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Des dimanches matins heureux[Calypso]
Jeu 31 Jan 2019 - 21:33
Le reprise de contact avec Charlie était l'une des meilleures choses qui soit arrivée à Stanislav ces derniers temps. Il n'était pas certain de la façon dont les choses évolueraient, mais il n'avait pas envie de la perdre, raison pour laquelle il faisait d'énormes efforts.
Il était tellement heureux de la situation qu'il ressentait le besoin de la partager...et il y avait très peu de gens dont il était assez proche pour ça. Seulement deux en fait. Siméon, qui était déjà informé et qui lui avait manifesté tout son soutien, comme à son habitude et Calypso. Le hasard faisant bien les choses, il allait justement la rejoindre au parc pour enfant d'Iverness. Pas qu'ils aient pour passions communes de regarder les bambins jouer, ce qui aurait été un peu étrange, mais parce que Calypso était maintenant maman depuis trois ans.
C’était d'ailleurs pour cette raison que Stan avait décidé de faire un crochet par la plume en sucre. Olivia serait là également et il adorait cette gamine. Il l'avait vu grandir et il devait admettre que Calypso faisait un super boulot en tant que maman. Cette petite était lumineuse et le grymm était aussi attaché à elle qu'à la femme qui lui avait donné la vie. C'était donc devenu pour lui une habitude de ramener un petit cadeau pour la tête blonde chaque fois qu'il voyait sa mère. Cette fois, ce serait des bonbons. Il passa un bon quart d'heure a flâner dans le magasin, se demandant ce qui conviendrait le mieux. Sur les conseils d'une vendeuse, il opta finalement pour un assortiment. Un peu de tout et s'il y avait des choses qu'elle n'aimait pas, il prendrait note pour la prochaine fois. Il commençait à être à court d'idée en matière de cadeau.
Une fois sorti de la boutique, il transplana jusqu'au parc. Il était dans les temps, il aurait pu se permettre de marcher, mais il savait que s'il le faisait, il aller commencer à trop réfléchir. Et il y avait des sujets auxquels il préférait éviter de penser en ce moment. Il aurait déjà bien assez de soucis quand il faudrait gérer la réaction de Calypso. La jeune femme avait une vision très nettement idéalisées des molus, des nés-moldus et des sang-mêlès, elle n'adhérerait donc certainement pas à son initiative concernant Aaron. Mais au moins, avec sa fille dans les parages, elle ne devrait pas perdre totalement contenance...leurs disputes étaient toujours un peu moins violentes lorsque la petite était aux alentours.
Se dirigeant vers l'air de jeu, il repèra rapidement Olivia, occupée à jouer avec les autres enfants. Même si elle était emmitouflé dans des vêtements d'hiver, il su immédiatement que c'était bien elle. Sa mère n'était évidemment pas bien loin, à la surveiller. La petite ne l'avait pas encore remarqué et elle semblait absorbé par son jeu, Stan décida donc d'aller rejoindre Calypso. Il dirait bonjour au petit rayon de soleil plus tard.
Marchand dans la direction de la jeune mère célibataire, il fit un léger signe de la main pour se manifester. Une fois arrivait à sa hauteur, il la salua.
"Salut, comment tu vas ?"
Il n'avait pas vu son amie depuis environ trois semaines, faute d'un moment libre en commun. Il ne doutait pas qu'entre son travail de maman, son emploi de serveuse et ses études, elle manquait de temps libre. De son côté, il avait également ses cours, il avait du gérer une des dernières idées brillantes de Siméon et évidemment, il y avait eut Charlie. Si elle ne savait pas quoi lui raconter, il avait à lui seul largement assez d'éléments pour alimenter une conversation pour les heures à venir. D'ailleurs, il se rappela de l'idée qu'il lui était venue en tête pour passer plus de temps avec Calypso et Olivia.
"Toi et la petite, vous avez quelques choses de prévu ce midi ?"
Il était tellement heureux de la situation qu'il ressentait le besoin de la partager...et il y avait très peu de gens dont il était assez proche pour ça. Seulement deux en fait. Siméon, qui était déjà informé et qui lui avait manifesté tout son soutien, comme à son habitude et Calypso. Le hasard faisant bien les choses, il allait justement la rejoindre au parc pour enfant d'Iverness. Pas qu'ils aient pour passions communes de regarder les bambins jouer, ce qui aurait été un peu étrange, mais parce que Calypso était maintenant maman depuis trois ans.
C’était d'ailleurs pour cette raison que Stan avait décidé de faire un crochet par la plume en sucre. Olivia serait là également et il adorait cette gamine. Il l'avait vu grandir et il devait admettre que Calypso faisait un super boulot en tant que maman. Cette petite était lumineuse et le grymm était aussi attaché à elle qu'à la femme qui lui avait donné la vie. C'était donc devenu pour lui une habitude de ramener un petit cadeau pour la tête blonde chaque fois qu'il voyait sa mère. Cette fois, ce serait des bonbons. Il passa un bon quart d'heure a flâner dans le magasin, se demandant ce qui conviendrait le mieux. Sur les conseils d'une vendeuse, il opta finalement pour un assortiment. Un peu de tout et s'il y avait des choses qu'elle n'aimait pas, il prendrait note pour la prochaine fois. Il commençait à être à court d'idée en matière de cadeau.
Une fois sorti de la boutique, il transplana jusqu'au parc. Il était dans les temps, il aurait pu se permettre de marcher, mais il savait que s'il le faisait, il aller commencer à trop réfléchir. Et il y avait des sujets auxquels il préférait éviter de penser en ce moment. Il aurait déjà bien assez de soucis quand il faudrait gérer la réaction de Calypso. La jeune femme avait une vision très nettement idéalisées des molus, des nés-moldus et des sang-mêlès, elle n'adhérerait donc certainement pas à son initiative concernant Aaron. Mais au moins, avec sa fille dans les parages, elle ne devrait pas perdre totalement contenance...leurs disputes étaient toujours un peu moins violentes lorsque la petite était aux alentours.
Se dirigeant vers l'air de jeu, il repèra rapidement Olivia, occupée à jouer avec les autres enfants. Même si elle était emmitouflé dans des vêtements d'hiver, il su immédiatement que c'était bien elle. Sa mère n'était évidemment pas bien loin, à la surveiller. La petite ne l'avait pas encore remarqué et elle semblait absorbé par son jeu, Stan décida donc d'aller rejoindre Calypso. Il dirait bonjour au petit rayon de soleil plus tard.
Marchand dans la direction de la jeune mère célibataire, il fit un léger signe de la main pour se manifester. Une fois arrivait à sa hauteur, il la salua.
"Salut, comment tu vas ?"
Il n'avait pas vu son amie depuis environ trois semaines, faute d'un moment libre en commun. Il ne doutait pas qu'entre son travail de maman, son emploi de serveuse et ses études, elle manquait de temps libre. De son côté, il avait également ses cours, il avait du gérer une des dernières idées brillantes de Siméon et évidemment, il y avait eut Charlie. Si elle ne savait pas quoi lui raconter, il avait à lui seul largement assez d'éléments pour alimenter une conversation pour les heures à venir. D'ailleurs, il se rappela de l'idée qu'il lui était venue en tête pour passer plus de temps avec Calypso et Olivia.
