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On peut toujours compter sur les vrais amis
Ven 15 Mar 2019 - 16:29
Aujourd'hui allait peut-être être le jour de ma délivrance. Aujourd'hui peut-être que quelque chose allait changer. Aujourd'hui j'allais peut-être enfin pouvoir à nouveau respirer. Sautant du lit, dans la chambre de Levius, je courrais pour aller prendre une douche. Une fois prête, je m'habillais d'un jean, d'un T-shirt noir, d'un pull à capuche noir, avant de dévaler les escaliers menant à l'arrière du salon de la demeure des Bird. Sautant sur Susan, je lui collais un gros baiser sur la joue avant de courir à l'extérieur dans la cours. Aujourd'hui, j'étais de bonne humeur, car enfin je me sentais libérée d'un poids. C'était peut-être un peu tôt, mais je savais par avance que je pouvais compter sur lui. Les amis, c'était fait pour ça.
Sautillant comme une gamine jusqu'à l'écurie tout en enfilant ma veste en jean, je la nettoyais d'un coup de baguette tout en m'assurant que les chevaux ne manquent de rien et se sentent bien. La jument était pleine, et je ne pouvais pas ne pas la surveiller d'un œil attentif. Qui plus est, le temps était à la pluie aujourd'hui, je n'allais donc pas les laisser s'épanouir dehors. Hors de question qu'ils tombent malade.
Fort heureusement, la magie m'aidait beaucoup à l'entretien de la ferme depuis le départ de mon petit-ami… ou ex petit-ami, je ne savais toujours pas vraiment, et ça n'avait aucune espèce d'importance finalement. Je ne pouvais pas me permettre de tout faire à la main comme avant. Je me devais de gagner du temps là où je le pouvais à cause de toutes mes autres charges de travail.
Une fois l'écurie en ordre, je retournais dans la cours pour m'assurer que les moutons et les chèvres ne manquent de rien eux non plus, puis je terminais mon tour par le poulailler où je ramassais les œufs fraichement pondus. Je ramenais ces derniers à Susan avant de ressortir, décidément de fort bonne humeur. Ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps de me sentir aussi légère… peut-être depuis le départ de Levius en fait, donc environ un mois. Un mois que j'avais ce poids qui pesait horriblement sur mes épaules et que je ne pouvais m'empêcher de me sentir coupable alors qu'il n'y avait aucune raison. Un mois que je ne savais plus comment pouvoir gérer ma vie tant il y avait de choses et de chamboulement.
Mais il avait trouvé du temps. Lui, cet ami sur qui j'avais pu compter dès le premier instant, là-bas à l'infirmerie de l'université.
Passant non loin du potager, j'allais m'enfermer dans la serre pour l'attendre, dans la partie méditerranéenne, car c'était ici que j'y exposais la majorité de mes plantes, celles que j'utilisais pour de nombreuses expériences.
En parlant d'expérience, peut-être avait-il trouvé un remède pour m'aider ? Cette perspective, aussi illusoire soit-elle, me mit davantage en joie. Décidément, j'avais très hâte qu'il arrive. M'asseyant devant mes plantes pour commencer à prendre mes notes journalières, je laissais un gros papillon se poser sur mon épaule. Je devais occuper mon esprit, sinon j'allais le chercher dans sa chambre à Hungcalf. Ça n'aurait pas été convenable.
Sautillant comme une gamine jusqu'à l'écurie tout en enfilant ma veste en jean, je la nettoyais d'un coup de baguette tout en m'assurant que les chevaux ne manquent de rien et se sentent bien. La jument était pleine, et je ne pouvais pas ne pas la surveiller d'un œil attentif. Qui plus est, le temps était à la pluie aujourd'hui, je n'allais donc pas les laisser s'épanouir dehors. Hors de question qu'ils tombent malade.
Fort heureusement, la magie m'aidait beaucoup à l'entretien de la ferme depuis le départ de mon petit-ami… ou ex petit-ami, je ne savais toujours pas vraiment, et ça n'avait aucune espèce d'importance finalement. Je ne pouvais pas me permettre de tout faire à la main comme avant. Je me devais de gagner du temps là où je le pouvais à cause de toutes mes autres charges de travail.
Une fois l'écurie en ordre, je retournais dans la cours pour m'assurer que les moutons et les chèvres ne manquent de rien eux non plus, puis je terminais mon tour par le poulailler où je ramassais les œufs fraichement pondus. Je ramenais ces derniers à Susan avant de ressortir, décidément de fort bonne humeur. Ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps de me sentir aussi légère… peut-être depuis le départ de Levius en fait, donc environ un mois. Un mois que j'avais ce poids qui pesait horriblement sur mes épaules et que je ne pouvais m'empêcher de me sentir coupable alors qu'il n'y avait aucune raison. Un mois que je ne savais plus comment pouvoir gérer ma vie tant il y avait de choses et de chamboulement.
Mais il avait trouvé du temps. Lui, cet ami sur qui j'avais pu compter dès le premier instant, là-bas à l'infirmerie de l'université.
Passant non loin du potager, j'allais m'enfermer dans la serre pour l'attendre, dans la partie méditerranéenne, car c'était ici que j'y exposais la majorité de mes plantes, celles que j'utilisais pour de nombreuses expériences.
En parlant d'expérience, peut-être avait-il trouvé un remède pour m'aider ? Cette perspective, aussi illusoire soit-elle, me mit davantage en joie. Décidément, j'avais très hâte qu'il arrive. M'asseyant devant mes plantes pour commencer à prendre mes notes journalières, je laissais un gros papillon se poser sur mon épaule. Je devais occuper mon esprit, sinon j'allais le chercher dans sa chambre à Hungcalf. Ça n'aurait pas été convenable.
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Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Mer 3 Avr 2019 - 13:53
J’arrive à la ferme avec mon œuf sur son oreiller magique. Le cadeau que m’a offert Luigi à son retour ici. Je ne sais pas ce que c’est, je ne sais pas quel animal sortira de cet œuf, mais une chose est sûre, il ne va pas tarder à éclore. L’œuf bouge plus que d’habitude depuis ce matin. Je suis content de venir rendre visite à mon Abi, cela faisait un bon moment que l’on ne s’était pas vu. Nous étions trop occupés, trop pris par notre spirale qu’est notre vie actuellement. Mais aujourd’hui, on prend le temps et j’en suis content. Je lève les yeux de l’œuf pour regarder l’allée d’arbre et la brise qui fait bouger les feuilles, j’aime ce temps, doux. Le soleil brille, le ciel est dépourvu de nuage, le printemps pointe le bout de son nez et cela veut dire qu’à la ferme il y aura davantage de travail. Abi aura besoin d’aide et le club également. Mais je n’arrive pas seulement avec mon œuf sur son coussin, je viens également avec des nouvelles qui j’espère lui plairont.
