- InvitéInvité
Au rapport! # Sullya
Jeu 11 Avr 2019 - 20:53
Émergeant peu à peu d'un sommeil qui n'avait pas tellement été réparateur, je grognais sur mon oreiller. Des aboiements aux pieds de mon lit m'avertirent que Butt s'était réveillé et qu'il attendait impatiemment que je lui donne à manger, comme tous les jours. Sauf qu'on était le week-end et qu'hier soir, j'avais passé la soirée au Rainbow et que clairement, je n'étais pas vraiment en état d'être au taquet. Disons même que j'avais l'air d'un cachalot échoué sur une plage. Au bout de sa vie. Nouveau grognement. Nouvel aboiement. Soupirant longuement, je consentis enfin à me lever, me redressant sur les coudes pour observer d'un air "I'm judging you" mon chien qui semblait tout à fait satisfait de lui. M'arrachant aux draps de mon lit, je m'asseyais au bord, m'étirant pour réveiller mes muscles endoloris. Damn, notre futur entraînement de Quidditch allait faire mal. Mes pieds m'amenèrent sans trop de problèmes jusqu'à la cuisine dans laquelle se trouvait la gamelle du carlin qui ne cessait de réclamer son dû. Quelques secondes plus tard, et une caresse volée, il se sustentait sans même me jeter un regard. Ingrat de chien. Une pensée amusée me vint en tête en repensant à la soirée d'hier soir. Talya était là, parmi d'autres Wrights et fallait dire qu'elle savait bien s'amuser aussi. Toujours était-il que je l'avais perdu de vue pendant la nuit. Alors que ouais, on avait pris pour habitude de débriefer les soirées qu'on passait ensemble. Parfois aussi parce que l'un comme l'autre n'avions pas fini la soirée seul. C'était amusant de se dire qu'on pouvait tout confier à l'autre, sans arrières pensées et sans langue de bois. Juste ce qui nous passait par la tête. Soupirant, j'envoyais un message à la belle, utilisant ce drôle d'engin moldu appelé téléphone et que j'avais appris à maîtriser il n'y avait pas si longtemps. C'était assez pratique en vrai. "Hey, besoin d'un débrief, Taly?" Quelques secondes plus tard. "RDV chez moi, j'ai du café ou de la bière, au choix." Le café coulait tranquillement dans la cuisine, mais je connaissais assez mon amie pour savoir qu'elle était prête à remettre le couvert version alcool si elle était dans le mood. La belle avait son petit caractère et je l'aimais bien. Passant dans la salle de bain, je pris une douche rapide pour me décrasser et laver ma fatigue, avant d'enfiler un jean et un t-shirt tout simple. Tenue moldu bien confortable. Bien loin des costumes et autres capes des tenues du Ministère. Et qui étaient loin d'être les plus confortables du monde. Des coups à la porte. Les aboiements de Butt qui grattait à la porte. J'ouvrais et affichais ma mine ensommeillée devant Talya, qui semblait aussi fraiche que moi. Au moins, on se soutiendrait. Elle connaissait le chemin, je la laissais entrer dans le salon, avant de lui demander, un demi-sourire moqueur sur les lèvres: "Alors, et cette fille? C'était un bon choix?" Un bon coup devrait-on même dire. J'avais bien vu comment elle la regardait. Avec un appétit particulier.
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Ven 12 Avr 2019 - 11:18
Au rapport!
Bouche sèche. Tête lourde. Bourdonnement dans les oreilles. Yeux qui piquent. … Rayon de soleil dans les yeux qui piquent déjà. Yep, pas de doute, c’est bien un lendemain de soirée. Le plafond… L’odeur… Le souffle dans mon cou… Ce bras peut-être un peu trop possessif à mon goût, passé autour de moi… D’accord, la deuxième étape est remplie, c’est bien un lendemain de soirée, et je ne suis pas chez moi. Tentant un mouvement discret en me penchant vers mon pantalon, j’entends meugler un vague gémissement de désapprobation de la belle aux bois dormants derrière moi, remuant un peu avant de resserrer son étreinte autour de moi. Bordel, elle y met pas du sien !
Haussant les épaules, d’un simple geste du doigt, mon téléphone revint en mes mains. Je ne remercierai jamais assez les méthodes d’enseignement de Uagadou. Un jour, j’irai voir le directeur pour lui dire tout ce que m’a permis de faire la magie sans baguette. Quoi que… Non en fait. Quinze nouveaux messages. C’est une moyenne raisonnable tiens, pour une fois. Observant rapidement, entre les « T’es où ? » « T’es chez toi ce soir ? » « Tata, viens profiter de la soirée avec nous au lieu de pécho ! Les copains avant une paire de seins ! »
Les souvenirs me remontent lentement, alors que je défile les messages gentiment. « Hey, besoin d’un débrief, Taly ? » Ô preux chevalier, qu’est-ce que je ferais sans toi mon Lili ? Souriant vaguement, en sentant le souffle de la jeune femme, prenant sur moi pour ne pas rire malgré les frissons et les chatouilles que cela provoquait. « RDV chez moi, j’ai du café ou de la bière, au choix » mon cerveau fit un tour sur lui-même. CAFÉ ! Lentement, j’allumais mon appareil photo pour observer l’état de ma gueule. Que de… Bon. Je suis dans un assez triste état, mais qu’est-ce qu’elle est bonne ! Enfin. Le temps d’une réponse rapide, et j’essayais de me faxer hors du lit, tant bien que mal.
« J’arrive mon p’tit chat. Prépare moi une serviette stp, je repasse pas par chez moi et j’ai besoin d’une DOUCHE. »
Ca. C’est fait. Maintenant, glisser un petit mot pour la jolie demoiselle à sa table de chevet, me rhabiller rapidement, ouvrir la fenêtre et transplaner… Bon. Le plan parait simple !
« Coucou toi, j’espère que tu as bien dormis. Je suis désolée d’être partis avant que tu te réveil, j’avais un rendez-vous. Je te laisse mon numéro ;)
Talya »
Ca, c’est fait. Maintenant… Retrouver mes fringues. Enfilant mes longues chaussettes ressemblant plus à des bas en laine qu’autre chose, je rangeais le reste dans mon sac pour le troquer pour un long-shirt, dénudant vaguement l’une de mes épaules. Je grimaçais en finissant par me rendre compte que d’avoir dansé une bonne partie de la nuit en talon a largement endoloris mes petons. Qu’à cela ne tienne ! J’y vais sans chaussures.
Le temps de rassembler mes affaires, j’ouvrais la fenêtre en grimaçant, le froid mordant du milieu de matinée dévorant mes cuisses pratiquement dénudées. Fermant les yeux un instant, je laissais mon corps se transporter jusqu’à une ruelle adjacente pour pénétrer en le hall et aller toquer tranquillement. En temps normal, j’aurais ouvert sans chercher à comprendre, mais je n’ai aucune idée de s’il est seul, ou quoi. Tant, je n’ai pas réellement de pudeur avec Lili’, en revanche, avec les inconnus un peu plus.
A son appel donc, je me permettais d’entrer, clignant des yeux en souriant avant de m’agenouiller lourdement en voyant Butt (le nom de ce chien m’exaspère) s’approcher, peut-être perturbé par les odeurs un peu différentes s’attachant un moi. Le laissant d’abord me sentir en tendant la main, je caressais affectueusement la tête du petit chien, laissant émettre un petit « coucou toi » dans la foulée, avant de me diriger vers le salon.
Posant une main affectueuse à l’épaule de l’homme en me nichant sur la pointe des pieds pour offrir un rapide baiser à sa joue, je souriais à sa question.
