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(laecha) ஏ la fan de l'étoile
Jeu 25 Avr 2019 - 1:38
la fan de l'étoile
Laelia & Mi-Cha
«Consciousness expresses itself through creation. This world we live in is the dance of the creator. Dancers come and go in the twinkling of an eye but the dance lives on. On many an occasion when I am dancing, I have felt touched by something sacred. In those moments, I felt my spirit soar and become one with everything that exists.»
Un jour soleil, au détour d'un couloir qui ne semble jamais se terminer. Promenade improvisée, âme qui erre, prête à découvrir à chaque pas. Vibration qui chatouille tout ton corps, mélodie-guide qui t'emmènes maintenant avec elle, nouvelle croisade. Curiosité qui explose, tu veux connaître son origine, la boîte à musique dans laquelle elle se cache et pour qui, elle se libère. Son écho ricoche dans tes oreilles, alors qu'elle devient plus forte, elle t'enlace, tu la sens envelopper ton coeur, lorsque tu arrives devant la porte de la salle de danse. Cet endroit t'intrigue, mais tu oses peu venir ici, sa grandeur t'intimide, toi vilain petit canard de cet art qui pourtant t'électrise. Ta main tremble par la soif de savoir, alors qu'elle se pose sur la poignée pour entrouvrir la porte, tu veux voir. Ta tête passe dans ce petit espace que tu t'autorises, ton regard glisse dans la salle et, tu la vois. L'étoile qui semble voler au-dessus du parquet en bois, son corps se dédouble, reflet qui la suit dans ce grand miroir, roi de la pièce. Tu la connais, celle qui brille à chaque mouvement, grace incarnée. Laelia. Tes yeux ne peuvent plus s'en détacher, admiration ultime pour celle qui détient ce don que tu n'as pas, tu l'envies même un peu celle quis se ballade telle une reine. Hypnotisée par chacun de ses pas, ce corps qui s'abandonne et pourtant qui se réveille, elle joue avec la mélodie, son être fusionne avec, elle devient sa partenaire, elle ne danse sur la musique, elle danse avec, une sensualité intense qui te prend et qui ne te lâche pas. Un peu trop emportée par ce que tu vois, tu te penches un peu trop, à en vouloir plus, et sans même t'en rendre compte que tu t'appuies un peu trop sur la poignée, manquant de tomber, tu te rattrapes mais tu en oublies ta discrétion et tu te retrouves propulsée devant la porte grande ouverte. L'étoile s'arrête alors qu'elle aperçoit finalement ta présence. Toi, paniquée et honteuse comme une enfant que l'on va gronder, tu te condonds vite en excuses. « Je suis... Je suis désolée, Laelia. Je ne voulais pas te déranger mais je n'ai pas pu m'empêcher de te regarder danser, j'ai entendu la musique et je suis arrivée là. Mais j'étais tellement impressionnée par l'élégance de tes mouvement, c'est comme si tu brillais, comme une étoile que mes yeux ne pouvaient plus quitter. J'aimerai tellement savoir ce que ça fait de danser comme ça. » Ton embarras s'évapore, confidences partagées, un sourire profondément doux et pur qui fait remonter tes petites joues rondes, cadeau pour l'étoile.
(c) DΛNDELION
@Laelia Trejo
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Re: (laecha) ஏ la fan de l'étoile
Jeu 25 Avr 2019 - 11:20
la fan de l'étoile
Mi-Cha & Laelia
La veille, la brune s’était posée. Un moment de répit durement mérité, elle, l’orchidée, qui s’était donnée entièrement dans sa collection, négligeant son sommeil et son appétit. Dormir une nuit complète sans se réveiller et se prélasser jusqu’à tard le matin n’avait été que bénéfique. Cela avait suffi à réduire frugalement les tâches bleutées autour de ses yeux, cernes qu’elle cachait sous une couche de concealer. La Texane ne portait que très peu de maquillage, beauté naturelle qui était amplifiée grâce à son physique et les tissus portés. Longue matinée ensoleillée, le serpent ressentait le besoin d’aller danser, comme plusieurs fois par semaine, ballerine éthérée, virevoltante. Déjeuner prit et affaires préparées, elle s’en allait à pied jusqu’à l’université, prenant son temps puisque la précieuse n’avait pas cours aujourd’hui.
