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(rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Jeu 18 Avr 2019 - 9:14
l'ombre et le silence !
rose & marcus
Rien ne t'avait préparé à ce que cette année soit si compliquée. La thèse, le stage au ministère, ton poste de gardien, un mariage à organiser, la venue d'un bébé. Tu es à la fois impatient et inquiet; et si tu n'étais pas à la hauteur ? C'est une question qui tourne en boucle dans ton esprit, toi, Marcus le gars qui dégouline d'assurance, t'es terrorisé par un petit truc qui va arriver d'ici quelques semaines ou jours. C'est absurde et pourtant. La perfection incarnée par ta future femme te met une pression de tout les diables, tu commences à chercher des maisons en dehors du centre-ville, tu ne veux pas que ton fils grandisse dans un minuscule appartement, mais tu comptes en parler avec Rose quand elle arrivera. C'est important pour toi ce genre de décision, construire une famille, un foyer, avec elle c'est tout ce que tu désires, tu veux son bonheur et pour çà tu es prêt à toutes les folies. Imbécile.
Un regard distrait sur l'horloge pour la cinquantième fois de la matinée, elle ne devrait pas tarder à arriver. Rose n'est jamais en retard et aujourd'hui vous déjeuner en amoureux chez toi, sauf que pour être sûr de ne pas l'empoisonner tu as demandé la livraison de son plat préféré du Black Wolf, comme ça pas de risque, quoique avec ses envies bizarres... Mais ça devient plus rare au fil de la grossesse - heureusement, la voir tremper un cornichon dans un pot de crème vanille n'avait rien de très appétissant. Installer à ton bureau, les livres sur l'utilisation des sortilèges d'intervention ouverts et la plume en suspension au dessus du parchemin, tu essaies de résumé l'idée, mais tu es distrait par le bruit de la porte qui se referme, un large sourire sur les lèvres, tu te lèves pour accueillir la femme de ta vie. Blanche, livide, le regard ailleurs, c'est la première fois que tu la vois ainsi, le coeur qui veut s'échapper de ta poitrine, tu te précipites vers elle, Rose ! Ça va ? Tu ne te sens pas bien ? Qu'est-ce qu'il y a ? Chevalier servant, tu l'observes attentivement, ta paume contre sa joue, caresse subtile, fusion des pupilles, tu veux savoir ce qui la met dans cet état, est-ce qu'il y a un problème avec le bébé, avec sa santé ?Est-ce que les summerbee sont en passe de perdre la coupe ? Tu aimerais vraiment que ce soit une futilité exacerbée par sa sensibilité à fleur de peau, son silence t'inquiète, Parle moi, s'il te plait.
Un regard distrait sur l'horloge pour la cinquantième fois de la matinée, elle ne devrait pas tarder à arriver. Rose n'est jamais en retard et aujourd'hui vous déjeuner en amoureux chez toi, sauf que pour être sûr de ne pas l'empoisonner tu as demandé la livraison de son plat préféré du Black Wolf, comme ça pas de risque, quoique avec ses envies bizarres... Mais ça devient plus rare au fil de la grossesse - heureusement, la voir tremper un cornichon dans un pot de crème vanille n'avait rien de très appétissant. Installer à ton bureau, les livres sur l'utilisation des sortilèges d'intervention ouverts et la plume en suspension au dessus du parchemin, tu essaies de résumé l'idée, mais tu es distrait par le bruit de la porte qui se referme, un large sourire sur les lèvres, tu te lèves pour accueillir la femme de ta vie. Blanche, livide, le regard ailleurs, c'est la première fois que tu la vois ainsi, le coeur qui veut s'échapper de ta poitrine, tu te précipites vers elle, Rose ! Ça va ? Tu ne te sens pas bien ? Qu'est-ce qu'il y a ? Chevalier servant, tu l'observes attentivement, ta paume contre sa joue, caresse subtile, fusion des pupilles, tu veux savoir ce qui la met dans cet état, est-ce qu'il y a un problème avec le bébé, avec sa santé ?
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Re: (rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Ven 3 Mai 2019 - 10:52
l'ombre et le silence !
rose & marcus
Rose n’était pas prête, mais pouvait on vraiment se préparer à ce genre de situation ? Probablement pas.
