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if karma doesn't hit you, i fucking will. (stanislav)
Mer 23 Jan 2019 - 17:54
stan // charlie
if karma doesn't hit you, i fucking will
C'est les bras chargés de grimoires et de livres que l'attrapeuse des summerbee passa les portes de la bibliothèque en cette fin d'après midi. Sans que le lieu soit bondé, il était loin d'être vide et un silence fait de dizaines de respirations et de chuchotements s'étendait sur la salle principale. La jeune femme se dirigea rapidement vers le comptoir, où elle prit le temps de rendre les livres qu'elle avait empruntés, avant de se faufiler dans un rayon pour en récupérer d'autres dont elle avait besoin pour divers cours. Alors qu'elle avait déjà deux ou trois volumes entre les bras, elle repéra un visage familier entre ceux des étudiants qui travaillaient assidûment. Elle n'était pas vraiment physionomiste, et n'avait pas la mémoire des noms non plus. Donc elle oubliait souvent des gens. Leurs regards se croisèrent et elle plissa les yeux, tentant de se rappeler qui était le jeune homme qu'elle avait plus ou moins en face d'elle. Lui, en retour, lui jetait des petits regards amusés de temps en temps, ce qui ne faisait qu'augmenter la confusion de la jeune femme.
Après quelques instants, elle réalisa qu'il était sûrement étrange qu'elle l'observe comme ça, les sourcils froncés et se décida à se rapprocher de lui, venant s'asseoir sur la chaise libre à sa gauche. « On se connaît non ? » Interrogea-t-elle, toujours aussi confuse. Elle était à peu près certaine qu'elle le connaissait. Certaine à environ... Quatre ving seize pour cents. Le visage du jeune homme se fendit d'un large sourire. « Effectivement Charlie, on se connaît. » Ok. Il connaissait son nom. Enfin ça n'était pas forcément compliqué ceci dit. « On était à Poudlard ensemble ? » C'était ce qui lui paraissait le plus probable. En tout cas, pour son interlocuteur, la situation semblait plus que cocasse. « Non, j'étais à Durmstrang. » A Durmstrang ? Elle ne connaissait pas vraiment qui que ce soit de Durmstrang à part... Elle écarquilla les yeux, soudainement prise d'une révélation. « Ooohhh. » Il étouffa un rire. « T'es incroyable Charlie ! » Plissant de nouveau les paupières, elle tenta de se rappeler de son prénom. « Stanislav. C'est ça ? » Elle rougit un peu, confuse. Ils étaient de la même famille.
Certes, ils ne s'étaient pas vu depuis sept ans, et encore si on comptait le fait qu'ils se soient croisés à l'enterrement de leur grand mère commune. Sinon, ça faisait largement plus de dix ans que leurs mères ne se parlaient plus. « Désolée. Ça fait un sacré bail. » C'était le moins qu'on puisse dire. Bon, ils s'étaient certainement croisés à Hungcalf, mais l'endroit était grand et elle ne prêtait pas forcément attention à la foule des étudiants qui défilaient chaque jour. Il lui jeta un regard indulgent. « C'est pas bien grave, ne t'en fais pas... » Il fit une pause, esquivant un peu le regard de la summerbee. « Je suppose que t'es là à cause de la discussion que j'ai eu avec... C'est quoi déjà son nom ? Aron ? » La jeune femme blonde fronça les sourcils en entendant Stan évoquer le nom de celui qui était dorénavant son petit ami. « Hein ? Aaron ? De quoi tu parles ? » Le lufkin n'avait pas évoqué ça. Ceci dit il n'avait peut être pas jugé que c'était nécessaire. Peut être ne savait il pas que Stan et elle était de la même famille. Stanislav était également surpris, apparemment. « Tu n'es pas venu me parler parce qu'il est venu pleurer dans tes jupes ? » Charlie fronça encore un peu plus les sourcils. « Attends, attends, explique-toi là. De quoi tu parles ? » Pourquoi Aaron serait-il venu pleurer ? Connaissant les idées de sa tante, elle commença à craindre le pire. Peut être Stan avait il hérité de l'idéologie moyenâgeuse d'Irina. Le jeune homme se cala dans son siège. « J'ai été lui expliquer que tu méritais mieux. » Le cerveau de la blonde tournait à toute vitesse tandis qu'une multitude d'émotions passaient sur son visage. Quand est-ce que c'était arrivé ? Pourquoi Aaron ne lui avait-il rien dit ? L'avait elle vu depuis ? L'inquiétude et la colère lui montèrent à la tête. « Tu as fait QUOI?? » Sa phrase qui avait commencé à peu près posée se transforma en un cri furieux.
Les regards se tournèrent vers eux, et l'un des employés émit un « chut » mécontent, mais Charlie voyait rouge et elle aurait difficilement pu en avoir moins à foutre. Stan soupira, stoïque, et répondit d'une voix neutre. « Il ne me semble pas fréquentable. Tu mérites mieux. » Il marqua une très courte pause pendant laquelle la colère de Charlie eut le temps de se transformer en fureur. « Et puis... Il est un peu demeuré non ? » C'en était trop pour la jeune femme qui se leva brusquement, renversant sa chaise et la pile de livres qu'elle avait posé sur la table, sa main venant agripper violemment le col du vêtement que portait son cousin pendant qu'elle rapprochait son visage du sien, une veine pulsant sur sa tempe. « Je t'interdis de parler de lui comme ça, » cracha-t-elle avec hargne. « Et je t'interdis de me dire ce que je mérite ou non. Non mais tu te prends pour qui ? » Encore une fois, sa voix était montée en volume sur la fin de sa tirade. Dans un accès de rage, elle sortit sa baguette et lâcha le col du jeune homme tout aussi brusquement qu'elle l'avait saisi. Elle pointa sa baguette sur Stanislav, sans trop savoir ce qu'elle allait bien pouvoir faire, d'autant qu'un employé de la bibliothèque se rapprochait des deux slaves d'un pas déterminé, et qu'elle n'était de toute façon pas quelqu'un de violent, encore moins envers sa propre famille, aussi odieuse soit-elle.
love.disaster
@Stanislav Czapsky
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Re: if karma doesn't hit you, i fucking will. (stanislav)
Mer 23 Jan 2019 - 21:02
Stanislav avait toujours aimé la bibliothèque de l'université. En plus d'être un lieu paisible et agréable, elle renfermait de très nombreux ouvrages de qualités sur tous les sujets magiques possibles et imaginables. Cette fois, le livre qui avait attiré la convoitise du jeune sorcier était un traité de dragonnologie, comme souvent d'ailleurs. Sur les Pensedefer pour être plus précis. Son attention avait cependant rapidement était détourné par Charlie en train de l'observer.
Il été un peu surpris de la réaction de sa cousine. Persuadé qu'elle savait pour son altercation avec Aaron, il se serait attendu à une réaction plus impulsive...pourtant non.
Elle était venue vers lui très calmement et leur échange avait même été assez amusant. Qu'elle ne se souvienne pas de lui n'avait pas vexé Stan...il la connaissait assez pour ne pas s'en étonner. De toute façon, il était bien trop heureux de lui parler à nouveau pour lui en tenir rigueur. Mais la conversation avait vite dégénérée et Stan avait pu constater deux choses. Aaron n'avait pas parler à Charlie de leur rencontre et comme il l'avait initialement pensé, elle prenait très mal son ingérence dans son couple.
Il en était donc là. Assis au milieu d'une bibliothèque dans laquelle sa cousine était en train de hurler comme une possédée en le menaçant de sa baguette. Si quelques personnes s'étaient éloignées avec un air inquiet, Stanislav restait serein. Il s'agissait juste d'une colère typique de la famille Borowsky...impressionnant pour les autres mais il avait l'habitude, il en fallait plus pour l'intimider. D'autant plus qu'il ne doutait pas une seconde de pouvoir répliquer si Charlie se décidait à attaquer. Assez spontanément, il attrapa sa baguette sans pour autant la pointer en direction de la jeune femme. Sa colère était légitime d'une certaine façon et il n'avait aucune raison de se montrer agressif envers elle.
