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drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Sam 16 Mar 2019 - 12:36
« She comes to speak to me, I freeze immediately
Cause what she says sounds so unreal
Cause somehow I can't believe that anything should happen »
Douceur de mars. Normalement, je m'entraînerais, à cette heure mais, prévoyant qu'il y aurait foule en raison du soleil éclatant prévu, je suis allé m'entraîner à l'aube, ne souhaitant pas interagir avec d'autres êtres humains aujourd'hui. Alors que mon existence est relativement simple en temps normal, les derniers mois ont été surprenants. Entre l'accident de Murphy, qui m'a causé la peur de ma vie et un agaçant sentiment d'impuissance totale, la décision de la professeure Amonwë de faire de moi son nouveau projet alors que je n'avais rien demandé et ma blessure aiguë au bras m'ayant valu une visite à l'infirmerie, j'ai été servi. Les cicatrices ornant mon avant-bras droit sont venues en rejoindre d'autres, mais il est plutôt rare, à présent, que je me blesse avec mes expériences - avec le temps, mes observations sont devenues plus systématiques et j'ai su développer un semblant de méthode, consignant toutes mes expériences et les données produites dans le même calepin. Des structures ont finalement commencé à émerger - mais l'accident de février était le résultat d'une pure imprudence. Le fait de revoir Sapphire m'a laissé une impression d'euphorie tranquille, mais m'a également fait réaliser que mon nouvel endroit de prédilection est extrêmement exposé, aux yeux de tous.
Non, Hungcalf manque décidément de coins où se dissimuler tranquillement, une qualité que Poudlard avait pourtant. Pas assez de coins, pas assez de cachettes, ici. L'impression constante d'être exposé et de devenir une proie en puissance mine ma concentration et ma santé mentale en général - aussi ai-je décidé de m'aventurer dans les pièces que je n'ai pas encore explorées alors que les autres étudiants profitent des premiers rayons du soleil printanier. Parvenu au quatrième étage, je débute mon exploration - il est réputé pour abriter des pièces étranges, mais je ne trouve rien de satisfaisant, rien qui puisse devenir mon nouveau repaire à expériences. Bravant la réputation de l'endroit, je décide de tenter le tout pour le tout et de voir de quoi il retourne dans le bureau abandonné, réputé être l'un des endroits les plus sombres de l'université. Silencieusement, je m'apprête à m'y glisser, lorsqu'un bruit me fait sursauter. Portant instinctivement une main à ma poitrine pour vérifier que je n'ai pas fait une crise cardiaque, je me retourne, sac en bandoulière portant les armoiries de ma maison, ethelred, et mes yeux se posent, surpris, sur Aphrodite. eglantine. Ou plutôt, synonyme plus approprié : sweet briar. Grands yeux écarquillés, je la fixe de mon regard noisette, les souvenirs de notre première rencontre teintant mon visage d'une couleur rose - je ressens encore, sur ma joue droite, l'endroit où elle a posé ses lèvres avant de filer avec mon balai pour ne pas être en retard. « M-miss Aphrodite! » L'exclamation est presque comique - je ne me risque toujours pas à prononcer son nom de famille, et si on me le demandait, j'admettrais volontiers que je trouve son prénom magnifique. Magnificent words should be used ... at least by people who are good with words. Pas moi. Le souvenir de la silhouette dorée filant au gré du vent me revient en tête. À défaut de lui demander ce qu'elle fait ici, un éclair d'inspiration me saisit. « P-please tell me my broom is alright ». Raté, Finn. Je me reprends avec précipitation. « I-I mean I hope you're alright too! » Petit regard penaud, sourire d'excuse adressé à la sorcière tellement plus habile que moi.
@Aphrodite Iraklidis
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Ven 22 Mar 2019 - 13:33
Je sais qu’il fait beau et tout, mais j’ai besoin de travailler. Pourtant, qu’est-ce que j’adorerais pouvoir me prélasser au soleil avec mes amies, sirotant un truc frais - mais pas trop, on est loin de la chaleur de Grèce tout de même - sans me soucier du travail. C’est quelque chose que je fais bien, oublier la quantité de travail qui m’attend, repousser l’idée de mon esprit jusqu’à ce qu’elle devienne tellement minuscule que c’est comme si elle n’existait plus. Bien entendu, quand les échéances arrivent, elle devient tellement grosse qu’elle menace d’exploser dans ma tête, et je me retrouve à tout faire à la dernière minute sous le coup du stress. Eeeeet bien entendu, c’est ce qui m’arrive en ce moment même ! La nouvelle édition du Chineur sort bientôt. Très bientôt. Genre dans quelques jours. Et comme d’habitude, elle n’est pas prête. Pas terminée. Pas finie. La plupart des articles, si ce n’est pas tous, sont prêts, je n’ai plus qu’à les mettre en page, décider de leur emplacement dans le journal, ajouter des photos, ce genre de trucs. Le montage, quoi. Ça semble futile, mais c’est le plus important. Je veux que notre journal ait le plus d’impact possible, qu’on crée encore plus d’histoires dramatiques qu’il n’y en a déjà, qu’on ajoute de l’huile sur le feu, qu’on apporte notre grain de sel… Tout ça, quoi ! Et c’est très dur. J’ai pas bien dormi cette nuit, à me poser plein de questions par rapport à l’interview que j’ai faite il y a un mois. Si je la publie, je me fais griller. Et le joueur de Quidditch m’avait l’air bien trop pur et gentil pour mériter de se faire traîner dans la boue avec une interview qui déforme ses propos. Bref, je suis depuis une heure dans le bureau abandonné à travailler, mais j’ai teeeeellement la flemme. Je n’arrive pas à avancer. Je ne fais rien. Je passe mon temps à papillonner, à trouver une excuse pour faire autre chose. Une rédactrice m’a proposé une autre interview, totalement fausse, à mettre à la place. Et j’hésite. J’ai devant moi les photos que j’ai prises de Finnick Fraser, et quelques photos de l’autre personne pressentie pour ce poste. Un soupir de frustration me prend, et je décide de sortir d’ici. Direction les cuisines, pour prendre un café.
