- InvitéInvité
Une soirée entre amis | Gabolly
Dim 28 Avr 2019 - 11:20
Myrddin Wyllt District. Le quartier sorcier par excellence d'Inverness. Alors que j'en arpentais une nouvelle fois les rues, traversant le parc, je me souvenais de tellement de moments que j'avais passé ici. Comme n'importe quel sorcier du coin, je venais souvent ici. Pourtant, la raison qui m'y amenait aujourd'hui était moins courante. Ou en tout cas, moins ces derniers temps.
La vérité, c'est que j'avais repris mes études en septembre, après une année et demi dans la galère. Une galère qui m'avait parfois même amené à dormir dehors. Mais je ne me plaignais pas. Lorsque mes amis surent pour moi, pour ceux qui apprirent cette situation, ils me tendirent une main qui m'aida à m'en sortir. Alors, je faisais ce que je peux pour honorer leur confiance en moi. Cela passait par retrouver un travail, me concentrer dans les études, retenter ma chance à la bourse Merlin...
Quand vous connaissez un certain seuil de précarité, la vie prend une autre dimension. Certaines choses, vous apprenez à les faire vous-mêmes. C'est ce que j'avais fait, depuis longtemps déjà. Et une de ces choses, c'était les raccommodages couture. Aussitôt que c'était simple à faire, je m'en occupais. C'était grossier parfois -souvent-, mais propre. Parfois même, Rose me donnait un coup de main. Mais lorsque cela devenait compliqué, je me tournais vers la personne qui m'avait appris ce que je savais en la matière : Holly De Launay. Je connaissais Holly depuis Poudlard, et nous étions très vite devenu amis. Et à cause de cette amitié, je m'étais retrouvé très récemment horriblement gêné.
Je lui avais demandé il y a quelques temps une retouche, m'engageant comme à mon habitude de la payer aussitôt que je récupérerait le vêtement. J'étais sur de moi. Je l'étais parce qu'avec Abi, nous avions compté que je pourrais garder une partie de la somme qui venait de la vente des plants de belladone de la ferme des Birds. Mais lorsque j'étais sorti de chez l’apothicaire, j'avais eu une collision qui m'avait retiré toute cette somme, et plus encore d'ailleurs. Jamais je ne m'étais retrouvé à devoir demander un "crédit" à Holly. Et là, pourtant, j'avais du.
Je m'étais donc engagé à lui rembourser, aujourd'hui. Et en préjudice du désagrément, j'avais insisté pour lui apporter un repas chinois. Ainsi, en plus de mes excuses, je prendrais le temps d'avoir de ses nouvelles, je ferais une pause dans ma vie qui était maintenant relativement chargé entre Hungcalf et mon travail à la ferme.
Gravissant les dernières marches menant à son appartement, je venais toquer à la porte, de peur réveiller peut-être le petit Faolàn, dont j'avais entendu parler mais que, mauvais ami que j'étais, je n'avais encore jamais vu. Et lorsqu'elle ouvrit la porte, je levais le sachet que je tenais, et déclarais :
- “ Je ne suis pas trop en avance j'espère. Y avait moins de monde au chinois. ”
La vérité, c'est que j'avais repris mes études en septembre, après une année et demi dans la galère. Une galère qui m'avait parfois même amené à dormir dehors. Mais je ne me plaignais pas. Lorsque mes amis surent pour moi, pour ceux qui apprirent cette situation, ils me tendirent une main qui m'aida à m'en sortir. Alors, je faisais ce que je peux pour honorer leur confiance en moi. Cela passait par retrouver un travail, me concentrer dans les études, retenter ma chance à la bourse Merlin...
Quand vous connaissez un certain seuil de précarité, la vie prend une autre dimension. Certaines choses, vous apprenez à les faire vous-mêmes. C'est ce que j'avais fait, depuis longtemps déjà. Et une de ces choses, c'était les raccommodages couture. Aussitôt que c'était simple à faire, je m'en occupais. C'était grossier parfois -souvent-, mais propre. Parfois même, Rose me donnait un coup de main. Mais lorsque cela devenait compliqué, je me tournais vers la personne qui m'avait appris ce que je savais en la matière : Holly De Launay. Je connaissais Holly depuis Poudlard, et nous étions très vite devenu amis. Et à cause de cette amitié, je m'étais retrouvé très récemment horriblement gêné.
Je lui avais demandé il y a quelques temps une retouche, m'engageant comme à mon habitude de la payer aussitôt que je récupérerait le vêtement. J'étais sur de moi. Je l'étais parce qu'avec Abi, nous avions compté que je pourrais garder une partie de la somme qui venait de la vente des plants de belladone de la ferme des Birds. Mais lorsque j'étais sorti de chez l’apothicaire, j'avais eu une collision qui m'avait retiré toute cette somme, et plus encore d'ailleurs. Jamais je ne m'étais retrouvé à devoir demander un "crédit" à Holly. Et là, pourtant, j'avais du.
Je m'étais donc engagé à lui rembourser, aujourd'hui. Et en préjudice du désagrément, j'avais insisté pour lui apporter un repas chinois. Ainsi, en plus de mes excuses, je prendrais le temps d'avoir de ses nouvelles, je ferais une pause dans ma vie qui était maintenant relativement chargé entre Hungcalf et mon travail à la ferme.
Gravissant les dernières marches menant à son appartement, je venais toquer à la porte, de peur réveiller peut-être le petit Faolàn, dont j'avais entendu parler mais que, mauvais ami que j'étais, je n'avais encore jamais vu. Et lorsqu'elle ouvrit la porte, je levais le sachet que je tenais, et déclarais :
- “ Je ne suis pas trop en avance j'espère. Y avait moins de monde au chinois. ”
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Lun 27 Mai 2019 - 9:52
Pâques vient de passer. Mon fils n'a pas encore trop compris le concept, je crois, mais il a quand même suivi le rythme et cherché avec moi - dans mes bras en grande partie, un peu impressionné par la nouveauté - les oeufs cachés par sa famille. Il n'a pas encore l'habitude de manger trop de sucreries, mais a quand même eu droit à un peu de chocolat. Et c'est très étrange pour moi de commencer à lui laver les dents - qui poussent un peu trop difficilement à mon goût et je suis tellement malheureuse quand il s'éveille en pleurs, les joues rouges comme des tomates parce qu'il a mal la nuit !
Je me rends compte que j'ai laissé de côté un peu trop mes proches pour me consacrer à mon fils et mon travail. Que je ne sais pas grand chose de la scolarité de Grace, qui se garde sans doute bien de m'importuner avec ça, que je n'ai pas tellement soutenu Victor dans son concours et qu'il a sans doute affronté l'échec plus seul qu'il n'aurait dû, alors qu'on vit sous le même toit. Que je ne sais rien de la vie sentimentale de Sky alors que je me suis promis de soutenir mon ami et demi-frère plus que je ne l'ai jamais fait depuis son retour à Inverness. La fête de Pâques était un moyen de rectifier le tir, et j'ai été ravie de pouvoir passer ce moment en famille. Un peu comme celle de Noël, où Grace nous avait un peu forcé la main - et sans doute qu'elle a bien fait, malgré la tension palpable quand je suis dans la même pièce que nos parents.
Contacter plus régulièrement Levi et les Licornes fait partie du lot, et Gabriel n'est pas en reste. Adrian se remet difficilement des événements de l'an dernier, mais comment fait-on son deuil quand la personne qu'on aime est encore physiquement là, bien que son esprit soit absent ? Je l'ignore, je n'arrive pas moi-même à imaginer qu'Eli ne revienne pas, je ne veux même pas penser à ce qu'il en est pour mon ami, et m'efforce de le voir le plus régulièrement possible pour lui changer les idées, sous couvert d'avoir besoin d'aide en cuisine. Mais à vrai dire, est-ce bien différent de Gideon enfermé à Azkaban ? Parfois, je me demande s'il ne guérirait pas plus facilement s'il rencontrait quelqu'un d'autre... Si toutefois il ouvrait les yeux sur les personnes qui l'entourent.
Est-ce que je suis bien mieux que lui, au fond ? Rien n'est moins sûr. Mais je chasse ces pensées de mon esprit comme je termine de changer mon fils avant l'arrivée de Gabriel. Il y a quelques temps que nous avons davantage repris contact, et ses demandes de retouches sont de bonnes excuses pour se voir pour ce qui me concerne. Il tient à régler les frais, que je lui offrirais volontiers s'il ne mettait pas un point d'honneur à payer son dû. Alors quand il a demandé crédit la dernière fois j'ai simplement souri.
-
"
Fao retourne rapidement jouer avec ses cubes, tentant d'en faire une haute tour qu'il prend un malin plaisir à détruire l'instant d'après quand on toque à la porte, et c'est avec un sourire que je viens ouvrir à mon ami.
- Je ne suis pas trop en avance j'espère. Y avait moins de monde au chinois.
-
L'odeur de la nourriture emplit la pièce comme on déballe ce qu'il a apporté sur la table à manger, sous le regard curieux et peut-être un peu intimidé de mon fils. Je m'approche de lui, vient le prendre dans les bras pour approcher de mon ami.
-
La fierté d'une maman. Je souris à Gabriel, ravi d'enfin pouvoir lui présenter.
-
Evidemment que non. Au contraire, il fourre sa tête dans mon cou, comme pour se cacher.
-
Et d'un geste de la main - comme je peux - je l'invite à me suivre sur le canapé, histoire d'être confortablement installés.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Sam 1 Juin 2019 - 15:05
- Il n'y a pas de problème, entre Gab, je t'en prie !