« Je choisis toujours bien chaton ! Par contre la simple idée de monter sur un balai, là, dans l’immédiat ça me terrorise ! Et toi, ça c’est bien passé ta fin de soirée ? »
Ceci dit, ceci fait, je me dirigeais machinalement vers la cuisine en riant jaune de ma dernière réflexion pour sortir deux mugs sans réelle gêne pour nous servir le café encore chaud, la douce odeur éveillant lentement mes sens, me redirigeant gentiment vers lui pour le lui tendre, lui offrant un complice clin d’œil en guise de « voilà pour toi ».
Haussant les épaules, d’un simple geste du doigt, mon téléphone revint en mes mains. Je ne remercierai jamais assez les méthodes d’enseignement de Uagadou. Un jour, j’irai voir le directeur pour lui dire tout ce que m’a permis de faire la magie sans baguette. Quoi que… Non en fait. Quinze nouveaux messages. C’est une moyenne raisonnable tiens, pour une fois. Observant rapidement, entre les « T’es où ? » « T’es chez toi ce soir ? » « Tata, viens profiter de la soirée avec nous au lieu de pécho ! Les copains avant une paire de seins ! »
Les souvenirs me remontent lentement, alors que je défile les messages gentiment. « Hey, besoin d’un débrief, Taly ? » Ô preux chevalier, qu’est-ce que je ferais sans toi mon Lili ? Souriant vaguement, en sentant le souffle de la jeune femme, prenant sur moi pour ne pas rire malgré les frissons et les chatouilles que cela provoquait. « RDV chez moi, j’ai du café ou de la bière, au choix » mon cerveau fit un tour sur lui-même. CAFÉ ! Lentement, j’allumais mon appareil photo pour observer l’état de ma gueule. Que de… Bon. Je suis dans un assez triste état, mais qu’est-ce qu’elle est bonne ! Enfin. Le temps d’une réponse rapide, et j’essayais de me faxer hors du lit, tant bien que mal.
« J’arrive mon p’tit chat. Prépare moi une serviette stp, je repasse pas par chez moi et j’ai besoin d’une DOUCHE. »
Ca. C’est fait. Maintenant, glisser un petit mot pour la jolie demoiselle à sa table de chevet, me rhabiller rapidement, ouvrir la fenêtre et transplaner… Bon. Le plan parait simple !
« Coucou toi, j’espère que tu as bien dormis. Je suis désolée d’être partis avant que tu te réveil, j’avais un rendez-vous. Je te laisse mon numéro ;)
Talya »
Ca, c’est fait. Maintenant… Retrouver mes fringues. Enfilant mes longues chaussettes ressemblant plus à des bas en laine qu’autre chose, je rangeais le reste dans mon sac pour le troquer pour un long-shirt, dénudant vaguement l’une de mes épaules. Je grimaçais en finissant par me rendre compte que d’avoir dansé une bonne partie de la nuit en talon a largement endoloris mes petons. Qu’à cela ne tienne ! J’y vais sans chaussures.
Le temps de rassembler mes affaires, j’ouvrais la fenêtre en grimaçant, le froid mordant du milieu de matinée dévorant mes cuisses pratiquement dénudées. Fermant les yeux un instant, je laissais mon corps se transporter jusqu’à une ruelle adjacente pour pénétrer en le hall et aller toquer tranquillement. En temps normal, j’aurais ouvert sans chercher à comprendre, mais je n’ai aucune idée de s’il est seul, ou quoi. Tant, je n’ai pas réellement de pudeur avec Lili’, en revanche, avec les inconnus un peu plus.
A son appel donc, je me permettais d’entrer, clignant des yeux en souriant avant de m’agenouiller lourdement en voyant Butt (le nom de ce chien m’exaspère) s’approcher, peut-être perturbé par les odeurs un peu différentes s’attachant un moi. Le laissant d’abord me sentir en tendant la main, je caressais affectueusement la tête du petit chien, laissant émettre un petit « coucou toi » dans la foulée, avant de me diriger vers le salon.
Posant une main affectueuse à l’épaule de l’homme en me nichant sur la pointe des pieds pour offrir un rapide baiser à sa joue, je souriais à sa question.
« Je choisis toujours bien chaton ! Par contre la simple idée de monter sur un balai, là, dans l’immédiat ça me terrorise ! Et toi, ça c’est bien passé ta fin de soirée ? »
Ceci dit, ceci fait, je me dirigeais machinalement vers la cuisine en riant jaune de ma dernière réflexion pour sortir deux mugs sans réelle gêne pour nous servir le café encore chaud, la douce odeur éveillant lentement mes sens, me redirigeant gentiment vers lui pour le lui tendre, lui offrant un complice clin d’œil en guise de « voilà pour toi ».
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Mer 8 Mai 2019 - 22:34
La réponse de mon amie me fit sourire. Par ces quelques mots, j'avais la confirmation qu'elle avait découché et qu'elle avait passé la nuit en belle compagnie. Taly était redoutable quand elle s'y mettait. En attendant qu'elle arrive, je préparais tranquillement la café et le petit-déjeuner, histoire de régaler l'estomac et de faire passer cette nausée matinale des lendemains de soirée. Avec les années, je n'avais pas tellement changé. J'aimais toujours autant faire la fête et boire plus de que de raison, mais je sentais que mon corps n'encaissait plus de la même manière et j'avais besoin de plus de temps pour m'en remettre. J'allais bientôt finir par passer dans la case des "vieux" et c'était clairement déprimant. Profiter de la jeunesse jusqu'au bout m'allait très bien. Des aboiements et des coups frappés à la porte m'avertirent que mon amie était sur le palier, et je m'empressais d'aller lui ouvrir. Butt salua gentiment la nouvelle arrivante, avec tout son enthousiasme habituel. Un sifflement et il alla tranquillement se lover dans son panier et machouilla un os en plastique. Un sourire éclaira mon visage alors que Taly m'offrit un baiser rapide, mais tendre. Amitié pure et douce. Sa réflexion, si juste, me fit éclater de rire, même si ce simple état de fait me fit grimacer. Foutue gueule de bois, foutue migraine. "Oh comme je te comprends, je ne suis pas très frais non plus..." que je répondais en suivant la belle jusqu'à ma cuisine où nous attendait le café. La laissant faire comme chez elle - en même temps, elle connaissait très bien l'endroit-, je pris le café qu'elle me tendait avant de rajouter doucement: "Pour ma part, j'ai fini la nuit seul. Mais j'ai passé une très bonne soirée..." Je savais bien qu'elle allait me charrier. Il fallait dire que depuis ma rupture il y a un an avec celui qui était censé devenir mon mari, j'étais devenu plus frileux à l'idée de me lancer dans de nouvelles histoires. Et même les coups sans lendemain ne m'attiraient plus, j'avais l'impression de mériter mieux que ça, mais je ne faisais aucun effort dans ce sens. Et puis, il y avait l'épineux sujet de Caël. J'avais honnêtement songé à m'incruster chez lui cette nuit pour ne pas dormir seul, mais bizarrement je n'avais pas osé. En ce moment, il semblait ailleurs et je ne voulais pas m'imposer dans sa vie. Si j'avais des sentiments pour lui? Probablement. Pourtant, tout était toujours très compliqué avec nous. Sourire en coin alors que j'engloutissais mon mug de café, bien conscient que la caféine était mon seul espoir de trouver un peu de courage pour me bouger. "Si tu veux, je t'ai posé une serviette propre à côté de ma douche, tu fais comme chez toi!" que je lui lançais, histoire de faire la conversation. C'était un comble pour celui qu'on arrêtait pas d'habitude. Ah les lendemains de soirée... Vu la marmotte que j'étais, probablement que je manquais de sommeil, comme toujours.