Le sorcier jeta quelques regards autour de lui et pu constater que le personnel de la bibliothèque souhaitaient intervenir, aussi prit-il les devants.
"Je te propose qu'on en parle dehors."
Associant le geste à la parole, il pointa du doigt la direction de la sortie. Charlie retrouva en partie son sang-froid, certainement consciente que ça n'était pas le lieu pour essayer de tuer son cousin. Elle semblait toujours aussi énervée. Une fois dehors et les baguettes rangées, elle se planta face à Stanislav qui la dépassait d'une bonne dizaine de centimètres. Elle s'adressa à lui en Polonais, langue qui se prêtait assez bien à une dispute familiale.
"Non mais, t'es sérieux là ? Qu'est-ce qui t'as pris d'aller lui dire un truc pareil?"
Évidemment, elle ne comprenait pas. Rien d'étonnant vu les valeurs ou plutôt l'absence de valeurs transmise par Zocha. Pourtant, il se garda de tout commentaire en se sens et se contenta se s'expliquer du mieux possible. Il ne lui avait pas parlé pendant plus de sept ans. Elle lui avait manqué. Hors de question qu'ils se disputent et se brouillent définitivement comme c'était le cas de leurs mères.
"Je voulais te protéger...Charlie...un né-moldu...quand même..."
Visiblement contrariée par sa réponse, elle le poussa, toutefois il la connaissait assez pour savoir qu'elle était un peu moins furieuse que précédemment. Comme Stan s'y attendait, elle tenta de négocier à son tour, confirmant que Zocha avait totalement omis de lui transmettre leurs valeurs familiales.
"Mais t'es stupide ou quoi ? Mon père est moldu ! Qu'est-ce que ça change ?"
Stan sera la mâchoire. Oui, évidemment, il était au courant pour son oncle, mais il n'aimait pas l'entendre. Soutenant le regard de Charlie, il resta sur sa position.
"Ils ne sont pas comme nous, ce ne sont pas gens fréquentables. Il va te faire du mal et si tu ne le vois encore, alors je dois intervenir. On est de la même famille, c'est normal que je veuille veiller sur toi."
Il marqua une hésitation avant de rajouter.
"Et oui, ton père est moldu, mais toi c'est différent."
Charlie soupira, exaspérée, arrachant un sourire léger à Stanislav. Elle se calmait petit à petit, doucement mais sûrement. Cela dit la discussion ne faisait que commencer et elle semblait décider à rester sur sa position.
"Non mais c'est pas possible, tu vis à quelle époque ? Et bien sûr que non, moi c'est pas différent. Et je m'en fous que ce soit pas différent. Mon père est brillant, et...Mais pourquoi est-ce que je perds mon temps à argumenter...C'est ta mère qui t'as fourré toutes ces conneries dans la tête ?"
Il s'attendait a une attaque contre Irina. En même temps c'était mérité...elle ne devait pas avoir laissé un souvenir très positif à sa nièce. Elle laissait rarement un souvenir positif aux gens d'ailleurs. Cela dit ça n'était pas la question du jour. Stanislav soupira à son tour, presque résigné.
"Peu importe ce que tu en penses, ce sont nos valeurs familiales. C'était également celles de grand-mère d'ailleurs. C'est pas parce que ta mère leur a tourné le dos que tu es obligée de faire pareil...Enfin, je suppose que ça ne sera pas si simple de te convaincre..."
Prenant son air le plus innocent, il adressa un léger sourire à sa cousine, parfaitement conscient qu'elle allait soit se calmer un peu plus, soit se transformer à nouveau en furie.
"Du coup...tu n'as pas l'intention de le quitter si je comprend bien ?"
Autant le tenter...
Il été un peu surpris de la réaction de sa cousine. Persuadé qu'elle savait pour son altercation avec Aaron, il se serait attendu à une réaction plus impulsive...pourtant non.
Elle était venue vers lui très calmement et leur échange avait même été assez amusant. Qu'elle ne se souvienne pas de lui n'avait pas vexé Stan...il la connaissait assez pour ne pas s'en étonner. De toute façon, il était bien trop heureux de lui parler à nouveau pour lui en tenir rigueur. Mais la conversation avait vite dégénérée et Stan avait pu constater deux choses. Aaron n'avait pas parler à Charlie de leur rencontre et comme il l'avait initialement pensé, elle prenait très mal son ingérence dans son couple.
Il en était donc là. Assis au milieu d'une bibliothèque dans laquelle sa cousine était en train de hurler comme une possédée en le menaçant de sa baguette. Si quelques personnes s'étaient éloignées avec un air inquiet, Stanislav restait serein. Il s'agissait juste d'une colère typique de la famille Borowsky...impressionnant pour les autres mais il avait l'habitude, il en fallait plus pour l'intimider. D'autant plus qu'il ne doutait pas une seconde de pouvoir répliquer si Charlie se décidait à attaquer. Assez spontanément, il attrapa sa baguette sans pour autant la pointer en direction de la jeune femme. Sa colère était légitime d'une certaine façon et il n'avait aucune raison de se montrer agressif envers elle.
Le sorcier jeta quelques regards autour de lui et pu constater que le personnel de la bibliothèque souhaitaient intervenir, aussi prit-il les devants.
"Je te propose qu'on en parle dehors."
Associant le geste à la parole, il pointa du doigt la direction de la sortie. Charlie retrouva en partie son sang-froid, certainement consciente que ça n'était pas le lieu pour essayer de tuer son cousin. Elle semblait toujours aussi énervée. Une fois dehors et les baguettes rangées, elle se planta face à Stanislav qui la dépassait d'une bonne dizaine de centimètres. Elle s'adressa à lui en Polonais, langue qui se prêtait assez bien à une dispute familiale.
"Non mais, t'es sérieux là ? Qu'est-ce qui t'as pris d'aller lui dire un truc pareil?"
Évidemment, elle ne comprenait pas. Rien d'étonnant vu les valeurs ou plutôt l'absence de valeurs transmise par Zocha. Pourtant, il se garda de tout commentaire en se sens et se contenta se s'expliquer du mieux possible. Il ne lui avait pas parlé pendant plus de sept ans. Elle lui avait manqué. Hors de question qu'ils se disputent et se brouillent définitivement comme c'était le cas de leurs mères.
"Je voulais te protéger...Charlie...un né-moldu...quand même..."
Visiblement contrariée par sa réponse, elle le poussa, toutefois il la connaissait assez pour savoir qu'elle était un peu moins furieuse que précédemment. Comme Stan s'y attendait, elle tenta de négocier à son tour, confirmant que Zocha avait totalement omis de lui transmettre leurs valeurs familiales.
"Mais t'es stupide ou quoi ? Mon père est moldu ! Qu'est-ce que ça change ?"
Stan sera la mâchoire. Oui, évidemment, il était au courant pour son oncle, mais il n'aimait pas l'entendre. Soutenant le regard de Charlie, il resta sur sa position.
"Ils ne sont pas comme nous, ce ne sont pas gens fréquentables. Il va te faire du mal et si tu ne le vois encore, alors je dois intervenir. On est de la même famille, c'est normal que je veuille veiller sur toi."
Il marqua une hésitation avant de rajouter.
"Et oui, ton père est moldu, mais toi c'est différent."
Charlie soupira, exaspérée, arrachant un sourire léger à Stanislav. Elle se calmait petit à petit, doucement mais sûrement. Cela dit la discussion ne faisait que commencer et elle semblait décider à rester sur sa position.
"Non mais c'est pas possible, tu vis à quelle époque ? Et bien sûr que non, moi c'est pas différent. Et je m'en fous que ce soit pas différent. Mon père est brillant, et...Mais pourquoi est-ce que je perds mon temps à argumenter...C'est ta mère qui t'as fourré toutes ces conneries dans la tête ?"
Il s'attendait a une attaque contre Irina. En même temps c'était mérité...elle ne devait pas avoir laissé un souvenir très positif à sa nièce. Elle laissait rarement un souvenir positif aux gens d'ailleurs. Cela dit ça n'était pas la question du jour. Stanislav soupira à son tour, presque résigné.
