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L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Mar 5 Mar 2019 - 21:47
Le rendez-vous était pris depuis quelques jours déjà, les deux jeunes sorcières n’avaient pas vraiment eu le temps de se voir depuis quelque temps. Elles avaient bien évidement échanger quelques messages, mais les cours se faisant plus prenant et le boulot étant plus important au garage, la jeune femme avait eu du mal à tout concilier. Aujourd’hui, elle avait décidé de prendre un petit moment a-elle, la cadette avait donc convenue avec son aînée de se retrouver pour un repas dans le centre d’Inverness.
Ayant repris place à l’Université, l’étudiante n'avait pas beaucoup de kilomètres à faire pour rejoindre l'endroit du rendez-vous. Le froid étant présent, la jeune femme mis part dessus son polo et son jeans la veste chaude qu'elle avait achetée en présence d'Abigail lors de la balade pour les achats des cadeaux de Noël. La sorcière met ses doc martens de couleurs rouge puis les attachent de manière à bien maintenir sa cheville puis sort de la chambre universitaire, après avoir pris son sac-a-mains ainsi que les clés de la moto. Son casque se trouvant déjà sur la moto, le tout protéger par un sort anti vole. La motarde vérifie qu'hercule à ce qu’il lui faut pour la journée et se met enfin sur le départ.
Au bout d'une petite demi-heure de route, la jeune Dowell se retrouve enfin dans la rue du point de rendez-vous. La future medicomage regarde l'heure sur la montre qu'elle porte a son poignet et part à la recherche de sa sœur qui ne doit plus être bien loin vu l'heure qu'il était.
L’Écossaise avait convenue avec l’aînée Dowell de prendre le déjeuné dans un petit restaurant italien du côté non sorcier d’Inverness. Un restaurant ou elles se rendent souvent en famille, une petite merveille pour les papilles, pour deux personnes qui apprécient les bonnes choses, la cuisine italienne était l'une de leurs préférés, après tout qui n'aime pas les pâtes, les pizza et tout les bons produits du pays en forme de bottes.
Devant la porte, la brune regarde autour d'elle. Ne voyant pas sa sœur, elle entre dans celui-ci et demande la table qu’elle avait réservée quelques jours plutôt. Elle prend place à table après avoir enlevé sa grosse veste, puis aperçoit son aînée passer la porte d’entrée. Un sourire se dessine alors sur ses lèvres, heureuse de la revoir. La sorcière avait l’impression depuis quelque temps de n’avoir nez que dans les livres. Une sortie telle que celle-ci était plutôt relaxante et apaisante pour la jeune étudiante. Quand Abigail s'approche, son sourire s’élargit encore plus, elle se relève puis s'approche de la Dowell pour la prendre dans ses bras. Puis se réinstalle sur sa chaise tout en lui demandant.
« Comment vas-tu ? » Le serveur choisit ce moment pour s'approchait de la table des deux jeunes femmes.
« Bonjour, Avez-vous choisi ? » Questionne t'il en adressant un doux sourire aux filles.
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Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Jeu 7 Mar 2019 - 17:17
Avec la fatigue qui s'accumulait dernièrement, je n'étais pas fâchée de prendre un peu de temps pour moi et aller à la rencontre de ma sœur. Voilà déjà environ trois mois que nous ne nous étions vues qu'en coup de vent, chacune bien trop afférée à nos occupations. Elle me manquait terriblement, mais dans un sens je n'allais pas me plaindre, car c'était plus simple de se voir à présent qu'elle était rentrée des Etats-Unis. Au moins, je pouvais l'embrasser et la serrer dans mes bras un peu chaque jour, et ça, ça avait une valeur extraordinaire à mes yeux.
Dans ma chambre, à la ferme des Bird, initialement celle de Levius, je prenais le temps de me changer après être rapidement passée sous la douche. Sentir le cheval et la paille n'était peut-être pas extrêmement romantique pour un petit diner en famille. Séchant mes cheveux à l'aide d'un sortilège, j'enfilais un jean noir, un T-shirt et un pull à capuche gris. La tête enfoncée dans la dites capuche, je descendais les marches pour me diriger à la cuisine. Là, j'y trouvais Susan afférée devant un grand chaudron.
Avec douceur, puisque la vieille femme était sourde, je me rapprochais d'elle en prenant garde à être dans son champ de vision pour ne pas la surprendre. De mes doigts, je lui signais être absente pour la soirée, et cette dernière opina du chef avec ce charmant sourire que j'aimais tant.
Susan Bird était cette grand-mère que nous n'avions jamais eues Aileas et moi. Après un baiser rapide sur sa joue, je prenais mon sac en bandoulière et prenais congé de mon nouveau chez moi, transplanant sans hésitation jusqu'au quartier sorcier d'Inverness. Hors de question de prendre le réseau de cheminée, j'allais encore réussir à me salir.
Une fois sur place, je prenais automatiquement le chemin des quartiers moldus. L'avantage d'être de sang-mêlé et d'avoir été élevée dans les deux mondes, c'était que nous pouvions passer de l'un à l'autre sans se formaliser de quoique ce soit. Des fois même j'en venais à me demander dans quel monde je me trouvais tant pour moi tout était normal et naturel.
Arrivée au restaurant, je poussais la porte sans hésitation et cherchais ma sœur du regard. Lorsque je vis cette dernière me faire de grands signes, je la rejoignais, un léger sourire aux lèvres. Voir son attitude solaire me faisait toujours le plus grand bien. Même si elle n'était pas encore une médicomage confirmée, elle savait me mettre du baume au cœur depuis des années déjà. Tout en l'embrassant à mon tour en retirant mon manteau et en abaissant ma capuche pour laisser voir l'entièreté de mon visage, je prenais place tout en lui répondant.
- Je suis épuisée, et toi, comment tu vas ?
Attrapant la carte pour la parcourir du regard, même si je n'en avais guère besoin car je connaissais le menu par cœur, j'arrêtais mon choix rapidement.
Une fois le serveur arrivé, je commandais mes pates et ma boisson, laissant à Aileas ensuite son tour. Lorsque le jeune homme s'en alla, je regardais ma sœur d'une œillade fatiguée, mais heureuse.
- Alors raconte-moi… quoi de neuf ?
Dans ma chambre, à la ferme des Bird, initialement celle de Levius, je prenais le temps de me changer après être rapidement passée sous la douche. Sentir le cheval et la paille n'était peut-être pas extrêmement romantique pour un petit diner en famille. Séchant mes cheveux à l'aide d'un sortilège, j'enfilais un jean noir, un T-shirt et un pull à capuche gris. La tête enfoncée dans la dites capuche, je descendais les marches pour me diriger à la cuisine. Là, j'y trouvais Susan afférée devant un grand chaudron.
Avec douceur, puisque la vieille femme était sourde, je me rapprochais d'elle en prenant garde à être dans son champ de vision pour ne pas la surprendre. De mes doigts, je lui signais être absente pour la soirée, et cette dernière opina du chef avec ce charmant sourire que j'aimais tant.
Susan Bird était cette grand-mère que nous n'avions jamais eues Aileas et moi. Après un baiser rapide sur sa joue, je prenais mon sac en bandoulière et prenais congé de mon nouveau chez moi, transplanant sans hésitation jusqu'au quartier sorcier d'Inverness. Hors de question de prendre le réseau de cheminée, j'allais encore réussir à me salir.
Une fois sur place, je prenais automatiquement le chemin des quartiers moldus. L'avantage d'être de sang-mêlé et d'avoir été élevée dans les deux mondes, c'était que nous pouvions passer de l'un à l'autre sans se formaliser de quoique ce soit. Des fois même j'en venais à me demander dans quel monde je me trouvais tant pour moi tout était normal et naturel.
Arrivée au restaurant, je poussais la porte sans hésitation et cherchais ma sœur du regard. Lorsque je vis cette dernière me faire de grands signes, je la rejoignais, un léger sourire aux lèvres. Voir son attitude solaire me faisait toujours le plus grand bien. Même si elle n'était pas encore une médicomage confirmée, elle savait me mettre du baume au cœur depuis des années déjà. Tout en l'embrassant à mon tour en retirant mon manteau et en abaissant ma capuche pour laisser voir l'entièreté de mon visage, je prenais place tout en lui répondant.
- Je suis épuisée, et toi, comment tu vas ?
Attrapant la carte pour la parcourir du regard, même si je n'en avais guère besoin car je connaissais le menu par cœur, j'arrêtais mon choix rapidement.
Une fois le serveur arrivé, je commandais mes pates et ma boisson, laissant à Aileas ensuite son tour. Lorsque le jeune homme s'en alla, je regardais ma sœur d'une œillade fatiguée, mais heureuse.
- Alors raconte-moi… quoi de neuf ?
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Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Dim 10 Mar 2019 - 1:50
On pouvait percevoir la fatigue chez les deux jeunes femmes qui se faisaient face à la table du restaurant italien. La cadette des Dowell avait des petites valises sous les yeux, n'ayant pas pris la peine d’appliquer un peu de maquillage, cela était beaucoup plus visible. Elle sourit à son aînée en retour, elle aussi montrait des signes de fatigues.