"Toi et la petite, vous avez quelques choses de prévu ce midi ?"
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Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Ven 1 Fév 2019 - 7:30
Des dimanches matins heureux
Stanislav & Calypso
« J’avance lentement sous un soleil écrasant. Mes pieds, plus lourds à chaque pas, s’enfoncent inlassablement dans le sable liquide. Et je ne vois que des champs couverts de neige, que des dimanches matins heureux dans mes montagnes fraiches et splendides. »
Depuis qu’elle était mère, la jolie aimait les dimanches. Ce jour était son préféré car il était consacré à sa petite Olivia qui s’épanouissait quand bien même la question concernant son père revenait. Un moment viendrait où la jolie serait obligée de lui en parler, ce n’était pas négociable. Mais lui en voudrait-elle ? Voudrait-elle revoir ce père lâche et insignifiant ? Tant de questions qui fusaient dans son esprit, c’en était insoutenable. Tandis que ses doigts délicats coiffaient la tignasse sombre de sa poupée, Calypso la fixait dans le reflet du miroir. « À quoi penses-tu mon chat ? » Sourire étincelant, sourire qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui de sa mère, mini-Calypso. « Je pense à la coukecinelle ! » Rire qui échappait de ses pulpes. « Coccinelle, Oli. » Mot que la princesse ne parvenait toujours pas à prononcer malgré les tentatives, alors la petite Romero se mit à le prononcer de différentes manières. Cheveux couleur jais noués dans des nattes, Calypso habillait chaudement l’enfant et préparait son sac de mère rendu extensible grâce à un sortilège. C’était d’ailleurs très pratique d’être une mère sorcière.
Enfin, elles quittèrent la colocation après qu’Olivia ait fait des bisous et des salutations à tous ses tontons et tatas, comme elle aimait les appeler. Main dans la main, les deux brunes se mettaient à marcher en direction du parc pour enfants d’Inverness. Marche qui avait le don d’ouvrir un peu plus l’imagination de l’enfant qui créait une histoire farfelue sans queue ni tête. Leurs petites jambes emmenaient les deux Romero jusqu’au parc où l’énergique Olivia courait jusqu’à la fameuse coukecinelle. Si d’abord Caly l’aidait à s’installer, elle abandonna en voyant que sa fille s’en sortait très bien seule. Sur un banc, la jeune mère s’installait en la surveillant d’un œil vif. Stan finissait lui-même par arriver et le soleil lui adressait un sourire chaleureux, lui faisant signe de s’installer à ses côtés. « Très bien et toi ? » La rouge glissait son regard jusqu’à la petite. « Absolument rien, juste passer du temps avec Olivia. » Son emploi du temps était si rempli que la plupart du temps, Caly confiait son enfant le vendredi à ses parents. Finalement, se rendant compte qu’un de ses nombreux tontons était là, Olivia se précipitait vers Stan en criant : « Tontooooon ! » Et venait s’accrocher affectueusement à sa jambe plus radieuse que jamais.
Enfin, elles quittèrent la colocation après qu’Olivia ait fait des bisous et des salutations à tous ses tontons et tatas, comme elle aimait les appeler. Main dans la main, les deux brunes se mettaient à marcher en direction du parc pour enfants d’Inverness. Marche qui avait le don d’ouvrir un peu plus l’imagination de l’enfant qui créait une histoire farfelue sans queue ni tête. Leurs petites jambes emmenaient les deux Romero jusqu’au parc où l’énergique Olivia courait jusqu’à la fameuse coukecinelle. Si d’abord Caly l’aidait à s’installer, elle abandonna en voyant que sa fille s’en sortait très bien seule. Sur un banc, la jeune mère s’installait en la surveillant d’un œil vif. Stan finissait lui-même par arriver et le soleil lui adressait un sourire chaleureux, lui faisant signe de s’installer à ses côtés. « Très bien et toi ? » La rouge glissait son regard jusqu’à la petite. « Absolument rien, juste passer du temps avec Olivia. » Son emploi du temps était si rempli que la plupart du temps, Caly confiait son enfant le vendredi à ses parents. Finalement, se rendant compte qu’un de ses nombreux tontons était là, Olivia se précipitait vers Stan en criant : « Tontooooon ! » Et venait s’accrocher affectueusement à sa jambe plus radieuse que jamais.
(c) DΛNDELION
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Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Ven 1 Fév 2019 - 12:13
Stan s’installa sur le banc, aux côté de son ami. Il la regarda, attentivement. Elle était vraiment très belle et il le savait...Il repensait à sa discussion avec Luigi. Oui, Calypso était belle, mais elle ne l'attirait pas le moins du monde. Cela dit, ça ne voulait rien dire...c'était une amie d'enfance et il la considérait presque comme un membre de la famille.
Préférant penser à autre chose, il décida d'en venir aux faits...après tout, la jolie brune lui avait demandé de ses nouvelles...et il ne s'agissait pas d'une simple formule de politesse entre eux. Affichant un visage joyeux, il questionna la sorcière.
"Je t'ai déjà parlé de ma cousine Charlie ?"
Il avait déjà du évoquer le sujet Calypso vu qu'il avait rencontré la jeune femme à peu près à la même époque qu'il avait perdu contact avec la summerbee. Par contre, il ne se souvenait plus vraiment de ce qu'elle savait...Stan restait généralement discret sur le sujet. Déjà parce que ça ses histoires de famille ne concernaient que lui et surtout parce que le sujet le rendait toujours nostalgique. Mais les choses s'arrangeaient et tout allait donc pour le mien.
Il n'eut pas le temps de continuer cette discussion, interrompu par un cri joyeux qui lui était destiné. Olivia l'avait repéré, elle précipita vers le banc, duquel le sorcier se relevait déjà, pour venir s'accrocher à jambe. Le sourire de Stanislav s'élargit encore un peu plus. Il tapota la tête de la gamine, toujours agrippée à lui. Il n'était pas très doué pour les marques de tendresse.
"Bonjour petite terreur ! Regarde, ce que j'ai pour toi !"
Stan sortit le paquet de bonbon de son sac le tendit à la petite. Oliva se décrocha pour prendre le cadeau qui lui était tendu et le sorcier en profita pour la prendre à parti quant à son idée. Il se doutait que Calypso ne serait pas contre sa proposition, mais s'il proposait d’abord à la gamine, il savait qu'il pensait augmenter ses chances d'avoir une réponse positive.
"Ça te dirait qu'on mange tout les trois ensemble ce midi ? Je vous invite où tu veux !"
Il se tourna vers son amie, avec une expression interrogative.
"Enfin...si ta mère est d'accord ?"
Il ne savait pas trop quand il serait à nouveau disponible, aussi préférait-il passer un maximum avec la jeune femme et sa fille. Et puis...passer plus de temps avec Calypso lui permettrait de faire le tour des nouveautés dans sa vie personnelle. Évidemment, il ne comptait pas tout aborder...mais quand même.
Préférant penser à autre chose, il décida d'en venir aux faits...après tout, la jolie brune lui avait demandé de ses nouvelles...et il ne s'agissait pas d'une simple formule de politesse entre eux. Affichant un visage joyeux, il questionna la sorcière.
"Je t'ai déjà parlé de ma cousine Charlie ?"
