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It's not a problem if you don't look up || Levi
Sam 22 Déc 2018 - 14:28
It's not a problem if you don't look up.
Levi & Diana
« You can't stop change any more than you can stop the suns from setting. »
20 décembre, après la tombée de la nuit.
Le ciel ne ment jamais et Diana attend ce jour avec impatience depuis un bon bout de temps. Tout est un bon prétexte pour admirer le ciel, mais lorsqu’il est prévu une pluie d’étoile filante à la veille du solstice d’hiver, l’espagnole ne peut pas manquer cela. Il n’y avait pas cours d’Astronomie ce jour-là puisque c’était les vacances, mais Diana avait demandé l’autorisation au professeur pour pouvoir s’y rendre ce soir-là. Elle ne voulait pas se faire sermonner parce qu’elle se trouvait à un endroit sans autorisation particulière. Etant une très bonne élève dans cette matière, le professeur avait accepté sa requête sans broncher.
La jeune femme resta dans son lit toute la fin de journée, pensant au bal du lendemain, ne sachant pas encore si elle s’y rendrait. Elle n’y voyait pas trop l’intérêt, mais Adonis semblait vouloir l’y voir. Les obligations entre fiancés… C’est bien la nouveauté de l’année pour Diana. Elle qui n’a jamais été bonne en relations humaines, elle doit maintenant faire des efforts pour passer des moments avec l’homme qui partagera sa vie, d’après sa famille. Son esprit était de toute manière brouillé, imaginant déjà ce qu’elle allait pouvoir apercevoir ce soir-là, lorsqu’elle serait dans la tour d’astronomie. Elle avait d’ailleurs demandé au professeur de lancer un sortilège qui permettrait à la jeune femme de ne pas ressentir les effets du vide. C’était toujours le problème de ce cours. Rien qu’en montant les marches, elle se sentait mal, mais le pire, c’était en descendant. Le soleil décida finalement de se coucher et la sorcière enfila ses vêtements chauds. La tour d’Astronomie est loin d’être l’endroit le plus chauffé de l’université.
Une fois emmitouflée dans ses vêtements chauds, ses carnets, sa baguette et ses outils d’observation bien rangés dans son sac, elle quitta sa chambre, n’adressant même pas un mot à sa voisine de chambrée. Elle était bien trop concentrée sur cette soirée qui s’annonçait unique pour penser à parler à qui que ce soit. Elle se dirigea vers les escaliers, elle avait trois étages à monter puisque sa salle commune se trouve au premier étage. Elle prit son temps, afin d’éviter de faire tourner sa tête. C’était le meilleur moyen pour perdre connaissance, mais pour les étoiles, elle était prête à beaucoup de choses – sauf peut-être monter sur un balai, quelle idée. Un étage, un deuxième puis finalement un troisième. Il restait alors tout un tas de marche à gravir pour arriver en haut de la tour.
Après de nombreux efforts, comme chaque fois qu’elle a cours d’Astronomie, Diana arrive enfin en haut de la tour. Elle reprend un moment son souffle. Ce n’est pas qu’elle n’est pas sportive, mais grimper ces marches avec cette peur constante de regarder derrière soit, c’est épuisant. Mais elle l’a fait et elle ne doutait pas d’elle, ce n’est pas comme si elle n’avait pas l’habitude. Laissant un sourire se dessiner sur ses lèvres, elle se dirigea vers le centre de la pièce, de là, le plafond avait beau être bien présent, il laissait apparaître le ciel, comme si elle était sur un toit, les courants d’air en moins. Mais lorsqu’elle arriva au centre de la pièce, elle remarqua qu’elle n’était pas seule, son sourire quitta son visage et elle baissa la tête, faisant mine de ne pas l’avoir vu. Elle connaissait ce garçon, de loin, en tout cas. C’était un joueur de Quidditch, le genre de personne qu’elle ne comprenait pas. Que faisait-il ici ? Voyant qu’il ne partait pas, elle marmonna quelques mots qui se voulaient à peine audibles et qui pourtant étaient sûrement parvenus jusqu’aux oreilles du garçon.
« Je pensais que j'étais la seule à qui le professeur avait donné l’autorisation de venir ici… »
Râler, râler… Une seconde nature chez l’espagnole.
Le ciel ne ment jamais et Diana attend ce jour avec impatience depuis un bon bout de temps. Tout est un bon prétexte pour admirer le ciel, mais lorsqu’il est prévu une pluie d’étoile filante à la veille du solstice d’hiver, l’espagnole ne peut pas manquer cela. Il n’y avait pas cours d’Astronomie ce jour-là puisque c’était les vacances, mais Diana avait demandé l’autorisation au professeur pour pouvoir s’y rendre ce soir-là. Elle ne voulait pas se faire sermonner parce qu’elle se trouvait à un endroit sans autorisation particulière. Etant une très bonne élève dans cette matière, le professeur avait accepté sa requête sans broncher.
La jeune femme resta dans son lit toute la fin de journée, pensant au bal du lendemain, ne sachant pas encore si elle s’y rendrait. Elle n’y voyait pas trop l’intérêt, mais Adonis semblait vouloir l’y voir. Les obligations entre fiancés… C’est bien la nouveauté de l’année pour Diana. Elle qui n’a jamais été bonne en relations humaines, elle doit maintenant faire des efforts pour passer des moments avec l’homme qui partagera sa vie, d’après sa famille. Son esprit était de toute manière brouillé, imaginant déjà ce qu’elle allait pouvoir apercevoir ce soir-là, lorsqu’elle serait dans la tour d’astronomie. Elle avait d’ailleurs demandé au professeur de lancer un sortilège qui permettrait à la jeune femme de ne pas ressentir les effets du vide. C’était toujours le problème de ce cours. Rien qu’en montant les marches, elle se sentait mal, mais le pire, c’était en descendant. Le soleil décida finalement de se coucher et la sorcière enfila ses vêtements chauds. La tour d’Astronomie est loin d’être l’endroit le plus chauffé de l’université.