C’est vrai que je n’apprécie pas le cuistot, le fait d’exploiter les elfes de maison, ne leur versant aucun salaire. Mais il faut avouer qu’il fait un café du tonnerre. Remontant les quatre étages en faisant bieeeen attention à ne pas renverser ma tasse, j’essaie de me trouver de la motivation. Me parlant à moi même pour m’encourager, je regarde avec précaution où je mets les pieds. Mais lorsque je m’approche du bureau abandonné, je découvre avec horreur une silhouette qui tente d’y entrer. Pas le temps de réfléchir à ce que je fais, il ne faut pas que cette personne découvre ma cachette ! “Hey !” Pas qui se pressent, toujours en faisant attention à ne pas renverser mon précieux café. Le garçon se tourne, et je m’arrête net. “Mister Fraser ?” “M-miss Aphrodite !” Il a l’air tout autant surpris de me retrouver là. Avant que je puisse lui demander ce qu’il fabrique ici, telle une vieille femme essayant de faire fuir des gamins de sa propriété, il prend la parole. “P-please tell me my broom is alright.” Sourcil arqué de surprise, j’esquisse un début de sourire alors qu’il se rattrape. “I-I mean I hope you're alright too !” Laissant échapper un petit rire, je m’approche encore. “I’m okay ! The broom is, too. I made quite an entrance in class.” Passant une main dans mes cheveux, je me penche contre le mur, appuyée sur mon épaule. “But it’s not in here.” Petit mouvement de tête indiquant la salle dans laquelle l’Ethelred voulait entrer. Salle dans laquelle il y a plein de photos de lui posées sur une table. Salle dans laquelle il y a une quinzaine d’articles dispersés sur une maquette où Le Chineur est écrit en gros. Salle où il ne devrait vraiment pas rentrer, ou ma couverture est grillée. C’est le moment de faire jouer mes charmes, encore une fois. “Are you looking for something ?” Grand sourire, regard lumineux, halo de lumière qui semble m’entourer, le Soleil se réfléchissant dans mes cheveux de blés.
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Sam 30 Mar 2019 - 11:54
Quel gaffeur, vraiment. Si des Olympiades de la maladresse existaient, je gagnerais tellement souvent qu'on me disqualifierait pour le futur. Pourtant, la jeune femme ne semble pas remarquer ma bêtise, s'appuyant contre le mur alors qu'elle me répond. « I’m okay ! The broom is, too. I made quite an entrance in class. But it’s not in here », me répond Aphrodite en désignant la porte que je m'apprêtais à franchir. Je ne cherchais pas mon balai, mais il est bon de savoir que je n'aurai probablement pas à me lancer dans une course folle sur le terrain universitaire à la recherche de mon précieux instrument, subtilisé par cette jeune femme intrigante qui semble prendre tant de plaisir à jouer avec mes pauvres nerfs. Son plaisir semble innocent, je dois l'admettre, et j'ai pensé à notre première rencontre plus de fois que je ne voudrais l'avouer, depuis ce début d'après-midi froid mais ensoleillé. Je hoche la tête, me détournant complètement de la pièce où je m'apprêtais à entrer, pour faire face à la Summerbee. La dernière fois, nous nous parlions juchés sur mes balais, avec le vent pour nous envelopper. Là où j'étais tout à fait dans mon élément, contrairement à aujourd'hui, où je ne souhaitais que trouver un endroit tranquille et à l'abri des regards. Ici, bien que je la domine sensiblement par ma taille, je n'ai rien pour me défendre, comme une souris prise entre les pattes d'un félin ... et qui, tout compte fait, n'a pas entièrement envie de fuir.
« Are you looking for something ? » Le soleil semble avoir changé d'angle, comme si la Terre elle-même avait choisi de faire ses révolutions dans un autre sens, ou décidé de pivoter sur un nouvel axe. Entourée de lumière, comme si les dieux avaient décidé de n'éclairer qu'elle, l'espace d'un instant. Quelle étrange sensation, que celle de la voir ainsi, comme si j'étais dédoublé et que je la regardais de deux points de vue. Finn, la fixant de ses grands yeux écarquillés, pétrifié non pas par sa beauté mais parce que la jeune femme lui parle et qu'il est si facilement craintif, lorsqu'on lui adresse la parole. Finnick, l'observant, remarquant les moindres détails de son visage - les minuscules ridules au coin des lèvres commençant déjà à apparaître, signe qu'elle souriait beaucoup. Encore ses yeux d'un océan troublé par les vagues et la menace de tempête. La cascade d'or de ses cheveux.
J'ai toujours eu l'oeil pour les détails et, en situation d'angoisse, j'ai tendance à m'accrocher aux caractéristiques que je peux isoler chez autrui. La dernière fois, c'était sur le terrain de Quidditch - ses lèvres qui m'avaient fait penser à des pétales de rose. Not quite, now. Briar petals. Petit sourire gêné décoché à la jeune femme, je glisse simplement « nothing really ». Changeant mon sac d'épaule comme si je tentais de gagner du temps, je tire un origami de la besace, en forme de pingouin. « Just a quiet spot », lui dis-je avec honnêteté avant d'aviser la tasse de café fumant de la Summerbee - bien que je sois loin d'être un fin limier en ce qui concerne les intentions d'autrui, elle m'a l'air d'être déjà installée quelque part et de simplement être partie en quête de caféine. « And you? » Le ton n'est pas interrogateur, mais curieux. Peut-être est-elle à la recherche d'une nouvelle proie à désarçonner en lui demandant s'il a des groupies. Songeant au souvenir, le rouge me monte aux joues, et je toussotte légèrement pour me redonner une contenance.
