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Do you remember me? # Calycca
Mer 6 Mar 2019 - 16:16
Toute cette tension avec Soledad me rendait amer et soucieux, bien loin du latino lumineux que je savais être. La lumière ne pouvait exister sans le soleil. L'obscurité prenait alors toute sa place... Pourtant, cette fureur de vivre m'empêchait de totalement sombrer dans la dépression. Heureusement pour moi, les cours me demandaient d'être tellement concentrés que j'en oubliais tout le reste durant les apprentissages. Faudrait vraiment que je prenne des cours d'anglais en plus de mes cours habituels, sinon j'allais finir par tout lâcher et surtout rendre des devoirs pourris. Les cours d'étude des runes, qui sont pourtant parmi mes favoris, sont extrêmement complexes à comprendre dans une autre langue que celles qui m'avaient suivis pendant toute ma scolarité, du coup, je me retrouvais à décrocher et j'avais horreur de ça. Pas quand ça me passionnait... Bien décidé à y remédier, je décidais d'aller voir le professeur d'étude des runes, histoire de discuter avec lui de la manière de faire pour que je puisse être plus à l'aise dans son cours. Une fois arrivé devant la porte de la salle de classe, je réajustais mon sac sur l'épaule, avant de rentrer dans la salle. C'est là que je la vis. Chevelure brune, élégante, charmante, une aura que j'avais déjà croisé il y a de nombreuses années. Souvenirs doux et innocents d'une idylle qui n'avait pas eu de raison d'être. Adolescent, on pouvait être tellement con et naïf. Elle était belle, elle était de feu, et l'adolescent que j'étais avait eu un gros coup de coeur sur elle. Incroyable de penser qu'on se recroisait plusieurs années après... La revoir à la fameuse soirée des Wrights m'avaient rendu nostalgique des années à Castelobruxo où tout était plus simple et plus doux. Là où avec Soledad et Wendy, on ne formait qu'un seul et même coeur. La belle Calypso semblait plonger dans un livre quand j'arrivais à sa hauteur. M'asseyant à l'envers -ou plutôt tombant- sur un chaise qui était devant la table qu'elle occupait, je posais mes avant-bras sur le dossier de la chaise, avant de lui demander, un sourire amusé au coin des lèvres: "Alors miss Calypso, on fait des heures supplémentaires?" J'étais passé naturellement à l'espagnol, je savais qu'elle comprendrait et j'y étais surtout beaucoup plus à l'aise. Avisant le livre de runes qu'elle consultait, je repris doucement: "Toi aussi t'as besoin d'aide? En tout cas... C'était... amusant de se revoir. Je veux dire, t'es toujours la même mais... encore plus sexy je dirais. Tu as fait quelque chose à tes cheveux?" Mes yeux rieurs l'observaient avec attention, cherchant à découvrir ce qu'elle avait pu faire toutes ces années, quelle femme elle avait pu devenir depuis tout ce temps. Je supposais que j'avais aussi beaucoup changé, elle m'avait à peine remis pendant la soirée. Toutefois, mon tempérament sociable m'incitait à être curieux de tout, et surtout des personnes que j'avais croisé durant ma vie...
@Calypso Romero
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Re: Do you remember me? # Calycca
Jeu 7 Mar 2019 - 20:10
Do you remember me ?
Lucca & Calypso
Avec Olivia malade, Calypso avait raté quelques heures de cours et se devait de rattraper son retard afin de ne pas être démotivée par la suite. L’envie n’était pas présente mais la contrainte était là : il lui fallait rattraper. Elle avait donc profité d’un après-midi de libre pour se jeter malgré elle dans l’antre terrible de l’étude des runes. Ce cours était maudit et c’était bien dans cette matière qu’elle avait du mal. Afin de profiter du calme, Calypso s’était installée dans une salle de classe avec tout un tas de manuels et de dictionnaires. La longueur du texte à traduire l’effrayait et par lâcheté, manque d’ambition, la Chilienne aurait voulu fuir, partir en courant. Mais non, il le fallait. Alors, nichant ses lunettes de vue sur son nez, ses doigts délicats ouvraient le dictionnaire et elle commençait à étudier les symboles, sourcils froncés et cerveau en ébullition.