Une fois emmitouflée dans ses vêtements chauds, ses carnets, sa baguette et ses outils d’observation bien rangés dans son sac, elle quitta sa chambre, n’adressant même pas un mot à sa voisine de chambrée. Elle était bien trop concentrée sur cette soirée qui s’annonçait unique pour penser à parler à qui que ce soit. Elle se dirigea vers les escaliers, elle avait trois étages à monter puisque sa salle commune se trouve au premier étage. Elle prit son temps, afin d’éviter de faire tourner sa tête. C’était le meilleur moyen pour perdre connaissance, mais pour les étoiles, elle était prête à beaucoup de choses – sauf peut-être monter sur un balai, quelle idée. Un étage, un deuxième puis finalement un troisième. Il restait alors tout un tas de marche à gravir pour arriver en haut de la tour.
Après de nombreux efforts, comme chaque fois qu’elle a cours d’Astronomie, Diana arrive enfin en haut de la tour. Elle reprend un moment son souffle. Ce n’est pas qu’elle n’est pas sportive, mais grimper ces marches avec cette peur constante de regarder derrière soit, c’est épuisant. Mais elle l’a fait et elle ne doutait pas d’elle, ce n’est pas comme si elle n’avait pas l’habitude. Laissant un sourire se dessiner sur ses lèvres, elle se dirigea vers le centre de la pièce, de là, le plafond avait beau être bien présent, il laissait apparaître le ciel, comme si elle était sur un toit, les courants d’air en moins. Mais lorsqu’elle arriva au centre de la pièce, elle remarqua qu’elle n’était pas seule, son sourire quitta son visage et elle baissa la tête, faisant mine de ne pas l’avoir vu. Elle connaissait ce garçon, de loin, en tout cas. C’était un joueur de Quidditch, le genre de personne qu’elle ne comprenait pas. Que faisait-il ici ? Voyant qu’il ne partait pas, elle marmonna quelques mots qui se voulaient à peine audibles et qui pourtant étaient sûrement parvenus jusqu’aux oreilles du garçon.
« Je pensais que j'étais la seule à qui le professeur avait donné l’autorisation de venir ici… »
Râler, râler… Une seconde nature chez l’espagnole.
(c) DΛNDELION
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Re: It's not a problem if you don't look up || Levi
Mer 26 Déc 2018 - 19:18
it's not a problem if you don't look up
Levi & Diana
Le décompte de noël était lancé. Comme Levi avait prévu de passer quelques heures en haut de la tour d'astronomie, il avait déjà ouvert la case '21 Décembre' de son calendrier de l'avent. Malgré ses très proches vingt-sept années, une partie de lui avait encore cinq ans et raffolait de chocolat. Il fourra la friandise dans un sac à dos imitation cuir à côté d'une bouteille de soda et de quelques paquets de chewing-gum. Le Grymm enfila son éternelle veste et s'engouffra dans les rues froides d'Inverness, son vieux télescope sous le bras, direction Hungcalf. Il avait l'impression d'être un fantôme, tant les rues de la ville étaient vides.
Quand il arriva en face des grilles de l'université, il passa en mode Assassin's Creed. Levi, en bon escroc qu'il était, était en possession de plusieurs passe-partout. Une chance qu'il ne soit pas si mal attentionné que ça, car il ne s'en servait qu'en de rares et innocentes occasions. Comme pour entrer par effraction dans l'école, par exemple.
L'endroit était plongé dans le noir. Levi coupa sa musique et prit une inspiration. Lui et le sens de l'orientation, ça faisait six. Ce n'était pas la première fois qu'il se dirigeait vers la tour d'astronomie, sans permission qui plus est, mais pour lui qui ne suivait pas l'option, s'y rendre dans l'obscurité totale risquait de lui prendre beaucoup plus de temps que prévu. A mi-chemin, il s'arrêta. Il serra les dents en songeant à Thomas, qui patrouillait sans doute dans les longs couloirs. Certes, le concierge laissait souvent les membres de leur petit groupe se balader après le couvre-feu, mais Levi n'était pas du genre à vouloir en abuser. Il secoua la tête, accélérant le rythme en espérant que le concierge ne l'entendrait pas courir dans les couloirs.
Finalement, il atteint le quatrième étage sans faire la moindre mauvaise rencontre. Il était si proche du but, mais il ne baissa sa garde qu'une fois installé à l'intérieur de la pièce. Avec le plafond invisible au-dessus de sa tête, Levi se mit à apprécier la chance qu'il avait de faire partie du monde magique à sa juste valeur. D'ailleurs, il se rendit compte qu'il avait laissé sa baguette dans son sac, en fouillant dans celui-ci. Lui qui l'égarait toujours, même en allant en cours, il se surprit à rire de lui-même durant quelques secondes.
Le Grymm installa l'appareil qui avait engourdi son bras à force de le porter, le dirigeant vers un gros amas d'étoiles qui brillaient là-haut, avant de s’asseoir en tailleur. Il se mit à l'aise, enlevant sa veste et entamant sa bouteille d'Ice Tea. Led Zeppelin résonnant dans les oreilles, il n'entendit pas la vieille porte grincer quand Diana entra. Ce fut sa vision périphérique qui l'en informa, et il soupira en retirant un de ses écouteurs. S'il était en présence du prof d'Astronomie, ça risquait de rapidement s’envenimer. "Je pensais que j'étais la seule à qui le professeur avait donné l’autorisation de venir ici…" Ah ? Le danger étant écarté, il se retourna pour apercevoir l'étudiante qui marmonnait. Il fronça les sourcils, pris de court : le visage de la Pokeby lui disait vaguement quelque chose. Avec ses affaires criminelles qu'il menait à l'abri du maximum de regards, il voyait de nombreux et différents visages chaque jour, mais rarement des étudiants d'Hungcalf.