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Mer 3 Avr 2019 - 18:34
Défi du printemps : Otis
Qu’il est mignon, ce garçon, à rougir pour tout et n’importe quoi, à bégayer et bafouiller comme si j’étais un professeur sévère qui lui posait des questions compliquées. Il est touchant et, vraiment, je suis contente de le voir. Tellement contente que la saveur amère de la culpabilité emplit ma bouche lorsque je décide de faire jouer mes charmes. C’est une faculté qui m’a été donnée par ma mère et que j’ai réussi à maîtriser pour arriver à mes fins, mais j’ai toujours cette impression de tricher, de supercherie, lorsque je l’utilise. Parfois, c’est pour la bonne cause, pour mes manifestations par exemple. D’autres fois, c’est purement et simplement pour me sauver de situations problématiques, comme maintenant. Je vois les yeux de l’Ethelred s’ouvrir encore plus grand, il semble encore plus apeuré par ma présence. Mais en même temps, je la vois. La lueur. La lueur qu’ils ont tous lorsqu’ils me parlent. Lorsqu’ils me regardent. Lorsque j’en joue. Me forçant à ne pas briser le contact, je lui décoche un grand sourire. “Are you looking for something ?” Il sourit, de cet air gêné et penaud qui accentue le fait que je sois un imposteur. “Nothing really, just a quiet spot. And you ?” Hochant lentement la tête, je hausse les sourcils d’un air compréhensif. “Oh I see. For your experiments ? I understand it can be arduous to find a peaceful environment to work in without the burden of being troubled by strangers trying to distract you from your production.” Ce n’est pas singulier pour moi de parler pour ne rien dire, mais là pour le coup, j’ai un comportement étrange. Je ne sais pas ce qui me prend, sortir les grandes phrases et les grands mots, déblatérer sur un sujet sur lequel je ne connais rien. Qui suis-je pour répondre à ma propre question à sa place ? Mais pour le moment, je ne me rends pas compte du problème. Haussant une épaule, dans une moue de compréhension, je continue sur ma lancée. “Furthermore, you mentioned that you specialize on broomsticks. I can assume that requires a quite spacious area… And there is the security aspect to consider, amongst other things.” Les yeux dans le vague, je bois une gorgée de mon café. “I’m not quite sure how the deserted office might be of use. Undoubtedly, you might not be disturbed. But it’s much too narrow to work on your broomsticks comfortably.” Reposant les yeux sur Finnick, je me rends compte de son air totalement confus. “What, did I say something improper ?” Mes sourcils se froncent, puis se haussent rapidement, une ampoule s’allumant presque au dessus de mon crâne. “Oh, silly me. I didn’t answer your question. No, I’m not looking for anything, I just went to the kitchens to get a cup of coffee. Now, I don’t actually see eye to eye with the chef, but I must say I love his cappuccino. And I needed a break from my work.” La mine sérieuse, étrangement, je me mets à parler de mon travail. “I have an… assignment for later this week, and I really have to finish it, but I can’t seem to concentrate.” Reposant les yeux sur ma tasse fumante, je la tends à l’Ethelred. “Want some ?” Eclair lumineux dans mes yeux, le sourire qui revient à mes lèvres.
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Dim 7 Avr 2019 - 14:15
Début du défi du printemps - Jack Sparrow (aux dés)
Je dois ressembler à une carpe, pour le moment. Le flot de paroles qui quitte les lèvrespleinesde l'étudiante me cloue le bec davantage encore que n'importe quelle situation sociale, mais je dois admettre que bien que je ne sache pas gérer une conversation de ce niveau, j'apprécie l'idée de ne pas avoir à parler et de laisser Aphrodite tenir le gouvernail. « Oh I see. For your experiments ? I understand it can be arduous to find a peaceful environment to work in without the burden of being troubled by strangers trying to distract you from your production ». Elle est en forme. Pourtant, malgré la façon extrêmement alambiquée de s'exprimer, Aphrodite semble tout à fait comprendre le sentiment qui m'habite. Je l'écoute disserter au sujet du bureau abandonné, m'expliquant qu'il ne s'agit pas d'un bon endroit où travailler, et je hoche la tête en signe d'acquiescement. « I have an… assignment for later this week, and I really have to finish it, but I can’t seem to concentrate. Want some ? » Je lui souris, acceptant avec bonheur la tasse fumante - il fait frais, et le contact de la tasse sur mes doigts apporte presque autant un baume à mon cœur que celui de ses mains rapidement effleurées au passage.
Une impression étrange m'envahit alors que je m'apprête à avaler une gorgée de caféine. L'impression ... d'un monde extraordinaire de possibles, tissé d'ivresse et de conneries à faire. Je me sens invincible et diablement attirant. Portant la tasse à mes lèvres, je recrache le café en grimaçant. « What?! But this isn't rhum! » Du café pour le capitaine Fraser? Ah ça non, ça ne le fait absolument pas. Nous devons remédier à cette situation immédiatement. « Oh no, this won't do », dis-je en adressant un regard enjôleur à la jeune femme. Par les sept mers et le vent qui souffle dessus, elle est magnifique. Comment ai-je pu ne jamais lui faire remarquer? Je suis vraiment un idiot. C'est le moment. « Miss Aphrodite, you must come with me. We have to get you something stronger than this, and we have to find it! » Sans attendre son accord, je laisse le café derrière nous et m'empare de son bras afin que la jeune femme m'accompagne. « Why the Black Pearl, of course! It's only the most elusive of all broomsticks ... they say it can become invisible. Can you imagine me, being invisible during a quidditch match? » Je serais insurmontable, inaccessible. Le meilleur joueur de quidditch de tous les temps. Capitaine Fraser. Il faudra que j'aille expliquer à Sasha qu'il va devoir me céder son titre, mais peu importe. « Now let's find it, love », dis-je en avançant à pas décidés avec la superbe apparition au bras. « We must find the Pearl, and you must tell me everything about your lovely self. Not married, are you? » Il faut bien vérifier - pas que ça puisse m'arrêter, mais si je dois assurer mes arrières vis-à-vis d'un mari jaloux, aussi bien le savoir d'avance. « If so, it'll stay between us. Come along, love ».