« Ça se voit que tu n'es pas au mieux. Je dirais que je ne suis pas mieux, mais c’est la période qui veux ça. Mais ça va. » Répondit-elle à la jeune sorcière présente en face d'elle. Mais la fatigue, notre écossaise la connaissait bien, elle pouvait passer des nuits entières sans trop dormir et être fraîche le lendemain, cependant cela était visible sur son visage même si on a l’impression que la brune déborde d’énergie. Cela lui permet de tenir entre les cours, l’hôpital, les week-ends et son petit boulot à mi-temps au garage de Joe à Inverness. La motarde commande à son tour un plat qu'elle prend pratiquement à chaque fois qu'elle se rend dans ce restaurant et demande un verre d'un boisson non-alcoolisé. Le serveur s’éloigne de la table des deux sœurs et la cadette reprend en souriant à sa sœur.
« Écoute, pas grand-chose, je travaille beaucoup que ce soit pour obtenir mon année que pour le petit boulot que j'ai. L'autre jour, j'ai pu changer une pièce sur la moto du gérant du garage, une première. Ça n'a rien à voir avec le corps humain et toi dit moi, quoi de nouveau ? » L'étudiante avait des étoiles pleins les yeux en parlant de la réparation de la moto et de ses cours. C’était deux choses qu'elle appréciait énormément, même si elle avait pris la branche medicomagique pour être dans les traces de son père et venir en aide à sa sœur et aux personnes dans le besoin. Tout cela était de la très bonne fatigue, une fatigue qui lui permettait de bien dormir la nuit. La cadette observe alors aînée pendant ce qui lui sembla une éternité alors que cela n’avait duré que quelques secondes à peine.
La sorcière n’était pas encore au courant pour Levius. Elle savait simplement que sa sœur avait rejoint la ferme, car elle lui avait dit lors de leurs brèves rencontres dans les couloirs universitaires. Les entrées arrivèrent ainsi que leurs boissons, ce qui mit notre motarde en appétit. Elle avait déjà le ventre qui faisait des petits bruits, tel une musique, lors de son arrivée dans le restaurant, mais là il faisait la fête. La faim était vraiment présente chez la sorcière, il faut dire que ses derniers jours avec les quelques examens, elle n’avait pas tellement pris le temps de faire un véritable repas. La matriarche de la famille avait appelée la brune, lui faisant un sermon sur le fait qu'il fallait qu'elle se nourrisse bien sinon elle serait amené à faire des malaises. L’épouse Dowell n’avait pas réellement tord, la cadette savait très bien qu'elle devait bien mangé pour être au mieux de sa forme, mais son cerveau depuis quelques semaines avait décidé qu’un seul petit repas par jour suffirait.
« J'ai eu maman au téléphone, va falloir que nous passions à la maison à l’occasion. Elle ma fait constater que nous ne l’avions pas vu depuis les fêtes de fin d’année. » Dit l'écossaise en plantant la fourchette dans la tomate mozzarella qu'elle avait devant les yeux.
« Ça se voit que tu n'es pas au mieux. Je dirais que je ne suis pas mieux, mais c’est la période qui veux ça. Mais ça va. » Répondit-elle à la jeune sorcière présente en face d'elle. Mais la fatigue, notre écossaise la connaissait bien, elle pouvait passer des nuits entières sans trop dormir et être fraîche le lendemain, cependant cela était visible sur son visage même si on a l’impression que la brune déborde d’énergie. Cela lui permet de tenir entre les cours, l’hôpital, les week-ends et son petit boulot à mi-temps au garage de Joe à Inverness. La motarde commande à son tour un plat qu'elle prend pratiquement à chaque fois qu'elle se rend dans ce restaurant et demande un verre d'un boisson non-alcoolisé. Le serveur s’éloigne de la table des deux sœurs et la cadette reprend en souriant à sa sœur.
« Écoute, pas grand-chose, je travaille beaucoup que ce soit pour obtenir mon année que pour le petit boulot que j'ai. L'autre jour, j'ai pu changer une pièce sur la moto du gérant du garage, une première. Ça n'a rien à voir avec le corps humain et toi dit moi, quoi de nouveau ? » L'étudiante avait des étoiles pleins les yeux en parlant de la réparation de la moto et de ses cours. C’était deux choses qu'elle appréciait énormément, même si elle avait pris la branche medicomagique pour être dans les traces de son père et venir en aide à sa sœur et aux personnes dans le besoin. Tout cela était de la très bonne fatigue, une fatigue qui lui permettait de bien dormir la nuit. La cadette observe alors aînée pendant ce qui lui sembla une éternité alors que cela n’avait duré que quelques secondes à peine.
La sorcière n’était pas encore au courant pour Levius. Elle savait simplement que sa sœur avait rejoint la ferme, car elle lui avait dit lors de leurs brèves rencontres dans les couloirs universitaires. Les entrées arrivèrent ainsi que leurs boissons, ce qui mit notre motarde en appétit. Elle avait déjà le ventre qui faisait des petits bruits, tel une musique, lors de son arrivée dans le restaurant, mais là il faisait la fête. La faim était vraiment présente chez la sorcière, il faut dire que ses derniers jours avec les quelques examens, elle n’avait pas tellement pris le temps de faire un véritable repas. La matriarche de la famille avait appelée la brune, lui faisant un sermon sur le fait qu'il fallait qu'elle se nourrisse bien sinon elle serait amené à faire des malaises. L’épouse Dowell n’avait pas réellement tord, la cadette savait très bien qu'elle devait bien mangé pour être au mieux de sa forme, mais son cerveau depuis quelques semaines avait décidé qu’un seul petit repas par jour suffirait.
« J'ai eu maman au téléphone, va falloir que nous passions à la maison à l’occasion. Elle ma fait constater que nous ne l’avions pas vu depuis les fêtes de fin d’année. » Dit l'écossaise en plantant la fourchette dans la tomate mozzarella qu'elle avait devant les yeux.
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Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Dim 10 Mar 2019 - 14:05
Un fin sourire se dessina sur mes lèvres aux paroles de ma sœur. La période qui voulait ça ? La période de la fatigue ? Pourtant, ce n'était pas un moment plus compliqué que les autres, si j'enlevais tous mes problèmes, je pourrai vivre calmement et sereinement. Aileas avait toujours eu le talent de mieux tenir la fatigue que moi, et sans doute était-ce parce qu'elle avait une meilleure condition de santé que la mienne. Tout du moins, ça avait toujours été ce que je pensais, et aussi parce que j'étais bien plus sage qu'elle, finalement. Depuis toute petite j'étais persuadée que ma sœur, bien que plus jeune, en savait plus que moi sur de nombreux sujets. Elle se préservait bien moins que moi et ce n'était pas qu'un défaut. Aujourd'hui je le comprenais enfin.
Attendant tranquillement la commande, je l'écoutais me raconter sa vie du moment tandis que mon regard se promenait sur l'ensemble du restaurant. Vieux réflexe qui ne m'avaient jamais quittée, je prenais mes repères et je vérifiais si je ne craignais rien. Aileas était habituée et savait très bien que je l'écoutais d'une oreille attentive même si je n'en avais pas l'air. Un sourire amusé étira mes lèvres alors que je revenais sur elle.
- Heureusement qu'un moteur n'a rien d'un corps humain, ce serait inquiétant sinon… je fronçais légèrement les sourcils. Ça voudrait dire qu'on est des cyborgs ! Ce serait… spécial ! Cool, mais spécial.
Être en présence de la jeune femme avait toujours cet effet sur moi de m'inhiber et de me permettre de faire sauter les barrières que je m'imposais d'ordinaire. Mon langage était davantage plus châtié et moins réfléchit. Avec Aileas, j'étais moi-même, dans toute ma complexité.
- Et du coup la moto n'a pas explosé ? Ton boulot consiste en quoi déjà ? Genre tu es sa secrétaire ?
Avec un regard scintillant je lui faisais comprendre que je la taquinais un peu. Il n'y avait pas de sot métier, et les secrétaires étaient la première relation que le client avait avec l'entreprise. Toutefois, le cliché de la secrétaire qui se fait son patron me traversa l'esprit, sans trop que je ne sache pourquoi. Je n'avais pas envie qu'Aileas tombe dans les bras de ce motard à la forte pilosité, et je ne désirais pas qu'elle fasse de nouvelles idioties, mais je ne pouvais m'empêcher de l'embêter. Après tout, c'était aussi mon rôle de grande sœur que de me moquer, ouvertement ou non. C'était notre quotidien à toutes les deux, et on ne s'en lassait jamais.
Pourtant, mon sourire s'effaça lentement alors que j'essayais de rassembler mes idées.
- Mmh… comme tu sais, j'ai commencé mon stage au ministère, ça me prend beaucoup de temps, sans compter les études et ma thèse en Amazonie… Je baissais un peu les yeux, adoptant un air maussade même si mes lèvres s'étiraient à nouveau. Levius est parti, pour des conférences et des séminaires en botanique. Ça va lui apporter énormément de choses pour la ferme, mais en attendant… je suis la seule à la gérer, avec Susan bien sûr. Je ne sais plus trop comment joindre les deux bouts je t'avoue, les tâches à la ferme sont pour un temps plein, je n'arrive pas à tout faire. Il me faut de l'aide, mais je ne sais pas à qui m'adresser… je haussais légèrement les épaules. Enfin, je verrai peut-être avec Ayden et Aedan.