"Peu importe ce que tu en penses, ce sont nos valeurs familiales. C'était également celles de grand-mère d'ailleurs. C'est pas parce que ta mère leur a tourné le dos que tu es obligée de faire pareil...Enfin, je suppose que ça ne sera pas si simple de te convaincre..."
Prenant son air le plus innocent, il adressa un léger sourire à sa cousine, parfaitement conscient qu'elle allait soit se calmer un peu plus, soit se transformer à nouveau en furie.
"Du coup...tu n'as pas l'intention de le quitter si je comprend bien ?"
Autant le tenter...
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Re: if karma doesn't hit you, i fucking will. (stanislav)
Mer 23 Jan 2019 - 22:47
stan // charlie
if karma doesn't hit you, i fucking will
A force de ne pas fréquenter cette branche de sa famille (ni aucune autre d'ailleurs), Charlie en était presque venue à oublier les idéaux arriérés que cultivait Irina, et qu'elle avait manifestement enfoncés dans le crâne de son fils. C'était bien dommage, car la jeune femme avait plutôt de la sympathie pour le polonais, et elle avait de bons souvenirs des moments qu'ils avaient passés ensemble enfants. Néanmoins, à cet instant précis, elle avait envie de se jeter sur lui pour lui arracher la tête. D'autant plus que tenter ce genre d'argument avec elle était totalement absurde, puisqu'elle même était sang mêlée, son père tout ce qu'il y avait de plus moldu. Elle tenta d'argumenter un instant, avant de se rendre compte qu'elle n'avait aucun raison de justifier quoi que ce soit. Elle faisait bien ce qu'elle voulait, et personne n'avait rien à y redire. Néanmoins, elle voyait bien que Stanislav n'avait pas fait ce qu'il avait fait simplement par malveillance. Si, comme elle le pensait, il croyait ce qu'Irina lui avait dit, alors il avait très bien pu agir en pensant faire ce qu'il fallait. Elle se calmait peu à peu, sa colère laissant place à de l'agacement. Elle allait dire qu'elle ne comptait nullement revenir sur les décisions que sa mère avait prises, et qui lui avaient certainement évité une vie d'obligations au lieu de la possibilité qu'elle avait eu de pousser comme une herbe folle. Quelque part, elle était triste pour Stan, qui vivait encore sous le joug de croyances d'un autre siècle.
Néanmoins, la compassion qu'elle pouvait ressentir fut rapidement étouffée par l'exaspération qu'elle ressentit aux paroles suivantes de son cousin. « Du coup... Tu n'as pas l'intention de le quitter si je comprends bien ? » Ses lèvres bougèrent un instant dans le vide, sans qu'elle réussisse à prononcer de mot. Une suite de sons incohérents s'échappa de sa bouche avant qu'elle ne parvienne à formuler une phrase, sa voix montant en volume mais également dans les aigus. « Non ! Non ! Bien sûr que non ! » Elle se força à garder son calme, posant ses mains sur sa taille et se forçant à respirer. « A quel moment tu t'es dit que c'était une bonne idée d'aller lui dire... » Elle prit une grande inspiration. « Non mais sérieux, Stan, de quoi tu te mêles ? » Il eut un genre de rire. « Je m'en doutais un peu. J'ai été lui parler à lui parce que je me doutais que toi, tu réagirais mal. » La summerbee ouvrit la bouche pour répliquer mais n'en eut pas le temps. « Vois le point positif... Il n'a pas du tout l'intention de te laisser... » Elle leva les yeux au ciel. Certes, elle était parfois loin d'être perspicace, mais manifestement, c'était de famille. « Tu le sais grâce à moi... » Reprit-il avec une pause. Elle eut un soupir résigné. « Heureusement qu'il a pas l'intention de me laisser, on vient littéralement de se mettre ensemble. » Un peu plus, et ses yeux auraient roulé au point qu'elle puisse regarder son propre cerveau. « Sérieusement... Ne fais plus jamais un truc comme ça. Je n'ai strictement rien à faire de ces histoires de sang et si j'avais été à la place de ma mère, à l'époque, j'aurais fait exactement la même chose. » Elle serra les dents, pour ne pas se remettre à crier. Quelque part, malgré cette intrusion, elle avait jusqu'alors toujours été libre de faire ses propres choix,un avantage non négligable à l'attitude laxiste de ses parents. Malheureusement pour Stanislav, lui n'avait pas eu cette chance. Rien que se rappeler Irina donnait des frissons à la jeune femme. Elle n'imaginait pas grandir avec une mère pareille.
Le jeune homme leva les yeux au ciel à son tour. « Oui... C'est bien ce qui m'inquiète. De toute façon, recommencer, ça n'aurait pas vraiment d'intérêt... Je doute qu'il comprenne mieux la prochaine fois. » Il la regarda longuement, l'inquiétude parfaitement lisible sur son visage, tant et si bien que même la summerbee ne pouvait l'ignorer. « Sois prudente avec lui quand même... » La blonde haussa les épaules.Qu'est-ce qu'ils avaient tous à lui dire de faire attention, d'être prudente... Pourtant quand on la connaissait, c'était sûrement évident qu'elle ne suivrait aucun de ces conseils. Elle rétorqua, avec ce qui aurait pu passer pour un début de sourire. « Aaron est la personne la plus intelligente et la plus attentionnée que j'ai jamais rencontrée. Il a ses défauts, il lui arrive d'être maladroit, mais il est honnête. Et je suis heureuse quand je suis avec lui. » Elle se doutait bien que mettre des émotions contre une logique déjà absurde de pureté du sang ne servirait sûrement pas à grand chose. Elle se rapprocha donc légèrement du jeune homme pour poser sa main doucement sur son épaule. « Tu es adulte. Rien ne t'oblige à continuer à suivre ces traditions débiles. Tu as le droit de faire ce que tu veux. Je t'assure que si tu te sortais des absurdités auxquelles ta mère se raccroche je ne sais pourquoi, tu rencontrerais des gens extraordinaires. Tu n'as pas à rester prisonnier de ce carcan dans lequel elle t'a enfermé. » Son expression était on ne peu plus sérieuse. Les deux jeunes gens avaient été proches à une époque, malgré la rareté de leurs rencontres. Il semblait qu'il restait chez Stanislav de l'affection pour elle, en tout cas, peut être assez pour qu'elle lui ouvre les yeux et répare une partie des dégâts causés par sa tante.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: if karma doesn't hit you, i fucking will. (stanislav)
Jeu 24 Jan 2019 - 1:36
Visiblement, Charlie n'avait pas envie d'écouter son conseil. Elle était amoureuse et pour le moment ça la rendait heureuse. Stanislav savait bien qu'il avait le rôle du méchant aux yeux, celui qui ne comprenait rien et qui s'opposait à leur belle relation. Mais elle ne le voyait pas tel qu'il était vraiment. Elle avait été bercée toute son enfance par les idéaux naïf de sa mère...oui, son histoire avec le père avait fonctionné et pour un moldu, il n'était pas trop mal. Cependant, il s'agissait d'une exception. Une ridicule exception qui donnait à leur fille l'impression que le monde tournait de cette marnière.
Aussi convaincu qu'il soit par les préceptes qu'Irina lui avait enseigné, le jeune sorcier fut tout de même profondément déstabilisé quand sa cousine s'approcha de lui pour poser la main sur son épaule. Il l'écouta, un peu confus. Tout ce qu'elle pouvait dire ou faire ne le ferais pas changer d'opinion, il le savait. Mais il n'avait pas envie de se battre avec elle sur ce sujet. Il savait très bien quels résultats cela donnerait. Il se recula légèrement, rompant le contact physique. Les Borowsky n'était pas très doué en marque de tendresse.
"Charlie...je doute qu'on tombe d'accord. Mais je n'ai pas envie d'attendre encore sept ans pour te parler. Ou...de ne plus te revoir du tout. Tu fais partie de la famille. Si je te donne ma parole de ne plus interférer vis à vis d'Aaron...tu crois qu'on pourrait rester en contact ?"
Après tout...ce couple n'allait pas tenir c'était impossible. Et Stanislav préférait être là pour soutenir Charlie et la protéger le jour elle verrait le vrai visage d'Aaron. Il espérait juste qu'elle n'était pas trop aveuglé par le demeuré et qu'elle accepterait de maintenir un lien avec lui.