Elle avait décidé de venir tout de suite après être partie de chez Caël. Battre le fer de son corps et de son courage pendant qu’ils étaient encore chauds. Elle avait peur, aussi. Peur que Caël ne vende la mèche avant elle, dans la panique, dans la bêtise de l’instant. C’en était assez des bêtises, ils en avaient assez fait comme ça. A cette pensée, le petit dans son ventre cogna rageusement, elle dut s’arrêter pour lui administrer une caresse piteuse. Ce n’était pas lui, la bêtise, bien sur. Son trésor, son fils, sa merveille. Sa plus belle erreur. Elle l’aimerait de toutes les fibres de son être, elle l’aimait déjà, mais seigneur, à quel prix ? Arrivée devant la porte de l’appartement de Marcus, elle entendit sonner les cloches de l’église qui étaient dans la rue d’à coté. Elles célébraient la fin de la messe sexte, celle du milieu de la journée. Elle songea qu’elle serait bien allée se recueillir un instant, aller chercher courage et inspiration dans le lieu de culte, mais Marcus l’attendait déjà depuis un moment. Cette pensée lui déchirait un peu plus le coeur. Il l’attendait patiemment, innocemment, sans savoir, dans une ignorance bénie. Il ne se doutait pas un seul instant de ce qu’elle s’apprêtait à lui révéler. A cette heure, les cloches lui faisaient l’effet d’un glas. Un frisson parcourait son échine, bien qu’elle n’ait pas froid. Elle avait peur, elle était terrorisée, aussi terrorisée qu’elle était déterminée. C’était le moment.
Elle n’avait pas toqué à la porte, elle possédait la clé depuis le jour où Marcus s’était installé ici. Toquer, ça aurait déjà été bizarre. Elle avait quitté ses chaussures dans l’entrée, son pas se faisant à présent totalement silencieux. La texture du bois du parquet sous ses pieds avait quelque chose de réconfortant, pourtant, il ne fallait pas s’attendrir. Pas si vite. Il lui fallait être forte au moins encore un peu, malgré le bouleversement qu’avait été sa révélation face à Caël. Elle l’avait fait une fois, elle se devait de continuer. Elle pouvait le faire. Elle s’était avancée jusqu’à la pièce où se tenait son fiancé, qu’il se tenait déjà prêt pour l’accueillir, cet éternel sourire d’amoureux transi aux lèvres. Le choc de leurs regards la secoua plus que prévu. Elle sentit la couleur quitter son visage, ses poings se refermer pour éviter à ses mains de trembler. Puis l’inquiétude sur le visage de Marcus. Oh, ne t’inquiète pas pour moi mon amour, songea t’elle douloureusement en le voyant s’approcher, je ne le mérite tellement pas. Elle était bien incapable de décrocher un mot, se laissant aller tout contre lui, fermant des yeux déjà humides. Elle portait le fardeau de la clairvoyance, la peine de celle qui sait ce qui va se produire, sans pouvoir l’empêcher. Elle savait. Elle savait qu’il ne la serrerait probablement plus jamais contre lui avec une telle ferveur. Elle ne sentirait plus son souffle chaud sur le haut de son crâne, dans son cou, ni l’âpreté rassurante de ses mains sur ses joues. On se souvient des premières fois, et puisqu’elle le savait d’avance, en pénitente masochiste, Rose ancrait en elle cet instant qui serait leur dernière fois. Avant la fin, avant le désastre, elle voulait se pendre au cou de Marcus, qu’il sache qu’elle l’aimait, de tout son coeur, celui qui avait faibli, de tout son corps, celui qui l’avait trahi. Elle s’accrocha au col du jeune homme de ses deux mains bouillantes, et projeta tout son visage vers le sien, dévorant ses lèvres dans un baiser aussi passionné que désespéré. Il ne la laisserait plus jamais l’embrasser comme ça. Ni d’aucune autre façon. Alors égoistement, elle voulait un dernier baiser de lui, un baiser conscient, volontaire, qu’elle garderait au chaud dans son esprit pour les nuits froides. Les derniers instants d’amour de son fiancé, parce qu’après ça, elle ne serait plus digne de lui. Elle ne l’était déjà plus, mais il ne le savait pas. Ce n’était plus qu’une question de temps.
Elle ne recula qu’au moment où ses poumons lui crièrent grâce, essoufflée. Elle coupa le contact de leurs bouches que d’un centimètre à peine, inhalant le souffle du sorcier comme s’il était le seul filet d’oxygène de la pièce. Elle se forçait de ne pas pleurer. Elle ne devait pas pleurer. Ne se rendait elle pas compte que c’était déjà presque le cas ?
- Marcus … Il faut… Je dois te dire quelque chose.