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Mar 9 Avr 2019 - 10:35
Une sensation étrange s'empare de moi alors que l'Ethelred attrape ma tasse de café, effleurant mes doigts au passage. Comme un frisson. Bizarrement, je n'ai plus vraiment envie de disserter de manière alambiquée sur les problèmes de la vie étudiante, les devoirs à rendre et le café du chef Donovan. J'ai l'impression… d'être revenue normale. Mais pas le temps de réfléchir à ce qu'il vient de se passer, car mister Fraser recrache d'un coup sec le café que je lui ai tendu. Regard interloqué, les sourcils haussés. “What?! But this isn't rhum! Oh no, this won't do.” Du rhum en pleine journée ? Je ne pensais pas le gris capable de ce genre de folies. Comme je ne l'imaginais pas en boire en soirée. A bien y réfléchir, je ne crois pas l'avoir déjà vu lors d'une soirée étudiante, et ma contemplation étonnée me fait penser qu'il n'y aurait pas sa place. A moins que je me sois trompé à son sujet ? Charmée et assez intriguée par le blond, je ne réagis pas vraiment lorsqu'il m'attrape par le bras. “Miss Aphrodite, you must come with me. We have to get you something stronger than this, and we have to find it!” Toujours aussi pleine de questions, habituée à être celle qui parle plus que l'autre, je n'ai cependant rien d'autre à dire que “find what ?” Ah, l'éloquence des dieux grecs m'est bien en défaut, ce matin. “Why the Black Pearl, of course! It's only the most elusive of all broomsticks ... they say it can become invisible. Can you imagine me, being invisible during a quidditch match?” Il parle avec tellement de ferveur, il a un sourire charmeur, j'ai l'impression de ne plus être avec le mister Fraser que je connais. Alors certes, je ne lui ai parlé que quelques minutes, le temps d'une interview dans le ciel de février, mais j'aime penser que j'arrive rapidement à cerner les gens. Et là, clairement, il défie toutes mes convictions sur sa personne.
Étrangement charmée par la nouvelle facette du blond, je ne tilte pas tout de suite sur cette histoire de Black Pearl. Mais par contre, je réfléchis quelques instants à sa question. “I don't think you can ever be invisible. You're too cute !” Tentative maladroite de désarçonner le sorcier, comme je l'ai fait dans les airs, la dernière fois. Mais ça ne semble pas fonctionner. Ou peut être que ça fonctionne trop ? Me laissant entraîner dans le couloir, je tire quand même rapidement ma baguette de ma poche, murmurant “failamalle. Collaporta” en direction du bureau abandonné. Si quelqu'un décidait d'y entrer, il ferait face à une porte verrouillée. S'il décide d'aller à l'encontre du verrouillage avec un simple sort de première année à Beauxbâtons, il trouverait le bureau vide, comme à son habitude. Je ne veux pas courir le risque que quelqu'un découvre le repaire du Chineur. Perdue dans mes propres réflexions, j'en suis sortie abruptement par Finnick. “We must find the Pearl, and you must tell me everything about your lovely self. Not married, are you? If so, it'll stay between us. Come along, love.” Alors là, carrément pantoise, je ne sais quoi répondre. He called me love. Il me faut quelques instants pour que je me fasse une contenance, trottant aux côtés du blond. “Well no, I'm not married. Why, you interested ?” L'idée qu'il le serait me serre le ventre, j'ai l'impression de flotter de joie, ça fourmille dans mon cuir chevelu. Mais il y a quelque chose qui cloche, dans tout ça. “I'm sorry, excuse me, but who are you and what did you do to my Mister Fraser ?” Parce qu'il faut quand même mettre cette histoire au clair. Il y a quelques instants, le sorcier me regardait avec l'air effrayé d'une biche prise par les phares d'une voiture. Et là maintenant il m'appelle Love ? Il part dans des histoires alambiquées sur le Black Pearl… “Oooh.” Grand sourire de compréhension. Mais oui ! Le Black Pearl ! Pourquoi je n'ai pas fait le rapprochement plus tôt ? Let's play along, then. “You know, mister Fraser, I don't think the Black Pearl is a broom. See, I heard stories about it being a ship, for the best pirate of the seven sees.” Et je me retiens bien de préciser que j'ai vu le film au cinéma. Grand sourire aux lèvres, grands gestes agités. “And you're in luck, cause I happen to be the best sailor in Greece. I won competitions and everything.” Une moue crâneuse au visage, je me lance des fleurs. Et c'est même pas faux, ce que je lui raconte ! “Oh !” Une idée merveilleuse s'empare de mon esprit. “Maybe we should go to the Loch to see if it's there ?” Ma langue bute sur la prononciation du mot Loch. Depuis quatre ans que je suis en Ecosse, je n'ai jamais réussi à le prononcer correctement. Mais je suis sûre qu'avec mon accent chantant, ça rend le mot très joli. Après tout, c'est mon talent, ça, rendre le monde plus beau.