Suivant l'invitation, je franchissais le pas de la porte, au pas de l'amie qui me recevait. Et alors que je déposais le sac de nourriture. Holly, quant à elle, finit par aller prendre son fils dans ses bras, et alors que j'enlève ma capuche de ma tête, j'ai un regard attendri pour l'enfant.
-Voici ma petite merveille. Fao, je te présente Gabriel, c'est un ami de maman. Comme tonton Adri ou tonton Zad. Tu lui dis bonjour ?
Le petit fourra alors rapidement son visage au creux de sa protectrice, un geste qui m'arracha un sourire sincère. J'avais cette forme de respect pour les mères comme l'était Miss De Launay. Malgré l'adversité qui jalonnaient leurs vies, elles élevaient leur enfant avec une dose d'amour que je n'imaginais qu'avec peine, que je ne mesurais pas du tout. Tout le contraire après tout de ce que j'avais pu moi-même connaitre.
Sans un mot, mes yeux se fermèrent un instant à l'intention de l'ex-summerbee, cherchant à lui faire comprendre que ce n'était pas du tout grave. Comme elle le disait, la timidité lui passerait. Et dans le même temps, je me permis d'enlever ma légère veste pour la poser sur une chaise de la table.
-Je t'offre quelque chose à boire ?
Je la regarda, alors qu'elle m'invitait à me mettre à l'aise, et répondit à son invitation par ce qui me sembla alors l'évidence même :
- "Ce que tu auras sera très bien. Mais explique-moi, je peux faire le service."
Mon ton était jovial, sincère, et il était clair qu'avec un enfant dans les bras, ce n'était pas facile de tout gérer. Alors, sortant tout d'abord une enveloppe que je posais sur un coin de la table, libéllé au nom de mon hôte et excuse principale de ma présence ici, je suivais ensuite les indications de la blonde pour nous servir. Et l'instant d'après, je l'avais donc rejoint, verres à la main pour elle et pour Fao d'abord, et finalement pour moi.
- "Comment est-ce qu'on dit encore par chez toi ? Yetred Marc ?"
Et après sa réponse, le tchin, un sourire à Faolàn et d'avoir gouté la boisson, j'ajoutais :
- "C'est un bel appartement."
Une constatation, rien de plus. Mais il fallait toujours un point de départ à toute conversation polie. Et puis, "Bel appartement" signifiait également qu'il était particulièrement bien rangé, pour ce que j'en voyais. Avec certaines commodités.
Suivant l'invitation, je franchissais le pas de la porte, au pas de l'amie qui me recevait. Et alors que je déposais le sac de nourriture. Holly, quant à elle, finit par aller prendre son fils dans ses bras, et alors que j'enlève ma capuche de ma tête, j'ai un regard attendri pour l'enfant.
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Le petit fourra alors rapidement son visage au creux de sa protectrice, un geste qui m'arracha un sourire sincère. J'avais cette forme de respect pour les mères comme l'était Miss De Launay. Malgré l'adversité qui jalonnaient leurs vies, elles élevaient leur enfant avec une dose d'amour que je n'imaginais qu'avec peine, que je ne mesurais pas du tout. Tout le contraire après tout de ce que j'avais pu moi-même connaitre.
Sans un mot, mes yeux se fermèrent un instant à l'intention de l'ex-summerbee, cherchant à lui faire comprendre que ce n'était pas du tout grave. Comme elle le disait, la timidité lui passerait. Et dans le même temps, je me permis d'enlever ma légère veste pour la poser sur une chaise de la table.
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Je la regarda, alors qu'elle m'invitait à me mettre à l'aise, et répondit à son invitation par ce qui me sembla alors l'évidence même :
- "Ce que tu auras sera très bien. Mais explique-moi, je peux faire le service."
Mon ton était jovial, sincère, et il était clair qu'avec un enfant dans les bras, ce n'était pas facile de tout gérer. Alors, sortant tout d'abord une enveloppe que je posais sur un coin de la table, libéllé au nom de mon hôte et excuse principale de ma présence ici, je suivais ensuite les indications de la blonde pour nous servir. Et l'instant d'après, je l'avais donc rejoint, verres à la main pour elle et pour Fao d'abord, et finalement pour moi.
- "Comment est-ce qu'on dit encore par chez toi ? Yetred Marc ?"
Et après sa réponse, le tchin, un sourire à Faolàn et d'avoir gouté la boisson, j'ajoutais :
- "C'est un bel appartement."
Une constatation, rien de plus. Mais il fallait toujours un point de départ à toute conversation polie. Et puis, "Bel appartement" signifiait également qu'il était particulièrement bien rangé, pour ce que j'en voyais. Avec certaines commodités.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» crédits : ECK ou Cinderella
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» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
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Option obligatoire :
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Option facultative :
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
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Options facultatives :
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Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Ven 16 Aoû 2019 - 13:04
Je vois son regard attendri comme il le pose sur mon fils, qui renvoie la tendresse dans le mien. Pour Fao comme pour ami. J'ai toujours su que mes amis étaient comme une seconde famille, je crois, mais j'ai toujours l'impression de le redécouvrir un peu.
Mon fils joue les timides, nous arrachant des sourires. Ca lui passera sans le moindre doute, mais nous pouvons bien lui laisser un peu de temps. En attendant, Gab se met à l'aise, et j'embrasse mon amour sur le front. Je propose quelques rafraîchissements, et sourit encore à la réponse de mon ami.
- "Ce que tu auras sera très bien. Mais explique-moi, je peux faire le service."
Je guide quelques instants mon ami qui ne tarde pas à nous servir trois verres, et en distribuer un à chacun. Mais il ne faut guère plus qu'une gorgée et quelques instants pour que Fao manifeste l'envie de quitter mes bras, et je laisse mon petit amour retourner jouer, bien trop heureux de s'éloigner un peu, le temps de s'accoutumer à la présence du métamorphomage qu'il ne connaît encore que trop peu.
- "Comment est-ce qu'on dit encore par chez toi ? Yetred Marc ?"
-Presque. Yecʼhed mat.
Je lui souris, saluant l'effort. Il y a bien longtemps que je n'ai plus entendu les sonorités de ma Bretagne d'enfance. Sans doute que je retournerai sur nos terres, un de ces quatre. Peut-être que j'emmènerai Fao... Voyager me manque terriblement, et je crois que j'aimerais partager ça avec lui.
Nos verres tintent et je porte le mien à mes lèvres, savourant autant le breuvage que l'instant présent. Parce que chaque moment passé en compagnie de mes amis m'est particulièrement précieux, indéniablement.
- "C'est un bel appartement."
-Oui, je ne sais que trop remercier mon frère, qui nous a trouvé cette perle... Je ne m'explique pas encore tout à fait comment, mais je crois que je préfère ne pas trop savoir...
J'ai des doutes quant à la façon dont les choses se sont faites exactement, mais j'ai bien compris qu'il ne fallait sans doute mieux pas poser de question. A vrai dire, je m'interroge sur beaucoup de sujets concernant mon cadet, mais je n'ai pas vraiment envie de partager mes craintes pour ce soir. Non... Ce soir, je veux seulement profiter de la présence de Gabriel. Et comme mon regard s'attarde sur le sien, je réalise à quel point il a pu me manquer...
Mon fils joue les timides, nous arrachant des sourires. Ca lui passera sans le moindre doute, mais nous pouvons bien lui laisser un peu de temps. En attendant, Gab se met à l'aise, et j'embrasse mon amour sur le front. Je propose quelques rafraîchissements, et sourit encore à la réponse de mon ami.
- "Ce que tu auras sera très bien. Mais explique-moi, je peux faire le service."
Je guide quelques instants mon ami qui ne tarde pas à nous servir trois verres, et en distribuer un à chacun. Mais il ne faut guère plus qu'une gorgée et quelques instants pour que Fao manifeste l'envie de quitter mes bras, et je laisse mon petit amour retourner jouer, bien trop heureux de s'éloigner un peu, le temps de s'accoutumer à la présence du métamorphomage qu'il ne connaît encore que trop peu.
- "Comment est-ce qu'on dit encore par chez toi ? Yetred Marc ?"
-
Je lui souris, saluant l'effort. Il y a bien longtemps que je n'ai plus entendu les sonorités de ma Bretagne d'enfance. Sans doute que je retournerai sur nos terres, un de ces quatre. Peut-être que j'emmènerai Fao... Voyager me manque terriblement, et je crois que j'aimerais partager ça avec lui.
Nos verres tintent et je porte le mien à mes lèvres, savourant autant le breuvage que l'instant présent. Parce que chaque moment passé en compagnie de mes amis m'est particulièrement précieux, indéniablement.
- "C'est un bel appartement."
-
J'ai des doutes quant à la façon dont les choses se sont faites exactement, mais j'ai bien compris qu'il ne fallait sans doute mieux pas poser de question. A vrai dire, je m'interroge sur beaucoup de sujets concernant mon cadet, mais je n'ai pas vraiment envie de partager mes craintes pour ce soir. Non... Ce soir, je veux seulement profiter de la présence de Gabriel. Et comme mon regard s'attarde sur le sien, je réalise à quel point il a pu me manquer...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Lun 19 Aoû 2019 - 11:20
- Presque. Yecʼhed mat.