Le sorcier eut un peu de mal à décrypter l'expression de sa cousine. Elle fronça les sourcils et soupira avant de lui répondre.
"J'aimerais bien, oui. Mais tu te mêles plus de ce genre de truc."
Il supposait que les trucs en question concernés sa vie sentimentale. Un sourire satisfait commençait à se dessiner sur le visage de Stan. Malheureusement, il n'avait pas encore toutes les conditions.
"Et tu vas aller t'excuser auprès de lui."
Le sourire naissant de Stan disparu aussitôt et le garçon se crispa. Il jeta un regard furieux à Charlie, outré qu'elle ose émettre une telle demande.
"Hors de question. Et tu le sais très bien."
Il était conscient que son ton avait été trop sec. C'était sa cousine tout de même et il essayait de se rabibocher avec elle. Ce n'était pas le moment de la contrarier plus que nécessaire. Pourtant, aller s'excuser auprès de Aaron, c'était au dessus de ses forces. S'il pouvait tolérer que le né-moldu fréquente Charlie pour une courte période, aller lui présenter des excuses pour avoir énoncé des faits, c'était intolérable. Il préférait encore sauter de son balais en plein vol.
Il fit cependant de son mieux pour essayer de calmer le jeu. Poing et mâchoire serrée, il s'adressa à la Summerbee avec le plus de douceur possible au vu des circonstances.
"Charlotte. Je ne m'excuse pas. Même lorsque j'ai tords c'est très rare que je l'admette devant les concernés. Alors là c'est absolument inenvisageable. Le mieux que je peux faire, c'est prendre sur moi pour être agréable si je le croise."
Et c'était déjà la promesse d'un effort considérable pour lui. Il voulait bien y mettre du sien, mais il fallait que sa cousine reste raisonnable. Ce qu'elle ne comptait pas faire visiblement.
"Non mais tu te rends compte de ce que tu lui as dit ? Bien sûr que tu as tort. Et puis, prendre sur toi ?"
Elle lâcha un rire cynique.
"Qui est venu se mêler de ce qui ne le regardait absolument pas hein ? Je veux bien croire que t'aies des idées moyenâgeuses, mais t'es loin d'être stupide. Tu peux réfléchir."
Elle soupira, visiblement exaspérée puis reprit.
"Quand on était gamin, t'étais pas comme ça. Je suis désolée que t'aies eu à grandir avec un lavage de cerveau permanent. Mais les autres n'ont pas à en faire les frais."
Stanislav leva les yeux au ciel. Charlie pouvait être tellement agaçante parfois. Elle avait beau dénigrer Irina, lui qui les connaissait toutes les deux, il trouvait qu'elles se ressemblaient beaucoup sur certains points. Cependant, comme il tenait à la vie, c'est un avis qu'il se gardait bien de partager avec les intéressées. Toujours passablement agacé, il répondit à sa cousine.
"Toi par contre tu es toujours aussi têtue. J'admets que j'aurais mieux fait de venir directement te parler, là dessus tu as raison. Après réflexion c'est aussi ce que je me suis dis. Cela dit tu n'es pas la mieux placée pour me reprocher d'être impulsif."
Il fixa Charlie un instant. Se demandant une dernière fois s'il n'était vraiment pas capable de présenter des excuses à Aaron. Clairement non. Il était beaucoup trop orgueilleux et convaincu d'être dans son bon droit pour ça. Autant être honnête. S'il y avait bien une personne à qui il n'avait pas envie de mentir, c'était Charlie, même si ça signifiait se fâcher définitivement avec elle. Son ton était ferme, sans appel.
"Mon problème principal c'est effectivement qu'il est né-moldu. On est d'accord. Et tu as raison, je ne suis pas stupide. Contrairement à ma mère, je suis conscient qu'il y a des exceptions et que certains font de bons sorciers et bons êtres humains en général. Mais ce n'est pas son cas de ce que j'ai pu voir. Si j'avais eu le sentiment qu'il te méritait, les choses auraient été différentes, mais là, n'envisage même pas que je m'excuse. Je pense chacun des mots que j'ai pu lui dire et je ne reviendrais pas dessus. Tu l'aimes, j'ai compris, mais tu ne peux pas m'obliger à l'aimer aussi."
Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration avant de continuer. Ce qu'il s’apprêtait à dire le rendait beaucoup plus triste qu'il ne l'aurait pensé et sa voix le laissa paraître un peu plus qu'il ne l'aurait espérait.
"Si tu veux que cette discussion s'arrête ici, je comprendrais. A dans sept ans. Et si tu as besoin de moi avant, pour quoi que ce soit, tu sais ou me trouver. Peu importe les choix que tu fais, tu reste importante à mes yeux et je serais toujours là si tu en as besoin."
Aussi convaincu qu'il soit par les préceptes qu'Irina lui avait enseigné, le jeune sorcier fut tout de même profondément déstabilisé quand sa cousine s'approcha de lui pour poser la main sur son épaule. Il l'écouta, un peu confus. Tout ce qu'elle pouvait dire ou faire ne le ferais pas changer d'opinion, il le savait. Mais il n'avait pas envie de se battre avec elle sur ce sujet. Il savait très bien quels résultats cela donnerait. Il se recula légèrement, rompant le contact physique. Les Borowsky n'était pas très doué en marque de tendresse.
"Charlie...je doute qu'on tombe d'accord. Mais je n'ai pas envie d'attendre encore sept ans pour te parler. Ou...de ne plus te revoir du tout. Tu fais partie de la famille. Si je te donne ma parole de ne plus interférer vis à vis d'Aaron...tu crois qu'on pourrait rester en contact ?"
Après tout...ce couple n'allait pas tenir c'était impossible. Et Stanislav préférait être là pour soutenir Charlie et la protéger le jour elle verrait le vrai visage d'Aaron. Il espérait juste qu'elle n'était pas trop aveuglé par le demeuré et qu'elle accepterait de maintenir un lien avec lui.
Le sorcier eut un peu de mal à décrypter l'expression de sa cousine. Elle fronça les sourcils et soupira avant de lui répondre.
"J'aimerais bien, oui. Mais tu te mêles plus de ce genre de truc."
Il supposait que les trucs en question concernés sa vie sentimentale. Un sourire satisfait commençait à se dessiner sur le visage de Stan. Malheureusement, il n'avait pas encore toutes les conditions.
"Et tu vas aller t'excuser auprès de lui."
Le sourire naissant de Stan disparu aussitôt et le garçon se crispa. Il jeta un regard furieux à Charlie, outré qu'elle ose émettre une telle demande.
"Hors de question. Et tu le sais très bien."
Il était conscient que son ton avait été trop sec. C'était sa cousine tout de même et il essayait de se rabibocher avec elle. Ce n'était pas le moment de la contrarier plus que nécessaire. Pourtant, aller s'excuser auprès de Aaron, c'était au dessus de ses forces. S'il pouvait tolérer que le né-moldu fréquente Charlie pour une courte période, aller lui présenter des excuses pour avoir énoncé des faits, c'était intolérable. Il préférait encore sauter de son balais en plein vol.
Il fit cependant de son mieux pour essayer de calmer le jeu. Poing et mâchoire serrée, il s'adressa à la Summerbee avec le plus de douceur possible au vu des circonstances.
"Charlotte. Je ne m'excuse pas. Même lorsque j'ai tords c'est très rare que je l'admette devant les concernés. Alors là c'est absolument inenvisageable. Le mieux que je peux faire, c'est prendre sur moi pour être agréable si je le croise."
Et c'était déjà la promesse d'un effort considérable pour lui. Il voulait bien y mettre du sien, mais il fallait que sa cousine reste raisonnable. Ce qu'elle ne comptait pas faire visiblement.
"Non mais tu te rends compte de ce que tu lui as dit ? Bien sûr que tu as tort. Et puis, prendre sur toi ?"
Elle lâcha un rire cynique.
"Qui est venu se mêler de ce qui ne le regardait absolument pas hein ? Je veux bien croire que t'aies des idées moyenâgeuses, mais t'es loin d'être stupide. Tu peux réfléchir."