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Mar 9 Avr 2019 - 23:37
L'impression d'être à la fois le roi du monde, le plus grand des imbéciles (and that's bloody fine, all great plans are cooked up this way) et surtout, un charmeur sachant charmer. Je lui demande si elle est mariée, l'air enjôleur, lui prenant le bras pour que nous avancions tous deux. « Well no, I'm not married. Why, you interested ? » J'éclate de rire, comme si elle venait de me demander si un et un font deux. Quelle drôle de question. Pourquoi ne lui ai-je pas dit avant, que son contact m'a fait fourmiller, lors de ces quelques minutes passées dans le ciel? « Is the sky blue? Well granted darling, here it's gray, but that's besides the point. Who wouldn't be interested in you? You're gorgeous, and funny, and you dared to get on a broom just to interview me! » Mes yeux pétillent au souvenir, le vent dans la crinière dorée de la jeune femme et son air horrifié en échappant son matériel - heureusement que je suis le plus doué et que je suis parvenu à sauver les précieux objets. « I'm sorry, excuse me, but who are you and what did you do to my Mister Fraser ? » M'arrêtant, je me jette un regard, me tâtant de façon exagérée pour bien vérifier que je suis dans le bon corps, avant de lui glisser un regard noisette teinté d'amusement et d'un éclat charmeur. « Your mister Fraser, eh? Well, I can be your whatever you like love, but for now, Captain Fraser will do »
« Oooh. You know, mister Fraser, I don't think the Black Pearl is a broom. See, I heard stories about it being a ship, for the best pirate of the seven seas. » Mes yeux s'écarquillent. Elle est brillante, cette femme. Je devrais l'emmener avec moi à l'aventure, dans toutes mes aventures, c'est qu'elle a d'excellentes idées, en plus de me rappeler mon bois de balais préféré. Titubant légèrement, mon bras se serre instinctivement davantage autour du sien, profitant à moitié de la situation. « A ship? I could be Captain of a ship! A quidditch team is one thing, but captain of a ship? Oh yes ». Je réfléchis à voix haute. Capitaine d'une équipe de quidditch, c'est une chose - faut vraiment que je le dise à Sasha, d'ailleurs ... mais capitaine d'un vaisseau? Là tu parles. « And you're in luck, cause I happen to be the best sailor in Greece. I won competitions and everything ». La jaugeant d'un oeil appréciateur, mon visage se fend d'une moue alors que je hoche la tête. « You have to be the most interesting girl I've met. Will you take me on your ship? We can compare ... notes ». Regard appuyé, voix à peine suggestive - juste assez. « Oh ! Maybe we should go to the Loch to see if it's there ? » J'en saute presque de joie. Quelle excellente journée. Si seulement je pouvais trouver du damné rhum ... « Marvelously fantastic idea! », que je m'exclame, avant de me concentrer sur ce qui est vraiment important. « So, let's go, but we must find rhum first. It's always gone, damn thing. Why is the rhum always gone? » Soupir de regret, incompréhension, comme si je parlais de mon enfant disparu ou d'une amante à l'abandon - pourquoi le rhum n'est-il plus là? « Anyway, you must tell me. How are you not married? Betrothed? Boyfriend? Girlfriend? Pet? » Impossible qu'elle soit célibataire. Im-pos-si-ble. Je dois percer son secret. « Can't wrap my head around it. But the other blokes' bad luck is my good luck, miss Aphrodite ».
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Ven 12 Avr 2019 - 18:05
L’idée que le grand blond à mes côtés soit intéressé par ma vie amoureuse me fait un drôle d’effet. Jamais loin de la rigolade, mais extrêmement curieuse, je lui lance une perche. Son rire fait voler des quinzaines de papillons dans mon ventre, me donne des frissons et fait battre mon coeur un peu plus fort. “Is the sky blue? Well granted darling, here it's gray, but that's besides the point. Who wouldn't be interested in you? You're gorgeous, and funny, and you dared to get on a broom just to interview me!” Peu habituée aux compliments -normalement, c’est moi qui me les décerne -, je rougis doucement. Gorgeous, je le savais. Il faut croire que le Fraser ne soit pas indifférent à ma malédiction. Cependant, funny... Ca c’est plus intéressant, car ça n’a rien à voir avec quelque chose qui n’est pas de ma faute. Il me trouve drôle. Amusante. Et il a l’air de vouloir s’amuser avec moi. C’est top, non ? En tout cas, il ne cesse de m’épater, ce garçon. A un tel point que je me sens obligée de lui faire savoir à voix haute. “I'm sorry, excuse me, but who are you and what did you do to my Mister Fraser ?” L’arrêt brusque me prend par surprise, mes jambes ayant continué d’avancer. Reprenant contenance, je me redresse alors que Finnick me lance un regard charmeur. “Your mister Fraser, eh? Well, I can be your whatever you like love, but for now, Captain Fraser will do.” Tentant de camoufler le malaise qui me fait délicieusement rougir, je lui réponds d’un ton enjoué. “Aie aie, captain !”
Capitaine Fraser. Quelle drôle d’idée. A la recherche du Black Pearl en plus… Comme dans Pirates des Caraïbes ! Persuadée que le blond revisite le classique en faisant une imitation plus que convaincante de Jack Sparrow, je me lance dans une explication sur le Black Pearl étant en réalité un bateau, et non pas un balai volant. “A ship? I could be Captain of a ship! A quidditch team is one thing, but captain of a ship? Oh yes.” L’idée semble lui plaire, et je surenchéris. “And you're in luck, cause I happen to be the best sailor in Greece. I won competitions and everything.” Sa moue appréciative me tire un sourire. “You have to be the most interesting girl I've met.” Et me fait rougir, Γαμώτο. “Will you take me on your ship? We can compare ... notes.” Décidément, je ne me lasse pas de son regard charmeur. Retombant vite sur mes pattes, aimant le jeu de séduction, je lui sers le même sourire. “I would love to, but it’s in Greece.” Petit haussement d’épaules, puis idée brillante : chercher le Black Pearl dans le Loch Ness ! Je suis certaine qu’il n’y sera pas (après tout, il n’existe que dans un univers fictif), mais on pourra peut-être voir Nessie ! “Marvelously fantastic idea ! So, let's go, but we must find rhum first. It's always gone, damn thing. Why is the rhum always gone ?” La question me fait pouffer de rire. Attrapant ma baguette dans ma poche arrière, je fais apparaître une bouteille de rhum. “There ! Let’s go now.” Tendant la bouteille à l’Ethelred, je frissonne en sentant ses doigts glisser contre les miens. Puis je reprends la route en direction de la sortie du domaine universitaire.