Il avait déjà du évoquer le sujet Calypso vu qu'il avait rencontré la jeune femme à peu près à la même époque qu'il avait perdu contact avec la summerbee. Par contre, il ne se souvenait plus vraiment de ce qu'elle savait...Stan restait généralement discret sur le sujet. Déjà parce que ça ses histoires de famille ne concernaient que lui et surtout parce que le sujet le rendait toujours nostalgique. Mais les choses s'arrangeaient et tout allait donc pour le mien.
Il n'eut pas le temps de continuer cette discussion, interrompu par un cri joyeux qui lui était destiné. Olivia l'avait repéré, elle précipita vers le banc, duquel le sorcier se relevait déjà, pour venir s'accrocher à jambe. Le sourire de Stanislav s'élargit encore un peu plus. Il tapota la tête de la gamine, toujours agrippée à lui. Il n'était pas très doué pour les marques de tendresse.
"Bonjour petite terreur ! Regarde, ce que j'ai pour toi !"
Stan sortit le paquet de bonbon de son sac le tendit à la petite. Oliva se décrocha pour prendre le cadeau qui lui était tendu et le sorcier en profita pour la prendre à parti quant à son idée. Il se doutait que Calypso ne serait pas contre sa proposition, mais s'il proposait d’abord à la gamine, il savait qu'il pensait augmenter ses chances d'avoir une réponse positive.
"Ça te dirait qu'on mange tout les trois ensemble ce midi ? Je vous invite où tu veux !"
Il se tourna vers son amie, avec une expression interrogative.
"Enfin...si ta mère est d'accord ?"
Il ne savait pas trop quand il serait à nouveau disponible, aussi préférait-il passer un maximum avec la jeune femme et sa fille. Et puis...passer plus de temps avec Calypso lui permettrait de faire le tour des nouveautés dans sa vie personnelle. Évidemment, il ne comptait pas tout aborder...mais quand même.
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Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Ven 1 Fév 2019 - 19:09
Des dimanches matins heureux
Stanislav & Calypso
« J’avance lentement sous un soleil écrasant. Mes pieds, plus lourds à chaque pas, s’enfoncent inlassablement dans le sable liquide. Et je ne vois que des champs couverts de neige, que des dimanches matins heureux dans mes montagnes fraiches et splendides. »
Elle était contente de passer des moments aussi joyeux avec sa fille. Cela changeait des soirs où elle refusait de dormir et là où elle communiquait son excédent d’énergie à tous les adultes présents autour d’elle. Petite terreur nocturne que Calypso redoutait par moments. Pourtant cette nuit tout s’était bien passé : pas de turbulences provoquées par cette bourrasque d’énergie. Sur le chemin, Calypso souriait en écoutant la petite brune, une imagination débordante qui l’impressionnait et même si l’étudiante attendait la fin de son histoire, Olivia courait jusqu’aux jeux. Caly, elle, s’installait sur un banc avant d’être rejointe par Stanislav, un froncement de sourcil brouillait ses traits harmonieux. « La cousine impure ? » Ajoutait Calypso en roulant des yeux. Des différences d’opinions qui ne manquaient pas de déchirer les amis afin de mieux se retrouver : on ne pouvait pas être d’accord sur tout.
Olivia venait interrompre cette discussion et se jetait sur le brun en affichant ce sourire radieux, petit bonbon en sucre. Ce dernier lui offrit un sachet de friandises que la petite s’empressait de glisser dans sa poche qu’elle fermait. « Merci Tonton ! » Attitude adorable qui la faisait craquer alors que sa fille sautillait devant les adultes, boule d’énergie qui s’excitait après l’invitation du Grymm. Elle s’approchait de Calypso et glissait ses petites mains contre ses genoux. « Dis oui Mamaaan ! Je veux voir les Zindiens et leurs cheval ! » Rire qui glissait hors de ses pulpes. « Indiens et chevaux ma puce... » Une main délicate contre sa joue tandis que la Romero jetait un regard faussement assassin à l’homme. « Bon, c’est d’accord. » « Ouuuuuuuui ! » S’exclamait Olivia avant de repartir avec les autres enfants dans les jeux.
« Tu as réveillé le diable. » Lançait la jeune mère en souriant, se tournant vers lui afin de discuter plus sérieusement. « Alors, dis-moi. Que s’est-il passé avec ta cousine ? » Curiosité piquée à vif, la chilienne le fixait de ses yeux sombres tout en surveillant attentivement Olivia.
Olivia venait interrompre cette discussion et se jetait sur le brun en affichant ce sourire radieux, petit bonbon en sucre. Ce dernier lui offrit un sachet de friandises que la petite s’empressait de glisser dans sa poche qu’elle fermait. « Merci Tonton ! » Attitude adorable qui la faisait craquer alors que sa fille sautillait devant les adultes, boule d’énergie qui s’excitait après l’invitation du Grymm. Elle s’approchait de Calypso et glissait ses petites mains contre ses genoux. « Dis oui Mamaaan ! Je veux voir les Zindiens et leurs cheval ! » Rire qui glissait hors de ses pulpes. « Indiens et chevaux ma puce... » Une main délicate contre sa joue tandis que la Romero jetait un regard faussement assassin à l’homme. « Bon, c’est d’accord. » « Ouuuuuuuui ! » S’exclamait Olivia avant de repartir avec les autres enfants dans les jeux.
« Tu as réveillé le diable. » Lançait la jeune mère en souriant, se tournant vers lui afin de discuter plus sérieusement. « Alors, dis-moi. Que s’est-il passé avec ta cousine ? » Curiosité piquée à vif, la chilienne le fixait de ses yeux sombres tout en surveillant attentivement Olivia.
(c) DΛNDELION
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Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Sam 2 Fév 2019 - 21:45
Olivia semblait satisfaite de son cadeau et remercia Stan qui se contentait de sourire. Il aimait voir la petite fille heureuse. Il ne fut donc pas déçu lorsqu'elle commença a sautiller partout, suppliant sa mère d'accepter l'invitation et évoquant des chevaux et des indiens. Le grymm ne savait pas vraiment de quoi il était question, mais Calypso semblait comprendre, c'était le principal. Elle lança un regard faussement accusateur à Stan qui eut pour seul réponse un sourire faussement désolée, puis elle accepta l'invitation. Sa fille était aux anges. Tout allait pour le mieux.
Une fois la gamine de retour avec les autres enfants, les deux adultes reprirent une discussion plus sérieuse. Calypso semblait intéressée par le sujet. Stanislav se rassit, il faudrait au moins ça pour mener à terme cette conversation. Avant de se lancer, il voulu cependant prendre plus d'information sur le lieu du prochain repas. Un sourire interrogateur sur le visage il se tourna vers Calypso.
"Le diable, rien que ça ? Et...tu as une idées d'où Lucifer compte manger ce midi ?"
Prenant un air plus sérieux, il se lança enfin sur le sujet qu'il avait voulu aborder quelques minutes plus tôt. Il n'avait pas envie de cacher quoi que ce soit à Calypso mais il savait qu'il valait mieux aborder les faits dans un certain ordre pour qu'elle voit le positif de la situation avant de perdre patience contre lui. Sauf que le sorcier n'avait pas la moindre idée de l'ordre qui serait le plus adapté.