Légère pression contre la porte de la salle de danse, il n’y avait personne et pas de cours cet après-midi. Soulagement, la créatrice se changeait, legging et débardeur sombre, le tout égayer par de petits chaussons noués délicatement. Laelia enclenchait la musique et s’étirait longuement, ses articulations craquaient par moments et la fleur ressentait les bienfaits de l’exercice sur son corps tendu. Long soupire d’aise, la danseuse se lançait, virevoltant sur le tempo de la mélodie, les paupières closes, plus détendue que jamais. Havre de paix, cocon douillet dans lequel l’orchidée se sentait bien. Elle était heureuse : en voyant ce sourire irradiant qui illuminait ses traits, tout allait si bien ce moment que cette vie ressemblait à un songe.
Cela faisait plus de trois heures que la nymphe vibrionnait, appareillée à la cadence de l’aubade, succube qui se préparait à séduire et envoûter les sujets. Soudainement, la Princesse sursautait, reculant d’une dizaine de pas, bruit assourdissant qui surprenait la brune. La musique s’arrêtait et le voyeur se dévoilait : petite asiatique qui s’approchait de la tornade, risette timide et cordiale à l’encontre de Laelia. La Grymm croisait ses bras contre sa poitrine, écoutant avec prévenance, une certainement bienveillance également. Touchée par les propos de Micha, la Texane la gratifiait d’un sourire tendre, les prunelles brillantes. « T’es mignonne. » L’orchidée attrapait sa paume et faisait virevolter la jeunette, tournoyant sur elle-même. « J’ai une idée. » Baguette en main, d’un geste mesuré, elle métamorphosait la Pokeby, désormais vêtue de la même tenue qu’elle. « Je vais t’aider. » Main dans la main, douceur inattendue, la fleur l’entraînait au centre, proche de la barre, lui montrant ainsi quelques échauffements.
Légère pression contre la porte de la salle de danse, il n’y avait personne et pas de cours cet après-midi. Soulagement, la créatrice se changeait, legging et débardeur sombre, le tout égayer par de petits chaussons noués délicatement. Laelia enclenchait la musique et s’étirait longuement, ses articulations craquaient par moments et la fleur ressentait les bienfaits de l’exercice sur son corps tendu. Long soupire d’aise, la danseuse se lançait, virevoltant sur le tempo de la mélodie, les paupières closes, plus détendue que jamais. Havre de paix, cocon douillet dans lequel l’orchidée se sentait bien. Elle était heureuse : en voyant ce sourire irradiant qui illuminait ses traits, tout allait si bien ce moment que cette vie ressemblait à un songe.
Cela faisait plus de trois heures que la nymphe vibrionnait, appareillée à la cadence de l’aubade, succube qui se préparait à séduire et envoûter les sujets. Soudainement, la Princesse sursautait, reculant d’une dizaine de pas, bruit assourdissant qui surprenait la brune. La musique s’arrêtait et le voyeur se dévoilait : petite asiatique qui s’approchait de la tornade, risette timide et cordiale à l’encontre de Laelia. La Grymm croisait ses bras contre sa poitrine, écoutant avec prévenance, une certainement bienveillance également. Touchée par les propos de Micha, la Texane la gratifiait d’un sourire tendre, les prunelles brillantes. « T’es mignonne. » L’orchidée attrapait sa paume et faisait virevolter la jeunette, tournoyant sur elle-même. « J’ai une idée. » Baguette en main, d’un geste mesuré, elle métamorphosait la Pokeby, désormais vêtue de la même tenue qu’elle. « Je vais t’aider. » Main dans la main, douceur inattendue, la fleur l’entraînait au centre, proche de la barre, lui montrant ainsi quelques échauffements.
(c) DΛNDELION
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Re: (laecha) ஏ la fan de l'étoile
Sam 27 Avr 2019 - 5:02
la fan de l'étoile
Laelia & Mi-Cha
«Consciousness expresses itself through creation. This world we live in is the dance of the creator. Dancers come and go in the twinkling of an eye but the dance lives on. On many an occasion when I am dancing, I have felt touched by something sacred. In those moments, I felt my spirit soar and become one with everything that exists.»