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Mer 29 Mai 2019 - 14:54
Au rapport!
"Oh comme je te comprends, je ne suis pas très frais non plus..."
Je gloussais vaguement. Ca se voit. En effet. Mais je ne crains pas une chute, ou de vomir, non, plus le fait que m’asseoir pendant les prochaines heures paraît extrêmement compromis.
"Pour ma part, j'ai fini la nuit seul. Mais j'ai passé une très bonne soirée..."
Je soupirais vaguement avant de secouer la tête. Mes pensées en disent long, et mes mots sont ma foi assez sincère pour refléter une confiance mutuelle, sans habité par une pointe d’humour.
« Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi mon Sulli’ ? Va vraiment falloir que t’apprenne à penser un peu plus avec ta queue, p’tit chat. J’vais finir par prendre du polynectar pour m’occuper de toi moi-même si tu continue à trop remuer le couteau dans la plaie. »
Fis-je d’un sourire vaguement malicieux. Il y avait de l’humour, une pointe de moquerie, certes, mais dans le fond un peu de sincérité. J’étais inquiète des limites qu’il se pose vis à vis de lui-même et du plaisir qu’il ne prends pas aujourd’hui. Vivre avec des regrets n’est jamais une bonne chose, et en même temps, je ne suis pas sa mère, je n’ai pas à insister, alors c’est un sujet que j’abordais sur le ton de la légèreté. Et en même temps à y repenser, cette histoire de polynectar n’est pas si mauvaise ! Il est beau comme un Dieu et je n’ai jamais eu de rapport en étant un homme… Au sens biologique du terme. Enfin. Magique du coup.
"Si tu veux, je t'ai posé une serviette propre à côté de ma douche, tu fais comme chez toi!"
Secouant la tête pour me sentir de mes pensées, j’acquiesçais en buvant une gorgée de mon café pour attraper mon ami du bout des doigts au niveau de la manche et le traîner avec moi jusqu’à la salle de bain. Impudique pour impudique, là était plus l’objet de poursuivre notre conversation alors que je laissais mes vêtements glisser au sol, mon café posé sur le lavabo, reprenant une fois sous l’eau brûlante.
« Alors, t’as commencé à faire tes plans pour cet été ? Ca sera surement notre dernier en tant qu’étudiants, il va falloir se donner à fond ! »
Les examens de fin d’année ? J’étais à des lumières de ça ! En réalité, non, je m’y préparais tranquillement, mais pas un lendemain de soirée. Mes envies sont autres là. Passer du temps avec mes amis, faire de nouvelles rencontres, visiter de nouveaux endroits, boire, fumer, nuits torrides... Bref. Des jours, et des jours de fêtes, sans fin. Recommencer, s’amuser, profiter, voyager. A la fois la perspective me donne envie de me donner à fond dans mes préparations et la réussite de mes examens. Et en même temps, me dire que ça puisse être la dernière fois me fait froid dans le dos. Si j’étais irresponsable, j’aurais fais en sorte de redoubler, mais ce n’est pas mon cas.
Secouant la tête en sortant de mes pensées, j’éteignais l’eau pour masser mon cuir chevelu au shampoing, à des endroits stratégiques pour chasser les maux de tête et me détendre un peu plus que je ne l’étais déjà, soupirant d’aise, bien que les tensions de mon corps laissaient à supposer le froid, finissant par laisser à nouveau l’eau couler, épurant mes cheveux de la mousse tout en m’arrachant un nouveau soupire.
Je gloussais vaguement. Ca se voit. En effet. Mais je ne crains pas une chute, ou de vomir, non, plus le fait que m’asseoir pendant les prochaines heures paraît extrêmement compromis.
"Pour ma part, j'ai fini la nuit seul. Mais j'ai passé une très bonne soirée..."
Je soupirais vaguement avant de secouer la tête. Mes pensées en disent long, et mes mots sont ma foi assez sincère pour refléter une confiance mutuelle, sans habité par une pointe d’humour.
« Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi mon Sulli’ ? Va vraiment falloir que t’apprenne à penser un peu plus avec ta queue, p’tit chat. J’vais finir par prendre du polynectar pour m’occuper de toi moi-même si tu continue à trop remuer le couteau dans la plaie. »
Fis-je d’un sourire vaguement malicieux. Il y avait de l’humour, une pointe de moquerie, certes, mais dans le fond un peu de sincérité. J’étais inquiète des limites qu’il se pose vis à vis de lui-même et du plaisir qu’il ne prends pas aujourd’hui. Vivre avec des regrets n’est jamais une bonne chose, et en même temps, je ne suis pas sa mère, je n’ai pas à insister, alors c’est un sujet que j’abordais sur le ton de la légèreté. Et en même temps à y repenser, cette histoire de polynectar n’est pas si mauvaise ! Il est beau comme un Dieu et je n’ai jamais eu de rapport en étant un homme… Au sens biologique du terme. Enfin. Magique du coup.
"Si tu veux, je t'ai posé une serviette propre à côté de ma douche, tu fais comme chez toi!"
Secouant la tête pour me sentir de mes pensées, j’acquiesçais en buvant une gorgée de mon café pour attraper mon ami du bout des doigts au niveau de la manche et le traîner avec moi jusqu’à la salle de bain. Impudique pour impudique, là était plus l’objet de poursuivre notre conversation alors que je laissais mes vêtements glisser au sol, mon café posé sur le lavabo, reprenant une fois sous l’eau brûlante.
« Alors, t’as commencé à faire tes plans pour cet été ? Ca sera surement notre dernier en tant qu’étudiants, il va falloir se donner à fond ! »
Les examens de fin d’année ? J’étais à des lumières de ça ! En réalité, non, je m’y préparais tranquillement, mais pas un lendemain de soirée. Mes envies sont autres là. Passer du temps avec mes amis, faire de nouvelles rencontres, visiter de nouveaux endroits, boire, fumer, nuits torrides... Bref. Des jours, et des jours de fêtes, sans fin. Recommencer, s’amuser, profiter, voyager. A la fois la perspective me donne envie de me donner à fond dans mes préparations et la réussite de mes examens. Et en même temps, me dire que ça puisse être la dernière fois me fait froid dans le dos. Si j’étais irresponsable, j’aurais fais en sorte de redoubler, mais ce n’est pas mon cas.
Secouant la tête en sortant de mes pensées, j’éteignais l’eau pour masser mon cuir chevelu au shampoing, à des endroits stratégiques pour chasser les maux de tête et me détendre un peu plus que je ne l’étais déjà, soupirant d’aise, bien que les tensions de mon corps laissaient à supposer le froid, finissant par laisser à nouveau l’eau couler, épurant mes cheveux de la mousse tout en m’arrachant un nouveau soupire.
