- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 924
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1482
Un temps de chien [Luigi & Margot]
Dim 13 Jan 2019 - 1:17
Quelle idée j’avais eu ? Non mais sérieusement, pourquoi sortir se balader pour prendre l’air SANS emmener sa baguette ? Et juste avec un fin manteau pour toute protection ? Je n’étais pourtant pas si peu prévoyante d’ordinaire, ce devait sans doute être l’horreur qu’était cette copie qui m’avait donné cette envie de prendre l’air. Pourtant, d’ordinaire, je ne me séparai jamais de ma baguette, c’était comme une seconde partie de ma personne. Et pourtant, là elle m’attendait bien sagement sur mon bureau, à côté de ma plume blanche, pendant que moi j’étais dehors, à l’orée du parc, quand soudain le ciel s’était couvert et que la pluie avait commencé à tomber. Alors forcément, j’étais assez loin de l’enceinte de Hungcalf pour vite m’abriter, et je n’avais pas d’autre moyen pour m’abriter que mon maigre manteau. Je me voulais de tant de bêtises, la distance était assez grande et si ça ne me dérangeait pas de marcher en temps normal, même avec une fine pluie, le ciel semblait vouloir se moquer de moi, et la pluie était torrentielle. Rapidement, le chemisier blanc que je portais fut trempée, tout comme mon manteau, et je devais avoir une allure assez peu conventionnelle. Je tenais pourtant peut-être mon salut : la cabane du garde-chasse. Elle ne me permettrait pas totalement de me protéger, mais suffisamment pour attendre que la pluie se calme un peu. Je n’aimais pas être ainsi à découvert, mais avais-je vraiment le choix ? J’aurai pu courir pour rejoindre le château, mais je tenais tout de même à garder une allure potable. Et puis courir avec des talons comme les miens n’était pas vraiment une tâche aisée, surtout quand la terre se transformait en boue. Je ne voulais pas finir et trempée et déchaussée tout de même. Le ridicule ne tue pas mais tout de même ! Alors quand j’ai vu la cabane, je me suis précipité sous le porche de la porte d’entrée, suffisamment pour m’abriter. Au moins, ici la pluie ne me touchait plus. J’attendais que la pluie cesse, même s’il semblait que le ciel n’était pas pressé et voulait me faire attendre.
Bien entendu, je ne pouvais pas me douter que la cabane était occupée. Et que ma présence allait être remarquée par son occupant. Et cet occupant n’était pas n’importe qui. Je l’avais oublié, mais j’allais très vite m’en rappeler, car je sentis brusquement un courant d’air frais dans mon dos qui me fit frissonner, étant encore trempée des pieds à la tête. Je me retournais, presque étonnée que la cabane puisse être habitée. Et ce n’était autre que Luigi Caravatti qui se tenait devant moi, l’air aussi surpris que moi mais presque goguenard. Avec ce sourire suffisant aux lèvres que je lui connaissais bien pour l’avoir surpris il y a des années de cela près de ce lieu, mais dans une position bien plus embarrassante. Je n’avais vu aucune partie de chair mais les mouvements étaient équivoques, je l’avais surpris en plein ébat sexuel avec une autre élève, et il avait osé affronter mon regard sans être gêné le moins du monde. Les deux élèves avaient été punis, mais le garçon avait quitté l’université. De quoi éviter la punition un peu trop facilement à mon goût. Et maintenant, il était garde-chasse. A croire que le bon personnel se faisait rare. Je ne me sentais pas à mon avantage, trempée comme je l’étais, mais je tâchais de garder contenance.
M. Caravatti, il semblerait que nous soyons condamnés à nous rencontrer dans des situations particulières. Bon alors, êtes-vous un gentleman ? Vous n’allez tout de même pas me laisser dehors avec cette tempête !
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Dim 13 Jan 2019 - 13:14
Le temps est bien trop maussade pour sortir aujourd’hui. Je ne me suis même pas accordé une cigarette ce matin, préférant laisser mes volets fermés pour éviter que la pluie n’entre par la fenêtre ouverte. Fermer la fenêtre serait sans doute la solution la plus communément adoptée, mais chacun ses manies. Je l’ai ouverte lorsque je me suis installé dans cette cabane et je la refermerai le jour où je quitterai mon poste de garde-chasse. Un simple enchantement préserve la pièce de la température extérieure et grâce au feu qui brûle dans la cheminée et aux bougies flottant sous le plafond, l’atmosphère y reste chaleureuse. Et dans ce même esprit d’un dimanche au coin du feu, je me suis habillé confortablement. Un t-shirt noir en coton à l’encolure large, un pantalon ample et fluide en lin noir également et un gilet long tricoté dans un épais fil beige. Rien d’autre. Je préfère rester pieds nus quand je traine chez moi et je n’ai pas prévu de sortir aujourd’hui, en tous cas pas sous forme humaine.
Confortablement installé dans mon fauteuil près de la cheminée, je passe mon dimanche matin à dessiner, un passe-temps que je garde jalousement pour moi. Les dessins que j’ai pu montrer se comptent sur les doigts d’une main et ceux qui les ont vus sont encore moins nombreux. Sur le guéridon à côté de moi est posé un étui en cuir souple, ouvert sur des fusains plus ou moins tendres. Je n’utilise pas de porte mine, préférant sentir le contact du bois carbonisé dans ma main et peu soucieux de noircir mes doigts. Utilisant comme support le carton à dessin qui me sert à ranger mes œuvres, je laisse courir la mine sur le parchemin d’un geste aussi naturel que précis.
