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archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Sam 22 Déc 2018 - 5:32
It's raining bloody tears
EXORDIUM.
Noël est une période de fêtes. De joie, de bonheur, de rassemblement. Bref, que du positif, en théorie. Pour ta part, tu avais pu retrouvé des amis avec qui tu avais perdu le contact depuis longtemps et même renforcer des liens avec des camarades qui au départ, tu considérais comme de simples connaissances, ni plus ni moins. Tu étais parti te confesser à l'église, pour tous les péchés que tu avais commis cette année. Dieu seul sait que ça avait été une année record. Mais Il t'avait délivré du mal, amen. Les festins avaient été nombreux. Tu avais eu maintes fois l'opportunité de te remplir la panse de mets délicieux. Gourmandise. Tu te sentais bien. Depuis le départ de Lilas, tu ne t'étais pas senti aussi bien. En vérité, tu ne pensais même plus à elle. Rayé de ton esprit. Tu ignorais toutes les souffrances qu'elle pouvait subir, de ta faute. Bien au chaud dans les maisons accueillantes d'Inverness, tu souriais jusqu'à t'en décrocher la mâchoire, la boisson coulait à flot. Bientôt, ce ne serait pas seulement la boisson qui coulerait à flot...
I am > I was. 26 décembre. Les fêtes de fin d'année touchèrent à leur fin. Tu étais sur le chemin du retour en plein Inverness. La fine neige tapissait les sols de la ville. Le vent hivernal te fouettait le visage. Mais ça ne te dérangeais pas, loin de là. Tu aimais la sensation. Le vent se faisait de plus en plus violent. Ton parka noir, gracieuseté d'une bonne amie, maintenait ton corps à une température agréable. Tu ne sentais presque plus tes doigts, le sang avait du mal à y circuler. Pourtant, tu continuais de marcher. Tu ne reculerais pas. Pas cette fois-ci. Tes pas crissaient sur la neige, au fur et à mesure que tu avançais. Peu à peu, tu accéléras ta marche, comme pour échapper à une menace invisible. Échappais-tu à tes propres démons ? Tu n'eus pas le temps de te poser cette question, car le brouillard s'invita à la fête. Ton champ de vision se rétrécit. Peu de temps après, le souffle te manquant, tu remarquas tes traces de pas, fraîchement imprimées dans la neige. Tu n'avançais pas. Tu ne reculais pas. Tu tournais en rond. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Quelque chose, ou quelqu'un, ne voulait pas que tu quittes cet endroit. Tu regardas autour de toi. Tu te concentras. Fermas les yeux. Inspire. Expire. Quand tu les rouvris, tu compris.
Il y a un an. Et demi. Tu l'avais sauvé d'une mort certaine. À cet endroit, tu l'as recueillis. Sauf qu'aujourd'hui, il y manquait sa reine. Du moins, c'est ce que tu croyais. Le vent devint plus doux. Le brouillard se dispersa. Plus aucun bruit ne se fit entendre. Tout était redevenu calme. Tu comprenais toujours pas. Lilas Muller. Tu la vis, de loin. Non non, tu n'y croyais pas. C'était impossible. Tu croyais à un mirage. Devenais-tu fou ? L'alcool devais te jouer un tour, n'est-ce pas ? Tu commenças à marcher, que dis-tu, courir même. Tu te rapprochais. À quelques mètres seulement, près d'elle, tes genoux ne pouvaient plus supporter ton poids. Tu tombas, tes deux genoux par terre. C'était vraiment elle. Sa beauté te subjuguait toujours autant. Tu ne pus retenir les larmes qui se mirent à couler sur tes joues. À vrai dire, le froid les avaient engourdies. Tout comme tes lèvres. Ou étais-tu passé ? Tu voulais savoir. Tu devais savoir. Tu pensais que ça te revenais de droit. Tu flirtes avec le diable.
I am > I was. 26 décembre. Les fêtes de fin d'année touchèrent à leur fin. Tu étais sur le chemin du retour en plein Inverness. La fine neige tapissait les sols de la ville. Le vent hivernal te fouettait le visage. Mais ça ne te dérangeais pas, loin de là. Tu aimais la sensation. Le vent se faisait de plus en plus violent. Ton parka noir, gracieuseté d'une bonne amie, maintenait ton corps à une température agréable. Tu ne sentais presque plus tes doigts, le sang avait du mal à y circuler. Pourtant, tu continuais de marcher. Tu ne reculerais pas. Pas cette fois-ci. Tes pas crissaient sur la neige, au fur et à mesure que tu avançais. Peu à peu, tu accéléras ta marche, comme pour échapper à une menace invisible. Échappais-tu à tes propres démons ? Tu n'eus pas le temps de te poser cette question, car le brouillard s'invita à la fête. Ton champ de vision se rétrécit. Peu de temps après, le souffle te manquant, tu remarquas tes traces de pas, fraîchement imprimées dans la neige. Tu n'avançais pas. Tu ne reculais pas. Tu tournais en rond. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Quelque chose, ou quelqu'un, ne voulait pas que tu quittes cet endroit. Tu regardas autour de toi. Tu te concentras. Fermas les yeux. Inspire. Expire. Quand tu les rouvris, tu compris.
Archibald Fenwick a écrit:Elle était là, juste devant moi, gisant sur le sol, dans son propre sang. Je n'en croyais pas mes yeux. Pourtant la scène se produisait réellement, je ne rêvais pas. Ses vêtements se révélaient tailladés et ses coupures saignaient abondamment.
