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Suivre sa fortune — Vinnie Bakk
Dim 13 Jan 2019 - 14:25
Suivre sa fortune.
La période des fêtes de fin d'année était passée et les cours avaient repris de plus belle. Mais ce n'était pas temps le rythme infernal des devoirs et autres demandes de la part de ses professeurs qui préoccupaient l'esprit de Terrence à l'aube de cette nouvelle année que l'une des résolutions principales qu'il avait prise, se sortir plus souvent des livres. Contrairement à ce qu'il avait pu pensé, il n'était pas si difficile que ça de se dégager du temps pour le weekend s'il prenait soin de travailler rigoureusement toute la semaine. Il avait pu le voir lors de ses premiers jours de reprises et pourtant il ne lésinait pas sur le travail personnel.
En tout cas aujourd'hui, samedi, il s'était donné pour mission de sortir de l'université et d'aller se balader un peu en Inverness. Mais bien évidemment, parce que Terrence n'était pas du genre à vagabonder sans but, il s'était au moins donné comme objectif de réapprovisionner sa réserve de sucreries. Les bonbons étaient ses compagnons lors des révisions et il avait épuisé ses dernières réserves il y a peu. Par chance, Myrddin Wyllt possédait une boutique de confiseries, La Plume en Sucre, qui pourrait presque faire pâlir de jalousie la boutique Honeydukes présente dans le village sorcier de Pré-Au-Lard.
Pour s'y rendre, Terrence ne transplana pas, il avait la folle illusion que peut-être que sur sa route en direction de la boutique, il rencontrerait quelqu'un. Une rencontre amoureuse ? Pas forcément, il espérait tout aussi bien se faire des amis de cette façon, qui sait peut être au moment d'emprunter la porte du bureau de poste menant au quartier magique ?
Malheureusement il n'en fut rien, point de rencontre comme merveilleusement illustrée dans les comédies romantiques, le trajet de Terrence se fit dans la solitude et le garçon le nota bien. Il soupira avant d'entrer dans la boutique, mais heureusement l'odeur sucrée des confiseries faites maison lui mit du baume au coeur. Il salua le commerçant présent derrière son comptoir et commença à arpenter les rayons. Il devait bien évidemment sélectionner ses bonbons avec attention, il ne croulait pas sous l'or et ne pouvait décemment pas épuiser tout l'argent de poche qu'il avait reçu pour Noël, d'un coup. À son âge pourtant le garçon aurait très bien pu trouver un travail assez facilement, mais sa mère le lui interdisait, elle préférait qu'il se concentre sur ses études. C'était bien gentil à elle, mais de ce côté là aussi ça le limitait en terme de loisir contrairement à d'autres élèves de l'université bien plus fortunés.
« Bon, ça devrait au moins me faire terminer le mois. » dit-il en scrutant l'imposant paquets de sucreries qu'il tenait entre les mains. A l'intérieur, entre sucettes, caramels, patacitrouille et autres fondants du chaudron, il avait de quoi bien travailler. Il ouvrit son paquet pour s'offrir dès aujourd'hui une petite douceur et se féliciter au moins d'avoir mis les pieds en dehors de l'université. « Hum ? » Un sifflement dans son oreille droite attira son attention, mais il ne vit rien qui puisse en être la source. À sa gauche cette fois un petit rire très discret retentit mais de nouveau rien qui ne puisse être discerné. Il haussa les épaules, cela devait être l'accumulation de la fatigue de la semaine, peut-être devait-il penser à rentrer finalement. Il balança une de ses sucreries dans sa bouche et la savoura. D'un coup d'un seul il se sentit beaucoup mieux. La solitude semblait s'être complètement évaporée de son esprit et la fatigue aussi. Peut-être que finalement il ne rentrerait pas tout de suite. Quelque chose lui disait qu'arpenter les rues de Myrddin Wyllt serait bien plus intéressant.
Terrence commença alors à marcher le long des commerces se surprenant à fredonner une petite chanson. Au sol se mit alors à briller un petit objet près d'un lampadaire et il se baissa pour le ramasser : « Tiens qu'est-ce que c'est ? » Fait d'or, un gallion flambant neuf n'attendait qu'à être ramassé. Le sort semblait enfin être en faveur de Terrence, il y avait ici largement de quoi rembourser ses confiseries si ce n'est lui donner un peu plus d'argent de poche, quelle chance !
