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Lun 21 Jan 2019 - 20:06
Tu penses que pas mal de choses commencent à cause de toi, mais ce n’est pas tout le temps le cas et c’est compliqué de s’en persuader, surtout quand ça concerne une personne de la famille. Impossible d’être lucide, comme si vous n’étiez que des enfants alors que tu arrives bientôt à 26 ans. Tu n’es pas beaucoup plus petit que ta sœur, ce n’est qu’une illusion que tu aimes entretenir pour le moment du moins alors que cette position t’arrange plus que tu ne voudrais l’admettre. Ça fait maintenant une bonne semaine que tu n’arrives plus à prendre contact avec Laelia, il faut croire qu’elle ne peut pas oublier et c’est la même chose pour toi. Elle n’avait pas le droit de parler de cette mère que tu n’as pratiquement pas prise dans tes bras, trop peu d’années pour lui montrer ton amour et pour profiter du bonheur d’avoir une personne qui donnerait tout pour que tu ne manques de rien, ce qui n’est pas le cas de ton père. Ça ne le sera jamais d’ailleurs, tu peux toujours rêver pour qu’il lève le petit doigt pour quelqu’un comme toi qui ne va rien lui rapporter. Tu as deux grands frères sur qui il met une confiance absolue, en même temps, ils sont aveugles et n’arrivent pas à voir ce qui se passe juste sous leurs yeux. Incapables. Tu es le seul à te douter de quelque chose et à faire ce qu’il faut pour préserver cette fratrie, surtout Jazmin. Tu l’as promis à toi-même et à cette tombe qui représente toute ta vie. Ton rêve le plus fou.
Pourtant, Laelia, avec qui tu n’as pas eu de belles paroles dans cette volière vient de te proposer de t’accompagner pour cette petite course matinale qui doit faire office d’entrainement, plutôt d’échauffement. Une le matin et une le soir, c’est important. En plus des matières sportives de l’établissement, rien que ça. Tu n’as rien pardonné, mais tu aimes qu’elle puisse faire un geste et s’intéresser à ce que tu aimes, alors tu n’as pas dit non, simplement, tu n’attendras pas et partira à ton rythme. Il faut absolument répondre à cette simple question. Qu’est-ce que ça signifie, la course ? Beaucoup d’athlètes passent des années à courir sans jamais trouver la réponse à cette question, c’est ce qui fait le charme de ce sport. Tu arrives à la lisière de la forêt en attendant que ta cousine arrive à l’heure du rendez-vous que tu lui avais donné, elle va devoir se lever tôt pour une fois. Espérons qu’elle n’a pas oublié.
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Lun 21 Jan 2019 - 20:46
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Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Elle n’aimait pas rester en froid avec ce cousin insupportable et pourtant c’était bien elle qui était retournée vers lui, se remémorant sa proposition durant leur nuit au château. Quelques jours avant, la brune avait rédigé une lettre à son égard, un mot qui allait droit au but. « Rendez-vous vers six heures du matin samedi à la forêt. » Morceau de papier enroulé avec l’aide d’un ruban rouge puis expédié grâce à son hibou. Soulagée mais tout aussi inquiétante car la Trejo est une piètre sportive.
Le jour J, le réveil avait été très difficile. Les paupières qui brûlaient, les yeux gonflés et rouges ainsi qu’une motivation inexistante. Jamais la belle ne s’était levée aussi tôt et encore moins pour faire du sport, un footing. Ce qui l’inquiétait était le fait qu’elle n’avait jamais couru. Avec la danse, Laelia avait du cardio ainsi que de la souplesse mais le reste était si obscur. Traînant des pieds tout en caressant son cochon domestique, elle attrapait de quoi se vêtir. La belle enfilait un legging noir ainsi que des chaussures de sport, un col roulé et un sweat large, bonnet sur sa chevelure attachée en queue de cheval. Non, la femme n’était pas au meilleur de sa forme ni même habituée à un tel réveil.
Prête, elle transplanait jusqu’à la forêt et marchait jusqu’au lieu de rencontre. Il faisait froid et malgré cela, Laelia ne tremblait pas. Cet entraînement était une si mauvaise idée. Enfin, la petite retrouvait Tomas et glissait une paume contre son épaule afin de lui signaler sa présence. « Bonjour. » Salutation simple, ses paumes retrouvaient facilement le chemin de ses poches. Elle se taisait désormais l’étudiante, fixant le brun de son regard clair. Il était beau, vraiment très beau.
Le jour J, le réveil avait été très difficile. Les paupières qui brûlaient, les yeux gonflés et rouges ainsi qu’une motivation inexistante. Jamais la belle ne s’était levée aussi tôt et encore moins pour faire du sport, un footing. Ce qui l’inquiétait était le fait qu’elle n’avait jamais couru. Avec la danse, Laelia avait du cardio ainsi que de la souplesse mais le reste était si obscur. Traînant des pieds tout en caressant son cochon domestique, elle attrapait de quoi se vêtir. La belle enfilait un legging noir ainsi que des chaussures de sport, un col roulé et un sweat large, bonnet sur sa chevelure attachée en queue de cheval. Non, la femme n’était pas au meilleur de sa forme ni même habituée à un tel réveil.