Me redressant et retirant mes mains de la table, je remerciais le serveur alors qu'il nous servait l'entrée, et piquant dans ma salade, je soupirai un peu à l'annonce de ma sœur. Passer du temps avec les parents… encore une charge en plus… j'en avais presque les larmes aux yeux, même si rien n'était visible pour ma sœur car je ne laissais rien paraître. Décidément il me fallait me dépêcher de trouver une solution, sinon j'allais finir en burnout, et ce n'était vraiment pas le moment. Mes épaules s'affaissèrent sensiblement alors que je soupirai rapidement.
- Ah… oui… je n'ai pas eu le temps de penser aux parents… je lui passerai un coup de téléphone, je ne sais pas quand est-ce que je vais avoir le temps de passer à Glasgow.
Mâchouillant tranquillement ma salade, je savourais l'énergie qu'elle m'insufflait. Je ne m'étais pas rendue compte à quel point j'avais faim, et ce restaurant était une valeur sûre, ça avait toujours été délicieux. Attrapant un bout de pain, je reprenais la parole tout en observant rapidement le couple à la table à côté de nous.
- Tu as commencé à étudier dans un hôpital aussi ?
Attendant tranquillement la commande, je l'écoutais me raconter sa vie du moment tandis que mon regard se promenait sur l'ensemble du restaurant. Vieux réflexe qui ne m'avaient jamais quittée, je prenais mes repères et je vérifiais si je ne craignais rien. Aileas était habituée et savait très bien que je l'écoutais d'une oreille attentive même si je n'en avais pas l'air. Un sourire amusé étira mes lèvres alors que je revenais sur elle.
- Heureusement qu'un moteur n'a rien d'un corps humain, ce serait inquiétant sinon… je fronçais légèrement les sourcils. Ça voudrait dire qu'on est des cyborgs ! Ce serait… spécial ! Cool, mais spécial.
Être en présence de la jeune femme avait toujours cet effet sur moi de m'inhiber et de me permettre de faire sauter les barrières que je m'imposais d'ordinaire. Mon langage était davantage plus châtié et moins réfléchit. Avec Aileas, j'étais moi-même, dans toute ma complexité.
- Et du coup la moto n'a pas explosé ? Ton boulot consiste en quoi déjà ? Genre tu es sa secrétaire ?
Avec un regard scintillant je lui faisais comprendre que je la taquinais un peu. Il n'y avait pas de sot métier, et les secrétaires étaient la première relation que le client avait avec l'entreprise. Toutefois, le cliché de la secrétaire qui se fait son patron me traversa l'esprit, sans trop que je ne sache pourquoi. Je n'avais pas envie qu'Aileas tombe dans les bras de ce motard à la forte pilosité, et je ne désirais pas qu'elle fasse de nouvelles idioties, mais je ne pouvais m'empêcher de l'embêter. Après tout, c'était aussi mon rôle de grande sœur que de me moquer, ouvertement ou non. C'était notre quotidien à toutes les deux, et on ne s'en lassait jamais.
Pourtant, mon sourire s'effaça lentement alors que j'essayais de rassembler mes idées.
- Mmh… comme tu sais, j'ai commencé mon stage au ministère, ça me prend beaucoup de temps, sans compter les études et ma thèse en Amazonie… Je baissais un peu les yeux, adoptant un air maussade même si mes lèvres s'étiraient à nouveau. Levius est parti, pour des conférences et des séminaires en botanique. Ça va lui apporter énormément de choses pour la ferme, mais en attendant… je suis la seule à la gérer, avec Susan bien sûr. Je ne sais plus trop comment joindre les deux bouts je t'avoue, les tâches à la ferme sont pour un temps plein, je n'arrive pas à tout faire. Il me faut de l'aide, mais je ne sais pas à qui m'adresser… je haussais légèrement les épaules. Enfin, je verrai peut-être avec Ayden et Aedan.
Me redressant et retirant mes mains de la table, je remerciais le serveur alors qu'il nous servait l'entrée, et piquant dans ma salade, je soupirai un peu à l'annonce de ma sœur. Passer du temps avec les parents… encore une charge en plus… j'en avais presque les larmes aux yeux, même si rien n'était visible pour ma sœur car je ne laissais rien paraître. Décidément il me fallait me dépêcher de trouver une solution, sinon j'allais finir en burnout, et ce n'était vraiment pas le moment. Mes épaules s'affaissèrent sensiblement alors que je soupirai rapidement.
- Ah… oui… je n'ai pas eu le temps de penser aux parents… je lui passerai un coup de téléphone, je ne sais pas quand est-ce que je vais avoir le temps de passer à Glasgow.
Mâchouillant tranquillement ma salade, je savourais l'énergie qu'elle m'insufflait. Je ne m'étais pas rendue compte à quel point j'avais faim, et ce restaurant était une valeur sûre, ça avait toujours été délicieux. Attrapant un bout de pain, je reprenais la parole tout en observant rapidement le couple à la table à côté de nous.
- Tu as commencé à étudier dans un hôpital aussi ?
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Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Mar 12 Mar 2019 - 15:08
La cadette observait sa grande sœur, un sourire sur les lèvres. Celle-ci avait toujours était comme cela, à regarder l’ensemble d’un endroit, Aileas avait appris avec le temps que cela n’empêchait pas l’aînée d’être attentif aux paroles de la jeune femme. L’Écossaise laisse échapper un petit rire. Abigail n’avait pas réellement tord, un corps humain était loin du moteur d’une moto, mais il fallait être aussi minutieux sur l’un que sur l’autre.
« Je voulais simplement dire que nous devons aussi bien faire attention sur une personne vivante que sur un moteur, sinon cela pourrait nuire à l'un comme à l'autre. » Elle passe sa main devant sa bouche pour cacher son sourire quand sa sœur parle des cyborgs et du fait que ce serait cool.
« C'est certain que cela serait spécial. On ne voit ça que dans les films et puis heureusement je dirais. » Dit elle entre deux rires discrets, ne voulant pas déranger le reste de la clientèle de l’endroit. Mais l’étudiante manque de s’étouffer avec son verre d'eau quand la jeune femme lui demande si la dite moto est encore en état et lui demande quelle est la nature véritable de son boulot.
« À ma connaissance, l'engin est encore entier et roulant. » Elle marque une pause avant de reprendre. « Je suis secrétaire oui, mais vu que je possède une moto, le patron et les ouvriers me donne quelques cours si je puis dire pour faire les réparations moi-même sur la mienne. » finit-elle part dire avant de reprendre une gorgée du liquide translucide se trouvant dans son verre, celui-ci se vide tranquillement. Elle se demandait bien-sûr ce que pouvait bien pensée son aînée, son air taquin l’intrigue un petit peu, mais la brune ne demande rien car au fond elle n’était pas sûr de vouloir savoir ce qui se passer dans la petite tête d'Aby. En effet, la motarde était au courant pour le stage et le déménagement de sa sœur à la ferme des Bird, mais elle n’en savait pas plus que ça. Elles n’avaient pas eu tellement le temps de discuter.
« Et tu prends du temps à toi pour te reposait ? Je sais que ce n'est pas simple. Mais prend soins de toi. Ça peut être nocif pour ta santé. » Était-elle surprotectrice ? Peut-être un peu, même beaucoup suivant la situation. Restant à l’écoute, la jeune femme fut surprise du départ du petit amis de sa sœur.
« Si tu as besoin avec Susan, n’hésite pas, je tâcherai de trouver un moment pour venir vous aidez à la ferme. Ce serait même avec plaisir. » Dit elle avec un sourire sincère, elle avait des longues journées, mais des week-ends plutôt tranquille, au lieu de se rendre en soirée ou en boîte, la sorcière décida qu'elle irait aider son aînée dans les tâches de la ferme. Le serveur arrive à ce moment-là-la avec les assiettes de salades des deux jeunes filles, Aileas remercie celui-ci et attrape sa fourchette pour prendre une bouchée de la délicieuse préparation, appréciant l'instant et les différentes saveurs.
« Après je te dis ce que maman ma dit, j'ai bien conscience que c'est compliqué en ce moment. » Elle marque un temps de pause avant de reprendre. « Un appel lui fera sûrement plaisait. » Conclut-elle avec un doux sourire. Elle reprend une fourchette, prenant le temps d’apprécier.
« Non, pas pour le moment, je m'y suis rendu pour planifier l'année prochaine. Mais pour le moment aucun stage en vue, avec l’emploie garage ce n'est même pas envisageable pour le moment. Ça serait trop compliqué. »
« Je voulais simplement dire que nous devons aussi bien faire attention sur une personne vivante que sur un moteur, sinon cela pourrait nuire à l'un comme à l'autre. » Elle passe sa main devant sa bouche pour cacher son sourire quand sa sœur parle des cyborgs et du fait que ce serait cool.
« C'est certain que cela serait spécial. On ne voit ça que dans les films et puis heureusement je dirais. » Dit elle entre deux rires discrets, ne voulant pas déranger le reste de la clientèle de l’endroit. Mais l’étudiante manque de s’étouffer avec son verre d'eau quand la jeune femme lui demande si la dite moto est encore en état et lui demande quelle est la nature véritable de son boulot.
