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la douleur est mon spectacle (zirnitra)
Dim 13 Jan 2019 - 21:17
La douleur est mon spectacle
Zirnitra & Laelia
« Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’homme est ta victime. »
Une plume hors de prix entre les doigts, elle rayait un nom sur sa liste. Reine qui tirait les ficelles, écrasant les pions insignifiants sous ses talons fermes. Enfin, elle quittait son siège confortable, songeant à la fausse potion déposer chez la rouquine, quelque chose qui déclencherait la transformation avec un tranquillisant tout en la laissant consciente. Douce torture que lui préparait la Trejo, juste pour le plaisir. Après tout, elle s’était liée d’amitié mais la fleur était bien trop fourbe et imprévisible, renversant sans arrêt les pions. Aiguisant son plus beau poignard, elle le rangeait sous sa jupe sombre et enfilait des derbies, avec son éternelle cape sombre. Ce soir, le diable était de sortie, tapi dans l’obscurité.
Sourire aux lèvres, ses pas légers et discrets la menaient au logement de la belle rouquine. Sur le chemin, ses iris clairs captaient les silhouettes dégoûtantes d’âmes méprisantes, nausée qui ne tardait pas à venir. La nuit était tombée sur la ville, pleine lune éclatante tandis que le quartier sorcier était légèrement animé, pas de quoi effrayer un chat. Enfin, le diable montait les escaliers, déverrouillant la porte avec la magie, prête à assister à la scène. Instinctivement. Ensuite, Laelia insonorisait le logement et verrouiller la porte. Ses iris regardaient le flacon vide sur la table tandis que des plaintes se faisaient entendre. Retirant sa cape, Laelia s’avançait, un sourire étincelant aux pulpes lorsqu’elle apercevait la femme se tordre de douleur. Elle glissait un doigt contre ses lèvres, le regard pétillant. « Chut mon ange... Tu vas réveiller tout le monde. » Quelques pas en arrière, la Trejo jetait un coup d’œil à la pleine lune. « Je vais me faire une belle fourrure ce soir. » Commentait la Grymm d’un sourire sadique, les yeux pleins d’étoiles.
Sourire aux lèvres, ses pas légers et discrets la menaient au logement de la belle rouquine. Sur le chemin, ses iris clairs captaient les silhouettes dégoûtantes d’âmes méprisantes, nausée qui ne tardait pas à venir. La nuit était tombée sur la ville, pleine lune éclatante tandis que le quartier sorcier était légèrement animé, pas de quoi effrayer un chat. Enfin, le diable montait les escaliers, déverrouillant la porte avec la magie, prête à assister à la scène. Instinctivement. Ensuite, Laelia insonorisait le logement et verrouiller la porte. Ses iris regardaient le flacon vide sur la table tandis que des plaintes se faisaient entendre. Retirant sa cape, Laelia s’avançait, un sourire étincelant aux pulpes lorsqu’elle apercevait la femme se tordre de douleur. Elle glissait un doigt contre ses lèvres, le regard pétillant. « Chut mon ange... Tu vas réveiller tout le monde. » Quelques pas en arrière, la Trejo jetait un coup d’œil à la pleine lune. « Je vais me faire une belle fourrure ce soir. » Commentait la Grymm d’un sourire sadique, les yeux pleins d’étoiles.
(c) DΛNDELION
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Re: la douleur est mon spectacle (zirnitra)
Lun 21 Jan 2019 - 0:03
la douleur est mon spectacle
Laelia & Zirnitra
Toujours la même sensation, après tant d'années; celle qui donnait à la Slovaque l'impression que des milliers d'insectes grouillaient sous sa peau pâle. Pâle, comme les reflets de la pleine-lune. Magnifique sphère d'argent dans la noire toison céleste pour certains. Zirnitra, elle, voyait son angoisse monter en même temps que l'astre. La rousse se ressaisit quand ses émeraudes se posèrent sur la flasque qui contenait sa salvation pour les nuits à venir. La femme inspira profondément, le regard évitant tout contact avec la lune qui la narguait depuis son siège dans les nuages. La tue-loup avait un horrible goût dont tous ses consommateurs se seraient bien passé. Mais ce soir, les papilles de la marchande décelèrent quelque chose de nouveau... d’inhabituel. Et elle, qui devait prendre la forme d'un redoutable chasseur, se retrouva proie d'une créature bien plus dangereuse que la bête qu'elle craignait de devenir. L'être humain était, après tout, le prédateur de sa propre espèce. Laelia Trejo, le démon, ne tarda pas à faire son entrée. Prête à hanter la nuit, prête à faire souffrir la vie.