De son côté, Serge, mon crabe de feu, se prélasse au coin de l’âtre comme il en a pris l’habitude depuis quelques semaines maintenant. Je lui jette un coup d’œil de temps en temps, admirant le reflet dansant des flammes sur les pierres précieuses de sa carapace. Le programme de la journée semble tout tracé jusque j’entende de l’agitation derrière la porte. Ce n’est ni la pluie ni le vent qui font ce bruit là mais bien quelqu’un. Je range mon dessin inachevé dans mon carton et pose le tout sur le fauteuil en me levant. Quelle n’est pas ma surprise en ouvrant la porte de découvrir Margaret Rosebury de l’autre côté du battant. Je ne peux m’empêcher de sourire amusé en la voyant ainsi trempée par la pluie.
- M. Caravatti, il semblerait que nous soyons condamnés à nous rencontrer dans des situations particulières. Bon alors, êtes-vous un gentleman ? Vous n’allez tout de même pas me laisser dehors avec cette tempête !
Je m’efface pour la laisser entrer avant de refermer la porte derrière elle. Ce n’est certainement pas mon genre de laisser une belle femme dehors. Mon sourire se fait charmeur.
- Je vous en prie, faites comme chez vous.
Tandis qu’elle dépose son manteau sur la chaise la plus proche pour aller se poster devant la cheminée, j’en profite pour la détailler sans m’en cacher. Malgré les mèches de cheveux humides qui viennent se coller sur son front et dans son cou, elle garde une certaine prestance. Mon regard s’attarde alors un instant sur le décolleté de son chemisier et je remercie intérieurement l'inventeur du tissu blanc qui ainsi mouillé me laisse deviner la dentelle rouge qu’elle porte en dessous. Mon sourire s’élargit lorsque je relève les yeux à hauteur des siens pour demander d’un ton faussement innocent.
- Je peux peut-être vous offrir quelque chose de chaud ?
Confortablement installé dans mon fauteuil près de la cheminée, je passe mon dimanche matin à dessiner, un passe-temps que je garde jalousement pour moi. Les dessins que j’ai pu montrer se comptent sur les doigts d’une main et ceux qui les ont vus sont encore moins nombreux. Sur le guéridon à côté de moi est posé un étui en cuir souple, ouvert sur des fusains plus ou moins tendres. Je n’utilise pas de porte mine, préférant sentir le contact du bois carbonisé dans ma main et peu soucieux de noircir mes doigts. Utilisant comme support le carton à dessin qui me sert à ranger mes œuvres, je laisse courir la mine sur le parchemin d’un geste aussi naturel que précis.
De son côté, Serge, mon crabe de feu, se prélasse au coin de l’âtre comme il en a pris l’habitude depuis quelques semaines maintenant. Je lui jette un coup d’œil de temps en temps, admirant le reflet dansant des flammes sur les pierres précieuses de sa carapace. Le programme de la journée semble tout tracé jusque j’entende de l’agitation derrière la porte. Ce n’est ni la pluie ni le vent qui font ce bruit là mais bien quelqu’un. Je range mon dessin inachevé dans mon carton et pose le tout sur le fauteuil en me levant. Quelle n’est pas ma surprise en ouvrant la porte de découvrir Margaret Rosebury de l’autre côté du battant. Je ne peux m’empêcher de sourire amusé en la voyant ainsi trempée par la pluie.
- M. Caravatti, il semblerait que nous soyons condamnés à nous rencontrer dans des situations particulières. Bon alors, êtes-vous un gentleman ? Vous n’allez tout de même pas me laisser dehors avec cette tempête !
Je m’efface pour la laisser entrer avant de refermer la porte derrière elle. Ce n’est certainement pas mon genre de laisser une belle femme dehors. Mon sourire se fait charmeur.
- Je vous en prie, faites comme chez vous.
Tandis qu’elle dépose son manteau sur la chaise la plus proche pour aller se poster devant la cheminée, j’en profite pour la détailler sans m’en cacher. Malgré les mèches de cheveux humides qui viennent se coller sur son front et dans son cou, elle garde une certaine prestance. Mon regard s’attarde alors un instant sur le décolleté de son chemisier et je remercie intérieurement l'inventeur du tissu blanc qui ainsi mouillé me laisse deviner la dentelle rouge qu’elle porte en dessous. Mon sourire s’élargit lorsque je relève les yeux à hauteur des siens pour demander d’un ton faussement innocent.
- Je peux peut-être vous offrir quelque chose de chaud ?
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Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Lun 14 Jan 2019 - 0:13
Surprise dans un état déplorable, c’était bien ma veine, moi qui affectais à ce que tout soit toujours parfait ou en tout cas contrôlé, voilà que j’avais été surprise et par la pluie, et par le garde-chasse plus trempée que sèche. Mais je n’allais pas me laisser abattre, j’avais un ego suffisant pour que ma dignité soit toujours là, quoique cet énergumène n’en pense. Enfin s’il savait penser, c’était un homme, on pouvait s’attendre à tout venant d’eux mais rarement d’une lueur d’intelligence. Je ne me démontais pas en voyant son regard goguenard et son sourire insolent. Si seulement j’avais eu ma baguette, j’aurais fait disparaître ce sourire aussi vite qu’il était apparu, en faisant disparaître sa bouche par exemple, c’est toujours amusant de voir les victimes de ce maléfice paniquer en constatant que leurs lèvres sont scellées par de la peau. Hilarant, je m’amusais souvent à faire cela plus jeune, quand j’étais étudiante et que certains parlaient mal de ma personne dans mon dos. Pour avoir une langue aussi insolente, autant ne pas en avoir n’est-ce pas ? Enfin, je peux garder fière allure quand je vois la dégaine du garde chasse, mais à vrai dire à quoi pouvais-je m’attendre, à ce qu’il porte un manteau en cuir de dragon ? Non, ce genre d’espoir ne peut que décevoir. A la place, il traînait dans une espèce de pantalon en lin noir très large, un tee shirt de la même couleur à la large échancrure et un long gilet beige. Totalement dégingandé. Je soupirais presque devant un tel accoutrement, même trempée je restais plus élégante… Ses mains sont … noirs, à se demander s’il était en train de s’amuser à lancer des morceaux de charbon de bois à son crabe de feu. Dégoût. Et dire qu’Opale m’attend bien sagement dans mon bureau en train sûrement de ronronner, s’estimant heureuse de ne pas être sortie comme sa maîtresse… Les chats sont vraiment formidables, mais les crabes de feu sont … repoussants, avec leur dard arrière crachant du feu, mieux vaut ne pas s’en approcher, surtout quand on porte du cachemire. Fort heureusement, le garde-chasse m’invite à rentrer et à faire comme chez moi. Si seulement je le pouvais … J’aurai fait un brin de rangement dans cette garçonnière, jetant par la même occasion ce crabe de feu dehors, ah et Caravatti par la même occasion. Mais je me force à me montrer aimable, sans avoir l’air trop pincé.