Il y a un an. Et demi. Tu l'avais sauvé d'une mort certaine. À cet endroit, tu l'as recueillis. Sauf qu'aujourd'hui, il y manquait sa reine. Du moins, c'est ce que tu croyais. Le vent devint plus doux. Le brouillard se dispersa. Plus aucun bruit ne se fit entendre. Tout était redevenu calme. Tu comprenais toujours pas. Lilas Muller. Tu la vis, de loin. Non non, tu n'y croyais pas. C'était impossible. Tu croyais à un mirage. Devenais-tu fou ? L'alcool devais te jouer un tour, n'est-ce pas ? Tu commenças à marcher, que dis-tu, courir même. Tu te rapprochais. À quelques mètres seulement, près d'elle, tes genoux ne pouvaient plus supporter ton poids. Tu tombas, tes deux genoux par terre. C'était vraiment elle. Sa beauté te subjuguait toujours autant. Tu ne pus retenir les larmes qui se mirent à couler sur tes joues. À vrai dire, le froid les avaient engourdies. Tout comme tes lèvres. Ou étais-tu passé ? Tu voulais savoir. Tu devais savoir. Tu pensais que ça te revenais de droit. Tu flirtes avec le diable.
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Re: archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Sam 22 Déc 2018 - 11:58
Joyeux noël. Il fait un froid glacial dans les rues d’Inverness en cette période hivernale mais la reine ne craint pas le froid, ne le craintplus. Depuis la Bulgarie. Fragile petit chose. Tout est rentré dans l’ordre. Elle ne craint plus rien l’épine. Les vestiges du temps se sont évaporés. Les sentiments susurrés ont été effacés. Plus aucune douleur. Grâce ou à cause d’eux. Ils vont payer. Tous. Ils lui ont volé le droit de choisir. Mourir ou renaître dans cet endroit maudit. Ils ont contrarié les derniers battements de son palpitant. Ils doivent souffrir pour avoir volé une vie qu’ils disaient chérir. Aucune lettre. Aucun signe. Haine qui parcourt ses veines. Destruction qu’elle veut rapide pour parvenir à se reconstruire. Elle, l’ange déchu. Elle, le monstre sans cœur. Lui, l’ange gardien. Sort de confusion. Elle l’observe dans l’ombre, l’épine. Elle le mène contre son gré à l’endroit où tout a commencé. Cet endroit qu’il avait tout simplement effacé de sa mémoire. Pour son bien. Encore une fois un choix volé. Imposteur. Avant d’être exilé, les souvenirs s’étaient quelque peu redessinés. Brouillard encore artistique. Ce n’est qu’en Bulgarie que tout était devenu plus clair. Corps de la reine étendu sur le sol. Intenses douleurs. Un homme lui vient en aide. Cet homme l’aimera de toute ses forces et pourtant la mènera à sa perte. L’amour est toxique. Où était-il l’amour quand son corps subissait des tortures que très peu peuvent être seulement capables d’imaginer ? où était-il quand elle criait son nom dans les fins fonds de la Bulgarie ? vive imposture. Elle l’a fait disparaître, comme tous les autres et aujourd’hui il doit savoir. Elle l’observe encore, elle le voit perdu l’épine et ses traits angéliques se figent. Il pense devenir fou et elle ne bouge pas. Elle attend qu’il l’aperçoive. Regarde-moi. Elle reste stoïque la sirène, vêtue d’une longue cape blanche qui traîne majestueusement sur le sol. Elle attrape sa baguette et la fait délicatement vibrer sous ses mots. Elle le voit alors, souffler. Libéré de son emprunte. Ce sont des sorts comme ceux-ci qui en Bulgarie ont manqué de la rendre folle. Les souvenirs et sentiments sont vos pires faiblesses miss muller. Regarde-moi. Le visage toujours impassible, elle le voit tourner la tête dans un sens puis dans l’autre. Il la sent. Je suis là. Mots qu’il semble percevoir au plus profond de son âme puisqu’il se tourne enfin dans sa direction. Éternel masque qui habille les traits de la reine. Elle ne le laissera pas rentrer. Pas encore. L’ange gardien fait un pas, puis un autre. Il est encore loin et pourtant la reine perçoit un cri assourdissant mais inaudible s’émaner de l’âme de l’américain. Elle pare le coup l’épine. Elle ne bouge pas d’un millimètre. Elle a été entraînée pour ça. Le chevalier tombe à genoux. Battu. Pauvre chose. L’épine arme son premier pas et vient majestueusement s’approcher du soldat égaré. Elle arrive à sa hauteur et laisse ses doigts glisser sur la joue trempée de l’américain, toujours impassible. Où étais-tu passé ? Elle perçoit la détresse et pourtant ses traits ne font que se durcir un peu plus à chacun de ses mots laissant même échapper un rire moqueur. Elle s’empare de la mâchoire du summerbee à terre de ses doigts frêles et l’emprisonne, le forçant à la regarder droit dans les yeux. Iris contre iris. Toi où étais-tu ? siffle-t-elle le cœur lourd. Elle lâche d’un coup sec sa mâchoire et décroche le cordon qui tient sa cape. Le tissu tombe le long de son corps et laisse découvrir à l’ange une simple robe d’été. Le vent vient caresser ses courbes mais la reine n’a pas froid. Plus jamais. Les deux regards sont toujours étroitement entremêlés. Elle passe l’un de ses doigts le long de sa clavicule où trône une première cicatrice. Elle penche la tête l’épine, qu’il en apprécie chaque trait. Puis sa main vient délicatement attraper la robe qu’elle monte au niveau de sa cuisse. Peau de porcelaine maquillée d’une autre cicatrice. une des nombreuses. Elle laisse retomber le tissu et se penche jusqu’à l’oreille de l’ange. Regarde ce que tu m’as fait. Tu aurais pu empêcher tout ça et tu ne l’as pas fait – sombre constatation. Coup de hache mortel sur une âme déjà brisée.