Prête, elle transplanait jusqu’à la forêt et marchait jusqu’au lieu de rencontre. Il faisait froid et malgré cela, Laelia ne tremblait pas. Cet entraînement était une si mauvaise idée. Enfin, la petite retrouvait Tomas et glissait une paume contre son épaule afin de lui signaler sa présence. « Bonjour. » Salutation simple, ses paumes retrouvaient facilement le chemin de ses poches. Elle se taisait désormais l’étudiante, fixant le brun de son regard clair. Il était beau, vraiment très beau.
(c) DΛNDELION
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Sam 26 Jan 2019 - 19:54
Tu pourrais mettre la main au feu qu’elle n’aime pas se lever aussi tôt et ce n’est pas très étonnant, peu de monde prennent la peine de commencer la journée vers 5 h du matin. Pourtant, c’est une habitude chez toi et tu aimes aussi te coucher tard, certaines personnes n’ont pas besoin de sommeil et c’est ton cas. Ce n’est pas une mauvaise chose, tu arrives à faire beaucoup que se soit dans ton entraînement ou dans les cours même si tu ne prends pas suffisamment le temps de rester devant des livres pour faire les devoirs. Si tu es là, c’est grâce à ton nom, ton argent et tes notes potables malgré l’absence évidente de boulot en dehors de l’école. Laelia arrive enfin avec une tenue que tu ne pensais pas voir un jour sur elle, un large sourire pour l’accueillir alors qu’elle a quand même prise la peine de se déplacer. Jamais tu n’avais imaginé que ce jour pourrait arriver, il faut encore qu’elle puisse tenir le rythme, mais elle risque de voir quelque chose qu’elle n’a jamais vu. La véritable magie. L’essence même de ce qui fait battre ton coeur. Rien que ça. « Yo. T’as l’air en forme. » Tu te moques et elle le sait, mais ce n’est pas méchant pour une fois et elle devrait s’en rendre compte de ça aussi.
Tu commences l’étirement, c’est un rituel à ne pas sous-estimer avant une course alors que d’habitude tu t’aides d’un peu de musique, aujourd’hui avec la compagnie de ta cousine tu ne risques pas de prendre des écouteurs. Tu veux pouvoir constater par toi-même de son ressenti. Tu tends le bras droit dans une direction, puis dans l’autre en regardant la jeune femme sans perdre le mince sourire qui t’anime, cette journée va être agréable et tu n’as pas besoin de plus de temps pour t’en rendre compte. C’est l’évidence même. « Tu devrais prendre le temps de t’étirer, sinon tu vas avoir des crampes. » C’est une manière de la prévenir, elle ne pourra pas profiter pleinement si elle passe le reste de la journée dans son lit à se tordre de douleur. Tu sautilles sur place quelques secondes et avant de tordre ton cou une ultime fois, tu prends appuies en direction de la forêt. « On commence par faire cinq kilomètres sur du plat en bordure. Fais attention aux arbres. On longe le fleuve et on se retrouve à la vieille cabane. » Tu souris et d’une brève impulsion commence à partir en trottinant à une vitesse tout à fait raisonnable cependant, ça se voit tout de suite que tu es un habitué. Tu veux qu’elle passe vers le fleuve, pour voir à quel point, c’est beau à cette heure de la journée. On peut voir des choses magnifiques suivant le temps, dans un même lieu et ça peu de personnes le savent réellement.
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Sam 26 Jan 2019 - 20:32
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Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
De par ses yeux bouffis, gonflés par la fatigue, cela se voyait que la fleur ne voulait pas être là. Le pas lent, les pieds qui traînaient, la brune baillait sans interruption. Précieuse princesse qui avait toujours du mal à se lever et encore moins à se lever aux aurores pour courir. Mais pour lui, Laelia le faisait, aussi fou que cela pouvait paraître. Son sourire l’énervait et son poing lui démangeait, violence qui contrastait avec cette affection particulière. « Ferme ta gueule. » Grognait la sorcière, les sourcils froncés, les yeux rouges de fatigue. Petit corps frêle qui s’arrêtait net sous le ciel encore sombre, les mains dans les poches en fixant le sol, luttant pour ne pas s’endormir.
Tomas commençait à gesticuler dans tous les sens et bien qu’avec la danse, la jolie était forcée de s’étirer, là elle n’en faisait qu’à sa tête. Elle restait immobile à le fixer d’un air arrogant, haussant les sourcils. « Non, une princesse n’a jamais de crampes. » La fleur allait le regretter mais faire le moins d’efforts possible lui allait parfaitement, flemmarde. Laelia ne faisait que s’étirer comme si elle venait de quitter son lit et se figeait à nouveau l’inconsciente, rêvant déjà de son lit chaud et confortable. Enfin, le brun lui indiquait l’itinéraire et la brune le mémorisait, consciente qu’il allait vite la distancer. Tandis que le Trejo commençait à trottiner, la jolie râlait et se lançait à son tour, habituée aux exercices de cardio avec la danse. Mais chaque sport était différent et à défaut de pratiquer que la danse, Laelia n’était pas habituée à faire autre chose. La brune essayait de gérer sa respiration, son rythme cardiaque ne tardait pas à s’emballer alors que Tomas était plus loin de quelques pas.