En tout cas aujourd'hui, samedi, il s'était donné pour mission de sortir de l'université et d'aller se balader un peu en Inverness. Mais bien évidemment, parce que Terrence n'était pas du genre à vagabonder sans but, il s'était au moins donné comme objectif de réapprovisionner sa réserve de sucreries. Les bonbons étaient ses compagnons lors des révisions et il avait épuisé ses dernières réserves il y a peu. Par chance, Myrddin Wyllt possédait une boutique de confiseries, La Plume en Sucre, qui pourrait presque faire pâlir de jalousie la boutique Honeydukes présente dans le village sorcier de Pré-Au-Lard.
Pour s'y rendre, Terrence ne transplana pas, il avait la folle illusion que peut-être que sur sa route en direction de la boutique, il rencontrerait quelqu'un. Une rencontre amoureuse ? Pas forcément, il espérait tout aussi bien se faire des amis de cette façon, qui sait peut être au moment d'emprunter la porte du bureau de poste menant au quartier magique ?
Malheureusement il n'en fut rien, point de rencontre comme merveilleusement illustrée dans les comédies romantiques, le trajet de Terrence se fit dans la solitude et le garçon le nota bien. Il soupira avant d'entrer dans la boutique, mais heureusement l'odeur sucrée des confiseries faites maison lui mit du baume au coeur. Il salua le commerçant présent derrière son comptoir et commença à arpenter les rayons. Il devait bien évidemment sélectionner ses bonbons avec attention, il ne croulait pas sous l'or et ne pouvait décemment pas épuiser tout l'argent de poche qu'il avait reçu pour Noël, d'un coup. À son âge pourtant le garçon aurait très bien pu trouver un travail assez facilement, mais sa mère le lui interdisait, elle préférait qu'il se concentre sur ses études. C'était bien gentil à elle, mais de ce côté là aussi ça le limitait en terme de loisir contrairement à d'autres élèves de l'université bien plus fortunés.
« Bon, ça devrait au moins me faire terminer le mois. » dit-il en scrutant l'imposant paquets de sucreries qu'il tenait entre les mains. A l'intérieur, entre sucettes, caramels, patacitrouille et autres fondants du chaudron, il avait de quoi bien travailler. Il ouvrit son paquet pour s'offrir dès aujourd'hui une petite douceur et se féliciter au moins d'avoir mis les pieds en dehors de l'université. « Hum ? » Un sifflement dans son oreille droite attira son attention, mais il ne vit rien qui puisse en être la source. À sa gauche cette fois un petit rire très discret retentit mais de nouveau rien qui ne puisse être discerné. Il haussa les épaules, cela devait être l'accumulation de la fatigue de la semaine, peut-être devait-il penser à rentrer finalement. Il balança une de ses sucreries dans sa bouche et la savoura. D'un coup d'un seul il se sentit beaucoup mieux. La solitude semblait s'être complètement évaporée de son esprit et la fatigue aussi. Peut-être que finalement il ne rentrerait pas tout de suite. Quelque chose lui disait qu'arpenter les rues de Myrddin Wyllt serait bien plus intéressant.
Terrence commença alors à marcher le long des commerces se surprenant à fredonner une petite chanson. Au sol se mit alors à briller un petit objet près d'un lampadaire et il se baissa pour le ramasser : « Tiens qu'est-ce que c'est ? » Fait d'or, un gallion flambant neuf n'attendait qu'à être ramassé. Le sort semblait enfin être en faveur de Terrence, il y avait ici largement de quoi rembourser ses confiseries si ce n'est lui donner un peu plus d'argent de poche, quelle chance !
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Re: Suivre sa fortune — Vinnie Bakk
Lun 14 Jan 2019 - 12:38
Suivre sa fortune
Loin de l’école. C’était un week-end comme un autre, en apparence.. Sauf que pour une fois, Vinnie avait voulu quitter un peu les couloirs rustres de Hungcalf pour aller découvrir une nouvelle fois les petites rues d’Inverness. En vérité, son père leur avait prévu un week-end entre père et fille. Au programme, des films et lectures au chaud dans le sofa. Or, ça ne s’était pas du tout passé comme ça. Alors qu’elle était venue frapper à sa porte, personne n’avait répondu. Elle avait forcé la porte malgré elle, par inquiétude et c’est dans la cuisine qu’elle avait découvert un petit mot de son père. Il avait dû s’absenter pour le week-end, et il s’excusait de ne pas avoir envoyé une chouette pour la prévenir. Son départ avait été précipité, et désormais, il était dans un avion direction l’Europe. Un souci urgent, dont la nature n’avait nullement été expliquée.