Il retrouva un air neutre, puis se releva en descendant un petit quart de soda. Il tourna son attention sur la nouvelle venue. "J'ai pas besoin d'autorisation, ça fait partie des joies de la criminalité," annonça-t-il en agitant le trousseau de clés devant lui. Il n'avait aucune idée de pourquoi il dévoilait à une inconnue qu'il n'avait aucun droit d'être là, lui qui gardait ses meilleurs atouts dans ses manches à l'abri des regards indiscrets. Il haussa discrètement les épaules, comme pour se répondre à lui-même. De toutes façons, l'administration de l'université avait déjà eu à faire au Grymm pour presque tous les motifs qu'on pouvait inventer. Une ou deux entrées par effraction lui faisait ni chaud ni froid. Qu'importe. Demain, il aurait quitté l'Écosse pour prendre quelques vacances loin de l'école et de la magie.
Quand il arriva en face des grilles de l'université, il passa en mode Assassin's Creed. Levi, en bon escroc qu'il était, était en possession de plusieurs passe-partout. Une chance qu'il ne soit pas si mal attentionné que ça, car il ne s'en servait qu'en de rares et innocentes occasions. Comme pour entrer par effraction dans l'école, par exemple.
L'endroit était plongé dans le noir. Levi coupa sa musique et prit une inspiration. Lui et le sens de l'orientation, ça faisait six. Ce n'était pas la première fois qu'il se dirigeait vers la tour d'astronomie, sans permission qui plus est, mais pour lui qui ne suivait pas l'option, s'y rendre dans l'obscurité totale risquait de lui prendre beaucoup plus de temps que prévu. A mi-chemin, il s'arrêta. Il serra les dents en songeant à Thomas, qui patrouillait sans doute dans les longs couloirs. Certes, le concierge laissait souvent les membres de leur petit groupe se balader après le couvre-feu, mais Levi n'était pas du genre à vouloir en abuser. Il secoua la tête, accélérant le rythme en espérant que le concierge ne l'entendrait pas courir dans les couloirs.
Finalement, il atteint le quatrième étage sans faire la moindre mauvaise rencontre. Il était si proche du but, mais il ne baissa sa garde qu'une fois installé à l'intérieur de la pièce. Avec le plafond invisible au-dessus de sa tête, Levi se mit à apprécier la chance qu'il avait de faire partie du monde magique à sa juste valeur. D'ailleurs, il se rendit compte qu'il avait laissé sa baguette dans son sac, en fouillant dans celui-ci. Lui qui l'égarait toujours, même en allant en cours, il se surprit à rire de lui-même durant quelques secondes.
Le Grymm installa l'appareil qui avait engourdi son bras à force de le porter, le dirigeant vers un gros amas d'étoiles qui brillaient là-haut, avant de s’asseoir en tailleur. Il se mit à l'aise, enlevant sa veste et entamant sa bouteille d'Ice Tea. Led Zeppelin résonnant dans les oreilles, il n'entendit pas la vieille porte grincer quand Diana entra. Ce fut sa vision périphérique qui l'en informa, et il soupira en retirant un de ses écouteurs. S'il était en présence du prof d'Astronomie, ça risquait de rapidement s’envenimer. "Je pensais que j'étais la seule à qui le professeur avait donné l’autorisation de venir ici…" Ah ? Le danger étant écarté, il se retourna pour apercevoir l'étudiante qui marmonnait. Il fronça les sourcils, pris de court : le visage de la Pokeby lui disait vaguement quelque chose. Avec ses affaires criminelles qu'il menait à l'abri du maximum de regards, il voyait de nombreux et différents visages chaque jour, mais rarement des étudiants d'Hungcalf.
Il retrouva un air neutre, puis se releva en descendant un petit quart de soda. Il tourna son attention sur la nouvelle venue. "J'ai pas besoin d'autorisation, ça fait partie des joies de la criminalité," annonça-t-il en agitant le trousseau de clés devant lui. Il n'avait aucune idée de pourquoi il dévoilait à une inconnue qu'il n'avait aucun droit d'être là, lui qui gardait ses meilleurs atouts dans ses manches à l'abri des regards indiscrets. Il haussa discrètement les épaules, comme pour se répondre à lui-même. De toutes façons, l'administration de l'université avait déjà eu à faire au Grymm pour presque tous les motifs qu'on pouvait inventer. Une ou deux entrées par effraction lui faisait ni chaud ni froid. Qu'importe. Demain, il aurait quitté l'Écosse pour prendre quelques vacances loin de l'école et de la magie.
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Re: It's not a problem if you don't look up || Levi
Dim 30 Déc 2018 - 22:34
It's not a problem if you don't look up.
Levi & Diana
« You can't stop change any more than you can stop the suns from setting. »
20 décembre, après la tombée de la nuit.
Diana n’était pas vraiment ravie de voir quelqu’un dans la tour d’astronomie. C’est quelque chose qui la passionne et même si la plupart du temps elle espère que les autres étudiants partagent cette lubie, ce soir, elle voulait un moment pour elle. Voir des étoiles filantes, c’est à la fois une occasion rare, surtout à cette saison, mais surtout, ça lui permet de faire des vœux. C’est quelque chose d’intime, qu’elle ne veut partager avec personne. C’était complètement raté et sa plainte ne fut pas dans la discrétion – comme d’habitude. Qui était ce jeune homme qui était arrivé avant elle ? Son visage ne lui était pas totalement inconnu mais là, elle n’arrivait pas à mettre un nom. A vrai dire, elle ne met de nom sur quasiment personne dans cette université.