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Re: archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Lun 24 Déc 2018 - 23:08
It's raining bloody tears
EXORDIUM.
Tu te sentis faible. Extrêmement faible. Tu ne fonctionnais plus normalement. Ton corps ne répondait plus présent, sous l'emprise d'un sort. Tu n'aimais pas ça. Tu te sentais... emprisonné. Emprisonné dans ton propre corps. Sa douce main vint se poser sur ta joue fatiguée, mouillée. Comme un an auparavant. Son regard, lui, par contre, n'avait rien de doux. Tu y voyais l'amertume. Ses saphirs devaient cacher un venin mortel prêt à te paralyser. Comme un réponse à ta question, un rire moqueur. Ça te donna la chair de poule. Tu n'osas plus respirer. Mauvaise décision. Toi où étais-tu ? Les mots résonnèrent dans ta tête. Ou étais-tu ? Quand elle avait eu le plus besoin de toi, où étais-tu ? Sa main lâche ta mâchoire, violemment. Tu recules d'un pas. Ravale à grand coups des bouffées d'air. Respire ! Les larmes ne s'arrêtent pourtant de couler. Au contraire, elles s'intensifient. Le chagrin, la tristesse, te tenaillent. Tes yeux devaient être rouges. Comme ceux d'un sorcier ayant consommé trop de champignons magiques.
Elle te révéla son corps meurtri, déchiré. Ses cicatrices qui le parsemait. Tu es hypnotisé. Tu essaies de comprendre. Quelles sévices a-t-elle bien pu subir ? A-t-on essayé de la tuer ? Ton regard rencontra le sien à nouveau. Le diable vient chuchoter à ton oreille. Regarde ce que tu m'as fait. Tu aurais pu empêcher tout ça et tu ne l'as pas fait. Ces mots t'achevèrent, comme une dague planté en plein cœur, alors que tu étais déjà à terre sans défense. Tu es la cause de son malheur, de sa souffrance. Mais tu n'y croyais pas. Tu hochas lentement la tête de gauche à droite, n’acquiesçant pas ce qu'elle te disait. C'était trop. Trop pour toi. Avec une force venue d'ailleurs, tu réussis à te relever, à nouveau sur tes deux pieds. Je t'ai cherché, Lilas. Pendant longtemps. Sans jamais te trouver. C'était vrai et faux en même temps. Lorsque tu avais compris que la Grymm ne venait plus à l'université, tu avais entamé ta petite enquête, en solo, sans demander de l'aide à personne (qui voudrait t'aider à retrouver un monstre ?), mais quand tu ne vis que ça ne te menait à rien, tu abandonnas, préférant te morfondre dans ta déprime. J'ai été présent à tes côtés, quand personne ne l'était. Cet été. Tu lui avais rendu visite au manoir Muller, en cachette. Pour prendre de ses nouvelles. Plus tard, ce fut l’événement qui révéla tout au grand jour. Elle te fut arrachée des bras. Depuis ce jour, la culpabilité te rendait malade. Je suis habitué à panser tes blessures, pas les créer. Tu avanças d'un pas. Un seul, ni plus, ni moins. Tu t'étais donné le devoir de la protéger. Tu avais échoué terriblement. Tu te souviens de ses mots
Trop tard. Toutes les décisions que tu avais prises avaient mené à un échec. Mon amour pour toi n'a pas changé. Mais tu savais que pour elle, c'était tout le contraire. Tu voulais juste qu'elle le sache.
Elle te révéla son corps meurtri, déchiré. Ses cicatrices qui le parsemait. Tu es hypnotisé. Tu essaies de comprendre. Quelles sévices a-t-elle bien pu subir ? A-t-on essayé de la tuer ? Ton regard rencontra le sien à nouveau. Le diable vient chuchoter à ton oreille. Regarde ce que tu m'as fait. Tu aurais pu empêcher tout ça et tu ne l'as pas fait. Ces mots t'achevèrent, comme une dague planté en plein cœur, alors que tu étais déjà à terre sans défense. Tu es la cause de son malheur, de sa souffrance. Mais tu n'y croyais pas. Tu hochas lentement la tête de gauche à droite, n’acquiesçant pas ce qu'elle te disait. C'était trop. Trop pour toi. Avec une force venue d'ailleurs, tu réussis à te relever, à nouveau sur tes deux pieds. Je t'ai cherché, Lilas. Pendant longtemps. Sans jamais te trouver. C'était vrai et faux en même temps. Lorsque tu avais compris que la Grymm ne venait plus à l'université, tu avais entamé ta petite enquête, en solo, sans demander de l'aide à personne (qui voudrait t'aider à retrouver un monstre ?), mais quand tu ne vis que ça ne te menait à rien, tu abandonnas, préférant te morfondre dans ta déprime. J'ai été présent à tes côtés, quand personne ne l'était. Cet été. Tu lui avais rendu visite au manoir Muller, en cachette. Pour prendre de ses nouvelles. Plus tard, ce fut l’événement qui révéla tout au grand jour. Elle te fut arrachée des bras. Depuis ce jour, la culpabilité te rendait malade. Je suis habitué à panser tes blessures, pas les créer. Tu avanças d'un pas. Un seul, ni plus, ni moins. Tu t'étais donné le devoir de la protéger. Tu avais échoué terriblement. Tu te souviens de ses mots
Lilas Muller a écrit:Tu dois t'en aller avant que je ne te détruise à ton tour.