Il prit une inspiration avant de se lancer, scrutant le visage de la jolie brune en quête d'une expression lui indiquant qu'il était temps de se taire.
"Oui, Charlie la cousine impure. Même si pour elle, c'est un peu différent...Mais bref. Nous avons repris contact."
Stanislav laissa quelques secondes à Calypso pour intégrer la nouvelle. Il supposait qu'elle en aurait besoin car pour lui, ça avait été le cas. Il enchaîna.
"Elle est venue me parler à la bibliothèque...elle ne m'a pas reconnu de suite, c'était plutôt amusant. Tu aurais du voir sa tête lorsqu'elle a compris."
Le grymm sourit, amusé à ce souvenir. Il ne lui en voulait pas. Après quinze années sans s'adresser la parole et une brève rencontre à l'enterrement de leur grand-mère, il n'y avait rien de bien étonnant à ça. Stan reprit, un peu hésitant.
"Même si nous ne sommes pas forcément reparti sur des très bonnes bases, elle est d'accord pour essayer de rattraper le temps perdu et de ne pas se perdre de vu...Tu en penses quoi toi ?"
L'avis de Calypso l'intéressait sincèrement. C'était une amie de longue date qui le connaissait plutôt bien. Il savait également qu'elle serait franche avec lui et qu'elle ne mâcherait pas ses mots, qualité qu'il trouvait appréciable mais qui pouvait être perçue comme un défaut par d'autres. Il espérait seulement que la conversation n'allait pas dévier sur Aaron trop rapidement, au risque de réveiller de vieilles discordes.
Une fois la gamine de retour avec les autres enfants, les deux adultes reprirent une discussion plus sérieuse. Calypso semblait intéressée par le sujet. Stanislav se rassit, il faudrait au moins ça pour mener à terme cette conversation. Avant de se lancer, il voulu cependant prendre plus d'information sur le lieu du prochain repas. Un sourire interrogateur sur le visage il se tourna vers Calypso.
"Le diable, rien que ça ? Et...tu as une idées d'où Lucifer compte manger ce midi ?"
Prenant un air plus sérieux, il se lança enfin sur le sujet qu'il avait voulu aborder quelques minutes plus tôt. Il n'avait pas envie de cacher quoi que ce soit à Calypso mais il savait qu'il valait mieux aborder les faits dans un certain ordre pour qu'elle voit le positif de la situation avant de perdre patience contre lui. Sauf que le sorcier n'avait pas la moindre idée de l'ordre qui serait le plus adapté.
Il prit une inspiration avant de se lancer, scrutant le visage de la jolie brune en quête d'une expression lui indiquant qu'il était temps de se taire.
"Oui, Charlie la cousine impure. Même si pour elle, c'est un peu différent...Mais bref. Nous avons repris contact."
Stanislav laissa quelques secondes à Calypso pour intégrer la nouvelle. Il supposait qu'elle en aurait besoin car pour lui, ça avait été le cas. Il enchaîna.
"Elle est venue me parler à la bibliothèque...elle ne m'a pas reconnu de suite, c'était plutôt amusant. Tu aurais du voir sa tête lorsqu'elle a compris."
Le grymm sourit, amusé à ce souvenir. Il ne lui en voulait pas. Après quinze années sans s'adresser la parole et une brève rencontre à l'enterrement de leur grand-mère, il n'y avait rien de bien étonnant à ça. Stan reprit, un peu hésitant.
"Même si nous ne sommes pas forcément reparti sur des très bonnes bases, elle est d'accord pour essayer de rattraper le temps perdu et de ne pas se perdre de vu...Tu en penses quoi toi ?"
L'avis de Calypso l'intéressait sincèrement. C'était une amie de longue date qui le connaissait plutôt bien. Il savait également qu'elle serait franche avec lui et qu'elle ne mâcherait pas ses mots, qualité qu'il trouvait appréciable mais qui pouvait être perçue comme un défaut par d'autres. Il espérait seulement que la conversation n'allait pas dévier sur Aaron trop rapidement, au risque de réveiller de vieilles discordes.
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Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Dim 3 Fév 2019 - 9:16
Des dimanches matins heureux
Stanislav & Calypso
« J’avance lentement sous un soleil écrasant. Mes pieds, plus lourds à chaque pas, s’enfoncent inlassablement dans le sable liquide. Et je ne vois que des champs couverts de neige, que des dimanches matins heureux dans mes montagnes fraiches et splendides. »
Elle était contente la petite Olivia de retrouver Stanislav et en plus de recevoir des gourmandises. Friandises que la petite diablesse s’empressait de ranger dans sa poche, sourire aux lèvres avant de se mettre à sautiller sur ses petites jambes. Olivia voulait aller au restaurant où elles allaient souvent, ce que la petite nommait « les Indiens et leurs chevaux ». Elle repartait ensuite et Calypso riait face à l’air sceptique du brun. « C’est un restaurant végétarien qui s’inspire du Western et de tout cet univers. » Lieu qu’adorait Olivia car le restaurant était au milieu d’une zone peu habitée avec des chevaux qui gambadaient autour dans des enclos immenses.
Calypso le fixait suite à cette révélation, glissant ses mains fines dans les poches chaudes de sa veste. Elle était étonnée et d’ailleurs cela se lisait sur ses traits. Lui qui avait un avis bien précis sur le sang-mêlé et le sang moldu, Caly tombait de dix étages. « Sérieusement ? » Pour une nouvelle, c’en était une. Consciente que si son sang avait été différent, ils ne seraient certainement pas ami aujourd’hui, la jolie se sentait dépaysée et désarmée face à cette nouvelle. « Mais est-ce que ça s’est bien passé ? Est-ce que vous vous êtes mal parlé ? » Sourcils froncés, elle sondait le jeune homme, curiosité piquée à vif.
« Maman ! Regarde ! » La petite était en haut de la structure et agitait ses bras en direction des étudiants avant de glisser dans le toboggan. Fière d’elle, elle revenait vers eux et montait sur le banc afin de venir enlacer la Wright. « Je peux manzer un bonbon ? » Petite qui zozotait, elle était encore plus adorable. « Pas avant le déjeuner. » Olivia faisait la tête et s’asseyait à côté en croisant ses bras contre sa poitrine. La Romero riait, enfant terrible. « Je pense que c’est une très bonne idée et j’espère que tu ne feras pas tout foirer avec tes superbes préjugés. » Franche et sans filtre, la Chilienne le fixait de ses yeux sombres. « Je suis contente pour toi. » Une main délicate glissait contre sa joue, petite caresse tendre glissée contre le visage de Stanislav.
Calypso le fixait suite à cette révélation, glissant ses mains fines dans les poches chaudes de sa veste. Elle était étonnée et d’ailleurs cela se lisait sur ses traits. Lui qui avait un avis bien précis sur le sang-mêlé et le sang moldu, Caly tombait de dix étages. « Sérieusement ? » Pour une nouvelle, c’en était une. Consciente que si son sang avait été différent, ils ne seraient certainement pas ami aujourd’hui, la jolie se sentait dépaysée et désarmée face à cette nouvelle. « Mais est-ce que ça s’est bien passé ? Est-ce que vous vous êtes mal parlé ? » Sourcils froncés, elle sondait le jeune homme, curiosité piquée à vif.