La maison ainsi que les serres apparaissent, je ne peux m’empêcher de sourire. J’aime cet endroit. Ça me manquait. Je passe davantage de temps à l’hôpital depuis quelques mois. Avant je faisais mes devoirs ici dans n’importe quelle serres. Le calme y est plus agréable qu’à la bibliothèque de Hung où j’entends parfois des filles glousser lorsqu’un homme passe devant elles, les chuchotements des groupes de travail, les livres qui sont posés sur les tables sans ménagement, les pages tournées. Mais j’aime l’odeur d’encre, la poussière balayées des livres, ça je ne le trouve pas dans les serres. A la place j’ai l’odeur de fleurs, de terres humides, j’ai le bruit des insectes en fond parfois de l’arrosage qui fait son travail, de Susan qui pousse la chansonnette en prenant soin de ses légumes et des oiseaux qui nous font entendre qu’ils sont de retour.
Je fais un signe de la main pour saluer Susan en passant par le potager qui me dit qu’elle est entrée dans la serre méditerranéenne. Je la remercie d’un sourire et entre dans la serre en question. Je me doutais qu’elle allait se trouver ici, ses plantes sont pour la plupart à cet endroit. Je ferme la porte derrière moi, elle est prise dans ses notes, concentrée. Je pose l’œuf et retire mon sac à dos de mes épaules. Dans la poche intérieure de ma veste, je prends ma baguette et sors mes notes.
- Salut Abi, comment tu vas ?
J’ouvre mon cahier à la page en question, celle qui la concerne. J’ai avancé dans mes recherches, j’en suis content. Je n’ai pas vraiment eu le temps d’avancer plus et je m’en veux, mais au moins j’ai des résultats. Doucement mais surement.
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Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Jeu 4 Avr 2019 - 10:28
En entendant la porte de la serre se refermer, je ne pouvais m’empêcher de sourire tout en terminant mes notes. Laissant le jeune homme s’approcher, je tournais mon visage dans sa direction tout en me redressant. J’étais véritablement heureuse de le voir, il m’avait profondément manqué, et j’espérais sincèrement que nous allions pouvoir rattraper le temps perdu tous les deux. Après tout, nous avions plein de choses à voir ensemble. Tout en prenant garde à ne pas trop le bousculer puisqu’il avait les mains pleines, je venais le prendre dans mes bras, non sans me redresser sur la pointe des pieds puisqu’il était grand, avant de lui coller un baiser sur la joue. Je grimaçais à cause de la barbe qui me piquait les lèvres, mais cela n’entacha ni mon sourire, ni ma bonne humeur.
- Bonjour Aedan, je vais bien maintenant que tu es là, merci et toi ? Baissant les yeux sur son œuf, je haussais un sourcil intrigué. C’est quoi ce truc ?
Peut-être avait-il remarqué l’absence de Levius à son arrivée. Pour l’heure, je gardais cette information pour moi, mais j’allais devoir y venir. J’avais besoin d’aide. De son aide.
Refermant mon carnet de note après avoir écrit de dernières remarques, j’observais le Lufkin s’installer et prendre son propre carnet. Intriguée, je le regardais faire, devinant bien de quoi il pouvait s’agir. Sentant alors mon rythme cardiaque s’accélérer quelque peu, j’enfonçais nerveusement mes mains dans les poches de ma veste tout en poussant un soupir.
- Allez vas-y dis-moi tout, ne passe pas par quatre chemins.
Je savais qu’Aedan allait être sincère avec moi. Nous nous étions beaucoup rapprochés dernièrement, surtout depuis notre sortie bien trop arrosée au Rainbow.
J’avais espoir que ses recherches avaient avancé, néanmoins je ne m’attendais pas à des miracles. Mon corps allait sans doute être marqué à vie par ma rencontre avec le loup-garou, et je commençais à me faire à l’idée, même si me contempler dans un miroir était toujours particulièrement pénible pour moi. L’amour d’Adoración et de Levius n’avait pas suffi pour que je me sente à nouveau suffisamment bien dans ma peau, et j’ignorais si c’était possible.
Toutefois, j’avais surtout espoir que mon ami ait pu trouver quelque chose pour apaiser mes migraines récurrentes. Ma nuque étant particulièrement touchée, j’avais encore de terribles maux, et voilà une situation pénible puisque j’étais déjà fragile de naissance.
- Bonjour Aedan, je vais bien maintenant que tu es là, merci et toi ? Baissant les yeux sur son œuf, je haussais un sourcil intrigué. C’est quoi ce truc ?
Peut-être avait-il remarqué l’absence de Levius à son arrivée. Pour l’heure, je gardais cette information pour moi, mais j’allais devoir y venir. J’avais besoin d’aide. De son aide.
Refermant mon carnet de note après avoir écrit de dernières remarques, j’observais le Lufkin s’installer et prendre son propre carnet. Intriguée, je le regardais faire, devinant bien de quoi il pouvait s’agir. Sentant alors mon rythme cardiaque s’accélérer quelque peu, j’enfonçais nerveusement mes mains dans les poches de ma veste tout en poussant un soupir.
- Allez vas-y dis-moi tout, ne passe pas par quatre chemins.
Je savais qu’Aedan allait être sincère avec moi. Nous nous étions beaucoup rapprochés dernièrement, surtout depuis notre sortie bien trop arrosée au Rainbow.
J’avais espoir que ses recherches avaient avancé, néanmoins je ne m’attendais pas à des miracles. Mon corps allait sans doute être marqué à vie par ma rencontre avec le loup-garou, et je commençais à me faire à l’idée, même si me contempler dans un miroir était toujours particulièrement pénible pour moi. L’amour d’Adoración et de Levius n’avait pas suffi pour que je me sente à nouveau suffisamment bien dans ma peau, et j’ignorais si c’était possible.
Toutefois, j’avais surtout espoir que mon ami ait pu trouver quelque chose pour apaiser mes migraines récurrentes. Ma nuque étant particulièrement touchée, j’avais encore de terribles maux, et voilà une situation pénible puisque j’étais déjà fragile de naissance.
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Ven 19 Avr 2019 - 18:01
J’ai un regard pour elle avant de plonger mon regard dans mon carnet. Elle est inquiète c’est indéniable et ce n’est pas surprenant. Je travaille d’arrache pieds pour tenter de trouver quelque chose, d’avoir des résultats et que cela soit surtout concluant. Néanmoins je lui souris pour tenter de la rassurer quelque peu.
- J’ai un peu avancé. Concernant tes cicatrices, je suis en train de tester sur des animaux qui sont eux-mêmes survivant d’une éventuelle attaque. Ça avance petit à petit. Je t’ai d’ailleurs mis en pot mes avancées, je dois voir ce que cela fait sur ta peau. L’effet dure une semaine pour le moment, je travaille sur l’effet complète tu le sais bien. Ce que j’ai noté surtout c’est que les cicatrices s’estompent mais ne disparaissent pas.