L’inconnu se mit à parler, expliquant qu’il n’avait pas besoin d’autorisation, puis il parla de criminalité, mais Diana resta sur la première proposition de sa phrase. Pas besoin d’autorisation ? Pourquoi, elle, elle avait besoin de demander à son professeur d’Astronomie pour pouvoir se rendre dans la tour la nuit où il n’y a pas cours ? Le professeur se fichait peut-être d’elle depuis tout ce temps. Elle fronça alors les sourcils, pas convaincue par cette histoire. Puis elle réalise la deuxième partie de la phrase du jeune homme.
« La criminalité ? »
Elle arque un sourcil. Elle ne voit vraiment pas de quoi il veut parler. Est-ce être un criminel que de se glisser hors de son lit durant la nuit ? Le règlement l’interdit, mais elle n’irait pas jusqu’à parler de criminel. Elle jette un regard au jeune homme, avant d’aller s’installer près du télescope géant à disposition dans la tour. Elle se rend compte que l’autre personne est venue avec son propre télescope. Dans un élan incontrôlé, elle se permet de lui faire une remarque, bien que lui parler lui fasse perdre du temps.
« Tu sais, la tour d’astronomie est assez bien équipée. Tu n’avais pas besoin de venir avec ton appareil ridicule. De toute manière, les étoiles filantes sont bien plus belles à l’œil nu. »
Humble avis d’experte en la matière. Après tout, c’était peut-être bien la première fois que le garçon venait par ici. Etait-il même un étudiant de l’université ? Elle ne se posa pas réellement la question, même si cette idée avait effleuré son esprit.
« Oui, parce que si tu n’étais pas au courant, ce soir, il y a une pluie d’étoiles filantes. Ça va être magnifique, je le sais. »
Elle esquissa un sourire, sincère et pur, quand il s’agit de ce qu’il se passe dans le ciel, au-dessus de sa tête, elle est toujours heureuse et se risque même à converser avec un inconnu. Ce n’est pas la chose qu’elle aime le plus, mais il s’agit de parler d’étoiles, de planètes, alors ça va. Elle attrapa une chaise, s’installa confortablement et disposa ses carnets sur ses genoux. Il y en avait de toutes sortes. Un pour dessiner, un pour relater ce qu’elle voit, et le dernier pour écrire ses déductions, écrire ce qu’elle apprend de nouveau. Elle s’installa confortablement, approchant la lunette du télescope jusqu’à sa hauteur. Elle observa un instant, et pour le moment elle ne voyait rien. Contrairement à la pluie météorologique, les étoiles filantes ne tombent pas sans cesse. Les chutes sont assez réparties sur la durée, il suffit simplement de se montrer patient.
« Tu as vu quelque chose, toi ? »
Elle serait probablement jalouse si c’était le cas. Elle voulait être la première à les découvrir. Elle voulait pouvoir faire un vœu la première. Si seulement son père pouvait changer d’avis et se décider à l’aimer finalement.
Diana n’était pas vraiment ravie de voir quelqu’un dans la tour d’astronomie. C’est quelque chose qui la passionne et même si la plupart du temps elle espère que les autres étudiants partagent cette lubie, ce soir, elle voulait un moment pour elle. Voir des étoiles filantes, c’est à la fois une occasion rare, surtout à cette saison, mais surtout, ça lui permet de faire des vœux. C’est quelque chose d’intime, qu’elle ne veut partager avec personne. C’était complètement raté et sa plainte ne fut pas dans la discrétion – comme d’habitude. Qui était ce jeune homme qui était arrivé avant elle ? Son visage ne lui était pas totalement inconnu mais là, elle n’arrivait pas à mettre un nom. A vrai dire, elle ne met de nom sur quasiment personne dans cette université.
L’inconnu se mit à parler, expliquant qu’il n’avait pas besoin d’autorisation, puis il parla de criminalité, mais Diana resta sur la première proposition de sa phrase. Pas besoin d’autorisation ? Pourquoi, elle, elle avait besoin de demander à son professeur d’Astronomie pour pouvoir se rendre dans la tour la nuit où il n’y a pas cours ? Le professeur se fichait peut-être d’elle depuis tout ce temps. Elle fronça alors les sourcils, pas convaincue par cette histoire. Puis elle réalise la deuxième partie de la phrase du jeune homme.
« La criminalité ? »
Elle arque un sourcil. Elle ne voit vraiment pas de quoi il veut parler. Est-ce être un criminel que de se glisser hors de son lit durant la nuit ? Le règlement l’interdit, mais elle n’irait pas jusqu’à parler de criminel. Elle jette un regard au jeune homme, avant d’aller s’installer près du télescope géant à disposition dans la tour. Elle se rend compte que l’autre personne est venue avec son propre télescope. Dans un élan incontrôlé, elle se permet de lui faire une remarque, bien que lui parler lui fasse perdre du temps.
« Tu sais, la tour d’astronomie est assez bien équipée. Tu n’avais pas besoin de venir avec ton appareil ridicule. De toute manière, les étoiles filantes sont bien plus belles à l’œil nu. »
Humble avis d’experte en la matière. Après tout, c’était peut-être bien la première fois que le garçon venait par ici. Etait-il même un étudiant de l’université ? Elle ne se posa pas réellement la question, même si cette idée avait effleuré son esprit.
« Oui, parce que si tu n’étais pas au courant, ce soir, il y a une pluie d’étoiles filantes. Ça va être magnifique, je le sais. »
Elle esquissa un sourire, sincère et pur, quand il s’agit de ce qu’il se passe dans le ciel, au-dessus de sa tête, elle est toujours heureuse et se risque même à converser avec un inconnu. Ce n’est pas la chose qu’elle aime le plus, mais il s’agit de parler d’étoiles, de planètes, alors ça va. Elle attrapa une chaise, s’installa confortablement et disposa ses carnets sur ses genoux. Il y en avait de toutes sortes. Un pour dessiner, un pour relater ce qu’elle voit, et le dernier pour écrire ses déductions, écrire ce qu’elle apprend de nouveau. Elle s’installa confortablement, approchant la lunette du télescope jusqu’à sa hauteur. Elle observa un instant, et pour le moment elle ne voyait rien. Contrairement à la pluie météorologique, les étoiles filantes ne tombent pas sans cesse. Les chutes sont assez réparties sur la durée, il suffit simplement de se montrer patient.