Puis, il y avait un bruit de pas qui la sortait de ses pensées après avoir fait la moitié du texte. Un Brésilien sauvage s’approchait d’elle, d’abord surprise, il y avait malgré tout un sourire contre ses lèvres, éternel rayon de soleil. « Tu viens me redemander de t’embrasser ? » Pic gratuit et sans méchanceté, Caly retirait les lunettes de son nez. « On m’a toujours dit que les heures supplémentaires étaient désagréables... Je comprends mieux pourquoi. » Rire nerveux, ses mains se liaient entre elles, plongeant ses prunelles obscures dans celles de Lucca. Un rire plus franc quittait ses lèvres, glissant ses doigts dans sa chevelure couleur de jais. « Toujours aussi... Direct. Est-ce que mes cheveux t’intéressent réellement ? » Haussement d’épaules, la malice dans les iris. La Romero était toujours aussi taquine, elle avait l’humour mordant la jolie. « La maternité a dû les embellir. » Petite bombe lâchée. « Ou alors c’est l’alcool que tu m’as craché dessus. »
Puis, il y avait un bruit de pas qui la sortait de ses pensées après avoir fait la moitié du texte. Un Brésilien sauvage s’approchait d’elle, d’abord surprise, il y avait malgré tout un sourire contre ses lèvres, éternel rayon de soleil. « Tu viens me redemander de t’embrasser ? » Pic gratuit et sans méchanceté, Caly retirait les lunettes de son nez. « On m’a toujours dit que les heures supplémentaires étaient désagréables... Je comprends mieux pourquoi. » Rire nerveux, ses mains se liaient entre elles, plongeant ses prunelles obscures dans celles de Lucca. Un rire plus franc quittait ses lèvres, glissant ses doigts dans sa chevelure couleur de jais. « Toujours aussi... Direct. Est-ce que mes cheveux t’intéressent réellement ? » Haussement d’épaules, la malice dans les iris. La Romero était toujours aussi taquine, elle avait l’humour mordant la jolie. « La maternité a dû les embellir. » Petite bombe lâchée. « Ou alors c’est l’alcool que tu m’as craché dessus. »
(c) DΛNDELION
Espagnol
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Re: Do you remember me? # Calycca
Dim 10 Mar 2019 - 19:57
Un visage familier était toujours rassurant pour un expatrier comme moi. Mes réflexes de beau-parleur prenait le dessus sur mon humeur morose, et je m'installais devant la belle Calypso, amusé par son air si sérieux. Concentrée sur son travail, lunettes au nez, un sourire vint néanmoins illuminer son visage alors que je la taquinais. Sa question me fit sourire d'autant plus, une pointe de mélancolie étreignant mon coeur en se souvenant de mes années adolescentes. A l'époque mon coeur frémissait pour elle, et Sol, tout comme Wendy, ne se gênait pas pour me charrier. Douce amourette. La revoir ici, des années plus tard, me rappelait à quel point tout avait changé. "Pas que ça me dérangerait... mais je doute que tu te laisserais faire..." répliquais-je avec une pointe de malice dans la voix. Au fond, ce serait plutôt l'inverse. En vérité, je n'avais pas embrassé d'autres filles depuis Sol et je n'étais pas sûr d'en avoir envie. Ce serait comme la trahir. Éternel amoureux de mon soleil, même si celui-ci ne manquait jamais de me brûler. J'aquiesçais silencieusement à sa remarque sur les heures supplémentaires. Devoir travailler plus que les autres n'était jamais très agréable. Je m'en rendais compte depuis que j'étais arrivé à Hungcalf. Ne pas comprendre, se sentir largué constamment était frustrant et énervant. Mon regard se perdit dans le sien un instant, penchant la tête sur le côté pour l'observer alors qu'elle remettait ses cheveux en place. Rire qui faisait écho au sien, franchise latine. Je m'apprêtais à lui répondre quand elle continua et sa révélation me laissa bouche-bée. Un peu idiot. Poisson hors de l'eau. Est-ce que j'avais bien entendu? La belle Romero serait donc déjà maman? Urgh. Moue gênée sur le visage, perplexité évidente. L'enfant que j'étais encore se sentait bien loin de toutes ces responsabilités parentales. Gamin indomptable qui n'avait pas envie de s'embêter avec des conventions et des destins tout tracés. Certes, la maternité semblait lui aller magnifiquement au teint, maintenant que j'y pensais. Quant à la deuxième partie de sa phrase, elle poussa l'apparition d'un nouveau sourire sur mon visage lisse. "Oh. C'est... enfin... inattendu. Enfin, je veux dire, félicitations! C'est ça que je suis censé dire, hein? En tout cas, ça ne se voit pas du tout, tu es toujours aussi belle, promis!" que je répondais avec un sourire en coin. "Et j'suis désolé pour la soirée. Je ne sais pas ce qu'il y avait dans les boissons, mais j'étais pas moi-même, c'est clair! Enfin... Tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas?" demandai-je une moue de chaton sur le visage, bien décidé à l'attendrir. Avisant le livre qu'elle était en train de lire avant que je ne l'en distrais, j'hésitais un instant. Oserais-je demander de l'aide à la jeune femme? Elle avait surement fort à faire avec son enfant, sans qu'un sale gosse comme moi ne lui apporte davantage de responsabilités. Soupir gêné avant de passer une main dans mes cheveux. "Dis... Je ne voudrais pas t'embêter mais... J'aurais bien besoin d'aide pour mes cours. La langue anglaise est toujours aussi compliquée pour moi, contrairement à d'autres langues... Bref, est-ce qu'à l'occasion, tu pourrais m'aider à comprendre les cours?" Requête sincère, délicate, mais j'en avais réellement besoin. Les cours étaient importants pour moi, même si mon esprit était tourné vers Sol. Je me devais d'être au moins assidu, si je ne voulais pas me faire virer par l'université. Je leur avais assuré que j'étais capable de suivre, il fallait que je le leur prouve.