Furieuse, la jeune femme s’en est allée afin de pratiquer son jogging matinal dans les forêts des environs. Ici, elle avait pu profiter de l’air frais de la nature. L’odeur du bois mouillé, de la rosée du matin et des feuilles mortes était un véritable délice pour ses narines habituées à l’odeur des étudiants dans les couloirs. Sa chouette la suivait tranquillement, comme toujours. Et puis, il y avait le chant de ces oiseaux. Parvenu à ses oreilles comme une caresse, il avait réussi à l’apaiser en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Elle courut d’ailleurs bien pendant une heure à vitesse élevée, ne voyant pas le temps passer. Moulée dans sa tenue de sport, queue de cheval disgracieuse pour la tête, lunettes de soleil sur le nez, elle n’avait pourtant pas envie de rentrer de suite. Alors, quand elle s’en retourna à la ville, elle s’autorisa un léger détour. Par Myrddin Wyllt. Pas la meilleure idée en pleine journée pour une semi-vampire, mais elle n’avait pas vraiment envie de rentrer chez son père pour se retrouver seule devant un bon livre. Non, la lecture, c’était son activité nocturne, il était hors de question qu’elle s’y mette de suite sinon son horloge biologique serait décalée et plus moyen d’arriver à l’heure en cours pendant les deux semaines qui suivent.
Dans cette rue existait bon nombre de boutiques de sorciers, d’autres aux friandises humaines dont Vinnie raffolait. D’ailleurs, rien que de penser à ces gâteaux fourrés à la cannelle, et ces sandwich au concombre que faisait le food truck du coin, ou encore à la tarte à la mélasse, son ventre se mit à grogner et elle pensa à ralentir l’allure. Dans une vitrine, il y avait un étalage de chaussures toutes plus belles les unes que les autres. La boutique d’à-côté présentait des accessoires pour les balais, tandis que celui d’en face en proposait pour les baguettes. La rousse ne savait déjà plus où donner de la tête lorsqu’elle s’arrêta à l’épicerie quelques façades plus loin. Elle n’y était pas revenue depuis l’été dernier, n’ayant pas pris de temps pour ça à noël. Alors, elle loucha quelques minutes sur les épices présentes dans la vitrine, avec les nouveautés de saison, puis s’engagea dans la petite boutique, l’eau à la bouche. « Mais regardez qui voilà, notre petite ourse ! » s’exclama la vendeuse, une petite mamie que personne ne pouvait détester. La demoiselle lui lança un grand sourire et s’approcha pour la serrer dans ses bras doucement, afin de ne pas lui briser les os. Elle n’aimait clairement pas le surnom que la vieille dame lui donnait, mais elle ne disait rien par politesse. Ça lui faisait tellement plaisir de voir un visage familier que la Lufkin n’avait aucunement envie de la vexer. « Bonjour Ilda. J’aurais dû passer plus tôt, mais l’école m’a pris beaucoup de temps, avec les examens. » La grand-mère lui offrit son plus beau sourire puis s’approcha de la fontaine à thé. Elle en servit une tasse à Vinnie, qui pendant ce temps-là, observait déjà la nourriture sur les étagères, les yeux grand ouverts. « Comment allez-vous avec votre fiancé ? Il faudrait qu’il vienne me voir ce petit, il doit être adorable pour avoir une petite-amie comme vous à ses côtés ! » Le rire de la rousse fut plus nerveux qu’elle ne l’aurait espéré à ce moment-là. Elle se retourna pour accepter la tasse qu’on lui offrait, appréciant l’odeur épicée qui en émanait. « Nous ne sommes pas fiancés, vous savez. Je le ferais venir un jour, je vous le promets. » Elle voulut tremper ses lèvres dans l’eau bouillante mais la petite dame l’en empêcha. « T uas oublié le miel, pardi, ma petite Vinnie, pardi ! » La jeune femme voulut refuser mais l’adorable mamie versait déjà l’équivalent d’un sucre de miel dans son thé. Ce n’était pas parce qu’elle avait le même prénom que l’ourson qu’elle devait prendre du miel à chaque fois. Pourtant, elle la remercia et goûta à l’élixir qui, aussi surprenant soit-il, était délicieux. Elle avait l’impression de n’avoir jamais goûté pareille chose, si ce n’est… Elle ne se souvenait soudainement plus. Mais boire ce thé la remplit d’une bonne humeur. Son cœur semblait au bout de quelques minutes de dégustation, complètement sur un petit nuage. Y avait-il de la drogue, dedans ? Non, une grand-mère ne pouvait pas faire ça. « Je viens de te préparer un panier