« Tu as vu quelque chose, toi ? »
Elle serait probablement jalouse si c’était le cas. Elle voulait être la première à les découvrir. Elle voulait pouvoir faire un vœu la première. Si seulement son père pouvait changer d’avis et se décider à l’aimer finalement.
(c) DΛNDELION
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Re: It's not a problem if you don't look up || Levi
Dim 20 Jan 2019 - 13:53
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Levi & Diana
L'astronomie était pour beaucoup une passion dévorante. Les lointaines galaxies emplies de secrets, l'éternelle question de savoir si la vie n'existait que sur Terre, les mille théories à propos des trous noirs... Tout autant de sujets qui donnaient le vertige dès qu'on choisissait d'y jeter un œil. Rien n'était gravé dans le marbre, même encore aujourd'hui. On se rendait compte, après des années, qu'on avait négligé des détails dans notre propre système solaire. Que malgré le fiasco du 20 Juillet 1969, personne n'avait jamais exploré la face cachée de la lune à ce jour. Que les choses que l'on prenait pour acquises il y a encore cinq ans faisaient l'étude de nouvelles questions. Aux yeux de l'écossais, ce que l'humain avait réussi à déduire depuis sa petite place dans l'univers représentait déjà beaucoup, mais jamais la communauté scientifique ne semblait se satisfaire des réponses déjà en sa possession. Levi ne pouvait pas vraiment leur en vouloir : depuis toujours, il avait eut la tête tournée vers le ciel et ses innombrables étoiles. A ses débuts à Poudlard, il avait été enchanté d'apprendre que l'astronomie était une matière enseignée, avant de tomber de haut quand il se rendit compte que les cours ne l'intéressaient guère. Il se retrouvait donc à Hungcalf, cette option toujours absente de son cursus. Mais la passion, elle, était toujours là.
"La criminalité ?" L'inconnue l’interpella, arquant un sourcil au passage. Le Grymm ricana. C'était à croire qu'elle ne connaissait pas la définition du mot criminel. "Laisse tomber."
L'étudiante se dirigea alors vers le gigantesque télescope présent dans la salle, dans le silence. Tant qu'elle ne perturbait pas le calme de la pièce, elle ne le dérangeait pas le moins du monde. Puis elle reprit la parole, et Levi leva les yeux au ciel. Il ne pouvait pas avoir une bonne chose, n'est-ce pas ? Rien qu'une seule ? Il grogna, écoutant d'une oreille les paroles de la Pokeby. Comme il n'avait cette fois pas oublié sa baguette sous son oreiller ou n'importe où ailleurs chez lui, il jeta un amplificatum sur son "appareil ridicule", qui prit des proportions énormes. Il lui jeta un regard accusateur. "Ça va, c'est assez gros là ?" Je te jure. C'était la dernière journée de l'année qu'il passait en Écosse, il s'était rendu au sommet de la tour d'Astronomie en pensant n'y rencontrer personne, excepté les fantômes du château qui pouvaient se pointer sans autorisation. Mais il avait fallu qu'une autre personne ait la même idée. Satisfait par les nouvelles dimensions de son télescope, il changea de musique sur son téléphone.
Levi aimait la solitude. Parfois, elle lui manquait. Il appréciait la majeure partie des gens avec qui il traînait, mais c'était comme si le silence et la solitude restaient les deux seules à l'accepter pleinement pour qui il était. Il n'avait rien contre la Pokeby, au final. Ils avaient une passion commune, elle avait juste était prise ai dépourvu. Tant qu'elle ne perturbait pas ses projets, sa soirée ne deviendrait pas un mauvais souvenir. Le Karma étant ce qu'il était, la jeune femme n'en resta pas là. "Ce soir, il va y avoir une pluie d'étoiles filantes. Ça va être magnifique, je le sais." Arrachant l'écouteur qui lui restait, le Grymm la dévisagea. Monsieur Puissance Supérieure lui jouait un tour, ça devait être ça. Il appuya sur les deux barres sur l'écran pour mettre fin à sa playlist. Finalement, la nuit s'annonçait plus capricieuse que prévue. Pour ce qui semblait être la énième fois en quelques minutes, il roula ses yeux au ciel, prenant une longue inspiration pour se donner l'illusion de se calmer. "Écoute, je suis venu mater le ciel okay ? Pas t'écouter déblatérer des choses que, spoiler alert, je sais déjà." Ça devait faire quoi ? cinq minutes qu'elle était là, et elle l'épuisait déjà. Maintenant, Levi n'était ni connu pour sa patience ni pour son bon caractère. A se demander comment il arrivait à avoir des amis alors qu'il avait le profil d'un septuagénaire aigri.
Se reprenant, il laissa son téléphone de côté pour se concentrer sur la lunette du télescope. Le temps de faire quelques réglages, et l'appareil était prêt. Les étoiles filantes ne l'intéressaient guère, du moins pas aujourd'hui. Ayant prit l'habitude de les regarder avec sa mère, il avait l'impression de trahir une promesse, quand elle n'était pas à ses côtés lors des pluies. Le truc de Levi, c'était plutôt les autres planètes. Elles qui semblaient si proches mais qui étaient pourtant bien loin. Avec ce télescope magiquement modifié, il avait de quoi bien les voir ce soir. Il tourna l'objectif vers Neptune, ou du moins les plus éloignées de la Terre, dans l'espoir de les apercevoir. Au bout de quelques minutes, il finit par entrevoir une sphère jaune orangée, sûrement Jupiter. Sur la bonne voie, il tournait minutieusement la lunette quand la Pokeby le surprit. "Tu vois quelque chose, toi ?" Un sourire se dessina sur ses lèvres, sûrement caché par l'obscurité de la pièce, mais il devait certainement s'entendre dans sa voix quand il reprit la parole. "Ouais. Faut croire que l'appareil ridicule fait le café, non ?" Sa remarque débordait de sarcasme, une façon comme une autre de témoigner sa rancune. Elle partirait avec le temps, si l'étudiante voulait bien rester silencieuse pendant plus de dix minutes.
