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! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 10 Mar 2019 - 16:55
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Il y a quelques jours, un bout de bois avait perforé sa cuisse gauche et depuis, la jeune femme boitait légèrement. À vrai dire, sur le moment, Laelia avait cru qu’elle allait y passer. Le sang perdu lui avait provoqué un sentiment horrible, celui qu’elle pensait ne plus jamais ressentir : la souffrance. La fleur avait cru qu’elle allait se faner et disparaître dans les abîmes mais non, avec quelques soins à l’infirmerie, sa cuisse ne présentait qu’une cicatrice qui tiraillait de temps en temps. Après son cours de musique, la Grymm s’était rendue à l’atelier acheté où se tiendrait plus tard sa boutique. Pour l’instant, la confection d’une robe l’attendait. C’est en déverrouillant la porte de la boutique que la Texane remarquait ses traits légèrement amincis. Elle se donnait à fond dans la création de ses vêtements et oubliant de prendre soin d’elle, de dormir et de manger correctement.
La vitrine était éclairée par le soleil, tout comme l’intérieur de la boutique parfaitement organisé. Une mercerie suivit de nombreux vêtements exposés sur des portants. Sourire aux lèvres, elle fermait derrière elle et laissait le soleil réchauffer sa peau un instant avant de se remettre au travail. Le bruit de la machine à coudre, les aiguilles entre ses doigts, les matériaux qui glissaient contre sa peau brune lui faisait du bien. Ici, Laelia se sentait chez elle, en sécurité et seule. Habituellement, la fleur craignait la solitude mais il n’en était rien ici, cela lui faisait du bien, perdue dans un univers que seule elle pouvait comprendre. Puis, il y avait le bruit de la clochette accrochée contre la porte qui retentissait et la sortait de sa pseudo transe. Regard bref sur l’homme qui faisait irruption dans le commerce, un soupir lourd passait la barrière de ses lèvres. « Qu’est-ce que tu es insistant... »
La vitrine était éclairée par le soleil, tout comme l’intérieur de la boutique parfaitement organisé. Une mercerie suivit de nombreux vêtements exposés sur des portants. Sourire aux lèvres, elle fermait derrière elle et laissait le soleil réchauffer sa peau un instant avant de se remettre au travail. Le bruit de la machine à coudre, les aiguilles entre ses doigts, les matériaux qui glissaient contre sa peau brune lui faisait du bien. Ici, Laelia se sentait chez elle, en sécurité et seule. Habituellement, la fleur craignait la solitude mais il n’en était rien ici, cela lui faisait du bien, perdue dans un univers que seule elle pouvait comprendre. Puis, il y avait le bruit de la clochette accrochée contre la porte qui retentissait et la sortait de sa pseudo transe. Regard bref sur l’homme qui faisait irruption dans le commerce, un soupir lourd passait la barrière de ses lèvres. « Qu’est-ce que tu es insistant... »
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 10 Mar 2019 - 20:02
« tout droit en enfer »
Journée lassante et sans accroc particulier. Rien de spécial à la Chouette Enchaînée, du moins rien d’assez palpitant à se mettre sous la dent pour exprimer qu’il s’agisse d’un jour profitable. L’après-midi allait se faire long et une pause était bien méritée pour le brun qui avait passé sa matinée à travailler sur un ensemble de candidatures pour des postes au sein de son organisation. Les demandes étaient nombreuses pour la ville qu’était Inverness et il fallait trier les sorciers sur le volet. Ephrem n’était pas le genre d’homme à s’entourer de n’importe qui. D’autant plus lorsqu’il s’agit de se faire de l’argent. Et en parlant des affaires, cela faisait un petit moment qu’il ne l’avait pas revu, la féline et sombre Laelia Trejo. Finalement, c’est ce qui occuperait le restant de sa journée, une pause était de rigueur et il allait en profiter pour sortir de son établissement. Enfilant sa veste de costume par-dessus sa chemise noire, l’héritier Volkov fit en sorte d’attraper un coupe-papier pour découper précisément une partie de sa chemise, au niveau de ses pectoraux. Il prenait ensuite le chemin de la sortie, avançant d’un pas décidé vers le lieu où il avait à cœur de se rendre.
La mercerie de la Grymm allait certainement devenir un endroit prisé des sorciers d’Inverness, mais il n’était pas là pour un quelconque placement financier. Il était plutôt présent dans l’optique de s’assurer de la loyauté de la jeune femme. Leur alliance passée semblait brisée et cela ne plaisait pas du tout au russe qui ne pouvait se permettre aucun faux bond. Une part de lui-même voulait lui faire confiance mais le fait qu’elle puisse se détacher de lui ne lui plaisait absolument pas. Il était plus que nécessaire d’y remédier. Impérativement. L’observant à travers les vitres de la boutique, le journaliste patientait quelques secondes avant de se décider. Bruit de clochette caractéristique. Accueil inaccessible. Morose.
- Oh tu sais je ne viens pas pour toi, Laelia. Enfin, j’aurais simplement besoin de tes talents de couturière. Tu vois, j’étais sur une enquête ce matin et malheureusement j’ai accroché ma chemise, dit-il en lui montrant le pan du vêtement déchiré.
Depuis toujours l’homme disposait de ce talent inné pour le mensonge et puis, c’était également une façon de l’approcher qui était stratégique. Peut-être que le Grymm dans l’âme se ferait avoir à son propre jeu, peut-être pas mais dans tous les cas il tentait. Son regard balayant la scène qui se déroulait devant lui, le sang-pur s’avançait vers elle d’un pas lent mais directif. Ses yeux semblaient se balancer au gré des vêtements pendus autour d’eux. Il finit par se planter vers elle, juste devant la machine à coudre. Visage impassible.
- Alors, tu comptes me faire attendre encore longtemps ? questionna-t-il en retirant déjà la veste de son costume pour laisser apparaître le bout de tissu lacéré.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 10 Mar 2019 - 22:11
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Il y a une pointe d’agacement dans le timbre de sa voix et elle trouvait cela dommage qu’un homme si intéressant soit devenu inintéressant, puéril et ridicule. Pris à son propre jeu, il n’avait pas su gérer la femme, celle qui avait toujours eu son mot à dire et qui agissait comme elle le voulait. Et puis le diable s’était envolé, s’échappant de l’emprise peu oppressante du despote. Sourire en coin, la Texane ne le regardait pas, frôlant l’insolence que la fleur maîtrisait à la perfection. « Plutôt une de tes affaires sales. » Piquante, le venin ne tardait pas à être craché sur l’ancien Grymm. Il s’approchait du serpent indomptable et Laelia ne lui adressait toujours pas le moindre regard. Pourtant, ils s’étaient fixés de nombreuses fois tout en se percutant, les deux amants.
Planté en face d’elle, les doigts de l’étudiante étaient là et maîtrisaient avec perfection la machine, proche de la fin de sa robe. « Mh... » L’air agaçant prenait place sur son visage, jetant un coup d’œil à sa montre. « Entre dix et quinze minutes. » La machine finissait par s’arrêter et la Trejo terminait les quelques broderies manquantes à la main. « Ôte-toi de mon soleil. » Coup de talon aiguille sous la table contre son tibia, la caractérielle le repoussait et terminait silencieusement la robe élégante et féminine, d’une beauté incomparable, comme ses nombreuses créations d’ailleurs.
Dressée sur ses jambes galbées, elle venait la pendre au milieu des autres vêtements puis la sulfureuse s’avançait, lentement, charmante poupée aux yeux bleu clair où l’on voyait autant l’enfer que le paradis. « Étrange. » Un de ses ongles de pétasse bien manucurés glissait contre le trou. « Vu la précision, je dirai que c’est purement volontaire. Ciseau ou cutter ? » Rire moqueur, sa paume le propulsait en arrière, sauvage, dangereuse. « Amateur. » Et d’un geste, son doigt se faufilait dans le trou et exerçait une pression vers le bas, déchirant sur quelques centimètres le tissu. « Oups. Ça, c’est involontaire. » La typée le narguait de son air goguenard et plein d’arrogance.
Planté en face d’elle, les doigts de l’étudiante étaient là et maîtrisaient avec perfection la machine, proche de la fin de sa robe. « Mh... » L’air agaçant prenait place sur son visage, jetant un coup d’œil à sa montre. « Entre dix et quinze minutes. » La machine finissait par s’arrêter et la Trejo terminait les quelques broderies manquantes à la main. « Ôte-toi de mon soleil. » Coup de talon aiguille sous la table contre son tibia, la caractérielle le repoussait et terminait silencieusement la robe élégante et féminine, d’une beauté incomparable, comme ses nombreuses créations d’ailleurs.