« Maman ! Regarde ! » La petite était en haut de la structure et agitait ses bras en direction des étudiants avant de glisser dans le toboggan. Fière d’elle, elle revenait vers eux et montait sur le banc afin de venir enlacer la Wright. « Je peux manzer un bonbon ? » Petite qui zozotait, elle était encore plus adorable. « Pas avant le déjeuner. » Olivia faisait la tête et s’asseyait à côté en croisant ses bras contre sa poitrine. La Romero riait, enfant terrible. « Je pense que c’est une très bonne idée et j’espère que tu ne feras pas tout foirer avec tes superbes préjugés. » Franche et sans filtre, la Chilienne le fixait de ses yeux sombres. « Je suis contente pour toi. » Une main délicate glissait contre sa joue, petite caresse tendre glissée contre le visage de Stanislav.
(c) DΛNDELION
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Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Dim 3 Fév 2019 - 16:31
Stan était un peu perplexe à propos du restaurant végétarien inspiré de la thématique western...les deux notions lui semblaient un peu contradictoire de ce qu'il avait compris. mais après tout pourquoi pas ; si ça faisait plaisir à Olivia, c'était le principale. Face à l'étonnement de Calypso, Stan leva légèrement les yeux au ciel...il fallait toujours qu'elle dramatise tout dès qu'ils en venaient à parler du sujet des sang-mêlés et né-moldus...à croire que sa position était extrême sur le sujet. Le grymm se trouvait au contraire très tolérant...il ne s'en prenait pas outre mesure à ces gens là...bien sûr, il les remettait à leur place si nécessaire, mais rien de bien méchant. Après tout, ils ne l'avaient pas choisi...pourquoi leur jeter la pierre ? Il admettait même bien volontiers qu'il y avait quelques exception dans le lot...des sorciers qui malgré leur sang de qualité douteuse avait la capacité de faire aussi bien qu'un sang pur avec un peu de travail. Il pensa notamment à Abigail. Un peu exaspéré, il répondit sans plus développer pour l'instant.
"Oui, sérieusement."
Calypso semblait vraiment avoir du mal à recevoir la nouvelle, bien plus que le sorcier ne l'aurait penser, s'en devenait presque vexant. En tout cas, tout cela éveillé clairement sa curiosité. Stan ne répondit pas immédiatement, il réfléchissait à la formulation la plus adéquate pour exprimer ce qui s'était passé avec Charlie. Alors que la petite Olivia leur fit signe depuis l'air de jeu. Stanislav la regarda descendre le toboggan, attendri puis observa avec amusement sa brève tentative de négociation pour les bonbons, puis l'attitude boudeuse qui suivi le refus de sa mère. Calypso fixait son ami tout en l'encourageant dans la poursuite de cette relation familiale retrouvée. D'un geste affectueux, elle effleura sa joue tout en ajoutant qu'elle était contente pour le jeune homme. Stan n'était pas très tactile, mais venait d'elle, il l'acceptait...après tout, il la connaissait depuis l'enfance et ils avaient même failli être fiancés...heureusement, ça ne s'était pas fait. Il avait beau aimer la fougueuse brune de toute son cœur, il n'arrivait pas à se voir construite une vie avec elle. Leurs caractères étaient bien trop semblables et leurs opinions bien trop opposées pour qu'ils ne finissant pas par s’étriper.
D'un ton assez incertain, il tenta une explication concernant Charlie et leurs retrouvailles.
"Alors...pour répondre ta question de tout à l'heure, notre échange a été un peu...tendu. Mais je n'ai rien dit de désagréable, c'est ma cousine et c'est une excellente sorcière, même si son père est moldu. Elle a simplement mal pris le fait que je sois aller parler à ce type qui lui tourne autour..."
Il marqua un temps d'arrêt...aucun reproche n'avait encore été fait par Calypso, il se doutait que ça risquait de venir assez rapidement. Peut-être était il simplement paranoïaque, mais il sentit la nécessité de développer un peu et de se justifier.
"Pour ma défense, ce n'est pas qu'un né-moldu. Il est aussi totalement stupide et il la met en danger...je me suis dit que je devais intervenir. Et je sais ce que tu vas dire, mais vraiment, il n'y a pas que son sang qui me pose problème...Concentre toi là dessus."
Bon, bien sûr c'était le problème de fond, mais quand même.
"Oui, sérieusement."
Calypso semblait vraiment avoir du mal à recevoir la nouvelle, bien plus que le sorcier ne l'aurait penser, s'en devenait presque vexant. En tout cas, tout cela éveillé clairement sa curiosité. Stan ne répondit pas immédiatement, il réfléchissait à la formulation la plus adéquate pour exprimer ce qui s'était passé avec Charlie. Alors que la petite Olivia leur fit signe depuis l'air de jeu. Stanislav la regarda descendre le toboggan, attendri puis observa avec amusement sa brève tentative de négociation pour les bonbons, puis l'attitude boudeuse qui suivi le refus de sa mère. Calypso fixait son ami tout en l'encourageant dans la poursuite de cette relation familiale retrouvée. D'un geste affectueux, elle effleura sa joue tout en ajoutant qu'elle était contente pour le jeune homme. Stan n'était pas très tactile, mais venait d'elle, il l'acceptait...après tout, il la connaissait depuis l'enfance et ils avaient même failli être fiancés...heureusement, ça ne s'était pas fait. Il avait beau aimer la fougueuse brune de toute son cœur, il n'arrivait pas à se voir construite une vie avec elle. Leurs caractères étaient bien trop semblables et leurs opinions bien trop opposées pour qu'ils ne finissant pas par s’étriper.
D'un ton assez incertain, il tenta une explication concernant Charlie et leurs retrouvailles.
"Alors...pour répondre ta question de tout à l'heure, notre échange a été un peu...tendu. Mais je n'ai rien dit de désagréable, c'est ma cousine et c'est une excellente sorcière, même si son père est moldu. Elle a simplement mal pris le fait que je sois aller parler à ce type qui lui tourne autour..."
Il marqua un temps d'arrêt...aucun reproche n'avait encore été fait par Calypso, il se doutait que ça risquait de venir assez rapidement. Peut-être était il simplement paranoïaque, mais il sentit la nécessité de développer un peu et de se justifier.
"Pour ma défense, ce n'est pas qu'un né-moldu. Il est aussi totalement stupide et il la met en danger...je me suis dit que je devais intervenir. Et je sais ce que tu vas dire, mais vraiment, il n'y a pas que son sang qui me pose problème...Concentre toi là dessus."
Bon, bien sûr c'était le problème de fond, mais quand même.
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Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Dim 3 Fév 2019 - 19:08
Des dimanches matins heureux
Stanislav & Calypso
« J’avance lentement sous un soleil écrasant. Mes pieds, plus lourds à chaque pas, s’enfoncent inlassablement dans le sable liquide. Et je ne vois que des champs couverts de neige, que des dimanches matins heureux dans mes montagnes fraiches et splendides. »
Pour être surprise, la jolie l’était. Longtemps, Calypso avait considéré Stanislav comme un être sans cœur et qui campait éternellement sur ses positions. Il lui avait pourtant prouvé qu’il pouvait revenir vers elle et passer à autre chose mais qu’en était-il des autres ? Ceux qui n’avaient pas la chance de le connaître aussi bien qu’elle ? Alors non, sur le moment, Calypso ne réalisait pas et restait bête, si ce n’était pas abasourdie. Elle n’en croyait pas ses oreilles et même si parfois la latine avait tendance à sur réagir, il n’en était rien là. « C’est... Incroyable. » Commentait la Chilienne en avalant longuement sa salive tandis qu’Olivia faisait du boudin entre les deux amis, les bras croisés et les sourcils froncés.