Au final, il aperçu du coin de l'oeil des traits de lumière dans le ciel. Sûrement les étoiles filantes. Une main dans la poche, il croisa les doigts pour que la Pokeby ne s'émerveille pas trop bruyamment. C'était la nuit, après tout.
"La criminalité ?" L'inconnue l’interpella, arquant un sourcil au passage. Le Grymm ricana. C'était à croire qu'elle ne connaissait pas la définition du mot criminel. "Laisse tomber."
L'étudiante se dirigea alors vers le gigantesque télescope présent dans la salle, dans le silence. Tant qu'elle ne perturbait pas le calme de la pièce, elle ne le dérangeait pas le moins du monde. Puis elle reprit la parole, et Levi leva les yeux au ciel. Il ne pouvait pas avoir une bonne chose, n'est-ce pas ? Rien qu'une seule ? Il grogna, écoutant d'une oreille les paroles de la Pokeby. Comme il n'avait cette fois pas oublié sa baguette sous son oreiller ou n'importe où ailleurs chez lui, il jeta un amplificatum sur son "appareil ridicule", qui prit des proportions énormes. Il lui jeta un regard accusateur. "Ça va, c'est assez gros là ?" Je te jure. C'était la dernière journée de l'année qu'il passait en Écosse, il s'était rendu au sommet de la tour d'Astronomie en pensant n'y rencontrer personne, excepté les fantômes du château qui pouvaient se pointer sans autorisation. Mais il avait fallu qu'une autre personne ait la même idée. Satisfait par les nouvelles dimensions de son télescope, il changea de musique sur son téléphone.
Levi aimait la solitude. Parfois, elle lui manquait. Il appréciait la majeure partie des gens avec qui il traînait, mais c'était comme si le silence et la solitude restaient les deux seules à l'accepter pleinement pour qui il était. Il n'avait rien contre la Pokeby, au final. Ils avaient une passion commune, elle avait juste était prise ai dépourvu. Tant qu'elle ne perturbait pas ses projets, sa soirée ne deviendrait pas un mauvais souvenir. Le Karma étant ce qu'il était, la jeune femme n'en resta pas là. "Ce soir, il va y avoir une pluie d'étoiles filantes. Ça va être magnifique, je le sais." Arrachant l'écouteur qui lui restait, le Grymm la dévisagea. Monsieur Puissance Supérieure lui jouait un tour, ça devait être ça. Il appuya sur les deux barres sur l'écran pour mettre fin à sa playlist. Finalement, la nuit s'annonçait plus capricieuse que prévue. Pour ce qui semblait être la énième fois en quelques minutes, il roula ses yeux au ciel, prenant une longue inspiration pour se donner l'illusion de se calmer. "Écoute, je suis venu mater le ciel okay ? Pas t'écouter déblatérer des choses que, spoiler alert, je sais déjà." Ça devait faire quoi ? cinq minutes qu'elle était là, et elle l'épuisait déjà. Maintenant, Levi n'était ni connu pour sa patience ni pour son bon caractère. A se demander comment il arrivait à avoir des amis alors qu'il avait le profil d'un septuagénaire aigri.
Se reprenant, il laissa son téléphone de côté pour se concentrer sur la lunette du télescope. Le temps de faire quelques réglages, et l'appareil était prêt. Les étoiles filantes ne l'intéressaient guère, du moins pas aujourd'hui. Ayant prit l'habitude de les regarder avec sa mère, il avait l'impression de trahir une promesse, quand elle n'était pas à ses côtés lors des pluies. Le truc de Levi, c'était plutôt les autres planètes. Elles qui semblaient si proches mais qui étaient pourtant bien loin. Avec ce télescope magiquement modifié, il avait de quoi bien les voir ce soir. Il tourna l'objectif vers Neptune, ou du moins les plus éloignées de la Terre, dans l'espoir de les apercevoir. Au bout de quelques minutes, il finit par entrevoir une sphère jaune orangée, sûrement Jupiter. Sur la bonne voie, il tournait minutieusement la lunette quand la Pokeby le surprit. "Tu vois quelque chose, toi ?" Un sourire se dessina sur ses lèvres, sûrement caché par l'obscurité de la pièce, mais il devait certainement s'entendre dans sa voix quand il reprit la parole. "Ouais. Faut croire que l'appareil ridicule fait le café, non ?" Sa remarque débordait de sarcasme, une façon comme une autre de témoigner sa rancune. Elle partirait avec le temps, si l'étudiante voulait bien rester silencieuse pendant plus de dix minutes.
Au final, il aperçu du coin de l'oeil des traits de lumière dans le ciel. Sûrement les étoiles filantes. Une main dans la poche, il croisa les doigts pour que la Pokeby ne s'émerveille pas trop bruyamment. C'était la nuit, après tout.
Made by Neon Demon
désolée pour l'attente
- InvitéInvité
Re: It's not a problem if you don't look up || Levi
Mar 29 Jan 2019 - 1:35
It's not a problem if you don't look up.
Levi & Diana
« You can't stop change any more than you can stop the suns from setting. »
20 décembre, après la tombée de la nuit.