C’est si gentil de me le proposer naturellement…
J’entre telle une grande duchesse, faisant fi de mon état particulièrement humide. Je me rapproche du feuet non du crabe de feu, posant sur le fauteuil mon manteau trempé pour le laisser sécher, tandis que je serre mes bras contre moi pour me réchauffer. Je sens le regard outrageant du jeune homme dans mon dos et plus précisément sur mon décolleté. Quelle idée d’avoir mis un soutien gorge rouge … Si j’avais su le déroulement des événements, j’aurai éviter une telle erreur, mais je pouvais difficilement me cacher. Je n’avais pas honte de mon corps, même si je recevais ce regard et ses pensées comme une véritable agression.
Bien volontiers, prierai-je pour que vous ayez du thé à me proposer ? Avec un sucre et demi je vous prie. Et si vous souhaitez ne pas devoir apprendre à faire chauffer l’eau en étant aveugle, je vous conseille de me regarder uniquement dans les yeux.
Pervers, pensais-je, même s’il fallait avouer qu’intéresser un jeune homme était toujours plaisant, preuve que le charme opérait toujours passé la quarantaine d’années, et je souriais quand mon visage fut caché à son regard. Il n’était pas si mal pour un garde-chasse après tout, malgré tous ses défauts de mâle. Je me souvenais encore avec détail de cette scène avec la jeune étudiante. Un chaud lapin, comme on en croise trop souvent à Hungcalf de nos jours.
Vous auriez de quoi accompagner le thé ?
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- InvitéInvité
Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Lun 14 Jan 2019 - 20:52
Avant de commencer à préparer quoi que ce soit, je retourne vers mon fauteuil et plus précisément vers le guéridon pour ranger soigneusement mes fusains tant que j’ai encore les mains sales. Je prends le temps d’enrouler sur lui-même l’étui en cuir souple avant de nouer la lanière qui le maintient fermé. Je ne suis pas quelqu’un de matérialiste mais mon matériel de dessin fait partie des rares biens qui me sont précieux. Tout en m’affairant, j’écoute mon invitée surprise et je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire en coin. Il faudra plus qu’une simple menace pour m’impressionner. Mes fusains rangés, je vais me laver les mains à l’évier de l’autre côté de la pièce tout en répondant, tournant légèrement la tête vers elle pour fixer délibérément son regard.
- J’ai l’œil d’un artiste, j’apprécie la beauté quand elle se présente. Il aurait probablement fallu fermer tous les boutons si vous ne vouliez pas attirer le regard.
Elle lève les yeux au ciel.
- Ne me dites pas que vous êtes ce genre d'homme à considérer qu'une femme en mini-jupe mérite son agression car "elle n'avait qu'à pas s'habiller de façon aussi courte" si ? J'estime avoir la liberté de m'habiller comme je le désire, et si vous ne pouvez contrôler vos pulsions, je peux arranger ça, un coup de ciseaux et ça sera arrangé.
Plutôt que de reboutonner son chemisier, elle gonfle la poitrine comme pour me provoquer. Je me redresse, attrapant un torchon propre avant de lui faire face tout en me séchant les mains. Bien loin de tomber dans son piège, je soutiens sans ciller son regard clair sans me départir de mon sourire tranquille.
- Inutile de vous emporter. Je n’ai parlé que de contempler une œuvre d’art. Ceci dit je partage votre avis quant au sort à réserver à de tels agresseurs.
Posant le torchon sur le bord de l’évier, je sors une bouilloire et je la remplis pour la mettre à chauffer sur la cuisinière – que j’allume d’un coup de baguette. Puis fouillant dans un autre placard, je sors une boîte en fer blanc et interroge mon invitée avant de l’ouvrir.
- Earl Grey, ça vous conviendra ?
- J’ai l’œil d’un artiste, j’apprécie la beauté quand elle se présente. Il aurait probablement fallu fermer tous les boutons si vous ne vouliez pas attirer le regard.
Elle lève les yeux au ciel.
- Ne me dites pas que vous êtes ce genre d'homme à considérer qu'une femme en mini-jupe mérite son agression car "elle n'avait qu'à pas s'habiller de façon aussi courte" si ? J'estime avoir la liberté de m'habiller comme je le désire, et si vous ne pouvez contrôler vos pulsions, je peux arranger ça, un coup de ciseaux et ça sera arrangé.
Plutôt que de reboutonner son chemisier, elle gonfle la poitrine comme pour me provoquer. Je me redresse, attrapant un torchon propre avant de lui faire face tout en me séchant les mains. Bien loin de tomber dans son piège, je soutiens sans ciller son regard clair sans me départir de mon sourire tranquille.
- Inutile de vous emporter. Je n’ai parlé que de contempler une œuvre d’art. Ceci dit je partage votre avis quant au sort à réserver à de tels agresseurs.