Elle avait décidé de venir tout de suite après être partie de chez Caël. Battre le fer de son corps et de son courage pendant qu’ils étaient encore chauds. Elle avait peur, aussi. Peur que Caël ne vende la mèche avant elle, dans la panique, dans la bêtise de l’instant. C’en était assez des bêtises, ils en avaient assez fait comme ça. A cette pensée, le petit dans son ventre cogna rageusement, elle dut s’arrêter pour lui administrer une caresse piteuse. Ce n’était pas lui, la bêtise, bien sur. Son trésor, son fils, sa merveille. Sa plus belle erreur. Elle l’aimerait de toutes les fibres de son être, elle l’aimait déjà, mais seigneur, à quel prix ? Arrivée devant la porte de l’appartement de Marcus, elle entendit sonner les cloches de l’église qui étaient dans la rue d’à coté. Elles célébraient la fin de la messe sexte, celle du milieu de la journée. Elle songea qu’elle serait bien allée se recueillir un instant, aller chercher courage et inspiration dans le lieu de culte, mais Marcus l’attendait déjà depuis un moment. Cette pensée lui déchirait un peu plus le coeur. Il l’attendait patiemment, innocemment, sans savoir, dans une ignorance bénie. Il ne se doutait pas un seul instant de ce qu’elle s’apprêtait à lui révéler. A cette heure, les cloches lui faisaient l’effet d’un glas. Un frisson parcourait son échine, bien qu’elle n’ait pas froid. Elle avait peur, elle était terrorisée, aussi terrorisée qu’elle était déterminée. C’était le moment.
Elle n’avait pas toqué à la porte, elle possédait la clé depuis le jour où Marcus s’était installé ici. Toquer, ça aurait déjà été bizarre. Elle avait quitté ses chaussures dans l’entrée, son pas se faisant à présent totalement silencieux. La texture du bois du parquet sous ses pieds avait quelque chose de réconfortant, pourtant, il ne fallait pas s’attendrir. Pas si vite. Il lui fallait être forte au moins encore un peu, malgré le bouleversement qu’avait été sa révélation face à Caël. Elle l’avait fait une fois, elle se devait de continuer. Elle pouvait le faire. Elle s’était avancée jusqu’à la pièce où se tenait son fiancé, qu’il se tenait déjà prêt pour l’accueillir, cet éternel sourire d’amoureux transi aux lèvres. Le choc de leurs regards la secoua plus que prévu. Elle sentit la couleur quitter son visage, ses poings se refermer pour éviter à ses mains de trembler. Puis l’inquiétude sur le visage de Marcus. Oh, ne t’inquiète pas pour moi mon amour, songea t’elle douloureusement en le voyant s’approcher, je ne le mérite tellement pas. Elle était bien incapable de décrocher un mot, se laissant aller tout contre lui, fermant des yeux déjà humides. Elle portait le fardeau de la clairvoyance, la peine de celle qui sait ce qui va se produire, sans pouvoir l’empêcher. Elle savait. Elle savait qu’il ne la serrerait probablement plus jamais contre lui avec une telle ferveur. Elle ne sentirait plus son souffle chaud sur le haut de son crâne, dans son cou, ni l’âpreté rassurante de ses mains sur ses joues. On se souvient des premières fois, et puisqu’elle le savait d’avance, en pénitente masochiste, Rose ancrait en elle cet instant qui serait leur dernière fois. Avant la fin, avant le désastre, elle voulait se pendre au cou de Marcus, qu’il sache qu’elle l’aimait, de tout son coeur, celui qui avait faibli, de tout son corps, celui qui l’avait trahi. Elle s’accrocha au col du jeune homme de ses deux mains bouillantes, et projeta tout son visage vers le sien, dévorant ses lèvres dans un baiser aussi passionné que désespéré. Il ne la laisserait plus jamais l’embrasser comme ça. Ni d’aucune autre façon. Alors égoistement, elle voulait un dernier baiser de lui, un baiser conscient, volontaire, qu’elle garderait au chaud dans son esprit pour les nuits froides. Les derniers instants d’amour de son fiancé, parce qu’après ça, elle ne serait plus digne de lui. Elle ne l’était déjà plus, mais il ne le savait pas. Ce n’était plus qu’une question de temps.
Elle ne recula qu’au moment où ses poumons lui crièrent grâce, essoufflée. Elle coupa le contact de leurs bouches que d’un centimètre à peine, inhalant le souffle du sorcier comme s’il était le seul filet d’oxygène de la pièce. Elle se forçait de ne pas pleurer. Elle ne devait pas pleurer. Ne se rendait elle pas compte que c’était déjà presque le cas ?
- Marcus … Il faut… Je dois te dire quelque chose.
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Re: (rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Lun 13 Mai 2019 - 18:33
l'ombre et le silence !
rose & marcus
Pas vraiment catégorisée de pipelette, la blonde t'a habituée à être plus enthousiaste quand elle passe la porte. Rayon de soleil, elle illumine la pièce avec la même intensité que ta vie, pauvre papillon attiré par la lumière, tu n'imagines pas que tu es à deux doigts de te brûler les ailles. La tendresse guide tes mains contre son visage blême, tu n'as jamais vu ce regard avant et c'est ce qui t'alarme. C'est forcément quelque chose de grave. Inquiet, le cœur serré, tu conserves un calme de surface pour ne pas l'inquiéter plus, mais c'est bien de la peur qui se lit dans ton regard. Tu as peur pour elle, pour ce bébé que tu aimes déjà comme un fou, tu as peur que quelque chose ne se passe pas comme prévu tu commences à penser comme elle, tu crains le pire à chaque seconde. Tu as entendu ces histoires d'accouchements qui se passent mal et où on demande au père de choisir entre la vie de la mère ou du bébé, tu ne pourrais jamais choisir. Tu aimes cette femme de manière inconditionnelle et tu imagines qu'elle ne te pardonnerait pas d'avoir choisi sa vie au détriment de celle de votre enfant, mais tu ne pourrais pas vivre avec ce bout d'elle en sachant qu'il est responsable de son départ.