Trop tard. Toutes les décisions que tu avais prises avaient mené à un échec. Mon amour pour toi n'a pas changé. Mais tu savais que pour elle, c'était tout le contraire. Tu voulais juste qu'elle le sache.
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Re: archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Mar 25 Déc 2018 - 22:27
le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang
Archibald & Lilas
« i hate that i love you. »
carrure majestueuse pour un être aujourd’hui si chétif. la reine le surplombe de toute sa stature. à terre. son âme est en souffrance en témoignent les sanglots intarissables qui coulent sur ses joues. la reine ne sourcille pas. elle n’en a plus le droit. au lieu de ça, elle exhibe son corps l’épine. son corps meurtri. son corps abîmé par les sorts et autres tortures qu’on lui a fait subir. il doit les voir. ses yeux ahuris se perdent sur les différentes parties du corps de la reine. à une époque elle aurait aimé qu’il le détaille ce corps et qu’il en parcourt chaque courbe avec douceur. aujourd’hui, les sentiments qu’elle éprouve à son égard sont contrariés. irraisonnés. profonde colère mêlée au dégoût de son abdication et la douce compte le lui faire savoir, le lui faire ressentir. regarde comme ça fait mal mon ange. il refuse ce que la fleur est en train de lui asséner. il refuse la vérité chuchotée à son oreille. si mon ange, c’est toi qui a fait ça. L’épine fait un pas en arrière quand son ange gardien trouve la force de se hisser sur deux jambes, le regard toujours impassible. Je t’ai cherché, Lilas. Pendant longtemps. Sans jamais te trouver – Le sang de l’épine se glace mais toujours cette même expression sur ses traits. Elle ne le laissera pas entrer malgré la sincérité étouffante de ses iris. Tu mens – lâche lilas comme une gifle qu’elle lui échinerait en plein visage. Ce n’est qu’un vulgaire mensonge – elle s’en convainc la sorcière. elle en est persuadée. elle ignore chaque preuve qui pourrait lui indiquer qu’il dit bien la vérité. elle n’a plus besoin de le croire. Il l’a abandonné comme tous les autres. J’ai été présent à tes côtés, quand personne ne l’était – nouveau rire à lui glacer le sang. je ne savais pas que je devais t’être redevable pour ça – siffle-t-elle entre ses dents l’épine. il fait un pas dans sa direction. grave erreur de la part d’Archibald, sa remarque raisonnant encore entre les oreilles de l’épine. mon amour pour toi n’a pas changé. amour. l’amour est source de malheur. c’est la cause de son malheur. en partie. le regard de la douce est toujours voilé. son palpitant a quelques ratés qu’elle parvient à contrôler, devenue experte en la matière. tu parles d’amour… souffle-t-elle en approchant d’un pas, sa main vient se déposer délicatement sur la joue humide du summerbee - qu'est-ce que je te dois archibald ? comment te remercier d'avoir pris de ton si noble temps pour aimer un monstre ? lance-t-elle le regard plus machiavélique que jamais. la colère l'anime. j'ai été présent quand personne ne l'était. vengeance. elle était son action sociale. sauver le démon de ses propres pulsions.
(c) DΛNDELION
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Re: archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Mar 1 Jan 2019 - 1:27
It's raining bloody tears
EXORDIUM.
Tu regardas autour de toi. Désespérément. Une couverture blanche avait entièrement recouvert la place. Vous laissant tous les deux seuls. Isolés du reste du monde. Tu étais seul, avec le diable, doté d'une enivrante beauté angélique. Elle est capable de mettre à genoux en un claquement de doigt. Elle bouleverse ton monde avec quelques paroles. Et toi, tu ne montres aucune résistance. Tu tombes dans le piège. Pureté, innocence et naïveté. Tes trois faiblesses, qui te définissaient malgré tout. Depuis ton âge. Depuis tes premiers pas. Depuis tes premiers balbutiements. Tu n'avais pas changé. Tu rêves toujours d'une vie utopique. De relations sans problèmes. D'amour réciproque. Il ne fallait pas être devin pour savoir que tout cela n'arriverait jamais. Pourtant, tu continuais de rêver.