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Re: Do you remember me? # Calycca
Dim 10 Mar 2019 - 23:05
Do you remember me ?
Lucca & Calypso
Amusée par la présence du Brésilien, Calypso ne pouvait pas cacher ce sourire en vue des souvenirs que l’homme lui remémorait. Cet enfant, petite tête brune, qui avait eu l’audace et le courage de venir lui demander un baiser pour voir ce que cela faisait. La Romero n’avait jamais eu froid aux yeux et n’avait pas refusé, allant jusqu’à lui en offrir plusieurs et des différents. Elle avait toujours été agréablement surprise par ce courage, peut-être même par son inconscience et un manque excessif de tact. « Qu’est-ce que tu en sais ? » Sourcil arqué, elle arborait un sourire en coin. « Tu sais que je suis ouverte. » Non décidément, Calypso n’avait pas de gêne et encore moins de pudeur. Sourire rayonnant aux lèvres, soleil éblouissant, la Romero le regardait et lâchait une bombe, affichant un de ses faux airs innocents en retirant ses lunettes. Lucca était choqué si ce n’était pas bouleversé par cette révélation. « Félicitations à une énième mère célibataire. » Il y avait un peu d’amertume dans sa voix mais Olivia la faisait toujours sourire. « Elle s’appelle Olivia et va bientôt faire trois ans. »
Le sujet de l’alcool ne manquait pas de la faire rire et d’un air faussement accusateur, Calypso le pointait du bout d’un stylo. « Ça se paiera. » Rappel d’une soirée où elle avait été prise de fous rires incontrôlables à chaque mot prononcé. « Ce n’est rien, l’alcool m’a presque fait oublier ce débordement. » Loin d’être méchante, la Wright ne lui en voulait pas. Lui n’avait pas eu de chance et s’était transformé en adolescent d’une dizaine d’années. « C’était chaotique cette soirée... » Sa main délicate glissait sous son menton et son regard sombre se posait sur le jeune homme. « Je peux t’aider avec l’anglais si tu veux. » Elle l’avait appris facilement bien que parfois, l’espagnol et l’accent revenaient, notamment lorsque la sanguine s’énervait, c’est-à-dire, très souvent. « Mais pas maintenant, j’ai l’impression que ma tête va exploser. » Ses ongles glissaient contre l’intérieur du livre et Caly le fermait, finissant par se lever afin de se dégourdir les jambes.
Perchée sur des talons aiguilles vertigineux, la petite latine marchait lentement dans la salle en étirant ses bras potelés au-dessus de son visage. Enfin, l’élégante s’approchait de Lucca, passant par son dos, une paume chaude glissait sur son épaule, lui souriant. « Est-ce que tout se passe bien pour toi, ici ? »
Le sujet de l’alcool ne manquait pas de la faire rire et d’un air faussement accusateur, Calypso le pointait du bout d’un stylo. « Ça se paiera. » Rappel d’une soirée où elle avait été prise de fous rires incontrôlables à chaque mot prononcé. « Ce n’est rien, l’alcool m’a presque fait oublier ce débordement. » Loin d’être méchante, la Wright ne lui en voulait pas. Lui n’avait pas eu de chance et s’était transformé en adolescent d’une dizaine d’années. « C’était chaotique cette soirée... » Sa main délicate glissait sous son menton et son regard sombre se posait sur le jeune homme. « Je peux t’aider avec l’anglais si tu veux. » Elle l’avait appris facilement bien que parfois, l’espagnol et l’accent revenaient, notamment lorsque la sanguine s’énervait, c’est-à-dire, très souvent. « Mais pas maintenant, j’ai l’impression que ma tête va exploser. » Ses ongles glissaient contre l’intérieur du livre et Caly le fermait, finissant par se lever afin de se dégourdir les jambes.