Ah beh, une chose était sûre, j'étais toujours aussi nul pour les langues étrangères. Même en essayant de le redire, j'arrivais encore à écorcher ces mots issus de l'autre côté de la manche. Et alors que nous goutions aux boissons, Fao fut le premier à s'en désintéresser pour retourner jouer. Et le regardant s'éloigner, j'avais une pensée pour sa naissance, tout ce qui l'entourait. Je me souvenais de cette époque, de l'ami que je n'arrivais pas à être parce que Katherine était partie. Une époque où je n'avais finalement été que l'ombre de moi-même, et qui me vit sombrer bas. Très bas.
J'admirais Holly pour ce qu'elle faisait, sincérement, depuis ce jour. Je me doutais que ce n'était pas facile, que la vie d'une mère célibataire attentionnée comme elle devait l'être était loin d'être évident, mais quand on voyait l'enfant, son bonheur, il n'était pas difficile d'en tirer la bonne conclusion : elle s'en sortait bien. J'étais admiratif et même peut-être un peu envieux de ce bonheur de l'enfant, sans pour autant vouloir lui en priver. Un sentiment qui ne laissait pas mes cheveux indifférent, me trahissant par une couleur légèrement bleutée. Quand je les voyais, elle et son petit bout d'homme, j'étais rassuré pour Rose. C'était possible, en voici la preuve. C'était possible d'élever son enfant même seul, et de bien l'élever. De lui apporter l'amour nécessaire pour un vrai développement.
- "C'est un bel appartement."
-Oui, je ne sais que trop remercier mon frère, qui nous a trouvé cette perle... Je ne m'explique pas encore tout à fait comment, mais je crois que je préfère ne pas trop savoir...
Curieuse réponse, pleine de mystères, pourtant je n'irai pas chercher plus loin les raisons de celle-ci. Car visiblement, soit elle n'en sait rien, soit elle n'en dira rien. Et je ne suis pas là pour froisser la blonde, mais bien pour la remercier de ce qu'elle a fait pour moi dernièrement. Soyons francs, les réparations étaient moins coûteuse que de nouveaux vêtements, et dans l'état actuel des choses presque la seule chose que j'étais capable de m'offrir même si récemment, ça allait sur un mieux.
Finalement, mon regard dériva vers mon hôte, et je croisais son regard, qui me fit sourire légèrement, puis me poser une question :
-"Est-ce que j'ai quelque chose ?"
Ma main passa automatiquement sur mon nez, puis sur ma bouche en réflexe. La laissant répondre, j'ajoutais quelque chose de sincère :
-"Merci. Pour les réparations, et ce que tu as pu m'apprendre. Ces derniers mois n'étaient pas forcement hyper facile, alors..."
J'étais conscient que ce n'était qu'un mot, et que pour l'instant je ne pouvais pas faire grand chose de plus, mais il était trop souvent oublié que pour ne pas être dit. Holly était une amie qui m'était chère, que je ne voulais pas perdre et que mon attitude avait pourtant bien failli me le faire faire, en m'éloignant d'elle comme des autres juste pour éviter qu'ils s'inquiètent tous pour moi.
Ah beh, une chose était sûre, j'étais toujours aussi nul pour les langues étrangères. Même en essayant de le redire, j'arrivais encore à écorcher ces mots issus de l'autre côté de la manche. Et alors que nous goutions aux boissons, Fao fut le premier à s'en désintéresser pour retourner jouer. Et le regardant s'éloigner, j'avais une pensée pour sa naissance, tout ce qui l'entourait. Je me souvenais de cette époque, de l'ami que je n'arrivais pas à être parce que Katherine était partie. Une époque où je n'avais finalement été que l'ombre de moi-même, et qui me vit sombrer bas. Très bas.
J'admirais Holly pour ce qu'elle faisait, sincérement, depuis ce jour. Je me doutais que ce n'était pas facile, que la vie d'une mère célibataire attentionnée comme elle devait l'être était loin d'être évident, mais quand on voyait l'enfant, son bonheur, il n'était pas difficile d'en tirer la bonne conclusion : elle s'en sortait bien. J'étais admiratif et même peut-être un peu envieux de ce bonheur de l'enfant, sans pour autant vouloir lui en priver. Un sentiment qui ne laissait pas mes cheveux indifférent, me trahissant par une couleur légèrement bleutée. Quand je les voyais, elle et son petit bout d'homme, j'étais rassuré pour Rose. C'était possible, en voici la preuve. C'était possible d'élever son enfant même seul, et de bien l'élever. De lui apporter l'amour nécessaire pour un vrai développement.
- "C'est un bel appartement."
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Curieuse réponse, pleine de mystères, pourtant je n'irai pas chercher plus loin les raisons de celle-ci. Car visiblement, soit elle n'en sait rien, soit elle n'en dira rien. Et je ne suis pas là pour froisser la blonde, mais bien pour la remercier de ce qu'elle a fait pour moi dernièrement. Soyons francs, les réparations étaient moins coûteuse que de nouveaux vêtements, et dans l'état actuel des choses presque la seule chose que j'étais capable de m'offrir même si récemment, ça allait sur un mieux.
Finalement, mon regard dériva vers mon hôte, et je croisais son regard, qui me fit sourire légèrement, puis me poser une question :
-"Est-ce que j'ai quelque chose ?"
Ma main passa automatiquement sur mon nez, puis sur ma bouche en réflexe. La laissant répondre, j'ajoutais quelque chose de sincère :
-"Merci. Pour les réparations, et ce que tu as pu m'apprendre. Ces derniers mois n'étaient pas forcement hyper facile, alors..."
J'étais conscient que ce n'était qu'un mot, et que pour l'instant je ne pouvais pas faire grand chose de plus, mais il était trop souvent oublié que pour ne pas être dit. Holly était une amie qui m'était chère, que je ne voulais pas perdre et que mon attitude avait pourtant bien failli me le faire faire, en m'éloignant d'elle comme des autres juste pour éviter qu'ils s'inquiètent tous pour moi.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
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Option obligatoire :
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
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Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Mar 3 Sep 2019 - 15:47
Je n'ai aucun grief envers Gabriel de n'avoir pas été plus présent que ça lors de la naissance de Faolán. Il avait ses propres problèmes et j'étais entourée des Licornes, comme toujours. J'aurais, au contraire, aimé pouvoir le soutenir dans l'épreuve qu'il traversait avec le départ de Katherine. J'avais moi-même vécu la séparation d'avec Gideon relativement récemment, j'aurais pu le soutenir, je crois.
Si je n'avais pas eu la surprise d'être enceinte, et d'accoucher de façon plutôt inattendue.
Et comme je laisse mon fils aller jouer dans la pièce attenante, je vois la chevelure de Gab se teinter de bleu, et je fronce légèrement les sourcils, cherche à accaparer son regard comme s'il pouvait me permettre d'y lire l'explication de cette légère coloration.
-"Est-ce que j'ai quelque chose ?"
-Tu bleuis... fis-je en souriant et en désignant sa chevelure, alors qu'il passe sa main sur son visage, ce qui me fait sourire davantage. Et je me demande pourquoi cette réaction... ?
Je pose simplement la question, mais n'envisage pas d'insister davantage, s'il ne souhaite pas l'expliquer.
-"Merci. Pour les réparations, et ce que tu as pu m'apprendre. Ces derniers mois n'étaient pas forcement hyper facile, alors..."
-Tu es mon ami, c'est bien la moindre des choses que je puisse faire.
D'un geste vague de la main, j'efface le remerciement, qui, s'il me fait chaud au coeur, ne me semble pourtant pas nécessaire. Ca m'a fait plaisir de pouvoir faire quelque chose pour lui. A vrai dire, j'aurais voulu refuser l'enveloppe trônant sur la table, mais je sens bien qu'il n'acceptera pas de la reprendre, voire que mon refus le gênerait plus qu'autre chose. Alors je me promets que la somme sera déposée sur le compte au nom de Faolán, pour assurer son futur. Une nouvelle gorgée de champagne, et je réalise que s'il m'a servi le vin pétillant, lui-même a accompagné mon fils au jus de pomme.
-Oh... Tu pouvais me le dire si tu n'aimes pas le champagne, j'aurais pu apporter autre chose... Ou m'accorder à vous... ou...
Mais pourquoi est-ce que je panique, presque, pour un simple verre ? Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, et laisse échapper un petit rire nerveux.
-Je vais avoir l'air d'une alcoolique toute seule avec ma coupe...
Je n'imagine pas une seconde à cet instant que je viens juste de taper là où ça peut faire mal... Et que je vais regretter mes propos dans la seconde...
Si je n'avais pas eu la surprise d'être enceinte, et d'accoucher de façon plutôt inattendue.
Et comme je laisse mon fils aller jouer dans la pièce attenante, je vois la chevelure de Gab se teinter de bleu, et je fronce légèrement les sourcils, cherche à accaparer son regard comme s'il pouvait me permettre d'y lire l'explication de cette légère coloration.
-"Est-ce que j'ai quelque chose ?"
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Je pose simplement la question, mais n'envisage pas d'insister davantage, s'il ne souhaite pas l'expliquer.
-"Merci. Pour les réparations, et ce que tu as pu m'apprendre. Ces derniers mois n'étaient pas forcement hyper facile, alors..."