« À ma connaissance, l'engin est encore entier et roulant. » Elle marque une pause avant de reprendre. « Je suis secrétaire oui, mais vu que je possède une moto, le patron et les ouvriers me donne quelques cours si je puis dire pour faire les réparations moi-même sur la mienne. » finit-elle part dire avant de reprendre une gorgée du liquide translucide se trouvant dans son verre, celui-ci se vide tranquillement. Elle se demandait bien-sûr ce que pouvait bien pensée son aînée, son air taquin l’intrigue un petit peu, mais la brune ne demande rien car au fond elle n’était pas sûr de vouloir savoir ce qui se passer dans la petite tête d'Aby. En effet, la motarde était au courant pour le stage et le déménagement de sa sœur à la ferme des Bird, mais elle n’en savait pas plus que ça. Elles n’avaient pas eu tellement le temps de discuter.
« Et tu prends du temps à toi pour te reposait ? Je sais que ce n'est pas simple. Mais prend soins de toi. Ça peut être nocif pour ta santé. » Était-elle surprotectrice ? Peut-être un peu, même beaucoup suivant la situation. Restant à l’écoute, la jeune femme fut surprise du départ du petit amis de sa sœur.
« Si tu as besoin avec Susan, n’hésite pas, je tâcherai de trouver un moment pour venir vous aidez à la ferme. Ce serait même avec plaisir. » Dit elle avec un sourire sincère, elle avait des longues journées, mais des week-ends plutôt tranquille, au lieu de se rendre en soirée ou en boîte, la sorcière décida qu'elle irait aider son aînée dans les tâches de la ferme. Le serveur arrive à ce moment-là-la avec les assiettes de salades des deux jeunes filles, Aileas remercie celui-ci et attrape sa fourchette pour prendre une bouchée de la délicieuse préparation, appréciant l'instant et les différentes saveurs.
« Après je te dis ce que maman ma dit, j'ai bien conscience que c'est compliqué en ce moment. » Elle marque un temps de pause avant de reprendre. « Un appel lui fera sûrement plaisait. » Conclut-elle avec un doux sourire. Elle reprend une fourchette, prenant le temps d’apprécier.
« Non, pas pour le moment, je m'y suis rendu pour planifier l'année prochaine. Mais pour le moment aucun stage en vue, avec l’emploie garage ce n'est même pas envisageable pour le moment. Ça serait trop compliqué. »
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Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Ven 15 Mar 2019 - 10:58
Tout en savourant ma salade j'écoutais les dires de ma jeune sœur tout en lui accordant de temps à autre des œillades complices et amusées. Elle semblait s'épanouir dans cet emploi qui rassemblait des férus de moto. C'était tant mieux pour elle, même si j'étais toujours inquiète, même sans raison. Même si je n'avais rien contre les véhicules moldus, je craignais toujours un peu pour la sécurité d'Aileas, mais après tout, elle était grande, majeure et vaccinée, et surtout, je n'étais pas notre mère, je n'avais donc pas mon mot à dire sur le sujet. Attrapant un bout de pain pour le savourer avec le reste de mon entrée, j'opinais tranquillement.
- C'est bien s'ils te montrent comment faire certaines réparations toi-même. Ça va te permettre de faire de jolies économies j'imagine.
La vie estudiantine était difficile pour tout le monde côté financier, tout du moins, dans notre tranche de mode de vie. Je savais donc à quel point gagner le moindre centime pouvait être primordiale. Même si les motos et les autres véhicules moldus avaient un intérêt certain, ils étaient également des gouffres impressionnant de gallions. Voilà pourquoi je me contentais de transplaner ou du réseau de cheminées pour le moment. Je ne pouvais pas me permettre une telle charge financière.
En réalité, Aileas était la première à qui j'annonçais le départ de Levius, en dehors de sa famille évidemment, et qui donc sous-entendait notre étrange rupture. Dans un sens, tout notre couple était (ou avait été) étrange, et c'était ce que j'appréciais. Mais au jour d'aujourd'hui, je ne savais plus trop sur quel pied danser. Non pas que j'étais en recherche d'amour comme un animal en rut, mais j'avais ce désagréable sentiment de le tromper si j'en venais à rencontrer quelqu'un. Pourtant, nous en avions discuté ensemble. Décidément, j'aimais les relations peu conventionnelles, et c'était bien contre ma volonté. En soupirant légèrement, je secouais lentement la tête.
- Je sais, mais là je n'ai pas le temps de me reposer, les animaux n'attendent pas. Je me reposerai plus tard ma fois, j'espère juste ne pas tomber malade entre temps… mais ne t'inquiète pas, je saurai te demander si jamais j'ai besoin d'aide. Pour le moment, je vais m'adresser aux garçons. Je sais qu'ils ont une vie un peu moins chargée que la nôtre… enfin… surtout Ayden.
Ce que je disais-là n'était pas péjoratif, mais surtout, j'allais avoir moins de scrupule à demander de l'aide à quelqu'un qui n'était pas déjà débordé. Mais Aileas avait raison sur un point crucial : je me devais absolument de trouver de l'aide pour me reposer au risque que ma santé en prenne un coup. Même si je ne souhaitais pas être traitée comme quelqu'un de différent ou de faible, je savais que j'avais des limites bien moins élevées que ce que demandait la normalité. Je me devais donc de faire attention aux efforts que je fournissais. Fort heureusement, je me nourrissais bien. J'avais appris avec les années à faire un minimum attention à moi pour éviter le plus gros des ennuis.
Encore une fois, je me contentais de hocher la tête à l'attention de ce que me disait ma cadette concernant notre mère. Je l'appellerai. Même si je n'étais pas certaine que ça puisse régler un quelconque problème, au moins, je l'aurai fait et on ne pourra pas me le reprocher.
Trempant mes lèvres dans mon verre d'eau, je levais mon regard foncé sur ma sœur avant de répondre.
- Ouais, n'accumule pas comme je l'ai fait moi… même si pour le coup, ce n'était pas voulu. Cela dit, les stages ça a l'avantage de nous mettre le pied dans le monde pratique, je trouve que c'est plus concret, on apprend mieux… enfin, je ne sais pas comment expliquer.
J'avais toujours été davantage pratique que théorique, ce qui était ironique de me voir pousser de hautes études jusqu'aux D.E.F.I.S. Pourtant, si je voulais devenir une dragonologiste de renom, je n'avais pas le choix que d'essayer de grimper jusqu'au sommet de l'élite. Qu'importe que je préfère la pratique à la théorie, je savais que ça ne durerait qu'un temps. Plus qu'un an et demi à tirer, j'en voyais bientôt le bout, heureusement.
- C'est bien s'ils te montrent comment faire certaines réparations toi-même. Ça va te permettre de faire de jolies économies j'imagine.
La vie estudiantine était difficile pour tout le monde côté financier, tout du moins, dans notre tranche de mode de vie. Je savais donc à quel point gagner le moindre centime pouvait être primordiale. Même si les motos et les autres véhicules moldus avaient un intérêt certain, ils étaient également des gouffres impressionnant de gallions. Voilà pourquoi je me contentais de transplaner ou du réseau de cheminées pour le moment. Je ne pouvais pas me permettre une telle charge financière.
En réalité, Aileas était la première à qui j'annonçais le départ de Levius, en dehors de sa famille évidemment, et qui donc sous-entendait notre étrange rupture. Dans un sens, tout notre couple était (ou avait été) étrange, et c'était ce que j'appréciais. Mais au jour d'aujourd'hui, je ne savais plus trop sur quel pied danser. Non pas que j'étais en recherche d'amour comme un animal en rut, mais j'avais ce désagréable sentiment de le tromper si j'en venais à rencontrer quelqu'un. Pourtant, nous en avions discuté ensemble. Décidément, j'aimais les relations peu conventionnelles, et c'était bien contre ma volonté. En soupirant légèrement, je secouais lentement la tête.
- Je sais, mais là je n'ai pas le temps de me reposer, les animaux n'attendent pas. Je me reposerai plus tard ma fois, j'espère juste ne pas tomber malade entre temps… mais ne t'inquiète pas, je saurai te demander si jamais j'ai besoin d'aide. Pour le moment, je vais m'adresser aux garçons. Je sais qu'ils ont une vie un peu moins chargée que la nôtre… enfin… surtout Ayden.
Ce que je disais-là n'était pas péjoratif, mais surtout, j'allais avoir moins de scrupule à demander de l'aide à quelqu'un qui n'était pas déjà débordé. Mais Aileas avait raison sur un point crucial : je me devais absolument de trouver de l'aide pour me reposer au risque que ma santé en prenne un coup. Même si je ne souhaitais pas être traitée comme quelqu'un de différent ou de faible, je savais que j'avais des limites bien moins élevées que ce que demandait la normalité. Je me devais donc de faire attention aux efforts que je fournissais. Fort heureusement, je me nourrissais bien. J'avais appris avec les années à faire un minimum attention à moi pour éviter le plus gros des ennuis.
Encore une fois, je me contentais de hocher la tête à l'attention de ce que me disait ma cadette concernant notre mère. Je l'appellerai. Même si je n'étais pas certaine que ça puisse régler un quelconque problème, au moins, je l'aurai fait et on ne pourra pas me le reprocher.
Trempant mes lèvres dans mon verre d'eau, je levais mon regard foncé sur ma sœur avant de répondre.