Perchée sur des talons aiguilles vertigineux, la petite latine marchait lentement dans la salle en étirant ses bras potelés au-dessus de son visage. Enfin, l’élégante s’approchait de Lucca, passant par son dos, une paume chaude glissait sur son épaule, lui souriant. « Est-ce que tout se passe bien pour toi, ici ? »
(c) DΛNDELION
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Re: Do you remember me? # Calycca
Mer 13 Mar 2019 - 17:46
La belle n'avait pas changé, du moins son caractère était toujours le même. Ce feu qui brûlait dans nos entrailles, ce volcan intérieur que tous les enfants latins possédaient. Le courage ne m'avait jamais manqué. Pas quand je voulais absolument quelque chose. Enfant, j'avais eu pour habitude de me débrouiller seul, d'obtenir ce que je souhaitais en me montrant intelligent et parfois -souvent- arrogant. Audacieux brésilien qui aujourd'hui encore avait parcouru des milliers de kilomètres pour retrouver celle qu'il aimait. Ce qui aurait presque pu être romantique quand on ne connaissait pas la relation tumultueuse qu'il y avait entre Soledad et moi. A l'époque, Calypso avait cédé à mon audace certaine, m'offrant alors mes premiers baisers d'adolescents. Sa réplique, percutante me fit sourire en coin, même si je me trouvais bien embêté et ne savais trop quoi répondre. Si je lui disais la vérité, elle se moquerait de moi, et si je mentais, je risquais vraiment d'obtenir ce baiser et de trahir ma parole envers moi-même de ne pas oublier Sol. "Espèce de tentatrice, va!" que je finissais par dire, tout en lui tirant la langue de manière très enfantine. Tout ça pour finir par apprendre qu'elle était maman. Choc émotionnel. Léger dégoût devant tant de responsabilités. Quand je pensais que j'aurais pu embrassé une fille qui avait potentiellement un mari ou je ne savais quel mec, ça me foutait les nerfs en boule. Toutefois, il suffit d'écouter ses prochains mots pour découvrir que la belle était seule avec son enfant. Soulagement au fond de moi. "Olivia a bien de chance, je suis sûr que tu es une très bonne maman... Après tout, t'as toujours été très attentive et patiente avec les plus jeunes, j'ai pu en profiter." Clin d'oeil appuyé, souvenirs communs qui remontaient à la surface. C'était agréable de se souvenir de moments doux et intenses à la fois. A l'époque, ni elle, ni moi n'avions de soucis personnels. Seules comptaient nos relations aux autres. Son ton faussement accusateur à propos de la soirée Wright me fit doucement rire, tout comme chaque mot qu'elle prononça par la suite. Une vraie débâcle cette soirée. Tous les verres semblaient avoir été drogués, avec des potions différentes, si bien qu'une grande partie des fiers rouges se retrouvèrent dans des situations plus ou moins gênantes. Pour ma part, une retombée en adolescence, le coeur vaillant mais l'esprit tourné vers les mauvaises blagues. "Oui, bah, je pense que j'aurais du éviter l'alcool justement. Je ne sais pas qui a trouvé la bonne idée de nous droguer, mais c'était forcément un partisan du chaos. Après j'suis jamais contre un peu d'animation et de rebondissements, mais là, c'était un peu trop..." Un échange de regard plus tard, je finissais par oser lui demander de l'aide pour la langue de Shakespear, rassuré que cette aide soit apporté par quelqu'un qui m'était un minimum familier. Sourire reconnaissant. J'hochais doucement la tête alors qu'elle acceptait de me venir en aide, même si elle demandait un peu de temps avant de s'y mettre. "Pas de soucis, on commencera quand tu seras prête! Je te remercie..." La belle finit par se lever, apparemment courbaturée par tout ce temps passé au-dessus d'un livre. Jetant un coup d'oeil au livre en la laissant se dégourdir les jambes. Perdu dans mes pensées, un contact direct de sa main sur mon épaule me ramena à moi. Doux frisson. Sourire faisant écho au sien. Sa question, cependant, me laissa silencieux. Mon visage s'assombrit légèrement. Je n'étais pas du genre à me confier facilement. Les seules à qui j'avais tout dit étaient Wendy et Soledad, les femmes de ma vie. Ce cercle restreint était en train de s'effriter peu à peu et je me retrouvais perdu, sans personne avec qui soulager ma conscience et apaiser mes angoisses. "Je vais bien." Réponse bateau, malgré de lourds non-dits qui se ressentaient dans le ton de ma voix, qui était devenu étrangement neutre. Trop indifférent, brusquement une barrière semblait érigée entre elle et moi. "Je suis désolé, c'est juste... que je n'ai pas vraiment envie d'en parler." Après tout, elle n'y pouvait rien la belle Romero.