de délices. Il faut aboslument que tu repartes avec. Tu diras bonjour à ton papa de ma part. Ah, quel homme admirable, ce Jürgen. Il faudrait qu’il rencontre une jolie dame. Dis-lui de passer très vite, je vais lui préparer quelque chose qui l’aidera un peu. » Vinnie sourit gentiment avant de s’approcher du comptoir, où elle déposa la tasse. Elle paya sa commande, discuta encore quelques minutes puis reprit sa route, prête à rentrer, cette fois. Seulement, au loin, les silhouettes semblaient avoir pris une couleur différente. En fait, ils semblaient soudainement tous souriants aux yeux de Vinnie, mais il y avait une silhouette au loin qui lui semblait plus auréolée de lumière que les autres. Lentement, elle s’approcha, et s’arrêta en le voyant se pencher par terre à un lampadaire. Un instant, elle chercha son prénom avant de se souvenir. Il avait cours de sortilèges avec elle, et elle l’avait croisé… Bon sang, tout lui revint soudainement en mémoire. Le speed-dating, oui, c’était ça ! « Oh… Terrence ? Mais que fais-tu à terre ? Tu mérites mieux que ça, relève-toi. Oh, je n’avais pas vu à quel point tu avais les cheveux sublimes aujourd’hui. » Les compliments étaient venus sans qu’elle ne sache pourquoi. Ce n’était pourtant pas son genre de glorifier les gens ainsi dans la rue. Décidément, il y avait quelque chose qui clochait avec ce garçon, parce qu’elle perdait vraiment les pieds en sa présence, c’en était presque trop bizarre pour que ce soit réel. Elle ne le savait pas encore, mais le thé qu'elle avait bu n'était autre qu'un merveilleux amortentia. Le deuxième en moins de quelques semaines.
Furieuse, la jeune femme s’en est allée afin de pratiquer son jogging matinal dans les forêts des environs. Ici, elle avait pu profiter de l’air frais de la nature. L’odeur du bois mouillé, de la rosée du matin et des feuilles mortes était un véritable délice pour ses narines habituées à l’odeur des étudiants dans les couloirs. Sa chouette la suivait tranquillement, comme toujours. Et puis, il y avait le chant de ces oiseaux. Parvenu à ses oreilles comme une caresse, il avait réussi à l’apaiser en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Elle courut d’ailleurs bien pendant une heure à vitesse élevée, ne voyant pas le temps passer. Moulée dans sa tenue de sport, queue de cheval disgracieuse pour la tête, lunettes de soleil sur le nez, elle n’avait pourtant pas envie de rentrer de suite. Alors, quand elle s’en retourna à la ville, elle s’autorisa un léger détour. Par Myrddin Wyllt. Pas la meilleure idée en pleine journée pour une semi-vampire, mais elle n’avait pas vraiment envie de rentrer chez son père pour se retrouver seule devant un bon livre. Non, la lecture, c’était son activité nocturne, il était hors de question qu’elle s’y mette de suite sinon son horloge biologique serait décalée et plus moyen d’arriver à l’heure en cours pendant les deux semaines qui suivent.
Dans cette rue existait bon nombre de boutiques de sorciers, d’autres aux friandises humaines dont Vinnie raffolait. D’ailleurs, rien que de penser à ces gâteaux fourrés à la cannelle, et ces sandwich au concombre que faisait le food truck du coin, ou encore à la tarte à la mélasse, son ventre se mit à grogner et elle pensa à ralentir l’allure. Dans une vitrine, il y avait un étalage de chaussures toutes plus belles les unes que les autres. La boutique d’à-côté présentait des accessoires pour les balais, tandis que celui d’en face en proposait pour les baguettes. La rousse ne savait déjà plus où donner de la tête lorsqu’elle s’arrêta à l’épicerie quelques façades plus loin. Elle n’y était pas revenue depuis l’été dernier, n’ayant pas pris de temps pour ça à noël. Alors, elle loucha quelques minutes sur les épices présentes dans la vitrine, avec les nouveautés de saison, puis s’engagea dans la petite boutique, l’eau à la bouche. « Mais regardez qui voilà, notre petite ourse ! » s’exclama la vendeuse, une petite mamie que personne ne pouvait détester. La demoiselle lui lança un grand sourire et s’approcha pour la serrer dans ses bras doucement, afin de ne pas lui briser les os. Elle n’aimait clairement pas le surnom que la vieille dame lui donnait, mais elle ne disait rien par politesse. Ça lui faisait tellement plaisir de voir un visage familier que la Lufkin n’avait