This way. Tu mens. Les mots te restent collés en plein visage. Tu lui mentais ? Était-elle sérieuse ? Elle ne remarquait donc pas que tu parlais avec ton cœur et non ta tête ? Tu ne réfléchissais pas aux paroles que tu prononçais avant qu'elles sortent de ta bouche. Ça coulait de source. Tu affiches un regard désolé sur ton visage. Ce n'est qu'un vulgaire mensonge. Tu commences à croire que Lilas, la fleur qui parfume ton cœur, a changé. Sauf que ce n'est pas le cas. C'est sa vraie nature qui ne remonte à la surface que maintenant. Monstre. Tu avais été prévenu. De nombreuses fois. De nombreuses fois. Tu te souvenais de cet été. Et si elle avait simplement libéré la bête qui sommeillait en elle depuis tout ce temps ? Elle est damnée. Son rire glacial fait écho dans cet endroit isolé de tous. Le froid a engourdi le bout de tes doigts. Tu ne le sens plus. Je ne savais pas que je devais t'être redevable pour ça. Tu sens tes mains trembler. Et pas qu'un peu. Tu ne te sens plus en sécurité. Non, dis-tu la voix cassante. C'est moi qui t'es redevable. Mensonge ! Tu ne lui devais rien du tout, mais tu agissais comme si. Naïf, naïf. Sa main se pose une nouvelle fois sur ta joue. Cette fois-ci, tu n'as aucune réaction. Aucune émotion n'arrive à décrypté sur ton visage. Impassible. Tu ne veux plus être position de faiblesse. Mais ton corps entier continue de trembler. Qu'est-ce que je te dois Archibald ? Comment te remercier t'avoir pris ton si noble temps pour aimer un monstre ? Un monstre. Un monstre. Un monstre ?, chuchotes-tu, n'en croyant pas tes oreilles, la bouche béante. Tu as réussis à t'en convaincre ? Monstre. C'est ce qu'on disait constamment d'elle. On la décrivait ainsi. Ta main vient recouvrir la sienne. Alors qu'on aurait pu croire à un acte de douceur, tu retires violemment sa main de ta joue. Tu recules d'un pas. Le regard dur. Un regard qui ne te ressemble pas. Ne te rends-tu pas compte que c'est celui qui t'a envoyé souffrir là-bas qui est LE MONSTRE ? Ta voix monte en crescendo. Ton cœur s'emballe. BON SANG RÉVEILLE-TOI LILAS ! RÉVEILLE-TOI ! Tu as complètement perdu ton sang-froid. Tu cries à pleins poumons. Même toi tu ne te reconnais pas. Tu ne te calmes pourtant pas. Le feu en toi est allumé.
This way. Tu mens. Les mots te restent collés en plein visage. Tu lui mentais ? Était-elle sérieuse ? Elle ne remarquait donc pas que tu parlais avec ton cœur et non ta tête ? Tu ne réfléchissais pas aux paroles que tu prononçais avant qu'elles sortent de ta bouche. Ça coulait de source. Tu affiches un regard désolé sur ton visage. Ce n'est qu'un vulgaire mensonge. Tu commences à croire que Lilas, la fleur qui parfume ton cœur, a changé. Sauf que ce n'est pas le cas. C'est sa vraie nature qui ne remonte à la surface que maintenant. Monstre. Tu avais été prévenu. De nombreuses fois. De nombreuses fois. Tu te souvenais de cet été. Et si elle avait simplement libéré la bête qui sommeillait en elle depuis tout ce temps ? Elle est damnée. Son rire glacial fait écho dans cet endroit isolé de tous. Le froid a engourdi le bout de tes doigts. Tu ne le sens plus. Je ne savais pas que je devais t'être redevable pour ça. Tu sens tes mains trembler. Et pas qu'un peu. Tu ne te sens plus en sécurité. Non, dis-tu la voix cassante. C'est moi qui t'es redevable. Mensonge ! Tu ne lui devais rien du tout, mais tu agissais comme si. Naïf, naïf. Sa main se pose une nouvelle fois sur ta joue. Cette fois-ci, tu n'as aucune réaction. Aucune émotion n'arrive à décrypté sur ton visage. Impassible. Tu ne veux plus être position de faiblesse. Mais ton corps entier continue de trembler. Qu'est-ce que je te dois Archibald ? Comment te remercier t'avoir pris ton si noble temps pour aimer un monstre ? Un monstre. Un monstre. Un monstre ?, chuchotes-tu, n'en croyant pas tes oreilles, la bouche béante. Tu as réussis à t'en convaincre ? Monstre. C'est ce qu'on disait constamment d'elle. On la décrivait ainsi. Ta main vient recouvrir la sienne. Alors qu'on aurait pu croire à un acte de douceur, tu retires violemment sa main de ta joue. Tu recules d'un pas. Le regard dur. Un regard qui ne te ressemble pas. Ne te rends-tu pas compte que c'est celui qui t'a envoyé souffrir là-bas qui est LE MONSTRE ? Ta voix monte en crescendo. Ton cœur s'emballe. BON SANG RÉVEILLE-TOI LILAS ! RÉVEILLE-TOI ! Tu as complètement perdu ton sang-froid. Tu cries à pleins poumons. Même toi tu ne te reconnais pas. Tu ne te calmes pourtant pas. Le feu en toi est allumé.