Tu fais part de ta honte confuse mais aussi de ton admiration éclatante, la Grymm t'écoute, bras croisés, patiente, aura bienveillante. Mots rassurants, compliment qui te touche, qui te déstabilise, toi qui te sens si redevable à ces cadeaux verbaux. Un petit rose vient poudrer tes pommettes, alors que tu vois son sourire tendre, réponse à celui que tu lui as offert, à ses yeux dont la même lumière se reflète dans les tiens, dépourvu de tes mots, tu essaies tant bien que mal de lui partager ton émotion dans tes gazouillis et sans t'en rendre compte, tu t'inclines même un peu, comme ta maman te l'as appris, signe de respect. « Mer..Merci. » La danseuse t'attrape la main avec douceur, tu vois la salle tourner autour de toi, alors que son bras te fais délicatement tournoyer, incompréhension complète mais sentiment sucré bien que court. « J’ai une idée. » Tu n'as pas le temps de réfléchir, alors que ta tête est toujours encore à bord du carousel, qu'elle agite sa baguette, tu te vois alors maintenant dans le même accoutrement que l'étoile, celui d'une vraie danseuse. Tes pupilles s'agrandissent, s'habillent de diamants de merveille à la vu des chaussons, enfant qui voit un des ses rêves qui s'illustre sur elle. « Je vais t’aider. » Elle t'emmène au milieu, près de cette barre en bois qui accompagne le roi de la pièce, tendresse que tu sens dans cette main qui t'enlace. Hésitation, lueur de doute qui te bouffe les yeux, tu demandes. « M'aider... ? Tu crois que je peux y arriver ? » Même si tu n'oses pas prendre cette place, tu veux lui faire honneur, elle qui prend le temps de vouloir t'apprendre, un partage que tu veux servir. Alors tu suis chaque mouvements des échauffements qu'elle te montre, élève assidue et modèle qui suit son professeur, attentive à chaque savoir. Tu n'es pas complètementà l'aise mais tu te sens quand même bien, grâce à elle, ce n'est peut-être qu'un début, mais tu ne veux plus faire marche arrière, tu veux avancer, tu veux danser, même si tu redoutes encore la suite. Un sourire soleil, yeux en demi lune, espoir qui se niche en toi, avec l'étoile à tes côtés. « Merci Laelia. Merci de croire en moi, si simplement. » Tout s'échappe, tu te sens un peu bête d'avoir dit ça, un visage encore un peu honteux de s'être confessée sans raison, mais ça fait du bien. « Par.. par quoi, on commence ? » Ce n'est que le début, mais c'est pas grave, c'est déjà une petite victoire pour toi. Un voeux accepté, un voeux commencé.
(c) DΛNDELION
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Re: (laecha) ஏ la fan de l'étoile
Sam 27 Avr 2019 - 14:13
la fan de l'étoile
Mi-Cha & Laelia
Les opinions avantageuses concernant la poupée du diable étaient rares et donc précieuses une fois prononcées. Musique interrompue en même temps que son entraînement, la ballerine s’en allait vers Micha, glissant ses paumes délicates contre celles de la violette. Teinte cramoisie qui colorait les pommettes de la jeune fille, cela arrachait un sourire affectueux au serpent, couvant du regard la mignonne. Estime particulière et un tantinet pudique, Laelia chérissait la peintre, des sentiments qu’elle n’avait que très peu côtoyés. Éclair de génie, elle se souvenait de la continence de l’Asiatique, alors d’un mouvement calculé de poignet, l’orchidée métamorphosait sa partenaire, désormais jumelles de parure sombre. La porte verrouillée, l’étoile emmenait sa cadette vers la barre en activant une douce et placide mélodie. « Évidemment. » Si Laelia avait l’air de contenir une assurance excessive, à l’intérieur de ce squelette désarticulé se trouvait le néant, l’absence de reconnaissance et d’amour, de sentiments positifs. Ainsi, il lui était bien plus facile de se celer et dissimuler, de s’occulter derrière des masques d’illusions.