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Mar 4 Juin 2019 - 20:50
Les soirées se ressemblaient, et nos têtes reflétaient à merveille l'état dans lequel elles nous mettaient. Nos 20 ans s'éloignaient à vue d'oeil et je mettais beaucoup plus de temps à m'en remettre. Talya m'amusait, avec sa franchise et son humour communicatif. Il n'était donc pas étonnant que nous nous entendions superbement bien. L'un comme l'autre n'hésitions jamais à jouer sur des traits d'humour pour détendre l'atmosphère ou désamorcer une situation tendue. L'entendre glousser ne me fit que sourire davantage. Tout comme ses paroles. Elle me connaissait bien, la Wright. A la voir soupirer et secouer la tête, je devinais que la perspective de me savoir seul pour la nuit ne l'enchantait pas, ou du moins la désolait. Elle ne s'était jamais faite à l'idée que je me mette des barrières. Peut-être... que j'étais devenu trop sage à force d'hésiter et de me frustrer volontairement. Ses mots, crus, mais foncièrement vrais me firent soupirer à mon tour. Mais que pouvais-je répondre? Le pire, c'était qu'elle en était bien capable. Sur ce, je luis offrais un sourire associé à une moue de chiot battu. "Je sais, Taly... Promis, j'essaierais de faire des efforts, laisse-moi encore un peu de temps, c'est tout..." Mais oui, bien sûr. Cela faisait des mois que ça durait, et que ça ne changeait pas. Un sourire malicieux sur les lèvres, j'ajoutais doucement: "J'suis sûr que tu ferais un mec canon, mais j'peux pas m'empêcher de penser que ça me ferait une drôle d'impression..." Après tout, même si elle avait l'apparence d'un homme, elle resterait une femme au fond d'elle, et... Enfin, ce serait particulier et perturbant. Taly prenait très à coeur mon bien-être et surtout, elle tenait à ce que je m'amuse, tout comme elle. Je lui étais reconnaissant de ses efforts et franchement, j'avais bien besoin d'amis comme elle pour me foutre un pied au cul de temps en temps. Histoire de ne pas m'empâter ou me sédentariser, sans espoir de trouver le bonheur ou au moins un peu de plaisir. La laissant cogiter sur ce que je venais de dire, j'ajoutais qu'une serviette l'attendait sagement dans la salle de bain, et je me laissais volontiers entraîner jusqu'à la pièce. Je savais qu'elle voulait continuer à discuter. Et si d'autres auraient pu être gênés par le manque de pudeur évident de la jeune femme, il n'en était rien pour moi. A vrai dire, il m'était déjà arrivé de la voir à moitié nue, et cela ne déclenchait rien chez moi, hormis une grande admiration pour elle. C'était une très belle femme, et je comprenais totalement qu'elle puisse attirer autant les femmes que les hommes. Je m'installais sur la chaise posée à côté de la douche et répondais avec une ferveur nouvelle à sa question: "Je t'avoue que je n'ai rien de particulier en tête! Peut-être aller voir des matchs de la coupe du monde de Quidditch, ça pourrait être fun! Y'a moyen de passer du bon temps au camp organisé tous les ans par Hungcalf aussi... Les soirées en tentes autour des feux de camp sont toujours propices aux rencontres et aux fins de soirées arrosées! Bon, j'aurais sûrement mon stage au Ministère qui me prendra du temps, mais promis, je passerais du bon temps avec toi et les autres." Il n'était pas question de me poser trop de questions, ou de ne pas pouvoir m'amuser pendant l'été. Mais je devais être sérieux un minimum. Première étape, les examens de fin d'année. Je savais que Taly essayait de ne pas trop y penser, mais ils étaient essentiels pour la suite de notre parcours et je tenais à avoir un dossier en béton pour pouvoir intégrer le Ministère directement à la sortie des études. Même si mon stage me permettait d'y avoir déjà un pied, je préférais assurer mes arrières. L'été, c'était l'assurance d'une multitude d'activités et je comptais bien en profiter.
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Mar 16 Juil 2019 - 4:56
Au rapport!
"Je sais, Taly... Promis, j'essaierais de faire des efforts, laisse-moi encore un peu de temps, c'est tout..."
Fuir ou se confronter, peu importe, mon cher Sullivan… Ce qui m’importe dans le fond. C’est que t’ailles bien. Et pour le savoir j’ai besoin de te voir vivre, profiter, merde !
"J'suis sûr que tu ferais un mec canon, mais j'peux pas m'empêcher de penser que ça me ferait une drôle d'impression..."
Je me mettais à rire franchement. Moi en mec, canon ? Peut-être, du moins, essayer de l’être, mais clairement pas dans un premier temps. Pouffant de rire, je reprenais alors que l’eau s’écoulait le long de mon corps.
« Tu me connais bien Sullichat, la première chose que je ferais, c’est l’hélico’, puis la branlette et enfin me taper tout ce qui bouge pour découvrir toutes les sensations. Pas sûre que ça soit super sexy à voir. Mais assez drôle. Si ça arrive un jour, promis, je t’en voudrai pas trop si ça finis sur Wizardgram ! »
Je gagnais du temps, clairement. Pour mettre les mots en ordre dans ma tête. La douche aide. Elle aide beaucoup, mais réfléchir de manière construite à cette heure-ci relève d’un effort exceptionnel dont n’équivaut que mes moyennes dans les matières principales.
« J’veux pas que tu le fasses pour moi bébé. Juste que tu profites de chaque instants. Ils sont précieux. Ce moment que je partage avec toi est précieux pour moi, parce que je t’aime et que je ne voudrais être nul part d’autre qu’avec l’un de mes meilleurs amis, celui qui me fait tant rire et s’occupe si bien de moi les lendemains de soirées. »
"Je t'avoue que je n'ai rien de particulier en tête! Peut-être aller voir des matchs de la coupe du monde de Quidditch, ça pourrait être fun! Y'a moyen de passer du bon temps au camp organisé tous les ans par Hungcalf aussi... Les soirées en tentes autour des feux de camp sont toujours propices aux rencontres et aux fins de soirées arrosées! Bon, j'aurais sûrement mon stage au Ministère qui me prendra du temps, mais promis, je passerais du bon temps avec toi et les autres."
Là on avance. Un doux sourire se nichait à mon minois, tendre et bienveillant alors que je tournais le bouton pour que l’eau cesse de couler, attrapant la serviette pour m’enrouler dedans, m’approchant de mon camarade pour me mettre sur la pointe des pieds et déposer un baiser relativement maternelle au niveau de sa tempe gauche, son front un peu trop haut pour moi, m’asseyant sur le lavabo en laissant mes jambes balancer au sol tranquillement tout en buvant une gorgée de mon mug.