D’un côté, Diana est assez embêtée par la présence de ce jeune homme dans la tour d’Astronomie alors qu’elle avait prévu de passer un moment seule. D’un autre côté… Trouver quelqu’un qui semble aussi intéressé qu’elle par cette fameuse pluie d’étoiles filantes, ça a tendance à piquer sa curiosité. Qui est cet être aussi passionné pour quitter son lit et venir s’introduire dans une salle de manière illégale pour observer ces magnifiques étoiles ? En tout cas, ce qui est assez drôle et assez rare, c’est que l’inconnu a l’air d’avoir encore moins envie d’être dérangé par quelqu’un ce soir. Pourtant, Diana est du genre à détenir un record de la personne la plus blasée par la présence d’autrui, mais lui, il pourrait clairement la détrôner. Il ne prend pas la peine d’expliquer ce qu’il entend par criminalité. Pas que ça contrarie la Pokeby, c’est juste surprenant.
Diana la chieuse ? Toujours là pour vous servir et le jeune homme semble parfaitement vouloir le faire comprendre à la jeune femme. Elle lui fait remarquer que le télescope qu’il a amené avec lui est ridicule comparé au matériel déjà sur place. Visiblement, ça ne lui plaît pas que Diana fasse une telle remarque et sans attendre, il s’arme de sa baguette. En l’espace de quelques secondes, son télescope devient suffisamment gros pour concurrencer celui de la tour d’Astronomie. Elle sursaute presque lorsqu’il lui répond de manière presque agressive, demandant si elle trouve son télescope suffisamment gros.
« Euh, oui, je crois. »
Cependant, il en faut davantage pour décourager une Diana qui a décidé de parler. Non, mais, il aime l’astronomie alors il est forcément un être humain un peu plus intéressant que la moyenne, suffisamment pour qu’il mérite que la jeune espagnole lui adresse la parole, même s’il semble désirer le contraire. Il avait des trucs dans les oreilles, le genre de truc que Diana n’avait jamais vu avant dans sa vie, et elle n’en connaissait pas l’utilité. Etait-ce un truc de moldu ? Elle grimaça brièvement à cette idée. Quelle idée ! Encore une fois, il ne sembla pas enchanté par la voix de l’espagnole lorsqu’elle lui expliqua qu’il y avait une pluie d’étoiles filantes ce soir-là. C’est son problème, elle se sent obligé d’expliquer ce qui l’intéresse même quand ça n’intéresse pas son prochain. Et là, clairement, ça n’intéressait pas le jeune homme. Elle finit par s’en rendre compte grâce au ton qu’il a employé. Bon, au moins, il n’allait pas lui parler de choses dont elle, elle se fiche. C’est sûrement un bon point.
Voilà que les deux sorciers étaient chacun de leur côté pour observer le ciel. Directions opposées, au moins ils ne se battaient pas pour pouvoir regarder dans la lunette chacun leur tour. Finalement, il avait bien fait d’emmener son appareil ridicule. Diana était prête à prendre des notes et à faire des croquis de cette soirée qu’elle avait tant attendue, mais pour le moment, elle n’avait pas encore eu la chance de voir la moindre étoile filante. S’étaient-ils trompés dans les prévisions ? Impossible. En tout cas, le ciel était en de parfaites conditions pour être observé. Pas de lumière polluant le ciel à l’horizon, pas de nuage gênant, chose rare pour la saison. Si elle ne voyait toujours pas d’étoile filante, la voie lactée était absolument magnifique vu d’ici. Même si elle avait compris que le garçon ne voulait pas être dérangé, elle ne put s’empêcher de lui demander s’il voyait quelque chose de son côté. Il répondit que oui et il parla de café, chose que Diana n’avait pas trop compris, puisqu’elle ne voyait pas le rapport, mais soit. Il voyait quelque chose et une pointe de jalousie naquit à cet instant. Elle avait choisi le mauvais côté du ciel à observer. Pourtant elle y avait réfléchi longuement avant de venir. Elle laissa tomber le télescope et alla s’installer aux côtés du jeune homme, si sa partie du ciel donnait plus de résultat, alors elle allait devoir le supporter. Elle s’installa en silence et observa le ciel à l’œil nu. C’étaient des étoiles filantes après tout, mais elle voulait également en voir de plus près pour pouvoir les croquer dans son carnet. Dix minutes, quinze minutes et finalement, elle aperçut une étoile. Elle se releva d’un coup, et ne dit rien. Elle fit ce vœu, celui qui lui était le plus cher. Elle n’avait jamais su d’où venait cette superstition, mais elle s’entêtait à croire qu’une étoile filante pouvait réaliser un vœu. Une seconde étoile pointa le bout de son nez.
« Oh, j’dois regarder ça de plus près, elles se réveillent enfin ! »
Elle se leva d’un bond et s’empressa d’attraper le télescope de la tour, le dirigeant alors difficilement de ses petits bras vers la partie du ciel qui les dévoilait. Elle ne parvint pas à tourner le télescope comme elle le voulait, mais elle capta alors une étoile dans son champ de vision et l’observa attentivement, malgré la vitesse de l’astre.
« Wouah. »
Elle n’avait jamais vu une étoile filante aussi grossie, simplement parce qu’elle avait l’habitude de les observer avec ses sœurs en Norvège. Dans la tour, elle observait généralement les planètes et autres étoiles immobiles – et probablement éteintes depuis un moment. Là, c’était d’autant plus intéressant puisqu’elle n’avait que quelques instants pour immortaliser ce qu’elle voyait. Elle attrapa le premier carnet et dessina dedans ce qu’elle venait de voir. Elle s’appliquait. Si elle n’avait jamais été une très bonne dessinatrice de manière générale, elle s’en tirait bien quand il s’agissait du ciel. Elle jeta un coup d’œil au garçon qui ne semblait pas très excité par l’apparition des étoiles filantes.