Passant de ballerine à enseignante étoile, la fleur déposait une paume sur la rampe de bois, collant ses talons l’un à l’autre en mouvant vers le bas son bassin. De là, ses genoux allaient vers l’extérieur, puis la jolie se redressait de manière à se placer derrière Micha, une paume ferme au niveau de ses omoplates. « Tu dois impérativement rester droite, le menton redressé, l’air un peu... Hautain. Si tu n’as pas confiance en toi, cela se voit immédiatement, que ce soit dans tes gestes qui ne sont pas précis ou dans ta carrure bancale. » Les mains de la Texane ajustaient les détails chez la benjamine, une risette attendrie aux pulpes en lui montrant chacun des étirements nécessaires avec des explications complètes : comme le fait de ne pas oublier de mettre en mouvement les articulations, de comment et pourquoi échauffer les muscles... Une bible juste pour le début de l’entraînement. « Je ne suis pas la seule à croire en toi, tu es juste obsédée par le contraire du coup, tu ne vois pas combien tu es douée et talentueuse. » Rares étaient ceux qui avaient droit aux mots doux de la ronce piquante, tournoyant autour de Micha pour inspecter ses agissements.
Après de longues minutes d’échauffement, Laelia lui faisait faire quelques exercices pour son souffle avant de s’asseoir au sol, les jambes écartées. « Là, on va travailler la souplesse. Pour que ce soit optimal, je te conseille de le faire tous les jours. » En face de Micha, elle étendait son buste en avant, les mains au sol, s’étalant gracieusement à la manière d’un félin. L’exemple illustré, l’orchidée retrouvait sa place derrière son élève du jour, une paume indulgente contre son dos frêle. « Au début, ce sera compliqué. Je te conseille de le faire et d’augmenter progressivement, de manière à adapter ton corps. Le faire au maximum et brutalement te blessera inutilement. » Passion qui s’entendait dans la tonalité de sa voix, la créatrice veillait sur sa protégée, à la manière d’un ange gardien. « Comment te sens-tu ? Des douleurs ? Des questions ? »
Passant de ballerine à enseignante étoile, la fleur déposait une paume sur la rampe de bois, collant ses talons l’un à l’autre en mouvant vers le bas son bassin. De là, ses genoux allaient vers l’extérieur, puis la jolie se redressait de manière à se placer derrière Micha, une paume ferme au niveau de ses omoplates. « Tu dois impérativement rester droite, le menton redressé, l’air un peu... Hautain. Si tu n’as pas confiance en toi, cela se voit immédiatement, que ce soit dans tes gestes qui ne sont pas précis ou dans ta carrure bancale. » Les mains de la Texane ajustaient les détails chez la benjamine, une risette attendrie aux pulpes en lui montrant chacun des étirements nécessaires avec des explications complètes : comme le fait de ne pas oublier de mettre en mouvement les articulations, de comment et pourquoi échauffer les muscles... Une bible juste pour le début de l’entraînement. « Je ne suis pas la seule à croire en toi, tu es juste obsédée par le contraire du coup, tu ne vois pas combien tu es douée et talentueuse. » Rares étaient ceux qui avaient droit aux mots doux de la ronce piquante, tournoyant autour de Micha pour inspecter ses agissements.
Après de longues minutes d’échauffement, Laelia lui faisait faire quelques exercices pour son souffle avant de s’asseoir au sol, les jambes écartées. « Là, on va travailler la souplesse. Pour que ce soit optimal, je te conseille de le faire tous les jours. » En face de Micha, elle étendait son buste en avant, les mains au sol, s’étalant gracieusement à la manière d’un félin. L’exemple illustré, l’orchidée retrouvait sa place derrière son élève du jour, une paume indulgente contre son dos frêle. « Au début, ce sera compliqué. Je te conseille de le faire et d’augmenter progressivement, de manière à adapter ton corps. Le faire au maximum et brutalement te blessera inutilement. » Passion qui s’entendait dans la tonalité de sa voix, la créatrice veillait sur sa protégée, à la manière d’un ange gardien. « Comment te sens-tu ? Des douleurs ? Des questions ? »
(c) DΛNDELION
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Re: (laecha) ஏ la fan de l'étoile
Dim 26 Mai 2019 - 6:30
la fan de l'étoile
Laelia & Mi-Cha
«Consciousness expresses itself through creation. This world we live in is the dance of the creator. Dancers come and go in the twinkling of an eye but the dance lives on. On many an occasion when I am dancing, I have felt touched by something sacred. In those moments, I felt my spirit soar and become one with everything that exists.»