Stupide, elle s'était montrée si sotte ! Elle s'était laissée surprendre, là où elle vivait sur ses gardes. La réputation de Laelia n'avait pas échappée à la Slovaque. Elle n'avait pas pensé que son nom finirait sur la liste noire de l'étudiante. Étudiante... Ce mot cachait beaucoup trop d'innocence; Trejo méritait un tout autre titre. Un qui traduirait toute l'horreur et la haine qu'était son âme. La douleur que ses contorsions engendraient, la colère et la rage qui brûlaient dans ses prunelles de jade, c'était au centuple qu'elle les lui rendrait. "Chut mon ange... Tu vas réveiller tout le monde." La voix du Monstre résonna dans sa tête, comme si Zirnitra était au bord d'un malaise vagal. Cette intense sensation de vide... Elle se voyait se noyer dans un silence affreusement dense, sans pouvoir lutter, sans pouvoir reprendre son souffle. Le bruit des talons de Laelia la ramena à la réalité, et la douleur resurgit. Dans la mixture qu'elle avait commis l'erreur de boire, se trouvait un tranquillisant. Elle sentait ses effets, et elle luttait contre la fatigue qui viendrait l'étouffer. Elle devait profiter de ce moment, où elle n'osait imaginer ce que Trejo lui ferait subir.
La souffrance qu'elle ressentait était semblable à des déchirement internes, cependant, il arrivait que Zirnitra ait quelques secondes de répit. Son occasion de se défendre, de riposter, se trouvait dans une fenêtre de deux secondes. Pas plus. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. Surtout quand sa transformation complète en lycanthrope ne tarderait pas à venir, elle non plus. En contre-la-montre contre elle-même, son esprit ne fit qu'un tour. Elle n'avait pas le droit de faire un seul faux pas, pas la moindre erreur. Laelia se retourna, ses pupilles noires reflétant alors l'argent de la Lune plus haut. La douleur s'envola. Usant des réflexes et des sens que sa condition de loup-garou lui offrait, la réaction de la Lovric ne se fit pas attendre. Son Incarcerem ne fait pas de détour, et c'est sans une seule once de pitié dans les yeux que la Slovaque regarde la Trejo s'entortiller dans les liens magiques. Malgré la douleur qui lui lacère le corps, Zirnitra se surprend à souffler un peu. Une infime pause dans cette longue nuit qui les attende toutes les deux.
Stupide, elle s'était montrée si sotte ! Elle s'était laissée surprendre, là où elle vivait sur ses gardes. La réputation de Laelia n'avait pas échappée à la Slovaque. Elle n'avait pas pensé que son nom finirait sur la liste noire de l'étudiante. Étudiante... Ce mot cachait beaucoup trop d'innocence; Trejo méritait un tout autre titre. Un qui traduirait toute l'horreur et la haine qu'était son âme. La douleur que ses contorsions engendraient, la colère et la rage qui brûlaient dans ses prunelles de jade, c'était au centuple qu'elle les lui rendrait. "Chut mon ange... Tu vas réveiller tout le monde." La voix du Monstre résonna dans sa tête, comme si Zirnitra était au bord d'un malaise vagal. Cette intense sensation de vide... Elle se voyait se noyer dans un silence affreusement dense, sans pouvoir lutter, sans pouvoir reprendre son souffle. Le bruit des talons de Laelia la ramena à la réalité, et la douleur resurgit. Dans la mixture qu'elle avait commis l'erreur de boire, se trouvait un tranquillisant. Elle sentait ses effets, et elle luttait contre la fatigue qui viendrait l'étouffer. Elle devait profiter de ce moment, où elle n'osait imaginer ce que Trejo lui ferait subir.
La souffrance qu'elle ressentait était semblable à des déchirement internes, cependant, il arrivait que Zirnitra ait quelques secondes de répit. Son occasion de se défendre, de riposter, se trouvait dans une fenêtre de deux secondes. Pas plus. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. Surtout quand sa transformation complète en lycanthrope ne tarderait pas à venir, elle non plus. En contre-la-montre contre elle-même, son esprit ne fit qu'un tour. Elle n'avait pas le droit de faire un seul faux pas, pas la moindre erreur. Laelia se retourna, ses pupilles noires reflétant alors l'argent de la Lune plus haut. La douleur s'envola. Usant des réflexes et des sens que sa condition de loup-garou lui offrait, la réaction de la Lovric ne se fit pas attendre. Son Incarcerem ne fait pas de détour, et c'est sans une seule once de pitié dans les yeux que la Slovaque regarde la Trejo s'entortiller dans les liens magiques. Malgré la douleur qui lui lacère le corps, Zirnitra se surprend à souffler un peu. Une infime pause dans cette longue nuit qui les attende toutes les deux.