-
D'un geste vague de la main, j'efface le remerciement, qui, s'il me fait chaud au coeur, ne me semble pourtant pas nécessaire. Ca m'a fait plaisir de pouvoir faire quelque chose pour lui. A vrai dire, j'aurais voulu refuser l'enveloppe trônant sur la table, mais je sens bien qu'il n'acceptera pas de la reprendre, voire que mon refus le gênerait plus qu'autre chose. Alors je me promets que la somme sera déposée sur le compte au nom de Faolán, pour assurer son futur. Une nouvelle gorgée de champagne, et je réalise que s'il m'a servi le vin pétillant, lui-même a accompagné mon fils au jus de pomme.
-
Mais pourquoi est-ce que je panique, presque, pour un simple verre ? Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, et laisse échapper un petit rire nerveux.
-
Je n'imagine pas une seconde à cet instant que je viens juste de taper là où ça peut faire mal... Et que je vais regretter mes propos dans la seconde...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Mer 4 Sep 2019 - 10:29
- Tu bleuis... Et je me demande pourquoi cette réaction... ?
A la déclaration, c'est instinctif, ma main libre se porte immédiatement à mes cheveux, et les ébouriffe tandis que je fais ce qu'il faut mentalement pour retrouver une teinte normale, m'excusant au passage par réflexe. Attitude qu'elle connaîtrait je pense, souvenir d'une époque où ma métamorphomagie était un problème pour les miens.
-"Quand ils font ça, c'est souvent parce que... j'apprécie l'instant, ce que je vois, ce que j'entends. C'est pas personnel ou quoi, juste que quelque chose me touche."
Je souris timidement quand elle m'appela son ami. Je n'en avais pas réellement beaucoup, pas de groupe comme elle autour de moi, et j'affectionnais ceux que j'avais, sans pour autant m'habituer à ce genre de déclarations qui me gênait toujours finalement. Et c'est peut-être pour ça qu'en la voyant elle et son fils, mes cheveux prenaient si facilement cette teinte. Sans envier Faolan, le bonheur qui transparaissait dans ce foyer était incroyablement touchant. Buvant une gorgée de jus, je ne m'attendais par contre pas à la phrase suivante.
-Oh... Tu pouvais me le dire si tu n'aimes pas le champagne, j'aurais pu apporter autre chose... Ou m'accorder à vous... ou... Je vais avoir l'air d'une alcoolique toute seule avec ma coupe...
Il y a des moments où vous voudriez être plus petit, devenir une souris ou un truc du genre et vous cacher. Bien, ce moment était l'un de ceux là, et mon don était bien inutile, ne me le permettant tout simplement pas. Le verre arrêtait à ma bouche, j'avais la tête de la personne prise en flagrant délit, et les cheveux qui virèrent presque instantanément au blond. Redéposant le verre, je ne pouvais cependant pas laisser le blanc qui s'installait continuer, ni laisser la blonde penser ce qu'elle venait de dire.
-"Tu ne l'es pas..."
Mon regard avait beau s'être fixé sur mon verre, il était devenu vide, perdu que j'étais dans mes pensées. Ce verre, en l'instant, me rappelait un autre, et la couleur du jus de pomme à l'intérieur cette autre boisson que mon père appréciait tant.
-"Un alcoolique... C'est quelqu'un qui boit, encore et encore jusqu'à perdre le contrôle..."
Ma respiration se ralentissant doucement, je regardais Holly de nouveau, et me rendis compte que je ne lui en avais jamais réellement parler. En même temps, comment aborder ce genre de sujet ? Je n'avais jamais envie d'embêter les autres.
-"Mon père l'était. Il buvait, et me battait. Parce que mes cheveux changeaient de couleur, ou parce que j'existais, tout simplement. Puis, quand ils sont morts, j'ai été envoyé à l'orphelinat."
L'orphelinat. Là où j'ai finalement appris que en réalité, j'avais un don. Que même dans ce monde, ce n'était pas la chose la plus courante. Et le travail pour que j'accepte ce fait a été long, et loin d'être facile. Parce qu'un passé comme celui-ci laisse des traces, que j'essaye de combattre de temps en temps, mais que je sais que je n'effacerais jamais complétement.
-"Je refuse de devenir comme lui, alors je ne bois pas d'alcool. Jamais."
A la déclaration, c'est instinctif, ma main libre se porte immédiatement à mes cheveux, et les ébouriffe tandis que je fais ce qu'il faut mentalement pour retrouver une teinte normale, m'excusant au passage par réflexe. Attitude qu'elle connaîtrait je pense, souvenir d'une époque où ma métamorphomagie était un problème pour les miens.
-"Quand ils font ça, c'est souvent parce que... j'apprécie l'instant, ce que je vois, ce que j'entends. C'est pas personnel ou quoi, juste que quelque chose me touche."
Je souris timidement quand elle m'appela son ami. Je n'en avais pas réellement beaucoup, pas de groupe comme elle autour de moi, et j'affectionnais ceux que j'avais, sans pour autant m'habituer à ce genre de déclarations qui me gênait toujours finalement. Et c'est peut-être pour ça qu'en la voyant elle et son fils, mes cheveux prenaient si facilement cette teinte. Sans envier Faolan, le bonheur qui transparaissait dans ce foyer était incroyablement touchant. Buvant une gorgée de jus, je ne m'attendais par contre pas à la phrase suivante.
-
Il y a des moments où vous voudriez être plus petit, devenir une souris ou un truc du genre et vous cacher. Bien, ce moment était l'un de ceux là, et mon don était bien inutile, ne me le permettant tout simplement pas. Le verre arrêtait à ma bouche, j'avais la tête de la personne prise en flagrant délit, et les cheveux qui virèrent presque instantanément au blond. Redéposant le verre, je ne pouvais cependant pas laisser le blanc qui s'installait continuer, ni laisser la blonde penser ce qu'elle venait de dire.
-"Tu ne l'es pas..."
Mon regard avait beau s'être fixé sur mon verre, il était devenu vide, perdu que j'étais dans mes pensées. Ce verre, en l'instant, me rappelait un autre, et la couleur du jus de pomme à l'intérieur cette autre boisson que mon père appréciait tant.
-"Un alcoolique... C'est quelqu'un qui boit, encore et encore jusqu'à perdre le contrôle..."
Ma respiration se ralentissant doucement, je regardais Holly de nouveau, et me rendis compte que je ne lui en avais jamais réellement parler. En même temps, comment aborder ce genre de sujet ? Je n'avais jamais envie d'embêter les autres.
-"Mon père l'était. Il buvait, et me battait. Parce que mes cheveux changeaient de couleur, ou parce que j'existais, tout simplement. Puis, quand ils sont morts, j'ai été envoyé à l'orphelinat."
L'orphelinat. Là où j'ai finalement appris que en réalité, j'avais un don. Que même dans ce monde, ce n'était pas la chose la plus courante. Et le travail pour que j'accepte ce fait a été long, et loin d'être facile. Parce qu'un passé comme celui-ci laisse des traces, que j'essaye de combattre de temps en temps, mais que je sais que je n'effacerais jamais complétement.
-"Je refuse de devenir comme lui, alors je ne bois pas d'alcool. Jamais."
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Sam 8 Fév 2020 - 9:23
Les cheveux de Gab changent de teinte, et je sais bien que c'est dû à ses émotions, mais je m'interroge sur celles-ci. Et je crois que quelque part, le voir ému en ma présence et celle de mon fils me touche plus que je ne veux bien l'admettre.
-"Quand ils font ça, c'est souvent parce que... j'apprécie l'instant, ce que je vois, ce que j'entends. C'est pas personnel ou quoi, juste que quelque chose me touche."
Je souris, touchée à mon tour. Quelque chose le touche, ici, maintenant, chez moi... et ça me fait plaisir. Malheureusement, je commets involontairement un bel impair en prononçant l'instant d'après ce que je dis sur le ton d'une boutade, mais qui tombe parfaitement à plat. Et j'en ai déjà conscience dès qu'il arrête son geste et que ses cheveux prennent cette teinte blonde dans l'instant même.
-"Tu ne l'es pas..."
Le ton est sans équivoque, je viens de faire une énorme bourde. Mais je n'en mesure pas encore l'ampleur, et tandis qu'il garde son regard vide fixé sur son verre, moi je l'observe lui, inquiète davantage à chaque seconde qui passe.
-"Un alcoolique... C'est quelqu'un qui boit, encore et encore jusqu'à perdre le contrôle..."
Je sens le vécu tragique dans chacun de ces mots qu'il prononce et ma main tremble légèrement sur mon verre. De nos années à Poudlard, je garde souvenir de ces moments où je savais que quelque chose n'allait pas, mais n'osait poser de questions trop abruptes, me contentant de lui assurer ma présence et mon soutien, parfois silencieux. Jamais il n'a évoqué la raison de ces situations lourdes, et jamais je n'ai osé le questionner, jugeant que s'il souhaitait en parler, il le ferait... Je le regrette à cet instant, pressentant dans ces premiers mots la suite qui ne tarde pas à arriver.
- "Mon père l'était. Il buvait, et me battait. Parce que mes cheveux changeaient de couleur, ou parce que j'existais, tout simplement. Puis, quand ils sont morts, j'ai été envoyé à l'orphelinat."
-Viviane me garde, Gab, je suis désolée... Je n'en avais pas la moindre idée... Je...
Je m'en veux, et je pose aussitôt mon verre, pour m'approcher davantage de lui et chercher une étreinte brève mais sincère.
- "Je refuse de devenir comme lui, alors je ne bois pas d'alcool. Jamais."
-Je ne voulais pas réveiller de tels souvenirs, je suis navrée...
Et je suis d'autant plus navrée de n'avoir jamais été plus intrusive, de n'avoir pas été une amie plus présente, alors qu'il en avait certainement le plus grand besoin.