Calypso repensait à la proposition de la mère de Stan qui autrefois avait eu la folle idée de fiancer les deux. Caly remerciait ses parents de ne pas être des sangs purs extrémistes et qui avaient refusé peu après cette proposition indécente. Il contait ensuite sa rencontre avec sa cousine et elle roulait des yeux, la belle. « Même si son père est moldu... » Relevait la Wright en fronçant ses sourcils. La situation n’était plus très claire à ses yeux et Calypso attendait qu’il termine avant de prendre la parole. « Est-ce que tu es en train de dire que tu t’es mêlé de son couple ou je ne sais quoi alors que tu ne lui parlais pas ? » C’était insensé mais la Romero n’éloignait pas la thèse de l’incompréhension.
« Non je te connais Stan, c’est bel et bien le sang de ce type qui te gêne le plus. Mais, espera... » Elle levait ses mains, prenant un de ces airs faussement moqueur. « C’est terminé Stan, il n’y aurait plus de sang pur de son côté alors tu peux t’amuser à tous les détester si cela t’amuse. » Calypso pestait contre ce manque d’ouverture d’esprit et bien qu’au fond elle le croyait lorsqu’il disait que ce n’était pas seulement son sang, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser le contraire, l’audacieuse.
Calypso repensait à la proposition de la mère de Stan qui autrefois avait eu la folle idée de fiancer les deux. Caly remerciait ses parents de ne pas être des sangs purs extrémistes et qui avaient refusé peu après cette proposition indécente. Il contait ensuite sa rencontre avec sa cousine et elle roulait des yeux, la belle. « Même si son père est moldu... » Relevait la Wright en fronçant ses sourcils. La situation n’était plus très claire à ses yeux et Calypso attendait qu’il termine avant de prendre la parole. « Est-ce que tu es en train de dire que tu t’es mêlé de son couple ou je ne sais quoi alors que tu ne lui parlais pas ? » C’était insensé mais la Romero n’éloignait pas la thèse de l’incompréhension.
« Non je te connais Stan, c’est bel et bien le sang de ce type qui te gêne le plus. Mais, espera... » Elle levait ses mains, prenant un de ces airs faussement moqueur. « C’est terminé Stan, il n’y aurait plus de sang pur de son côté alors tu peux t’amuser à tous les détester si cela t’amuse. » Calypso pestait contre ce manque d’ouverture d’esprit et bien qu’au fond elle le croyait lorsqu’il disait que ce n’était pas seulement son sang, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser le contraire, l’audacieuse.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Lun 4 Fév 2019 - 22:02
Stanislav avait souvent du mal à comprendre les réactions de Calypso. Même s'il se connaissait depuis longtemps, ils avaient pris des chemins diamétralement opposés, ce qui était source de très nombreuses disputes. Il avait toujours trouvé la jeune femme prompte à le juger et à critiquer sa façon de penser, ce qui ne l'incitait que peu à se confier sur les sujets qui lui étaient trop personnel...c'était d'ailleurs pour ça qu'il n'avait jamais développé avec elle les tenants et aboutissants de sa relation avec Charlie, ni toute la tendresse qu'il portait à sa cousine. Si elle avait su, elle aurait sûrement était moins étonnée.
Pourtant l'étonnement, céda rapidement place à la critique et à ce qui semblait être une sorte de colère, ou en tout cas de la moquerie assez agressive. Stan leva les yeux au ciel...quand Calypso était énervée par quelque chose, elle devenait un peu trop théâtrale à son goût, ça l'exaspéré. Il resta froid et impassible, affichant cependant un regard nettement moins amical que précédemment. Il s'adressa à son ami en espagnole, langue qu'ils partageaient, mais qu'Olivia ne pouvait pas comprendre. C'était préférable...il ne voulait pas que la petite fille soit prise à partie dans des discussions d'adultes.
"Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop Calypso ?"
Il secoua la tête...ce n'était pas vraiment de mépris dont il était question, car il avait tout de même une amie en face de lui, mais tout de même, ce genre de réaction le laissé perplexe. Dans ce genre de moment, il ne pouvait s'empêcher de penser que si la mère célibataire et lui s'était rencontré arrivés à l'âge adultes, ils se seraient détesté, ou au moins ignoré.
En temps normal, il aurait simplement fait volte-face, évitant un débat stérile et sans intérêt qu'il avait déjà connu un certain nombre de fois. Mais là encore, la jeune femme avait ses bonnes grâces...du moins pour le moment, et il aurait souhaité qu'elle se joigne à son bonheur plutôt que de chercher systématiquement le conflit. Il ne lui avait jamais caché son opinion sur les choses et il n'était pas du genre à enrober la vérité pour qu'elle passe mieux. Il trouvait donc sacrément gonflé de la part de Calypso d'oser sous-entendre qu'elle savait mieux que lui ce qui le dérangeait chez Aaron. Passablement irrité, il resta tout de même courtois, mais l'agacement transparaissait dans le ton de sa voix...il s'exprimait toujours en espagnol.
"Oui, j'ai été me mêler de son couple parce qu'elle fait partie de ma famille, que je l'aime et que je veux la protéger."
Il croisa les bras sur sa poitrine et changea instinctivement de position sur le banc, mettant sans s'en rendre compte un peu plus de distance entre eux. Lorsqu'il ne parlait pas, sa mâchoire était crispée et son visage se fermait de plus en plus. Olivia n'aurait pas été présente, il se serait certainement beaucoup moins contenu. Il reprit, toujours sur le même ton...l'espagnol avait beau être une langue assez chantante, l'accent polonais de Stan lui retiré une partie de son charme, surtout lorsque sa voix se faisait si dure. La colère montait progressivement, malgré ses efforts pour la contenir.
"Il faut croire que tu ne me connais plus si bien que tu le penses, Calypso, sinon tu ne t'amuserais pas à remettre ma parole en doute pour tout et pour rien. Tu crois vraiment que je ne serais pas capable de l'assumer si mon seul soucis c'était son sang ? Quant à Charlie, elle est sang-mêlée, évidemment que ses enfants n'auraient pas été sang-purs, il n'empêche que j'aurais préférais qu'elle évite de se mettre à fréquenter un déchet!"
Il marqua un temps d'arrêt, prenant la peine de réfléchir à se qu'il comptait dire après. Il hésitait...c'était gratuit. Mais la réaction de Calypso l'était aussi à ses yeux et elle avait piqué l'orgueil de Stan. Froidement, il rajouta un commentaire, clairement odieux. Pour le moment il s'en fichait, peut-être qu'il aurait de remords plus tard...mais rien n'était moins sûr.
"Je te rappelle quand même que de nous deux, tu n'es pas celle qui s'est montrée le plus doué pour cerner la solidité d'une relation amoureuse."