« Ca m’a l’air plutôt sympa comme plan. Le tout, c’est que t’arrive à t’amuser. Enfin, surtout à avoir envie de t’amuser sans t’y forcer. »
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Lun 29 Juil 2019 - 12:53
Cette histoire de travestissement était risible, mais tout à fait envisageable quand on connaissait Taly. Évidemment qu'elle était capable de le faire, et évidemment qu'elle foutrait le bordel dès que ce serait fait. Parce que la Wright était sulfureuse, qu'elle adorait faire la fête et plus encore la séduction. Sa réflexion me fit pouffer de rire encore une fois. Décidément la belle ne savait pas être raisonnable, et je ne pouvais que l'aimer pour tout ça. "J'ai bien peur que tu serais tout à fait insupportable... Mais que c'est pour ça que je t'adorerais. Oh pas besoin de Wizardgram, j'ai déjà tout un dossier sur toi..." que je répondais, un sourire dans la voix, tout à fait certain de moi. En tant que fille, c'était un pote incroyable, une amie fidèle et déjantée, sans limites mais toujours avec respect. Voilà pourquoi je l'appréciais. Fut un temps où nos fins de soirée étaient épiques, celles-là même dont on n'a aucun souvenir le lendemain. L'alcool coulait à flots et nous étions trop jeunes pour nous en soucier. Aujourd'hui, c'était un peu différent, même si Taly avait gardé un côté bien plus fêtard que moi. J'étais devenu bien trop sage finalement, et quelque part, ça m'agaçait grandement. Alors oui, j'étais bien décidé à changer cet état de fait. Ses mots -étrangement plein de sagesse pour cette heure de la journée- me touchèrent et un sourire doux s'afficha sur mon visage fatigué par cette soirée. Encore un peu et j'en aurais chialer. Sérieux, comment elle faisait pour toujours savoir quoi dire? Sa franchise était précieuse, pas de demi-mesure avec elle. "Merci ma belle, c'est grâce à des super amies comme toi que j'évite de m'empâter et de devenir aigri! Sinon je ne serais qu'un gros tas de sucre affalé dans le canap'!" que je ricanais doucement, avant de reprendre avec plus encore de tendresse dans la voix: "Toi aussi t'es précieuse, princesse, sur qui je veillerai si t'étais pas là, hein? Il faut bien que tu me serves d'excuse pour sortir, aussi..." Tandis que je racontais mon programme de l'été, je lui tendais la serviette pour qu'elle puisse sortir de la douche et s'enrouler dedans. Un sourire semblable au mien sur les lèvres, la belle m'offrit un baiser sur la tempe. Élan maternel que je suscitais régulièrement chez les femmes de mon entourage, à croire que j'étais un grand gamin - ce qui n'était pas tout à fait faux parfois. Tous les deux assis dans la salle de bain à boire notre café, je l'observais se détendre sous l'effet de la douche et de la caféine. Doucement les ravages de l'alcool prenaient le large et nos cerveaux reprenaient possession de nos corps. "Pour ça, il faut que je sois bien entouré... Tu as des plans pour l'été, toi? Ou tu comptes juste partir en chasse en mini-short? L'été, c'est la saison des bikinis et des maillots en tout genre, de quoi ravir nos pupilles, tu ne crois pas?" que je répondais en ricanant affectueusement.
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Jeu 22 Aoû 2019 - 12:52
"J'ai bien peur que tu serais tout à fait insupportable... Mais que c'est pour ça que je t'adorerais. Oh pas besoin de Wizardgram, j'ai déjà tout un dossier sur toi..."
Tout un dossier sur moi !? L’idée me faisait vaguement rire alors que je me séparais de la serviette pour frotter nerveusement ma longue chevelure d’onyx, la laissant couler à mon visage, mon cou, mes épaules, ma poitrine, mon ventre, mes hanches, mon aine, mes cuisses, mes chevilles et mes pieds, m’étirant vaguement avant de faire une boule avec la serviette et la lancer dans le panier à linge sale, levant les bras en l’air en un symbole de victoire.
« Bim ! Comme Papa dans Maman ! Je doute pas de la qualité de ton dossier, mais si tu t’amuses à retenir ou immortaliser chaque conneries que je fais, il va bientôt te falloir un hangar tout entier bichette ! »
"Merci ma belle, c'est grâce à des super amies comme toi que j'évite de m'empâter et de devenir aigri! Sinon je ne serais qu'un gros tas de sucre affalé dans le canap'!"
L’image est amusante, un gros tas de sucre… Etrangement, ça me donnait un peu de motivations pour l’entraînement. M’asseoir reste en l’immédiat une idée compliquée. Mais je ferai un effort. Déambulant dans l’appartement, j’allais nonchalamment fouiller dans son armoire pour piquer une chemise qui m’arrivait à mi-cuisses et un caleçon, revenant aussi vite que j’étais partis pour la suite de ses mots.
"Toi aussi t'es précieuse, princesse, sur qui je veillerai si t'étais pas là, hein? Il faut bien que tu me serves d'excuse pour sortir, aussi..."
« Fait gaffe, je raffole de tout ce qui est sucré ! Mais bon. Y’a pas besoin d’excuses pour sortir, juste de se forcer un peu et se mettre en tête que tu passeras un bon moment. »
M’appuyant contre le lavabo pour boire une grande gorgée de mon café, finissant par m’éloigner vers la cuisine en lui donnant une légère tape sur l’épaule pour l’inviter à me suivre.
"Pour ça, il faut que je sois bien entouré... Tu as des plans pour l'été, toi? Ou tu comptes juste partir en chasse en mini-short? L'été, c'est la saison des bikinis et des maillots en tout genre, de quoi ravir nos pupilles, tu ne crois pas?"
Partir en chasse. L’idée me faisait rire. Je ne suis pas à ce point une prédatrice, si ? Bon, si, complètement. Attrapant du sucre, du beurre salé, une poële je commençais à faire chauffer, je préparais une pâte à brioche en ce temps, relativement douée en terme de nourriture, la magie aidant à la réussite, mais aussi à écouler le temps, mes doigts s’agitant dans le vide sans un mot, concentré sur l’activité jusqu’à obtenir un caramel beurre salé artisanal et une brioche de bonne facture, coupée en tranche, la trempant dans le coulis chaud pour reprendre, la bouche pleine, me décalant pour lui laisser la place de se servir.
« Gros l’été j’pense pas avec grand chose de plus que mon cul. Mais en vrai j’aimerais bien passer quelques semaines dans un monastère shaolin, j’ai envie de progresser un peu et être capable de botter le cul de mon maître avant qu’il soit trop vieux pour se mouvoir correctement. Et le reste du temps, ouais… J’pense que je vais me faire un road trip, peut-être solo, peut-être avec des potes, profiter, pécho’ et dans la foulée passer un peu de temps dans les parages pour m’occuper des petits loups dans ton genre et voir tous mes potes. »
Tout un dossier sur moi !? L’idée me faisait vaguement rire alors que je me séparais de la serviette pour frotter nerveusement ma longue chevelure d’onyx, la laissant couler à mon visage, mon cou, mes épaules, ma poitrine, mon ventre, mes hanches, mon aine, mes cuisses, mes chevilles et mes pieds, m’étirant vaguement avant de faire une boule avec la serviette et la lancer dans le panier à linge sale, levant les bras en l’air en un symbole de victoire.
« Bim ! Comme Papa dans Maman ! Je doute pas de la qualité de ton dossier, mais si tu t’amuses à retenir ou immortaliser chaque conneries que je fais, il va bientôt te falloir un hangar tout entier bichette ! »
"Merci ma belle, c'est grâce à des super amies comme toi que j'évite de m'empâter et de devenir aigri! Sinon je ne serais qu'un gros tas de sucre affalé dans le canap'!"
L’image est amusante, un gros tas de sucre… Etrangement, ça me donnait un peu de motivations pour l’entraînement. M’asseoir reste en l’immédiat une idée compliquée. Mais je ferai un effort. Déambulant dans l’appartement, j’allais nonchalamment fouiller dans son armoire pour piquer une chemise qui m’arrivait à mi-cuisses et un caleçon, revenant aussi vite que j’étais partis pour la suite de ses mots.
"Toi aussi t'es précieuse, princesse, sur qui je veillerai si t'étais pas là, hein? Il faut bien que tu me serves d'excuse pour sortir, aussi..."
« Fait gaffe, je raffole de tout ce qui est sucré ! Mais bon. Y’a pas besoin d’excuses pour sortir, juste de se forcer un peu et se mettre en tête que tu passeras un bon moment. »
M’appuyant contre le lavabo pour boire une grande gorgée de mon café, finissant par m’éloigner vers la cuisine en lui donnant une légère tape sur l’épaule pour l’inviter à me suivre.
"Pour ça, il faut que je sois bien entouré... Tu as des plans pour l'été, toi? Ou tu comptes juste partir en chasse en mini-short? L'été, c'est la saison des bikinis et des maillots en tout genre, de quoi ravir nos pupilles, tu ne crois pas?"