-Quelle piètre amie je fais... Pardon Gab... J'ignorais...
Je ne trouve plus les mots, et je comprends parfaitement qu'il se refuse à tomber dans les travers que pouvait avoir son père. Ce qui est tout à son honneur. Et je me promets qu'à l'avenir, je ne boirais plus d'alcool en sa présence.
-"Quand ils font ça, c'est souvent parce que... j'apprécie l'instant, ce que je vois, ce que j'entends. C'est pas personnel ou quoi, juste que quelque chose me touche."
Je souris, touchée à mon tour. Quelque chose le touche, ici, maintenant, chez moi... et ça me fait plaisir. Malheureusement, je commets involontairement un bel impair en prononçant l'instant d'après ce que je dis sur le ton d'une boutade, mais qui tombe parfaitement à plat. Et j'en ai déjà conscience dès qu'il arrête son geste et que ses cheveux prennent cette teinte blonde dans l'instant même.
-"Tu ne l'es pas..."
Le ton est sans équivoque, je viens de faire une énorme bourde. Mais je n'en mesure pas encore l'ampleur, et tandis qu'il garde son regard vide fixé sur son verre, moi je l'observe lui, inquiète davantage à chaque seconde qui passe.
-"Un alcoolique... C'est quelqu'un qui boit, encore et encore jusqu'à perdre le contrôle..."
Je sens le vécu tragique dans chacun de ces mots qu'il prononce et ma main tremble légèrement sur mon verre. De nos années à Poudlard, je garde souvenir de ces moments où je savais que quelque chose n'allait pas, mais n'osait poser de questions trop abruptes, me contentant de lui assurer ma présence et mon soutien, parfois silencieux. Jamais il n'a évoqué la raison de ces situations lourdes, et jamais je n'ai osé le questionner, jugeant que s'il souhaitait en parler, il le ferait... Je le regrette à cet instant, pressentant dans ces premiers mots la suite qui ne tarde pas à arriver.
- "Mon père l'était. Il buvait, et me battait. Parce que mes cheveux changeaient de couleur, ou parce que j'existais, tout simplement. Puis, quand ils sont morts, j'ai été envoyé à l'orphelinat."
-
Je m'en veux, et je pose aussitôt mon verre, pour m'approcher davantage de lui et chercher une étreinte brève mais sincère.
- "Je refuse de devenir comme lui, alors je ne bois pas d'alcool. Jamais."
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Et je suis d'autant plus navrée de n'avoir jamais été plus intrusive, de n'avoir pas été une amie plus présente, alors qu'il en avait certainement le plus grand besoin.
-
Je ne trouve plus les mots, et je comprends parfaitement qu'il se refuse à tomber dans les travers que pouvait avoir son père. Ce qui est tout à son honneur. Et je me promets qu'à l'avenir, je ne boirais plus d'alcool en sa présence.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Dim 9 Fév 2020 - 15:13
- Viviane me garde, Gab, je suis désolée... Je n'en avais pas la moindre idée... Je...
Que Viviane la garde justement, mais pas de la bétise. Qu'elle la garde d'être désolée, car au fond, elle n'y peut rien. Comme elle l'affirme, elle n'en savait rien; et donc ne pouvait pas être tenue de ce genre de bévue.
-Je ne voulais pas réveiller de tels souvenirs, je suis navrée...
-Quelle piètre amie je fais... Pardon Gab... J'ignorais...
-"Tu n'as pas à l'être."
Laissant mon regard trainer autour de moi, balayant la pièce du regard, j'ajoutais :
-"Regarde autour de toi."
Il y avait des jouets, de l'ordre, de la famille présente bien que pour une partie éloignée. Il y avait tout simplement de l'amour. Ce même amour dont j'étais certes conscient d'avoir manqué, mais que mon âme refusait d'envier aux autres. Que du contraire, j'étais heureux pour ce bambin qui ganbadait à ses cubes, tentant de les empiler.
-"Mes parents ne m'ont rien donner de tout ça. Mais c'était leur choix. Pas les tiens."
Regardant la blonde maintenant droit dans les yeux, j'ajoutais :
-"Je refuses de tenir quelqu'un responsable de leurs erreurs. Quand je pense à toi, je pense à l'amie qui, au contraire, m'a aidé à ne pas réitérer les mêmes erreurs. L'unes des personnes qui ne m'a pas juger quand j'étais dans une situation précaire."
Parce que je l'avais été. J'avais connu ce qu'était dormir à la rue, par le froid. Mais jamais cela n'avait été avec des vêtements troués. Et si je le devais à quelqu'un, c'était bien à toi.
-"On commence à manger, ou on laisse définitivement ce plat refroidir ?"
Léger sourire au coin de mes lèvres, je voulais vraiment qu'elle ne s'en veuille pas de ce détail de ma vie. J'avais mis longtemps, et certaines blessures étaient certainement encore présentes, mais ce n'était pas une raison suffisante pour me laisser sombrer dans la mélancolie. Pas ce soir. Pas alors que j'étais avec une amie.
Que Viviane la garde justement, mais pas de la bétise. Qu'elle la garde d'être désolée, car au fond, elle n'y peut rien. Comme elle l'affirme, elle n'en savait rien; et donc ne pouvait pas être tenue de ce genre de bévue.
-
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-"Tu n'as pas à l'être."
Laissant mon regard trainer autour de moi, balayant la pièce du regard, j'ajoutais :
-"Regarde autour de toi."
Il y avait des jouets, de l'ordre, de la famille présente bien que pour une partie éloignée. Il y avait tout simplement de l'amour. Ce même amour dont j'étais certes conscient d'avoir manqué, mais que mon âme refusait d'envier aux autres. Que du contraire, j'étais heureux pour ce bambin qui ganbadait à ses cubes, tentant de les empiler.
-"Mes parents ne m'ont rien donner de tout ça. Mais c'était leur choix. Pas les tiens."
Regardant la blonde maintenant droit dans les yeux, j'ajoutais :
-"Je refuses de tenir quelqu'un responsable de leurs erreurs. Quand je pense à toi, je pense à l'amie qui, au contraire, m'a aidé à ne pas réitérer les mêmes erreurs. L'unes des personnes qui ne m'a pas juger quand j'étais dans une situation précaire."
Parce que je l'avais été. J'avais connu ce qu'était dormir à la rue, par le froid. Mais jamais cela n'avait été avec des vêtements troués. Et si je le devais à quelqu'un, c'était bien à toi.
-"On commence à manger, ou on laisse définitivement ce plat refroidir ?"
Léger sourire au coin de mes lèvres, je voulais vraiment qu'elle ne s'en veuille pas de ce détail de ma vie. J'avais mis longtemps, et certaines blessures étaient certainement encore présentes, mais ce n'était pas une raison suffisante pour me laisser sombrer dans la mélancolie. Pas ce soir. Pas alors que j'étais avec une amie.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Mer 12 Fév 2020 - 17:50
-"Tu n'as pas à l'être."
Le ton est peut-être un peu froid, en tous les cas il me surprend. Je n'ai pas à être désolée ? Pourtant je le suis. De ma bévue autant que de ce qu'il a pu subir. Et quand il me demande de le faire, je fais le tour de la pièce des yeux, sans comprendre vraiment où il voulait en venir. Je connais cet endroit par coeur, et ne vois pas ce qu'il cherche à me faire remarquer. Jusqu'à ce qu'il se décide à m'éclairer.
-"Mes parents ne m'ont rien donné de tout ça. Mais c'était leur choix. Pas les tiens."
Son regard vient se river dans le mien, et j'en suis quelque peu déstabilisée. Je ne sais plus à quoi m'attendre, confuse, et le laisse reprendre la parole.
-"Je refuses de tenir quelqu'un responsable de leurs erreurs. Quand je pense à toi, je pense à l'amie qui, au contraire, m'a aidé à ne pas réitérer les mêmes erreurs. L'une des personnes qui ne m'as pas jugé quand j'étais dans une situation précaire."
J'esquisse un sourire, quelque peu émue, et accueille avec un certain soulagement la manoeuvre pour changer de sujet de conversation.
-"On commence à manger, ou on laisse définitivement ce plat refroidir ?"
Je hoche la tête, et quelques instants plus tard, nous sommes trois installés devant les victuailles exotiques que Fao connaît quelque peu, déjà attiré par le riz cantonais dès que son regard est tombé dessus. Assez rapidement vient l'heure de coucher mon petit ange, et je m'éclipse pour le coucher, lui chanter une ou deux berceuse avant de le laisser finir de s'endormir, ses peluches de loup et de licorne serrées contre lui. Et c'est en sa compagnie et avec la promesse de ne pas se revoir que pour services rendues que je finis la soirée, ravie de l'avoir passée en sa compagnie.
Mai 2019
Nous devions nous voir, ce soir, et pour une bonne nouvelle, comme il a obtenu, à nouveau, la bourse qui lui permettait de ré-intégrer Hungcalf. Pourtant Gabriel n'est pas venu. Je crois que je suis passée par toutes les émotions possibles et imaginables. Un peu d'amusement, au départ, face à un léger retard. D'agacement, ensuite en l'absence de nouvelle. D'inquiétude, surtout, enfin, pendant les heures qui sont passées sans retour positif de mon patronus ni le moindre signe de vie. Inquiétude pour lui, de ne pas savoir s'il était toujours en vie, ou s'il lui était arrivé quelque chose de grave. Inquiétude vis-à-vis du retour de son ex-fiancée dans sa vie, aussi. Elle l'avait déjà bien assez fait souffrir comme ça... et puis... et puis je me voile encore un peu la face, mais je crois qu'une pointe de jalousie commence à se frayer un chemin dans mon coeur.
