour d’elle.
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Dim 20 Jan 2019 - 10:05
Superfragilisticexpialidocious
La situation était d’autant plus comique lorsque la Blackwood demanda à sa cadette comment elle avait pu ouvrir le portillon. Alors, cette dernière se prit au jeu et haussa les épaules, tentant de trouver une réponse terre à terre à donner à son amie. Malheureusement, strictement rien ne parvint à son esprit. « Les baguettes sont là pour ça. » prétend-elle, ce qui n’était pas faux en soi. Il lui suffisait d’apprendre un sort dans un vieux grimoire et le tour était joué. A condition, évidemment, de pouvoir s’emparer d’un tel objet puis de mettre en application ce qu’elle venait d’apprendre. Si c’était aussi simple, il y a bien des choses qu’elle aurait pu faire depuis qu’elle était ici. Comme se jeter un propre sort pour enfin tomber amoureuse de Wolfgang, ou le lui en jeter un pour qu’il s’intéresse à quelqu’un d’autre et rompe avec elle. Voilà qui est bien malsain, d’ailleurs, de penser à une chose pareille. Dans les deux cas, ils finiraient par souffrir l’un et l’autre de ce qu’ils s’étaient infligés jusqu’ici. Peu importe, Vinnie préférait cesser d’y songer. Si elle en était arrivée là, c’était seulement parce que l’alcool coulait dans ses veines, l’aidant à passer outre certaines limites. Moins qu’Evie, c’est vrai, mais tout de même. Elle la rejoint d’ailleurs trop vite, laissant la brune parler de tout et de rien. Elle se laissa également entraîner dans les rues de cette petite ville, prise d’une soudaine hystérie parce qu’elles ne savaient pas où elles allaient, et en plus de ça, Evie avait grandement accéléré le pas, rendant plus compliquée la tâche que Vinnie s’était imposée : celle de marcher aussi lentement que possible pour ne pas se faire repérer. D’ailleurs, si elle l’avait pu, elle aurait demandé à son amie de monter sur son dos pour qu’elles aillent plus vite, mais la situation aurait été assez ridicule pour que tous les étudiants d’Hungcalf soient au courant le lendemain matin de la cavale inappropriée de l’étudiante. De plus, les deux jeunes femmes se montraient assez souvent en binôme en soirée pour qu’on finisse par les ficher comme « les filles se prenant pour des chevaux ou des indiennes une fois qu’elles ont un coup dans le nez ». « Le paradis ? Eh bien, ça m’intéresse ! » s’exclame la rousse dont les pas se faisaient plus rapides qu’elle ne le voulait. Elles finirent par s’arrêter sur ce qui semblait être un parc drôlement bien soigné pour un hiver. La Lufkin fut prise d’un énième fou rire quelques secondes plus tard, quand son amie commença à se rouler par terre. « Bon sang, Evie, tu vas faire parler le chineur si tu continues comme ça. » Même si elle avait la volonté de la préserver d’un abruti trouvant amusant de ridiculiser les élèves et anciens élèves, elle ne pouvait pas s’empêcher de rire. Elle commença d’ailleurs à se rapprocher pour rejoindre son amie dans son délire mais, avant qu’elle ne se laisse tomber sur le sol, un jet d’eau sort de terre pour arroser les jeunes femmes. La rouquine prend le temps de s’écarter (merci les réflexes de papa), mais Evie, en revanche, subit tous les effets de cette soirée. Yeux écarquillés, Vin regarde autour d’elle, paniquée. Elle s’apprête à sortir sa baguette pour lancer un sort qui pourrait les rendre invisibles aux yeux des autres mais, malheureusement, son esprit est trop embrumé pour pouvoir en arriver là. Un coup d’œil à droite, puis à gauche, et son regard se repose sur la brune. Celle-ci a déjà repris son air grognon et se déshabillait en public, comme si c’était la chose la plus normale du monde. Ni une, ni deux, Vinnie retire sa veste et vient la place sur les épaules de son amie avant de se saisir de la bouteille de rhum à son tour et d’en boire une grande gorgée. Hors de question qu’elle laisse son amie dans un état pareil en pleine nuit, dans le froid de l’hiver, vulnérable et visible par tous. Si elle se ridiculisait, elle se ridiculiserait avec elle. « Je sens que je vais regretter, mais par compassion, je vais le faire quand même. » Dernière goulée et elle retire elle aussi ses vêtements. Sourire aux lèvres, elle regarde son amie et hausse les épaules. « Alors on a plus qu’une seule solution, c’est de leur en mettre plein la vue ! » Replaçant ses cheveux pour qu’ils cachent un minimum sa poitrine, bien que cette dernière soit encore cachée sous son soutien-gorge, Vinnie s’approche d’Evie pour lui prendre la main et commencer à danser sur cette même pelouse, tandis que la pluie fine de l’arroseur continuait à danser autour d’elles. Elle se sentait heureuse de pouvoir laisser quelques temps les barrières tomber, même si elle savait pertinemment que ce qu’elle venait d’ingérer l’aidait grandement.