aucunement envie de la vexer. « Bonjour Ilda. J’aurais dû passer plus tôt, mais l’école m’a pris beaucoup de temps, avec les examens. » La grand-mère lui offrit son plus beau sourire puis s’approcha de la fontaine à thé. Elle en servit une tasse à Vinnie, qui pendant ce temps-là, observait déjà la nourriture sur les étagères, les yeux grand ouverts. « Comment allez-vous avec votre fiancé ? Il faudrait qu’il vienne me voir ce petit, il doit être adorable pour avoir une petite-amie comme vous à ses côtés ! » Le rire de la rousse fut plus nerveux qu’elle ne l’aurait espéré à ce moment-là. Elle se retourna pour accepter la tasse qu’on lui offrait, appréciant l’odeur épicée qui en émanait. « Nous ne sommes pas fiancés, vous savez. Je le ferais venir un jour, je vous le promets. » Elle voulut tremper ses lèvres dans l’eau bouillante mais la petite dame l’en empêcha. « T uas oublié le miel, pardi, ma petite Vinnie, pardi ! » La jeune femme voulut refuser mais l’adorable mamie versait déjà l’équivalent d’un sucre de miel dans son thé. Ce n’était pas parce qu’elle avait le même prénom que l’ourson qu’elle devait prendre du miel à chaque fois. Pourtant, elle la remercia et goûta à l’élixir qui, aussi surprenant soit-il, était délicieux. Elle avait l’impression de n’avoir jamais goûté pareille chose, si ce n’est… Elle ne se souvenait soudainement plus. Mais boire ce thé la remplit d’une bonne humeur. Son cœur semblait au bout de quelques minutes de dégustation, complètement sur un petit nuage. Y avait-il de la drogue, dedans ? Non, une grand-mère ne pouvait pas faire ça. « Je viens de te préparer un panier de délices. Il faut aboslument que tu repartes avec. Tu diras bonjour à ton papa de ma part. Ah, quel homme admirable, ce Jürgen. Il faudrait qu’il rencontre une jolie dame. Dis-lui de passer très vite, je vais lui préparer quelque chose qui l’aidera un peu. » Vinnie sourit gentiment avant de s’approcher du comptoir, où elle déposa la tasse. Elle paya sa commande, discuta encore quelques minutes puis reprit sa route, prête à rentrer, cette fois. Seulement, au loin, les silhouettes semblaient avoir pris une couleur différente. En fait, ils semblaient soudainement tous souriants aux yeux de Vinnie, mais il y avait une silhouette au loin qui lui semblait plus auréolée de lumière que les autres. Lentement, elle s’approcha, et s’arrêta en le voyant se pencher par terre à un lampadaire. Un instant, elle chercha son prénom avant de se souvenir. Il avait cours de sortilèges avec elle, et elle l’avait croisé… Bon sang, tout lui revint soudainement en mémoire. Le speed-dating, oui, c’était ça ! « Oh… Terrence ? Mais que fais-tu à terre ? Tu mérites mieux que ça, relève-toi. Oh, je n’avais pas vu à quel point tu avais les cheveux sublimes aujourd’hui. » Les compliments étaient venus sans qu’elle ne sache pourquoi. Ce n’était pourtant pas son genre de glorifier les gens ainsi dans la rue. Décidément, il y avait quelque chose qui clochait avec ce garçon, parce qu’elle perdait vraiment les pieds en sa présence, c’en était presque trop bizarre pour que ce soit réel. Elle ne le savait pas encore, mais le thé qu'elle avait bu n'était autre qu'un merveilleux amortentia. Le deuxième en moins de quelques semaines.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Re: Suivre sa fortune — Vinnie Bakk
Jeu 17 Jan 2019 - 13:22
Suivre sa fortune.
Terrence rangea soigneusement la pièce brillante dans son sac, il exaltait de joie, il n'avait jamais eu autant de chance de sa vie. Toujours accroupi au sol il se fit soudain interpeller. « Vinnie ? » La jeune fille aux cheveux roux lui portait une attention toute particulière à laquelle il n'était pas forcément habitué. Ils s'étaient rencontrés une première fois lors d'une embûche d'un speed dating à la Moufette Enchantée, mais depuis ils ne s'étaient pas revus jusqu'à aujourd'hui. Ce qui l'étonna un peu plus cependant de la part de la rouquine fut le flot de compliments dont elle l'assaillit, mais par Merlin que c'était plaisant d'entendre cela. « Merci, je te retourne le compliment ? » lança-t-il incertain. Après tout peut-être faisait-elle preuve d'ironie, il ne la connaissait pas assez pour cerner parfaitement son caractère et il ne voyait pas en quoi ses cheveux à lui paraissaient mieux entretenus qu'à l'habituel.