Alors quand j'ai reçu ce message, le surlendemain, présentant des excuses alors qu'il avait été en mauvaise posture pour avoir voulu aider quelqu'un, j'ai purement et simplement fondu en larmes dans mon salon. Tous les films que j'avais pu me faire pendant les trente-six dernières heures étaient tous plus absurdes les uns que les autres et couplé au soulagement de le savoir tiré d'affaire, les vannes que je garde d'ordinaire scellées se sont ouvertes.
Tu n'as pas à l'être. Tu ne pouvais pas faire autrement.
Un sms en retour du sien, pour le rassurer tout comme il m'avait assuré, quelques temps plus tôt, que je n'avais pas non plus à être désolé de ce qu'il avait subi pendant son enfance. Et les semaines qui ont suivi nous ont vu jongler entre son job à la ferme, ses cours, mon propre travail et Faolán, mais comme nous nous le sommes promis, nous avons continué à nous voir, plus ou moins régulièrement, simplement pour passer une soirée entre amis et prendre quelques nouvelles. Fao devient moins timide en sa présence, et le voir approcher et montrer fièrement ses jouer à Gab m'émeut chaque fois un peu plus.
Et puis l'été a vus notre relation évoluer, et une nouvelle soirée entre amis comme tant d'autres, se terminer de façon un peu hésitante après un baiser échangé. Hésitation, et questionnement pour ma part : et si nous étions en train de tout gâcher ?
28 décembre 2019
Cinq mois. Voilà cinq mois que Gabriel et moi sommes plus que des amis. Cinq mois que nous nous soutenons l'un l'autre, malgré les épreuves qui ont jonchées cette pourtant courte période de vie de couple, les rendant quelque peu mouvementés. Je mentirais si je disais ne pas être quelque peu inquiète, parfois, de la présence d'autant de membres de la gente féminine dans son entourage, mais je lui fais confiance, et il ne me viendrait pas à l'idée de le priver de ses amies, de sa famille de coeur. Tout comme il ne me serait pas supportable qu'il cherche à m'éloigner de mes si précieuses Licornes.
En l'espace de cinq mois, ma soeur a vu son rêve se briser et doit réapprendre ne serait-ce qu'à marcher et la soirée d'Halloween qu'il devait passer avec Abigail a viré au cauchemar. C'est donc avec un soulagement évident que nous avons vu approcher les fêtes de fin d'années, et un peu de calme au milieu de toutes ces tempêtes. Si une partie des festivités a été réservée à ma famille de sang, il ne m'était pas concevable de ne pas en passer une partie avec ma famille de coeur, et j'ai partagé mon temps entre les Licornes et Gabriel tâchant autant que possible de ne délaisser personne.
Aujourd'hui, cependant, c'est l'anniversaire de Faolán, et si j'ai perdu contact avec les McKinnon depuis l'enfermement de Gideon, je ne conçois pas de ne pas leur donner, au moins pendant cette période, quelques nouvelles de leur petit-fils et neveu. Alors c'est attablée à mon bureau tandis que ma petite merveille écoute de la musique tout en se récitant l'histoire d'un livre que je lui ai déjà lu et relu mille fois que Gabriel me trouve lorsqu'il vient souffler les deux bougies de mon petit loup. La missive adressée aux McKinnon insérée dans une enveloppe scellée à la cire, à laquelle une photo récente de mon fils est jointe, trouve la patte de la chouette offerte l'an dernier "à mon fils" bien qu'il ne soit ni celui qui s'en occupe réellement, ni celui qui profite de son statut de messager. Pas directement, toujours. Et après lui avoir soufflé le nom des destinataires, je viens vers mon ami chercher un tendre baiser et le réconfort de ses bras.
-Bonjour Gab. Ca me fait plaisir que tu sois là.
Le ton est peut-être un peu froid, en tous les cas il me surprend. Je n'ai pas à être désolée ? Pourtant je le suis. De ma bévue autant que de ce qu'il a pu subir. Et quand il me demande de le faire, je fais le tour de la pièce des yeux, sans comprendre vraiment où il voulait en venir. Je connais cet endroit par coeur, et ne vois pas ce qu'il cherche à me faire remarquer. Jusqu'à ce qu'il se décide à m'éclairer.
-"Mes parents ne m'ont rien donné de tout ça. Mais c'était leur choix. Pas les tiens."
Son regard vient se river dans le mien, et j'en suis quelque peu déstabilisée. Je ne sais plus à quoi m'attendre, confuse, et le laisse reprendre la parole.
-"Je refuses de tenir quelqu'un responsable de leurs erreurs. Quand je pense à toi, je pense à l'amie qui, au contraire, m'a aidé à ne pas réitérer les mêmes erreurs. L'une des personnes qui ne m'as pas jugé quand j'étais dans une situation précaire."
J'esquisse un sourire, quelque peu émue, et accueille avec un certain soulagement la manoeuvre pour changer de sujet de conversation.
-"On commence à manger, ou on laisse définitivement ce plat refroidir ?"
Je hoche la tête, et quelques instants plus tard, nous sommes trois installés devant les victuailles exotiques que Fao connaît quelque peu, déjà attiré par le riz cantonais dès que son regard est tombé dessus. Assez rapidement vient l'heure de coucher mon petit ange, et je m'éclipse pour le coucher, lui chanter une ou deux berceuse avant de le laisser finir de s'endormir, ses peluches de loup et de licorne serrées contre lui. Et c'est en sa compagnie et avec la promesse de ne pas se revoir que pour services rendues que je finis la soirée, ravie de l'avoir passée en sa compagnie.
*
Nous devions nous voir, ce soir, et pour une bonne nouvelle, comme il a obtenu, à nouveau, la bourse qui lui permettait de ré-intégrer Hungcalf. Pourtant Gabriel n'est pas venu. Je crois que je suis passée par toutes les émotions possibles et imaginables. Un peu d'amusement, au départ, face à un léger retard. D'agacement, ensuite en l'absence de nouvelle. D'inquiétude, surtout, enfin, pendant les heures qui sont passées sans retour positif de mon patronus ni le moindre signe de vie. Inquiétude pour lui, de ne pas savoir s'il était toujours en vie, ou s'il lui était arrivé quelque chose de grave. Inquiétude vis-à-vis du retour de son ex-fiancée dans sa vie, aussi. Elle l'avait déjà bien assez fait souffrir comme ça... et puis... et puis je me voile encore un peu la face, mais je crois qu'une pointe de jalousie commence à se frayer un chemin dans mon coeur.
Alors quand j'ai reçu ce message, le surlendemain, présentant des excuses alors qu'il avait été en mauvaise posture pour avoir voulu aider quelqu'un, j'ai purement et simplement fondu en larmes dans mon salon. Tous les films que j'avais pu me faire pendant les trente-six dernières heures étaient tous plus absurdes les uns que les autres et couplé au soulagement de le savoir tiré d'affaire, les vannes que je garde d'ordinaire scellées se sont ouvertes.
Un sms en retour du sien, pour le rassurer tout comme il m'avait assuré, quelques temps plus tôt, que je n'avais pas non plus à être désolé de ce qu'il avait subi pendant son enfance. Et les semaines qui ont suivi nous ont vu jongler entre son job à la ferme, ses cours, mon propre travail et Faolán, mais comme nous nous le sommes promis, nous avons continué à nous voir, plus ou moins régulièrement, simplement pour passer une soirée entre amis et prendre quelques nouvelles. Fao devient moins timide en sa présence, et le voir approcher et montrer fièrement ses jouer à Gab m'émeut chaque fois un peu plus.
Et puis l'été a vus notre relation évoluer, et une nouvelle soirée entre amis comme tant d'autres, se terminer de façon un peu hésitante après un baiser échangé. Hésitation, et questionnement pour ma part : et si nous étions en train de tout gâcher ?
*
Cinq mois. Voilà cinq mois que Gabriel et moi sommes plus que des amis. Cinq mois que nous nous soutenons l'un l'autre, malgré les épreuves qui ont jonchées cette pourtant courte période de vie de couple, les rendant quelque peu mouvementés. Je mentirais si je disais ne pas être quelque peu inquiète, parfois, de la présence d'autant de membres de la gente féminine dans son entourage, mais je lui fais confiance, et il ne me viendrait pas à l'idée de le priver de ses amies, de sa famille de coeur. Tout comme il ne me serait pas supportable qu'il cherche à m'éloigner de mes si précieuses Licornes.
En l'espace de cinq mois, ma soeur a vu son rêve se briser et doit réapprendre ne serait-ce qu'à marcher et la soirée d'Halloween qu'il devait passer avec Abigail a viré au cauchemar. C'est donc avec un soulagement évident que nous avons vu approcher les fêtes de fin d'années, et un peu de calme au milieu de toutes ces tempêtes. Si une partie des festivités a été réservée à ma famille de sang, il ne m'était pas concevable de ne pas en passer une partie avec ma famille de coeur, et j'ai partagé mon temps entre les Licornes et Gabriel tâchant autant que possible de ne délaisser personne.