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Re: superfragilisticexpialidocious | ft Evelyn
Dim 20 Jan 2019 - 14:42
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Vinnie & Evelyn
Even though the sound of it is something quite atrocious. If you say it loud enough you’ll always sound precocious !
Le portail qui s’ouvrait avait pour résultat de surprendre la plus âgée qui se disait que la technologie des moldus était vraiment surprenante mais en réalité son esprit était juste embrumé par l’alcool, la bouteille qu’elle avait bue entièrement et ses autres verres. Euphorique, ayant passé la barre de la simple joie et du sourire idiot, elle était parcourue d’une énergie inconnue, celle qui la faisait marcher plus vite voir même sautiller en chantonnant des chansons de Noël. Arrivée à la destination désirée, le paradis, comme la libraire la nommait alors qu’il s’agissait seulement d’un des multiples parcs de la ville, Evelyn se mit à se rouler dans l’herbe. « WE WISH YOU A MERRY CHRISTMAS ! » Hurlait-elle, prise d’une joie sans nom avant de se faire arroser, bain de minuit amélioré, par l’arrosage automatique du parc. Elle se mit à crier tout en continuant de rouler, une belle calamité celle-ci. N’était-ce pas elle, la femme responsable ?
Se redressant, elle étendait ses vêtements sur un banc, restant en culotte, la poitrine nue, pestant comme les moldus. Ses propos n’avaient aucun sens. « Comme si les lutins cautionnaient ça. » Air grognon et propos fleuris qui s’échappaient de ses pulpes pleines, Vinnie venait déposer un manteau sur ses épaules que la Blackwood, inconsciente et incapable de réaliser ce qu’elle faisait, le retirait. Vinnie rejoignait la furie et tenait sa main, éclair de génie, Evelyn l’entraînait dans une de ces danses latines, un espèce de paso doble plus ou moins foireux avec la brune qui était incapable de tenir en place. « Ah mais c’est super, je me sens si bien ! » Evie enchaînait les danses à deux avec sa partenaire alors qu’un homme s’approchait d’elles, un vigile ou quelque chose qui s’en approchait. « Bonsoir monsieur, voulez-vous vous joindre à nous ? » L’homme, furieux, rappelait aux femmes que ce genre de comportement était totalement interdit et qu’il devait les emmener. Sans réfléchir, la Blackwood saisissait tous les vêtements puis courait comme une voleuse en trainant Vinnie, jusqu’à transplaner une fois hors de portée de l’homme dans une ruelle déserte. « Ouf, on y a échappé de justesse ! » Annonçait la brune, les mains sur la taille, ne réalisant toujours pas sa tenue inappropriée.
Se redressant, elle étendait ses vêtements sur un banc, restant en culotte, la poitrine nue, pestant comme les moldus. Ses propos n’avaient aucun sens. « Comme si les lutins cautionnaient ça. » Air grognon et propos fleuris qui s’échappaient de ses pulpes pleines, Vinnie venait déposer un manteau sur ses épaules que la Blackwood, inconsciente et incapable de réaliser ce qu’elle faisait, le retirait. Vinnie rejoignait la furie et tenait sa main, éclair de génie, Evelyn l’entraînait dans une de ces danses latines, un espèce de paso doble plus ou moins foireux avec la brune qui était incapable de tenir en place. « Ah mais c’est super, je me sens si bien ! » Evie enchaînait les danses à deux avec sa partenaire alors qu’un homme s’approchait d’elles, un vigile ou quelque chose qui s’en approchait. « Bonsoir monsieur, voulez-vous vous joindre à nous ? » L’homme, furieux, rappelait aux femmes que ce genre de comportement était totalement interdit et qu’il devait les emmener. Sans réfléchir, la Blackwood saisissait tous les vêtements puis courait comme une voleuse en trainant Vinnie, jusqu’à transplaner une fois hors de portée de l’homme dans une ruelle déserte. « Ouf, on y a échappé de justesse ! » Annonçait la brune, les mains sur la taille, ne réalisant toujours pas sa tenue inappropriée.
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