Dressée sur ses jambes galbées, elle venait la pendre au milieu des autres vêtements puis la sulfureuse s’avançait, lentement, charmante poupée aux yeux bleu clair où l’on voyait autant l’enfer que le paradis. « Étrange. » Un de ses ongles de pétasse bien manucurés glissait contre le trou. « Vu la précision, je dirai que c’est purement volontaire. Ciseau ou cutter ? » Rire moqueur, sa paume le propulsait en arrière, sauvage, dangereuse. « Amateur. » Et d’un geste, son doigt se faufilait dans le trou et exerçait une pression vers le bas, déchirant sur quelques centimètres le tissu. « Oups. Ça, c’est involontaire. » La typée le narguait de son air goguenard et plein d’arrogance.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 10 Mar 2019 - 23:15
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La réponse de la brune ne mit pas longtemps à fuser. Incessante et insaisissable joute verbale. Ne lui adressant aucun regard, sourire en coin, celle-ci décidait de s’attaquer directement à son activité professionnelle, qualifiant cette dernière ‘’d’affaires sales’’. A l’écoute de tels mots il ne put se retenir de ricaner. C’était amusant de l’écouter ainsi déverser son venin sur une entreprise à laquelle elle avait pris part quelques semaines auparavant. C’était elle qui avait décidé de retourner sa veste et de le trahir – bien qu’en soit il n’y ait pas eu une quelconque trahison, lui l’interprétait ainsi. Ton froid, expression neutre.
- Je te savais acide à l’époque mais pas aussi amère qu’aujourd’hui. Il maqua une pause. Vipère, laissa-t-il entendre d’un ton méprisant.
Poursuivant sa provocation jusqu’au bout la sorcière lui signifiait qu’il allait encore devoir attendre bien longtemps. Dix à quinze minutes représentaient déjà une durée bien trop importante à l’impatient qu’il était. Cran supérieur. Coup de talon aiguille bien placé – elle aurait pu viser pire endroit – il inspira longuement, fermant ses paupières sous la douleur qui envahissait le lieu touché. Son nez se fronça, son regard se fit plus sombre. Dans un contexte similaire, à une autre époque, il aurait certainement réagit autrement. Silencieux, l’homme se contentait d’inspecter le travail qu’elle réalisait sur l’instant. Il était évident à ses yeux qu’elle avait toujours été douée dans son domaine. Extrêmement talentueuse même. Pouvait-il lui en vouloir d’avoir mis un terme à leur alliance pour cet art ? Oui.
Jeu de jambes précis et délicat, elle s’occupait à pendre sa nouvelle création parmi les autres déjà exposées. Les yeux sombres du Volkov se perdaient vers les siens, bien plus clairs et océans. Sa gorge se serra à cette pensée. Tout cela était terminé depuis bien longtemps, il le savait et s’en était convaincu. Son torse s’était comme bombé au contact de ses ongles au niveau de l’éraflure de sa chemise. Etrange, hein ? Intelligente et dévouée dans sa propre profession, il n’aurait pu la berner aussi facilement. Rire moqueur auquel il ne répondit rien, se laissant propulser en arrière sous la force de sa paume. Tentatrice et primitive qu’elle était, la Grymm semblait prendre le contrôle sur la situation. C’était affreusement excitant, il devait bien le reconnaître, surtout lorsqu’elle glissait son doigt dans le tissu pour finir de l’agrandir. Arrogance volontaire. Insolence autoritaire.
- Bien. Puisque je dois me débrouiller seul.
Il la dépassa, la bouscula de l’épaule – souvenir de leurs ébats passés – pour se diriger vers la machine à coudre. Là, il retira sa chemise, laissant apparaître ce torse que la jeune femme avait eu longuement loisir de parcourir. D’un geste volontairement indélicat il commençait à fouiller dans les tiroirs adjacents afin de se saisir d’un fil de la même couleur que le tissu porté. Il fit en sorte de l’accorder à la machine, toujours dans des mouvements volontairement brusques pour attiser l’énervement chez la Grymm. Acte sec et délibéré, il cassa net l’aiguille principale, celle servant à coudre.
- Voilà. Ça c’était involontaire. Tout comme la fermeture de l’orphelinat.
Sans un regard accordé, la bombe était lancée, lâchée. Le mot était placé là entre les deux serpents dont les morsures ne faisaient que s’entrechoquer. Il savait très bien que la Trejo comprendrait là où il souhaitait en venir. Éphrem n’avait pas pu contenir l’information plus longtemps. Élément indispensable dont il avait eu vent par ses ‘’affaires sales’’ comme elle se plaisait à les nommer.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 10 Mar 2019 - 23:47
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Malgré son air impassible, le soi-disant journaliste la faisait rire intérieurement. Il se pensait invincible et dominant l’apollon, s’il savait à qui il avait affaire. Poupée aussi belle qui détestable, aussi dangereuse que suave, aussi tentatrice que venimeuse. Il n’y avait pas de gris chez elle, que du noir ou du blanc, personnalité complexe qui avait charmé le russe autrefois. « Tu devrais savoir mieux que quiconque le goût que j’ai. » Il y avait de l’audace qui coulait dans ses veines, la dangereuse, le goût du risque et de la provocation. Éphrem se pliait à ses exigences et restait figé comme l’idiot du village en face d’elle, regardant les gestes minutieux de son ancienne employée. La pièce achevée en dix minutes, la féline se levait et avançait vers lui, sourire narquois aux lèvres secrètes. S’approchant, son regard avisé ne manquait pas de voir que le trou ou plutôt la coupure était volontaire. Petit joueur.
Index contre sa peau, sa griffe déchirait le tissu sombre en plongeant ses prunelles dans les siennes. Cette tension finirait par les étouffer, un jour. Intenable, Laelia retirait son doigt une fois la chemise agrandie sur quelques centimètres et reculait d’un pas, l’air arrogant qui agaçait et jouait avec les nerfs. Il y avait de la violence dans leurs gestes et leurs paroles, des souvenirs qui n’avaient aucun goût pour la poupée. Bousculée, un rire s’échappait de la bouche de la fleur et elle avançait aux côtés du brun. Un tiroir ouvert, il y mettait brutalement le bordel et cela irritait la jeune femme qui ordonnait le tout derrière lui. Et puis le bruit de l’aiguille principale de la machine qui se brisait face à elle, heureusement que la magie pouvait l’arranger. Heureusement que... « Va te faire foutre. » Tentative d’apaiser sa colère vaine, ses ongles griffaient violemment sa peau tandis que son pied visait plus haut que son tibia et s’abattait entre ses cuisses, à plusieurs reprises.
Il ne savait pas quel diable il avait réveillé et d’un geste brutal, Laelia le poussait contre le mur du côté du salon, plaquant sa main d’une force surprenante contre sa mâchoire. Puissante, la pression exercée laissait des traces contre la peau d’Éphrem. « L’orphelinat ? » L’orchidée ne comprenait pas où il voulait en venir. « Qu’est-ce que tu veux, pourriture ? »
Index contre sa peau, sa griffe déchirait le tissu sombre en plongeant ses prunelles dans les siennes. Cette tension finirait par les étouffer, un jour. Intenable, Laelia retirait son doigt une fois la chemise agrandie sur quelques centimètres et reculait d’un pas, l’air arrogant qui agaçait et jouait avec les nerfs. Il y avait de la violence dans leurs gestes et leurs paroles, des souvenirs qui n’avaient aucun goût pour la poupée. Bousculée, un rire s’échappait de la bouche de la fleur et elle avançait aux côtés du brun. Un tiroir ouvert, il y mettait brutalement le bordel et cela irritait la jeune femme qui ordonnait le tout derrière lui. Et puis le bruit de l’aiguille principale de la machine qui se brisait face à elle, heureusement que la magie pouvait l’arranger. Heureusement que... « Va te faire foutre. » Tentative d’apaiser sa colère vaine, ses ongles griffaient violemment sa peau tandis que son pied visait plus haut que son tibia et s’abattait entre ses cuisses, à plusieurs reprises.
Il ne savait pas quel diable il avait réveillé et d’un geste brutal, Laelia le poussait contre le mur du côté du salon, plaquant sa main d’une force surprenante contre sa mâchoire. Puissante, la pression exercée laissait des traces contre la peau d’Éphrem. « L’orphelinat ? » L’orchidée ne comprenait pas où il voulait en venir. « Qu’est-ce que tu veux, pourriture ? »
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Lun 11 Mar 2019 - 21:02
« tout droit en enfer »
La réplique adverse ne mit pas longtemps à tomber. Intérieurement, il l’insultait de tous les noms, quelle horrible connasse elle pouvait être par moment. Sa réponse faisait bien évidemment référence à leurs nombreuses nuits passées ensemble. Ses paupières se plissèrent à l’évocation de celles-ci, la texane voulait-elle vraiment aller sur ce terrain-là ? Alors qu’il l’avait bousculé sans ménagement, un rire sonore s’était fait entendre. La vipère avait donc la réponse à tout. Absolument tout. Son arrogance la perdra un jour, tout comme la sienne d’ailleurs. Voulant la pousser à bout, Ephrem n’eut pas besoin de chercher très loin en s’en prenant à son matériel de couture. Alors qu’il mettait un bordel monumental dans les affaires de la demoiselle, cette dernière s’affairait à remettre en place l’ensemble, juste après son passage.
Scène amusante sous ses yeux, le brun ne pouvait empêcher une esquisse qui venait se profiler au coin de ses lèvres. Sourire narquois, vengeur. Les mots prononcés trahissaient bien sûr la haine qui montait en elle. Lui en fallait-il si peu ? C’est ce qu’il en venait à croire. Lacérations profondes et marquées de ses ongles sur la peau de son torse. Avec une autre, peut-être aurait-il sentit de la douleur, mais en vérité c’était plutôt une sensation brûlante, électrisante qui prenait part de lui. Jusqu’à sentir son pied s’abattre plusieurs fois à l’endroit de sa virilité. Douleur grandissante. Étouffée autant que possible. Iris clos. L’homme ne s’était pas attendu à ça.