Posant le torchon sur le bord de l’évier, je sors une bouilloire et je la remplis pour la mettre à chauffer sur la cuisinière – que j’allume d’un coup de baguette. Puis fouillant dans un autre placard, je sors une boîte en fer blanc et interroge mon invitée avant de l’ouvrir.
- Earl Grey, ça vous conviendra ?
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Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Mer 16 Jan 2019 - 11:45
Tandis que je me réchauffe au coin du feu, toujours avec ce regard méfiant envers le crabe de feu – quelle idée d’avoir un crabe de feu chez soi, c’est infiniment dangereux, c’est vouloir s’exposer au risque d’incendie, quelle inconscience, rien de bien étonnant venant du garde-chasse en réalité-, j’observe le jeune homme ranger son matériel semble-t-il de dessin avec énormément de soin, ce qui est intrigant, je ne le pensais si « fin ». Mais bon, on ne peut être totalement médiocre n’est-ce pas, il faut bien qu’une partie au moins de la viande soit un peu moins avariée que le reste. Il me répond tout en se lavant les mains et me regardant dans les yeux, suite à ma réponse plutôt cinglante. Je perçois de la détermination et une certaine insolence dans son regard, il n’est pas homme à se laisser faire. Tant mieux, les hommes trop faibles et courbant l’échine directement ne sont pas mieux que les prétentieux à l’ego surdimensionné. Un homme doit rester un homme, toute victoire doit se faire par une bataille préalable. Mais sa remarque me fait lever les yeux au ciel.
Ne me dites pas que vous êtes ce genre d'homme à considérer qu'une femme en mini-jupe mérite son agression car "elle n'avait qu'à pas s'habiller de façon aussi courte" si ? J'estime avoir la liberté de m'habiller comme je le désire, et si vous ne pouvez contrôler vos pulsions, je peux arranger ça, un coup de ciseaux et ça sera arrangé.
Je gonfle alors la poitrine, comme en ostentation à sa remarque machiste. Depuis quand une femme devrait-elle avoir honte de son corps ? Les hommes sont bien les premiers dès qu’ils ont un gramme de muscle à retirer le haut pour n’importe quelle occasion, juste pour montrer leur torse, alors pourquoi les femmes devraient-elles avoir honte de la beauté de leur plastique ? Qu’aurait-il si j’avais regardé avec tant d’insistance son postérieur ou une autre partie de son anatomie de la même façon qu’il avait reluqué mon décolleté ? Il ne tombe pas dans le piège et soutient mon regard. Bien, il apprend vite, c’est une bonne chose, peut-être tout n’est-il pas perdu avec lui, d’ailleurs il semble de mon opinion sur les hommes agresseurs, un bon point pour lui, mais je ne baisse pas la garde pour autant.
Ai-je vraiment le choix ? J’ai bien conscience que vous ne devez pas avoir un choix immodéré de thés et infusions. Ca m’ira tout à fait. Avec un sucre et demi je vous prie, ou du miel de saule cogneur si vous avez, j’aime quand le breuvage est sucré… Péché, je le confesse.
Je l’observe alors qu’il prépare le thé, tandis que l’eau commence à bouillir.
Tandis que vous y êtes, vous pourriez peut-être lancer un petit sortilège pour sécher mes vêtements ? J’ai oublié ma baguette dans mon bureau avant de sortir prendre l’air, je tomb de malchance…
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- InvitéInvité
Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Jeu 17 Jan 2019 - 15:19
Je jette un coup d’œil rapide au placard resté ouvert. La boite de thé Earl Grey faisait partie des quelques denrées de première nécessité dont les placards de la cabane étaient pourvus à mon arrivée il y a quelques semaines. J’ai bien d’autres variétés de thés et infusions que je me suis procurés lors de mes différents voyages, mais je doute que Mme Rosebury apprécie à leur juste valeur leur exotisme et autres vertus psychotropes. Considérons donc que je n’ai que du thé Earl Grey à lui proposer. En revanche, j’ai un excellent miel d’alihotsy qui remplacera avantageusement le miel de saule cogneur. Loin d’avoir les mêmes propriétés euphorisantes que l’arbre à hyène dont il est issu, il a malgré tout une tendance à mettre raisonnablement de bonne humeur. L’ingrédient parfait pour dérider un peu mon invitée. Je m’affaire consciencieusement à verser la juste quantité de thé dans le filtre d’une théière lorsque qu’elle m’adresse une nouvelle requête. C’est amusant, je pensais qu’il lui faudrait davantage de temps pour ravaler sa fierté et me le demander. L’air de rien je reprends ma baguette pour l’agiter dans sa direction non sans commenter.
- Ce que femme veut…
Le sortilège informulé que je lance permet non seulement de sécher intégralement ses vêtements détrempés – redonnant malheureusement par la même occasion son opacité d’origine à son chemisier blanc – mais ils diffusent à présent une douce chaleur qui ne manquera pas de réchauffer rapidement l’enseignante.
- Femme l'obtient… Vous apprenez vite finalement, ce n'est pas plus mal.
Elle semble se détendre sous l’effet du sortilège qui la réchauffe. Elle passe une main dans ses cheveux, soupirant d’aise. Je cache soigneusement ma satisfaction, achevant simplement de préparer le thé avec un léger sourire. Je dépose finalement sur un plateau la théière, deux tasses, le pot de miel et une assiette garnie de shortbreads et je reviens vers la cheminée. Je dépose mon chargement sur la table basse et tout en faisant le service, je désigne le second fauteuil – celui qui n’est pas encombré de mon carton à dessin – à mon invitée.
- Je vous en prie, asseyez-vous.
Je lui tends alors sa tasse de thé, mon regard sombre et pénétrant plongeant dans le sien et j’ajoute.
- Je ne suis pas si dénué de qualités que vous le pensez, vous savez.