Stan n'avait jamais trop aimé le père d'Olivia...il n'aimait pas sa façon de faire, le trouvant trop hypocrite avec les femmes, ça ne lui avait pas inspiré confiance. Il l'avait d'ailleurs signalé à Calypso, qui n'avait évidemment pas écouté ses conseils...et ils savaient tous les deux ou ça avait mené la jolie brune.
Pourtant l'étonnement, céda rapidement place à la critique et à ce qui semblait être une sorte de colère, ou en tout cas de la moquerie assez agressive. Stan leva les yeux au ciel...quand Calypso était énervée par quelque chose, elle devenait un peu trop théâtrale à son goût, ça l'exaspéré. Il resta froid et impassible, affichant cependant un regard nettement moins amical que précédemment. Il s'adressa à son ami en espagnole, langue qu'ils partageaient, mais qu'Olivia ne pouvait pas comprendre. C'était préférable...il ne voulait pas que la petite fille soit prise à partie dans des discussions d'adultes.
"Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop Calypso ?"
Il secoua la tête...ce n'était pas vraiment de mépris dont il était question, car il avait tout de même une amie en face de lui, mais tout de même, ce genre de réaction le laissé perplexe. Dans ce genre de moment, il ne pouvait s'empêcher de penser que si la mère célibataire et lui s'était rencontré arrivés à l'âge adultes, ils se seraient détesté, ou au moins ignoré.
En temps normal, il aurait simplement fait volte-face, évitant un débat stérile et sans intérêt qu'il avait déjà connu un certain nombre de fois. Mais là encore, la jeune femme avait ses bonnes grâces...du moins pour le moment, et il aurait souhaité qu'elle se joigne à son bonheur plutôt que de chercher systématiquement le conflit. Il ne lui avait jamais caché son opinion sur les choses et il n'était pas du genre à enrober la vérité pour qu'elle passe mieux. Il trouvait donc sacrément gonflé de la part de Calypso d'oser sous-entendre qu'elle savait mieux que lui ce qui le dérangeait chez Aaron. Passablement irrité, il resta tout de même courtois, mais l'agacement transparaissait dans le ton de sa voix...il s'exprimait toujours en espagnol.
"Oui, j'ai été me mêler de son couple parce qu'elle fait partie de ma famille, que je l'aime et que je veux la protéger."
Il croisa les bras sur sa poitrine et changea instinctivement de position sur le banc, mettant sans s'en rendre compte un peu plus de distance entre eux. Lorsqu'il ne parlait pas, sa mâchoire était crispée et son visage se fermait de plus en plus. Olivia n'aurait pas été présente, il se serait certainement beaucoup moins contenu. Il reprit, toujours sur le même ton...l'espagnol avait beau être une langue assez chantante, l'accent polonais de Stan lui retiré une partie de son charme, surtout lorsque sa voix se faisait si dure. La colère montait progressivement, malgré ses efforts pour la contenir.
"Il faut croire que tu ne me connais plus si bien que tu le penses, Calypso, sinon tu ne t'amuserais pas à remettre ma parole en doute pour tout et pour rien. Tu crois vraiment que je ne serais pas capable de l'assumer si mon seul soucis c'était son sang ? Quant à Charlie, elle est sang-mêlée, évidemment que ses enfants n'auraient pas été sang-purs, il n'empêche que j'aurais préférais qu'elle évite de se mettre à fréquenter un déchet!"
Il marqua un temps d'arrêt, prenant la peine de réfléchir à se qu'il comptait dire après. Il hésitait...c'était gratuit. Mais la réaction de Calypso l'était aussi à ses yeux et elle avait piqué l'orgueil de Stan. Froidement, il rajouta un commentaire, clairement odieux. Pour le moment il s'en fichait, peut-être qu'il aurait de remords plus tard...mais rien n'était moins sûr.
"Je te rappelle quand même que de nous deux, tu n'es pas celle qui s'est montrée le plus doué pour cerner la solidité d'une relation amoureuse."
Stan n'avait jamais trop aimé le père d'Olivia...il n'aimait pas sa façon de faire, le trouvant trop hypocrite avec les femmes, ça ne lui avait pas inspiré confiance. Il l'avait d'ailleurs signalé à Calypso, qui n'avait évidemment pas écouté ses conseils...et ils savaient tous les deux ou ça avait mené la jolie brune.
- InvitéInvité
Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Mar 5 Fév 2019 - 11:31
Des dimanches matins heureux
Stanislav & Calypso
« J’avance lentement sous un soleil écrasant. Mes pieds, plus lourds à chaque pas, s’enfoncent inlassablement dans le sable liquide. Et je ne vois que des champs couverts de neige, que des dimanches matins heureux dans mes montagnes fraiches et splendides. »
Elle était loin d’être excessive la brune, ou peut-être un peu, mais elle agissait avec le cœur, ne retenant aucun de ses mots quitte à être blessante sans le vouloir. Les propos de Stanislav ne faisaient qu’accentuer ce qu’elle ressentait, une bombe qui venait d’enclencher le décompte avant l’explosion. Il commençait à s’exprimer en espagnol et la Chilienne savait qu’il faisait ceci pour la petite qui n’ait pas à subir les désaccords des deux adultes. « Je te retourne la question. » Langue chaude et latine, pleine de caractère, à l’imagine de l’étrangère qui maîtrisait à la perfection sa langue natale. Elle le trouvait lui-même démesuré dans ses propos et ses agissements. Calypso avait essayé de comprendre mais c’était plus fort qu’elle, ses préjugés la mettaient folle de rage, mêlé à une lueur d’incompréhension.
Les yeux qui roulaient, signe de son exaspération, la Romero soupirait. « Je comprends que tu veuilles la protéger mais te mêler de sa vie alors que cela ne va pas entre vous, c’est stupide. La preuve est qu’elle l’a mal pris. » Et Caly comprenait la situation de sa cousine, elle aurait réagi de la même manière. Un cousin avec qui l’on avait du mal à s’entendre et qui venait comme une fleur se mêler de nos histoires était déstabilisant. Rire nerveux qui s’échappait de ses croissants de chairs. « Alors pourquoi est-ce que tu restes si je suis si décevante Stan ? » L’ego touché, la Romero voyait rouge. Au fond, elle avait l’impression que le problème de cette relation venait d’eux, eux qui ne parvenaient plus à s’entendre.
La tension redescendait un instant avant que Stan prononce les mots interdits, la personne dont ils s’étaient juré de ne plus parler. Le regard de Calypso se faisait plus sombre tandis que ses doigts serraient le tissu de sa veste, la mâchoire serrée. Et sa main partait toute seule, giflant cet ami qui venait de la décevoir réellement avec quelques mots. « Va te faire foutre. » Les yeux humides, au bord des larmes de haine, la latine se levait et saisissait ses affaires ainsi qu’Olivia qui ne comprenait pas ce qui se passait. « Mais vous disputez pas ! » Lâchait la petite fille qui suivait sa mère hors du parc, le palpitant victime d’une accélération de battements. Olivia s’agitait, perdue dans ce changement brutal de situation. « Mais pourquoi tu pleures maman ? »
Les yeux qui roulaient, signe de son exaspération, la Romero soupirait. « Je comprends que tu veuilles la protéger mais te mêler de sa vie alors que cela ne va pas entre vous, c’est stupide. La preuve est qu’elle l’a mal pris. » Et Caly comprenait la situation de sa cousine, elle aurait réagi de la même manière. Un cousin avec qui l’on avait du mal à s’entendre et qui venait comme une fleur se mêler de nos histoires était déstabilisant. Rire nerveux qui s’échappait de ses croissants de chairs. « Alors pourquoi est-ce que tu restes si je suis si décevante Stan ? » L’ego touché, la Romero voyait rouge. Au fond, elle avait l’impression que le problème de cette relation venait d’eux, eux qui ne parvenaient plus à s’entendre.