« Hum ! » Scrutant le ciel, Terrence se mit à pousser une exclamation comme si quelque chose venait d'éclaircir son esprit. « J'ai besoin d'aller au square et il faut que tu viennes avec moi ! » s'exclama-t-il soudainement en tirant sa camarade de cours de Sortilèges par la main. Si habituellement il s'agissait d'un geste qu'il n'aurait pas osé faire, après tout il ne la connaissait que peu, son instinct lui disait d'agir et la gêne n'avait absolument pas la place dans son esprit. Ils arrivèrent au square en moins de deux, par ce temps hivernal, le lieu n'était pas forcément le plus occupé. Mais peu lui importait il était là et dans un enchainement de geste bizarre, tentait de discerner le bon emplacement. « Ici c'est bien. » Il se baissa et soudainement un chat se hissa hors des buissons. Il n'était pas bien vieux, une petite clochette tintait autours de son cou et il vint frotter sa tête entre les mains de Terrence. « Il est vraiment mignon ce chat non ? » demanda-t-il à la rouquine qu'il avait trainé jusqu'ici.
« Mon chaaaat ! » Une vieille femme se rua sur eux et récupéra le chaton dont les poils s'hérissèrent à la vue de sa maîtresse. « Oh merci jeunes gens de l'avoir récupéré, je le cherche depuis ce matin. » s'exclama la vieille dame complètement affolée avant de demander à Terrence et Vinnie de ne pas partir car elle reviendrait avec une récompense. Souriant le garçon acquiesça et attendit sagement le retour de la vieille dame. « Décidément en quatre années nous ne nous sommes pas beaucoup parlé mais depuis le début de 2019 on ne fait que ça, c'est marrant non ? » Une certaine aisance à la discussion s'était emparée de Terrence, une aisance qu'il ne comprenait pas, mais dont il ne désirerait plus se séparer par la suite.
« Hum ! » Scrutant le ciel, Terrence se mit à pousser une exclamation comme si quelque chose venait d'éclaircir son esprit. « J'ai besoin d'aller au square et il faut que tu viennes avec moi ! » s'exclama-t-il soudainement en tirant sa camarade de cours de Sortilèges par la main. Si habituellement il s'agissait d'un geste qu'il n'aurait pas osé faire, après tout il ne la connaissait que peu, son instinct lui disait d'agir et la gêne n'avait absolument pas la place dans son esprit. Ils arrivèrent au square en moins de deux, par ce temps hivernal, le lieu n'était pas forcément le plus occupé. Mais peu lui importait il était là et dans un enchainement de geste bizarre, tentait de discerner le bon emplacement. « Ici c'est bien. » Il se baissa et soudainement un chat se hissa hors des buissons. Il n'était pas bien vieux, une petite clochette tintait autours de son cou et il vint frotter sa tête entre les mains de Terrence. « Il est vraiment mignon ce chat non ? » demanda-t-il à la rouquine qu'il avait trainé jusqu'ici.
« Mon chaaaat ! » Une vieille femme se rua sur eux et récupéra le chaton dont les poils s'hérissèrent à la vue de sa maîtresse. « Oh merci jeunes gens de l'avoir récupéré, je le cherche depuis ce matin. » s'exclama la vieille dame complètement affolée avant de demander à Terrence et Vinnie de ne pas partir car elle reviendrait avec une récompense. Souriant le garçon acquiesça et attendit sagement le retour de la vieille dame. « Décidément en quatre années nous ne nous sommes pas beaucoup parlé mais depuis le début de 2019 on ne fait que ça, c'est marrant non ? » Une certaine aisance à la discussion s'était emparée de Terrence, une aisance qu'il ne comprenait pas, mais dont il ne désirerait plus se séparer par la suite.