- Ce que femme veut…
Le sortilège informulé que je lance permet non seulement de sécher intégralement ses vêtements détrempés – redonnant malheureusement par la même occasion son opacité d’origine à son chemisier blanc – mais ils diffusent à présent une douce chaleur qui ne manquera pas de réchauffer rapidement l’enseignante.
- Femme l'obtient… Vous apprenez vite finalement, ce n'est pas plus mal.
Elle semble se détendre sous l’effet du sortilège qui la réchauffe. Elle passe une main dans ses cheveux, soupirant d’aise. Je cache soigneusement ma satisfaction, achevant simplement de préparer le thé avec un léger sourire. Je dépose finalement sur un plateau la théière, deux tasses, le pot de miel et une assiette garnie de shortbreads et je reviens vers la cheminée. Je dépose mon chargement sur la table basse et tout en faisant le service, je désigne le second fauteuil – celui qui n’est pas encombré de mon carton à dessin – à mon invitée.
- Je vous en prie, asseyez-vous.
Je lui tends alors sa tasse de thé, mon regard sombre et pénétrant plongeant dans le sien et j’ajoute.
- Je ne suis pas si dénué de qualités que vous le pensez, vous savez.
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Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Mer 23 Jan 2019 - 17:20
Du thé Earl Grey… Bon ce n’est pas le meilleur thé qui existe, mais ai-je vraiment le choix, après tout le jeune homme aurait pu me laisser dehors et faire comme s’il n’avait pas entendu qu’une personne s’était réfugié sous son porche, il est déjà bien gentil de me proposer du thé. Enfin, je me suis un peu imposé, mais je n’ai aucune gêne. Je me suis installé, pendant que Luigi prépare le thé. Je lui adresse une demande et il obéit assez facilement. Parfait. Je ressens l’air chaud m’envahir, j’agite mes cheveux d’une main lâche, et profite de cette sensation qui parcoure mon corps, frissonnant légèrement. Je découvre avec plaisir que mon chemisier reprend son aspect premier, un beau tissu blanc qui cache à la vue lubrique du jeune homme mon sous-vêtement de dentelle rouge. Tant mieux, qu’il garde ses yeux loin de moi, il ne s’en portera que bien mieux. Je le remercie, à ma manière.
Femme l’obtient… Vous apprenez vite finalement, ce n’est pas plus mal.
J’avais des a priori à propos de Luigi, mais à vrai dire il me surprend un peu, il se montre plutôt galant, ce que j’apprécie, mais je n’oublie pas la manière dont je l’ai surpris avec cette autre élève alors que je n’étais encore qu’enseignante stagiaire à Hungcalf. Le pleutre était parti sans demander son reste, bien content de me regarder dans les yeux alors qu’il allait et venait dans sa partenaire. Il n’avait pas froid aux yeux. Il arrive enfin avec un plateau où reposent deux tasses, un pot de miel sans étiquette ce qui me fait hausser un sourcil, et une assiette avec des shortbread. A défaut d’un thé de qualité, il a au moins les traditionnels gâteaux que l’on sert avec le thé, c’est déjà ça. Il m’invite à m’asseoir et je ne me fais pas prier. Je m’installe, croisant les jambes de manière distinguée, toujours avec élégance malgré la jupe crayon, et je saisis le pot de miel. Juste une cuillère, pour le côté sucré mais sans excès, on n’a pas un tel corps à mon âge en se laissant aller aux gourmandises. Je mélange mon thé tranquillement, et pressé de me réchauffer l’intérieur du corps, j’en bois une gorgée. Il est délicieusement bon. Je prends un instant pour le sentir : odeur de vieux parchemin – sûrement la poussière régnant dans les armoires du garde-chasse-, after shave à la menthe poivrée et odeur de la bougie, comme celles qui brûlaient continuellement dans mon bureau au Ministère, cela vient sans doute de sa cheminée… A aucun moment je ne me doute que cette odeur est étrange, et pourtant … Attirée par une telle odeur, j’en rebois une gorgée, puis une deuxième. Mon cœur se met à trembler, il bat plus vite que la normale. J’ai soudainement assez chaud, une chaleur sensuelle, étrange et féminine. Je lève les yeux et les pose sur le garde-chasse. Mon regard s’arrête un instant sur ses boucles. Sur ses lèvres, douces, elles semblent si sucrées. Je ne comprends pas mais je me sens prise d’une grande sympathie à son égard.
J’avoue, je vous trouve bien plus gentleman que je ne le pensais. Une surprise très agréable, tout comme votre bouche, enfin je veux dire votre verbe. Vous parlez peu mais bien. Votre thé est délicieux, vous me gâtez jeune homme.
L’effet est encore discret, juste un lapsus. Je rebois une gorgée de thé. Un pas de plus vers la folie ?
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
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- InvitéInvité
Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Sam 26 Jan 2019 - 10:09
Je m’installe dans le fauteuil face à celui du professeur sans perdre une seule miette de chacun de ses mouvements. Je suis passé maître dans l’art de regarder en toute discrétion. Je la laisse gouter le thé, prenant un instant pour attiser le feu dans la cheminée avant de prendre ma tasse à mon tour. Le regard de mon invitée de m’échappe pas et me surprend un peu. Je fais mine de rien cependant et tout en l’écoutant discourir, je bois quelques gorgées du breuvage chaud. C’est amusant, je ne me souvenais pas que le thé Earl Grey était parfumé au citron. C’est pourtant l’odeur caractéristique de cet agrume que je perçois, se mêlant à celle du feu de cheminée et celle semblable à la poussière des routes qui me parvient de la carrière dehors. Sans y prêter plus attention, je me concentre sur les propos de mon interlocutrice. Si son lapsus autant que son regard éveillent mon instinct de séducteur, je me sens également touché par le compliment. Cette visite impromptue pourrait bien se révéler plus agréable que je ne l’aurais pensé. Je souris aimablement.