« Dis, t’es venu voir quoi toi ? On dirait que ça ne t’intéresse même pas. »
D’un côté, Diana est assez embêtée par la présence de ce jeune homme dans la tour d’Astronomie alors qu’elle avait prévu de passer un moment seule. D’un autre côté… Trouver quelqu’un qui semble aussi intéressé qu’elle par cette fameuse pluie d’étoiles filantes, ça a tendance à piquer sa curiosité. Qui est cet être aussi passionné pour quitter son lit et venir s’introduire dans une salle de manière illégale pour observer ces magnifiques étoiles ? En tout cas, ce qui est assez drôle et assez rare, c’est que l’inconnu a l’air d’avoir encore moins envie d’être dérangé par quelqu’un ce soir. Pourtant, Diana est du genre à détenir un record de la personne la plus blasée par la présence d’autrui, mais lui, il pourrait clairement la détrôner. Il ne prend pas la peine d’expliquer ce qu’il entend par criminalité. Pas que ça contrarie la Pokeby, c’est juste surprenant.
Diana la chieuse ? Toujours là pour vous servir et le jeune homme semble parfaitement vouloir le faire comprendre à la jeune femme. Elle lui fait remarquer que le télescope qu’il a amené avec lui est ridicule comparé au matériel déjà sur place. Visiblement, ça ne lui plaît pas que Diana fasse une telle remarque et sans attendre, il s’arme de sa baguette. En l’espace de quelques secondes, son télescope devient suffisamment gros pour concurrencer celui de la tour d’Astronomie. Elle sursaute presque lorsqu’il lui répond de manière presque agressive, demandant si elle trouve son télescope suffisamment gros.
« Euh, oui, je crois. »
Cependant, il en faut davantage pour décourager une Diana qui a décidé de parler. Non, mais, il aime l’astronomie alors il est forcément un être humain un peu plus intéressant que la moyenne, suffisamment pour qu’il mérite que la jeune espagnole lui adresse la parole, même s’il semble désirer le contraire. Il avait des trucs dans les oreilles, le genre de truc que Diana n’avait jamais vu avant dans sa vie, et elle n’en connaissait pas l’utilité. Etait-ce un truc de moldu ? Elle grimaça brièvement à cette idée. Quelle idée ! Encore une fois, il ne sembla pas enchanté par la voix de l’espagnole lorsqu’elle lui expliqua qu’il y avait une pluie d’étoiles filantes ce soir-là. C’est son problème, elle se sent obligé d’expliquer ce qui l’intéresse même quand ça n’intéresse pas son prochain. Et là, clairement, ça n’intéressait pas le jeune homme. Elle finit par s’en rendre compte grâce au ton qu’il a employé. Bon, au moins, il n’allait pas lui parler de choses dont elle, elle se fiche. C’est sûrement un bon point.
Voilà que les deux sorciers étaient chacun de leur côté pour observer le ciel. Directions opposées, au moins ils ne se battaient pas pour pouvoir regarder dans la lunette chacun leur tour. Finalement, il avait bien fait d’emmener son appareil ridicule. Diana était prête à prendre des notes et à faire des croquis de cette soirée qu’elle avait tant attendue, mais pour le moment, elle n’avait pas encore eu la chance de voir la moindre étoile filante. S’étaient-ils trompés dans les prévisions ? Impossible. En tout cas, le ciel était en de parfaites conditions pour être observé. Pas de lumière polluant le ciel à l’horizon, pas de nuage gênant, chose rare pour la saison. Si elle ne voyait toujours pas d’étoile filante, la voie lactée était absolument magnifique vu d’ici. Même si elle avait compris que le garçon ne voulait pas être dérangé, elle ne put s’empêcher de lui demander s’il voyait quelque chose de son côté. Il répondit que oui et il parla de café, chose que Diana n’avait pas trop compris, puisqu’elle ne voyait pas le rapport, mais soit. Il voyait quelque chose et une pointe de jalousie naquit à cet instant. Elle avait choisi le mauvais côté du ciel à observer. Pourtant elle y avait réfléchi longuement avant de venir. Elle laissa tomber le télescope et alla s’installer aux côtés du jeune homme, si sa partie du ciel donnait plus de résultat, alors elle allait devoir le supporter. Elle s’installa en silence et observa le ciel à l’œil nu. C’étaient des étoiles filantes après tout, mais elle voulait également en voir de plus près pour pouvoir les croquer dans son carnet. Dix minutes, quinze minutes et finalement, elle aperçut une étoile. Elle se releva d’un coup, et ne dit rien. Elle fit ce vœu, celui qui lui était le plus cher. Elle n’avait jamais su d’où venait cette superstition, mais elle s’entêtait à croire qu’une étoile filante pouvait réaliser un vœu. Une seconde étoile pointa le bout de son nez.
« Oh, j’dois regarder ça de plus près, elles se réveillent enfin ! »
Elle se leva d’un bond et s’empressa d’attraper le télescope de la tour, le dirigeant alors difficilement de ses petits bras vers la partie du ciel qui les dévoilait. Elle ne parvint pas à tourner le télescope comme elle le voulait, mais elle capta alors une étoile dans son champ de vision et l’observa attentivement, malgré la vitesse de l’astre.
« Wouah. »
Elle n’avait jamais vu une étoile filante aussi grossie, simplement parce qu’elle avait l’habitude de les observer avec ses sœurs en Norvège. Dans la tour, elle observait généralement les planètes et autres étoiles immobiles – et probablement éteintes depuis un moment. Là, c’était d’autant plus intéressant puisqu’elle n’avait que quelques instants pour immortaliser ce qu’elle voyait. Elle attrapa le premier carnet et dessina dedans ce qu’elle venait de voir. Elle s’appliquait. Si elle n’avait jamais été une très bonne dessinatrice de manière générale, elle s’en tirait bien quand il s’agissait du ciel. Elle jeta un coup d’œil au garçon qui ne semblait pas très excité par l’apparition des étoiles filantes.
« Dis, t’es venu voir quoi toi ? On dirait que ça ne t’intéresse même pas. »
(c) DΛNDELION