Rapidement, la sorcière commençait à avoir chaud et sentir ses muscles qui chauffaient, qui tiraient même. Les premières difficultés ne tardaient pas à arriver et pourtant, la jolie ne se laissait pas démonter, rêvant de rattraper ce cousin en forme qui s’éloignait de plus en plus. Le jour commençait à se lever et les yeux de la reine se levaient afin d’admirer ce spectacle de la nature puis détaillant de sa vision floue l’environnement. Tomas avait disparu et elle commençait à paniquer : tout se ressemblait étrangement ici, idiote qui avait oublié de prendre sa baguette et qui se retrouvait perdu parce qu’elle s’était trompée de chemin. Qu’importent les kilomètres qu’elle parcourait, la jeune femme ne trouvait pas ce satané de fleuve. Marche rapide et souffle court, Laelia tournait sur elle-même. « Tomas ? » La panique, rare fois où la Grymm se retrouvait seule et isolée dans un coin inconnu, les yeux écarquillés, perdant ses moyens.
Tomas commençait à gesticuler dans tous les sens et bien qu’avec la danse, la jolie était forcée de s’étirer, là elle n’en faisait qu’à sa tête. Elle restait immobile à le fixer d’un air arrogant, haussant les sourcils. « Non, une princesse n’a jamais de crampes. » La fleur allait le regretter mais faire le moins d’efforts possible lui allait parfaitement, flemmarde. Laelia ne faisait que s’étirer comme si elle venait de quitter son lit et se figeait à nouveau l’inconsciente, rêvant déjà de son lit chaud et confortable. Enfin, le brun lui indiquait l’itinéraire et la brune le mémorisait, consciente qu’il allait vite la distancer. Tandis que le Trejo commençait à trottiner, la jolie râlait et se lançait à son tour, habituée aux exercices de cardio avec la danse. Mais chaque sport était différent et à défaut de pratiquer que la danse, Laelia n’était pas habituée à faire autre chose. La brune essayait de gérer sa respiration, son rythme cardiaque ne tardait pas à s’emballer alors que Tomas était plus loin de quelques pas.
Rapidement, la sorcière commençait à avoir chaud et sentir ses muscles qui chauffaient, qui tiraient même. Les premières difficultés ne tardaient pas à arriver et pourtant, la jolie ne se laissait pas démonter, rêvant de rattraper ce cousin en forme qui s’éloignait de plus en plus. Le jour commençait à se lever et les yeux de la reine se levaient afin d’admirer ce spectacle de la nature puis détaillant de sa vision floue l’environnement. Tomas avait disparu et elle commençait à paniquer : tout se ressemblait étrangement ici, idiote qui avait oublié de prendre sa baguette et qui se retrouvait perdu parce qu’elle s’était trompée de chemin. Qu’importent les kilomètres qu’elle parcourait, la jeune femme ne trouvait pas ce satané de fleuve. Marche rapide et souffle court, Laelia tournait sur elle-même. « Tomas ? » La panique, rare fois où la Grymm se retrouvait seule et isolée dans un coin inconnu, les yeux écarquillés, perdant ses moyens.
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Mar 29 Jan 2019 - 19:51
La course, c’est un peu comme tous les autres sports, certains sont prêts à tout pour réussir et pour pouvoir ressentir même l’espace d’une seconde cette chaleur dans la poitrine qui fait rêver tous les pratiquants. Que se soit le moment ou un archer décoche ses premières flèches ou un tennisman qui frappa sa première balle et obtient un magnifique ace. C’est pour avoir ce genre de sentiments que tu as commencé à courir, en mouvement, tu peux oublier un monde qui n’a jamais fait attention à toi pour te concentrer sur ce qui est essentiel. Mettre un pied devant l’autre de plus en plus rapidement et perdre la notion du temps sous la pluie éphémère. Quelle importance de terminer mouillé, si c’est pour être heureux ? Impossible de tout avoir, profiter de la moindre petite chose et rendre la douleur agréable. L’étrange, domptable. Tu veux tout voir, tout accomplir et prendre le temps de parcourir cette planète même si tu dois mettre des années pour atteindre ton objectif. Un jour, tu laisserais absolument tout de côté pour parcourir autant de distance qu’il faudra pour t’épuiser et te prendre la dernière partie d’énergie vitale. C’est ton rêve, c’est ta destinée.
Elle ne veut pas s’échauffer et va certainement le regretter plus tard, mais ça n’étonne pas le grand garçon que tu es alors que ce genre de comportement te ressemble tout autant. L’orgueil est une mauvaise chose, mais c’est une partie de soi qu’il est réellement impossible de maîtriser complètement. C’est difficile d’admettre ses torts, surtout dans la famille Trejo. Tu commences alors à courir et ne prends peut-être pas vraiment le temps de profiter pleinement de ce qu’il se passe alors que rapidement la jeune femme n’est plus à ta porté. Quand tu t’aperçois de son absence, tu trottines sur place un moment en observant le grand lac majestueux attendant de voir si elle prend juste plus de temps, mais apparemment non. Elle doit être simplement perdue, heureusement que tu connais les lieux et que ce n’est pas si grand que ça, elle ne peut pas être bien loin alors que tu prends le chemin de retour pour se mettre à sa recherche. Tu n’es pas du genre à t’inquiéter pour si peu, vous avez connus pire dans cette fratrie.