- Ouais, n'accumule pas comme je l'ai fait moi… même si pour le coup, ce n'était pas voulu. Cela dit, les stages ça a l'avantage de nous mettre le pied dans le monde pratique, je trouve que c'est plus concret, on apprend mieux… enfin, je ne sais pas comment expliquer.
J'avais toujours été davantage pratique que théorique, ce qui était ironique de me voir pousser de hautes études jusqu'aux D.E.F.I.S. Pourtant, si je voulais devenir une dragonologiste de renom, je n'avais pas le choix que d'essayer de grimper jusqu'au sommet de l'élite. Qu'importe que je préfère la pratique à la théorie, je savais que ça ne durerait qu'un temps. Plus qu'un an et demi à tirer, j'en voyais bientôt le bout, heureusement.
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Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Jeu 21 Mar 2019 - 22:03
Il ne restait que quelques bouchés de sa salades dans son assiette. La jeune sorcière l'avait pratiquement fini en moins de quinze minutes, choses pas bonne pour le corps, manger trop vite n’était pas la meilleure des solutions, mais elle avait pris un rythme qui faisait qu'elle n'avait pas vraiment le temps de manger doucement. Elle se force alors a posé sa fourchette durant un petit moment, pour prendre le temps de profiter, de répondre a sa sœur.
« Oui c'est une petite économie, mais J’aurais toujours les pièces a payé. Je n’aurais juste plus les frais de garages. » Dit elle en souriant à sa sœur, les finances sont choses importantes quand on est étudiante et Aileas en avait terriblement conscience, le peu d'argent qu'elle ne passait pas dans la nourriture, la chambre et les petits besoins, passait dans les pièces qu'elle avait besoin pour la moto. Son petit boulot l’aidée énormément, déjà dans l'achat et les réparations. Elle écoute l’aîné de la famille lui parler du repos qu’elle ne pouvait pas prendre, que les animaux n'attendent pas. Elle n'avait pas vraiment envie de retrouver sa sœur malade à cause de la fatigue.
« Je veux juste que tu prennes soins de toi. N’attend pas d’être malade pour demander de l'aide. » Elle s’arrête quelques instants avant de reprendre.
« Tu es sûr qu'ils viendront ? Je suis peut-être bête de me poser cette question. » finit-elle en reprenant sa fourchette pour reprendre une bouchée de la salade toujours présente devant elle. La cadette avait toujours eu cette inquiétude envers sa sœur, elle ne savait pas non plus si les garçons répondraient présent, à cet instant la motarde se dit qu'elle devrait peut-être finir l’année à la ferme avec sa sœur. Mais elle ne lui proposerait pas pour le moment, ne voulant pas faire de forcing. La future medicomage fini sont assiette avant de reprendre la parole.
« Tu n'as jamais réellement réussi à mettre un frein dans les choses que tu entreprends, mais je te comprends tellement, j'ai aussi tendance à accumuler les apprentissages. Je crois que c’est de famille, je n'ai jamais vu Papa ou maman pas occupé, même quand ils n'avaient pas l’obligation de le faire. » Situation qui ne nuisait nullement à la famille. Aileas avait toujours le souvenir d’une famille soudée et aimante, de parents attentifs aux envies et aux besoins de leurs enfin. Ce qui fait sourire la jeune femme, qui se rappelait tous ses moments de joie, pour rien au monde elle changerait sa famille.
« Sinon dans la globalité tes cours se passe bien ? L’année scolaire passe si vite que je n'ai pas eu le temps de la voir. Et l'autre soir, je me suis rendu compte que tu étais à l'avant-dernière. Les grands examens arrivent si rapidement. » Elle avait du mal à croire que ça allé faire pratiquement un an qu'elle était de retour en Écosse.[/b]
« Oui c'est une petite économie, mais J’aurais toujours les pièces a payé. Je n’aurais juste plus les frais de garages. » Dit elle en souriant à sa sœur, les finances sont choses importantes quand on est étudiante et Aileas en avait terriblement conscience, le peu d'argent qu'elle ne passait pas dans la nourriture, la chambre et les petits besoins, passait dans les pièces qu'elle avait besoin pour la moto. Son petit boulot l’aidée énormément, déjà dans l'achat et les réparations. Elle écoute l’aîné de la famille lui parler du repos qu’elle ne pouvait pas prendre, que les animaux n'attendent pas. Elle n'avait pas vraiment envie de retrouver sa sœur malade à cause de la fatigue.
« Je veux juste que tu prennes soins de toi. N’attend pas d’être malade pour demander de l'aide. » Elle s’arrête quelques instants avant de reprendre.
« Tu es sûr qu'ils viendront ? Je suis peut-être bête de me poser cette question. » finit-elle en reprenant sa fourchette pour reprendre une bouchée de la salade toujours présente devant elle. La cadette avait toujours eu cette inquiétude envers sa sœur, elle ne savait pas non plus si les garçons répondraient présent, à cet instant la motarde se dit qu'elle devrait peut-être finir l’année à la ferme avec sa sœur. Mais elle ne lui proposerait pas pour le moment, ne voulant pas faire de forcing. La future medicomage fini sont assiette avant de reprendre la parole.
« Tu n'as jamais réellement réussi à mettre un frein dans les choses que tu entreprends, mais je te comprends tellement, j'ai aussi tendance à accumuler les apprentissages. Je crois que c’est de famille, je n'ai jamais vu Papa ou maman pas occupé, même quand ils n'avaient pas l’obligation de le faire. » Situation qui ne nuisait nullement à la famille. Aileas avait toujours le souvenir d’une famille soudée et aimante, de parents attentifs aux envies et aux besoins de leurs enfin. Ce qui fait sourire la jeune femme, qui se rappelait tous ses moments de joie, pour rien au monde elle changerait sa famille.
« Sinon dans la globalité tes cours se passe bien ? L’année scolaire passe si vite que je n'ai pas eu le temps de la voir. Et l'autre soir, je me suis rendu compte que tu étais à l'avant-dernière. Les grands examens arrivent si rapidement. » Elle avait du mal à croire que ça allé faire pratiquement un an qu'elle était de retour en Écosse.[/b]
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Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Ven 22 Mar 2019 - 21:26
Les recommandations de ma sœur concernant mon travail et ma santé étaient logiques. Je savais qu'elle était toujours très préoccupée par ma fragilité, et je ne l'en remercierai jamais assez. Néanmoins, elle savait aussi que je n'aimais guère être maternée et je me doutais qu'elle mesurait ses paroles pour me ménager sur ce sujet. Voilà pourquoi, polie et prenant sur moi, je me contentais de hocher la tête tout en continuant à savourer ma salade. Je n'avais rien à rajouter à ce sujet, ainsi, je le clôturais, ne voulant pas m'aventurer sur le terrain glissant de ma santé maintenant. Je me savais fatiguée, et c'était bien le seul sujet sur lequel je me sentais capable de perdre mon sang-froid, chose rare en soit pourtant.
Ainsi, j'avais bien plus de plaisir à l'entendre me parler de nos emplois du temps respectifs, tout en hochant légèrement les épaules.
- Bah… sans le départ de Levius franchement tout irait bien, je gérais plutôt bien. Le fait que je doive également m'occuper de la ferme est une charge totalement imprévue… pour le coup, je n'y peux rien, mais je suis certaine que les garçons pourront beaucoup m'aider.
C'était sans compter la présence de la base de notre club dans la serre de la ferme. Mais ça, je le gardais secret, car notre club se voulait de toute façon discret, et même si j'aimais ma sœur par-dessus tout, j'étais aussi une femme de parole. Peu désireuse de trahir la parole des membres de mon club, je mettais donc ce détail tout silence pour le moment. Ce n'était pas quelque chose d'essentiel à notre conversation dans tous les cas.
Tout en regardant ma sœur, je maugréais légèrement.
- Mais ce qui m'embête le plus dans cette histoire… c'est ma séparation. De couple j'entends.
Avec l'ainé des Bird, j'étais bien, même si tous les jours n'étaient pas aisés, je le savais, et il me rendait très heureuse. Son départ était une perte terrible pour moi, et notre rupture, a tenté que s'en soit vraiment une, l'était tout autant. Je n'avais décidément pas de chance en amour, mais j'étais persuadée que c'était le lot de bien des gens. Je me souvenais avec un sourire ironique de ma sœur qui rentrait en larme à la maison lorsque nous étions adolescentes car elle vivait ses premières peines de cœur. Chose pour moi totalement inconnue et que j'ai découverte il y a seulement une année de cela.
Pourtant, mettre des mots sur la situation étrange de couple que j'étais en train de vivre actuellement me permettait de me mettre les idées en place. Ça n'avait pas été une rupture, mais ça n'avait pas non plus été une continuité. C'était à la fois une relation compliquée et libre. Nous ne nous empêcherions pas d'aimer quelqu'un d'autre si une rencontre devait se faire. C'était là notre entente, car il en avait toujours été ainsi entre Levius et moi.
Diable ce qu'il pouvait me manquer…
Distraite, je jouais un instant avec une feuille de salade sur la pointe de ma fourchette avant de soupirer un peu et de répondre
- Oui ça va bien, je travaille ma thèse à côté, c'est ce qui me pompe le plus de temps. Heureusement, je m'y prends très à l'avance, ça me permet de gérer convenablement avec tous les imprévus qui m'arrivent. Mais je ne te cache pas que je me réjouis d'arriver à la fin. J'adore la dragonologie et j'adore apprendre, mais dix ans là ça commence à être super long… plus ça passe et plus je veux être sur le terrain plutôt que assise sur un banc toute la journée.