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Re: archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Mer 2 Jan 2019 - 19:10
le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang
Archibald & Lilas
« i hate that i love you. »
éternel altruiste. le cœur sur l’âme et l’âme au bord du gouffre. le démon l’entraîne dans sa chute. rejoins les abimes mon ange. le pur lui intime des vérités. elle refuse de les entendre. les traits du summerbee transpirent pourtant une sincérité qui autrefois parvenait à la toucher. il était l’une de ses plus intimes faiblesses. son sauveur et bien plus encore. de son innocence, il avait su fragiliser la carapace de l’éternel reine des glaces. c’est terminé. plus aucune faiblesse. plus aucune faille. un simple sourire à lui glacer le sang. non. regard qui s’anime. c’est moi qui t’es redevable. doigts délicats du démon qui se perdent sur la joue du summerbee. il reste impassible. le serpent se glisse jusqu’à son oreille et lui siffle des mots qui fâchent, qui dérangent. que veux-tu de moi, mon ange ? que veux-tu du monstre que tu as eu si souvent eu espoir de sauver ? idéaliste ? ou bien fou. un monstre ? souffle le summerbee comme si ce mot manquait à son vocabulaire. lui si angélique. si candide. la reine laisse ses iris glacials se perdre sur la nuque crispé du summerbee sa main toujours calquée contre sa joue. Tu as réussi à t’en convaincre ? il semblerait mon ange. elle a lutté. elle a lutté longtemps, la belle, contre les pulsions qui l’animaient. sauf qu’elle ne lui dira pas. ce serait admettre une nouvelle faiblesse. je t’ai attendu. tu n’es pas venu me chercher. la main du summerbee s’empare du poignet de l’épine et le détache avec fermeté de sa peau gelée. le regard de l’épine se rue à nouveau sur les prunelles du summerbee qui s’éloigne de quelques pas. les traits de la reine restent impassibles. tu m’abandonnes encore. elle s’apprête à attaquer à nouveau, éternelle insatisfaite, quand le regard du preux chevalier s’enflamme. Ne te rends-tu pas compte que c’est celui qui t’a envoyé souffrir là-bas qui est le monstre ? pause qui dure une éternité et la colère qui trépasse. BON SANG REVEILLE-TOI LILAS ! REVEILLE-TOI ! elle recule d’un pas l’épine. elle vacille. il a raison. elle l’avait pensé pendant un moment, la reine. le patriarche muller. elle lui en a voulu. elle l’a haï. les premières semaines. puis plus rien. aucune émotion. la belle s’est mis à haïr ceux qu’elle aimait bien plus que le véritable responsable. Ça l’a consumée. les chiens ne font pas des chats – finit-elle par laisser échapper de ses lèvres délicates. regard provocateur. éternel monstre désigné par le sang. elle dénonce son père. indirectement peut-être mais elle le fait la douce. la colère du summerbee l’enivre l’épine. il est le seul à ne pas m’avoir déçu – au fond le patriarche n’a fait que la remettre dans le droit chemin. il est celui qui m’a réveillé – références aux dires du summerbee quelques instants plus tôt. pendant que toi, Archibald, tu n’as pas bougé le petit doigt. archibald le dévoué, le brave. tu t’es juste terré ici pendant que j’agonisais (elle l’approche à nouveau) octave avait raison. un simple lâche. une profonde déception. – souffle-t-elle, elle veut reprendre l’ascendant l’épine devant l’homme qui a su la faire vaciller. fais vibrer ta colère mon ange.
(c) DΛNDELION
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Re: archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Mar 8 Jan 2019 - 4:40
It's raining bloody tears
EXORDIUM.
Encore une fois, tu te sentais impuissant. Malgré ta supériorité. Physiquement, tu la dépassais. Tu la dominais. Contrôlais presque. Pourtant, elle arrive encore à te faire trembler. Tes mots n'arrivent plus à la toucher comme autrefois. Tu pensais pouvoir percer sa carapace. Faire outre de sa robe de glace. Tu avais tort. C'est un monstre qui se tient debout devant toi. En vérité, ce monstre n'a pas changé. C'est ta vision, Archibald, qui a changé. Au premier abord, tu n'avais vu que ses traits angéliques, ses traits de porcelaine, ses traits de poupée. Par la suite, tu l'avais vu sous ses autres facettes. T'as fait face à sa colère. Son aigreur. Mais aussi sa douceur. Sa fragilité. Une reine pas comme les autres. Tu avais appris à faire face à toutes sortes de surprises. Mais pas à celle dont tu devais faire face aujourd'hui.
Tu t'enflammes. Dans tes yeux, on peut y voir des flammes incandescentes. Réveille-toi Lilas. Tu cries. Tu t’époumones. Tes veines sur ton cou se font plus apparentes. Elle réagit. Tu la vois reculer. Ton regard toujours aussi dur. Tu ne la quittes pas des yeux. Surtout pas. Tu ne vas pas l'abandonner. Les chiens ne font pas les chats. Tu plisses les yeux. Tu comprends pas ce qu'elle veut te dire. Au lieu de ça, tu la dévisages, comme si elle ne parlait pas ton langage. Ton sang bouillonne. Tes sens sont en effervescence. Tu expires lentement. Il est le seul à ne pas m'avoir déçu. Il est celui qui m'a réveillé. Elle dit cela dans un calme olympien. Tu fais de même. Tu restes stoïque, ne vacillant pas d'un cil. Son petit jeu commence à te lasser. Jusqu'à ce qu'elle prononce le nom d'Octave. Octave avait raison. Un simple lâche. Une profonde déception. Déception. Ça te mets hors de toi. Mais tu ne t'énerves pas. Tu ne t'énerves plus. Plutôt, tu éclates de rire. Un rire moqueur. Tu voulais jouer, maintenant. On aurait dit que quelque chose en toi se brise. Tu laisses le démon prendre contrôle de ton esprit. Oh parce que tu penses être une fierté aux yeux d'Octave, devant ton père ? Le simple fait qu'il ait envoyé sa propre fille dans les mains de tortionnaires inconnus montre le réel «amour» qu'il lui porte. Elle veut qu'elle rentre dans le moule, rien d'autre. C'est ce que tu pensais. Tu te rapproches encore plus de Lilas, comblant l'espace qui vous sépare. Tu la regardes de haut, poses tes mains glacées sur ses épaules et chuchotes d'une voix suave à son oreille. Tu penses qu'il est fier d'avoir mis au monde une traître à son sang ? Amour interdit. Pour une question de sang. Racisme magique. Ta main passe sous son menton. Il te contrôle. Et toi tu le laisses faire. Tu es son jouet. Il la modèle. Comme une poupée de porcelaine.