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Re: Suivre sa fortune — Vinnie Bakk
Mar 22 Jan 2019 - 11:46
Suivre sa fortune
Ses joues rosissent parce qu’il se souvient de son prénom. La dernière fois aussi, ça lui avait fait cet effet-là. Au fond, ça l’agaçait un peu d’être si vulnérable. Parce que si ça se savait qu’elle flirtait ouvertement avec quelqu’un d’autre que Wolf, elle, la petite fille pudique qui habituellement fuit les garçons comme la peste. On se moquerait d’elle, elle passerait dans le chineur. Pourtant, ces risques ne lui viennent pas tout de suite à l’esprit. Elle pense plutôt à complimenter son ami en face d’elle, lui lancer des fleurs sur la brillance de ses cheveux. Qu’avait-elle dit la dernière fois ? Qu’il avait une peau bien plus doré que les cookies ? Bon sang, c’était ridicule comme compliment, et ça pourrait être drôlement mal interprété. Elle aurait mieux fait de se taire, comme elle le faisait si bien. Fantasmer secrètement sur tel garçon de l’école, éternellement. « Oui, c’est moi. » répond-elle machinalement, pinçant les lèvres en l’observant se redresser. Un sourire éclaira les lèvres de la jeune femme quand il ouvrit à nouveau les lèvres pour lui adresser la parole. Elle se balançait timidement d’un pied sur l’autre, touchée. Elle se passa même une main dans sa longue chevelure qu’elle peinait à entretenir, et qui pourtant, faisait toute la beauté de son visage. Dire qu’elle avait longtemps eu honte de sa rousseur, et aujourd’hui, elle en était plus fière que jamais. « Tu trouves ? Merci, Terrence. » De sa voix mielleuse, elle ne se rend pas compte de ce qu’elle est en train de faire. La raison a définitivement quitté son esprit. Déjà la dernière fois, elle s’était débrouillé pour ne pas le croiser après la moufette enchantée, parce qu’elle s’était sentie complètement ridicule. Elle ne le connaissait pas, et était sûre d’une chose : elle n’avait aucun sentiment pour lui. Silencieuse, elle apprécia pourtant du regard le grain de sa peau et la façon dont il était vêtu aujourd’hui. Ce pantalon mettait bien en valeur ce qu’elle imaginait être ses gracieux mollets. Elle fut néanmoins tirée de ses pensées quelques secondes plus tard, quand le brun s’empara de son poignet pour l’entraîner dans une course des plus folles. Elle ignorait où était le square mais elle s’autorisa malgré tout à lui faire confiance, et elle se mit à le suivre. Elle se sentait presque honteuse d’être en tenue de sport, et lu, si bien habillé à ses côtés. Elle ressentait une certaine euphorie à l’idée de foncer vers l’inconnu, main dans la main avec le summerbee. Une fois sur place, elle le laissa choisir l’emplacement où ils allaient s’installer sans broncher, et s’assit à ses côtés en souriant. Ses yeux s’arrondirent en voyant un petit chat débarquer. Il était si mignon et sa fourrure semblait si douce. Elle tendit à son tour la main pour caresser l’animal, mais également prétexte pour pouvoir se rapprocher quelque peu de Terrence, qui était le seul à attirer son regard aujourd’hui. « Pas aussi mignon que... » Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Une grand-mère les interrompait déjà, et elle fut d’ailleurs déçue de cet événement. Jusqu’ici, tout se passait très bien. Mais il avait fallu qu’une vieille dame débarque, mettant en ruine toutes les idées de Vinnie, envoûtée par les brumes de l’amortentia. Cependant, elle resta silencieuse pour ne pas gâcher l’instant, bien que son regard se soit soudainement tinté d’une nuance plus sombre qu’à l’habituelle. Elle laissa plutôt l’étudiant se charger de la conversation, et, à ses côtés, se contenta de sourire poliment pour éviter les problèmes. Une fois la dame partie, elle s’autorisa à soupirer de soulagement et se tourna vers Terrence, tout sourire. Elle ignorait pourquoi mais elle avait envie de le serrer dans ses bras. « Est-ce que tu crois au destin ? Moi oui. Je pense qu’il y a une bonne raison pour qu’il nous ait mis sur le chemin l’un de l’autre. Et… On pourrait se revoir plus souvent. » Elle se mord instinctivement la lève inférieure, baisse les yeux, le cœur battant. Elle se rapprocha finalement pour venir poser la tête sur son épaule, sans aucune raison valable. Lueur d’espoir dans le regard, elle se permit de faire un nouveau compliment qui lui passait par la tête. « Tu sens bon, tu sais ? » Elle passa finalement ses bras autour de lui pour l’enlacer, chose qu’elle n’aurait certainement pas fait dans son état normal. Malheureusement, il ne l’avait jamais vraiment vue dans son état normal depuis le début. « La mort qui a sucé le miel de ton haleine n'a pas encore eu de pouvoir sur ta beauté. » souffle-t-elle finalement en s’écartant, papillonnant des paupières tout en le regardant. Et voilà que désormais les seules paroles qu’elle arrivait à prononcer étaient des citations de Romeo et Juliette. Pauvre Terrence, si seulement quelqu’un pouvait encore lui hurler de fuir cette folle.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Re: Suivre sa fortune — Vinnie Bakk
Mar 29 Jan 2019 - 1:13
Suivre sa fortune.