Partir en chasse. L’idée me faisait rire. Je ne suis pas à ce point une prédatrice, si ? Bon, si, complètement. Attrapant du sucre, du beurre salé, une poële je commençais à faire chauffer, je préparais une pâte à brioche en ce temps, relativement douée en terme de nourriture, la magie aidant à la réussite, mais aussi à écouler le temps, mes doigts s’agitant dans le vide sans un mot, concentré sur l’activité jusqu’à obtenir un caramel beurre salé artisanal et une brioche de bonne facture, coupée en tranche, la trempant dans le coulis chaud pour reprendre, la bouche pleine, me décalant pour lui laisser la place de se servir.
« Gros l’été j’pense pas avec grand chose de plus que mon cul. Mais en vrai j’aimerais bien passer quelques semaines dans un monastère shaolin, j’ai envie de progresser un peu et être capable de botter le cul de mon maître avant qu’il soit trop vieux pour se mouvoir correctement. Et le reste du temps, ouais… J’pense que je vais me faire un road trip, peut-être solo, peut-être avec des potes, profiter, pécho’ et dans la foulée passer un peu de temps dans les parages pour m’occuper des petits loups dans ton genre et voir tous mes potes. »
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Dim 1 Sep 2019 - 20:04
Tandis que mon amie s'essuyait consciencieusement, je m'efforçais de lui faire croire que je possédais déjà tout un dossier sur elle. Ce qui était en partie vrai puisque vu les soirées que nous avions déjà partagées, je possédais déjà de nombreuses photos d'elle dans des situations plus que compromettantes, du moins aux yeux de ceux qui avaient un balai coincé là où on pensait. Pour ma part, cela me faisait particulièrement rire, car la jeune femme n'avait pas froid aux yeux et m'avait toujours entraîné dans des aventures palpitantes. Pas de routine ou d'ennui avec elle. La voilà qui jouait au Quidditch dans la salle de bain, marquant un point de sa serviette. Sa réflexion me fit bien rire. Il n'y avait qu'elle pour me trouver des surnoms aussi ridicules aussi. Comme quoi, je pouvais tout lui passer. "T'aurais de quoi écrire des romans sur ta vie... Ou une série. Bientôt, une nouvelle saison de 50 nuances de Talya! J'suis sûr que ça ferait un maheur. Tu deviendrais célèbre et faudrait que je sois ton garde du corps." Je me mis à rire de ma propre connerie. Je la suivais alors qu'elle se servait dans mes placards, cherchant de quoi se couvrir au moins légèrement. Si certains se seraient montrés frileux à cette idée, je n'étais absolument pas gêné. La jeune femme était une amie proche qui avait ses entrées chez moi et qui avait mon entière confiance. Me foutre à poil devant elle ne serait pas un problèmes, l'inverse ne l'était pas non plus. Après la salle de bain, la chambre, la cuisine nous accueillit à nouveau. Le tas de sucre esquissa un sourire face à la demoiselle qui insistait sur le fait qu'il était important de se persuader de passer un bon moment avant de sortir. Elle avait raison bien sûr. Je lui demandais alors si elle avait prévu quelque chose de particulier pour l'été. Je la laissais réfléchir tandis qu'elle préparait une brioche qui me mit l'eau à la bouche. Cette odeur me rendait fou. La gourmandise me perdrait un jour ou l'autre... A son invitation, je me servais à mon tour, coupant une tranche de brioche chaude pour la tremper dans le coulis sucré. Si j'avais pu noyer la brioche, je l'aurais fait. Mangeant avec appétit, je l'écoutais exposer ses plans pour l'été avec curiosité. Tout était à l'image de la Wright, beaucoup de plaisir, des entraînements, des amis. C'était tout elle. "Ton maître a intérêt à être prêt, alors, moi j'aurais trop peur de te faire face, Miss Kung fu Talya. C'est cool de faire des road trip, même si clairement, je serais bien incapable de conduire une voiture moldue. Il faut pas un permis pour ça? En tout cas, je serais toujours dispo pour toi, si tu veux traîner dans le coin. Il faut bien qu'on s'amuse un peu."
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Mar 17 Sep 2019 - 11:51
"T'aurais de quoi écrire des romans sur ta vie... Ou une série. Bientôt, une nouvelle saison de 50 nuances de Talya! J'suis sûr que ça ferait un malheur. Tu deviendrais célèbre et faudrait que je sois ton garde du corps."
50 nuances de Talya… L’idée m’amusait, je gloussais en secouant la tête entre deux ou trois allez-retours, j’ai toujours peiné à tenir en place tant que je ne médite pas, lendemain de soirée ou non. Je commençais à émerger et à être de nouveau au taquet.
« Mec j’t’ai déjà dis que j’ai eu un job étudiant comme dom’ dans un donjon ? »
Fis-je pour partager la raison de mes rires. C’aurait pu paraître une blague pour alimenter la sienne, mais mes proches le savent. Je ne mens que pour protéger les miens, c’est pour autant la vérité et la stricte vérité.
« Si tu deviens mon garde du corps, tu vas faire des jaloux p’tit chou ! »
L’idée m’amusait, s’il devait me suivre partout, je pense qu’il finirait par avoir une aversion du sexe. Apprendre la légilimencie me permet de lire dans les émotions d’autrui, deviner leurs désirs, les plus étranges, les plus inavouables devient un jeu d’enfant. Ce qui… Amène généralement des situations cocasses.
« Y’a pas longtemps, j’ai ramené un plan cul chez mes parents. Et en gros. Bah. T’sais. Truc habituel, vouloir le plaisir d’autrui. Je le regarde, il me regarde, je le touche, tout va bien. Et petit à petit, j’ai un peu perdu le contrôle et je me suis retrouvée déguisée en princesse disney et lui déguisé en chevalier, la bite à l’air.
Et là genre mon frère déboule au plus grand des calmes. Il m’a regardé, je l’ai regardé, et j’ai fais tous les efforts du monde pour ne pas éclater de rire, il a fait des grands yeux et est ressortis, et… Ce mec, dans mon répertoire, il s’appel Excalibur. »
Je gloussais de nostalgie tout en mangeant, mes joues devenant rapidement des abats-joues. Grosse morfale un jour, grosse morfale toujours. Si je n’ai pas ma dernière année, je suis certaine que je pourrais me reconvertir dans les concours du plus gros mangeur sans trop de soucis.
"Ton maître a intérêt à être prêt, alors, moi j'aurais trop peur de te faire face, Miss Kung fu Talya. C'est cool de faire des road trip, même si clairement, je serais bien incapable de conduire une voiture moldue. Il faut pas un permis pour ça? En tout cas, je serais toujours dispo pour toi, si tu veux traîner dans le coin. Il faut bien qu'on s'amuse un peu."
A vrai dire, c’est plutôt lui qui me fait peur. Du coup, je décidais de détourner un peu le sujet, trop sensible.
« Il faut un permis, si, mais bon, t’sais, faut bien que les cours de métamorphose de miss Sykes servent au quotidien hein. C’est elle qui dit que la métamorphose peut être un outil vous permettant de brûler les étapes et gagner du temps. »
Je faisais une pause pour prendre une grande bouchée de brioche, reprenant la bouche pleine.
« Mais t’inquiète pas ma biche, je penserai à toi, surtout si je trouve le numéro d’un beau mec dans tes standards, qui sait, à défaut que ma beauté fatale t’fasse pencher pour la gente féminine, j’arriverai peut-être à te traîner dans un plan à trois ! »
50 nuances de Talya… L’idée m’amusait, je gloussais en secouant la tête entre deux ou trois allez-retours, j’ai toujours peiné à tenir en place tant que je ne médite pas, lendemain de soirée ou non. Je commençais à émerger et à être de nouveau au taquet.