- C’est le moins que je puisse faire pour une femme aussi charmante que vous.
Elle bat des cils de contentement puis décroise et recroise les jambes. Feignant de plonger dans ma tasse pour boire une nouvelle gorgée de thé, je ne perds pas une miette du spectacle. L’âge de mes partenaires ne m’a jamais posé de problème. Mais je dois reconnaître que Margaret est une femme particulièrement bien conservée et désirable.
- Si vous essayez de me flatter c’est réussi ! Mais continuez, vous semblez avoir une langue habile en compliments. Continuez don Juan.
J’esquisse un léger sourire. Il n’y a pas qu’en compliments que ma langue est habile. Mais peut-être aurai-je l’occasion de le lui faire découvrir plus tard.
- Vous êtes une femme remarquable Margaret – je peux vous appeler Margaret ? Vous méritez mieux que de vulgaires flatteries manquant de sincérité.
Je le pense sincèrement. Je ne l’avais pas particulièrement relevé jusqu’à présent mais c’est une évidence. En fait, elle me fait un peu penser à quelqu’un. Une autre personne que je trouvais tout aussi remarquable. À moins que ce ne soit le citron.
- C’est le moins que je puisse faire pour une femme aussi charmante que vous.
Elle bat des cils de contentement puis décroise et recroise les jambes. Feignant de plonger dans ma tasse pour boire une nouvelle gorgée de thé, je ne perds pas une miette du spectacle. L’âge de mes partenaires ne m’a jamais posé de problème. Mais je dois reconnaître que Margaret est une femme particulièrement bien conservée et désirable.
- Si vous essayez de me flatter c’est réussi ! Mais continuez, vous semblez avoir une langue habile en compliments. Continuez don Juan.
J’esquisse un léger sourire. Il n’y a pas qu’en compliments que ma langue est habile. Mais peut-être aurai-je l’occasion de le lui faire découvrir plus tard.
- Vous êtes une femme remarquable Margaret – je peux vous appeler Margaret ? Vous méritez mieux que de vulgaires flatteries manquant de sincérité.
Je le pense sincèrement. Je ne l’avais pas particulièrement relevé jusqu’à présent mais c’est une évidence. En fait, elle me fait un peu penser à quelqu’un. Une autre personne que je trouvais tout aussi remarquable. À moins que ce ne soit le citron.
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 924
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1482
Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Mar 29 Jan 2019 - 17:55
Je m’assois dans le fauteuil, observant les faits et gestes du garde-chasse, et je constate que lui aussi m’observe. Pourtant il est discret, mais j’ai un avantage qu’il n’a pas, je sais lire dans son esprit, et vu le peu de confiance qu’il m’inspire, je sonde son esprit de manière assez intense. Mais je quitte cet esprit masculin quelques instants pour boire ce thé aux odeurs si enivrantes. J’aurai du me méfier, un simple thé Earl Grey n’a pas cette odeur-là pourtant, mais j’avais si froid, j’avais si hâte de me réchauffer l’intérieur du corps que j’en ai bu une gorgée, puis une deuxième. Et ce fut le début de la fin, mon esprit était embrumé, je me laissais aller à des mots que je n’aurais jamais pu dire en situation normale, surtout avec le garde-chasse. J’étais piégée. Mais je continuais à sonde son esprit. Le citron ? Pourquoi le citron ? Le mien de thé ne sentait pas le citron pourtant non, à la limite la menthe poivrée caractéristique de l’after shave que les hommes qui s’entretenaient appliquaient après avoir débarrassé leur menton de quelques poils superficiels. Il boit également son thé et le voilà qu’il se laisse aller à des compliments. Je pourrais rougir, mais ce n’est pas mon genre, non, j bats au contraire des cils de contentement – quelle midinette franchement ! – décroisant puis recroisant les jambes, entrainant un élégant mouvement de ma jupe crayon. J’ai toujours eu de belles jambes, la danse me les a données. Je vois Luigi regarder ce manège, et je le remercie de ses compliments.
Si vous essayez de me flatter c’est réussi ! Mais continuez, vous semblez avoir une langue habile en compliments. Continuez don Juan.
Son sourire est léger mais je le devine coquin. Et son esprit ne le cache pas. Sa langue est habile ailleurs que pour les compliments ? Je vois sans peine le sens qu’a cette pensée, et je dois dire que cela m’émoustille un peu, je rebois une gorgée de thé pour me calmer. Mais l’effet est totalement l’inverse, je n’en ai que plus chaud, avec la chaleur du thé et celle du feu à proximité, ça en devient presque incommodant. J’ouvre délicatement un bouton du chemisier, juste assez pour avoir davantage d’air, même si cela laisse deviner la courbure de ma poitrine, je ne montre pas tout immédiatement. Je ne suis pas là pour ça, n’est-ce pas ?
Seuls les intimes peuvent m’appeler ainsi …. Luigi. Mais je vous y autorise, pour votre amabilité de m’accueillir chez vous avec ce temps. J’espère que je ne vous dérangeais pas ? Je m’en voudrais énormément d’avoir interrompu un moment … solitaire.
Mais je tique. Son esprit est volubile, il court et s’échappe et pourtant je perçois une pensée que je n’avais pas vu avant. Je lui fais penser à une autre femme ? Je ne sais pas comment le prendre, est-il déjà en couple ? Marié ? Cette personne a l’air importante dans sa vie, je vois son visage, de manière peu précise, mais je le vois. Innocemment je demande :
Quoique vous devez bien apprécier la présence féminine n’est-ce pas ? A moins qu’une femme occupe déjà votre vie, mais si c’est le cas, j’espère qu’elle ne m’en voudra pas pour un simple thé…
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Mer 30 Jan 2019 - 13:55
La compagnie de Margaret est décidément particulièrement agréable. Je la savais déjà désirable mais je n’imaginais pas que nous pourrions passer ensemble un moment aussi délicieux. Sa sollicitude me touche mais comme elle le souligne si bien je ne rechigne jamais à passer un peu de temps en compagnie du beau sexe. Ni de l’autre d’ailleurs… je ne relève pas tout de suite cependant sa discrète allusion, à mille lieues de penser qu’elle puisse avoir accès à mes pensées.