Tu t'enflammes. Dans tes yeux, on peut y voir des flammes incandescentes. Réveille-toi Lilas. Tu cries. Tu t’époumones. Tes veines sur ton cou se font plus apparentes. Elle réagit. Tu la vois reculer. Ton regard toujours aussi dur. Tu ne la quittes pas des yeux. Surtout pas. Tu ne vas pas l'abandonner. Les chiens ne font pas les chats. Tu plisses les yeux. Tu comprends pas ce qu'elle veut te dire. Au lieu de ça, tu la dévisages, comme si elle ne parlait pas ton langage. Ton sang bouillonne. Tes sens sont en effervescence. Tu expires lentement. Il est le seul à ne pas m'avoir déçu. Il est celui qui m'a réveillé. Elle dit cela dans un calme olympien. Tu fais de même. Tu restes stoïque, ne vacillant pas d'un cil. Son petit jeu commence à te lasser. Jusqu'à ce qu'elle prononce le nom d'Octave. Octave avait raison. Un simple lâche. Une profonde déception. Déception. Ça te mets hors de toi. Mais tu ne t'énerves pas. Tu ne t'énerves plus. Plutôt, tu éclates de rire. Un rire moqueur. Tu voulais jouer, maintenant. On aurait dit que quelque chose en toi se brise. Tu laisses le démon prendre contrôle de ton esprit. Oh parce que tu penses être une fierté aux yeux d'Octave, devant ton père ? Le simple fait qu'il ait envoyé sa propre fille dans les mains de tortionnaires inconnus montre le réel «amour» qu'il lui porte. Elle veut qu'elle rentre dans le moule, rien d'autre. C'est ce que tu pensais. Tu te rapproches encore plus de Lilas, comblant l'espace qui vous sépare. Tu la regardes de haut, poses tes mains glacées sur ses épaules et chuchotes d'une voix suave à son oreille. Tu penses qu'il est fier d'avoir mis au monde une traître à son sang ? Amour interdit. Pour une question de sang. Racisme magique. Ta main passe sous son menton. Il te contrôle. Et toi tu le laisses faire. Tu es son jouet. Il la modèle. Comme une poupée de porcelaine.
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Re: archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Mer 9 Jan 2019 - 18:21
le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang
Archibald & Lilas
« i hate that i love you. »
papier qui se consume. la douceur fait place à l’amertume. pire encore, la colère. pantin de bois. elle tente de s’insinuer l’épine, pour reprendre le contrôle mais se heurte à un mur. lui aussi semble différent. le serpent siffle une nouvelle fois et ce qu’elle engendre l’effraie. éclat de rire qui vibre le long de sa colonne vertébrale. elle fronce les sourcils. ne t’abaisse pas à ce que je suis. tu vaux bien plus que ça. nouvel éclat dans les prunelles désormais sombres du summerbee. l’épine est sur ses gardes. Oh parce que tu penses être une fierté aux yeux d’Octave, devant ton père ? il s’approche le chevalier comme un tigre vorace s’apprêtant à s’emparer de sa proie. la reine ne recule pas malgré tout. mains glaciales qui se posent sans aucune tendresse sur ses épaules fragiles. nouveau frisson qui lui parcourt l’échine et les iris de son chevalier qui la foudroie. elle s’apprête à reculer. éternel jeu du chat et de la souris. Seulement, il l’en empêche approchant ses lèvres charnues de l’oreille attentive de l’épine. tu penses qu’il est fier d’avoir mis au monde une traître à son sang ? elle reste là la douce, incapable de répondre un mot. elle a renoncé à vivre quand elle est tombée amoureuse de cet homme. gentil. attentionné. pas pour elle. malgré la noirceur qui perle dans ses yeux maintenant. il lui assène un dernier coup s’emparant sans ménagement de son menton qu’il emprisonne de ses doigts affûtés. il te contrôle. et toi tu le laisses faire. tu es son jouet. des mots qui lui font l’effet d’un coup de couteau en plein cœur. des soupçons de vérité. une fatalité qu’elle a choisi d’ignorer. seule enfant que la patriarche pouvait modeler à sa guise. statue de cire dont l’avenir semble incertain, dévoué à l’enfer. tu ne sais pas ce que j'ai vécu. l’abaisser plus bas que terre était la solution toute trouvée. son aventure avec le summerbee n’était qu’un prétexte mais ça l’épine ne le comprendra que plus tard… malgré l’étincelle dans ses yeux. la faille. j’ai tout perdu là-bas – finit-elle par souffler, armes baissées. tout ce qui me reste, c’est cette colère – admet-elle, vaincue. elle attrape la main de son chevalier et libère son menton ne lâchant pas son regard. elle doit s’en aller. abandonner ce qui la ramène à sa vie d’avant. lui et ce qu’il représent(ait)e.
(c) DΛNDELION
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Re: archilas IV ♀♂ le ciel est rouge, il pleut des larmes de sang. (terminé)
Ven 25 Jan 2019 - 3:52
It's raining bloody tears
EXORDIUM.
Tu jettes un dernier regard désespéré vers Lilas, l'espoir d'y retrouver la lumière. Sauf que tout ce tu y trouves, c'est la noirceur. En temps normal, tu l'aurais illuminée, tu l'aurais réchauffée. Mais, maintenant, tu avais laissé les ténèbres t’étreindre. La tentation était trop forte. Même toi, enfant pur et innocent, tu étais tombé dans le piège. T'en était métamorphosé. La reine ne disait plus un mot. Pourtant, tu priais pour qu'elle dise quelque chose. Tes tremblements reprenaient de plus belle. Incontrôlables. Tu n'as jamais su cacher ta peur. Tu finis toujours par vaciller. À genoux, vaincus. Alors qu'autrefois la Muller pouvait réveiller chez toi tes faces les plus douces, elle réveille maintenant tes faces les plus sombres. Double-Face. Elle t'a changé, cette fille. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Tu ne sais plus si tu dois l'aimer ou la détester. Ta raison te dit de lui verser une haine incommensurable tandis que ton cœur lui voue encore une affection maladive. Et tu sais que dans tous les cas, ton cœur l'emportera.