Je ne crois pas réussir à m’arrêter de sourire. L’attrapeur tellement timide, qui me fait des avances ? Si le revirement de situation m’a étonnée, je suis tout de même très charmée. Et le pire, c’est qu’il continue ! “Anyway, you must tell me. How are you not married? Betrothed? Boyfriend? Girlfriend? Pet? Can't wrap my head around it. But the other blokes' bad luck is my good luck, miss Aphrodite.” Une moue faussement désolée sur les lèvres, je secoue légèrement la tête à chaque proposition du pirate. “Well, my patronus is practically my pet. Zebedee the zebra. Wanna see him ?” Et sans attendre de réponse, je pense à un souvenir heureux (c’est difficile de ne pas en trouver) et je lance le sort. Mon zèbre sort de la baguette, hennissant de plaisir, tournant autour de nous. Après un sourire de ma part, je romps le sort. “He’s pretty, right ?” La fierté dans mon regard est omniprésente. Mais les mots du joueur de Quidditch restent gravés dans mon coeur et mon esprit, et il faut que j’en sache plus. Profiter de l’humeur joueuse du garçon, de sa timidité envolée. “So… Do you really like me ?” Regard en coin, tête rougissante baissée vers mes chaussures, cheveux qui cachent en partie mon visage, le bandeau jaune les tirant en arrière.
- google trad:
Γαμώτο (Gamóto) = god damn it
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Dim 14 Avr 2019 - 2:43
Avant d'entreprendre notre quête vers mon nouveau Graal, je me lamente de l'absence de rhum. La sorciere - que dis-je! L'apparition enchanteresse, ma sauveuse, nimbée de lumière, me tend une bouteille de rhum. « There ! Let’s go now ». La suivant, bouteille à la main, goulot penché contre les lèvres, nous nous apprêtons à quitter les lieux pour partir à la recherche de mon nouveau navire. La questionnant, son bras ramené contre le mien en parfait gentleman qui souhaite profiter de la proximité ainsi créée, je tente de faire enquête avant de la séduire. « Anyway, you must tell me. How are you not married? Betrothed? Boyfriend? Girlfriend? Pet? Can't wrap my head around it. But the other blokes' bad luck is my good luck, miss Aphrodite ». Sa moue me fait rire. Tout en elle me charme, maintenant que le rhum que j'ai enfin dans les mains me permet de lui consacrer toute mon attention, et je bois une nouvelle gorgée, l'observant. Elle a bien fait non de la tête à chacune de mes propositions, ou c'est le rhum qui parle? Une chaleur s'empare de mon ventre à l'idée que la jeune femme soit libre. « Well, my patronus is practically my pet. Zebedee the zebra. Wanna see him ? » Je fais mine de réfléchir. « Don't know. Can we eat it? » Aphrodite ne semble pas se formaliser de monmauvaisexcellent humour, faisant apparaître son patronus, qui trace des arcs de cercle autour de nous.
L'espace d'un instant, les volutes argentées de l'apparition ensorcelée se reflètent dans les cheveux de la jeune femme, dans ses grands yeux traversés d'enthousiasme. Transi, je ne peux que la fixer. is it the rhum? Or has my heart skipped a bloody beat? « He’s pretty, right ? » Je ne reporte plus aucune attention vers le patronus qui, s'il a le mérite d'être comique, n'a pas le quart de l'intérêt de sa maîtresse. « Almost as much as you're charming, love », dis-je, sourire charmeur toujours accroché aux lèvres. La jeune femme semble saisir la balle au bond, et me demande, avec un air soudain timide qui tranche terriblement avec son attitude normale, « So… Do you really like me ? » Un air assuré se peint sur mon visage - je sais gérer ce genre de situation. Je suis un homme habile, charmant, en plein contrôle de ses moyens. Une demoiselle timide, je sais comment gérer. Plongeant mon regard noisette dans le sien, je dis, ferveur dans la voix, « How could I possibly not? » L'entraînant avec moi, profitant de son air sonné pour qu'elle me suive, nous atteignons enfin le parc de l'université. L'air pur assaille mes narines, et je ferme les yeux un instant, tournant à nouveau mon attention vers la jeune femme. « Don't think I haven't noticed your exquisitely timed change of conversation, love », dis-je en lui adressant un clin d'oeil alors que nous parvenons à un banc spécifique du domaine universitaire, sur lequel je manipule un boulon, faisant apparaître une cache. « But let's pretend you got me ». Je poursuis tranquillement, tirant un balai de sa cachette. Sourire tentant aux lèvres, je lui tends la main. L'engin soutiendra notre poids avec aisance. « Ride with me? » Enfourchant le balai, regard d'encouragement - follow me At World's End.
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Dim 14 Avr 2019 - 18:30
Les yeux fixant mon patronus avec adoration, je ne remarque pas le regard du blond sur moi. Le zèbre fait quelques pas autour de nous, aussi enthousiaste que sa maîtresse. Rompant finalement le sort, je pose une question typique de tous les propriétaires d’animaux de compagnie. Sauf que je n’ai pas d’animal de compagnie, j’ai Zébulon. Parfois, j’aime bien le faire sortir de ma baguette pour qu’il me tienne compagnie. J’ai l’air un peu étrange, déambulant dans le parc aux côtés de mon zèbre argenté, mais je m’en fiche. “He’s pretty, right ?” Les yeux posés encore quelques instants sur l’endroit où le patronus se tenait il y a quelques secondes, je tourne la tête lorsque l’Ethelred répond à ma question. “Almost as much as you're charming, love.” Nuage de papillons qui s’envolent au creux de mon estomac. Soudainement rouge, mais rarement timide, je pose la question qui me torture l’esprit depuis le début de cette conversation - ou peut-être depuis la fameuse interview dans les airs. “So… Do you really like me ?” Les yeux sur les chaussures, je remonte cependant rapidement le visage pour affronter le regard noisette du Capitaine, qui s’est arrêté. “How could I possibly not?” Soudainement sonnée, certainement écarlate, je n’ai pas vraiment le temps d’encaisser la réponse que le pirate improvisé me tire vers l’avant.
Arrivés dans le parc, nous nous dirigeons vers un banc. Encore certainement sur mon petit nuage, n’étant pas encore redescendue à la réalité, je fixe l’Ethelred d’un regard hagard. “Don't think I haven't noticed your exquisitely timed change of conversation, love. But let's pretend you got me.” Interdite, je n’ai pas vraiment le temps de réagir que le sorcier sort un balai d’une cachette que je n’aurais jamais remarquée. Il se passe beaucoup trop de choses étranges pour que mon cerveau ait le temps d’imprimer chaque nouveauté. “Ride with me?” Mes yeux se posent d’abord sur la main tendue, puis sur le visage du blond, assuré et encourageant. Allez Aphro, toi qui t’ennuyais, c’est le moment ! Retrouvant enfin mon entrain, j’attrape la main du joueur de Quidditch et monte sur le balai, derrière lui. C’est bien la première fois en vingt-deux ans d’existence que je monte sur un balai avec quelqu’un d’autre. Un peu effrayée à l’idée, mais en même temps carrément excitée, je m’accroche à la taille de l’Ethelred. Je ne vois pas devant, mais je sens que nous nous envolons dans les airs. Plus nous nous éloignons du sol, plus je sens la vitesse dans mes oreilles, et plus je m’agrippe au sorcier. Finalement, nous retrouvons la terre ferme et je m’éloigne de Finnick, à regrets. “Looks like the Black Pearl’s not here.” Une main sur le front pour me protéger du Soleil, je plisse les yeux pour regarder la surface lisse du Loch. “Maybe if we wait here a bit, it will apparate.” Sans ménagement, je m’assieds sur les herbes folles bordant le Loch Ness. “Come sit with me ?” Mon coeur bat de plus en plus la chamade lorsque le blond vient s’installer à mes côtés. Si quelques minutes plus tôt, j’étais trop étonnée par son attitude pour réagir, j’ai eu le temps de me reprendre. Naturellement charmeuse - et pas seulement à cause de mes gènes, je me tourne vers l’Ecossais. “I like you too, Captain Fraser.” Et, les joues légèrement rouges, je m’approche du garçon pour déposer un baiser sur ses lèvres.
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Dim 14 Avr 2019 - 23:30
Le balai, sorti de façon experte de sa cache - depuis que je suis arrivé à l'université, j'en ai dissimulé trois ou quatre dans l'université, pour ces moments au cours desquels il faut tout bonnement aller vite. Regard enjôleur, main tendue vers la jeune femme comme un princecharmantéméché, « Ride with me? » Je la sens contre moi, ses bras autour de ma taille, et je fais exprès d'accélérer, de choisir des chemins où nous sommes certains de ne pas être aperçus par des moldus, de faire du rase-mottes en évitant des obstacles de façon experte. Je veux l'impressionner, je me l'admets volontiers - lui montrer que je ne suis pas un capitaine sans raison. Pieds fichés sur terre, atterrissant sur la berge déserte du loch, nous avons une excellente vue sur la marina, sans être vus. Parfait pour une expédition pirate. Ma délicieuse acolyte plisse les yeux, commentant l'absence du bateau tant recherché. « Looks like the Black Pearl’s not here. » Un grognement échappe à mes lèvres, et je me redresse, observant moi aussi la marina - n'y a-t-il pas quelques voiliers qui feraient tout à fait l'affaire? « I'm a mighty captain, I could probably get away with another », dis-je à voix haute, réfléchissant à la prochaine étape. Pourtant, la jeune femme préfère s'installer sur l'herbe, et mon regard sombre suit ses moindres gestes, s'accrochant au soleil caressant sa chevelure. « Maybe if we wait here a bit, it will apparate. Come sit with me ? » L'envie de subtiliser une embarcation me quitte immédiatement, séduit par l'idée deme rouler dans l'herbem'installer tranquillement aux côtés de la superbe jeune femme.
« You're quite a woman, miss Aphrodite », dis-je en me laissant tomber à ses côtés, l'observant se retourner vers moi. Mes réflexes de charmeur invétéré réagissent avant ma pensée consciente, mon corps en entier se muant pour épouser la position complémentaire à la sienne. « I like you too, Captain Fraser. » Parfaitement face à face, nous nous contemplons alors qu'elle approche son visage du mien. Le contact est grisant, électrisant - teinté de rhum et de café, mélange étrange au goût de ciel. Une de mes mains se glisse sur sa taille, l'attirant contre moi, sentant la chaleur de son corps se joindre au mien. « Hm --- » Sensation étrange, comme si j'avais été prisonnier de mon propre corps alors qu'un autre en avait pris les commandes, respectant toutes mes envies. Une version améliorée, plus sûre, qui m'avait fait cadeau de son assurance pour me dévoiler le désir que je ne savais pas ressentir, trop occupé par mon impression d'insuffisance face à la sorcière. « Oh! » Je m'exclame, en me retirant brusquement ... mais pas trop loin. Grands yeux qui la fixent d'un air rempli d'effroi. « Merlin! miss Aphro- » Je m'arrête dans ma lancée, les mots déboulant d'une traite incohérente de mes lèvres. « sosorrydidn'tmeanit », que je commence par dire, avant de me reprendre. Yes, I did mean it. « wellidid ... b-b-b-butnotlikethat! » Sourcils froncés, je la contemple à nouveau, réalisation qui ne se porte qu'à présent à mon esprit conscient. She said she liked me. « wait ... you kissed me? » Regard surpris, presque incrédule. She said she liked me.fin du défi du printemps - jack sparrow
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Lun 15 Avr 2019 - 15:41
Des garçons, j’en ai embrassé beaucoup. Tellement que je ne le compte pas. Depuis ma découverte des sentiments, du délice des sensations amoureuses, j’ai foncé sans regarder en arrière. Garçon, fille, je tombais amoureuse rapidement et sans crier garde, me ruant dans les bras accueillant sans plus y réfléchir. Bien sûr, la chute est douloureuse. Ayant accepté les avances du joueur de Quidditch, bien plus entreprenant que dans mes souvenirs, je n’ai pas résisté à goûter ses lèvres. Douceur d’abord, découverte mutuelle, puis l’envie qui prend possession de tous mes nerfs et mon cerveau qui se met en veille. Des garçons, j’en ai embrassé beaucoup. Mais jamais comme ça. Ou alors, est-ce que je me dis à chaque fois ? Il répond au baiser et m’attire par la taille. J’ai l’impression d’exploser d’amour et dans ces moments là, j’en oublie de contrôler ma malédiction. Une aura lumineuse qui nous entoure tous les deux alors que je m’approche un peu plus du sorcier pour me coller contre lui, les bras autour de sa nuque.