- Pour être honnête, j’apprécie autant la présence féminine que masculine. Mais l’un comme l’autre ne font en général que passer dans ma vie. Personne ne pourrait vous tenir rigueur de ce thé.
Elle hausse un sourcil comme surprise par ma réponse.
- Je n’ai jamais rien fait avec une femme. Il faut avouer que ce que vous avez entre les hommes peut être utile parfois... Délicieux ce thé d’ailleurs... comme votre bouche, elle semble sucrée... pardonnez-moi je m’égare.
Elle rougit visiblement aussi confuse que ses propose et baisse les yeux. Je pourrais presque entendre son cœur battre la chamade de là où je suis. Je trouverais sans doute ça amusant et utiliserais la situation pour la séduire si je n’étais pas moi-même profondément troublé. Je reprends une ou deux gorgées de thé pour reprendre mes esprits avant de répondre.
- Ne vous excusez pas. Venant de vous le compliment me va droit au cœur.
Sérieusement ? Est-ce que c’est vraiment moi qui ai dit ça ? Mais avant que je m’étonne plus longuement de mon comportement et de la façon dont Margaret me trouble, voilà qu’elle me répond déjà.
- J’espère bien que mon compliment vous plait ! J’en suis avare, mais je vous avoue que vous le méritez... ma langue aussi sait être habile vous voyez !
L’allusion sonnerait presque comme une invitation qui ne me laisse pas insensible, loin de là. Ai-je déjà dit qu’elle était particulièrement désirable ?
- Je n’en doute pas un instant. Je…
Je m’interromps alors que mon regard capte soudain un mouvement à la droite de mon invitée. Je n’ai pas vraiment fait attention à Serge depuis que j’ai servi le thé. Profitant de notre conversation, mon crabe-de-feu a tranquillement escaladé l’accoudoir du fauteuil qui est habituellement le sien et dans lequel est installée l’enseignante. Je me penche prestement pour déposer ma tasse de thé sur la table basse, prêt à me lever pour éloigner mon compagnon de toujours de mon invitée. Trop tard sans doute pour empêcher Serge de basculer sur ses genoux.
- Pour être honnête, j’apprécie autant la présence féminine que masculine. Mais l’un comme l’autre ne font en général que passer dans ma vie. Personne ne pourrait vous tenir rigueur de ce thé.
Elle hausse un sourcil comme surprise par ma réponse.
- Je n’ai jamais rien fait avec une femme. Il faut avouer que ce que vous avez entre les hommes peut être utile parfois... Délicieux ce thé d’ailleurs... comme votre bouche, elle semble sucrée... pardonnez-moi je m’égare.
Elle rougit visiblement aussi confuse que ses propose et baisse les yeux. Je pourrais presque entendre son cœur battre la chamade de là où je suis. Je trouverais sans doute ça amusant et utiliserais la situation pour la séduire si je n’étais pas moi-même profondément troublé. Je reprends une ou deux gorgées de thé pour reprendre mes esprits avant de répondre.
- Ne vous excusez pas. Venant de vous le compliment me va droit au cœur.
Sérieusement ? Est-ce que c’est vraiment moi qui ai dit ça ? Mais avant que je m’étonne plus longuement de mon comportement et de la façon dont Margaret me trouble, voilà qu’elle me répond déjà.
- J’espère bien que mon compliment vous plait ! J’en suis avare, mais je vous avoue que vous le méritez... ma langue aussi sait être habile vous voyez !
L’allusion sonnerait presque comme une invitation qui ne me laisse pas insensible, loin de là. Ai-je déjà dit qu’elle était particulièrement désirable ?
- Je n’en doute pas un instant. Je…
Je m’interromps alors que mon regard capte soudain un mouvement à la droite de mon invitée. Je n’ai pas vraiment fait attention à Serge depuis que j’ai servi le thé. Profitant de notre conversation, mon crabe-de-feu a tranquillement escaladé l’accoudoir du fauteuil qui est habituellement le sien et dans lequel est installée l’enseignante. Je me penche prestement pour déposer ma tasse de thé sur la table basse, prêt à me lever pour éloigner mon compagnon de toujours de mon invitée. Trop tard sans doute pour empêcher Serge de basculer sur ses genoux.
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 924
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
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Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Mer 13 Fév 2019 - 11:46
Je ne m’attendais pas à trouver la caban du garde-chasse aussi accueillante, loin de là, je pensais au contraire qu’elle était brute, sale, en bref pile le genre d’endroit que je fuis comme la peste d’ordinaire pour ne pas salir mes beaux vêtements. Mais j’ignore si c’est le fait d’avoir échappé à la pluie, le thé ou la présence de Luigi, mais je me sens étrangement sereine dans ce lieu pour le moment. Les propos de Luigi auraient pourtant pu me choquer mais finalement je n’y accorde que peu d’intérêt. Je hausse néanmoins un sourcil, surpris tout de même de sa réponse. Et je me livre, bien plus que d’ordinaire.
Je n’ai jamais rien fait avec une femme. Il faut avouer que ce que vous avez entre les jambes peut être utile parfois... Délicieux ce thé d’ailleurs... comme votre bouche, elle semble sucrée... pardonnez-moi je m’égare.