Elle soupira, visiblement exaspérée puis reprit.
"Quand on était gamin, t'étais pas comme ça. Je suis désolée que t'aies eu à grandir avec un lavage de cerveau permanent. Mais les autres n'ont pas à en faire les frais."
Stanislav leva les yeux au ciel. Charlie pouvait être tellement agaçante parfois. Elle avait beau dénigrer Irina, lui qui les connaissait toutes les deux, il trouvait qu'elles se ressemblaient beaucoup sur certains points. Cependant, comme il tenait à la vie, c'est un avis qu'il se gardait bien de partager avec les intéressées. Toujours passablement agacé, il répondit à sa cousine.
"Toi par contre tu es toujours aussi têtue. J'admets que j'aurais mieux fait de venir directement te parler, là dessus tu as raison. Après réflexion c'est aussi ce que je me suis dis. Cela dit tu n'es pas la mieux placée pour me reprocher d'être impulsif."
Il fixa Charlie un instant. Se demandant une dernière fois s'il n'était vraiment pas capable de présenter des excuses à Aaron. Clairement non. Il était beaucoup trop orgueilleux et convaincu d'être dans son bon droit pour ça. Autant être honnête. S'il y avait bien une personne à qui il n'avait pas envie de mentir, c'était Charlie, même si ça signifiait se fâcher définitivement avec elle. Son ton était ferme, sans appel.
"Mon problème principal c'est effectivement qu'il est né-moldu. On est d'accord. Et tu as raison, je ne suis pas stupide. Contrairement à ma mère, je suis conscient qu'il y a des exceptions et que certains font de bons sorciers et bons êtres humains en général. Mais ce n'est pas son cas de ce que j'ai pu voir. Si j'avais eu le sentiment qu'il te méritait, les choses auraient été différentes, mais là, n'envisage même pas que je m'excuse. Je pense chacun des mots que j'ai pu lui dire et je ne reviendrais pas dessus. Tu l'aimes, j'ai compris, mais tu ne peux pas m'obliger à l'aimer aussi."
Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration avant de continuer. Ce qu'il s’apprêtait à dire le rendait beaucoup plus triste qu'il ne l'aurait pensé et sa voix le laissa paraître un peu plus qu'il ne l'aurait espérait.
"Si tu veux que cette discussion s'arrête ici, je comprendrais. A dans sept ans. Et si tu as besoin de moi avant, pour quoi que ce soit, tu sais ou me trouver. Peu importe les choix que tu fais, tu reste importante à mes yeux et je serais toujours là si tu en as besoin."
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Re: if karma doesn't hit you, i fucking will. (stanislav)
Ven 25 Jan 2019 - 3:51
stan // charlie
if karma doesn't hit you, i fucking will
Apparemment, Stanislav ne s'excuserait pas. Bien sûr, être têtu était un défaut transmis de génération en génération chez les Borowski, donc ce n'était pas plus étonnant que ça. Néanmoins, La situation commençait à s'envenimer. Une fois sa colère légèrement maîtrisée, la summerbee ne pouvait que se rendre compte que son cousin avait certainement fait ce qui, selon sa logique tordue, lui semblait être le mieux pour elle. Seulement voilà, elle n'avait aucune intention de le laisser interférer dans ce genre de chose. Et elle ne se voyait pas non plus expliquer à Aaron qu'elle fréquentait quelqu'un qui lui avait dit qu'il était inférieur de par son statut de sang. La situation lui échappait clairement et elle n'était pas sûre de ce qu'il fallait faire. Elle s'apprêtait à partir sans plus de discussion lorsque le jeune homme dit quelque chose qui la frappa en plein cœur. « Si tu veux que cette discussion s'arrête ici, je comprendrais. A dans sept ans. Et si tu as besoin de moi avant, pour quoi que ce soit, tu sais où me trouver. Peu importe les choix que tu fais, tu reste importante à mes yeux et je serai toujours là si tu en as besoin. » Elle se sentit profondément stupide. Bien sûr, lorsqu'ils étaient enfants, malgré la rareté de leurs entrevues, ils étaient étonnamment proches. Si elle ne l'avait pas reconnu d'abord, ça ne voulait pas dire qu'elle ne gardait pas un souvenir affectueux des moments qu'ils avaient passé ensemble. Le fait qu'il lui dise explicitement qu'il tenait à elle la laissa pantoise, et elle sentit son cœur se pincer. Clairement, elle ne pouvait pas laisser les conflits qui avaient déchiré la génération précédente les éloigner. Mais elle ne pouvait pas non plus faire abstraction des idées d'un autre siècle que le jeune homme avait hérité de sa mère. Elle eut un grognement de frustration. « Attends. » Prononça-t-elle d'une voix incertaine.
Il y avait peut être quelque chose à faire. Utiliser la manière douce pour sortir son cousin du moule dans lequel son éducation l'avait enfermé. C'était fou, potentiellement impossible à faire. Mais elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Il allait passer une vie enfermé dans des obligations et des devoirs. « Ecoute. Je n'ai pas envie qu'on fasse les mêmes erreurs que nos parents. Alors... D'accord. Restons en contact. » Bien sûr, sa propre éducation ne lui avait pas forcément montré l'importance de la famille. Mais si elle pouvait rectifier le tir et montrer à Stan qu'il avait tort, ça serait toujours ça de gagné. Bien sûr, il faudrait qu'elle en parle à Aaron. Elle ne se voyait pas lui cacher quelque chose comme ça. Mais il fallait au moins qu'elle essaye, si elle voulait pouvoir continuer à se regarder dans une glace. Il eut l'air sincèrement étonné. « Vraiment ? » Une main sur la hanche, l'autre pinçant l'arête de son nez, les sourcils froncés, elle fit quelques pas avant de revenir à sa position précédente. « Oui. Vraiment. » Sa voix trahissait son exaspération. Evidemment, Stan ne s'excuserait pas. Du moins, pas dans l'état actuel des choses. Mais si elle réussissait, ça finirait par venir. Le moment venu, il s'excuserait. Elle reprit, d'une voix plus volontaire, levant un index péremptoire. « Autre chose. Cette histoire de mériter quelqu'un ou ne pas le mériter... C'est des conneries. C'est pas comme ça que les choses fonctionnent. C'est... » Sa voix flancha légèrement. Non. Non. Surtout, ne pas pleurer. Elle qui jusqu'alors ne pleurait jamais avait l'impression d'avoir ouvert des vannes qu'elle n'arrivait pas à refermer. Elle inspira fortement. « En tout cas, ne dis pas des absurdités pareilles. C'est à moi de décider avec qui j'ai envie d'être. Personne d'autre. » Stan sourit largement. « D'accord... Si ça te fait plaisir, je ne le dis pas. De toute façon tu sais déjà ce que j'en pense et je n'aime pas me répéter... » Petit con. Elle s'obligea à garder son calme. Il rirait moins lorsqu'il se rendrait compte à quel point il avait été stupide de croire à des choses pareilles que la pureté du sang. Il rirait beaucoup moins lorsqu'il finirait par se rendre compte que des excuses envers Aaron étaient la moindre des choses qu'il pouvait faire.
Elle inspira. « Toujours besoin d'avoir le dernier mot. Au moins là dessus t'as pas changé. » Déjà enfant, il était comme ça. Encore une fois, c'était certainement quelque chose qui courait dans la famille. Certes, le père de Charlie était bien plus ouvert à la discussion, mais de manière générale il était plus tendre et doux. Zocha, en revanche... Disons qu'elle était plus bornée. Stan pensait certainement la même chose, puisqu'il laissa échapper un rire. « C'est héréditaire il paraît. » La jeune femme ne put s'empêcher de sourire à son tour, bon gré mal gré. « C'est possible, oui. » Acquiesça-t-elle. « J'espère que c'est pas le cas des pulsions meurtrières. » Si Stan tenait à ce point de sa mère, elle avait plutôt intérêt à mettre son petit ami en lieu sûr, et vite.
love.disaster
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Re: if karma doesn't hit you, i fucking will. (stanislav)
Ven 25 Jan 2019 - 13:04
Finalement, les choses prenaient une tournures plus positive que ce qu'il aurait espéré. On était loin des grandes embrassades et de la franche camaraderie familiale, mais Charlie l'avait retenu. C'était déjà énorme et relativement inattendu. Bien plus qu'il n'aurait espéré au vu de leur échange. Il réussit même à la faire sourire.