Made by Neon Demon
- Spoiler:
1 & 4 - La colère comme moteur, la Slovaque réussit haut la main son sortilège qui atteint Laelia.2 & 5 - Prise d'angoisse, le sort que Zirnitra parvient à lancer rate sa cible.
3 & 6 - Finalement, la douleur reprend le dessus et l'occasion en or qui se présentait à Zirnitra lui glisse entre les doigts.
- Maître du Jeu→ je suis le destin ←
- » parchemins postés : 1311
» miroir du riséd : sans visage
» crédits : créateur du design
» âge : éternel
» gallions sous la cape : 10171
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: la douleur est mon spectacle (zirnitra)
Lun 21 Jan 2019 - 0:03
Le membre 'Zirnitra Lovric' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 1
'Dé de magie' : 1
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Re: la douleur est mon spectacle (zirnitra)
Lun 21 Jan 2019 - 7:11
La douleur est mon spectacle
Zirnitra & Laelia
« Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’homme est ta victime. »
Le plan fonctionnait à merveille, un sourire illuminait le visage de la jolie Trejo. Diablesse folle, les yeux qui pétillaient en entendant ses plaintes de douleur. C’était intense et succulent, un plaisir auditif comme visuel. Ses doigts tiraient le rideau, laissant les rayons lunaires éclairer cette âme déchue. La Trejo avait pris soin d’insonoriser la pièce afin que personne ne puisse entendre ce qui se passait à l’intérieur. Rire malsain, légèrement penchée en avant tout en caressant du bout de son doigt la peau diaphane de sa victime, allant jusqu’à sa chevelure rousse. Elle était magnifique, encore plus avec cet air de souffrance.
Enfin, Zirnitra se réveillait, réussissant malgré tout son sortilège. Des liens magiques venaient s’enrouler autour de Laelia, exerçant une pression qui ne la faisait pas vriller. La baguette déjà en main après avoir insonorisé la pièce, Laelia restait immobile un instant, les dents serrées et les sourcils froncés. Elle lançait le maléfice de répulsion et se libérait des liens. « Beau tour, ma belle. » Rire amusé malgré que des traces rouges ornaient sa peau typée. Des pas rapides ainsi qu’un coup de pied qui faisait voler la baguette de la Slovaque. « Mais pas suffisant... »
Elle s’installait contre le bord de la fenêtre, admirant la femme loup totalement affaiblie, le front en sueur et Laelia se baissait enfin, glissant la lame de son poignard contre le ventre de la poupée de cire. Une main sauvage qui remontait ce haut, laissant la fraîcheur de la lame contre sa peau, instant plaisant qui étirait d’un air mauvais ses pulpes. « Est-ce que tu aimes ? » Lame dressée, elle plongeait petit à petit dans sa chair, remontant avec une lenteur extrême. Les premières gouttes de sang apparaissaient et elle en portait une à ses lèvres, récoltant du bout de sa langue le délicieux liquide rouge.
Enfin, Zirnitra se réveillait, réussissant malgré tout son sortilège. Des liens magiques venaient s’enrouler autour de Laelia, exerçant une pression qui ne la faisait pas vriller. La baguette déjà en main après avoir insonorisé la pièce, Laelia restait immobile un instant, les dents serrées et les sourcils froncés. Elle lançait le maléfice de répulsion et se libérait des liens. « Beau tour, ma belle. » Rire amusé malgré que des traces rouges ornaient sa peau typée. Des pas rapides ainsi qu’un coup de pied qui faisait voler la baguette de la Slovaque. « Mais pas suffisant... »
Elle s’installait contre le bord de la fenêtre, admirant la femme loup totalement affaiblie, le front en sueur et Laelia se baissait enfin, glissant la lame de son poignard contre le ventre de la poupée de cire. Une main sauvage qui remontait ce haut, laissant la fraîcheur de la lame contre sa peau, instant plaisant qui étirait d’un air mauvais ses pulpes. « Est-ce que tu aimes ? » Lame dressée, elle plongeait petit à petit dans sa chair, remontant avec une lenteur extrême. Les premières gouttes de sang apparaissaient et elle en portait une à ses lèvres, récoltant du bout de sa langue le délicieux liquide rouge.
(c) DΛNDELION
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