La tension redescendait un instant avant que Stan prononce les mots interdits, la personne dont ils s’étaient juré de ne plus parler. Le regard de Calypso se faisait plus sombre tandis que ses doigts serraient le tissu de sa veste, la mâchoire serrée. Et sa main partait toute seule, giflant cet ami qui venait de la décevoir réellement avec quelques mots. « Va te faire foutre. » Les yeux humides, au bord des larmes de haine, la latine se levait et saisissait ses affaires ainsi qu’Olivia qui ne comprenait pas ce qui se passait. « Mais vous disputez pas ! » Lâchait la petite fille qui suivait sa mère hors du parc, le palpitant victime d’une accélération de battements. Olivia s’agitait, perdue dans ce changement brutal de situation. « Mais pourquoi tu pleures maman ? »
(c) DΛNDELION
Espagnol
- InvitéInvité
Re: Des dimanches matins heureux[Calypso]
Mar 5 Fév 2019 - 21:46
Stanislav n'était pas du genre à laisser éclater sa colère sans retenue. Ou plutôt si, il pouvait l'être, mais il fallait qu'il soit vraiment furieux et là, ça n’était pas le cas. Il était juste déçu et passablement irrité, ce qui était bien assez pour le rendre blessant et désagréable. Il n'avait plus vraiment envie de se justifier, ni d'entretenir le débat. Calypso n'avait pas envie de comprendre, grand bien lui fasse.
"Au lieu de parler de chose dont tu ne sais rien, tu ferais mieux de te taire."
Lui et Charlie n'avait jamais été en froid, à aucun moment. Leurs mères les avaient juste éloignés avec leurs querelles. Alors oui, ils avaient passé la moitié de leur enfance à se disputer pour tout et n'importe quoi mais c'était justement ce qui faisait le charme de leurs rencontres. Le fait que Calypso se permette de donner un avis aussi tranché sur une relation dont elle ne savait rien , simplement en s'appuyant sur les préjugés qu'elle avait sur son ami, Stan trouvait ça assez hypocrite étant donné qu'elle lui reprochait sensiblement la même chose. Lorsqu'elle lui demanda pourquoi il restait, il se contenta de lever les yeux au ciel. A ce moment précis, il se posait également la question.
Stan vis le regard de Calypso changer, s’assombrir à la seconde ou il évoqua le père d'Olivia. Il savait qu'il l'avait blessé, ça ne pouvait pas être autrement. En même temps, elle avait fait ses choix et il n'était pas vraiment du genre compatissant. Elle s'était plantée toute seule, malgré ses conseils, il ne fallait pas qu'elle s'attende à se faire plaindre. Ce n'était pas dans la nature du grymm, surtout dans ses mauvais moments. Il vit la gifle arriver, mais il ne broncha pas. Il aurait facilement pu arrêter la main de la jeune femme s'il l'avait souhaité, mais il lui aurait certainement fait mal et il n'avait déjà pas envie d'être violent avec elle dans l’absolu, alors encore moins en présence d'Olivia.
Calypso pleurait. Elle insulta Stanislav avant de prendre la direction de la sortie, attrapant sa fille. La petite Olivia semblait totalement perdue devant un changement de situation si brutal. Pour sa part, Stan pensait qu'elle avait intérêt à s'habituer à se genre de chose, vu le tempérament explosif de la jolie brune qui lui servait de mère. Il avait tout de même un peu de peine pour la gamine. Il s'adressa à elle, cette fois en langue anglaise.
"Ce n'est rien Olivia, des histoires de grands. Ne t'inquiètes pas pour ta maman, ça lui passera."
Il ne voulait pas qu'elle soit impliquée. Elle n'y était pour rien et elle n'avait certainement pas l'âge de se poser ce genre de question. Sans attendre plus longtemps, Stan se leva du banc et commença à marcher en direction de l'une des autres sorties du parc. Il n'avait pas particulièrement de passion pour les jardins d'enfant, s'il n'avait plus personne à voir ici, il n'avait pas de raison de s'éterniser.
"Au lieu de parler de chose dont tu ne sais rien, tu ferais mieux de te taire."
Lui et Charlie n'avait jamais été en froid, à aucun moment. Leurs mères les avaient juste éloignés avec leurs querelles. Alors oui, ils avaient passé la moitié de leur enfance à se disputer pour tout et n'importe quoi mais c'était justement ce qui faisait le charme de leurs rencontres. Le fait que Calypso se permette de donner un avis aussi tranché sur une relation dont elle ne savait rien , simplement en s'appuyant sur les préjugés qu'elle avait sur son ami, Stan trouvait ça assez hypocrite étant donné qu'elle lui reprochait sensiblement la même chose. Lorsqu'elle lui demanda pourquoi il restait, il se contenta de lever les yeux au ciel. A ce moment précis, il se posait également la question.
Stan vis le regard de Calypso changer, s’assombrir à la seconde ou il évoqua le père d'Olivia. Il savait qu'il l'avait blessé, ça ne pouvait pas être autrement. En même temps, elle avait fait ses choix et il n'était pas vraiment du genre compatissant. Elle s'était plantée toute seule, malgré ses conseils, il ne fallait pas qu'elle s'attende à se faire plaindre. Ce n'était pas dans la nature du grymm, surtout dans ses mauvais moments. Il vit la gifle arriver, mais il ne broncha pas. Il aurait facilement pu arrêter la main de la jeune femme s'il l'avait souhaité, mais il lui aurait certainement fait mal et il n'avait déjà pas envie d'être violent avec elle dans l’absolu, alors encore moins en présence d'Olivia.
Calypso pleurait. Elle insulta Stanislav avant de prendre la direction de la sortie, attrapant sa fille. La petite Olivia semblait totalement perdue devant un changement de situation si brutal. Pour sa part, Stan pensait qu'elle avait intérêt à s'habituer à se genre de chose, vu le tempérament explosif de la jolie brune qui lui servait de mère. Il avait tout de même un peu de peine pour la gamine. Il s'adressa à elle, cette fois en langue anglaise.
"Ce n'est rien Olivia, des histoires de grands. Ne t'inquiètes pas pour ta maman, ça lui passera."
Il ne voulait pas qu'elle soit impliquée. Elle n'y était pour rien et elle n'avait certainement pas l'âge de se poser ce genre de question. Sans attendre plus longtemps, Stan se leva du banc et commença à marcher en direction de l'une des autres sorties du parc. Il n'avait pas particulièrement de passion pour les jardins d'enfant, s'il n'avait plus personne à voir ici, il n'avait pas de raison de s'éterniser.