Quelques minutes plus tard, tu peux enfin voir sa chevelure brune et arrive à sa hauteur, elle n’a pas passé un bon moment à en voir son regard, il faut croire qu’elle n’est pas aussi solide qu’elle voudrait le laisser entendre. Un léger sourire sur les lèvres, tu ne t’arrêtes pas de faire du sur place. « Tu fais l’aventurière. » Tu rigoles. Elle ne va peut-être pas aimer cette remarque, mais c’est le cadet de tes soucis pour le moment, tu veux juste lui montrer ce lac et elle va te suivre, de toute façon, tu es le seul à savoir ou vous êtes réellement. Elle n’a pas le choix. « Je vais aller plus doucement, essaie de me suivre. » Tu vas vraiment ralentir pour pouvoir profiter de ce moment unique rien qu’avec cette cousine avec qui tu aimes passer un maximum de ton temps.
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Mar 29 Jan 2019 - 21:53
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« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Les yeux qui glissaient sur la silhouette athlétique du brun, fessier rebondi qu’elle rêvait de croquer frapper à cet instant. Mais pourtant, il s’agissait bel et bien d’une pensée éphémère puisque la douleur de ses muscles rappelait la diablesse à la réalité. Stupide idée que de venir ici, courir, aux aurores, avec un sportif confirmé. Le souffle court, le visage en sueur, son regard clair admirait le ciel ainsi que les alentours avant de se rendre compte que, merde, Tomas n’était plus là. Le fleuve n’apparaissait pas, la panique qui montait, elle qui n’avait aucun repère ni magie pour l’aider. Directement, elle se mit à penser à son cochon, certainement l’être le plus aimé par la Trejo sur cette planète et à qui elle cédait tout. Enfin, Laelia se baissait, cherchant du regard des empreintes de pieds, les doigts tâtant le sol tantôt humide, tantôt sec. Tragédie pure : était-elle vouée à finir aussi misérable la fleur ?
Elle sursautait presque la jolie, se redressant d’une vitesse déconcertante de sa position accroupie, les mains salies par la terre. Un mouchoir plus tard, Laelia le fixait, le poing irritable qui s’abattait fermement contre l’épaule du Trejo. « Ta gueule, gros con. » Pestait Laelia en fronçant ses sourcils, les bras croisés contre sa poitrine. Mais pour autant, la Reine dépendait de lui, maître des lieux. Alors, la typée ne rajoutait rien et un éclair de génie plus tard, elle imitait un malaise, accentué par une main dramatiquement posée contre son front. Corps qui s’effondrait lentement contre un entassement de feuilles mortes. Pourtant, ce faux évanouissement ne provoquait rien, même pas une réaction et après de longues minutes, Laelia se relevait, plus dramatique que jamais. « Je pourrai mourir que tu ne bougeras même pas le petit orteil... » Air faussement scandalisé. « C’est bon, j’ai compris. » Des mots fleuris qui sortaient d’entre ses lèvres et la poupée se remit à trottiner au côté de Tomas, dans la bonne direction cette fois-ci.
Ses doigts attrapaient parfois le tissu de son haut afin de ne pas le perdre, faisant des efforts monstres afin de maîtriser son souffle, le visage rouge ainsi que les jambes lourdes. Le jour se levait enfin, laissant place à un spectacle naturel qui émerveillait Laelia. Ses yeux pétillaient d’émerveillement, autres que les affaires luxueuses qui la faisaient rêver, la nature semblait s’animer et prendre vie avec les rayons du soleil. Petite enfant qui n’avait jamais côtoyé un tel milieu et qui le découvrait pour la première fois avec l’air admiratif d’un enfant.
Elle sursautait presque la jolie, se redressant d’une vitesse déconcertante de sa position accroupie, les mains salies par la terre. Un mouchoir plus tard, Laelia le fixait, le poing irritable qui s’abattait fermement contre l’épaule du Trejo. « Ta gueule, gros con. » Pestait Laelia en fronçant ses sourcils, les bras croisés contre sa poitrine. Mais pour autant, la Reine dépendait de lui, maître des lieux. Alors, la typée ne rajoutait rien et un éclair de génie plus tard, elle imitait un malaise, accentué par une main dramatiquement posée contre son front. Corps qui s’effondrait lentement contre un entassement de feuilles mortes. Pourtant, ce faux évanouissement ne provoquait rien, même pas une réaction et après de longues minutes, Laelia se relevait, plus dramatique que jamais. « Je pourrai mourir que tu ne bougeras même pas le petit orteil... » Air faussement scandalisé. « C’est bon, j’ai compris. » Des mots fleuris qui sortaient d’entre ses lèvres et la poupée se remit à trottiner au côté de Tomas, dans la bonne direction cette fois-ci.
Ses doigts attrapaient parfois le tissu de son haut afin de ne pas le perdre, faisant des efforts monstres afin de maîtriser son souffle, le visage rouge ainsi que les jambes lourdes. Le jour se levait enfin, laissant place à un spectacle naturel qui émerveillait Laelia. Ses yeux pétillaient d’émerveillement, autres que les affaires luxueuses qui la faisaient rêver, la nature semblait s’animer et prendre vie avec les rayons du soleil. Petite enfant qui n’avait jamais côtoyé un tel milieu et qui le découvrait pour la première fois avec l’air admiratif d’un enfant.