« Mec j’t’ai déjà dis que j’ai eu un job étudiant comme dom’ dans un donjon ? »
Fis-je pour partager la raison de mes rires. C’aurait pu paraître une blague pour alimenter la sienne, mais mes proches le savent. Je ne mens que pour protéger les miens, c’est pour autant la vérité et la stricte vérité.
« Si tu deviens mon garde du corps, tu vas faire des jaloux p’tit chou ! »
L’idée m’amusait, s’il devait me suivre partout, je pense qu’il finirait par avoir une aversion du sexe. Apprendre la légilimencie me permet de lire dans les émotions d’autrui, deviner leurs désirs, les plus étranges, les plus inavouables devient un jeu d’enfant. Ce qui… Amène généralement des situations cocasses.
« Y’a pas longtemps, j’ai ramené un plan cul chez mes parents. Et en gros. Bah. T’sais. Truc habituel, vouloir le plaisir d’autrui. Je le regarde, il me regarde, je le touche, tout va bien. Et petit à petit, j’ai un peu perdu le contrôle et je me suis retrouvée déguisée en princesse disney et lui déguisé en chevalier, la bite à l’air.
Et là genre mon frère déboule au plus grand des calmes. Il m’a regardé, je l’ai regardé, et j’ai fais tous les efforts du monde pour ne pas éclater de rire, il a fait des grands yeux et est ressortis, et… Ce mec, dans mon répertoire, il s’appel Excalibur. »
Je gloussais de nostalgie tout en mangeant, mes joues devenant rapidement des abats-joues. Grosse morfale un jour, grosse morfale toujours. Si je n’ai pas ma dernière année, je suis certaine que je pourrais me reconvertir dans les concours du plus gros mangeur sans trop de soucis.
"Ton maître a intérêt à être prêt, alors, moi j'aurais trop peur de te faire face, Miss Kung fu Talya. C'est cool de faire des road trip, même si clairement, je serais bien incapable de conduire une voiture moldue. Il faut pas un permis pour ça? En tout cas, je serais toujours dispo pour toi, si tu veux traîner dans le coin. Il faut bien qu'on s'amuse un peu."
A vrai dire, c’est plutôt lui qui me fait peur. Du coup, je décidais de détourner un peu le sujet, trop sensible.
« Il faut un permis, si, mais bon, t’sais, faut bien que les cours de métamorphose de miss Sykes servent au quotidien hein. C’est elle qui dit que la métamorphose peut être un outil vous permettant de brûler les étapes et gagner du temps. »
Je faisais une pause pour prendre une grande bouchée de brioche, reprenant la bouche pleine.
« Mais t’inquiète pas ma biche, je penserai à toi, surtout si je trouve le numéro d’un beau mec dans tes standards, qui sait, à défaut que ma beauté fatale t’fasse pencher pour la gente féminine, j’arriverai peut-être à te traîner dans un plan à trois ! »
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Sam 12 Oct 2019 - 18:42
Mon idée de film 50 nuances de Talya sembla beaucoup l'amuser, et cela ne m'étonnait qu'à peine. On sentait que la jeune femme reprenait du poil de la bête, et la connaissant, elle serait bientôt au summum de son énergie. Caféine et estomac rempli de brioches, rien de tel pour retrouver une forme olympique. Sa réflexion sur son job étudiant me fit exploser de rire, à croire que vraiment, je la connaissais encore mieux que ce que je pensais. Elle devait être tout à fait à sa place dans ce genre de job, même si je me refusais à l'imaginer dans une tenue de cuir etc... Nope. Je ne préférais même pas savoir ce qu'elle devait y faire exactement. "Oulaaaa, pas de détails, s'il te plaît! Tu devais être maîtresse en ton royaume, là-bas, non?" Notre conversation me fit dévier sur une possible alliance entre nous. Après tout, avec sa vie hors du commun, la belle devait bien se faire des ennemis et avoir des ennuis de temps à autre, non? Donc me proposer d'être garde du corps n'était pas si stupide. Moi, je tenais juste à elle et je n'avais pas envie qu'il lui arrive des malheurs. "Ah mais les jaloux, j'en ai rien à foutre, tu sais!" L'idée semblait pourtant lui plaire. Mais je ne savais pas si j'étais capable de rester en place ou de suivre quelqu'un en permanence. Cela devait être assez frustrant à la longue. Et la vie dissolue de mon amie était parfois assez terrifiante. Ce qui se confirma avec son anecdote pour le moins complètement folle. Imaginant la scène sans trop de problèmes, je me mis encore une fois à rire, me rendant compte que mes maux de crâne étaient apparemment partis rejoindre ma gueule de bois. Le rire pouvait guérir tous les maux... "Bravo, tu as traumatisé ton frère, le pauvre! J'espère au moins que cet Excalibur en valait le coup, sinon ça aurait tout gâché... C'est un autre délire, ouais, et ce n'est pas mon truc, mais je comprends que ça puisse pimenter les choses!" Après tout, chacun ses trucs pour rendre ces moments d'intimité plus épicés et excitants. Les costumes, très peu pour moi. La dernière fois, c'était pour mon enterrement de vie de garçon, et on ne peut pas dire que c'était une réussite, vu les déboires de mon mariage raté. L'air de chinchilla de Talya me fit glousser un peu, avant de faire comme elle et de me goinfrer encore une fois. A moi les séances de fitness pour être en forme pour le Quidditch! Sa réflexion sur Miss Sykes et le permis était très pertinente, et j’acquiesçais doucement d'un signe de tête. Je ne me risquerais pas à conduire une voiture, tout comme j'avais énormément de mal à me mettre à certains instruments moldus. M'enfin, j'y venais petit à petit. "Je ne doute pas de l'étendue de ton carnet d'adresses ou de ta capacité à trouver des beaux mecs... Pour les plans à trois par contre, je t'avoue que ça reste compliqué pour moi et tu n'es pas la première à m'en proposer..." Ah ça, je ne comptais plus le nombre de fois où c'était arrivé, notamment lorsque je sortais avec des bisexuels. Toutefois, j'avais inlassablement répondu que ce n'était pas ma came et je préférais ne pas en faire partie.
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Mar 12 Nov 2019 - 11:51
"Oulaaaa, pas de détails, s'il te plaît! Tu devais être maîtresse en ton royaume, là-bas, non?"
L’image avait un petit quelque chose d’amusant, d’un clin d’oeil je redressais les doigts pour griffer le vide en douceur et émettre un “graouh” mi-félin mi-amusé avant d’à nouveau faire subir l’épreuve de l’abajoue à mon visage qui se distordait sous la brioche, reprenant la bouche à moitié pleine, j’avais cet avantage avec lui de ne pas surjouer un besoin de séduction et de pouvoir redevenir l’ogresse des marais que je suis tous les lendemains de cuites.
« Mec c’était le pieds. Sans mauvais jeu de mot. »
La conversation suivait son cours. Avoir Sulli’ comme garde du corps était une idée plus amusante qu’alléchante, le peu d’altercations que j’ai tendance à avoir finissent toujours par prouver qu’il faut surtout me protéger de moi-même plus que des autres. Combien de bagarres de bar qui ont finies en orgies ?
"Ah mais les jaloux, j'en ai rien à foutre, tu sais!"