Aujourd'hui, cependant, c'est l'anniversaire de Faolán, et si j'ai perdu contact avec les McKinnon depuis l'enfermement de Gideon, je ne conçois pas de ne pas leur donner, au moins pendant cette période, quelques nouvelles de leur petit-fils et neveu. Alors c'est attablée à mon bureau tandis que ma petite merveille écoute de la musique tout en se récitant l'histoire d'un livre que je lui ai déjà lu et relu mille fois que Gabriel me trouve lorsqu'il vient souffler les deux bougies de mon petit loup. La missive adressée aux McKinnon insérée dans une enveloppe scellée à la cire, à laquelle une photo récente de mon fils est jointe, trouve la patte de la chouette offerte l'an dernier "à mon fils" bien qu'il ne soit ni celui qui s'en occupe réellement, ni celui qui profite de son statut de messager. Pas directement, toujours. Et après lui avoir soufflé le nom des destinataires, je viens vers mon ami chercher un tendre baiser et le réconfort de ses bras.
-
- ça remonte...:
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Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Jeu 13 Fév 2020 - 9:07
Tout s'était enchaîné si vite dernièrement. Et même si quelques jours nous séparaient déjà du soir de Noel, mes derniers jours avaient été particulièrement marqué par la colère et l'inquiétude. Faute à Barthélémy Coldridge. Certaines de mes mèches portaient encore la marque de cette colère qui m'avait pris ce soir pourtant sacré, et j'avais limité beaucoup de mes contacts. Même avec Holly, sans pour autant lui avouer le pourquoi.
Mais Rose allait mieux, d'une certaine façon. Et j'avais promis déjà depuis plusieurs semaines d'être présent aujourd'hui, j'avais tout préparé à l'avance, acheté les cadeaux, car aujourd'hui était un jour spécial. Et une promesse se tient, qu'importe le prix. Et puis, il faut avouer qu'il y a pire promesse à tenir que de passer du temps avec deux des personnes les plus chères à mon coeur.
Bien que ce matin, j'aurais du continuer à chercher un job plus proche de mes études, en plein coeur d'Inverness, bien que j'aurais pu travailler à la Ferme à bien des choses, j'avais flemmarder. J'avais une fois pris le temps pour moi qu'on me disait continuellement de faire. J'avais pris le soin d'emballer le cadeau de Faolan dans un papier cadeau spécialement conçu pour les enfants, enchanté pour que lorsqu'on le déchire, le papier chante et invite l'enfant à continuer dans une courte comptine. Puis, j'avais fait pareil pour le cadeau d'Holly, à la différence que pour elle, c'était du papier normal.
Et ensuite, je m'étais mis en route, saluant au passage les Birds, indiquant de ne pas m'attendre spécialement ce soir, ne sachant pas moi-même à quelle heure je rentrerais. J'avais transplané jusque Myrddyn District, gravi les marches menant à cet appartement et avait croisé Victor qui s'en allait travaillé à son salon de tatouage. Il m'avait permis d'entrer sans déranger personne pour ouvrir, de déposer tranquillement le paquet cadeau de l'enfant sur une table avant de m'approcher calmement de cet enfant qui faisait la fierté de sa mère.
-"Monsieur tout le monde !"
Ne comptez jamais sur un enfant pour surprendre quelqu'un. Surtout quand celui-ci est au moins fan de votre capacité à changer de visage sur seule volonté. Faolan, et je craignais Malachi plus tard, était au moins deux personnes pour qui l'utilisation de ce don était facile, ne me rappelait pas mon passé. Deux petits êtres qui dans leur regard, m'autorisait à croire autre chose que ce que me dictait mon esprit. Mais le petit De Launay était le seul à pouvoir m'appeler Mr Tout le monde. C'était son truc à lui, me concernant. Sa façon de m'accepter, de m'intégrer dans son cercle. Alors je souriais.
-"Tu m'as ramené un cadeau ?"
-"Oui. J'ai choisi de joindre noël et ton anniversaire pour acheter même un plus gros."
Les yeux de l'enfant pétillaient alors des étoiles de l'envie, et la question suivante ne m'étonna pas plus que ça, tellement elle était prévisible :
-"C'est quoiii ?"
Dans un sourire et un tu verras, je le laissais retourner à sa musique un peu bougon mais -j'en étais sur- totalement impatient. Et finalement, m'approchant d'Holly qui venait d'envoyer un hibou, je l'enlaçais tendrement, répondant simplement à son baiser.
-Bonjour Gab. Ça me fait plaisir que tu sois là.
-"Ca va ?"
C'était inscrit dans mon regard que je partageais son opinion sur le plaisir d'être enfin là. Mais je voulais être sur qu'elle aussi allait bien. Qu'elle survivait dans cette vie remplie qu'elle avait. Sortant par la même occasion le cadeau emballé pour Holly de la poche de ma veste, je venais lui donner :
-"Joyeux Noël..."
Je lui avais dit, par sms, mais pas encore de vive-voix. Alors...
Mais Rose allait mieux, d'une certaine façon. Et j'avais promis déjà depuis plusieurs semaines d'être présent aujourd'hui, j'avais tout préparé à l'avance, acheté les cadeaux, car aujourd'hui était un jour spécial. Et une promesse se tient, qu'importe le prix. Et puis, il faut avouer qu'il y a pire promesse à tenir que de passer du temps avec deux des personnes les plus chères à mon coeur.
Bien que ce matin, j'aurais du continuer à chercher un job plus proche de mes études, en plein coeur d'Inverness, bien que j'aurais pu travailler à la Ferme à bien des choses, j'avais flemmarder. J'avais une fois pris le temps pour moi qu'on me disait continuellement de faire. J'avais pris le soin d'emballer le cadeau de Faolan dans un papier cadeau spécialement conçu pour les enfants, enchanté pour que lorsqu'on le déchire, le papier chante et invite l'enfant à continuer dans une courte comptine. Puis, j'avais fait pareil pour le cadeau d'Holly, à la différence que pour elle, c'était du papier normal.
Et ensuite, je m'étais mis en route, saluant au passage les Birds, indiquant de ne pas m'attendre spécialement ce soir, ne sachant pas moi-même à quelle heure je rentrerais. J'avais transplané jusque Myrddyn District, gravi les marches menant à cet appartement et avait croisé Victor qui s'en allait travaillé à son salon de tatouage. Il m'avait permis d'entrer sans déranger personne pour ouvrir, de déposer tranquillement le paquet cadeau de l'enfant sur une table avant de m'approcher calmement de cet enfant qui faisait la fierté de sa mère.
-"Monsieur tout le monde !"
Ne comptez jamais sur un enfant pour surprendre quelqu'un. Surtout quand celui-ci est au moins fan de votre capacité à changer de visage sur seule volonté. Faolan, et je craignais Malachi plus tard, était au moins deux personnes pour qui l'utilisation de ce don était facile, ne me rappelait pas mon passé. Deux petits êtres qui dans leur regard, m'autorisait à croire autre chose que ce que me dictait mon esprit. Mais le petit De Launay était le seul à pouvoir m'appeler Mr Tout le monde. C'était son truc à lui, me concernant. Sa façon de m'accepter, de m'intégrer dans son cercle. Alors je souriais.
-"Tu m'as ramené un cadeau ?"
-"Oui. J'ai choisi de joindre noël et ton anniversaire pour acheter même un plus gros."
Les yeux de l'enfant pétillaient alors des étoiles de l'envie, et la question suivante ne m'étonna pas plus que ça, tellement elle était prévisible :
-"C'est quoiii ?"
Dans un sourire et un tu verras, je le laissais retourner à sa musique un peu bougon mais -j'en étais sur- totalement impatient. Et finalement, m'approchant d'Holly qui venait d'envoyer un hibou, je l'enlaçais tendrement, répondant simplement à son baiser.
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-"Ca va ?"
C'était inscrit dans mon regard que je partageais son opinion sur le plaisir d'être enfin là. Mais je voulais être sur qu'elle aussi allait bien. Qu'elle survivait dans cette vie remplie qu'elle avait. Sortant par la même occasion le cadeau emballé pour Holly de la poche de ma veste, je venais lui donner :
-"Joyeux Noël..."
Je lui avais dit, par sms, mais pas encore de vive-voix. Alors...
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Jeu 5 Mar 2020 - 17:41
-"Monsieur tout le monde !"
Un sourire a éclairé mon visage à cette appellation, avant même que je ne pose le regard sur Gabriel. Sur "Monsieur tout le monde", comme disait Faolán. Un surnom qui lui allait plutôt bien, à mon sens, mais, surtout, qui ne leur appartenait qu'à eux. Un lien qui s'était créé entre eux, et qui, je crois, ne faisait que se renforcer chaque jour. Et quand mon fils a repris la parole, mon sourire s'est mû en un rire attendri.
-"Tu m'as ramené un cadeau ?"
-"Oui. J'ai choisi de joindre noël et ton anniversaire pour acheter même un plus gros."
J'ai laissé mon rire emplir la pièce, avisant les étoiles déjà brillant dans les yeux de mon fils avant même que ses petites mains ne se posent sur ledit cadeau, alors que la curiosité emplit déjà tout son petit être.
-"C'est quoiii ?"
Il ronchonne pour la forme, tenu à patienter avant de pouvoir déballer le cadeau promis, et moi j'achève d'envoyer cette missive à mon ex-belle-famille avant de me tourner, presque avec soulagement, vers Gabriel, manifestant ma joie de le voir.
-"Ca va ?"
Je hoche simplement la tête, pas très désireuse de m'étendre sur les émotions complexes qu'écrire aux McKinnon génère toujours, et profite quelques instants d'un tendre baiser avant qu'il ne sorte un paquet de sa poche et ne me le tende.