Tu ne sais pas ce que j'ai vécu. Elle a raison. Tu ne sais rien. Tu es ignare. Mais tu détestes être traité comme ça. Comme un ignorant. Tu n'aimes pas ne pas savoir. Tu peux me faire confiance. Elle savait bien ça, non ? Elle a sans doute oublié. Ce n'est pas tout ce qu'elle a oublié, apparemment. Une partie de toi lui en voulait. Elle lui en voulait d'avoir laissé ses sentiments de côté, de remettre sa carapace de glace. Un autre partie ne pouvait s'arrêter de s'imaginer les souffrances qu'elle avait pu endurer là-bas. Elle ne méritait pas ça. Peu importe à quel point son cœur, son âme, soient mauvais. Tu aurais dû souffrir avec elle. Tu aurais dû souffrir à sa place. T'aurais pu mourir pour elle. T'aurais tiré cette âme damnée hors des flammes éternelles. J'ai tout perdu là-bas. Mais tu m'as moi ici, avais-tu envie de lui dire. Sauf que tu n'es pas tout ce qu'elle là. Alors qu'es-tu pour elle ? Simple sang-de-bourbe ou amour impossible ? Tu connaissais déjà la réponse. Tout ce qui me reste, c'est cette colère. Tu n'as pas à porter le poids de cette colère toute seule, souffles-tu finalement, la voix épuisée, déchirée. Je ne suis peut-être pas la solution à tous tes problèmes. mais je sais écouter. Une oreille attentive. Voilà ce que tu étais. Sa main couvre la tienne. La sienne te réchauffe. C'est agréable. Sa douceur t'apaise, une dernière fois. Une dernière fois avant que vos chemins se séparent. Ça te déchire le cœur. Tu vois son regard qui te demande de s'échapper. Elle va s'en aller. T'abandonner. Tu ne pourras plus la sortir des ténèbres. Ta mission est terminée. Tu voulais lui prendre les mains, comme si vous étiez des enfants. C'est impossible. Ta main quitte la sienne. Tu te détaches d'elle. Tu te retournes, dos à elle, prêt à reprendre le chemin de ton chez toi. Sauf que quelque chose t'en empêcher. Ça te brûle de l'intérieur. L'amour. Avant de partir, tu t'avances de quelques pas. Tu lui fais face. Tu déposes un baiser sur ses lèvres glacées. C'est un baiser sans saveur, sans passion. Un simple cadeau d'adieu. Pour qu'elle se souvienne. Pour qu'elle t'aime encore. Encore. Sur le chemin du retour, tu pleures. Tu pleures des larmes de sang.
Tu ne sais pas ce que j'ai vécu. Elle a raison. Tu ne sais rien. Tu es ignare. Mais tu détestes être traité comme ça. Comme un ignorant. Tu n'aimes pas ne pas savoir. Tu peux me faire confiance. Elle savait bien ça, non ? Elle a sans doute oublié. Ce n'est pas tout ce qu'elle a oublié, apparemment. Une partie de toi lui en voulait. Elle lui en voulait d'avoir laissé ses sentiments de côté, de remettre sa carapace de glace. Un autre partie ne pouvait s'arrêter de s'imaginer les souffrances qu'elle avait pu endurer là-bas. Elle ne méritait pas ça. Peu importe à quel point son cœur, son âme, soient mauvais. Tu aurais dû souffrir avec elle. Tu aurais dû souffrir à sa place. T'aurais pu mourir pour elle. T'aurais tiré cette âme damnée hors des flammes éternelles. J'ai tout perdu là-bas. Mais tu m'as moi ici, avais-tu envie de lui dire. Sauf que tu n'es pas tout ce qu'elle là. Alors qu'es-tu pour elle ? Simple sang-de-bourbe ou amour impossible ? Tu connaissais déjà la réponse. Tout ce qui me reste, c'est cette colère. Tu n'as pas à porter le poids de cette colère toute seule, souffles-tu finalement, la voix épuisée, déchirée. Je ne suis peut-être pas la solution à tous tes problèmes. mais je sais écouter. Une oreille attentive. Voilà ce que tu étais. Sa main couvre la tienne. La sienne te réchauffe. C'est agréable. Sa douceur t'apaise, une dernière fois. Une dernière fois avant que vos chemins se séparent. Ça te déchire le cœur. Tu vois son regard qui te demande de s'échapper. Elle va s'en aller. T'abandonner. Tu ne pourras plus la sortir des ténèbres. Ta mission est terminée. Tu voulais lui prendre les mains, comme si vous étiez des enfants. C'est impossible. Ta main quitte la sienne. Tu te détaches d'elle. Tu te retournes, dos à elle, prêt à reprendre le chemin de ton chez toi. Sauf que quelque chose t'en empêcher. Ça te brûle de l'intérieur. L'amour. Avant de partir, tu t'avances de quelques pas. Tu lui fais face. Tu déposes un baiser sur ses lèvres glacées. C'est un baiser sans saveur, sans passion. Un simple cadeau d'adieu. Pour qu'elle se souvienne. Pour qu'elle t'aime encore. Encore. Sur le chemin du retour, tu pleures. Tu pleures des larmes de sang.
FIN