Aucun mot n'échappe à la belle, mais son baiser à un goût spécial, une saveur inédite et intrigante, une intensité que tu ne connais pas et bien que tu lui répondes avec la même ferveur, la même passion, ça ne te rassure pas. Accrochée à toi comme un naufragé à son radeau de fortune, tu te demandes quelle tempête vous allez devoir affronter ensemble, parce qu'il est clair pour toi que tu ne la laisseras jamais tomber. Jamais. Elle recule d'un centimètre ou deux, juste assez pour que tes iris croisent les siennes tandis que tes bras la maintiennent fermement contre toi, qu'est-ce qu'il y a ? Douceur naturelle, tu lui souris pour l'apaiserimbécile, je t'écoute mon ange.
Aucun mot n'échappe à la belle, mais son baiser à un goût spécial, une saveur inédite et intrigante, une intensité que tu ne connais pas et bien que tu lui répondes avec la même ferveur, la même passion, ça ne te rassure pas. Accrochée à toi comme un naufragé à son radeau de fortune, tu te demandes quelle tempête vous allez devoir affronter ensemble, parce qu'il est clair pour toi que tu ne la laisseras jamais tomber. Jamais. Elle recule d'un centimètre ou deux, juste assez pour que tes iris croisent les siennes tandis que tes bras la maintiennent fermement contre toi, qu'est-ce qu'il y a ? Douceur naturelle, tu lui souris pour l'apaiser
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Re: (rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Mer 15 Mai 2019 - 12:02
l'ombre et le silence !
rose & marcus
La pire personne du monde. A cet instant, Rose avait envie de mourir sur place. D’ailleurs depuis quelques semaines, elle ne vivait plus vraiment pour elle, mais plutôt pour le petit être qui poussait sous son nombril. Elle avait grandi dans la terreur de mourir de honte aux yeux de ses proches, une crainte devenue presque maladive chez la jeune femme. Garder la tête haute, le masque bien accroché sur le visage, pour toujours, toujours garder les apparences sauves, et ne jamais subir le regard désapprobateur de qui que ce soit qui compte vraiment : ses parents, ses « amis », ses professeurs … Les Autres. Marcus n’avait jamais été un Autre, c’est Lui, c’était Sa moitié, cette expression si possessive et pourtant criante de vérité. Marcus était le bon coté de sa personne, sa meilleure influence, celui qui lui avait permis de ne pas être simplement une poupée froide et sans empathie autre que celle des circonstances. Il était sa musique intérieure, sa corde sensible, celui qui l’avait fait, la faisait vibrer pour en faire un être de sang chaud. Bientôt, cela ne serait plus le cas.
Et il la torturait un peu plus de ses mots doux, de son regard plein d’inquiétude et de tendresse, alors que les mots et les pensées carambolaient dans la tête de la blonde, plus confuse que jamais. Dire, ne pas dire. Céder ou non. Non ! Elle se l’était promis. Elle l’avait dit à Caël. Elle ne peut pas mentir à Marcus. Le trahir oui, de toute évidence, piétiner leurs vœux, cracher sur sa confiance, ça avait été dans ses cordes. Lui mentir, jamais.
- J’ai…. J’ai pas… De…
Rien ne rentrait ni ne sortait de la gorge de Rose. Elle manquait d’air et de mot. Il fallait qu’elle crache le morceau, mais il était si gros, gras, écoeurant qu’elle n’y arrivait pas. Elle avait envie de vomir, elle avait chaud, mais tremblait de tout ses membres. Marcus devait avoir l’impression qu’elle était en train de lui claquer entre les doigts. Il n’aurait pas eu tout à fait tort.
- Il s’est passé quelque chose en août… C’était mal, c’était très mal, mais je…
Le doute la saisit, bloquant sa langue à cet instant précis. Elle pouvait lui dire la vérité. Sa vérité, pleine et entière. Elle pouvait lui dire qu’avec Caël, ils avaient conçu un fils, involontairement, sur un coup de tête, un coup de bassin, un coup de folie bacchanale. Elle pouvait aussi protéger Caël, et juste lui dire qu’elle avait fait n’importe quoi, sans se souvenir avec qui. Elle pouvait protéger leur amitié, lui laisser au moins un presque frère pour se consoler, Elle lui devait bien ça. Mais l’idée que Caël s’en sorte à si bon compte lui donnait envie de vomir. Elle n’était pas un ange, et encore moins une martyre. Elle n’irait pas au pilori pour deux.