Bien sûr, j'exagérais un peu l'image, nous avions plein d'ateliers pratiques. Mais il y avait une différence entre pratiquer à l'université ou pratiquer en dehors et gagner sa vie pour ça. Souvent j'en arrivais à envier ceux qui avaient quittés les études plus tôt, mais moi, je savais pourquoi je voulais aller au bout. C'était juste que je sentais la motivation s'étioler petit à petit, ce qui était sans doute normal. À force de tirer sur la corde, elle s'use. Cessant de jouer avec ma salade pour la croquer enfin, je questionnais ma sœur à mon tour.
- Et toi ? Tout va bien ? Tu comptes toujours continuer jusqu'aux D.E.F.I.S ?
Ainsi, j'avais bien plus de plaisir à l'entendre me parler de nos emplois du temps respectifs, tout en hochant légèrement les épaules.
- Bah… sans le départ de Levius franchement tout irait bien, je gérais plutôt bien. Le fait que je doive également m'occuper de la ferme est une charge totalement imprévue… pour le coup, je n'y peux rien, mais je suis certaine que les garçons pourront beaucoup m'aider.
C'était sans compter la présence de la base de notre club dans la serre de la ferme. Mais ça, je le gardais secret, car notre club se voulait de toute façon discret, et même si j'aimais ma sœur par-dessus tout, j'étais aussi une femme de parole. Peu désireuse de trahir la parole des membres de mon club, je mettais donc ce détail tout silence pour le moment. Ce n'était pas quelque chose d'essentiel à notre conversation dans tous les cas.
Tout en regardant ma sœur, je maugréais légèrement.
- Mais ce qui m'embête le plus dans cette histoire… c'est ma séparation. De couple j'entends.
Avec l'ainé des Bird, j'étais bien, même si tous les jours n'étaient pas aisés, je le savais, et il me rendait très heureuse. Son départ était une perte terrible pour moi, et notre rupture, a tenté que s'en soit vraiment une, l'était tout autant. Je n'avais décidément pas de chance en amour, mais j'étais persuadée que c'était le lot de bien des gens. Je me souvenais avec un sourire ironique de ma sœur qui rentrait en larme à la maison lorsque nous étions adolescentes car elle vivait ses premières peines de cœur. Chose pour moi totalement inconnue et que j'ai découverte il y a seulement une année de cela.
Pourtant, mettre des mots sur la situation étrange de couple que j'étais en train de vivre actuellement me permettait de me mettre les idées en place. Ça n'avait pas été une rupture, mais ça n'avait pas non plus été une continuité. C'était à la fois une relation compliquée et libre. Nous ne nous empêcherions pas d'aimer quelqu'un d'autre si une rencontre devait se faire. C'était là notre entente, car il en avait toujours été ainsi entre Levius et moi.
Diable ce qu'il pouvait me manquer…
Distraite, je jouais un instant avec une feuille de salade sur la pointe de ma fourchette avant de soupirer un peu et de répondre
- Oui ça va bien, je travaille ma thèse à côté, c'est ce qui me pompe le plus de temps. Heureusement, je m'y prends très à l'avance, ça me permet de gérer convenablement avec tous les imprévus qui m'arrivent. Mais je ne te cache pas que je me réjouis d'arriver à la fin. J'adore la dragonologie et j'adore apprendre, mais dix ans là ça commence à être super long… plus ça passe et plus je veux être sur le terrain plutôt que assise sur un banc toute la journée.
Bien sûr, j'exagérais un peu l'image, nous avions plein d'ateliers pratiques. Mais il y avait une différence entre pratiquer à l'université ou pratiquer en dehors et gagner sa vie pour ça. Souvent j'en arrivais à envier ceux qui avaient quittés les études plus tôt, mais moi, je savais pourquoi je voulais aller au bout. C'était juste que je sentais la motivation s'étioler petit à petit, ce qui était sans doute normal. À force de tirer sur la corde, elle s'use. Cessant de jouer avec ma salade pour la croquer enfin, je questionnais ma sœur à mon tour.
- Et toi ? Tout va bien ? Tu comptes toujours continuer jusqu'aux D.E.F.I.S ?
- InvitéInvité
Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Mer 27 Mar 2019 - 22:49
On pouvait dire qu’à elles deux leurs emplois du temps était digne de celui d'un ministre, voire pire avec leurs activités extrascolaires, mais elles n’avaient guère le choix. L'une comme l'autre avait choisi une voie longue pour devenir de grandes femmes et elle devait s’y tenir. Aileas connait sue trop bien les ambitions de son aîné, mais la peur que celle-ci tombe malade faisait d'elle une mère poule, une personne énervante au possible dans certains cas. Ne voulant pas gâcher le repas, la jeune femme n'ajouta rien de plus sur la fatigue de l’aînée et l’emploie du temps overbooker de celle-ci. Si Levius n’était pas parti peut-être serait-elle moins a jouer avec la cordes sensibles qu'est sa santé. La brune savait ce qu’était l’imprévu, elle l’avait vécu avec sa grossesse quelques années plutôt. Mais là la situation était différente. Elle ne connaissait que peut les garçons dont parlé Aby, mais elle avait toujours entendu la jeune femme en parlée en bien. Elle ne cherche pas plus loin, observant sa sœur, elle lui adresse un sourire compatissant avant de porter son verre d’eau à ses lèvres. Mais son sourire laisse rapidement place à un regard triste, quand l’étudiante lui parle de sa séparation avec Levius. Des souvenirs ancien font de nouveau surface dans les songes de la cadette, ses séparations plus ou moins douloureuse, les premiers chagrins d’amour. Bien sur elle était mal de voir Abigail avoir un tel chagrin, pour elle, la jeune magizoologiste en puissance avait le droit au bonheur, alors pourquoi ses relations tournées ainsi ? La future medicomage ne posera pas la question, car cela ne la concerne pas. Ça concerne Aby et seulement elle.
« J’espère que ça ira mieux pour toi, tu as le droit d’être heureuse. » Elle n’avait pas toutes les informations, mais elle voyait bien que ça attristé la sorcière. Elle le serait tout autant à sa place. La motarde la regarde, a vrais dire elle ne la quitte pas des yeux une seule seconde, elle perçoit la distraction de celle-ci. Son regarde se détourne quand elle reprend la parole, Aileas boit les mots de sa sœur avant que la question lui soit posé a son tour.
« Tout va pour le mieux, j’arrive à géré le garage et les études sans trop de problème. Et je compte bien continuer jusqu’à obtenir le titre de meilleur medicomage d’Inverness. » Elle ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin, les D.E.F.I.S n’étaient pas pour maintenant, mais elle commençait doucement a s'y préparé. Elle jette un œil dans le restaurant, qui n'est pas très plein pour l’heure, mais au moins elles sont tranquilles et les serveurs sont plus attentif aux clients déjà présents.
« J’espère que ça ira mieux pour toi, tu as le droit d’être heureuse. » Elle n’avait pas toutes les informations, mais elle voyait bien que ça attristé la sorcière. Elle le serait tout autant à sa place. La motarde la regarde, a vrais dire elle ne la quitte pas des yeux une seule seconde, elle perçoit la distraction de celle-ci. Son regarde se détourne quand elle reprend la parole, Aileas boit les mots de sa sœur avant que la question lui soit posé a son tour.
« Tout va pour le mieux, j’arrive à géré le garage et les études sans trop de problème. Et je compte bien continuer jusqu’à obtenir le titre de meilleur medicomage d’Inverness. » Elle ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin, les D.E.F.I.S n’étaient pas pour maintenant, mais elle commençait doucement a s'y préparé. Elle jette un œil dans le restaurant, qui n'est pas très plein pour l’heure, mais au moins elles sont tranquilles et les serveurs sont plus attentif aux clients déjà présents.
- InvitéInvité
Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Sam 30 Mar 2019 - 18:43
*Début du défi d'intrigue, tiré au dé : 1 ㄨ Jack Sparrow*
Terminant mon assiette de salade, je me contentais de hocher de manière un peu négligée mon menton en guise de réponse à ma sœur. Oui, tout irait bien, et oui un jour je serai heureuse. Le simple fait d'être diplomée et de pouvoir allé pleinement étudier les dragons me remplissait de joie. Après tout, je n'avais jamais eu besoin de plus avant le début de l'année passée, alors pourquoi est-ce que aujourd'hui ça devrait changer tandis que j'ai pu goûter à l'amour humain ?
Rien n'avait pu entacher ma passion débordante pour la dragonologie, ça n'allait donc pas commencer maintenant. La rupture la plus terrible avait été celle avec Adoración, mais maintenant que mon cœur était apaisé, je vivais mieux mon étrange relation avec Levius. Je me sentais prête à affronter le monde avec le cœur brisé à présent, car au fond, je n'avais plus rien à perdre, et tout à y gagner. Mais inutile de partir en philosophie cette après-midi avec ma sœur, je n'en avais pas envie, je voulais avant tout me détendre, et elle allait sûrement en avoir besoin elle aussi.
Par ailleurs, je n'avais même pas besoin de poser les yeux sur elle pour sentir que son regard m'observait sous toutes les coutures. Je la savais au moins aussi protectrice que notre mère, et sa vocation de médicomage n'était pas un fruit du hasard. Mais voilà des années à présent que je m'étais habituée à ce genre de comportement venant de sa part. Nous avions eu de longues discussions à ce sujet, il était inutile d'y revenir une énième fois. Je n'étais pas en porcelaine, mais les Dowell semblaient l'oublier des fois, surtout avec la violente crise que j'avais eue au mois de novembre.
Tandis que j'écoutais les ambitions de ma cadette, je sentis comme un frisson à l'échine. Fronçant très sensiblement les paupières, je remuais un peu les épaules, craignant un court instant alors de véritablement tomber malade. Les paroles d'Aileas me firent sourire en coin, et je levais mes mains devant moi, avant de remuer légèrement les doigts, comme nerveuse. Pourtant, mon visage n'en montrait aucun signe et je l'a fixais davantage d'un air un peu absent tout en tournant les yeux à droite et à gauche pendant plusieurs secondes.
Après quelques secondes de ce silence étrange, je me penchais en avant pour fixer ma sœur dans les yeux, comportement bien étrange venant de moi. Plissant les paupières, la bouche légèrement entre ouverte, j'adoptais un ton un peu cynique.
- Hanw… meilleure medicomage d'Inverness… rien que ça…
J'écarquillais les paupières tout en me redressant sans jamais cesser de fixer ma cadette avant de m'adosser à nouveau sur ma chaise, relevant une deuxième fois mes mains devant moi.
- Ma grande, si tu veux obtenir ce titre, il te faudra travailler davantage sur ta paperasse que sur le moteur de ta moto… ou sur le corps des mécanos.
Un sourire un peu malsain vint s'afficher sur mes lèvres et tandis que le serveur vint débarrasser les assiettes de nos entrées, je lui demandais une bouteille de rhum.
- InvitéInvité
Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Dim 31 Mar 2019 - 22:59
Aileas regardait son assiette vide sans trop de convictions après avoir dit à sa sœur qu'elle souhaitait devenir le meilleur medicomage d'Inverness. Mais elle ne s’attendait pas à une telle réaction de son aînée. Son comportement venait de prendre un détour, elle ne l’avait jamais vu ainsi, comme si d'un seul coup la jeune femme avait consommé de la drogue, une potion ou de l’alcool. Comment cela était possible ? Tout d'abord les deux jeunes femmes avaient consommé la même chose, puis une drogue aurait fait effet bien plus tôt.
La brune observait les mains de sa sœur monter et descendre devant elle, elle s’apprêtait à répliquer quand l’aînée des dowell en rajoute une couche. Trop c'est trop, Aileas n’avait pas l'habitude de monté rouge, mais le comportement de sa sœur m’a dit sortir de ses gonds.
« Dit la personne qui ambitionne d’être une bonne dragonologiste.. » Elle ne le dit pas trop fort, simplement elle reste neutre et fermé face au comportement de la jeune femme. Elle observe le sourire malsain et la demande de rhum émanant de la Dowell.
« Du rhum, rien que ça. » Elle croise les bras sur sa poitrine et regarde sa sœur d’un air mauvais. La journée et le repas avait pourtant si bien débuté, vient ça avait pu tourner ainsi. Abigail était-elle en train de se douter d'elle ? Elle n’en avait aucune idée, mais la situation était loin de la faire sourire.
Le serveur ne tarde pas à revenir avec la dit bouteille de rhum, la cadette ne se gêne pas pour le fusillé du regard, mais ne dit rien, se contentant de commander la suite du repas. Si Aby avait décidée de boire, elle ferait mieux de le faire le ventre plein. Le serveur disparait de nouveau, laissant à la sorcière sa bouteille pleine de rhum. Aileas avait l’impression d’être dans un vieux film, sa sœur lui rappeler les pirates assoiffés de rhum des films moldus. Elle soupire, laissant ses bras croisés sur sa poitrine, pourvu que ça lui passe rapidement.
« Je pourrais savoir pourquoi d'un seul coup tu te décidais à boire un alcool aussi fort ? » La moutarde aurait voulu une réponse claire, comprendre le comportement inhabituel de la jeune femme se trouvant face à elle.
Bien-sûr Aileas avait déjà eu ce genre de comportement, mais le plus souvent c'était en soirée, Aby était la plus sage et la plus sérieuse de la famille et il fallait dire que la situation déstabiliser énormément la cadette. Elle n'aurait jamais penser assister a une pareil situation et si on lui avait dit, elle en aurait surement rigoler. Mais la, elle ne savait pas si elle devait rire, pleuré ou se mettre en colère.
La brune observait les mains de sa sœur monter et descendre devant elle, elle s’apprêtait à répliquer quand l’aînée des dowell en rajoute une couche. Trop c'est trop, Aileas n’avait pas l'habitude de monté rouge, mais le comportement de sa sœur m’a dit sortir de ses gonds.
« Dit la personne qui ambitionne d’être une bonne dragonologiste.. » Elle ne le dit pas trop fort, simplement elle reste neutre et fermé face au comportement de la jeune femme. Elle observe le sourire malsain et la demande de rhum émanant de la Dowell.
« Du rhum, rien que ça. » Elle croise les bras sur sa poitrine et regarde sa sœur d’un air mauvais. La journée et le repas avait pourtant si bien débuté, vient ça avait pu tourner ainsi. Abigail était-elle en train de se douter d'elle ? Elle n’en avait aucune idée, mais la situation était loin de la faire sourire.
Le serveur ne tarde pas à revenir avec la dit bouteille de rhum, la cadette ne se gêne pas pour le fusillé du regard, mais ne dit rien, se contentant de commander la suite du repas. Si Aby avait décidée de boire, elle ferait mieux de le faire le ventre plein. Le serveur disparait de nouveau, laissant à la sorcière sa bouteille pleine de rhum. Aileas avait l’impression d’être dans un vieux film, sa sœur lui rappeler les pirates assoiffés de rhum des films moldus. Elle soupire, laissant ses bras croisés sur sa poitrine, pourvu que ça lui passe rapidement.
« Je pourrais savoir pourquoi d'un seul coup tu te décidais à boire un alcool aussi fort ? » La moutarde aurait voulu une réponse claire, comprendre le comportement inhabituel de la jeune femme se trouvant face à elle.
Bien-sûr Aileas avait déjà eu ce genre de comportement, mais le plus souvent c'était en soirée, Aby était la plus sage et la plus sérieuse de la famille et il fallait dire que la situation déstabiliser énormément la cadette. Elle n'aurait jamais penser assister a une pareil situation et si on lui avait dit, elle en aurait surement rigoler. Mais la, elle ne savait pas si elle devait rire, pleuré ou se mettre en colère.
- InvitéInvité
Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Jeu 4 Avr 2019 - 11:04
À la remarque de ma petite sœur, je ne pouvais m’empêche de tourner vivement la tête dans sa direction tout en reculant le visage, étonnée. À moins que je ne joue la comédie dans cette attitude ? C’était sûrement difficile de percevoir si je plaisantais ou non et si j’étais véritablement étonnée ou non. Ouvrant la bouche en cœur pour répondre, je fus interrompue par le serveur qui revint avec ma bouteille de whisky. Je le gratifiais d’un « merci mon brave » avant de déboucher la bouteille avec les dents tout en me servant une rasade.
Comme revigorée, je soupirai un peu grossièrement avant de répondre enfin à la jeune femme en face de moi.
- Chérie, j’ai l’ambition d’être une bonne dragonologiste. Pas la meilleure. Il y a une nuance à saisir. Parce que si je voulais être la meilleure, je ne serai pas ici à prendre du bon temps avec toi, je travaillerai. Sûrement même que je laisserai tomber la ferme et tout ce qu’il y a à faire là-bas puisque je suis faite pour naviguer, pas pour récurer le cul des poules.
D’ordinaire il était vrai que j’étais une femme plutôt sage, mais là, une mouche semblait m’avoir piquée, et j’avais une terrible envie de boire du rhum. Étrangement, ça me faisait un bien fou, comme si je sentais une nouvelle énergie s’insuffler en moi. Mais puisque je n’étais pas habituée, je sentais aussi que la tête commençait à me tourner alors que j’arrivais déjà à la moitié de la bouteille. Haussant les épaules tout en dodelinant sur ma chaise, j’étendais les jambes en affichant un sourire narquois.
- Ben pourquoi pas ? Il parait qu’il faut savoir vivre dangereusement. Je m’arrêtais tout en levant le nez au plafond. Oui enfin je tiens à ma peau quand même. C’est bon le rhum.
Conclusion simple mais efficace. Je n’étais pas sans savoir que ma cadette était souvent très inquiète pour moi, bien trop même. Jouer à la petite fille sage pouvait être sympa des fois, mais cette fois-ci, je me lâchais, sentant mes muscles devenir plus libres et plus détendus, comme si tous mes tracas quotidiens n’avaient soudainement plus aucune importance.
Le serveur vint nous apporter nos plats, et, du bout de l’index, comme si soudainement je doutais de la qualité culinaire dans ce restaurant, je touchais la nourriture en la poussant du bout du doigt. Pourtant, nous étions des habituées, mais cette fois, une envie irrésistible me prenait de me méfier et de vérifier.