Toute vêtue d'un soyeux justaucorps couleur nuit dans lequel tu te sens différente, une nouvelle facette de ton corps qui ne te déplait pas. Ton nouveau professeur vérouille la porte pour que cette immense pièce ne soit qu'à vous, ce moment n'appartient qu'à vous, et à vous seules. Une mélodie se met en route, impression qu'elle flotte jusqu'à toi, alors que l'étoile t'amène face à la barre en bois, ta main dans la sienne. « Évidemment. » Sa réponse si spontanée, si sûre d'elle, te désarçonne, une évidence que visiblement tu ne voyais pas, et qui te surprend à chaque fois qu'on t'en témoigne. Naissance d'espoir qui se libère en petites bulles parsemant tes pupilles chocolat au lait, un sourire un peu plus pudique, un petit instant que tu gardes pour toi. Vos deux mains rejoignent cette barre qui devient votre pilier, la Grymm montre l'exemple avec la première posture et les mouvements qui suivent. Attentive, disciple parfait qui regarde son maître faire, tu t'essaies finalement. Tes deux pieds formant un V, une flexion qui fait aller le bas de ton corps s'approcher du parquet, faisant plier tes rotules, tu essaies de garder une certaine délicatesse mais encore fébrile, quelques maladresses ressortent. Mais tu sens la paume chaude de Laelia se poser entre tes omoplates, elle se fait ferme mais en rien sévère, plutôt rassurante, une main qui vient te guider, qui te vient en aider et qui ne laisse place à la solitude. « Tu dois impérativement rester droite, le menton redressé, l’air un peu... Hautain. Si tu n’as pas confiance en toi, cela se voit immédiatement, que ce soit dans tes gestes qui ne sont pas précis ou dans ta carrure bancale. » Tu ne peux empêcher un petit rire face à cet adjectif, il n'en est pas moqueur bien au contraire, il est pour toi, parce qu'il faut dire que tu as bien du mal à te voir comme ça, débordante de confiance, te semble un idéal de toi que tu ne vois pas arriver. « Pardon, mais j'ai du mal à m'imaginer comme ça. Et c'est bizarre mais ce n'est pas ce que j'emploierais pour te qualifier quand je te vois, certes tu éclabousses de confiance, mais je ne te trouves pas hautaine, juste passionnée et lumineuse. Et je trouve ça très admirable et beau. » Malgré ça, tu t'essaies à cette posture, il faut dire que tu as du mal, parce que comme tu l'avais pensé, tu n'as pas cette force en toi et donc tu te sens te forcer dans quelque chose que tu n'es pas, ce qui donne un résultat toujours maladroit et pas très harmonieux, mais tu essaies de ton mieux de montrer à jour ton corps et de lever la tête le plus haut possible, plus haut que tu n'as jamais étendu ton cou, comme pour rejoindre le ciel caché par ce plafond. Heureusement, ta professeur te vient en aide pour réajuster tes mouvements, ta posture, te rendant plus à l'aise avec toi-même, ton corps plus particulièrement, tu as l'impression qu'avec une seule pression de son doigt contre celui-ci, elle arrive à le rendre beau et harmonieux. A le rendre un peu plus en paix. Un sentiment de réconfort, surtout qu'elle prend le temps de te faire les explications et les conseils à savoir, un vrai cours pour ne pas se perdre et tout ça seulement pour l'échauffement, ce qui te fait sourire. « Je ne suis pas la seule à croire en toi, tu es juste obsédée par le contraire du coup, tu ne vois pas combien tu es douée et talentueuse. » Ces mots te touchent vraiment autant ils te font du bien, comme ils te montre la réalité que tu essaies d'enterrer, tu deviens subitement résevée, tu recroquevilles un peu ton visage qui pendant quelques instant s'éteind, ces yeux qui laisse place à ce miroir brisé tellement bien caché, une facette qu'on voit peu de toi. Oui, elle a raison. Tu es obssédée par tes failles, par ton vide qui semble t'avoir bouffé entière, parce qu'ils n'ont jamais voulu de toi, parce qu'ils t'ont chassé, parce qu'ils ont dit que tu étais comme ça, parce qu'il t'a abandonné, parce que les enfants de l'orphelinat te trouvaient étrange, tu y as cru, tu y crois toujours et tu ne vois que ça. Parfois tu te dis