Je ne récite pas, je ne fais que lui dire les faits par rapport à mes notes des dernières semaines. De mon sac, je lui sors l’onguent en question. A appliquer 2 fois par jour sur les zones en question. Je tourne la page de mon carnet, elle est imbibée de certains ingrédients utilisés. Certains jours je suis maladroit. La fatigue, la précipitation d’oublier de noter me fait parfois avoir deux mains gauches. Je vais parler de ses migraines, c’est tout aussi important que ses cicatrices.
- Concernant tes migraines je pense avoir trouvé la bonne formule ainsi que les bonnes compositions. Tu ‘en diras des nouvelles.
Je sors de mon sac la seconde fiole qui lui ai destinée, une étiquette avec écrit « migraine » dessus. Je la pose près d’elle près de l’onguent en question et regarde l’œuf que j’avais posé plus tôt. Je souris.
- C’est un cadeau de Luigi, je t’en avais déjà parlé. Il ne m’a pas dit ce que c’était cependant.
Je me gratte le sommet du crâne, c’est vrai que je ne me suis jamais posée la question et je n’ai même pas pensé à lui dire. Je suis curieux de savoir ce que cela va être. Une chose est sûr, je vais avoir besoin d’elle pour m’en occuper, soigner, en prendre soin.
- Je ne sais pas ce que cela va être, mais est-ce que c’est possible de le laisser ici le temps que cela grandisse ? Je pense que l’œuf va bientôt éclore et…
Pas le temps de finir ma phrase, un craquement m’arrête net. L’œuf en question est en train de se fissurer, on se rapproche avec Abi, la coquille du haut tombe ce qui nous laisse entrevoir un bec, je ne peux retenir un sourire, j’ai l’impression que c’est noël avant l’heure. Luigi n’aurait pas pu me faire plus plaisir que de m’offrir un animal de compagnie, j’en cherchais un justement.
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Mar 23 Avr 2019 - 21:00
Attentive, les mains dans les poches, j'écoutais mon ami sans réussir à véritablement cacher ma nervosité. J'avais pleinement confiance en ses capacités, la question n'était pas là. Je craignais surtout qu'il ne parvienne pas à de résultats concluant. Après tout, mon cas était particulièrement difficile et épineux. Faire cicatriser et disparaître des blessures d'origines maudites était pour le moins un défi titanesque. Cela dit, je ne demandais pas une disparition totale, même si c'était le meilleur des scénarios possible. Mais au moins les atténuer, pour qu'elles soient moins grossières, serait un pur bonheur pour moi. J'avais honte de ce que j'étais devenue, et certains mouvements restaient particulièrement pénibles à faire au quotidien. J'avais besoin d'aide, je le savais, et je le reconnaissais, oubliant ma fierté. Elle n'allait pas me guérir.
J'attrapais alors le premier pot qu'il me tendait, le plaçant sur la table, m'asseyant à mon tour, tout en observant l'étiquette. J'allais poser une question mais déjà le Lufkin reprenait la parole pour me parler de mes migraines. Par Merlin s'il avait trouvé une solution pour ça, je lui en serai éternellement reconnaissante. Attrapant la seconde fiole, je la fixais avec attention, presque happée, comme s'il s'agissait d'un trésor incommensurable.
- As-tu adapté la potion pour les cicatrices pour le ph humain ? eh bien oui, je n'étais pas une bête après tout. J'étais toujours admirative de la seconde potion, la tournant dans tous les sens pour en observer le contenu miracle. Comment peux-tu être si sûr que ça soulagera mes maux de tête ? Après tout c'est lié aux muscles et aux tendons qui ont été malmenés… Pourtant, j'étais impatiente, et comme une enfant, je sautillais soudainement sur place. Je peux tester ? Tu veux me mettre la première sur une cicatrice en particulier ?
En dehors de Levius, Aedan était le seul qui connaissait mes marques sur le bout des doigts puisqu'il les analysait et en surveillait l'évolution. Je ne craignais donc pas de devoir retirer mes vêtements face à lui, je savais que ça restait purement professionnel et amical. Qui plus est, je n'avais jamais eu la prétention de croire que mon corps pouvait être attirant pour quiconque, alors maintenant qu'il était mutilé, c'était encore moins le cas.
Je reportais ensuite mon attention sur l'œuf étrange. À l'appellation de Luigi, je hochais la tête. Oui, je me souvenais de ce garçon dont il m'avait déjà parlé une ou deux fois. Fronçant les sourcils, j'essayais de deviner l'origine de la créature qui nichait encore au sein de la coquille. Ça ne semblait pas être un œuf extraordinaire, sa couleur et sa taille étaient plutôt communes. Comme s'il s'agissait là d'un animal qui pouvait être trouvé plus ou moins aisément dans le monde moldu.
- Bien sûr que tu peux le laisser là le temps que…. Hanw !
Émerveillée, j'approchais mon visage de la coquille qui commençait à craqueler. Je sentais les battements de mon cœur s'accélérer. J'adorais les surprises, j'adorais les naissances, j'adorais les créatures. J'étais aux anges.
J'attrapais alors le premier pot qu'il me tendait, le plaçant sur la table, m'asseyant à mon tour, tout en observant l'étiquette. J'allais poser une question mais déjà le Lufkin reprenait la parole pour me parler de mes migraines. Par Merlin s'il avait trouvé une solution pour ça, je lui en serai éternellement reconnaissante. Attrapant la seconde fiole, je la fixais avec attention, presque happée, comme s'il s'agissait d'un trésor incommensurable.
- As-tu adapté la potion pour les cicatrices pour le ph humain ? eh bien oui, je n'étais pas une bête après tout. J'étais toujours admirative de la seconde potion, la tournant dans tous les sens pour en observer le contenu miracle. Comment peux-tu être si sûr que ça soulagera mes maux de tête ? Après tout c'est lié aux muscles et aux tendons qui ont été malmenés… Pourtant, j'étais impatiente, et comme une enfant, je sautillais soudainement sur place. Je peux tester ? Tu veux me mettre la première sur une cicatrice en particulier ?
En dehors de Levius, Aedan était le seul qui connaissait mes marques sur le bout des doigts puisqu'il les analysait et en surveillait l'évolution. Je ne craignais donc pas de devoir retirer mes vêtements face à lui, je savais que ça restait purement professionnel et amical. Qui plus est, je n'avais jamais eu la prétention de croire que mon corps pouvait être attirant pour quiconque, alors maintenant qu'il était mutilé, c'était encore moins le cas.
Je reportais ensuite mon attention sur l'œuf étrange. À l'appellation de Luigi, je hochais la tête. Oui, je me souvenais de ce garçon dont il m'avait déjà parlé une ou deux fois. Fronçant les sourcils, j'essayais de deviner l'origine de la créature qui nichait encore au sein de la coquille. Ça ne semblait pas être un œuf extraordinaire, sa couleur et sa taille étaient plutôt communes. Comme s'il s'agissait là d'un animal qui pouvait être trouvé plus ou moins aisément dans le monde moldu.
- Bien sûr que tu peux le laisser là le temps que…. Hanw !
Émerveillée, j'approchais mon visage de la coquille qui commençait à craqueler. Je sentais les battements de mon cœur s'accélérer. J'adorais les surprises, j'adorais les naissances, j'adorais les créatures. J'étais aux anges.
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Lun 29 Avr 2019 - 13:28
J’ouvre grand les yeux de surprise. Le cadeau de Luigi s’avère être un perroquet aux plumes bleues. Enfin de ce qu’il en a sur lui. Pour le moment ce bébé n’a que très peu de plumes et il semble avoir faim. Je regarde mon amie, je ne suis pas dans la même branche qu’elle mais je suppose que la meilleure des façons de lui donner à manger avec à la seringue. Je regarde dans mon sac, j’ai toujours une trousse de secours avec le nécessaire dedans, j’ai peut-être ce qu’il me faut. Je fouille dans l’objet en question, une trousse en cuir vieillie que j’ai depuis mon entrée à Hung. Une trousse qui ne me quitte jamais, un objet que j’affectionne pour une raison que j’ignore. J’y trouve une seringue, prends de l’eau d’une bouteille dans mon sac, pince son bec et l’abreuve. J’ignore si mes gestes sont bons mais ce ne sont que de simple reflexe. Je regarde mon amie.
- Je ne sais pas si c’est comme ça qu’il faudrait faire. Tu sais quelle espèce c’est ? Je sais que c’est un perroquet déjà, enfin je crois.
Je continue de lui donner un peu d’eau encore avant de reposer la seringue. Je regarde mon amie puis regarde le perroquet. Il va avoir besoin d’attention, de temps. Je suis ravi, un perroquet, jamais je n’aurais pensé en prendre un, non en fait je ne suis même pas certains que ça soit légal de s’en procurer. Il me semble que Luigi l’a sauvé, le connaissant, ça ne m’étonnerais pas qu’il se soit battu pour préserver la race ou quelque chose y ressemblant. Je regarde l’oiseau. Impossible de déterminer la couleur de ses prunelles, son regard demeure fermé et le restera quelque temps, en fait je n’en suis pas certains, ce ne sont que des restes de mes cours à Poudlard. Je caresse sa tête fragile et réponds aux questions qu’Abi à posées.
- Je suis certains de l’efficacité de la pommade. J’ai testé sur une patiente avec son accord qui a été victime d’une attaque de centaure, ce n’est pas le même animal que toi mais la cicatrice a diminué. Je suis confiant. C’est à base de plante moldue l’aloe Vera, j’y ai rajouté l’huile de noix de coco également en plus d’y apporter une bonne odeur, elle a bonne réputation. J’ai réussi à me procurer de la larme de phénix également extrêmement rare mais j’ai pu jouer de relation, je n’en suis pas peu fier. Tu m’en diras des nouvelles, si tu arrives à noter les changements je dirais…une fois dans la semaine, cela pourrais m’aider. Pour ce qui est de la potion, j'ai l'intuition que cela va fonctionner, j'ai mis un sortilège pour cibler la douleur et l'éliminer, tes muscles et tendons seront détendues par le biais de ce sort. C'est la première fois que j'ai cette sensation, ce n'est qu'une intuition mais, cette fois c'est la bonne, crois-moi !
Elle va me prendre pour un fou c'est certains. Je n'arrive pas réellement à lui expliquer comment c'est possible mais je suis certains que ça lui fera du bien. J'espère que ça lui changera son quotidien,j'y travail depuis au moins deux mois, plusieurs nuit blanches, d'explosions dans mes cheveux, quelques égratignures par ci par là, mais là...j'y suis parvenue. Enfin je l'espère...
Toujours en ayant un regard pour ce minuscule animal, je prends le pot de crème et désigne l’épaule de ma confidente. Je fais chauffer la crème entre mes doigts et masse de manière circulaire sur les cicatrices de son omoplate gauche.
- Comment tu vas sinon ? ça faisait longtemps que l’on ne s’était pas vu, je suis un piètre ami.
Tout en continuant mes massages sur son omoplate voisine, je pars dans mes pensées, c’est vrai qu’en ce moment, je suis assez pris et je m’en veux de n’avoir presque plus le temps de passer à la ferme. Je profite de mon temps libre pour justement préserver des moments avec mes proches et elle en fait partie bien évidement.
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Lun 29 Avr 2019 - 18:34
Attentive, je regardais mon meilleur ami prendre soin de son petit volatile. En pleine confiance de sa délicatesse, je donnais tout de même un coup de baguette magique en direction d'un coffret de stock. Une coupelle, de l'eau et quelques graines vinrent jusqu'à nous. Avec précision et calme, je broyais les graines dans la coupelle puis la mélangeait à de l'eau pour en faire une sorte de purée. Avec aisance, j'y ajoutais quelques vitamines en gouttes que je sortais d'un placard. Fort heureusement, nous avions tout ce qu'il fallait dans la serre pour ce genre d'animaux, puisqu'ils pouvaient aider à l'entretient de la flore des lieux. Tendant les mains vers le poussin, je souriais à Aedan pour qu'il me le confie, attrapant à mon tour une autre seringue.
- Regarde il faut faire comme ça. Avec cette douceur et cette délicatesse dont je savais si bien faire preuve avec les animaux, je maintenais le bébé entre une main et je lui maintenais le bec de l'autre. Ne le force pas à ouvrir le bec. Dès qu'il va voir la nourriture il va le faire de lui-même. Ça va te permettre de voir s'il va bien ou non. Tant qu'il réclame, c'est bon signe. Joignant le geste à la parole, je levais la seringue remplie de la petite purée que je déposais sur le bec du nouveau-né. Une vois la petite pâte un peu étalée sur son bec, il l'ouvrit directement pour tout engloutir avec faim. D'un sourire attendrit, je redonnais son protégé à Aedan pour qu'il s'exécute lui-même, me permettant de le corriger au besoin. Observant alors l'animal, je me relevais pour à nouveau aller fouiller dans les armoires. Mmh… on dirait un perroquet oui. Vu la coquille et son début de plumage, et faut dire qu'un bébé perroquet c'est assez laid, je pencherai sur un Aras bleu. C'est une espèce en voie d'extinction, il n'y en a presque plus au Brésil hélas. Rejoignant à nouveau le Lufkin, je déposais quelques affaires, des brindilles, une minuscule peluche et d'autres matériaux bien chauds pour former un nid dans lequel le poussin serait en sécurité. Il est précieux, il te faudra bien en prendre soin. Il sera mieux dans le biome tropical par contre, il faudra l'y mettre tout à l'heure.
Reprenant ma place assise, j'observais, attendrie, le jeune homme et son bébé perroquet tout en l'écoutant me parler de ses remèdes. Intriguée, j'attrapais l'une des fioles sensées calmer mes maux de tête. Sans demander la permission, je la débouchais et en avalais le contenu. Pour une fois, pas de mauvaises surprises avec le goût. J'avais l'impression de boire de l'eau, tant mieux. Je me méfiais un peu des plaisanteries d'Aedan, mais heureusement qu'il prenait ma guérison au sérieux. Attendant que la potion fasse effet, je regardais alors la pommade.
M'exécutant sans gêne, car il m'avait déjà vue dénudée, je retirais mon pull et mon T-shirt, me montrant simplement en sous-vêtement devant lui. Aedan faisait partie de ce cercle très intime de mes amis pour qui je ne ressentais pas de gêne de me montrer de la sorte. Je savais qu'il n'en profiterait pas, je lui faisais une confiance aveugle. Lui tournant le dos, ramenant mes cheveux par-dessus mon épaule, je l'écoutais étaler la pommade sur ses mains avant de sentir ses doigts toucher ma peau avec application. Profitant de la sensation et du massage, je fermais les yeux. Qu'importe que la pommade atténue la marque ou non, le simple fait qu'il prenne soin de moi me soulageait. Sensation étrange et peut-être un peu égoïste, je me permettais tout de même de la savourer un court instant, jusqu'à ce qu'il rompe le silence. Là, je rouvrais mes paupières en réfléchissant à tout ce qui était arrivé depuis.
- Je n'ai pas pris plus de nouvelles que toi, je suis moi aussi une bien piètre amie du coup. Petit sourire amusé, je poussais un gros soupir excessif. Hof heu… par où commencer ? Ma thèse me prend énormément de temps, je suis sous l'eau en plus du travail à la ferme et des cours. Parce que tu vois, Levius est parti il y a un moment, pour parfaire sa formation et suivre des séminaires. Mais du coup je suis seule à gérer la ferme avec Susan. Ayden m'aide pas mal, et je vais demander à un ami de Poudlard s'il veut venir aider aussi. Bien sûr, si tu trouves du temps pour mettre la main à la pâte c'est avec grand plaisir, je n'y arrive pas toute seule. Douce pensée à l'attention de Gabriel. J'avais besoin d'aide, je ne pouvais pas continuer à me ruiner la santé à travailler trop et à m'éparpiller partout. Anticipant la question que je sentais venir, je préférais préciser directement. Du coup avec Levius pour le moment on a rompu. On a préféré, pour ne pas nous faire souffrir… c'était un peu pénible à supporter, mais maintenant ça va. Faut bien avancer… J'avais toujours la gorge nouée quand je parlais de ma rupture avec Levius. Notre relation avait été si stellaire… hélas, dès le début il y avait des points étranges. Mais ma fois, nous ne pouvons jamais prévoir ce genre d'événement. Haussant les épaules, je perturbais un instant le massage d'Aedan. J'en suis là. À essayer de trouver du temps pour pouvoir me reposer et me concentrer sur mes études tout en prenant du temps aussi pour rencontrer de nouvelles personnes. Le visage de la slave vint se graver devant mes paupières. Et toi ?
- Regarde il faut faire comme ça. Avec cette douceur et cette délicatesse dont je savais si bien faire preuve avec les animaux, je maintenais le bébé entre une main et je lui maintenais le bec de l'autre. Ne le force pas à ouvrir le bec. Dès qu'il va voir la nourriture il va le faire de lui-même. Ça va te permettre de voir s'il va bien ou non. Tant qu'il réclame, c'est bon signe. Joignant le geste à la parole, je levais la seringue remplie de la petite purée que je déposais sur le bec du nouveau-né. Une vois la petite pâte un peu étalée sur son bec, il l'ouvrit directement pour tout engloutir avec faim. D'un sourire attendrit, je redonnais son protégé à Aedan pour qu'il s'exécute lui-même, me permettant de le corriger au besoin. Observant alors l'animal, je me relevais pour à nouveau aller fouiller dans les armoires. Mmh… on dirait un perroquet oui. Vu la coquille et son début de plumage, et faut dire qu'un bébé perroquet c'est assez laid, je pencherai sur un Aras bleu. C'est une espèce en voie d'extinction, il n'y en a presque plus au Brésil hélas. Rejoignant à nouveau le Lufkin, je déposais quelques affaires, des brindilles, une minuscule peluche et d'autres matériaux bien chauds pour former un nid dans lequel le poussin serait en sécurité. Il est précieux, il te faudra bien en prendre soin. Il sera mieux dans le biome tropical par contre, il faudra l'y mettre tout à l'heure.
Reprenant ma place assise, j'observais, attendrie, le jeune homme et son bébé perroquet tout en l'écoutant me parler de ses remèdes. Intriguée, j'attrapais l'une des fioles sensées calmer mes maux de tête. Sans demander la permission, je la débouchais et en avalais le contenu. Pour une fois, pas de mauvaises surprises avec le goût. J'avais l'impression de boire de l'eau, tant mieux. Je me méfiais un peu des plaisanteries d'Aedan, mais heureusement qu'il prenait ma guérison au sérieux. Attendant que la potion fasse effet, je regardais alors la pommade.
M'exécutant sans gêne, car il m'avait déjà vue dénudée, je retirais mon pull et mon T-shirt, me montrant simplement en sous-vêtement devant lui. Aedan faisait partie de ce cercle très intime de mes amis pour qui je ne ressentais pas de gêne de me montrer de la sorte. Je savais qu'il n'en profiterait pas, je lui faisais une confiance aveugle. Lui tournant le dos, ramenant mes cheveux par-dessus mon épaule, je l'écoutais étaler la pommade sur ses mains avant de sentir ses doigts toucher ma peau avec application. Profitant de la sensation et du massage, je fermais les yeux. Qu'importe que la pommade atténue la marque ou non, le simple fait qu'il prenne soin de moi me soulageait. Sensation étrange et peut-être un peu égoïste, je me permettais tout de même de la savourer un court instant, jusqu'à ce qu'il rompe le silence. Là, je rouvrais mes paupières en réfléchissant à tout ce qui était arrivé depuis.
- Je n'ai pas pris plus de nouvelles que toi, je suis moi aussi une bien piètre amie du coup. Petit sourire amusé, je poussais un gros soupir excessif. Hof heu… par où commencer ? Ma thèse me prend énormément de temps, je suis sous l'eau en plus du travail à la ferme et des cours. Parce que tu vois, Levius est parti il y a un moment, pour parfaire sa formation et suivre des séminaires. Mais du coup je suis seule à gérer la ferme avec Susan. Ayden m'aide pas mal, et je vais demander à un ami de Poudlard s'il veut venir aider aussi. Bien sûr, si tu trouves du temps pour mettre la main à la pâte c'est avec grand plaisir, je n'y arrive pas toute seule. Douce pensée à l'attention de Gabriel. J'avais besoin d'aide, je ne pouvais pas continuer à me ruiner la santé à travailler trop et à m'éparpiller partout. Anticipant la question que je sentais venir, je préférais préciser directement. Du coup avec Levius pour le moment on a rompu. On a préféré, pour ne pas nous faire souffrir… c'était un peu pénible à supporter, mais maintenant ça va. Faut bien avancer… J'avais toujours la gorge nouée quand je parlais de ma rupture avec Levius. Notre relation avait été si stellaire… hélas, dès le début il y avait des points étranges. Mais ma fois, nous ne pouvons jamais prévoir ce genre d'événement. Haussant les épaules, je perturbais un instant le massage d'Aedan. J'en suis là. À essayer de trouver du temps pour pouvoir me reposer et me concentrer sur mes études tout en prenant du temps aussi pour rencontrer de nouvelles personnes. Le visage de la slave vint se graver devant mes paupières. Et toi ?
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Mar 7 Mai 2019 - 15:12
Attentif, je ne perds pas une miette de ses explications. Je voudrais prendre soin de ce petit oiseau, c’est pourquoi je vais faire en sorte de reproduire les gestes à l’identique de ma meilleure amie. Ce n’est pas difficile, ce n’est en rien de la prétention, mon futur métier demande à ce que j’assimile rapidement les gestes, formules, sortilège, potion sans difficultés et avec rapidité. S’occuper de cet oiseau relève de la compétence de ma confidente. Chacun son métier comme on dit mais ça n’empêche pas. Elle n’aura pas le temps de s’en occuper à pleins temps. Avec la gestion de la ferme et sa vie à côté surtout avec la nouvelle que je viens d’apprendre. Je ne cache pas ma surprise. Levius et Abi qui ont rompus, je ne l’ai pas vu venir…je les trouvais si complice si bien ensemble. Si ça devait se dérouler ainsi…J’imagine qu’elle ne doit pas si bien le vivre qu’elle ne le laisse paraître. Je lui souris et pose ma main sur son épaule après qu’elle ait posé la seringue laissant le bébé finir ce qu’il vient d’avoir dans le bec.
- Je viendrais t’aider bien entendu, c’est avec joie. Je dois de toute manière continuer mes recherches ici, tu me verras plus souvent que d’habitude. Puis il y a ce petit pépère.
De l’index je caresse le sommet du minuscule crâne du perroquet. Je repense à ma vie de ces quelques mois et me rends compte que peu de choses se sont passées étant donné le peu de temps que je m’accorde à la vie sociale.
- Ma vie se résume aux cours, mes recherches, ma thèse et mes stages à Ste marie. J’ai à peine le temps pour voir ma sœur, te voir, rendre visite à Luigi même voir le professeur Wakefield, parfois je me dis que je devrais m’inscrire à ses cours pour passer du temps avec lui, mais pour le bien de tous, il ne vaut mieux pas.
J’ai un rire bref, vu mon interprétation au karaoké cet hiver, je me dis que j’ai bien fait de ne pas faire carrière dans l’art du spectacle, ma sœur a pris ce côté-là. Nous avons le coup de crayon en commun, mais ma jumelle le travail plus que moi. J’enveloppe le petit oiseau si précieux dans un linge et me lève pour me diriger vers la serre tropicale. Pendant que nous faisons marche je continue de parler.
- C’est bien que tu t’ouvres éventuellement pour de nouvelles rencontres. Aller de l’avant c’est ce que je n’ai jamais réussi à faire véritablement.
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Mar 7 Mai 2019 - 18:51
Je souriais avec tendresse à l’attention de mon meilleur ami dans mon dos, alors qu’il acceptait de venir passer plus de temps à la ferme pour donner un coup de main. À nous tous, le problème allait être réglé, me voilà qui était grandement soulagée. Émotion visible puisque mes épaules s’affaissèrent soudainement comme si un poids les soulageaient alors.
Inutile de mentionner à Aedan à quel point ça n’allait pas me déranger de le voir plus souvent, bien au contraire. Je l’appréciais vraiment, et j’appréciais les recherches qu’il faisait pour moi.
Me rhabillant une fois qu’il avait terminé de me masser sur l’une de mes cicatrices, j’écoutais le jeune homme me donner de ses nouvelles alors qu’il protégeait son petit oiseau avec application. Pourtant, un détail m’interpella, et, de surprise, je papillonnais plusieurs fois des yeux.
- Wakefield ? Le professeur de musique ? Tu le connais ? Comment ça se fait ?
Je n’étais pas sans savoir que mon ami chantait extrêmement mal. Je n’arrivais donc pas spécialement à comprendre le lien qui pouvait l’unir à l’enseignant roux. Après tout, les relations que nous puissions avoir avec eux découlaient en général des cours, et je savais qu’Aedan n’était ni en chant, ni en musique.
Gardant un air surpris, j’ajustais mes vêtements tout en réfléchissant à ma propre relation avec mon tuteur de chant. Nous nous entendions de mieux en mieux et il me poussait toujours plus loin, dans mes derniers retranchements. Je sentais que je faisais des progrès notables, néanmoins, je craignais qu’un jour il me sorte de la salle de musique pour m’affronter à un véritable publique. J’en frissonnais d’angoisse par avance.
Rassemblant mes affaires, je suivais mon ami qui se dirigeait vers la sortie de la serre.
- Bah, ce sont des périodes comme ça, que ce soit difficile de voir son entourage et tout… j’avoue que maintenant que j’ai votre aide, je profite pour sortir. J’ai fait la rencontre de quelqu’un qui… m’intrigue beaucoup. Elle me fait peur, tu sais, elle a un regard prédateur, j’ai l’impression qu’elle va me bouffer. Doux euphémisme lorsqu’on me connait car j’avais la sensation que tout le monde allait me bouffer. Mais... je ne sais pas… il y a un truc entre nous. Je l’aime… bien. Je m’étais forcée à rajouter le dernier mot à ma phrase.
Un peu rouge par mes révélations, j’ouvrais la porte pour sortir de la serre. La tête enfoncée dans mes épaules comme pour me cacher, je tournais le biome sur le tropical, puis rouvrais la porte avant de rentrer à nouveau sur le long bâtiment en demi-cercle. L’intérieur avait changé et avait à présent adopté son décor tropical. Ainsi, Aedan allait pouvoir installer son petit protégé.
Essayant de changer de sujet pour éviter les questions du Lufkin, même si je savais que c’était une douce utopie, je reprenais.
- Tu devrais essayer de prendre plus de temps pour toi aussi tu sais. Travailler c’est bien mais faut pas que ça néglige nos relations.
J’étais certaine qu’il comprenait le sous-entendu que je visais.
Inutile de mentionner à Aedan à quel point ça n’allait pas me déranger de le voir plus souvent, bien au contraire. Je l’appréciais vraiment, et j’appréciais les recherches qu’il faisait pour moi.
Me rhabillant une fois qu’il avait terminé de me masser sur l’une de mes cicatrices, j’écoutais le jeune homme me donner de ses nouvelles alors qu’il protégeait son petit oiseau avec application. Pourtant, un détail m’interpella, et, de surprise, je papillonnais plusieurs fois des yeux.
- Wakefield ? Le professeur de musique ? Tu le connais ? Comment ça se fait ?
Je n’étais pas sans savoir que mon ami chantait extrêmement mal. Je n’arrivais donc pas spécialement à comprendre le lien qui pouvait l’unir à l’enseignant roux. Après tout, les relations que nous puissions avoir avec eux découlaient en général des cours, et je savais qu’Aedan n’était ni en chant, ni en musique.
Gardant un air surpris, j’ajustais mes vêtements tout en réfléchissant à ma propre relation avec mon tuteur de chant. Nous nous entendions de mieux en mieux et il me poussait toujours plus loin, dans mes derniers retranchements. Je sentais que je faisais des progrès notables, néanmoins, je craignais qu’un jour il me sorte de la salle de musique pour m’affronter à un véritable publique. J’en frissonnais d’angoisse par avance.
Rassemblant mes affaires, je suivais mon ami qui se dirigeait vers la sortie de la serre.
- Bah, ce sont des périodes comme ça, que ce soit difficile de voir son entourage et tout… j’avoue que maintenant que j’ai votre aide, je profite pour sortir. J’ai fait la rencontre de quelqu’un qui… m’intrigue beaucoup. Elle me fait peur, tu sais, elle a un regard prédateur, j’ai l’impression qu’elle va me bouffer. Doux euphémisme lorsqu’on me connait car j’avais la sensation que tout le monde allait me bouffer. Mais... je ne sais pas… il y a un truc entre nous. Je l’aime… bien. Je m’étais forcée à rajouter le dernier mot à ma phrase.
Un peu rouge par mes révélations, j’ouvrais la porte pour sortir de la serre. La tête enfoncée dans mes épaules comme pour me cacher, je tournais le biome sur le tropical, puis rouvrais la porte avant de rentrer à nouveau sur le long bâtiment en demi-cercle. L’intérieur avait changé et avait à présent adopté son décor tropical. Ainsi, Aedan allait pouvoir installer son petit protégé.
Essayant de changer de sujet pour éviter les questions du Lufkin, même si je savais que c’était une douce utopie, je reprenais.
- Tu devrais essayer de prendre plus de temps pour toi aussi tu sais. Travailler c’est bien mais faut pas que ça néglige nos relations.
J’étais certaine qu’il comprenait le sous-entendu que je visais.
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Ven 17 Mai 2019 - 13:40
Je souris, c’est vrai qu’être ami avec un professeur surtout celui qui enseigne une matière qui n’est pas dans les options de l’élève est assez étrange. En vue en plus de cela de la différence d’âge cela peut paraître étrange en y repensant. Mais cela s’est fait tellement naturellement que nous n’avons pas pensé à tout cela. Connaissant le professeur, il s’en fiche et moi aussi.
- Nous nous sommes rencontrés dans un bar, on avait beaucoup consommés et…
Je commence mal mon explication je viens de m’en rendre compte et cela pourrait même être mal interprété. Je commence à rire tout seule, je fatigue je pense, si le professeur m’entendait... Je retire mes lunettes pour pincer l’arête de mon nez pour que je calme mon début de fou rire.
- En fait on avait beaucoup échangés, parler de nous, notre passé, notre vie et nous nous sommes liés d’amitié. Aujourd’hui je peux dire qu’il est comme un grand-frère pour moi. Le grand-frère absent. Il est bien présent dans ma vie, autant que ma jumelle et toi.
Je souris. J’ai ma petite bulle d’amis autour de moi et j’en suis content. Je l’écoute me parler d’elle et de sa rencontre. Ainsi elle a rencontré quelqu’un et ce quelqu’un est une fille. Je ne savais pas qu’Abi était aussi attiré par les filles, du moment qu’elle est heureuse ça m’importe peu qui est la personne qu’elle aime.
- C’est trop tôt pour que tu me dises qui c’est ? En tout cas sache que je suis content, si tu es bien.
Je sais que le départ de Levius l’a beaucoup affectée, c’était soudain, rapide. En y repensant, j’ai moi aussi quelque chose à lui dire. Je ne l’ai pas revu depuis et nous devons rattraper le temps perdu et surtout, je dois me confier. Je ne sais plus quoi faire non quoi penser.
- En fait, le mois dernier j’ai été prendre un verre, seul après une garde. J’avais eu une journée assez dure et…il y avait Freya, tu sais mon ex. Nous avons reparlé et de fil en aiguille…on a passé la nuit ensemble. Quand je me suis réveillé, elle n’était plus là. Nous nous n’étions pas parlé depuis presque huit ans.
Je lui avais expliqué l’histoire, à quel point j’avais merdé avec elle. J’avais agis en égoïste. J’étais fou amoureux d’elle, on voyais tellement de choses ensemble et j’ai tout merdé.
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Dim 19 Mai 2019 - 20:31
En plus d'arrondir mes yeux aux débuts d'explications d'Aedan, je haussais un sourcil perplexe. Non pas que je jugeais ce qu'il faisait avec le professeur de musique, mais j'étais très surprise. Après tout, je n'étais pas la mieux placée pour juger quelqu'un qui pourrait avoir une relation avec un enseignant, toutefois je ne voyais ni le Lufkin, ni l'écossais rompre cette barrière. Mais bon qui sait hein ?
Mais le complément d'information m'amusait. Je pouvais très bien comprendre ce qu'il ressentait, cette relation si exceptionnelle de se sentir si proche de quelqu'un qu'il en devient un membre de sa famille. Aisément je pouvais moi-même prétendre que Gabriel et Aedan étaient comme des frères.
- Je vois, c'est vrai qu'il est gentil. Il me pousse beaucoup dans la chanson, mais il m'a fallu du temps pour être à l'aise avec lui. Je sais pas je crois qu'au fond j'admire tellement son talent qu'il m'impressionne. En plus, laisse tomber, il est monstre grand…
Mais une relation en menant à une autre, me voilà en train de parler de Lubia. Peut-être surprenais-je mon ami alors que je révélais apprécier les femmes, c'est vrai que nous n'avions jamais eu ce genre de discussion auparavant lui et moi, et j'avais rapidement été en couple avec Levius lorsque nous nous sommes connus. Toutefois, ma bisexualité était quelque chose que j'assumais sans mal depuis le premier jour. Puisque je me fichais de l'amour, je n'avais jamais eu de préférence entre les hommes et les femmes.
En voyant son sourire et en entendant sa question, je me sentais rougir comme jamais. Nerveuse, je venais emmêler mes doigts, ne réussissant alors plus à articuler en parlant. Parler de mes très proches relations m'intimidait toujours, qu'importe avec qui.
- C'est une diplomate au ministère, Lubia Savčenko…. Baheu… onsestembrasséesaccidentellementetjaiaiméça….
J'avais honte de cet instant, car j'avais encore été en couple avec Levius à ce moment, et c'était pour cela que j'avais interrompu notre échange. Pourtant, j'y repensais souvent et je n'osais espérer réitérer un jour. Le magnétisme entre nous m'attirait beaucoup sans que je ne me l'explique.
- Y'a un truc entre nous… je ne sais pas quoi. C'est… bizarre.
Me recroquevillant un peu comme une petite tortue, je continuais de jouer avec mes doigts comme une enfant alors que, lancé sur le sujet, Aedan en vint à me parler de son ex. Il me l'avait déjà vaguement évoqué à l'époque, mais j'étais étonnée qu'il se soit laissé aller comme ça.
A nouveau expressive, oubliant ma propre timidité, je prenais un air surpris.
- Ho wow… et tu veux faire quoi du coup ?
Mais le complément d'information m'amusait. Je pouvais très bien comprendre ce qu'il ressentait, cette relation si exceptionnelle de se sentir si proche de quelqu'un qu'il en devient un membre de sa famille. Aisément je pouvais moi-même prétendre que Gabriel et Aedan étaient comme des frères.
- Je vois, c'est vrai qu'il est gentil. Il me pousse beaucoup dans la chanson, mais il m'a fallu du temps pour être à l'aise avec lui. Je sais pas je crois qu'au fond j'admire tellement son talent qu'il m'impressionne. En plus, laisse tomber, il est monstre grand…
Mais une relation en menant à une autre, me voilà en train de parler de Lubia. Peut-être surprenais-je mon ami alors que je révélais apprécier les femmes, c'est vrai que nous n'avions jamais eu ce genre de discussion auparavant lui et moi, et j'avais rapidement été en couple avec Levius lorsque nous nous sommes connus. Toutefois, ma bisexualité était quelque chose que j'assumais sans mal depuis le premier jour. Puisque je me fichais de l'amour, je n'avais jamais eu de préférence entre les hommes et les femmes.
En voyant son sourire et en entendant sa question, je me sentais rougir comme jamais. Nerveuse, je venais emmêler mes doigts, ne réussissant alors plus à articuler en parlant. Parler de mes très proches relations m'intimidait toujours, qu'importe avec qui.
- C'est une diplomate au ministère, Lubia Savčenko…. Baheu… onsestembrasséesaccidentellementetjaiaiméça….
J'avais honte de cet instant, car j'avais encore été en couple avec Levius à ce moment, et c'était pour cela que j'avais interrompu notre échange. Pourtant, j'y repensais souvent et je n'osais espérer réitérer un jour. Le magnétisme entre nous m'attirait beaucoup sans que je ne me l'explique.
- Y'a un truc entre nous… je ne sais pas quoi. C'est… bizarre.
Me recroquevillant un peu comme une petite tortue, je continuais de jouer avec mes doigts comme une enfant alors que, lancé sur le sujet, Aedan en vint à me parler de son ex. Il me l'avait déjà vaguement évoqué à l'époque, mais j'étais étonnée qu'il se soit laissé aller comme ça.
A nouveau expressive, oubliant ma propre timidité, je prenais un air surpris.
- Ho wow… et tu veux faire quoi du coup ?
- InvitéInvité
Re: On peut toujours compter sur les vrais amis
Lun 10 Juin 2019 - 17:11
Je souris à ses révélations, je ne connais pas du tout cette fille et n’est jamais entendu parlé d’elle mais si Abi l’apprécie et qu’elle lui fait confiance alors je suis content. Une nouvelle histoire pour elle ne lui fera pas de mal. Son histoire avec Levius finie, elle était ouverte à d’autres horizons et j’en suis ravie. J’espère simplement que cette femme ne lui fera pas de mal. Je souris, ce truc est assez simple à deviner.
- Tu es donc amoureuse de cette femme. C’est mignon.
J’ai un regard pour ce petit bébé perroquet qui sera dans quelques mois un magnifique oiseau bleu que j’apprécie déjà. Je souris puis revient vers ma meilleure amie.
- J’aurais probablement l’occasion de la rencontrer un jour j’espère.
Je le pense réellement, si elle va faire partie de la vie de ma meilleure amie, j’aimerai la rencontrer. Elle le fera quand elle jugera sa relation assez sérieuse pour que cela arrive. Une diplomate, c’est un sacré métier ça, son nom viens d’ailleurs mais ici, nous venons tous de pays différent, ce n’est en rien problématique. Quand je repense à l’amour, je me dis que c’est un sentiment qui m’a habité il y a bien des années mais qui aujourd’hui est toujours en état de sommeil pour une fille, cette même fille que j’ai revu il y a des semaines et maintenant c’est le feu d’artifice dans ma tête. Ça pète de partout dans mon esprit et je suis perdu. Je soupire.
- Ce que je vais faire ? M’excuser. Je n’ai jamais eu l’occasion de le faire depuis notre rupture. Nous nous sommes évités tout du long jusqu’à ce fameux soir. C’était comme avant, comme si toutes ces années de rupture n’avaient pas existé entre nous. Si un jour je la recroise, j’irais m’excuser pour tout.
C’est la seule chose que je dois faire. Si nous nous remettons ensemble un jour, j’ai peur de toute faire foirer, j’ai peur de tout faire foirer avec n’importe quelles filles d’ailleurs voilà la raison pour laquelle je n’ai jamais eu d’autres histoires d’amour après elle. Que des filles sans lendemain sans me prendre la tête avec le reste. Je ne suis qu’un lâche finalement. Je soupire et remonte mes lunettes. J’ai un regard de nouveau pour ce petit oiseau. Nous ne lui avons toujours pas trouvé de nom lorsque j’y pense. J’ai une idée.
- Je passe un peu du coq à l’âne mais lorsque je regarde ce bébé, je me dis qu’on ne lui a toujours pas trouvé de prénom, qu’est-ce que tu penses de Blue ?
Je souris, ce n’est pas très original mais il y avait un dessin animé moldue que j’avais bien aimé dans lequel il y avait un ara bleu. Je prendrai soin de ce petit Blue.
- il faut alors se quitter, peut être pour toujours....
- Capri - Non ce n'est toujours pas fini...
- L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible × Raziel
- Lou-B ❈ « Je préfère les jeux à toutes les autres activités parce qu'on peut s'oublier complètement. Le reste du temps on doit toujours se demander si on est à la hauteur »
- toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus cons (logan)
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