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Mar 5 Fév 2019 - 19:10
« Ta gueule, gros con. » Ce n’est quand même pas ta faute si elle n’est pas contente de ce résultat, après tout, tu ne pouvais pas prévoir qu’elle allait se perdre aussi vite et avec autant de facilité. Il faut dire qu’elle est moins rapide que tu pourrais le penser, mais elle fait ce qu’elle peut pour suivre le rythme et ne rentre pas chez elle, tu ne vas donc pas prendre la mouche pour si peu. Il faut croire que tu commences un peu à grandir, à ta façon. « Je vois qu’il te reste de l’énergie, donc assez pour courir. » Tu as l’habitude qu’elle t’insulte et ça ne te fait plus rien depuis maintenant de longues années, il faut savoir fermer les yeux sur certaines choses pour pouvoir avancer et regarder seulement ce qui mérite de l’être. Pour ce qui est d’aujourd’hui, ça simple présence peut suffit à ne pas faire bouillir ton sang d’avantage, de toute façon impossible de t’énerver quand tu commences à courir, c’est un moyen simple de ne pas te mettre hors de toi. C’est d’ailleurs pour cette raison que tu continues. Elle te frappe et ce n’est pas un problème, tu as l’habitude de te battre donc ce n’est pas ce genre de geste qui va te faire avoir quelques marques sur la peau.
C’est alors qu’elle commence à faire son cinéma comme tu as l’habitude de le voir, il faut croire qu’elle pourrait devenir actrice de films, en tout cas, le talent est bien présent chez elle. Tu inspires un moment et hausse un sourcil alors qu’une nouvelle remarque arrive jusqu’à tes oreilles, ce n’est pas le genre de journée que tu attendais, du moins pour le moment alors que tout ne se passe pas merveilleusement bien. Elle râle, fait son caliméro et décide enfin de repartir en passant devant toi comme si tu n’étais pas là. « Si tu n’as pas envie de venir, il faut juste le dire. » Tu n’aimes pas ce genre d’attention pour toi qui n’est pas là pour faire plaisir, quand une personne se force à faire quelque chose, c’est un peu trop visible pour être agréable pour l’intéressé en question. Ce n’est pas nouveau et c’est plus que fatiguant, tu acceptes d’aller plus doucement, mais si elle continue à râler, tu iras à ton rythme. Et sans faire un retour en arrière, cette fois. Parole de Trejo.
C’est alors que tout commence à nouveau, le souffle régulier de deux corps en mouvement, guidés par la simple force du vent et l’odeur agréable de l’herbe en pleine matinée. Tu aimes cette sensation, et sûrement qu’elle doit l’apprécier à sa façon elle aussi. Vous arrivez enfin au Lac et sans même regarder Laelia, tu peux simplement percevoir à son silence qu’elle ne peut trouver les mots pour décrire ce qu’elle voit. Cette vue n’est pas aussi belle quand on marche en pleine journée, mais en pleine course à la première heure, c’est un spectacle des plus sublimes. C’est la force de ce sport, un pouvoir qu’aucune magie ne peut surpasser. La nature, tout simplement. « Pas mal, hein. » Ce n’est pas une question, mais une affirmation alors qu’un léger sourire arrive sur tes lèvres, tu es content de pouvoir lui apporter ce genre de nouveauté. Elle peut sûrement te comprendre un peu plus maintenant, pour ton plus grand plaisir, parce que c’est un peu l’objectif de tout ça. Apprendre à se connaître, dans une même famille qui n’arrive plus à communiquer depuis trop longtemps.
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Re: Partager une passion, découvrir un rêve. Laelia.
Mer 6 Fév 2019 - 7:13
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Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Pour son plus grand plaisir, il était revenu la chercher. Difficile d’oublier qu’elle était là, elle et sa grande bouche, râleuse de compétition. Encore une fois, la belle se plaignait : savait-elle faire autre chose ? Rien n’était sûr. Il lui fit une remarque qu’elle ignorait totalement, ravalant son venin. Au fond, Laelia voulait être là, avec lui et découvrir ce qui le passionnait, ce qui le faisait vibrer. Connaître ce cousin qu’elle aimait. Privilège de celle qui ne savait que détester les autres, la terrible. Sans un mot, elle se remit en mouvement, les jambes actives alors que la fleur faisait réellement des efforts. Étrangeté de ce sentiment de vouloir lui faire plaisir, de vouloir qu’il soit fier d’elle. La verte faisait de son mieux, trottinant à un rythme loin d’être mauvais mais loin d’être bon. Par moments, ses doigts venaient saisir son haut afin de ne pas le perdre.
Le spectacle qui se déroulait face à eux l’émerveillait et ses yeux ne pouvaient pas quitter ce merveilleux spectacle. Iris qui brillaient, l’enfant semblait découvrir les choses simples de la vie, celles qui valaient la peine d’être vécue. « C’est beau Tomas, c’est magnifique. » Sa voix était différente, elle n’en revenait pas. Les rayons du soleil se reflétaient dans l’eau tandis que toute la végétation prenait vie, le ciel parsemé de multiples couleurs. Petit à petit, un sourire étirait ses lèvres et leurs pas menaient les partenaires jusqu’à un semblant de colline. Ce point leur offrait une vue impressionnante, à couper le souffle. Désormais immobiles, les doigts de Laelia se mêlaient aux siens, délicate étreinte, et déposait son visage contre son épaule. « Merci de me montrer ça. »
La fleur du diable avait le visage rayonnant de bonheur, elle se sentait étrangement bien ici. « C’est la première fois que je vois quelque chose d’aussi beau, sans évoquer mes vêtements, bien sûr. » Rire tendre, ses yeux remontaient vers Tomas et sans un mot, ses pulpes venaient épouser lentement les siennes. « Restons ici. » Souhait susurré à son oreille de sa voix douce.
Le spectacle qui se déroulait face à eux l’émerveillait et ses yeux ne pouvaient pas quitter ce merveilleux spectacle. Iris qui brillaient, l’enfant semblait découvrir les choses simples de la vie, celles qui valaient la peine d’être vécue. « C’est beau Tomas, c’est magnifique. » Sa voix était différente, elle n’en revenait pas. Les rayons du soleil se reflétaient dans l’eau tandis que toute la végétation prenait vie, le ciel parsemé de multiples couleurs. Petit à petit, un sourire étirait ses lèvres et leurs pas menaient les partenaires jusqu’à un semblant de colline. Ce point leur offrait une vue impressionnante, à couper le souffle. Désormais immobiles, les doigts de Laelia se mêlaient aux siens, délicate étreinte, et déposait son visage contre son épaule. « Merci de me montrer ça. »
La fleur du diable avait le visage rayonnant de bonheur, elle se sentait étrangement bien ici. « C’est la première fois que je vois quelque chose d’aussi beau, sans évoquer mes vêtements, bien sûr. » Rire tendre, ses yeux remontaient vers Tomas et sans un mot, ses pulpes venaient épouser lentement les siennes. « Restons ici. » Souhait susurré à son oreille de sa voix douce.
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Re: Partager une passion, découvrir un rêve. Laelia.
Dim 10 Fév 2019 - 12:34
Même si ce n’est pas encore parfait, c’est un début de ce à quoi peut ressembler le bonheur alors que tu prends le temps à ton rythme et à celui de ta cousine, de profiter d’une minute qui devrait rester graver à tout jamais dans vos coeurs et dans le plus intime de votre âme. « C’est beau Tomas, c’est magnifique. » C’est parfaitement ça et tu ne pourrais pas trouver d’autres mots pour donner un sens au spectacle qui se déroule devant vous. Elle peut comprendre un peu plus la raison de cette course matinale même si ce n’est en réalité que la surface de ce que signifie réellement le mot courir à tes yeux. Une douceur sans fin qui ne peut se montrer que par l’émergence d’un bonheur sans nom et d’un courage infime de pouvoir sortir de sa zone de confort. Endroit qu’il est impossible d’apprécier s’il faut rester à genoux avec les mains attachées. « Tu n’as encore rien vu. » Quelle belle façon manière de lui faire comprendre que la beauté de ce sport ne se résume pas seulement à cette vue, mais qu’il y’a bien plus de magie au-delà de cette discipline pour les quelques courageux capables de ne jamais arrêter malgré la fatigue, la douleur ou encore la force de la nature comme le vent ou la pluie. Ceux capables de persister un jour pourront assister à cette vision du monde qui mérite que l’on vive toute une vie juste pour l’apercevoir un court instant.
Elle dépose sa tête contre ton épaule et attrape ta main alors que votre course s’arrête pendant un moment, pas trop longtemps non plus, car il va falloir repartir. L’entraînement n’est pas terminé et tu ne sais aucune impasse à ce sujet. Jamais. « Merci de me montrer ça. » Tu ouvres un peu plus les yeux comme pour essayer de comprendre ce qu’il vient de se passer, on dirait que la jeune femme vient de dire merci et c’est assez rare d’entendre un tel mot venant de sa bouche. Comme quoi, au moment même ou tu arrêtes d’y croire, le monde lui-même te montre à quel point il peut devenir surprenant. « Y’a pas de quoi. » Tu n’es pas qu’un connard égocentrique et narcissique qui prend du plaisir à faire du mal et à utilisé une vulgarité que tu n’apprécies pas tant que ça. Tu es parfois doux et sérieux, un peu trop même alors qu’une vue comme celle que tu as devant toi a pour seul effet de te rendre nostalgique. Tu veux parler à ta soeur, tu veux voir tes frères, et même si ce n’est pas la meilleure personne du monde, tu voudras demander des explications à ton père avec pour seul objectif, d’apaiser ton coeur.
Elle t’embrasse, tu lui rends sachant que personne ne peut vous voir à cet endroit et surtout à cette heure. Puis, tout le monde ne connaît pas cette famille, votre lien et vos intentions ce qui fait que vous n’êtes pas non plus suivis en permanence par le FBI. Ça serait sympa. « Restons ici. » Tu lâches sa main et recules en direction des arbres. « L’entraînement n’est pas terminé. » Ton regard est sérieux et rien ne peut te détourner de ton objectif, tu passeras du temps avec elle après sans soucis, mais ce n’est pas le moment. « Si tu es fatiguée, tu peux rentrer. Je dois terminer. » Ce n’est pas un reproche, seulement la vérité.
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Re: Partager une passion, découvrir un rêve. Laelia.
Dim 10 Fév 2019 - 15:18
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Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Tu n’as encore rien vu, qu’il disait et Tomas avait tellement raison sur cette cousine qui n’avait jamais côtoyé les choses simples et belles de la vie. Elle vivait dans la noirceur et s’était habituée à cela, cet univers où elle triomphait en devenant de plus en plus sombre. Pourtant, un sourire étincelant se dessinait sur ses lèvres et éclairait son visage de la plus belle des manières. Rayonnante, la Trejo découvrait le monde qui s’éveillait, pour la première fois, à la manière des enfants lors du premier Noël. Drôle de sentiments qui s’immisçaient en elle, était-ce la joie ou le bonheur ? Impossible à décrypter, des mots qui lui étaient encore inconnus. Laelia regardait ce cousin d’un nouvel œil : c’était bien le seul à pouvoir la faire sortir de sa zone de confort.
Les pas qui s’arrêtaient et le souffle court, après avoir retrouvé ce dernier, les phalanges des Trejo se liaient ensemble. Contact aussi doux que les premiers rayons orangés du soleil, aussi chaud et réconfortant également. Puis, la fleur l’embrassait, le regardant un instant de ses iris brillant d’admiration. « Je te suis. » Poupée diabolique qui hochait du visage. « Je ne suis pas fatiguée. » Bien sûr, Laelia l’était mais elle prenait réellement sur elle dans son désir de connaître un peu mieux ce cousin qui changeait et embellissait sa vie. Elle déposait un baiser contre sa joue, un instant avant de repartir en petites foulées, la chevelure au vent.
Cette fois-ci, la Trejo suivait mieux la cadence et maintenait la plupart du temps le rythme, canalisant sa respiration qui avait tendance à s’emballer rapidement. Encore une fois, la nature était surprenante et Laelia se sentait bien, comme apaisée. Cela se lisait sur ses traits qui paraissaient plus lumineux et petit à petit, la Grymm prenait du plaisir à courir. La fleur faisait de son mieux et lutait fermement, cherchant d’une part la fierté de Tomas. Enfin, une vieille cabane semblait se dessiner non loin d’eux et dans une lueur de défi, Laelia le challengeait du regard. La belle puisait dans ses dernières ressources afin de le dépasser pour de bon et parvenir en première jusqu’à la cabane. Une fois arrivée, les cuisses brûlantes et les muscles qui tiraillaient, elle se penchait en avant afin de s’étirer comme en danse classique. « Qu’est-ce qu’elle a de spéciale cette cabane ? » Lançait Laelia, curieuse, tout en étirant chaque parcelle de son corps.
Les pas qui s’arrêtaient et le souffle court, après avoir retrouvé ce dernier, les phalanges des Trejo se liaient ensemble. Contact aussi doux que les premiers rayons orangés du soleil, aussi chaud et réconfortant également. Puis, la fleur l’embrassait, le regardant un instant de ses iris brillant d’admiration. « Je te suis. » Poupée diabolique qui hochait du visage. « Je ne suis pas fatiguée. » Bien sûr, Laelia l’était mais elle prenait réellement sur elle dans son désir de connaître un peu mieux ce cousin qui changeait et embellissait sa vie. Elle déposait un baiser contre sa joue, un instant avant de repartir en petites foulées, la chevelure au vent.
Cette fois-ci, la Trejo suivait mieux la cadence et maintenait la plupart du temps le rythme, canalisant sa respiration qui avait tendance à s’emballer rapidement. Encore une fois, la nature était surprenante et Laelia se sentait bien, comme apaisée. Cela se lisait sur ses traits qui paraissaient plus lumineux et petit à petit, la Grymm prenait du plaisir à courir. La fleur faisait de son mieux et lutait fermement, cherchant d’une part la fierté de Tomas. Enfin, une vieille cabane semblait se dessiner non loin d’eux et dans une lueur de défi, Laelia le challengeait du regard. La belle puisait dans ses dernières ressources afin de le dépasser pour de bon et parvenir en première jusqu’à la cabane. Une fois arrivée, les cuisses brûlantes et les muscles qui tiraillaient, elle se penchait en avant afin de s’étirer comme en danse classique. « Qu’est-ce qu’elle a de spéciale cette cabane ? » Lançait Laelia, curieuse, tout en étirant chaque parcelle de son corps.
(c) DΛNDELION
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Re: Partager une passion, découvrir un rêve. Laelia.
Jeu 21 Fév 2019 - 9:07
Ce n’est pas tous les jours que tu pourras voir ce genre d’effort de la part de cette jeune femme qui donne tout ce qu’elle a pour te satisfaire, il faut croire que même la personne la plus méchante sur terre peut avoir un moment de gentillesse devant une personne qu’elle aime. C’est sûrement ton cas dans pas mal de situations, à commencer par cet illustre inconnu pendant les cours de botanique que tu n’arrives pas à quitter des yeux. Un mystère de plus à résoudre. « Je ne suis pas fatiguée. » C’est faux, mais c’est une belle preuve d’affection de mentir à ce sujet, et même toi tu arrives à t’en rendre compte alors que l’air vient à nouveau se poser contre ton visage et prendre possession de toi. Un sentiment agréable qui cache sûrement une envie folle de changer d’air et de prendre un nouveau départ loin d’un monde que tu ne connais pas assez pour y être réellement attaché. Tu pourrais aller n’importe où et ne jamais revenir, mais il te retrouverait et sûrement qu’il pourrait te tuer sans aucune pitié. Ce n’est pas un humain, du moins pas mentalement parlant et c’est évident quand on est l’un de ses enfants. Jazmin le sait, mais tout comme toi, elle ne peut rien faire pour le moment à part attendre le bon moment pour prendre le pouvoir sur cette famille qui ne mérite pas un chef pareil. C’est la loi du plus fort et viendra le jour ou les enfants n’auront plus besoin de ce père qui ne peut même pas se donner ce grade à lui-même. Il ne sait pas ce que ça signifie et ne pourra sûrement jamais en prendre pleinement conscience.
Vous arrivez à la petite cabane abandonné et tu arrêtes cette course enivrante pour commencer des étirements en regarder la jeune femme qui arrive à suivre même si ce n’est pas dans ses habitudes de courir. Tu es content de voir qu’elle est encore là, c’est une sportive aussi d’une certaine façon, mais simplement pas dans la même discipline que toi. Tu serais sûrement perdu sur une piste de danse et c’est totalement normal. On ne peut pas être bon partout, il faut de la passion et surtout beaucoup d’entraînement, le talent ça n’existe pas. Tu crois seulement en la force de la transpiration et de la volonté, et personne ne manque de volonté dans la famille Trejo, c’est même la plus grande de vos qualités. Peut-être même la seule. « Personne n’est venu là depuis longtemps. » Il semblerait que se soit une ancienne habitation qui maintenant en ruine commence à se mêler avec la nature et la force du soleil pour rendre au centuple ce qu’ensembles, elles avaient joint. « Ce n'est vraiment pas beau, à l’intérieur. » Il reste une vieille table qui ne tient presque plus debout et quelques chaises en morceaux un peu partout sur le sol, mais c’est un endroit plutôt calme la nuit quand tu veux observer les étoiles et te couper du monde extérieur. C’est même le lieu parfait pour pouvoir fuir ceux qui ne veulent pas ton bonheur, pratiquement tout le monde, en fait. « Tu veux jeter un coup d’œil ? » Personne ne viendra vous embêtes à cette heure de la journée et cette cabane n’appartient plus à personne depuis bien longtemps de toute façon. Si elle veut regarder, c’est le moment avant de repartir.
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Re: Partager une passion, découvrir un rêve. Laelia.
Jeu 21 Fév 2019 - 12:53
Partager une passion,
découvrir un rêve.
découvrir un rêve.
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Épuisée, ses cuisses brûlaient, ses muscles étaient bouillants et lorsqu’elle s’arrêtait enfin, un drôle de sentiment l’envahissait. Mélange de relâchement et de soulagement, Laelia s’étirait afin d’éviter les désagréments malgré le fait que la fleur les avait évités au début de sa course. Long soupir et air qui remplissait ses poumons, les paumes de la Trejo se reposaient contre ses cuisses, une sensation de bien-être inégalable. « Je comprends pourquoi tu cours. » Oui, désormais, la jeune femme comprenait : ce sentiment était unique, épuisée mais se sentait bien, vraiment bien. Un sourire aux lèvres, ses mains passaient contre son visage rouge d’effort, se faisant un peu d’air avec sa main. L’attention captivée par la cabane, ses iris clairs scrutaient chaque détail de la façade, croisant ses bras contre sa poitrine.
Tout était plus ou moins bancal mais au milieu de la nature, elle paraissait magnifique. « Pourquoi pas. » Laelia poussait la porte et pénétrait dans l’unique pièce où chaque meuble était détruit. Le tour était rapide puis, jetant un coup d’œil à Tomas, elle le faisait reculer légèrement contre la porte. Regard complice et sourire présent, la Grymm venait l’embrasser en glissant ses paumes contre ses avant-bras. « T’es beau. » Baisers qui glissaient contre sa nuque, à croire que cette cabane s’ajouterait à leur palmarès. La fleur déposait des baisers de plus en plus chauds et sensuels, passant une main sous son haut puis remontait jusqu’à ses lèvres qu’elle revenait épouser, les souffles qui s’emballaient. Courir était vraiment une bonne idée.
Tout était plus ou moins bancal mais au milieu de la nature, elle paraissait magnifique. « Pourquoi pas. » Laelia poussait la porte et pénétrait dans l’unique pièce où chaque meuble était détruit. Le tour était rapide puis, jetant un coup d’œil à Tomas, elle le faisait reculer légèrement contre la porte. Regard complice et sourire présent, la Grymm venait l’embrasser en glissant ses paumes contre ses avant-bras. « T’es beau. » Baisers qui glissaient contre sa nuque, à croire que cette cabane s’ajouterait à leur palmarès. La fleur déposait des baisers de plus en plus chauds et sensuels, passant une main sous son haut puis remontait jusqu’à ses lèvres qu’elle revenait épouser, les souffles qui s’emballaient. Courir était vraiment une bonne idée.
(c) DΛNDELION
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