Mais c’est trop beau pour être vrai, n’est-ce pas ? La bulle éclate toujours beaucoup trop vite, de toute façon. Le baiser rompu par l’Ethelred, et ses deux grands yeux effrayés. “Oh! Merlin! miss Aphro-” Et voilà, c’est fini. La déception qui éteint chaque cellule de mon corps, l’aura de chaleur qui disparaît. “Sosorrydidn'tmeanit.” Le regard bourré d’incompréhension, je hausse un sourcil. Pourtant, il m’avait l’air de le vouloir… “Wellidid ... b-b-b-butnotlikethat!” Encore plus perdue, je fronce les sourcils, cette fois-ci. Le bégaiement est revenu. C’est mauvais signe. Je ne comprends plus rien, il voulait m’embrasser, ou pas ? “What do you mean ?” Murmure confus, alors que nos visages sont encore assez proches pour ne pas devoir parler à voix haute. C’est plus facile, comme ça. Murmurer les choses, ça donne l’impression qu’on ne les dit pas vraiment. “Wait ... you kissed me?” On doit pas avoir l’air bêtes, là, comme ça. Tous les deux aussi surpris et confus l’un comme l’autre. Tournant légèrement la tête pour observer les alentours, je fronce un peu les sourcils. “Well, there’s nobody else here. Who else would I kiss ?” M’éloignant légèrement, assez pour m’asseoir à nouveau sur mes fesses, je pointe un doigt vers la poitrine de Finnick. “And you kissed me back.” Toujours aussi confuse, je baisse le regard sur l’herbe qui nous entoure. “So, you don’t like me ? I don’t understand.”
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Re: drag your heart to the place it belongs + aphrinn [terminé]
Mar 16 Avr 2019 - 14:14
Trop occupé à me répandre en excuses, il me faut quelques instants avant de parvenir à une réalisation évidente. « Wait ... you kissed me? » Le ton interloqué, les yeux remplis de doute, comme s'il était impossible qu'elle m'embrasse, moi. Well she didn't exactly kiss me. En fait, je le sais, j'en suis convaincu - elle a dû être charmée par la version améliorée qui a pris possession de moi plus tôt, le Finn charmeur et plein d'assurance, tellement loin de ce que je suis. Lui, il savait toujours quoi faire, quoi dire, comment réagir. Le bon mot, la bonne tournure de phrase, le regard charmeur ... Je ne peux que la décevoir, à présent, avec mes mots mal prononcés et mes phrases incomplètes, mes yeux si aisément terrifiés. « Well, there’s nobody else here. Who else would I kiss ? » La mine dépitée, je lui concède le point, mais, abattu, je détourne le regard. « I w-w-wasn't myself », que je murmure avec tristesse. Ce n'est pas vraiment moi, qu'elle a embrassé ... mes lèvres, ma bouche, mais pas vraiment moi. Je ne savais même pas que je pouvais le vouloir, ce baiser, avant qu'il soit une possibilité - je ne savais pas que quelqu'un comme moi pouvait même être autorisé à frémir pour elle, tellement hors d'atteinte que l'idée ne m'avait même pas effleuré.
La sorcière préférait probablement celui que j'étais il y a quelques instants - quelqu'un comme Riley, assuré, plein de verve, avec une réplique à tout. Peut-être devrais-je lui présenter mon jumeau - le même visage, mais le même genre d'assurance que le pirate. Si elle avait été attirée par le pirate qui portait mon visage, elle apprécierait probablement mon frère. Loin de mon chaos intérieur, balbutiant, qui ne demande rien de mieux que faire ses expériences et enchanter des figures de papier et de métal. « And you kissed me back ». Le regard peiné, je la contemple, tentant de fixer son image dans mon esprit. N'est-ce pas la dernière fois que je vais la voir? Les yeux océan, les pétales de rose de ses lèvres. Églantine. I did. I wanted to. Merlin, I wanted this kiss. Je n'ose rien dire de plus. Que pourrais-je dire, après que le pirate l'ait charmée? Rien de ce que je peux dire ne suffirait - je n'ai pas assez de mots pour traduire mon tourbillon intérieur, l'impression d'insuffisance qui m'assaille. Lèvres plissées, je reprends une position habituelle, tendu comme un arc, cherchant un échappatoire. Je l'entends à peine. « So, you don’t like me ? I don’t understand. » Serait-elle déçue? Rassérénée par l'idée? Je n'arrive pas à saisir sa gestuelle, trop paniqué pour tenter de rassembler mes pensées. « N-n-no I-I » I do. I really do. Me tordant les mains, j'attrape mon balai, terrifié. « I h-h-have to g-go ». La fuite, éternelle solution. Enfourchant mon balai, l'âme fendue de doute et de peur, de regret, je fonce à toute allure. I'm so sorry.
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