Le garçon sentit son esprit commencer à s'alourdir sans qu'il ne comprenne pourquoi. Pour autant il ne s'attarda pas sur le détail attendant patiemment le retour de cette vieille dame ne désirant pas lui faire faux bon. Pendant ce temps, Vinnie était en train de lui suggérer qu'ils passent plus de temps ensemble ce qui en soit n'était peut-être pas une mauvaise idée. « Je dirais que je crois un peu au destin, mais que nous pouvons façonner aussi l'avenir à notre façon. Mais déjà je suppose qu'on se remarquera un peu plus en cours non ? » Il serra le poing, quel idiot, il était peut-être en train de manquer l'occasion de proposer un rendez vous galant à une fille qui semblait tout bonnement intéressée... L'incertitude s'emparait peu à peu de lui, le sentiment de légèreté qui l'avait envahi quelques minutes plus tôt s'évinçait déjà laissant place à un manque de confiance qui définissait bien le réel Terrence. Le garçon respira profondément, non il ne pouvait pas s'avouer vaincu aussi facilement, pas s'il tenait à ses résolutions. Mais avant qu'il puisse proposer un rendez vous galant à Vinnie, cette dernière lui envoya un nouveau compliment qui l'interloquait de plus en plus. Lui-même se trouvait bizarre, mais qui complimentait quelqu'un sur son odeur. « Heu, mer... » Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle l'enlaça avant de lui murmurer des mots qui oscillaient entre le charme et l'effrayant. La mort n'avait définitivement rien de romantique pour lui. « Tu es sûre que tu vas bien ? » demanda-t-il. Tout sentiment de légèreté s'était à présent écarté de l'esprit de Terrence qui, profitant que Vinnie desserre son étreinte, s'éloigna de la jeune fille.
« Ah je suis désolée de vous avoir fait attendre. » Sauvé par le gong crût-il lorsque la voix de la vieille dame retentit derrière eux. Cependant lorsqu'il se retourna elle avait perdu son air sympathique sur son visage et une baguette magique dans les mains, semblait définitivement mécontente. « Je me suis demandée encore et encore comment mon pauvre Chouquette avait pu disparaitre comme ça, mais je le sais maintenant, c'est VOUS les responsables, vous me l'avez volé pour me soudoyer une récompense c'est ça ? Moi qui m'apprêtait à vous offrir quelques gallions, c'est un mauvais sort que vous méritez, un MAUVAIS SORT. » Elle agita sa baguette en l'air et lorsqu'il vit qu'elle commençait à émettre des étincelles, il sortit la sienne par réflexe mais il avait nullement envie de blesser une vieille dame. Si la chance lui avait souri au départ elle semblait à présent lui tourner le dos. « Euh Vinnie je te propose de déguerpir qu'en penses-tu ? » Et maintenant qu'elle devait l'imaginer comme un couard sans doute ne se laisserait-elle jamais invitée à un rencard. Lorsqu'il sortirait de cette situation catastrophique Terrence s'autoriserait à être grandement déçu.
« Ah je suis désolée de vous avoir fait attendre. » Sauvé par le gong crût-il lorsque la voix de la vieille dame retentit derrière eux. Cependant lorsqu'il se retourna elle avait perdu son air sympathique sur son visage et une baguette magique dans les mains, semblait définitivement mécontente. « Je me suis demandée encore et encore comment mon pauvre Chouquette avait pu disparaitre comme ça, mais je le sais maintenant, c'est VOUS les responsables, vous me l'avez volé pour me soudoyer une récompense c'est ça ? Moi qui m'apprêtait à vous offrir quelques gallions, c'est un mauvais sort que vous méritez, un MAUVAIS SORT. » Elle agita sa baguette en l'air et lorsqu'il vit qu'elle commençait à émettre des étincelles, il sortit la sienne par réflexe mais il avait nullement envie de blesser une vieille dame. Si la chance lui avait souri au départ elle semblait à présent lui tourner le dos. « Euh Vinnie je te propose de déguerpir qu'en penses-tu ? » Et maintenant qu'elle devait l'imaginer comme un couard sans doute ne se laisserait-elle jamais invitée à un rencard. Lorsqu'il sortirait de cette situation catastrophique Terrence s'autoriserait à être grandement déçu.
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