Au même instant, à cause de l'alcool, j'hoquetais tout en relâchant l'air, me retenant presque de roter visiblement.
Comme revigorée, je soupirai un peu grossièrement avant de répondre enfin à la jeune femme en face de moi.
- Chérie, j’ai l’ambition d’être une bonne dragonologiste. Pas la meilleure. Il y a une nuance à saisir. Parce que si je voulais être la meilleure, je ne serai pas ici à prendre du bon temps avec toi, je travaillerai. Sûrement même que je laisserai tomber la ferme et tout ce qu’il y a à faire là-bas puisque je suis faite pour naviguer, pas pour récurer le cul des poules.
D’ordinaire il était vrai que j’étais une femme plutôt sage, mais là, une mouche semblait m’avoir piquée, et j’avais une terrible envie de boire du rhum. Étrangement, ça me faisait un bien fou, comme si je sentais une nouvelle énergie s’insuffler en moi. Mais puisque je n’étais pas habituée, je sentais aussi que la tête commençait à me tourner alors que j’arrivais déjà à la moitié de la bouteille. Haussant les épaules tout en dodelinant sur ma chaise, j’étendais les jambes en affichant un sourire narquois.
- Ben pourquoi pas ? Il parait qu’il faut savoir vivre dangereusement. Je m’arrêtais tout en levant le nez au plafond. Oui enfin je tiens à ma peau quand même. C’est bon le rhum.
Conclusion simple mais efficace. Je n’étais pas sans savoir que ma cadette était souvent très inquiète pour moi, bien trop même. Jouer à la petite fille sage pouvait être sympa des fois, mais cette fois-ci, je me lâchais, sentant mes muscles devenir plus libres et plus détendus, comme si tous mes tracas quotidiens n’avaient soudainement plus aucune importance.
Le serveur vint nous apporter nos plats, et, du bout de l’index, comme si soudainement je doutais de la qualité culinaire dans ce restaurant, je touchais la nourriture en la poussant du bout du doigt. Pourtant, nous étions des habituées, mais cette fois, une envie irrésistible me prenait de me méfier et de vérifier.
Au même instant, à cause de l'alcool, j'hoquetais tout en relâchant l'air, me retenant presque de roter visiblement.
- InvitéInvité
Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Dim 21 Avr 2019 - 12:15
Aileas n'arrivait pas à comprendre le comportement soudain de sa grande sœur, elle était entre l’incompréhension et la colère. Comment pouvait-elle être aussi désagréable et depuis quand buvait-elle du Whisky ? La jeune sorcière avait un million de questions comme celle-ci dans la tête. Mais il n'était pas question de les posés aujourd’hui pas à cette personne qui était tous sauf sa sœur à l'heure actuelle. Le serveur observe la jeune brune qui lui fait signe de partir. L’ainée Dowell quant à elle ouvre la bouteille avec les dents, Aileas ne sait alors plus ou se mettre, des personnes se sont tournées vers elle. Le comportement de la jeune femme la met plus que mal à l'aise et les mots blessant donne à la cadette l'envie de partir. La faim n’est même plus présente.
« Tu n’as pas à t’adresser à moi de cette façon. Tu te rends compte des mots que tu dis ? J'ai le droit d’avoir de l’ambition. Mais ta peut-être raison, je devrais probablement rentrée pour étudier et te laissait la, comme ça tu décuveras tranquillement. » Elle était en colère, contre elle-même, mais aussi contre sa sœur. Elle soupire fortement et regarde autour d'elle, de nombreux regards sont tournés vers leurs table. Elles ne remettraient sûrement pas mes pieds ici de si tôt, c’était bien dommage car leurs plats étaient toujours un régale. Les bras croisés sur la poitrine la cadette se demande s'il est bon de resté avec elle. Mais si elle vient à la laisser dans un état pareil, elle s'en voudrait. Les plats furent rapidement déposés devant elles, Aileas repousse alors son assiette, les yeux toujours rivés sur la bouteille à demi vide dans la main de sa sœur. Elle n’avait plus envie de lui dire quoi que ce soit, se contentant de la regarderait. Elle devrait attendre que l’alcool diminue dans le système sanguin de la Dowell, car avoir une conversation avec elle actuellement n’était pas la meilleure des idées.
Elle hésite alors à faire appelle à leurs parents, mais la situation était tellement inhabituelle qu'ils ne seraient probablement pas quoi faire non plus. Elle est de plus en plus perdue, Aby inspecte son assiette ce qui surprend encore plus la cadette, cependant pour ne pas être mal elle devrait probablement manager un peu plus que la salade de l’entrée.
Aileas reste très silencieuse, le regard plonger dans son assiette.
« Tu n’as pas à t’adresser à moi de cette façon. Tu te rends compte des mots que tu dis ? J'ai le droit d’avoir de l’ambition. Mais ta peut-être raison, je devrais probablement rentrée pour étudier et te laissait la, comme ça tu décuveras tranquillement. » Elle était en colère, contre elle-même, mais aussi contre sa sœur. Elle soupire fortement et regarde autour d'elle, de nombreux regards sont tournés vers leurs table. Elles ne remettraient sûrement pas mes pieds ici de si tôt, c’était bien dommage car leurs plats étaient toujours un régale. Les bras croisés sur la poitrine la cadette se demande s'il est bon de resté avec elle. Mais si elle vient à la laisser dans un état pareil, elle s'en voudrait. Les plats furent rapidement déposés devant elles, Aileas repousse alors son assiette, les yeux toujours rivés sur la bouteille à demi vide dans la main de sa sœur. Elle n’avait plus envie de lui dire quoi que ce soit, se contentant de la regarderait. Elle devrait attendre que l’alcool diminue dans le système sanguin de la Dowell, car avoir une conversation avec elle actuellement n’était pas la meilleure des idées.
Elle hésite alors à faire appelle à leurs parents, mais la situation était tellement inhabituelle qu'ils ne seraient probablement pas quoi faire non plus. Elle est de plus en plus perdue, Aby inspecte son assiette ce qui surprend encore plus la cadette, cependant pour ne pas être mal elle devrait probablement manager un peu plus que la salade de l’entrée.
Aileas reste très silencieuse, le regard plonger dans son assiette.
- InvitéInvité
Re: L'Italie dans l'assiette ft Abigail Dowell.
Mar 23 Avr 2019 - 20:33
La conversation m'emmerdait. Pourquoi je donnais des leçons à ma sœur alors qu'elle restait butée ? Je n'avais jamais compris. Et de toute façon, tout ce qui comptait dans la vie, c'était le rhum et mon navire. D'ailleurs… ou qu'il était mon navire ?
Retroussant le nez lorsque l'assiette fut apportée, je tournais la tête en direction de l'assemblée qui nous observait. Les yeux arrondis malgré les sourcils froncés, je haussais les épaules avant de prendre la parole, sans aucune gêne.
- Bah quoi ? Vous voulez ma poupée vaudou ?
En lieu et place de ma photo. Et pourquoi pas d'ailleurs ?
Revenant sur ma sœur, je tanguais légèrement de droite à gauche et d'avant en arrière tout en reniflant bruyamment des narines.
- Écoute chérie, t'as le droit d'avoir de l'ambition, mais faut se donner les moyens d'y arriver. C'est comme avoir une destination mais pas de vent dans les voiles pour y arriver. Tu vois ?
Buvant encore une rasade de mon alcool fort, j'appelais le serveur, que je surnommais étrangement "tavernier" avant de payer toutes nos consommations. Me relevant ensuite, une main non loin du visage, lissant une mèche de cheveux, je revenais sur la jeune femme qui tirait la tronche.
- Je vais retourner au Pearl pour surveiller les moussaillons. Tout le monde sur le pont Aileas !
Sans attendre une quelconque réponse, je laissais ma sœur là alors que je sortais du restaurant à grandes enjambées, zigzaguant cependant.
Retroussant le nez lorsque l'assiette fut apportée, je tournais la tête en direction de l'assemblée qui nous observait. Les yeux arrondis malgré les sourcils froncés, je haussais les épaules avant de prendre la parole, sans aucune gêne.
- Bah quoi ? Vous voulez ma poupée vaudou ?
En lieu et place de ma photo. Et pourquoi pas d'ailleurs ?
Revenant sur ma sœur, je tanguais légèrement de droite à gauche et d'avant en arrière tout en reniflant bruyamment des narines.
- Écoute chérie, t'as le droit d'avoir de l'ambition, mais faut se donner les moyens d'y arriver. C'est comme avoir une destination mais pas de vent dans les voiles pour y arriver. Tu vois ?
Buvant encore une rasade de mon alcool fort, j'appelais le serveur, que je surnommais étrangement "tavernier" avant de payer toutes nos consommations. Me relevant ensuite, une main non loin du visage, lissant une mèche de cheveux, je revenais sur la jeune femme qui tirait la tronche.
- Je vais retourner au Pearl pour surveiller les moussaillons. Tout le monde sur le pont Aileas !
Sans attendre une quelconque réponse, je laissais ma sœur là alors que je sortais du restaurant à grandes enjambées, zigzaguant cependant.
*Fin du défi et du RP*
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