- Avec Caël on a …. on a bu, j’étais malheureuse et …
Et s’il te plait, fait la connexion, cette connexion horrible, indicible… Ne me force pas à te le dire vraiment.
- Marcus, je suis tellement désolée ...
Et il la torturait un peu plus de ses mots doux, de son regard plein d’inquiétude et de tendresse, alors que les mots et les pensées carambolaient dans la tête de la blonde, plus confuse que jamais. Dire, ne pas dire. Céder ou non. Non ! Elle se l’était promis. Elle l’avait dit à Caël. Elle ne peut pas mentir à Marcus. Le trahir oui, de toute évidence, piétiner leurs vœux, cracher sur sa confiance, ça avait été dans ses cordes. Lui mentir, jamais.
- J’ai…. J’ai pas… De…
Rien ne rentrait ni ne sortait de la gorge de Rose. Elle manquait d’air et de mot. Il fallait qu’elle crache le morceau, mais il était si gros, gras, écoeurant qu’elle n’y arrivait pas. Elle avait envie de vomir, elle avait chaud, mais tremblait de tout ses membres. Marcus devait avoir l’impression qu’elle était en train de lui claquer entre les doigts. Il n’aurait pas eu tout à fait tort.
- Il s’est passé quelque chose en août… C’était mal, c’était très mal, mais je…
Le doute la saisit, bloquant sa langue à cet instant précis. Elle pouvait lui dire la vérité. Sa vérité, pleine et entière. Elle pouvait lui dire qu’avec Caël, ils avaient conçu un fils, involontairement, sur un coup de tête, un coup de bassin, un coup de folie bacchanale. Elle pouvait aussi protéger Caël, et juste lui dire qu’elle avait fait n’importe quoi, sans se souvenir avec qui. Elle pouvait protéger leur amitié, lui laisser au moins un presque frère pour se consoler, Elle lui devait bien ça. Mais l’idée que Caël s’en sorte à si bon compte lui donnait envie de vomir. Elle n’était pas un ange, et encore moins une martyre. Elle n’irait pas au pilori pour deux.
- Avec Caël on a …. on a bu, j’étais malheureuse et …
Et s’il te plait, fait la connexion, cette connexion horrible, indicible… Ne me force pas à te le dire vraiment.
- Marcus, je suis tellement désolée ...
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Re: (rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Mer 15 Mai 2019 - 18:07
l'ombre et le silence !
rose & marcus
Depuis quand est-ce que Rose Coldridge est-elle une femme tremblante ? Depuis quand est-ce que le monstre de confiance qui engloutit tout sur son passage semble manquer d'air pour t'expliquer quelque chose, à toi ? Où est passée la femme forte et indépendante, celle qui marche sur le monde comme s'il était sien ? Tu ne reconnais pas la femme qui te fait face, parce que jamais auparavant tu ne l'avais vue dans un état pareil, tu sens l'angoisse qui serre ta poitrine, mâchoire crispée, tu rêves de délivrance, tu veux qu'elle lâche cette bombe qui semble la désintégrer de l'intérieur, tu veux partager sa souffrance, être là pour elle comme tu lui as promis quand elle a dit oui; pour le meilleur et pour le pire, c'est bien ce que vous entendrez d'ici quelques mois, alors ? Elle devrait savoir que tu seras toujours à ses côtés, tu la soutiens dans toutes ses entreprises, même dans les plus inutiles, les plus futiles.
Enfin, la délivrance, les premiers mots sortent difficilement d'entre ses lèvres bleuies par l'émotion, c'est mal. Instinctivement, tu cherches le contact avec elle, tes doigts frôlant délicatement son avant-bras, elle ne peut pas avoir fait quelque chose de bien horrible, tu sais qu'elle est parfois drama-queen sur les bords, ce n'est que ... caël. La tête légèrement penchée sur le côté, tu ne veux pas comprendre ce qu'elle te dit, tu ne souhaites pas faire le rapprochement, tu ne veux pas y croire, mais entre sa tête de repentante et la prononciation du prénom de celui que tu pensais être ton meilleur ami et d'alcool dans la même phrase. Tu comprends, inutile de te faire un dessin. Silencieux, tu recules, romps brutalement le contact tant visuel que physique avec elle, sa simple présence devant un supplice, tu suffoques, mort lente, douloureuse agonie au rythme de l'éveil de la conscience.