Je rougis, mais qu’est-ce qui me prend que de dire de telles choses, ça ne me ressemble pourtant pas. D’ordinaire, ces paroles je les réserve à mes amants d’une nuit, et non pas au premier garde-chasse venu ! Je me surprends, je dois sûrement être en train de tomber malade, avec la pluie que je me suis prise. Je baisse les yeux, il faut que je calme ces battements de cœur bien trop puissants, j’en ai un léger vertige. Pourtant, quand le jeune homme me remercie pour le compliment, je réponds du tac au tac, fidèle à mon sens légendaire de la répartie.
J’espère bien que mon compliment vous plait ! J’en suis avare, mais je vous avoue que vous le méritez... ma langue aussi sait être habile vous voyez !
Et voilà que je me mets à avoir des sous-entendus dans mes paroles, je ne me reconnais qu’à grande peine. Bien qu’en soi je n’ai pas fait exprès de faire ce jeu de mots, il m’a échappé et ce n’est qu’après coup que je me rends compte du sens de mes mots. J’espère secrètement qu’il ne relèvera pas ce glissement de mots. Heureusement il n’en a pas le temps. Enfin je ne sais pas si l’on peut dire heureusement en réalité, car son regard se pose sur ma droite. Je ne comprends pas tout de suite pourquoi il a arrêté de parler et ce n’est que lorsque je regarde dans la même direction que je comprends. Le crabe de feu de Luigi a profité de notre confusion pour grimper sur l’accoudoir du fauteuil où je me trouve et alors que Luigi pose sa tasse pour venir m’en débarrasser, la créature tombe sur mes genoux. Je déteste ces créatures, et la surprise me fait faire des choses précipitées. Je me lève brusquement pour fuir cette chose et dans ma précipitation, je renverse le thé chaud sur ma jupe. Je suis debout et me voilà en train d’essayer d’éponger comme je peux ma tenue malgré la morsure douloureuse du thé chaud sur ma cuisse. Je m’emporte.
Votre fichu crabe de feu a failli m’ébouillanter ! Je vous avais dit de le tenir loin de moi !
Je bous, je me dirige vers l’évier pour mettre un peu d’eau sur la jupe, l’effet du thé s’est effacé pendant quelques minutes suite à l’accident.
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Un temps de chien [Luigi & Margot]
Mar 26 Fév 2019 - 17:37
Les évènements s’enchainent rapidement. Je me précipite pour éloigner Serge de mon invitée mais trop tard, il est déjà tombé sur ses genoux. Je l’en débarrasse aussitôt mais le mal est fait. Dans sa précipitation Margaret a renversé son thé sur sa jupe. Je vais déposer Serge plus loin dans la pièce avant de rejoindre la professeur du côté de la cuisine. D’un coup de baguette, je prends la liberté de nettoyer sa jupe tout en m’excusant platement.
- Je suis vraiment désolé. Il ne s’approche pas des inconnus d’habitude…
Échaudée par l’incident, elle réagit au quart de tour.
- Désolé ? Mais c'est un minimum ! Décidemment quelle mauvaise journée, la pluie et maintenant même votre bestiole veut tout gâcher.
Elle passe sa main sur son visage, l’air abattue. Je tends la main pour la poser sur son bras dans un geste se voulant réconfortant.
- Est-ce qu’il y a quoi que soit que je puisse faire pour me rattraper ?
Je suis surpris de la voir se dégager si vivement.
- Je ne pense pas. Ça se saurait si les hommes étaient doués pour quelque chose. Même intimement ils se pensent des héros et pourtant... Mais vous pouvez essayer, vous ferez peut être exception.
D’ordinaire j’aurais relevé l’invitation avec intérêt. Mais sans que je puisse expliquer mon attitude, je me contente d’offrir avec sincérité.
- Tout ce que vous voudrez pour vous être agréable et me faire pardonner.
- Surprenez-moi.
À cet instant je suis prêt à tout pour satisfaire les moindres désirs de mon invitée. La colère a laissé palace a une lueur de défi dans son regard. Défi que je suis prêt à relever. Je m’approche sans la quitter des yeux, guettant la moindre de ses réactions. Délicatement je viens goûter ses lèvres et le goût du citron s’impose à nouveau à mon esprit alors que je l’embrasse. Je suis disposé à lui être entièrement dévoué et c’est ce que je formule en mettant fin à mon baiser.
- Vous n’avez qu’un mot à dire et je réaliserai le moindre de vos fantasmes.
- Je suis vraiment désolé. Il ne s’approche pas des inconnus d’habitude…
Échaudée par l’incident, elle réagit au quart de tour.
- Désolé ? Mais c'est un minimum ! Décidemment quelle mauvaise journée, la pluie et maintenant même votre bestiole veut tout gâcher.
Elle passe sa main sur son visage, l’air abattue. Je tends la main pour la poser sur son bras dans un geste se voulant réconfortant.
- Est-ce qu’il y a quoi que soit que je puisse faire pour me rattraper ?
Je suis surpris de la voir se dégager si vivement.
- Je ne pense pas. Ça se saurait si les hommes étaient doués pour quelque chose. Même intimement ils se pensent des héros et pourtant... Mais vous pouvez essayer, vous ferez peut être exception.
D’ordinaire j’aurais relevé l’invitation avec intérêt. Mais sans que je puisse expliquer mon attitude, je me contente d’offrir avec sincérité.
- Tout ce que vous voudrez pour vous être agréable et me faire pardonner.
- Surprenez-moi.
À cet instant je suis prêt à tout pour satisfaire les moindres désirs de mon invitée. La colère a laissé palace a une lueur de défi dans son regard. Défi que je suis prêt à relever. Je m’approche sans la quitter des yeux, guettant la moindre de ses réactions. Délicatement je viens goûter ses lèvres et le goût du citron s’impose à nouveau à mon esprit alors que je l’embrasse. Je suis disposé à lui être entièrement dévoué et c’est ce que je formule en mettant fin à mon baiser.
- Vous n’avez qu’un mot à dire et je réaliserai le moindre de vos fantasmes.
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