même que ta maman aurait été plus heureuse si elle ne t'avait pas eu, elle serait peut-être toujours là, pensées absurdes que tu t'interdis pourtant elles flottent toujours au fond de toi. Les yeux deviennent humides, c'est là que tu réalises que tu es partie trop loin, tu étais plus là et tu reviens vers elle, l'étoile, dans cette pièce où tout est beau, avant que les perles coulent, avant de sombrer, tu reprends un sourire doux pour te retenir mais il n'est pas faux, il est aussi ce que tu ressens pour ces mots et pour elle. « Oui, tu as sûrement raison, j'ai du mal à ne pas voir que mes failles. Mais j'essaie et je vais essayer de voir autre chose. Et cela n'empêche pas, que ta foi en moi, m'est importante et chère, donc merci. » Pour échapper à la morosité, vous passez à la souplesse, l'étoile s'installe alors au sol, tu la suis, te mettant en face d'elle pour voir le nouvel exercice, qu'elle illustre en tant qu'exemple. Ces deux jambes forment un grand V, et son buste vient en osmose avec le sol, son dos comme un vague qui vient avec poésie embellir l'effort si naturel. Tu reproduis à ton tour alors qu'elle vient se poser derrière toi, toujours la main pour te guider, toujours tolérante, tu es assez souple, mais l'effort est quand même un peu plus pénible que pour elle, tu sens tes jambes qui semble s'étirer à l'intérieur même, mais ce n'est pas non plus douloureux. Un dernier conseil et pas des moindres, un conseil pour s'améliorer, pour avancer, pour réussir toujours avec de la patience bien sûr mais ça tu en as, et surtout pour éviter le pire, pour ne pas se blesser. « Comment te sens-tu ? Des douleurs ? Des questions ? » En la voyant autant briller dans sa passion, aussi vigilante à ton bien-être, à ta protection, oui, un ange gardien, ton ange gardien. Tu affiches un sourire particulier, un peu différent, plein de sagesse, bien plus pensé, trempé d'un énorme. « Je me sens très bien en ce moment, merci. Ca m'a fait du bien. Et je m'entraînerai un peu tous les jours comme tu me l'a conseillé, tout ça m'a motivé, j'ai envie d'aller plus loin et de pouvoir danser. Tu es une très bonne professeur, j'ai vu comme la danse te rend si pleine de vie et heureuse de l'instant, un peu comme moi avec la peinture. Et j'avais envie de te dire, tu es une très bonne personne, je le sens dans tes gestes et ta voix. » Tes yeux plongés dans les siens, un autre sourire pour terminer, d'une honnêteté pure, redevenu un pudique et pourtant tu ne te sens plus honteuse de tes mots ou des tes ressentis. Douce valse, qui fait tourner les coeurs qui essaient de se cacher ou de se panser, pourvu qu'elle ne s'arrête pas.
(c) DΛNDELION
HRP: Omg, je suis vraaaaiment de cet énormes, mais j'ai eu beaucoup de soucis, c'était pas le top mais bon je vais étaler ça ici c'est pas l'endroit, je te laisse profiter du rp, j'espère qu'il te plaira après tant d'attente.
- InvitéInvité
Re: (laecha) ஏ la fan de l'étoile
Dim 23 Juin 2019 - 11:59
la fan de l'étoile
Mi-Cha & Laelia
La fleur s’improvisait professeure, elle qui avait tendance à se la jouer égoïste, à garder ses secrets afin de ne pas en faire profiter. Solitude qui l’étouffait autrefois, maintenant cela lui donnait de la force, prestance déconcertante. Les mirettes certaines, l’azur perçant, petite ballerine sur baril de poudre, elle ne tenait que sur un fil l’orchidée gorgée de soleil, de chaleur. Une risette aux pulpes, Laelia tâchait d’enseigner les rudiments de la danse classique, domaine artistique dans lequel elle baignait depuis le plus jeune âge. L’Art avait imprégné sa vie, à la manière de l’encre dans la peau, du sépia sur du papier. Si la jolie n’était pas très intellect, elle compensait dans la création, la musique, le dessin et encore plus, brillant dans des domaines où la pratique était de mise, réveillant sa créativité sans failles. Les pulsations tempérées, la fleur de Lys montrait à l’Asiatique quelques mouvements essentiels, afin de démarrer en douceur, d’étirer chaque muscle et de s’échauffer, malgré sa faible réserve d’énergie.