Dos à la blonde, le regard vide d'émotion, tu ne comprends pas pourquoi. Elle était malheureuse ? Mais de quoi ? Qu'est-ce qui pouvait être si terrible ? Tu ne vois pas les choses comme ça, elle a fait un putain de caprice, voilà tout. Tu es rentré trois semaines chez toi, dans ta famille et elle n'a pas supporter que tu la laisses, elle, alors elle est allée voir le meilleur ami, oui, c'est ça. Celui qui est toujours disponible pour rigoler et tringler la première pouff' qui passe. C'est tout lui, la bite sur la main. Après le choc de cet aveu, s'invite dans ton esprit une question, importante, la plus importante d'ailleurs. Il est de lui. Ce n'est même pas une question, tu connais la réponse, sinon pourquoi divulguer cette histoire maintenant ? Pourquoi anéantir tout pour juste une soirée ? Une nuit ? Ou plusieurs ?
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Re: (rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Lun 20 Mai 2019 - 16:45
l'ombre et le silence !
rose & marcus
Le coeur de Rose finit gentiment sa descente au fond de son estomac quand Marcus détourne le regard, lâche ses bras, lui tourne le dos. Oh, elle n’a pas besoin de voir son visage pour deviner quelle peut être son expression, elle le connaît par coeur et plus encore. Elle devine le masque de douleur sur sa face, les mâchoires qui se contractent en mandibules folles, ses yeux qui semblent plus enfoncés qu’à l’ordinaire dans leur orbite, ses iris dans lesquels la vérité a chassé toute douceur. Marcus n’était pas bête. Il ne lui fallut pas une minute pour faire le rapprochement entre les explications erratiques de sa fiancée et la grosseur coupable sous son nez. D’ordinaire, quand une situation le perturbait, il se frottait l’arrière du crane, remontant sur les tempes, comme pour favoriser la venue d’idée. Peut être avait il peur de tomber sur des cornes au passage.
Tétanisée à sa place, la mère en devenir, la fiancée à éconduire, retenait sa respiration à l’inspiration de son homme. Il est de lui. Si la situation n’était pas si tragique, elle aurait sûrement pouffé devant ce ton tragique, grandiloquent, et cette phrase qui ne voulait pas dire grand-chose. Et pourtant. Il était de Lui, un pronom qui refuse le prénom du traitre. Lui, l’infâme, l’affreux, le voleur de futur, le procréateur de bâtard. Il y avait tant d’émotions contenues dans ces quatre mots que Rose se sentait anéantie. Elle aurait voulu s’effondrer, s’arracher les cheveux, se flageller même, si elle avait pu croire un instant que cela aurait pu changer quoi que ce soit aux yeux de Marcus. Elle n’était pas naïve, elle savait qu’il était trop tard. Il fallait y réfléchir huit mois plus tôt.
- Marcus … Je n’ai jamais voulu…
Voulu quoi, coucher avec Caël ? Et pourtant, elle l’avait fait. Tomber enceinte ? Bien sur que si, elle en rêvait depuis des mois, sans quoi elle aurait encore été sous contraception. Pieuse, mais pas stupide, la nymphette. Pas voulu lui faire du mal ? Oh, chérie, ne finit donc pas cette phrase, tu t’enfonces plus qu’autre chose, lui soufflait une petite voix ressemblant fort à celle de Jaïna, dans un coin de sa tête… A moins que cela soit celle de sa mère.
- Je suis tellement, tellement désolée ...
Elle se répétait encore. Mais qu'avait elle d'autre à dire, de toute façon ?
Tétanisée à sa place, la mère en devenir, la fiancée à éconduire, retenait sa respiration à l’inspiration de son homme. Il est de lui. Si la situation n’était pas si tragique, elle aurait sûrement pouffé devant ce ton tragique, grandiloquent, et cette phrase qui ne voulait pas dire grand-chose. Et pourtant. Il était de Lui, un pronom qui refuse le prénom du traitre. Lui, l’infâme, l’affreux, le voleur de futur, le procréateur de bâtard. Il y avait tant d’émotions contenues dans ces quatre mots que Rose se sentait anéantie. Elle aurait voulu s’effondrer, s’arracher les cheveux, se flageller même, si elle avait pu croire un instant que cela aurait pu changer quoi que ce soit aux yeux de Marcus. Elle n’était pas naïve, elle savait qu’il était trop tard. Il fallait y réfléchir huit mois plus tôt.
- Marcus … Je n’ai jamais voulu…
Voulu quoi, coucher avec Caël ? Et pourtant, elle l’avait fait. Tomber enceinte ? Bien sur que si, elle en rêvait depuis des mois, sans quoi elle aurait encore été sous contraception. Pieuse, mais pas stupide, la nymphette. Pas voulu lui faire du mal ? Oh, chérie, ne finit donc pas cette phrase, tu t’enfonces plus qu’autre chose, lui soufflait une petite voix ressemblant fort à celle de Jaïna, dans un coin de sa tête… A moins que cela soit celle de sa mère.
- Je suis tellement, tellement désolée ...