Charlie souleva alors un point dont Stanislav se serait bien passé. Il savait très bien à quoi elle faisait référence...c'était d'ailleurs l'incident qui avait définitivement conduit à l'abandon des Noëls en famille. Il se dandina d'un pied sur l’autre, baissant la tête et affichant l'expression gênée d'un enfant pris en flagrant délit, ce qui n'allait pas vraiment avec sa carrure.
"Hum...oui, à ce propos...désolée pour le comportement de ma mère. C'était...disons...inapproprié."
Il marqua un temps d'arrêt se mordant la lèvre. Il n'aimait pas dire du mal d'Irina.
"Non...c'était même complètement stupide et absolument inadmissible. En plus d'être passablement illégal. Enfin...si c'est la question, je ne projette pas de tuer Aaron. Pour le moment, je ne vois pas vraiment ce qu'il pourrait pour que changer d'avis."
Évidemment...si Charlie le lui avait demander, il aurait envisagé sérieusement l'idée. Mais il y avait peu de chance, voire aucune.
Sa cousine semblait assez surprise qu'il ne cautionne pas le comportement de sa mère, ce qui vexa légèrement Stan, pour autant il se garda de tous commentaires. Oui, il aimait sa mère, mais il reconnaissait très bien qu'elle allait parfois trop loin. Charlie le pensait donc si extrême dans son idéologie ?
"C'est...bien que tu l'admettes."
Elle hésita, ce qui ne présageait rien de bon. Stanilsav était donc près à recevoir une question ou un commentaire peu agréable.
"Tu ne comptes pas essayer de le blesser non plus, j'espère ?"
Son visage afficha d’abord une expression neutre. La summerbee semblait réellement inquiète de ses intentions vis à vis de son amant. Pourtant, il n'était pas du genre patient...s'il avait réellement voulu être violent avec lui, il l'aurait fait dès leur première rencontre. Il afficha cependant un sourire qui ne se voulait pas spécialement menaçant, mais qui aurait pu être interprété de la sorte.
"Je ne peux rien promettre. Mais pas avec des objets magiques..."
La famille Borowsky était réputée pour le caractère assez impulsif de ses membres. Afin d'éviter les blessures et les morts accidentelles, une règle implicite était donc admise depuis plusieurs générations. En cas de conflit, la violence était possible, mais les baguettes ne devaient pas être sorties et la magie n'était pas utilisées. Par contre, les objets non magiques ne comptaient pas comme de réelles agressions. En d'autres termes, les Borowsky renouvelaient très régulièrement leur stock de vaisselle et bibelot...ou globalement de tout objets pouvant être lancé sur un autre membre de la famille.
Après avoir parlé dans le vide un court instant, Charlie réussit à formuler une phrase compréhensible. Visiblement elle ne s'était pas attendu à cette réponse de la part de son cousin. Il trouva cela très amusant.
"Non. Non non. Ni avec des objets magiques, ni avec des objets non magiques, ni avec rien du tout."
Stanislav accueillit cette réponse avec un certain contentement. A ses yeux, cela voulait dire que Charlie ne considérait pas le né-moldu comme un membre de la famille, donc que leur couple n'était pas si solide que ça. C'était une interprétation à sa façon, mais ça lui faisait plaisir. Assez satisfait, il céda à la demande de sa cousine avec le sourire au lèvre.
"Soit. S'il n'ouvre pas les hostilités, je me tiendrais à carreaux et je te donne ma parole de ne pas essayer de lui causer de blessures graves."
Pour les blessures superficielle...Stan n'était pas du genre à faire des promesses qu'il n'était pas certain de pouvoir tenir. Il se connaissait assez pour savoir que selon le comportement du demeuré, son impulsivité pourrait lui jouer des tours. Évidemment il ferait de son mieux pour éviter cela, mais il avait des doutes sur sa capacité à se retenir.
Il fixa Charlie, l'air interrogatif.
"Tu as d'autres doléances à soumettre ou nous avons fait le tour ?"
Vu qu'ils étaient partis pour lister tous les interdits de Stan, autant faire les choses jusqu'au bout. Il pourrait ainsi savoir si Charlie avait d'autre attentes aussi irréalisables que les excuses à Aaron. En la voyant croiser les bras et lever les sourcils, le sorcier sentit venir une requête à laquelle il ne pourrait pas donner suite. Son impression fut confirmer.
"J'imagine que de revoir ton opinion sur les différences entre sang purs, sang mêlés et né-moldus n'est pas une option ?"
Stanislav leva un sourcil dubitatif avant de se mettre à rire très sincèrement. Charlie avait raison de poser la question, lui aussi avait tenté sa chance avec une question dont il connaissait déjà la réponse quelques minutes plus tôt. Il secoua lentement la tête, un rictus amusé coller sur le visage.
"Bien tenté mais non..."
Reprenant un air plus sérieux, il rajouta quelques informations complémentaires. Il se voulait rassurant, aussi fit-il particulièrement attention aux mots qu'il employa.
"Je n'ai pas l'intention de changer d'avis Charlie...pas plus que toi je suppose. Mais je me doute que tu dois avoir dans ton entourage des sorciers..."
Il marqua une pause et ses yeux effectuèrent naturellement un aller retour de gauche à droite alors qu'il cherchait le mot le plus adapté pour ne pas créer de nouveau conflit. Ce qui lui venaient en tête, c'était l'expression « sorciers peu fréquentables », mais il se doutait que ce serait pas très bien reçu. Après quelques seconde de silence, il reprit là ou s'était arrêté.
"Des sorciers de toutes origines. Si je suis amené à les croiser, je ferais de mon mieux pour garder mon opinion pour moi. Je n'ai pas envie de créer de conflit avec tes proches et j'aurais tendance à dire qu'ils ont un point de vu aussi naïf que le tiens sur les nés-moldus et les sangs mêlés."
Stanislav était réellement convaincu de pouvoir éviter les conflits. Tout comme il croyait que sa dernière prise de parole n'avait pratiquement aucune chance de contrarier Charlie.
Charlie souleva alors un point dont Stanislav se serait bien passé. Il savait très bien à quoi elle faisait référence...c'était d'ailleurs l'incident qui avait définitivement conduit à l'abandon des Noëls en famille. Il se dandina d'un pied sur l’autre, baissant la tête et affichant l'expression gênée d'un enfant pris en flagrant délit, ce qui n'allait pas vraiment avec sa carrure.
"Hum...oui, à ce propos...désolée pour le comportement de ma mère. C'était...disons...inapproprié."
Il marqua un temps d'arrêt se mordant la lèvre. Il n'aimait pas dire du mal d'Irina.
"Non...c'était même complètement stupide et absolument inadmissible. En plus d'être passablement illégal. Enfin...si c'est la question, je ne projette pas de tuer Aaron. Pour le moment, je ne vois pas vraiment ce qu'il pourrait pour que changer d'avis."
Évidemment...si Charlie le lui avait demander, il aurait envisagé sérieusement l'idée. Mais il y avait peu de chance, voire aucune.
Sa cousine semblait assez surprise qu'il ne cautionne pas le comportement de sa mère, ce qui vexa légèrement Stan, pour autant il se garda de tous commentaires. Oui, il aimait sa mère, mais il reconnaissait très bien qu'elle allait parfois trop loin. Charlie le pensait donc si extrême dans son idéologie ?
"C'est...bien que tu l'admettes."
Elle hésita, ce qui ne présageait rien de bon. Stanilsav était donc près à recevoir une question ou un commentaire peu agréable.
"Tu ne comptes pas essayer de le blesser non plus, j'espère ?"
Son visage afficha d’abord une expression neutre. La summerbee semblait réellement inquiète de ses intentions vis à vis de son amant. Pourtant, il n'était pas du genre patient...s'il avait réellement voulu être violent avec lui, il l'aurait fait dès leur première rencontre. Il afficha cependant un sourire qui ne se voulait pas spécialement menaçant, mais qui aurait pu être interprété de la sorte.
"Je ne peux rien promettre. Mais pas avec des objets magiques..."
La famille Borowsky était réputée pour le caractère assez impulsif de ses membres. Afin d'éviter les blessures et les morts accidentelles, une règle implicite était donc admise depuis plusieurs générations. En cas de conflit, la violence était possible, mais les baguettes ne devaient pas être sorties et la magie n'était pas utilisées. Par contre, les objets non magiques ne comptaient pas comme de réelles agressions. En d'autres termes, les Borowsky renouvelaient très régulièrement leur stock de vaisselle et bibelot...ou globalement de tout objets pouvant être lancé sur un autre membre de la famille.
Après avoir parlé dans le vide un court instant, Charlie réussit à formuler une phrase compréhensible. Visiblement elle ne s'était pas attendu à cette réponse de la part de son cousin. Il trouva cela très amusant.
"Non. Non non. Ni avec des objets magiques, ni avec des objets non magiques, ni avec rien du tout."
Stanislav accueillit cette réponse avec un certain contentement. A ses yeux, cela voulait dire que Charlie ne considérait pas le né-moldu comme un membre de la famille, donc que leur couple n'était pas si solide que ça. C'était une interprétation à sa façon, mais ça lui faisait plaisir. Assez satisfait, il céda à la demande de sa cousine avec le sourire au lèvre.
"Soit. S'il n'ouvre pas les hostilités, je me tiendrais à carreaux et je te donne ma parole de ne pas essayer de lui causer de blessures graves."
Pour les blessures superficielle...Stan n'était pas du genre à faire des promesses qu'il n'était pas certain de pouvoir tenir. Il se connaissait assez pour savoir que selon le comportement du demeuré, son impulsivité pourrait lui jouer des tours. Évidemment il ferait de son mieux pour éviter cela, mais il avait des doutes sur sa capacité à se retenir.
Il fixa Charlie, l'air interrogatif.
"Tu as d'autres doléances à soumettre ou nous avons fait le tour ?"
Vu qu'ils étaient partis pour lister tous les interdits de Stan, autant faire les choses jusqu'au bout. Il pourrait ainsi savoir si Charlie avait d'autre attentes aussi irréalisables que les excuses à Aaron. En la voyant croiser les bras et lever les sourcils, le sorcier sentit venir une requête à laquelle il ne pourrait pas donner suite. Son impression fut confirmer.
"J'imagine que de revoir ton opinion sur les différences entre sang purs, sang mêlés et né-moldus n'est pas une option ?"
Stanislav leva un sourcil dubitatif avant de se mettre à rire très sincèrement. Charlie avait raison de poser la question, lui aussi avait tenté sa chance avec une question dont il connaissait déjà la réponse quelques minutes plus tôt. Il secoua lentement la tête, un rictus amusé coller sur le visage.
"Bien tenté mais non..."
Reprenant un air plus sérieux, il rajouta quelques informations complémentaires. Il se voulait rassurant, aussi fit-il particulièrement attention aux mots qu'il employa.
"Je n'ai pas l'intention de changer d'avis Charlie...pas plus que toi je suppose. Mais je me doute que tu dois avoir dans ton entourage des sorciers..."
Il marqua une pause et ses yeux effectuèrent naturellement un aller retour de gauche à droite alors qu'il cherchait le mot le plus adapté pour ne pas créer de nouveau conflit. Ce qui lui venaient en tête, c'était l'expression « sorciers peu fréquentables », mais il se doutait que ce serait pas très bien reçu. Après quelques seconde de silence, il reprit là ou s'était arrêté.
"Des sorciers de toutes origines. Si je suis amené à les croiser, je ferais de mon mieux pour garder mon opinion pour moi. Je n'ai pas envie de créer de conflit avec tes proches et j'aurais tendance à dire qu'ils ont un point de vu aussi naïf que le tiens sur les nés-moldus et les sangs mêlés."
Stanislav était réellement convaincu de pouvoir éviter les conflits. Tout comme il croyait que sa dernière prise de parole n'avait pratiquement aucune chance de contrarier Charlie.
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Re: if karma doesn't hit you, i fucking will. (stanislav)
Ven 25 Jan 2019 - 21:19
stan // charlie
if karma doesn't hit you, i fucking will
Malgré tous ses efforts, Charlie avait du mal à discerner en quoi la situation méritait un rire aussi franc que celui qui s'était échappé des lèvres de son cousin. Bon, certes, elle s'était calmée et avait retrouvé un semblant de sang froid, tant et si bien qu'elle avait été capable de s'arracher un sourire quelques instants plus tôt, néanmoins elle n'était pas suffisamment calmée pour envisager de rire de quoi que ce soit. Elle haussa les sourcils quand il affirma ne pas vouloir changer d'avis. Rira bien qui rira le dernier, se dit-elle. Néanmoins, elle écouta attentivement ce qu'il lui disait. A la manière dont il s'exprimait, on aurait dit qu'il n'était pas sûr des mots à employer. Néanmoins, cette hésitation ne lui disait rien de bon. Elle pencha légèrement la tête pour l'inciter à continuer, ce qu'il fit. « ...Des sorciers de toutes origines. Si je suis amené à les croiser, je ferai de mon mieux pour garder mon opinion pour moi. Je n'ai pas envie de créer de conflit avec tes proches et j'aurais tendance à dire qu'ils ont un point de vue aussi naïf que le tien sur les nés-moldus et les sangs mêlés. » La jeune femme cligna des yeux à plusieurs reprises. Il se foutait d'elle. Ce n'était pas possible autrement. Elle sentit l'agacement monter en elle, mais s'efforça de garder un visage neutre. « Du calme. J'ai pas non plus dit que j'allais te présenter à mes amis. Qui sont, effectivement, de toutes origines, comme tu dis si bien. » Elle avait prit un ton un peu sarcastique pour répéter les mots du jeune homme. Stan ouvrit la bouche, sembla réfléchir puis se ravisa. Il soupira, regardant la summerbee avec un air contrit. « Hum... Ça va être compliqué quand même... Mais je vais faire au mieux. » Charlie ne put retenir un soupir, à son tour. Évidemment, si elle faisait ce qu'elle avait prévu, il faudrait qu'elle le présente à ses amis à un moment ou à un autre. Qu'il fréquente d'autres personnes que les sangs purs avec lesquels il passait certainement le plus clair de son temps. Mais ça ne se ferait pas sans précaution, ni sans qu'elle ait prévenu sa bande auparavant. Certains de ses amis, comme Sakiko par exemple, pouvaient parfois monter en intensité à une vitesse insoupçonnée. Et elle n'était pas sûre que les autres soient plus indulgents si elle ne les prévenait pas avant.
« Je ne doute pas que tu es animé de bonnes intentions. » Dit elle, une pointe d'ironie dans la voix. Il haussa un sourcil, visiblement un peu piqué par la remarque de la jeune femme. « Au moins, j'essaie... » Charlie eut un très fin sourire le temps d'un instant. « C'est vrai. » Plus ça allait, plus elle se disait qu'elle devait faire quelque chose. Il y avait sûrement un moyen de le sortir de ce carcan dans lequel il avait grandi. Elle n'était pas encore sûre de quoi, mais elle finirait forcément par trouver. Il sourit, et la jeune femme reprit. « Bon, euh... Comment je peux te contacter alors ? » Il était évident qu'il n'avait pas de portable. « T'es dans quelle maison ? Enfin, j'envoie mes hiboux où ? » Il sortit sa baguette ainsi qu'un morceau de parchemin qu'il avait dans la poche. Il lança un sort puis sans vérifier le résultat, tendit le morceau de parchemin à Charlie. « Tiens, tu peux me trouver ici. Envoie un hibou oui, ou si tu veux passer, la porte est ouverte. Pour toi. » Il insista légèrement sur les deux derniers mots, et elle n'eut pas besoin de deviner ce que ça voulait dire. Elle jeta un œil au parchemin avant de l'empocher, hochant très légèrement la tête. « D'accord. » Articula-t-elle d'un ton égal. « Je passerai, un de ces quatre. » Quelque part, elle avait vraiment espoir de réussir à lui faire voir la réalité en face. En même temps, elle craignait un peu son propre manque de subtilité. Sans parler du fait qu'elle n'aurait peut être pas la patience de lui sortir une à une les conneries qu'Irina lui avait fourré dans la tête.
Mais le jeu en valait la chandelle. Sa famille n'était pas très grande, et elle était quasiment certaine de n'avoir aucune chance de reparler à sa tante ou à son oncle. Elle voyait ses parents, peut être, une fois par an, et encore, et ce depuis des années, et ignorait la plupart du temps où ils se trouvaient et comment ils allaient. Stanislav était probablement la seule personne de sa famille avec qui elle avait la possibilité de renouer contact. Et, si elle ne se débrouillait pas trop mal, d'avoir une bonne relation. Après tout, ils s'entendaient très bien étant enfants. Alors il était sûrement possible de revenir à une relation similaire. Bon, peut être avec moins de tartes à la boue. Elle fit un genre de sourire en biais au grymm, et tourna les talons pour s'éloigner. Mais avant de partir, elle se retourna partiellement vers son cousin, une expression à la fois désolée et légèrement sarcastique sur le visage. « Je t'aurais bien dit de passer le bonjour à ta mère, mais je ne suis pas sûre que ça lui fasse très plaisir. » Son expression incertaine se transforma en sourire, comme pour rassurer le jeune homme sur ce qu'elle pensait de sa relation inexistante avec sa tante.
love.disaster
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Re: if karma doesn't hit you, i fucking will. (stanislav)
Sam 26 Jan 2019 - 2:15
Stan n'était pas certain de la réaction que Charlie allait avoir, mais finalement, elle accepta bien le sous-entendu lié à l'invitation. Elle se garda en tout cas de tout reproche et se contenta de s'engager à passer. Le jeune sorcier ne savait encore si elle le ferait vraiment...les choses lui semblait se dérouler un peu trop bien et il craignait qu'Aaron gâche tout. Mais il espérait. Il avait envie de reprendre contact. Quitte a devoir faire des efforts et se faire discret sur ses opinions pour ne pas blesser sa cousine.
Elle commençait a partir et il eut envie de la retenir. Mais elle s'arrêta d'elle-même pour ajouter quelque chose, maintenant le ton sarcastique qui avait dominé la majeur partie de leur échange.
"Je t'aurais bien dit de passer le bonjour à ta mère, mais je ne suis pas sûre que ça lui fasse très plaisirs."
Lorsqu'il vit Charlie se mettre à sourire, Stan ne pu s'empêcher de faire de même. Qu'est-ce qu'il était heureux de la retrouver. Il pencha légèrement la tête sur le côté, affichant une moue incertaine volontairement surjouée.
"Écoute...je lui dirais on verra bien. Par contre, si elle t'envoie un panier garnie en guise de remerciement...n'y touche pas. Dans le doute..."
Charlie sourit largement, suffisamment pour faire plisser ses yeux et le sorcier revit immédiatement le visage de la petite fille avec laquelle il jouait et se battait étant enfant.
"Je ferai ça."
Ils en riaient, mais en réalité, il n'était pas totalement certain de la réaction d'Irina lorsqu'elle saurait que Stan et Charlie avait repris contact. C'était d'ailleurs pour ça qu'il ne comptait pas lui en dire un mot. En tout cas pas pour l'instant. Ses facultés d'occlumencie allaient une nouvelle fois lui être bien utiles.
Le sang-pur pris quelques secondes pour réfléchir à l'échange qu'il venait d'avoir avec sa cousine et à la situation de leur famille. Ils étaient totalement divisés et c'était en grande partie à cause du comportement de sa mère. Bien sûr, il ne pouvait pas lui en vouloir...pas trop en tout cas. Il l'aimait et il était conscient qu'elle avait tenu Zocha et Charlie à l'écart pour éviter que Stan se laisse convaincre par leurs discours complètement idéalistes et qu'il s'écarte de ses responsabilités. Mais tout de même...elle lui avait manqué.
Il nota aussi que si Irina n'avait jamais toléré les écarts de pensée concernant le statut de sang, Charlie acceptait de lui parler en sachant parfaitement qu'ils étaient en désaccord complet sur le sujet. Ils se disputaient, certes...mais à priori ils arrivaient à passer au dessus, au moins pour le moment.
Stan réalisa soudain que si tolérer Aaron et tenir sa langue en compagnie de Charlie lui demandait un effort énorme, elle aussi devait certainement travailler sur elle pour tolérer ses écarts. Son regard qui était jusqu’alors perdu dans le vague se mit à chercher la jeune femme. Elle avait déjà parcouru plusieurs mètres, mais elle était encore à portée de voix et il eut à peine à aussi le ton pour se faire entendre.
"Charlie ! … Merci."
Elle se retourna, un pouce en l'air puis repris son chemin. Stanislav attendit qu'elle tourne à l'angle d'un couloir avant de prendre à son tour le chemin de son appartement. Il affichait un sourire radieux. Il n'avait plus été aussi heureux depuis bien longtemps.
Elle commençait a partir et il eut envie de la retenir. Mais elle s'arrêta d'elle-même pour ajouter quelque chose, maintenant le ton sarcastique qui avait dominé la majeur partie de leur échange.
"Je t'aurais bien dit de passer le bonjour à ta mère, mais je ne suis pas sûre que ça lui fasse très plaisirs."
Lorsqu'il vit Charlie se mettre à sourire, Stan ne pu s'empêcher de faire de même. Qu'est-ce qu'il était heureux de la retrouver. Il pencha légèrement la tête sur le côté, affichant une moue incertaine volontairement surjouée.
"Écoute...je lui dirais on verra bien. Par contre, si elle t'envoie un panier garnie en guise de remerciement...n'y touche pas. Dans le doute..."
Charlie sourit largement, suffisamment pour faire plisser ses yeux et le sorcier revit immédiatement le visage de la petite fille avec laquelle il jouait et se battait étant enfant.
"Je ferai ça."
Ils en riaient, mais en réalité, il n'était pas totalement certain de la réaction d'Irina lorsqu'elle saurait que Stan et Charlie avait repris contact. C'était d'ailleurs pour ça qu'il ne comptait pas lui en dire un mot. En tout cas pas pour l'instant. Ses facultés d'occlumencie allaient une nouvelle fois lui être bien utiles.
Le sang-pur pris quelques secondes pour réfléchir à l'échange qu'il venait d'avoir avec sa cousine et à la situation de leur famille. Ils étaient totalement divisés et c'était en grande partie à cause du comportement de sa mère. Bien sûr, il ne pouvait pas lui en vouloir...pas trop en tout cas. Il l'aimait et il était conscient qu'elle avait tenu Zocha et Charlie à l'écart pour éviter que Stan se laisse convaincre par leurs discours complètement idéalistes et qu'il s'écarte de ses responsabilités. Mais tout de même...elle lui avait manqué.
Il nota aussi que si Irina n'avait jamais toléré les écarts de pensée concernant le statut de sang, Charlie acceptait de lui parler en sachant parfaitement qu'ils étaient en désaccord complet sur le sujet. Ils se disputaient, certes...mais à priori ils arrivaient à passer au dessus, au moins pour le moment.
Stan réalisa soudain que si tolérer Aaron et tenir sa langue en compagnie de Charlie lui demandait un effort énorme, elle aussi devait certainement travailler sur elle pour tolérer ses écarts. Son regard qui était jusqu’alors perdu dans le vague se mit à chercher la jeune femme. Elle avait déjà parcouru plusieurs mètres, mais elle était encore à portée de voix et il eut à peine à aussi le ton pour se faire entendre.
"Charlie ! … Merci."
Elle se retourna, un pouce en l'air puis repris son chemin. Stanislav attendit qu'elle tourne à l'angle d'un couloir avant de prendre à son tour le chemin de son appartement. Il affichait un sourire radieux. Il n'avait plus été aussi heureux depuis bien longtemps.