Plaqué au mur. Strangulation forte. Puissante. Déterminée. Qui majorait les pulsations de son rythme cardiaque. Rire sadique qui s’échappait de la bouche du russe. Il ne pouvait nier qu’il était terriblement appréciable de la voir ainsi, aussi proche de lui, dans cet état d’énervement qui la rendait étrangement désirable. Regard diabolique, froid, méprisant. Attrapant fermement son avant-bras, l’ex-Durmstrang se détacha de son emprise physique, sans pour autant la repousser plus loin.
- C’est comme ça que je t’appréciais le plus : sauvage et dangereuse, le souvenir de tes ongles sur ma peau... admit-il en massant l’endroit qu’elle avait enserré plus tôt. Cependant, il marqua une pause volontaire, il se trouve que mes ‘’affaires sales’’ me fournissent des informations de qualité lorsqu’il s’agit me renseigner. Il fit mine de réfléchir. L’orphelinat ? Mais bien sûr que si, Laelia, celui où tu as été abandonnée enfant, glissa-t-il dans un sourire mielleux.
Il la contourna comme un fauve le ferait autour de sa proie, l’observant dans les moindres détails et sans aucune gêne, laissant son regard inquisiteur se balader sur sa silhouette comme bon lui semblait. Puis, ses pas le conduire vers le morceau de tissu déchiré qu’il portait auparavant. Il s’en empara d’un revers de la main et l’enfila sans en fermer les boutons. Enfin, il se posta contre un mur, sortant sa baguette incrustée d’ivoire afin de recoudre par la magie l’estafilade agrandie. Il ne regardait plus la jeune femme à plusieurs mètres de lui.
- Ce que je veux ? Je veux te récupérer. Toi. Rien de plus.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Lun 11 Mar 2019 - 21:48
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éphrem & laelia
Si la fleur avait autrefois travaillé pour le Russe, aujourd’hui ce n’était plus le cas. La jeune femme tenait à lancer sa marque et à gagner honnêtement son argent même si le passé ne pouvait pas être effacé. Tant pis, Laelia était assez forte pour assumer, qu’importent les zones d’ombre de son passé, il lui fallait rester digne et continuer d’avancer. Les ennemis et les obstacles étaient nombreux. En voilà un d’ailleurs d’obstacle, Éphrem, sorcier arrogant, trop imbu de sa personne, trop confiant et surtout trop énervant. À la manière dont il désorganisait ses affaires, Laelia ne le supportait pas. Il allait même jusqu’à détruire sa machine à coudre et bien que dans un premier temps, la Texane essayait de garder son calme, l’irruption était incontrôlable. Explosive, l’orchidée griffait sa peau et frappait son entrejambe à plusieurs fois, sans ménagement et avec une force intenable avant de le plaquer au mur, furieuse.
Là, les doigts de l’étudiante serraient sa mâchoire, lueur ténébreuse et obscure dans les prunelles océans dans lesquelles, la tempête se déchaînait. Le journaliste se mettait à rire, arrachant un long soupir d’agacement à la Princesse, sans lâcher la pression exquise contre sa peau. D’un coup, le brun saisissait son avant-bras et le serrait si fort qu’elle sentait ses os craquer. Pas le moindre signe de faiblesse sur son visage envoûtant, la sirène affichait un maigre sourire et d’un murmure qui glissait sensuellement à son oreille, Laelia lui confiait : « Mais je n’ai pas été abandonnée... Tu devrais revoir tes sources, mon ange. » Sulfureuse, ses lèvres frôlaient les siennes et reculait également, avançant vers la machine à coudre. De quelques coups de baguette, le bijou était réparé et la brune se mettait à ranger le désordre provoqué par le pitoyable Éphrem.
Il y avait un rire qui glissait hors de ses pulpes rebondies, un rire moqueur et profondément mauvais, celui des méchants dans les dessins animés. Féline, l’air charmeur, la fleur toxique s’avançait vers lui, glissant un de ses doigts contre son décolleté plongeant, jouant avec le maigre tissu qui recouvrait sa peau dorée aux accents cannelle. « C’est ça que tu veux ? » Ses pas se rapprochaient jusqu’à presser son corps au sien, affrontant son regard. « Tu dois tellement m’aimer pour me supplier de revenir... » Sa voix enivrante se perdait contre son oreille. « Demande-le-moi à genoux. » Pas de gêne, la Trejo venait caresser son torse bâti de sa paume brûlante, les yeux dans les siens.
Là, les doigts de l’étudiante serraient sa mâchoire, lueur ténébreuse et obscure dans les prunelles océans dans lesquelles, la tempête se déchaînait. Le journaliste se mettait à rire, arrachant un long soupir d’agacement à la Princesse, sans lâcher la pression exquise contre sa peau. D’un coup, le brun saisissait son avant-bras et le serrait si fort qu’elle sentait ses os craquer. Pas le moindre signe de faiblesse sur son visage envoûtant, la sirène affichait un maigre sourire et d’un murmure qui glissait sensuellement à son oreille, Laelia lui confiait : « Mais je n’ai pas été abandonnée... Tu devrais revoir tes sources, mon ange. » Sulfureuse, ses lèvres frôlaient les siennes et reculait également, avançant vers la machine à coudre. De quelques coups de baguette, le bijou était réparé et la brune se mettait à ranger le désordre provoqué par le pitoyable Éphrem.
Il y avait un rire qui glissait hors de ses pulpes rebondies, un rire moqueur et profondément mauvais, celui des méchants dans les dessins animés. Féline, l’air charmeur, la fleur toxique s’avançait vers lui, glissant un de ses doigts contre son décolleté plongeant, jouant avec le maigre tissu qui recouvrait sa peau dorée aux accents cannelle. « C’est ça que tu veux ? » Ses pas se rapprochaient jusqu’à presser son corps au sien, affrontant son regard. « Tu dois tellement m’aimer pour me supplier de revenir... » Sa voix enivrante se perdait contre son oreille. « Demande-le-moi à genoux. » Pas de gêne, la Trejo venait caresser son torse bâti de sa paume brûlante, les yeux dans les siens.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Sam 16 Mar 2019 - 14:07
« tout droit en enfer »
Alors c’était ainsi, la jeune femme se croyait donc assez forte pour assumer une telle charge de travail, de telles responsabilités – sans lui. Fierté d’homme à deux balles sans doute. Volkov voyait tout cela d’un mauvais œil. Il était bien conscient qu’elle pourrait divulguer un certain nombre d’informations compromettantes sur lui et ses ‘’affaires’’. Evidemment cela n’était pas confortable pour lui, il se sentait pris entre deux eaux et il lui fallait agir rapidement. Dans d’autres situations il aurait agis avec plus de tact et de fermeté qu’actuellement. Son rire avait brisé le silence environnant, absence de bruit qui ne faisait qu’accentuer la tension qui était palpable entre les deux êtres aux mœurs sans doute légères et libérées. Cette lueur sombre dans son regard ne cessait de le fasciner. Comment pouvait-on avoir des iris aussi purs et dégager une aura aussi ténébreuse ? Si elle souhaitait jouer à la plus forte, il n’en demanderait pas son reste. Alors qu’elle maintenait toujours aussi fermement sa pression autour de son cou, lui, d’un mouvement sec et rapide avait saisi son avant-bras avec une brutalité telle que ses os craquaient. Jamais la violence ne leur avait fait peur à ces deux-là. Jamais. Elle était plutôt délicieuse.
Tension sensuelle accentuée par son murmure à son oreille. Lui expliquant qu’elle n’avait pas été abandonnée, ses lèvres frôlaient dangereusement les siennes. Ephrem était pleinement conscient du risque qu’il aurait encouru si elle ne s’était pas détachée rapidement de lui pour se diriger vers la machine à coudre. Risque encouru qui finalement tombe sous le sens. Tentation extrême de dévorer la sulfureuse Trejo. Mais son esprit était occupé à être plus fort que cela, du moins à essayer de s’en convaincre. Le russe ne pouvait pas renoncer, pas maintenant, pas aussi simplement. D’un regard inquisiteur, il l’observait donner quelques coups de baguette dans l’optique de réparer la dite machine. Aguicheuse qu’elle était, la brune s’amusait clairement avec les nerfs du brun, celui-ci ne pouvant se retenir de laisser aller son regard vers son décolleté. Corps attachés, appuyés, elle venait susurrer à son oreille des termes choisis et enivrants. Il résisterait.
Sans aucune gêne, la talentueuse couturière lui ordonnait de le lui demander à genoux. A cet instant, les pensées de l’héritier Volkov n’allaient absolument plus vers l’idée de retravailler avec elle. Soupire sonore au contact de sa paume chaude sur son torse puissant, le journaliste ne pouvait plus nier cette attirance qui régnait entre eux, son corps parlant pour lui. D’un geste instinctif, il saisit fermement ses cuisses galbées pour accoler son corps contre son buste. Ce contact était envoûtant. Il pouvait aisément détecter le parfum de la peau halée de la texane. Sourire narquois, rire moqueur, il reprit la parole infiniment proche de ses lèvres.
- Je ne te donnerais jamais ce plaisir, Trejo. Jamais.
Sur ce, il inversa leurs positions dans un déplacement vif et mesuré, plaçant ses pulpes dans son cou afin de le marquer avec netteté, remontant jusqu’au creux de son oreille sous une myriade de baisers brulants.
- En guise de souvenir.
Se détournant d’un pas rapide, il reboutonna l’ensemble de sa chemise, jeta sa veste de costume sur son épaule et s’avança vers la porte de la boutique.
- Tu sais où me trouver.
Dernière réplique qui lui laissait l’optique de pouvoir le consulter si elle souhaitait obtenir les informations qu’il avait eu sur son enquête sur l’orphelinat. Ce serait stimulant qu’ils puissent collaborer une nouvelle fois ensemble. Comme avant. Sa main se déposa sur la poignée de la porte, ne lui adressant aucun regard, prêt à quitter les lieux.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Sam 16 Mar 2019 - 16:45
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Ils étaient deux bêtes prêtes à se manger, un combat de deux fiertés grosses comme le monde, c’était à celui qui aurait la remarque la plus glaçante. Et à ce jeu, la fleur s’en tirait plutôt bien. Preuve de la violence qui était le pilier de cette ancienne relation, sa main autour de sa gorge, triomphante même lorsque la poigne du russe saisissait son bras et faisait craquer ses os, bruit qui aurait dû lui glacer le sang, mais il n’en était rien, au-dessus de cela. Laelia le cherchait, titillait la petite bête et le démon qui sommeillait en lui. Ses doigts contre son décolleté, les yeux du journaliste se perdaient sur ce dernier tandis qu’un sourire mauvais étirait ses pulpes carmin. Elle connaissait trop bien ses faiblesses, le corps de la Trejo l’avait souvent rendu fou à l’époque, entre deux enquêtes, Laelia avait été sa meilleure distraction. Langoureuse, son buste se pressait contre le torse puissant du brun tout en ancrant ses prunelles claires dans les siennes.
Elle commençait à le rendre fou de par ses soupirs d’aises et les contacts visuels brûlants qu’ils s’échangeaient. Les mains d’Ephrem glissaient contre ses cuisses et les empoignaient, la rapprochant de lui. Mains baladeuses, la Texane laissait une paume contre son torse qu’elle dessinait du bout d’un ongle. Sa nuque était proche de son visage, dégageant d’un geste précis sa chevelure afin d’embaumer son odorat de son parfum singulier. « Bien évidemment, tu es trop faible. » Rire moqueur, d’un geste, l’homme inversait les positions et la pressait en retour contre le mur. Amusée, elle ne cachait pas ce sourire énervant, surtout lorsqu’il baisait sa peau brune et la marquait d’une trace rouge. « Sérieusement ? » Un suçon frais contre sa peau, la langue de la Grymm claquait contre son palais, signe d’agacement. Discrètement, sa main s’était aventurée et avait capturé sa baguette, cachée dans une de ses poches.
Enfin, le journaliste s’éloignait de la tentation et rassemblait ses affaires avant de poser sa main sur la poignée. « Tu n’oublies pas quelque chose ? » L’orchidée lui désignait la baguette dans sa main. « Réponds à mes questions avant. » Elle s’approchait et tenait l’objet magique entre ses griffes lacérées. « L’orphelinat a été fermé. Est-ce qu’il a été ouvert ailleurs ? » Elle levait un doigt en l’air pour l’interrompre, hautaine. « Tu le sauras si tu retravailles avec moi. » Laelia l’imitait de manière puérile et exagérée, toujours en train de jouer avec ses nerfs. L’étudiante avait une certaine facilité à mettre les gens hors d’eux, à appuyer là où ça faisait mal et tout simplement à piquer, tirer en plein coeur de l’ego. « Pourquoi est-ce que tu veux que je revienne ? Tu n’es pas content de tes employés ? »
Elle commençait à le rendre fou de par ses soupirs d’aises et les contacts visuels brûlants qu’ils s’échangeaient. Les mains d’Ephrem glissaient contre ses cuisses et les empoignaient, la rapprochant de lui. Mains baladeuses, la Texane laissait une paume contre son torse qu’elle dessinait du bout d’un ongle. Sa nuque était proche de son visage, dégageant d’un geste précis sa chevelure afin d’embaumer son odorat de son parfum singulier. « Bien évidemment, tu es trop faible. » Rire moqueur, d’un geste, l’homme inversait les positions et la pressait en retour contre le mur. Amusée, elle ne cachait pas ce sourire énervant, surtout lorsqu’il baisait sa peau brune et la marquait d’une trace rouge. « Sérieusement ? » Un suçon frais contre sa peau, la langue de la Grymm claquait contre son palais, signe d’agacement. Discrètement, sa main s’était aventurée et avait capturé sa baguette, cachée dans une de ses poches.
Enfin, le journaliste s’éloignait de la tentation et rassemblait ses affaires avant de poser sa main sur la poignée. « Tu n’oublies pas quelque chose ? » L’orchidée lui désignait la baguette dans sa main. « Réponds à mes questions avant. » Elle s’approchait et tenait l’objet magique entre ses griffes lacérées. « L’orphelinat a été fermé. Est-ce qu’il a été ouvert ailleurs ? » Elle levait un doigt en l’air pour l’interrompre, hautaine. « Tu le sauras si tu retravailles avec moi. » Laelia l’imitait de manière puérile et exagérée, toujours en train de jouer avec ses nerfs. L’étudiante avait une certaine facilité à mettre les gens hors d’eux, à appuyer là où ça faisait mal et tout simplement à piquer, tirer en plein coeur de l’ego. « Pourquoi est-ce que tu veux que je revienne ? Tu n’es pas content de tes employés ? »
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Sam 23 Mar 2019 - 21:54
« tout droit en enfer »
Ongle qui dessinait son torse. Parfum qui l’embaumait suite à un revirement de sa gracieuse chevelure. Son rire se faisait narquois, son sourire était éperdument agaçant, tout comme ce qu’elle venait de dire. Elle pouvait bien le voir comme un homme faible, pour autant il n’avait absolument pas craqué, pas comme autrefois. De ce fait, cela faisait de lui le gagnant de la partie. Il se contentait de hocher la tête à son questionnement. Bien sûr qu’il venait de marquer son cou. Bien évidemment qu’il était sérieux. Le loup notait que cela ne lui plaisait absolument pas, et finalement c’était amusant de pouvoir le constater. Prise à son propre jeu. Cependant, sur ce dernier point ils semblaient être rigoureusement sur la même longueur d’onde. Main posée sur la poignée de la porte, une parole derrière lui retentie et brisa le silence. Evidemment qu’elle allait le retenir, c’était inévitable et calculé par avance. Bien qu’il ne se soit pas douté qu’elle lui ait subtilisé sa baguette, il avait flairé qu’elle aurait plus d’un tour dans son sac. Il la connaissait que trop bien. Il s’était retourné vers elle, lui faisant face de toute sa hauteur. La texane lui ordonnait de répondre à ses questions avant d’espérer remettre la main sur l’artefact. Telle une véritable harpie, elle tenait entre ses serres le précieux objet. Il ne la reverrait pas de sitôt. Sa demande étira ses lèvres dans une esquisse passablement amusée. En être venu sur l’orphelinat tout à l’heure portait ainsi ses fruits. Jusqu’à ce qu’elle ne lève le doigt, prétextant qu’elle le saurait si et seulement si elle collaborait de nouveau avec lui. Connasse qu’elle était.
- L’imitation est remarquable, se permit-il de noter tout en la gratifiant d’un horrible sourire mielleux.
Comme toujours, le narcissisme de la Trejo prit le dessus et il pouvait le constater à sa réplique concernant les employés qu’il avait à ses ordres. Derrière la comparaison sociale, il s’agit avant tout de redresser sa propre image de soi, son reflet dans le miroir. Sombre pétasse. Plus le temps passait, plus il ne cessait de croire qu’elle avait vécu des évènements atroces pour devenir ainsi, pire que lui. Car au fond, c’était bien le cas, elle était à des années lumières de lui et de son caractère de salaud. S’il n’était pas très clean, elle n’en était pas moins perverse et désœuvrée de toute conscience morale. Pauvre gamine.
- Ils sont bien meilleurs que toi, dans tous les domaines. Il leva le doigt en l’air, reprenant cette manie qu’elle avait mimé plus tôt. Sauf que toi, tu es bien plus sournoise et rusée qu’eux. Tu es capable d’aller au bout d’une tache sans reculer. Et c’est ce dont j’ai besoin, précisément pour enquêter sur cet orphelinat.
Les cartes étaient posées sur la table. Une partie du moins. Il finit par se décaler de devant la porte, marchant tranquillement sur le sol vernis de la boutique, jetant son regard çà-et-là sur les différentes étagères. Il marqua un silence, tournant sur lui-même pour lui faire face.
- L’orphelinat a été reconstruit. Ailleurs, affirma-t-il en plaçant son regard dans le sien. Ton nom était inscrit sur les anciens registres. Un dossier tout entier était dédié à ton identité. Je l’ai subtilisé, il est donc en ma possession et scellé par un enchantement dont moi seul ai le secret. J’ai réunis de la documentation intéressante sur le nouvel établissement. Mais si je dois lever l’enchantement, il me faudra ma baguette, insista-t-il en redressant la tête dans sa direction.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 24 Mar 2019 - 8:39
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Tension étouffante et chaleur au creux de sa nuque, le brun avait laissé sa trace, marque indésirable que la jolie ne supportait déjà plus de porter. Chevelure balayée de manière à cacher le dégât, un maigre soupire s’emparait de ses croissants de chair, le fixant s’éloigner, si sûr de lui. Et pourtant, objet magique en main, Laelia jubilait, peste dans l’âme, rendre les autres fous d’elle la faisait rire, princesse pourrie gâtée. Pas de félins, déterminée, elle s’approchait, exhibant avec fierté sa fausse trouvaille. Arrogante, serpent prétentieux, la fleur se fichait de lui, l’imitant de la plus vulgaire des manières. « J’en doute. » Image de la fille fière poussée à l’excès, la jeune femme restait planter, là, le regardant de ses iris clairs. Impassible malgré les révélations dévastatrices, comme s’il n’y avait pas eu assez de malheur dans sa vie. Sourire crispé, on aurait presque eu de la peine pour cette âme brisée et désarticulée.
Les pulsations de son cœur, Lae, elle souffrait, encore et toujours. L’orchidée pourrissait, le cœur perforé d’une épine venimeuse, vacillant, les mains plaquées contre ses tempes brutalement. Silencieuse, mutisme lourd qui saisissait l’étudiante : il lui était impossible de penser que cet enfer existait encore, que d’autres enfants subissaient ce même traitement. Pourtant, elle ne pouvait pas se permettre de retomber dedans, maintenant que son projet d’indépendance se concrétisait, il lui fallait être irréprochable aux yeux d’Agneas, qui savait déjà tout de son passé tumultueux. Finalement, la Trejo lui tendait sa baguette, hésitante puis sûre d’elle. « Montre-moi le dossier. » Le palpitant serré, pris de spasmes douloureux, l’objet magique glissait entre les doigts fermes d’Ephrem, union des regards intenses, fascination commune pour le reflet brisé des âmes.
Les pulsations de son cœur, Lae, elle souffrait, encore et toujours. L’orchidée pourrissait, le cœur perforé d’une épine venimeuse, vacillant, les mains plaquées contre ses tempes brutalement. Silencieuse, mutisme lourd qui saisissait l’étudiante : il lui était impossible de penser que cet enfer existait encore, que d’autres enfants subissaient ce même traitement. Pourtant, elle ne pouvait pas se permettre de retomber dedans, maintenant que son projet d’indépendance se concrétisait, il lui fallait être irréprochable aux yeux d’Agneas, qui savait déjà tout de son passé tumultueux. Finalement, la Trejo lui tendait sa baguette, hésitante puis sûre d’elle. « Montre-moi le dossier. » Le palpitant serré, pris de spasmes douloureux, l’objet magique glissait entre les doigts fermes d’Ephrem, union des regards intenses, fascination commune pour le reflet brisé des âmes.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Mer 3 Avr 2019 - 20:56
« tout droit en enfer »
L’emprise. Synonyme d’ascendant, d’influence, phénomène de domination intellectuelle ou morale. Avant tout psychologique, elle passe également par le simple fait de déposer sa marque sur le corps de l’autre. Ce qu’il avait fait. Pas de hasard, donc. Ephrem savait parfaitement ce qu’il faisait. Il souhaitait la récupérer. La rallier à sa cause. Quoi de plus noble que de s’enquérir de son prochain ? Sombre ironie. Alors il savait exactement où taper et cette histoire d’orphelinat tombait à pic. A première vue, on aurait pu croire qu’il bluffait, d’ailleurs, s’il mettait de côté l’imitation vulgaire et puérile de la texane, il notait qu’elle voulait avant tout voir le dossier en question. Maligne. En vérité, derrière toute sa considération pour elle, il ressentait une certaine once de pitié. Elle était brisée, fragile, bien qu’elle ne le montre pas. Jamais. Il n’allait pas le lui reprocher. Il était pareil. Depuis toujours.
Vacillement perceptible. La nouvelle devait être difficile à encaisser. Il le concevait. Instinctivement il avança une main vers elle, comme pour la lui tendre si elle désirait s’appuyer sur quelqu’un – ou quelque chose. Ce geste trahissait son inquiétude, le fait qu’il s’en fasse pour elle. Son affection aussi. Elle n’était pas juste une conquête. Mouvement préventif, attention délicate. Les hostilités n’étaient plus, du moins de son côté à lui. Acquiescement qui ne mit pas longtemps à arriver en l’observant lui remettre sa baguette magique entre les mains. Bien. C’était un début encourageant. Sourire carnassier, à la limite du malsain. L’homme fixait le regard de la ténébreuse.
Geste sec, l’artefact magique fit apparaître l’ensemble du dossier papier seulement entouré d’une sangle de cuir noire. L’idée était plaisante d’avoir ainsi usé de la magie. Présentée de la sorte, l’œuvre du sorcier donnait l’impression de ne rien paraître. Il semblait si simple de pouvoir retirer n’importe quelle feuille de papier de cette liasse. Et pourtant, l’enchantement qui la scelle l’empêcherait au prix fort. Pointant le bout de l’instrument sur la sangle, celle-ci disparut instantanément. Sur ce, il prit soin de s’écarter lentement de la table sur laquelle était positionné le dossier. Il n’y avait aucun soupçon d’agressivité de son côté. Volkov allait lui laisser le temps. Le temps dont elle aurait besoin. Il saurait se faire silencieux et conciliant.
- Je ne suis pas loin, Trejo.
La réplique peut paraître simpliste et distante. Pour autant, elle est au contraire pleine de sous-entendu dans son intonation. Il se montrait ainsi disponible, si elle en ressentait la nécessité. De son pas feutré et élégant, le directeur de la Chouette Enchainée prenait le chemin inverse à celui de leur échange, se dirigeant vers les articles mis en vente, œuvres qu’il contemplait avec délectation. Elle était douée. Il fallait préserver tout cela. Il serait là pour l’aider, si elle le souhaitait. D’un coin de l’œil il ne pouvait s’empêcher de la surveiller. Il avait repéré son vacillement de tout à l’heure et s’il advenait pire que cela, il réagirait au quart de tour.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Mer 3 Avr 2019 - 21:31
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Prise à son propre jeu, la fleur chancelait. Sa tête était lourde, sa gorge sèche et les pulsations de son cœur résonnaient à la manière d’une cloche d’église. Chancelante, sa paume s’appuyait contre celle tendue d’Ephrem, ancien pilier dans sa vie. Qu’importe combien les deux êtes s’étaient déchirés, ils avaient quand même partagé des moments tendres, attachants. Ses doigts se resserraient contre la paume du brun. Il était d’une chaleur réconfortante, celle qui anéantissait toute la froideur du monde, celle qui pouvait protéger une âme fragile, affaiblie, la sienne. Lentement, les doigts se détachaient les uns des autres. Immobile, Laelia fixait le dossier ensorcelé. Munis de sa baguette magique, Ephrem lançait un sortilège afin d’annuler l’ensorcellement, dévoilant un dossier de quelques pages remplies d’écritures. Orphelinat moldu, les notes étaient rédigées à la machine à écrire. Le brun s’éloignait, silencieux après avoir énoncé sa présence au cas où.
De longues minutes passèrent avant que la créatrice se mette à ouvrir, d’une main tremblante, le dossier. Les tremblements de son corps étaient forts, peinant à tenir debout. C’est ainsi que la Texane s’asseyait, adressant une attention particulière à tous les papiers, toutes les informations. Entre quelques notes sur elle, la Trejo trouvait une photo de ses parents et d’elle, une photo jamais vue jusqu’à présent. La gorge nouée, l’orchidée éclatait en sanglots, les perles coulaient le long de son visage. Son côté superficiel remerciait son maquillage waterproof et toutes ses autres facettes pensaient à cette photo. Elle la portait contre sa poitrine, enlaçant le papier particulier, en fermant un instant les paupières. Après un long instant, Laelia la déposait, lisant attentivement les documents la concernant ainsi que ceux de l’orphelinat. Il s’était implanté au Mexique cette fois et il lui était effrayant d’imaginer tant d’enfants en train de souffrir, comme elle.
Le monstre pleurait, se levait et faisait tomber une feuille par terre. Accroupi, ses genoux touchaient le sol et Laelia restait là, versant un torrent de larmes, le peu qui lui restait. L’angoisse ne tardait pas à monter, accélérant son souffle, serrant son estomac. Honteuse, le serpent baissait le visage, les paumes contre le sol, victime d’une vie injuste, brisée par un destin bousillé à six ans.
De longues minutes passèrent avant que la créatrice se mette à ouvrir, d’une main tremblante, le dossier. Les tremblements de son corps étaient forts, peinant à tenir debout. C’est ainsi que la Texane s’asseyait, adressant une attention particulière à tous les papiers, toutes les informations. Entre quelques notes sur elle, la Trejo trouvait une photo de ses parents et d’elle, une photo jamais vue jusqu’à présent. La gorge nouée, l’orchidée éclatait en sanglots, les perles coulaient le long de son visage. Son côté superficiel remerciait son maquillage waterproof et toutes ses autres facettes pensaient à cette photo. Elle la portait contre sa poitrine, enlaçant le papier particulier, en fermant un instant les paupières. Après un long instant, Laelia la déposait, lisant attentivement les documents la concernant ainsi que ceux de l’orphelinat. Il s’était implanté au Mexique cette fois et il lui était effrayant d’imaginer tant d’enfants en train de souffrir, comme elle.
Le monstre pleurait, se levait et faisait tomber une feuille par terre. Accroupi, ses genoux touchaient le sol et Laelia restait là, versant un torrent de larmes, le peu qui lui restait. L’angoisse ne tardait pas à monter, accélérant son souffle, serrant son estomac. Honteuse, le serpent baissait le visage, les paumes contre le sol, victime d’une vie injuste, brisée par un destin bousillé à six ans.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 7 Avr 2019 - 13:25
« tout droit en enfer »
Dans un autre contexte, tu jubilerais de pouvoir ainsi observer l’effet de tes paroles sur la texane, d’ordinaire si sûre d’elle. Pourtant, il semblerait que tu sois sur le point de changer de comportement. Tu n’es pas ce connard que tu es d’habitude. Pas avec elle. Pas comme ça. Pas dans ce moment-là. Tu n’es certes pas quelqu’un de fréquentable, tu l’admets, mais tu restes un homme d’engagement et de confiance. Alors tu seras là, auprès d’elle, quoiqu’il arrive. Votre relation à tous les deux n’est plus ce qu’elle était, désormais plus distants mais certainement tout aussi confiants l’un dans l’autre. Ses doigts venaient se resserrer sur les tiens après que tu lui ai tendu la main. Ce simple geste démontrait la noblesse de tes intentions. Ce contact, cette chaleur sur ta paume te laisse penser à des moments passés où la proximité entre vous était de mise. A cette époque, tu aimais croire qu’il s’agissait de vous, vous deux contre le reste du monde. Vision idéaliste du couple. Déformation humaine. Simple phase, futile sans doute, que connaissent tous les partenaires amoureux. Comme au rythme de tes pensées, tu venais de t’éloigner d’elle, littéralement, tes chaussures de cuir foulant le sol de la boutique.
Restant silencieux, tu observais la scène qui s’offrait à toi d’un œil distrait et discret. Enquêteur d’investigation que tu étais, l’observation n’a jamais été un problème pour toi. Au contraire, c’est même ton grand point fort. Ce en quoi tu excelles le plus. Alors tu te fais le plus invisible possible dans ce décor de créations textiles. Et tel un caméléon, tu attends le moment opportun avant d’agir. Calme, tu ne laisses rien présager de tes attentions, qualité d’occlumens à n’en pas douter. Tu passes ta main dans tes cheveux bruns pour les remettre d’aplomb, ajustant le col de ta chemise par la même occasion. Gestes que tu reproduis au quotidien, plusieurs fois par jour, plus par automatisme que par réel intérêt. Tu admires son travail de créatrice, les œuvres que tu peux voir sont clairement d’un niveau exemplaire. Tu te refuses de l’empêcher de poursuivre dans cette voie. Tu seras son épaule si elle en éprouve le besoin.
Entre les écritures manuscrites et celles prises à la machine à écrire, tes yeux sombres la couvait presque tendrement. Dans ton regard, la texane était aux prises avec une photographie. Tu devinais qu’il s’agissait de ses géniteurs. Du moins tu t’en faisais une idée sans forcément avoir la réponse. Dans tous les cas, cela ne te regardes pas, si elle souhaite t’en parler, elle le fera. Tu ne la forceras jamais de toute façon. Des larmes perlaient le long de ses joues, ta gorge se serrait à cette simple vue. Ton attention fut prise par un bruit de chaise, elle venait de se lever, laissant échapper une feuille de papier sur le sol. La Trejo se laissa tomber à genoux, prise de larmes et certainement d’une angoisse intolérable. Estomac noué, tu te précipitais vers elle sans accorder un regard vers le reste de la scène. Tel le loup que tu seras toujours, tu restes debout devant elle un instant. Prédateur, héritier Volkov que tu resteras à jamais. Néanmoins, tes engagements à son égard prennent le dessus. L’élan se fait rapide, tu déposes un genou au sol, l’enserrant dans tes bras forts, protecteurs. Tu es là pour elle. C’est indéniable. Tu te doutes que quelque chose de terrible s’est déroulé au cœur de cet orphelinat, mais tu restes mutique. Tu préfères lui démontrer ta présence par les gestes, par ton étreinte solide.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 7 Avr 2019 - 14:13
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Nerveuse, les doigts qui tremblaient, l’instant semblait durer une éternité. De sa baguette, il défaisait la sangle sombre, aussi obscure sur les iris du loup. Ensuite, sous son poids, le parquet brillant craquait, l’homme s’éloignait, se perdait au milieu des nombreux portants, ceux remplis de vêtements pour tous les genres, pour tous les âges. Grâce à son projet, elle irait loin, un avenir net et assuré grâce au soutien de la célébrité Agneas Muller. Mais pour le moment, Laelia était confrontée à ses démons, un passé que son esprit ne parvenait pas à supprimer. À chaque fois, le sujet revenait au galop. Face aux notes, la fleur était fébrile, faible, affaiblie. Une photographie venait la bouleverser, faisant couler des larmes inédites sur son visage autrefois impassible. Le monstre avait donc des sentiments, aussi fou cela puisse paraître.
Debout sur ses jambes peu assurées, la jolie se baissait afin de ramasser une feuille. Pourtant, elle s’effondrait, glissant ses paumes contre son visage inondé, ravagé par la tristesse et le désespoir. Une ombre venait cacher l’orchidée, l’empêchant d’éclore, vulgaire nuage qui annonçait l’orage. Mais, ce fut la tendresse et la chaleur d’un rayon de soleil qui venait s’abattre sur la fleur. Des bras forts qui l’attiraient contre le buste du brun, l’entourant fermement, avec une certaine tendresse. Visage contre l’épaule d’Ephrem, Laelia mouillait sa chemise de ses larmes de crocodile, tremblante, comme une de ces fleurs à moitié arrachée. Épaule forte sur laquelle se reposer, les minutes étaient longues jusqu’à ce que la Grymm se calme. Dans l’étreinte, ses paumes étaient finalement venues contre son dos, réclamant davantage sa chaleur et sa présence contre elle.
« Promets-moi que tout sera légal, Eph. » Surnom qui trahissait l’affection toujours présente. « Cette marque, c’est mon passeport pour la liberté. Je n’ai pas le droit de le perdre. Compris ? » Agneas ne tolèrerait aucun scandale ni débordement. « Je veux un rapport certifié, pas de truquages ni de détails falsifiés, oubliés. Il sera validé par moi et moi seule. » La proximité était telle que son front glissait contre le sien. « Cet accord expire dès que le rapport est achevé. Je ne travaillerai plus pour toi, Ephrem, mon avenir et ma liberté sont en jeu. » Parce que la Texane comptait bien devenir indépendante, quitter les Trejo grâce à sa marque. « Récolte légalement les preuves, remplis le dossier et nous irons sur le terrain. » Il était évident que Laelia dirigeait le projet, elle avait toujours tenu tête au journaliste. « Et nous fermerons une bonne fois pour toutes l’orphelinat, nous les mettrons derrière les barreaux. » Ses paupières s’ouvraient. « Est-ce bien compris ? » L’étudiante ne lui laissait pas le choix. Elle lui offrait une dernière chance de travailler ensemble, à condition que ce soit légal. « Notre accord passera par un serment inviolable. » En échange, le brun devra promettre d’agir légalement et de ne rien détourner pour cette affaire. Les conditions posées, sa paume remontait contre la joue d’Ephrem, caressant précieusement sa peau, les prunelles océans ancrées dans les siennes.
Debout sur ses jambes peu assurées, la jolie se baissait afin de ramasser une feuille. Pourtant, elle s’effondrait, glissant ses paumes contre son visage inondé, ravagé par la tristesse et le désespoir. Une ombre venait cacher l’orchidée, l’empêchant d’éclore, vulgaire nuage qui annonçait l’orage. Mais, ce fut la tendresse et la chaleur d’un rayon de soleil qui venait s’abattre sur la fleur. Des bras forts qui l’attiraient contre le buste du brun, l’entourant fermement, avec une certaine tendresse. Visage contre l’épaule d’Ephrem, Laelia mouillait sa chemise de ses larmes de crocodile, tremblante, comme une de ces fleurs à moitié arrachée. Épaule forte sur laquelle se reposer, les minutes étaient longues jusqu’à ce que la Grymm se calme. Dans l’étreinte, ses paumes étaient finalement venues contre son dos, réclamant davantage sa chaleur et sa présence contre elle.
« Promets-moi que tout sera légal, Eph. » Surnom qui trahissait l’affection toujours présente. « Cette marque, c’est mon passeport pour la liberté. Je n’ai pas le droit de le perdre. Compris ? » Agneas ne tolèrerait aucun scandale ni débordement. « Je veux un rapport certifié, pas de truquages ni de détails falsifiés, oubliés. Il sera validé par moi et moi seule. » La proximité était telle que son front glissait contre le sien. « Cet accord expire dès que le rapport est achevé. Je ne travaillerai plus pour toi, Ephrem, mon avenir et ma liberté sont en jeu. » Parce que la Texane comptait bien devenir indépendante, quitter les Trejo grâce à sa marque. « Récolte légalement les preuves, remplis le dossier et nous irons sur le terrain. » Il était évident que Laelia dirigeait le projet, elle avait toujours tenu tête au journaliste. « Et nous fermerons une bonne fois pour toutes l’orphelinat, nous les mettrons derrière les barreaux. » Ses paupières s’ouvraient. « Est-ce bien compris ? » L’étudiante ne lui laissait pas le choix. Elle lui offrait une dernière chance de travailler ensemble, à condition que ce soit légal. « Notre accord passera par un serment inviolable. » En échange, le brun devra promettre d’agir légalement et de ne rien détourner pour cette affaire. Les conditions posées, sa paume remontait contre la joue d’Ephrem, caressant précieusement sa peau, les prunelles océans ancrées dans les siennes.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 7 Avr 2019 - 15:02
« tout droit en enfer »
Plus tu réfléchissais et plus tu songeais à ce simple état de fait : il s’agissait de la première fois que tu la voyais pleurer. Sensation étrange qui oppressait ta carrure imposante. Tu as beau être un homme taillé dans le marbre, tu n’en restes pas moins capable d’éprouver des émotions puissantes et dévastatrices. C’en est une, que de la voir ainsi, les yeux embrumés de perles fines et délicates. Tu sens ton palpitant s’emballer, tu ne sais pas tellement ce qu’il faut faire. Comment faut-il réagir dans ces situations-là ? Est-ce qu’il y a quelque chose de particulier à faire ? Réconforter, cela n’a jamais été ton truc. Tu n’es pas du genre à montrer tes ressentis, encore moins à faire preuve de compassion. Tu sembles froid et lisse comme l’acier. Est-ce vraiment le cas ? Tu ne t’interroges pas davantage, tes actes parlent pour toi. Alors tu la rejoins au sol, l’étreignant fermement contre ton torse imposant. Tu sens ses larmes froisser le tissu léger de ta chemise. D’ordinaire tu aurais bronché, certainement. Mais là, tu t’en fiches, signe que tu changes dans tes valeurs. Peut-être un peu.
Ses paroles se font résonnance, écho au creux de tes oreilles. Tu as du mal à avaler ta salive. Tu dois reconnaître qu’il te sera difficile de rendre tout cela légal aux yeux de la Loi sorcière. La Loi, cette conception communautariste avec laquelle tu as toujours eu tant de mal. Probablement un reste de ton éducation stricte, forcée et sans failles. Ton niveau actuel en occlumencie parle de soi, tu caches tes pensées avec brio, tu les organises si facilement que cela te permets de garder la tête sur les épaules. Car oui, tu as tenu à aller le plus loin possible dans ce domaine de la magie. Pour ne rien laisser passer, ne rien laisser transparaître aux yeux d’autrui. Toi, Ephrem Volkov, tu es un occlumens de haut niveau. C’est ta façon de te présenter aux autres, la face que tu offres à autrui. Reflet néfaste d’un passé funeste qui t’as poussé encore plus loin dans l’apprentissage de cet art sombre.
Tes doigts glissent dans sa chevelure chatoyante. Par tes gestes et sans t’en douter réellement, tu te montres doux, délicat, rassurant. Même si tu ne le sais pas, même si les autres ne le savent pas encore, tu es un homme bien, Volkov. Bien plus que tu n’oses le penser. Alors tu te montres attentif à ses déclarations. Elle te livre ainsi ses conditions, son offre de retravailler avec toi – et non pour toi. Cela te convient. Ton front contre le sien, tu hoches simplement la tête pour signifier ton approbation. Une étrange lueur traverse soudainement tes iris noirs. L’idée d’un Serment Inviolable te motive encore plus. Au fond, ta problématique se trouve ici, au cœur même de cet interminable jeu entre la vie et la mort. Aussi loin que tu puisses t’en rappeler, tu t’es toujours montré instable, impulsif, testant tes limites. Tu as toujours été cet être autodestructeur tenté par l’esthétique de la mort. Pratiquer le Serment Inviolable n’est pas un acte anodin, il peut être sans retour. Mais c’est ton truc à toi, de jouer ainsi avec les limites. De vouloir les repousser. Tant bien que mal. Ton étreinte se fait plus ferme contre sa peau délicate, à la mesure de ses mains dans ton dos, de l’affection que trahissait l’usage du diminutif de ton prénom.
- Je te laisse les commandes. Tu auras ce rapport, que tu valideras par la suite.
Tes lèvres effleurent lentement la paume qu’elle dépose sur ta joue. Tu aimes ce contact, sensation que tu retrouves et que tu as déjà peur de perdre. Vous ne travaillerez plus ensemble. Pour toi, c’est déjà te dire que tu ne la reverras plus, que tu la perdras. Douleur thoracique qui t’envahies. Ton cœur se contracte à cette idée. Il est temps de la laisser partir, de la libérer de ton emprise.
- Ta baguette, murmures-tu simplement, signe que tu es prêt à effectuer ce serment.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 7 Avr 2019 - 15:31
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Animal affaibli suite à une course-poursuite avec la mort, fleur qui manquait de soleil, la brune était comme vaincue au sol, déchirée de tous les côtés par une peine trop violente. Ombre au tableau, un adjuvant lui venait en aide, œuvre digne d’un schéma actantiel. Douleur perceptible, la Trejo se laissait enlacer, envahie par cette once de chaleur, de bienveillance. Les doigts du brun s’aventuraient dans sa chevelure de sirène, y laissant de délicates caresses, tout en maintenant une proximité déjà vue. Il lui avait fallu de longues minutes avant de se remettre, les bras autour de son buste fort. Laelia était décidée à fermer cet enfer, mais il fallait impérativement que tout soit légal. Ainsi, la jeune femme énonçait ses conditions, les yeux fermés, de sa voix douce mais ferme avant de glisser son front contre le sien. Délicat contraste avec la violence passée.
Déposant des caresses contre sa joue, Laelia mêlait ses prunelles claires à celles ébènes du journaliste. Échange visuel intense, profond, affection toujours présente, malgré tout. Les croissants de chairs d’Ephrem passaient sur l’intérieur de son poignet, là où ses veines étaient plus voyantes. Effluves de son parfum, celui qui imprégnait sa peau ambrée, qui flottait dans l’air, fleur agréable, enivrante. « Vendu. » Accord accepté sans oppositions, Laelia avait toujours su comment lui parler. Lui, pantin qui allait et venait entre le bien et le mal. La Texane assurait également ses arrières puisqu’elle ne devait rien jurer dans ce serment, il n’y avait que les actions du Russe qui rentraient en compte. Ephrem avait toujours eu confiance en son ancienne amante, la plus fidèle de tous ses associés.
Ses ongles manucurés glissaient contre sa ceinture, glissant hors de son étui sa baguette. Objet magique à son effigie, capricieux bout de bois qui brûlait la chair lorsqu’un autre sorcier la saisissait. Il en avait fait les frais, le loup. Main contre sa joue, l’autre tenait la baguette. Ils étaient tous deux, là, à se regarder, sur le point de sceller leur dernière affaire.
Déposant des caresses contre sa joue, Laelia mêlait ses prunelles claires à celles ébènes du journaliste. Échange visuel intense, profond, affection toujours présente, malgré tout. Les croissants de chairs d’Ephrem passaient sur l’intérieur de son poignet, là où ses veines étaient plus voyantes. Effluves de son parfum, celui qui imprégnait sa peau ambrée, qui flottait dans l’air, fleur agréable, enivrante. « Vendu. » Accord accepté sans oppositions, Laelia avait toujours su comment lui parler. Lui, pantin qui allait et venait entre le bien et le mal. La Texane assurait également ses arrières puisqu’elle ne devait rien jurer dans ce serment, il n’y avait que les actions du Russe qui rentraient en compte. Ephrem avait toujours eu confiance en son ancienne amante, la plus fidèle de tous ses associés.
Ses ongles manucurés glissaient contre sa ceinture, glissant hors de son étui sa baguette. Objet magique à son effigie, capricieux bout de bois qui brûlait la chair lorsqu’un autre sorcier la saisissait. Il en avait fait les frais, le loup. Main contre sa joue, l’autre tenait la baguette. Ils étaient tous deux, là, à se regarder, sur le point de sceller leur dernière affaire.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 14 Avr 2019 - 14:02
« tout droit en enfer »
Proximité rassurante que vous aviez déjà connue et que tu recréais par tes gestes. Tu repensais à la violence passée, actes de haine perpétrés il y a seulement quelques minutes. Craquement de son bras sous la pression de ton poignet, coup de pied bien placé de sa part. violence partie, décimée dans votre étreinte partagée. Tu ne saurais pas mentir en expliquant que ce contact ne te plaisait pas. Un tel échange t’avais profondément manqué. Indéniablement. Toutes tes relations sont loin d’être aussi intenses et symboliques que celle que tu partages avec Laelia Trejo. Cette femme a quelque chose de particulier. Elle est brisée. Et c’est ce qui t’as inconsciemment attiré vers elle, tu oses le croire. Nouvelle affaire scellée entre les deux êtres aux cœurs assombris par la vie. ‘’Vendu’’, comme elle venait de te l’indiquer. Ce Serment Inviolable avait ce goût familier qui ne te posait désormais plus aucun problème. D’ailleurs, ton avant-bras droit était parsemé de fine reliures marquées dans ta chair, signe que tu n’en étais pas au premier. Tes accords les plus importants passent toujours par un tel acte magique. Dangereux, certes, mais c’est ce qui te fais te sentir ainsi vivant. Tu as besoin de tester tes limites, de les repousser, de jouer avec la fine corde qui te sépares de l’autre côté. D’un autre côté, le requin que tu es sais pertinemment qu’il ne prend aucun risque. Un tel engagement avec la texane ne t’engages pas tant que cela. Tu as pleinement confiance en elle, tu sais qu’elle ne te poignardera pas. Pas lâchement en tout cas. Ton regard noisette admirait la façon dont elle saisissait sa baguette. Artefact magique aussi brûlant que sa propriétaire. Alors tu te redresses et l’accompagne par la même occasion. Vous vous faîtes face. En loup rusé et prudent, tu lances un sortilège vers l’entrée pour la verrouiller et baisser l’ensemble des stores. Personne ne doit voir cela. Tu saisis fermement son avant-bras, elle faisant de même.
- Tu énonces clairement tes conditions. Chacune d’elles. A chaque engagement pris, un filament argenté s’enroulera autour de l’union de nos mains, précises-tu d’un ton expert. Je suis prêt, glisses-tu en détaillant son visage.
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Dim 14 Avr 2019 - 14:50
tout droit en enfer.
éphrem & laelia
Si Laelia avait été la pire des employées, Ephrem n’était pas mal dans son genre. C’était cette facette, ce caractère particulier qui l’avait charmé à l’époque. Et là, le revoir à genoux juste pour elle, son regard dans le sien, elle se sentait plus fébrile la jolie. De plus, la fleur constatait tous les risques qu’il prenait, juste pour son joli minois. Tous deux se redressaient. D’un sortilège, le loup fermait la boutique et les stores, ils étaient seulement éclairés par les lumières de la pièce. Ses doigts délicats s’enroulaient autour de l’avant-bras du Russe, caressant par la même occasion un peu plus sa peau. Besoin ou simple envie de le déstabiliser, Laelia n’en savait rien. « Il faut une autre personne, normalement… » Sa baguette dans son autre main, il lui expliquait qu’elle pouvait le faire, être l’enchaîneur.
La Trejo avalait sa salive et prononçait le sortilège, faisant jaillir un fil argenté de sa baguette. « Tout ce que tu feras sera légal. » Premier filament. « Rien de falsifier, de trafiquer, de malsain, de tordu. Rien de mal. » Un deuxième filament s’enroulait autour de leur chair. « Je veux contrôler et vérifier le dossier, où tu retraceras les faits justes, la vérité, rien que la vérité. Tu n’oublieras rien. » Sa langue glissait lentement contre ses pulpes charnues, sans quitter les prunelles du journaliste. « Tu ne feras rien qui me mettra en difficulté, rien qui n’entravera mon passeport pour la liberté. » Enfin, le plus important arrivait. « Tu feras tout pour fermer l’orphelinat, sans oublier que je veux savoir ce qu’il adviendra des sept enfants. » Ephrem s’engageait dans chacune des clauses et les fils argentés finissaient par disparaître.
Un long silence s’ensuivit, laissant sa baguette contre le meuble proche d’eux. Une légère brise venait balayer sa longue chevelure brune, alors que ses doigts caressaient la paume brûlante d’Ephrem. D’un geste précis, elle capturait son visage entre ses paumes et venait l’embrasser langoureusement, libérant cette frustration, cette pression causée par ce serment inviolable. Les pulpes humides du serpent se mêlaient à celles du brun, l’embrassant à perte d’haleine en percutant son buste du sien, le feu qui s’immisçait dans chacune de ses veines.
La Trejo avalait sa salive et prononçait le sortilège, faisant jaillir un fil argenté de sa baguette. « Tout ce que tu feras sera légal. » Premier filament. « Rien de falsifier, de trafiquer, de malsain, de tordu. Rien de mal. » Un deuxième filament s’enroulait autour de leur chair. « Je veux contrôler et vérifier le dossier, où tu retraceras les faits justes, la vérité, rien que la vérité. Tu n’oublieras rien. » Sa langue glissait lentement contre ses pulpes charnues, sans quitter les prunelles du journaliste. « Tu ne feras rien qui me mettra en difficulté, rien qui n’entravera mon passeport pour la liberté. » Enfin, le plus important arrivait. « Tu feras tout pour fermer l’orphelinat, sans oublier que je veux savoir ce qu’il adviendra des sept enfants. » Ephrem s’engageait dans chacune des clauses et les fils argentés finissaient par disparaître.
Un long silence s’ensuivit, laissant sa baguette contre le meuble proche d’eux. Une légère brise venait balayer sa longue chevelure brune, alors que ses doigts caressaient la paume brûlante d’Ephrem. D’un geste précis, elle capturait son visage entre ses paumes et venait l’embrasser langoureusement, libérant cette frustration, cette pression causée par ce serment inviolable. Les pulpes humides du serpent se mêlaient à celles du brun, l’embrassant à perte d’haleine en percutant son buste du sien, le feu qui s’immisçait dans chacune de ses veines.
(c) DΛNDELION
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Re: ! (hot/éphrem) tout droit en enfer.
Jeu 18 Avr 2019 - 21:40
« tout droit en enfer »
Tes paupières se plissent dangereusement sous ce contact au niveau de ton avant-bras. L’étreinte de sa main est à la fois ferme et délicate, douce, chaleureuse, mais forte. Cela ne t’a jamais dérangé, toi qui aimes par-dessus tout la tonalité ambivalente de vos échanges. Toi qui, au fond, a toujours été accro à cette sensation de sa peau sur la tienne. Alors tu fais le choix de ne pas te démonter, pas maintenant, ce serait trop simple. Tu résistes, tant bien que mal sous cette pression qu’elle exerce sur toi. Tu te sens fort en l’instant, toi, Volkov, le loup russe connu pour ne pas lâcher prise. Tu essaieras de ne pas te laisser dominer par tes pulsions. Ses mots quant à la présence d’un tiers sont pleins de justesse. Elle ne se trompe pas, en effet. Cependant, tu te fiches des convenances et autres usages sorciers. Non, de ton côté tu as le plus souvent possible pratiqué ce serment à deux. Hors de tout regard extérieur. Tu ne peux avoir confiance en personne, ou presque. Alors ce n’est pas pour ajouter quelqu’un entre vous, tu ne le supporterais pas.
- L’enchaîneur est davantage présent pour faire office de témoin. Nous n’en avons pas besoin. Pas pour ce genre d’affaire, précises-tu en posant ta seule et unique condition.
Tu sens ta joue tressaillir à l’écoute de l’incantation. Ça y est, vous y êtes enfin. Intérieurement tu jubiles, tu dois l’admettre. Ce sortilège est nocif au possible, pourtant tu l’adore, tu le pratique encore et encore. C’est plus fort que toi. Un jour tu y laisseras ta peau. Un jour sans doute. Mais pas aujourd’hui. Pas maintenant. Pas aussi facilement. Héritier d’une influente famille de sang-pur russes, tu ne comptes pas te laisser ainsi démolir par un enchantement. Qui pourtant te consumes. Au plus haut point. Tu te questionnes, sur le terme ‘’impardonnable’’. Est-ce que cela n’a pas à voir avec ton histoire personnelle ? Et plus précisément avec un évènement de vie source de souffrance pour toi ? Tu connais très bien la réponse. A chacune de ses conditions, un filament sort de sa baguette magique pour enlacer délicatement vos poignets. A chaque condition, tu t’engages, comme le veut le protocole. Tu l’observes jouer de sa langue contre ses lèvres charnues. Joueuse. Tu sais très bien qu’elle se délecte de la situation. Elle met ton destin entre ses mains.
Les lacets d’argent disparaissent enfin dans un silence assourdissant. Tu avales difficilement ta salive, tu détailles chacun de ses gestes, du mouvement de sa chevelure jusqu’à la caresse de ta paume. Qu’est-ce que tu es censé faire ? Avant même que tu ne puisses y réfléchir tu sens ton visage capturé entre ses mains. Vos lèvres s’entrechoquent, se redécouvrent. Il y a si longtemps déjà. Tu réponds à son baiser, amusant qui étire tes pulpes contre les siennes. Tu accompagnes son buste contre le tien de tes mains fermes que tu déposes sur ses hanches. Puis tu la repousse, sans ménagement contre le mur d’en face. Tu n’as aucune pitié.
- Tu vois Trejo, je me demandais qui de nous deux allait craquer en premier, dis-tu d’un air vainqueur.
Et enfin tu viens te plaquer contre elle, respirant le parfum de sa peau par la même occasion. Tu dégages son cou de sa chevelure soyeuse pour y déposer plusieurs baisers, marquant sa chair à plusieurs endroits. Ce jeu t’amuses, tu ne peux le nier.
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