Elle se répétait encore. Mais qu'avait elle d'autre à dire, de toute façon ?
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Re: (rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Mer 12 Juin 2019 - 19:30
l'ombre et le silence !
rose & marcus
Il n'y a rien que tu connaisses de plus désagréable, de plus déstabilisant, de plus terrible que cette sensation de ne plus sentir le sol sous tes pieds. Tes piliers s'effondrent. Esprit brumeux, tu entends ce qu'elle te dit, tu le comprends, mais tu ne veux pas y croire. C'est impossible. Tu ne peux pas t'être trompé à ce point sur elle, sur votre histoire. Comment pouvais-tu être aveuglé de la sorte ? C'est comme si tu étais exsangue, tu n'arrives pas à produire une seule réaction, tu te contentes de rester debout au milieux de ce salon débile à voir et revoir les images de votre histoire, cherchant l'erreur, ton erreur. Tu n'as rien vu venir, tu n'as jamais imaginé qu'elle serait une femme infidèle, durant toutes ces années tu ne voyais qu'elle alors que les propositions n'étaient
Stoïcisme qui ne te ressemble pas, tu finis par te retourner pour lui faire face, tu ne t'attendais pas à ce que cela soit si dur. Elle que tu as tant aimé, tu te surprends à la détester, souhaiter qu'elle ne soit jamais entrée de ta vie. Tu aurais préféré ne pas la connaitre que de souffrir comme tu le fais en ce moment. Voix grave bien qu'un léger tremblement l'anime, tu demandes en plantant ton regard furieux dans ses iris désolée, je note que tu es désolée, merci; mais dis-moi, Rose, qu'est-ce que tu espérais en venant ici ? Nez retroussé, ride qui se creuse entre tes sourcils, signe annonciateur d'une colère féroce, malgré le calme
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Re: (rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Mer 26 Juin 2019 - 17:19
l'ombre et le silence !
rose & marcus
Alors que la tête se mettait à lui tourner, Rose tachait de faire bonne figure, malgré les larmes qui affluaient à ses grands yeux de biche. Elle détestait ce qu’elle était en train de voir. Elle aurait préféré s’arracher les yeux que d’assister au spectacle terrible du visage de Marcus qui se décomposait en un masque de colère et de déception terrible. Elle se haïssait de lui infliger ça et, si il n’y avait pas le petit, surement qu’elle aurait essayé de le pousser à bout, qu’elle aurait pris son parti et sa part du fardeau en le poussant à la gifle, à la bagarre, qu’il se défoule sur elle pour mieux la pardonner ensuite. Seulement voilà, il y avait le bébé, dans son ventre, et elle ne pouvait pas prendre le risque qu’il subisse les dommages collatéraux des erreurs de sa mère. Alors elle devait tenir, accuser le coup des estocades verbales, sans chercher d’excuse. Ca aurait été trop facile d’accuser Caël, de raconter des horreurs sur son compte. Le pire, le pire, c’était qu’elle était persuadée que Marcus en serait soulagé. Probablement aurait il préféré apprendre que son meilleur ami était un salopard, un violeur. Un seul et unique monstre plutôt que d’avoir dans sa vie deux traîtres.
- Je … Je n’espérais rien du tout …
Si, bien sur. Elle avait prié des heures entières pour que Marcus soit clément. Pour qu’il comprenne, vite et bien. Pour que cela ne gâche pas tout. Mais elle savait aussi qu’elle ne le méritait probablement pas. Les paroles du jeune homme retentissaient dans ses oreilles, alors qu’elle se mordait la lèvre pour ne pas rétorquer avec véhémence. Elle le trouvait injuste, mais il avait le droit. Après tout, c’était lui la victime dans cette histoire, même si à ses yeux, il ne trouvait pas le bon coupable.
- Je ne voulais pas vivre dans le mensonge, Marcus. Est ce que tu imagines le courage qu’il m’a fallu pour te dire ça, en sachant que j’allais probablement me retrouver toute seule après ? La personne qui compte le plus pour moi, c’est toi. Et maintenant, c’est mon fils, aussi, et je n’avais pas le droit de vous mentir, à l’un comme à l’autre.
Sa voix s’étranglait de sanglots, plus sincères que toutes les larmes de crocodile qu’elle avait parfois pu joindre à ses caprices. Elle comprenait ce que Marcus voulait dire, bien sur. Mais elle ne pouvait l’accepter. Pas sans se battre un peu.
- Tout ? Ça veut dire quoi, tout ? Alors quoi, tu t’en vas ? Tu pars annoncer à tes parents et ta sœur qu’ils avaient raison sur mon compte ? Tu veux que je renvoie ma bague par hibou à ta grand-mère ou je ne sais qui pour les futures fiançailles arrangées de ta frangine ou d’une de tes cousines bien plus dignes d’elle que moi ? Ou alors tu vas juste fuir et m’abandonner après tout ce que l’on a vaincu ensemble, pendant presque dix ans ? Parce que c’est bien ça qu’il y a entre nous, Marcus, dix ans. Et tu vas tout « terminer » comme ça ?