Les paupières battantes, Micha s’appliquait, calquait ses agissements selon ceux de l’orchidée mortelle. Confiance d’un paon, aisance d’une gazelle, elle faisait au mieux, Laelia, tentant de se donner au maximum pour être facilement comprise et reproduite, lui facilitant la tâche. Désormais accroupie derrière elle, la Texane caressait tendrement son dos, l’accompagnant dans le geste. Progressivement, Micha arriverait à atteindre son but, seulement si elle se donnait les moyens de réussir. La croupe aplatie par le parquet brillant, l’étoile détachait sa longue tignasse ébène, glissant sa paume ardente contre son front légèrement humide. Face à face habituel, Laelia regardait sa cadette, le dos toujours droit, les épaules fortes mais avec une légère faille : la lueur tendre dans ses pupilles. « Je suis contente de pouvoir t’aider. » Les compliments évités, esquivés, le paon n’était pas comme le décrivait Micha, non, sa vie n’était qu’un tissu de mensonges, une toile d’illusions, plus réels les uns des autres.
Une bonne personne, hein ? Air figé dans le temps, Laelia était stoïque malgré l’affection dans son regard. Avec la Pokeby, elle essayait de faire dans la dentelle, de ne pas être brusque ou sauvage, comme à son habitude. « C’est parce que tu ne me connais pas. » Debout, la ronce attrapait son sac d’affaires et montrait le chemin des vestiaires à l’artiste, commençant à se dévêtir pour se laver après avoir verrouillé la porte du lieu. « Viens te laver, ça te fera du bien. » Au début, les moindres mouvements étaient compliqués, l’eau chaude ne pouvait que l’aider à se détendre. Conseils appliqués par sa propre personne, qui se laissait aller sous la cascade brûlante, les cheveux plaqués en arrière, glissant le long de son dos jusqu’à ses reins.
Les paupières battantes, Micha s’appliquait, calquait ses agissements selon ceux de l’orchidée mortelle. Confiance d’un paon, aisance d’une gazelle, elle faisait au mieux, Laelia, tentant de se donner au maximum pour être facilement comprise et reproduite, lui facilitant la tâche. Désormais accroupie derrière elle, la Texane caressait tendrement son dos, l’accompagnant dans le geste. Progressivement, Micha arriverait à atteindre son but, seulement si elle se donnait les moyens de réussir. La croupe aplatie par le parquet brillant, l’étoile détachait sa longue tignasse ébène, glissant sa paume ardente contre son front légèrement humide. Face à face habituel, Laelia regardait sa cadette, le dos toujours droit, les épaules fortes mais avec une légère faille : la lueur tendre dans ses pupilles. « Je suis contente de pouvoir t’aider. » Les compliments évités, esquivés, le paon n’était pas comme le décrivait Micha, non, sa vie n’était qu’un tissu de mensonges, une toile d’illusions, plus réels les uns des autres.
Une bonne personne, hein ? Air figé dans le temps, Laelia était stoïque malgré l’affection dans son regard. Avec la Pokeby, elle essayait de faire dans la dentelle, de ne pas être brusque ou sauvage, comme à son habitude. « C’est parce que tu ne me connais pas. » Debout, la ronce attrapait son sac d’affaires et montrait le chemin des vestiaires à l’artiste, commençant à se dévêtir pour se laver après avoir verrouillé la porte du lieu. « Viens te laver, ça te fera du bien. » Au début, les moindres mouvements étaient compliqués, l’eau chaude ne pouvait que l’aider à se détendre. Conseils appliqués par sa propre personne, qui se laissait aller sous la cascade brûlante, les cheveux plaqués en arrière, glissant le long de son dos jusqu’à ses reins.
(c) DΛNDELION
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