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Re: Do you remember me? # Calycca
Sam 16 Mar 2019 - 22:55
Do you remember me ?
Lucca & Calypso
La taquinerie, cela connaissait bien Calypso qui ne pouvait pas s’empêcher de jouer sur le passé qui la reliait à Lucca en riant. La langue bien pendue, elle ne se priait pas pour le piquer sur ce dernier, avec ce même sourire resplendissant. Son rire fut accentué par ses propos. « Tentatrice ? » Haussement de sourcils théâtral, elle faisait semblant d’être outrée alors qu’au fond, c’était tout l’inverse. Certes, la Wright l’était mais pas avec lui. La Chilienne lui parlait ensuite de sa princesse qui allait sur ses trois ans, petite Olivia, portrait craché de sa mère. Si la nouvelle semblait choquer le jeune homme, sa réaction ainsi que ses compliments ne manquaient pas de la faire sourire. « C’est gentil, je te la présenterai un jour si tu veux. »
L’évocation de la soirée ne manquait pas de la faire rire malgré la douleur aux abdominaux qui avait suivi après. Elle avait été prise d’un fou rire incontrôlable, s’esclaffant à chaque mot prononcé, Caly avait été si proche de l’incontinence. Elle ne préférait pas en reparler, sur le seuil des fêtes chaotiques, celle-ci était dans le top trois, si ce n’était pas la première, d’ailleurs. Afin de se dégourdir les jambes, la brune se levait et faisait quelques pas, claquant ses talons aiguilles contre le sol en s’étirant méticuleusement, un bâillement franchissait ses lèvres. Suite à la réponse du Brésilien, Calypso hochait le visage en s’installant sur la table proche de lui. « Tu as raison, nous ne sommes pas amis après tout. » Loin d’être vexée et de la méchanceté gratuite, il s’agissait simplement d’un constat. Excepté les baisers échangés, ils n’étaient pas si proches que cela, peut-être seulement des connaissances tant ils ignoraient des choses l’un sur l’autre. « En tout cas sache que je suis là si tu as besoin. Comme tu as dit, je m’occupe bien des plus jeunes. » Elle lui adressait un clin d’oeil en riant, glissant une paume contre sa cuisse galbée, le dos qui la tiraillait. « Comment es-tu arrivé ici ? Ou alors est-ce trop intime ? » Calypso n’était pas possible, l’étudiante était toujours sur la taquinerie et l’humour mordant.
L’évocation de la soirée ne manquait pas de la faire rire malgré la douleur aux abdominaux qui avait suivi après. Elle avait été prise d’un fou rire incontrôlable, s’esclaffant à chaque mot prononcé, Caly avait été si proche de l’incontinence. Elle ne préférait pas en reparler, sur le seuil des fêtes chaotiques, celle-ci était dans le top trois, si ce n’était pas la première, d’ailleurs. Afin de se dégourdir les jambes, la brune se levait et faisait quelques pas, claquant ses talons aiguilles contre le sol en s’étirant méticuleusement, un bâillement franchissait ses lèvres. Suite à la réponse du Brésilien, Calypso hochait le visage en s’installant sur la table proche de lui. « Tu as raison, nous ne sommes pas amis après tout. » Loin d’être vexée et de la méchanceté gratuite, il s’agissait simplement d’un constat. Excepté les baisers échangés, ils n’étaient pas si proches que cela, peut-être seulement des connaissances tant ils ignoraient des choses l’un sur l’autre. « En tout cas sache que je suis là si tu as besoin. Comme tu as dit, je m’occupe bien des plus jeunes. » Elle lui adressait un clin d’oeil en riant, glissant une paume contre sa cuisse galbée, le dos qui la tiraillait. « Comment es-tu arrivé ici ? Ou alors est-ce trop intime ? » Calypso n’était pas possible, l’étudiante était toujours sur la taquinerie et l’humour mordant.
(c) DΛNDELION
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