- Je … Je n’espérais rien du tout …
Si, bien sur. Elle avait prié des heures entières pour que Marcus soit clément. Pour qu’il comprenne, vite et bien. Pour que cela ne gâche pas tout. Mais elle savait aussi qu’elle ne le méritait probablement pas. Les paroles du jeune homme retentissaient dans ses oreilles, alors qu’elle se mordait la lèvre pour ne pas rétorquer avec véhémence. Elle le trouvait injuste, mais il avait le droit. Après tout, c’était lui la victime dans cette histoire, même si à ses yeux, il ne trouvait pas le bon coupable.
- Je ne voulais pas vivre dans le mensonge, Marcus. Est ce que tu imagines le courage qu’il m’a fallu pour te dire ça, en sachant que j’allais probablement me retrouver toute seule après ? La personne qui compte le plus pour moi, c’est toi. Et maintenant, c’est mon fils, aussi, et je n’avais pas le droit de vous mentir, à l’un comme à l’autre.
Sa voix s’étranglait de sanglots, plus sincères que toutes les larmes de crocodile qu’elle avait parfois pu joindre à ses caprices. Elle comprenait ce que Marcus voulait dire, bien sur. Mais elle ne pouvait l’accepter. Pas sans se battre un peu.
- Tout ? Ça veut dire quoi, tout ? Alors quoi, tu t’en vas ? Tu pars annoncer à tes parents et ta sœur qu’ils avaient raison sur mon compte ? Tu veux que je renvoie ma bague par hibou à ta grand-mère ou je ne sais qui pour les futures fiançailles arrangées de ta frangine ou d’une de tes cousines bien plus dignes d’elle que moi ? Ou alors tu vas juste fuir et m’abandonner après tout ce que l’on a vaincu ensemble, pendant presque dix ans ? Parce que c’est bien ça qu’il y a entre nous, Marcus, dix ans. Et tu vas tout « terminer » comme ça ?
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- InvitéInvité
Re: (rose) Aux cœurs blessés l'ombre et le silence !
Mer 10 Juil 2019 - 17:37
l'ombre et le silence !
rose & marcus
Range-moi ces larmes de crocodiles, traîtresse, tu n'es pas sensible à ses larmes, à sa moue coupable, elle semble porter le poids du monde sur ses frêles épaules la blonde. Je n'espérais rien du tout. Encore heureux ! Comment est-ce qu'elle a pu ? Rien que l'idée de leurs corps qui s'entremêlent te donne la gerbe. Rage et nausée ne font pas bon ménage, tu pâlis légèrement, titubes en bougeant enfin, prenant la direction de la cuisine pour prendre un verre d'eau, même si c'est de quelque chose de plus fort dont tu aurais besoin. Figé à ses paroles, tu te retiens d'éclater le verre dans la paume de ta main, le courage ? T'aurais pu l'avoir au moment d'écarter tes cuisses ! Je rêve !?! Contournant le bar tu reviens face à elle, sans rien dans les mains, c'est plus sûr, j'admets que tu as été honnête, Rose, aujourd'hui, mais ... ça ne change rien. J'aurais préféré ne rien savoir, vivre comme un con dans le mensonge mais heureux, parce que je connais suffisamment Caël que pour savoir qu'il n'aurait jamais été se vanter de t'avoir à son tableau de chasse. C'est tout ce qu'elle était pour ton ex meilleur ami, alors qu'elle est l'univers pour toi. Est-ce réellement de la surprise sur son visage ? Est-ce qu'elle imaginait que tu pourrais continuer à faire semblant une fois que tu aurais été en possession de la vérité ? Est-ce qu'elle s'imaginait que tu pouvais élever l'enfant d'un autre ? Elle te connait pourtant, elle sait à quel point tu es fier, à quel point tu es con aussi parfois, mais surtout quand tu es blessé et là, tu es clairement amputer de ton membre le plus précieux : elle. Oui, je vais tout terminer comme ça, parce que je ne peut pas te regarder sans avoir des images en tête, parce que j'ai envie de gerber, parce que si jamais cet enfant fera partie de toi, mais pas de moi, je ne peux pas me battre contre ça, je n'ai même pas envie de le faire. Garde la bague, ma grand-mère en a d'autre, je m'occuperais de la nouvelle, soit soulagée, tu n'auras plus jamais à supporter mes parents. Visage fermé, regard éteint, tu soupires en baissant les yeux, rentre chez toi Rose, va où tu veux, mais oublie cette adresse, oublie moi... Je ne veux plus te voir. La confiance, c'est tout ce que tu demandais, mais c'était visiblement trop pour elle.
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