« Les pauvres ! Mais bon. On sait toi comme moi qu’il y a de fortes chances pour que tu finisse traumatisé à vie et par me détester ! »
Gloussais-je en faisant directement allusion à mon mode de vie… Plus que décalé, à cheval entre sexe, drogues, alcools, jeu, débauche, séduction. C’est assez amusant que les choses les plus saines de mon quotidien soient le sport et la méditation et qu’ils me servent finalement d’outils pour mieux tenir les drogues et l’alcool et être plus séduisante.
"Bravo, tu as traumatisé ton frère, le pauvre! J'espère au moins que cet Excalibur en valait le coup, sinon ça aurait tout gâché... C'est un autre délire, ouais, et ce n'est pas mon truc, mais je comprends que ça puisse pimenter les choses!"
« Nan on en a reparlé ça va ! Heureusement ! Sur le coup il était choqué, après il a rit. En vrai. Tu me connais chouchou. J’aime faire plaisir et je me sens heureuse quand je satisfais les gens autour de moi, alors le fait que ça soit mon truc ou pas, ça me passe un peu par dessus la jambe. Enfin… C’est pas exactement là où c’est passé… Mais tu vois l’image. »
En le voyant imiter mes coutumes abajouesques, je gloussais vaguement en manquant de m’étouffer avec ma brioche, tapotant ma poitrine pour reprendre mon souffle correctement.
"Je ne doute pas de l'étendue de ton carnet d'adresses ou de ta capacité à trouver des beaux mecs... Pour les plans à trois par contre, je t'avoue que ça reste compliqué pour moi et tu n'es pas la première à m'en proposer..."
« Mmh. Tu sais que j’insisterai pas p’tit chat, j’suis pas comme ça ! Mais la porte est toujours ouverte ! Enfin… Merde pourquoi dans tout ce que je dis y’a des double sens ? »
Riais-je avant de m’étirer vaguement en m’approchant de la fenêtre pour regarder dehors, vaguement pensive.
L’image avait un petit quelque chose d’amusant, d’un clin d’oeil je redressais les doigts pour griffer le vide en douceur et émettre un “graouh” mi-félin mi-amusé avant d’à nouveau faire subir l’épreuve de l’abajoue à mon visage qui se distordait sous la brioche, reprenant la bouche à moitié pleine, j’avais cet avantage avec lui de ne pas surjouer un besoin de séduction et de pouvoir redevenir l’ogresse des marais que je suis tous les lendemains de cuites.
« Mec c’était le pieds. Sans mauvais jeu de mot. »
La conversation suivait son cours. Avoir Sulli’ comme garde du corps était une idée plus amusante qu’alléchante, le peu d’altercations que j’ai tendance à avoir finissent toujours par prouver qu’il faut surtout me protéger de moi-même plus que des autres. Combien de bagarres de bar qui ont finies en orgies ?
"Ah mais les jaloux, j'en ai rien à foutre, tu sais!"
« Les pauvres ! Mais bon. On sait toi comme moi qu’il y a de fortes chances pour que tu finisse traumatisé à vie et par me détester ! »
Gloussais-je en faisant directement allusion à mon mode de vie… Plus que décalé, à cheval entre sexe, drogues, alcools, jeu, débauche, séduction. C’est assez amusant que les choses les plus saines de mon quotidien soient le sport et la méditation et qu’ils me servent finalement d’outils pour mieux tenir les drogues et l’alcool et être plus séduisante.
"Bravo, tu as traumatisé ton frère, le pauvre! J'espère au moins que cet Excalibur en valait le coup, sinon ça aurait tout gâché... C'est un autre délire, ouais, et ce n'est pas mon truc, mais je comprends que ça puisse pimenter les choses!"
« Nan on en a reparlé ça va ! Heureusement ! Sur le coup il était choqué, après il a rit. En vrai. Tu me connais chouchou. J’aime faire plaisir et je me sens heureuse quand je satisfais les gens autour de moi, alors le fait que ça soit mon truc ou pas, ça me passe un peu par dessus la jambe. Enfin… C’est pas exactement là où c’est passé… Mais tu vois l’image. »
En le voyant imiter mes coutumes abajouesques, je gloussais vaguement en manquant de m’étouffer avec ma brioche, tapotant ma poitrine pour reprendre mon souffle correctement.
"Je ne doute pas de l'étendue de ton carnet d'adresses ou de ta capacité à trouver des beaux mecs... Pour les plans à trois par contre, je t'avoue que ça reste compliqué pour moi et tu n'es pas la première à m'en proposer..."
« Mmh. Tu sais que j’insisterai pas p’tit chat, j’suis pas comme ça ! Mais la porte est toujours ouverte ! Enfin… Merde pourquoi dans tout ce que je dis y’a des double sens ? »
Riais-je avant de m’étirer vaguement en m’approchant de la fenêtre pour regarder dehors, vaguement pensive.
- InvitéInvité
Re: Au rapport! # Sullya
Dim 24 Nov 2019 - 19:26
La vie de débauche que menait mon amie n'était pas une surprise pour moi, bien au contraire. Je n'en mesurais peut-être pas toute l'étendue, mais j'en connaissais suffisamment d'aspects pour savoir qu'elle n'avait peur de rien, ni de personne. Parfois, c'était pour elle-même que j'avais peur. Parce que justement elle n'avait pas conscience des dangers dans lesquels elle pouvait se mettre. Beaucoup d’inconscience, d'insouciance, quelque chose que je pouvais aisément comprendre parce que ce côté tête brûlée, je l'avais toujours en moi. T'as juste envie d'envoyer chier les convenances, de n'en faire qu'à sa tête. D'oublier les merdes qui pouvaient te tomber dessus et de remonter la pente. Je lui assurais, bien entendu, que de devenir son garde du corps était loin de me faire peur. Malgré tout, elle semblait penser que pour mon bien, il ne le valait mieux pas. J'haussais les épaules alors d'un air distrait, mon sourire toujours vissé sur mes lèvres. "Ah bah tu me rassures pour ton frère. Et j'sais bien que tu cherches avant tout à faire plaisir et à satisfaire les autres... C'est précieux, tu sais. La plupart des gens cherchent à obtenir leur propre plaisir sans se soucier de celui de leurs partenaires. C'est d'ailleurs pour ça que la plupart des couples ne tiennent pas..." Mon ton était presque triste, amer, même si j'avais eu la chance de tomber sur des hommes qui étaient de plutôt partageurs et bienveillants en matière de plaisir. Notre conversation continua autour de nos coutumes amoureuses et la voir pratiquement s'étouffer me fit ricaner à mon tour. Parce qu'elle était si incroyable. Si pétillante de vie. Si inspirante parfois. Sa réflexion sur les plans à trois me fit réagir immédiatement et elle me connaissait bien. "Talya, la reine des doubles sens! T'inquiète pas, va, personne ne t'en veut pour ça. C'est même plutôt drôle, et j'imagine qu'il faut avoir l'esprit mal tordu pour te comprendre... Tu pourras toujours compter sur moi pour te soutenir en tout cas..." Je ris doucement avec elle et la laisse installer un silence, alors que je vois ses yeux se perdre dans le lointain. Une idée me vint en tête et je souris avec amusement. "Je viens de t'imaginer avec une jolie petite famille et une vie bien rangée. Et bizarrement, ça ne colle pas du tout! Tu te vois, comment, toi, dans quelques années? Un avenir brillant?" Ce qui était certain, c'était que de mon côté, je rêvais d'une famille, d'enfants, d'une vie professionnelle excitante et pleine d'aventures. Une vraie vie. Qui me paraissait si inaccessible en ce moment.
|
|