-"Joyeux Noël..."
Un sourire ravi encore sur les lèvres, je dépose un autre baiser furtif sur les siennes, avant de me tourner vers mon bureau pour en extirper un paquet de taille somme toute modeste et le lui tendre.
-Joyeux noël à toi aussi...
Ce n'est pas grand chose, mais j'espère que ce cadre encerclant une photo de lui et Faolán en plein jeu lui fera un peu plaisir, tout comme je ne doute pas un instant que mon fils sera aux anges en déballant le sien. D'ailleurs, il n'a pas perdu une miette de nos gestes, et est déjà à mes côtés pour me demander s'il peut ouvrir son paquet, et j'adresse un regard interrogateur à l'expéditeur avant de l'y autoriser. Et l'emballage ne fait pas long feu une fois qu'il est entre ses mains, si bien que la comptine ne joue que quelques secondes avant que tout ne soit arraché, et la surprise découverte sous le regard émerveillé de la prunelle de mes yeux.
Un sourire a éclairé mon visage à cette appellation, avant même que je ne pose le regard sur Gabriel. Sur "Monsieur tout le monde", comme disait Faolán. Un surnom qui lui allait plutôt bien, à mon sens, mais, surtout, qui ne leur appartenait qu'à eux. Un lien qui s'était créé entre eux, et qui, je crois, ne faisait que se renforcer chaque jour. Et quand mon fils a repris la parole, mon sourire s'est mû en un rire attendri.
-"Tu m'as ramené un cadeau ?"
-"Oui. J'ai choisi de joindre noël et ton anniversaire pour acheter même un plus gros."
J'ai laissé mon rire emplir la pièce, avisant les étoiles déjà brillant dans les yeux de mon fils avant même que ses petites mains ne se posent sur ledit cadeau, alors que la curiosité emplit déjà tout son petit être.
-"C'est quoiii ?"
Il ronchonne pour la forme, tenu à patienter avant de pouvoir déballer le cadeau promis, et moi j'achève d'envoyer cette missive à mon ex-belle-famille avant de me tourner, presque avec soulagement, vers Gabriel, manifestant ma joie de le voir.
-"Ca va ?"
Je hoche simplement la tête, pas très désireuse de m'étendre sur les émotions complexes qu'écrire aux McKinnon génère toujours, et profite quelques instants d'un tendre baiser avant qu'il ne sorte un paquet de sa poche et ne me le tende.
-"Joyeux Noël..."
Un sourire ravi encore sur les lèvres, je dépose un autre baiser furtif sur les siennes, avant de me tourner vers mon bureau pour en extirper un paquet de taille somme toute modeste et le lui tendre.
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Ce n'est pas grand chose, mais j'espère que ce cadre encerclant une photo de lui et Faolán en plein jeu lui fera un peu plaisir, tout comme je ne doute pas un instant que mon fils sera aux anges en déballant le sien. D'ailleurs, il n'a pas perdu une miette de nos gestes, et est déjà à mes côtés pour me demander s'il peut ouvrir son paquet, et j'adresse un regard interrogateur à l'expéditeur avant de l'y autoriser. Et l'emballage ne fait pas long feu une fois qu'il est entre ses mains, si bien que la comptine ne joue que quelques secondes avant que tout ne soit arraché, et la surprise découverte sous le regard émerveillé de la prunelle de mes yeux.
- ça remonte...:
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Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Lun 9 Mar 2020 - 9:09
Je m'attendais pas à un cadeau. C'est bête je sais, mais j'avais grandi ainsi. Alors la gêne était toujours présente. Un peu comme si quelque chose, une voix au fond de moi murmurait au creux de mon oreille que je n'y avais pas le droit. Avec le temps cependant, j'avais appris à aller contre cette impression, lui donner moins d'ampleur pour la rendre plus mutine, et mes mains venaient alors saisirent l'emballage cadeau qu'on me tendait, alors que dans l'esquisse d'un sourire, j'hochais la tête à la maitresse des lieux. Qui étais-je pour devoir donner un avis sur ce que pouvait ou ne pouvait pas faire ce petit bout d'homme ?
-"Merci..."
Un mot, au son aussi ténu que possible, alors que je n'avais même pas encore commencer à déballer l'objet, à la fois craintif de le découvrir en écho au passé, et touché qu'elle ait naturellement pensé à moi.
La surprise de ce que c'était fut encore plus touchante. On peut se blinder à beaucoup de choses dans la vie, surtout quand on s'appelle Gabriel Wilson, mais pas vraiment à ça. Inconsciemment, dans ce genre de geste, de présent, on cherche les messages cachés, ce qui a pu motiver ce choix, et c'est un autre sourire qui vient fendre mon visage, alors que des mèches bleuies et violacées viennent colorer mes cheveux, significatives du bonheur que m'apportent simplement ce cadre. Et venant son baiser, presque timidement -un peu comme toujours quand l'inspecteur Faolàn nous chaperonne-, je regrette presque la simplicité du mien : nouveau téléphone portable afin de remplacer le sien qui devenait visiblement doucement obsolète. Une info que j'avais piquée au hasard de nos discussions.
-"Maman, regardes..."
Me retournant tout en me décalant pour permettre à Holly de voir plus précisément, mon bras glissait dans le creux de son dos et même moi je regardais l'enfant s'émerveillait de son cadeau : une tente à boules.
-"Rassures-toi, elle prend un minimum de place."
Par contre, c'était la version sorcière. Petite en extérieur, mais agrandie à l'intérieur, permettant ainsi de contenir beaucoup plus de boule qu'il n'y semblait possible. Et comme on avait combiné Noël et anniversaire, c'était bien sur la version intérieur XL, avec un toboggan. Parce qu'au sinon, il y a moins de plaisirs.
-"Je peux ?" demanda l'enfant, l'envie lisible sur son visage. A mon tour de regarder la maman, lui laissant le choix du avant ou après le gâteau, ne connaissant pas le programme que cette organisatrice de talent avait pu établir pour la suite de l'après-midi.
-"On peut le monter avec lui..."
On doit serait plus précis, mais l'idée n'était pas l'obligation qu'un adulte s'en charge, mais bien celle de passer un moment à trois, dans une tâche presque classique du quotidien. Ce genre de tâche qui soudent les liens. Ce genre de tâche que tu avais immortalisé sur cette photo, et qui me faisait prendre conscience que j'en voulais plus, des photos de nous. De nous trois. Parce qu'il était évident que si l'on construisait un avenir, celui-ci ne ferait jamais abstraction de ton passé. Parce qu'il était évident que je t'aimais comme tu étais.
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» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
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Re: Une soirée entre amis | Gabolly
Dim 1 Nov 2020 - 17:04
Je souris simplement quand il me remercie, trouvant simplement naturel de lui offrir un présent en ces temps de fête. Il est une des personnes qui me sont le plus chères, et il m'était impensable de ne pas trouver quelque chose à lui remettre pour l'occasion. Ce n'est pas grand chose, me dis-je, mais j'espère pour autant que ça lui fera plaisir. Et j'en ai la confirmation comme ses cheveux se teintent de bleu et de violet à l'ouverture du cadeau. J'ouvre pour ma part le mien, ravie qu'il ait songé à ce renouvellement que j'avais envisagé sans le mettre à exécution, et qui me sera clairement utile, et mes remerciements se perdent dans le son de la voix de mon fils.
-"Maman, regarde..."
Je me décale légèrement de mon petit-ami pour observer ce que m'indique la prunelle de mes yeux, un sourire attendri sur le visage.
-"Rassures-toi, elle prend un minimum de place."
-"Je peux ?"
Fao meurt d'envie d'essayer son nouveau cadeau, mais il nous faut tout d'abord le monter et si Gabriel m'adresse un regard interrogateur, je leur souris à tous les deux.
-"On peut le monter avec lui..."
-Oui, allons-y. Je sens qu'un petit monstre meurt d'impatience de l'essayer.
Et puis je mentirais si je niais que passer un moment aussi simple que dans la construction de cette tente à boules, en compagnie de mes deux amours me faisait plaisir. C'est en leur compagnie que j'oublie les tracas et les peines du passé, et je me promets de savourer chaque instant en leur compagnie. Fao ne s'en rend certainement pas compte, mais la facilité avec laquelle il a tissé un lien avec Gabriel me réjouit et lorsque nous sommes tous les trois ainsi, je me plais à croire qu'il pourrait en être ainsi pour les années à venir...
-"Maman, regarde..."
Je me décale légèrement de mon petit-ami pour observer ce que m'indique la prunelle de mes yeux, un sourire attendri sur le visage.
-"Rassures-toi, elle prend un minimum de place."
-"Je peux ?"
Fao meurt d'envie d'essayer son nouveau cadeau, mais il nous faut tout d'abord le monter et si Gabriel m'adresse un regard interrogateur, je leur souris à tous les deux.
-"On peut le monter avec lui..."
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Et puis je mentirais si je niais que passer un moment aussi simple que dans la construction de cette tente à boules, en compagnie de mes deux amours me faisait plaisir. C'est en leur compagnie que j'oublie les tracas et les peines du passé, et je me promets de savourer chaque instant en leur compagnie. Fao ne s'en rend certainement pas compte, mais la facilité avec laquelle il a tissé un lien avec Gabriel me réjouit et lorsque nous sommes tous les trois ainsi, je me plais à croire qu'il pourrait en être ainsi pour les années à venir...
- ça remonte...: