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TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Dim 5 Mai 2019 - 15:08
« souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois »
Tu n’as pas revu Laelia depuis votre dernier accord. Néanmoins, cela ne t’empêche pas d’admirer de façon quasi obsessionnelle les traces laissées sur ton avant-bras par le Serment Inviolable. Marques qui disparaîtront progressivement une fois que votre dernière mission sera effectuée. Mais tu t’arrangeras pour trouver un procédé magique qui te permettra de les conserver pour toujours. Tu souhaites ancrer ce dernier échange dans ta chair. Tu sais que tu ne la reverras plus après cela. Cette idée te fait mal et te ronge depuis plusieurs semaines maintenant. Tu ne t’y feras sans doute jamais. Assis à ton bureau à La Chouette Enchaînée, tu lis les différentes presses locales mexicaines que tu as fait importer jusque-là. Tu as demandé une traduction auprès d’un de tes employés chargé du volet international. L’article rédigé par tes soins a été publié. Comme convenu. Il retrace les preuves collectées ainsi que le témoignage de Laelia Trejo. La victime des anciens propriétaires a eu le courage de répondre à l’ensemble de tes questions. Tu as retracé avec exactitude l’ensemble des faits. En parfait journaliste d’investigation tu as accumulé le plus d’informations compromettantes pour rendre ta publication sulfureuse.
Vient désormais le temps de l’intervention sur le terrain. Vous allez vous rendre sur place, toi et Laelia, accompagnés de plusieurs autres personnes, professionnelles du soin et du médico-social. Vous avez prévu un Portoloin pour vous deux. Les autres se débrouilleront. Pour ce que tu sais, l’orphelinat a de nouveaux propriétaires. L’image donnée est douce et sans accro. Vous devez démontrer le contraire. Les informations que tu as obtenues sont claires. Sont hébergés cinq à six enfants dont une petite d’à peine un an. Le village est extrêmement pauvre, à l’image de la moitié de la population mexicaine. Celle-ci vit effectivement sous le seuil de pauvreté avec de profondes inégalités sociales. Vous allez clairement faire tâche dans cet environnement. Tu sais par ailleurs que des enfants travaillent dans ce pays. Cela est difficile à imaginer pour toi qui as grandis dans une famille riche. Pour autant, cela ne signifie pas qu’affectivement tu ais été soutenu.
Ta main saisis fermement la chevalière qui fera office de Portoloin. C’est un objet qui t’appartiens et qui réapparaîtra sur ton bureau – dont les portes sont scellées par la magie – après usage pour que la belle texane puisse s’en servir et te rejoindre. L’usage d’un tel artéfact témoigne de tes goûts. Tu te doutes que cela fera sourire la sirène. Tu vérifies que tu es muni de ta baguette finement sculptée dans l’ivoire et également de quelques potions que tu as préparées spécialement pour votre expédition. Sorcier prévenant, tu as fait en sorte d’agrandir magiquement les poches de ta veste de costume pour emmener avec toi tout ce dont vous pourriez avoir besoin. Parmi les fioles concoctées, quelques antidotes et plusieurs potions explosives. Tu murmures l’incantation et disparaît au quart de tour dans un tourbillon.
Tu réapparais dans une rue adjacente à l’orphelinat. De là, tu peux observer les allers et venues d’éventuels visiteurs. Vous avez prévu de visiter pour adopter un enfant. Vous allez prétendre être en couple et c’est cela que tu appréhendes le plus. Regard froncé, tu surveilles attentivement la devanture de l’établissement. Certes il s’agit d’une ville pauvre, pour autant les lieux font bonne figure. Ton attention est détournée par un bruit caractéristique ressemblant à celui du transplanage. La créatrice atterrît à tes côtés et te lances la chevalière de la lignée Volkov que tu attrapes d’un geste franc, la replaçant à ton annulaire. Vous pourrez au moins repartir à Inverness si les évènements tournent mal. « Garde un œil partout autour de toi. Le coin n’est pas sûr. La mafia moldue rode » précises-tu d’un ton qui trahit ton désir de la protéger. « C’est quand tu veux, Trejo » dis-tu en fixant la façade (trop) rassurante du vieil orphelinat.
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Dim 5 Mai 2019 - 16:22
souris-moi.
ephlia
Les doigts qui glissaient contre son chemisier, Laelia avalait difficilement sa salive, une boule au ventre. La chemise blanche nouée, elle laissait un bouton détaché, tout en rentrant le tissu dans son pantalon ajusté, mettant en valeur ses fines chevilles ainsi que son bronzage. Éternellement perchée sur des talons aiguilles, l’orchidée coiffait nerveusement sa chevelure, jetant un oeil à l’ours qui dormait encore dans ses draps. Petit-déjeuner pris et le peu d’affaires réunit dans son sac de luxe, la fleur venait embrasser le front du Muller, un maigre sourire aux lèvres. « Je rentre ce soir, repose-toi. Et n’oublie pas de t’occuper des cochons… » Le bruit de ses talons s’éloignait et la voilà désormais dans le hall de son palace, jetant un oeil au portoloin, inspirant profondément avant de se laisser aller. Quelques instants après, le souffle d’une brise chaude faisait virevolter sa chevelure épaisse : le Mexique.
Son regard bleu flânait, virevoltait sur le décor qui l’entourait : un village pauvre, des maisons qui peinaient à tenir debout et soudainement, elle regrettait l’apparence de son sac fièrement affiché. Premier point qui la mettait mal à l’aise, alors, cachée dans une ruelle, d’un geste de baguette, la poupée effaçait le logo voyant et continuait son épopée de quelques mètres jusqu’au journaliste qui l’attendait déjà devant l’orphelinat, lui jetant d’un sourire amusé, la chevalière. D’apparence propre, Laelia savait que ce n’était qu’un masque, une illusion. Petit à petit, un groupe se formait autour eux : les professionnels sous couvertures, ayant tous répondus à l’annonce d’Ephrem. Quelques murmures expliquaient que le groupe d’intervention était caché un peu plus loin, qu’ils portaient des oreillettes pour certains : ils étaient prêts à rendre service au serpent pudique, et tout ceci dans des murmurs presque inaudibles. « Merci. » Maigre risette, les iris de la fleur glissaient sur le Russe, glissant sa main dans la sienne : le besoin d’être rassurée, sûrement.
Une longue inspiration prise et la Trejo lançait le signal, tous pénétraient dans le bâtiment. Il ne fallait pas plus pour qu’ils soient accueillis comme des rois : des sourires et des paroles rassurantes. L’orchidée traduisait pour la plupart, ceux qui ne comprenait pas la langue. Petit à petit, ils visitaient le bâtiment, sans prendre le temps de se présenter : le personnel connaissait déjà l’identité des « couples » venus pour adopter. Les fondations ne semblaient pas solides, en plus d’afficher des problèmes d’humidité : ce à quoi le personnel répondait négativement. Enfin, ils approchaient d’une chambre où se trouvaient les enfants. Le plus âgé devait avoir entre six et sept ans, visiblement ils étaient tous fatigués, mais souriaient, s’efforçant de paraître adorable face aux adultes. Une pointe au coeur, les doigts de la Texane s’étaient refermés sur ceux d’Ephrem, lui jetant un regard, celui du « tiens-toi prêt ».
Laelia finissait par s’approcher de la petite fille brune d’un an et quelques mois, lui adressant un sourire. « Bonjour, toi. » Il n’y avait aucun doute sur l’amour sincère que portait la ronce aux enfants. « Quel est son prénom ? » Demandait l’étudiante en direction de l’homme proche d’elle, celui qui parlait l’anglais, ce à quoi il répondit, d’un sourire mielleux, que cela n’avait pas d’importance. « Je vous ai demandé son prénom. » Ton plus ferme, les autres savaient quoi faire : regarder les blessures des enfants ainsi que les caméras de sécurité une fois le personnel saisi. « Bonjour Rosa. » Murmurait le serpent à l’encontre de la jeune fille, enlaçant délicatement ses petites mains des siennes, tandis que la petite jouait avec les cheveux de la brune. Petit à petit, elle constatait des bleus sur les avant-bras de l’enfant et l’orchidée jetait un coup d’oeil à Ephrem, qui se rapprochait d’elle. Pas besoin de mots, il comprenait : phénomène amplifié par les excuses nonchalantes du personnel, annonçant que les enfants s’étaient blessés la veille. Prête à passer à autre chose, prête à avancer et évoluer, elle l'était.
Son regard bleu flânait, virevoltait sur le décor qui l’entourait : un village pauvre, des maisons qui peinaient à tenir debout et soudainement, elle regrettait l’apparence de son sac fièrement affiché. Premier point qui la mettait mal à l’aise, alors, cachée dans une ruelle, d’un geste de baguette, la poupée effaçait le logo voyant et continuait son épopée de quelques mètres jusqu’au journaliste qui l’attendait déjà devant l’orphelinat, lui jetant d’un sourire amusé, la chevalière. D’apparence propre, Laelia savait que ce n’était qu’un masque, une illusion. Petit à petit, un groupe se formait autour eux : les professionnels sous couvertures, ayant tous répondus à l’annonce d’Ephrem. Quelques murmures expliquaient que le groupe d’intervention était caché un peu plus loin, qu’ils portaient des oreillettes pour certains : ils étaient prêts à rendre service au serpent pudique, et tout ceci dans des murmurs presque inaudibles. « Merci. » Maigre risette, les iris de la fleur glissaient sur le Russe, glissant sa main dans la sienne : le besoin d’être rassurée, sûrement.
Une longue inspiration prise et la Trejo lançait le signal, tous pénétraient dans le bâtiment. Il ne fallait pas plus pour qu’ils soient accueillis comme des rois : des sourires et des paroles rassurantes. L’orchidée traduisait pour la plupart, ceux qui ne comprenait pas la langue. Petit à petit, ils visitaient le bâtiment, sans prendre le temps de se présenter : le personnel connaissait déjà l’identité des « couples » venus pour adopter. Les fondations ne semblaient pas solides, en plus d’afficher des problèmes d’humidité : ce à quoi le personnel répondait négativement. Enfin, ils approchaient d’une chambre où se trouvaient les enfants. Le plus âgé devait avoir entre six et sept ans, visiblement ils étaient tous fatigués, mais souriaient, s’efforçant de paraître adorable face aux adultes. Une pointe au coeur, les doigts de la Texane s’étaient refermés sur ceux d’Ephrem, lui jetant un regard, celui du « tiens-toi prêt ».
Laelia finissait par s’approcher de la petite fille brune d’un an et quelques mois, lui adressant un sourire. « Bonjour, toi. » Il n’y avait aucun doute sur l’amour sincère que portait la ronce aux enfants. « Quel est son prénom ? » Demandait l’étudiante en direction de l’homme proche d’elle, celui qui parlait l’anglais, ce à quoi il répondit, d’un sourire mielleux, que cela n’avait pas d’importance. « Je vous ai demandé son prénom. » Ton plus ferme, les autres savaient quoi faire : regarder les blessures des enfants ainsi que les caméras de sécurité une fois le personnel saisi. « Bonjour Rosa. » Murmurait le serpent à l’encontre de la jeune fille, enlaçant délicatement ses petites mains des siennes, tandis que la petite jouait avec les cheveux de la brune. Petit à petit, elle constatait des bleus sur les avant-bras de l’enfant et l’orchidée jetait un coup d’oeil à Ephrem, qui se rapprochait d’elle. Pas besoin de mots, il comprenait : phénomène amplifié par les excuses nonchalantes du personnel, annonçant que les enfants s’étaient blessés la veille. Prête à passer à autre chose, prête à avancer et évoluer, elle l'était.
(c) DΛNDELION
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Mer 8 Mai 2019 - 15:47
« souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois »
Tous ont répondu présents. Les personnes que tu as contactées pour cette intervention sont là, autour de vous. Ton regard ne voit qu’une seule personne ici présente. Laelia vient d’arriver et du haut de ses talons s’avance vers toi. La Grymm aux allures de poupée dans sa tenue immaculée démontre clairement une différence significative de moyens financiers. En fait, toi aussi. Tout comme les autres individus autour de vous. Vous allez vous faire passer pour des couples qui souhaitent adopter. Comme cela se fait parfois dans les orphelinats, des rencontres sont prévues avec le personnel et les enfants. C’est précisément ce qu’il vous faut pour faire tomber ces ordures. Tu attrapes fermement sa main lorsqu’elle la dépose dans la tienne. Vous êtes prêts. Oreillettes et micros placés sur vos vêtements, vous vous avancez vers les lieux et entrez. L’accueil est bien plus que chaleureux. Les sourires sont au rendez-vous. Le personnel se montre entièrement à votre disposition. Tu as envie de vomir. L’ambiance est plus que pesante, tu te sens épié de tous les côtés, comme si vous alliez découvrir quelque chose d’étrange à chaque instant.
Regards échangés avec la belle texane, tu te laisses guider jusqu’à une chambre où se trouvent plusieurs enfants en bas-âge. La fatigue pouvait se lire sur leurs visages, mais aussi bizarre que cela puisse être ils souriaient tous. Simple effet de nouveauté ? Obligation de sourire sous la contrainte physique et morale ? Tu te permets d’opter pour cette dernière idée, bien que la première puisse jouer. Ces enfants doivent désespérément attendre des sauveteurs. Vous. Sans plus attendre, les différents couples que vous formez prennent chacun un enfant dans leurs bras, mimant des échanges comme cela pourrait être le cas lors d’une quelconque rencontre. Tu t’éloignes légèrement du groupe, murmurant dans l’oreillette le code dont vous aviez convenus pour signifier le début de l’opération. Tu proposes aux gérants de l’orphelinat de vous rendre à côté, dans le salon pour être plus au calme avec les enfants, prendre une collation par exemple. L’idée semble fonctionner puisque les propriétaires des lieux répondent – naïvement – par la positive. Sourires mielleux que tu ne supportes pas. Tu fais en sorte de faire sortir l’ensemble de votre groupe de la salle pour surtout préserver les enfants de la scène qui allait se produire.
Une fois que les hôtes sont seuls dans la dite chambre, l’équipe d’intervention composée d’une représentante de la justice moldue et de membres des forces de l’ordre pénètre dans la petite pièce et lance l’arrestation. Les caméras de sécurité vont être épluchées, les blessures des enfants seront constatées par l’équipe médicale qui s’est faîte passer pour des couples avec Laelia et toi. Avant de sortir de la chambre, tu leur adresse un dernier sourire, tout aussi mielleux que le leur. Enfin, tu entres enfin dans le salon, là où l’équipe est entourée des enfants. Tes yeux se posent instinctivement sur la douce sirène. ‘’Douce’’, c’est le terme qui se prête le mieux à la situation présente. Avec les enfants, tu la vois différemment. Tu t’approches d’elle lentement, évitant les petits qui étaient en train de courir d’un endroit à l’autre de la pièce. « C’est bientôt terminé » confirmes-tu pour lui faire comprendre que l’intervention est opérationnelle de l’autre côté. Tu ne sais pas ce qu’il te prend, mais tu te saisis de la petite tout juste âgée d’un an pour la porter avec affection dans tes bras. C’est une sensation étrange pour toi qui n’as encore jamais connu ce désir que d’être père. Un peu gêné par ton attitude, tu croises le regard de la Trejo. Si seulement elle avait compris plus tôt.
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Mer 8 Mai 2019 - 21:26
souris-moi.
ephlia
Le Mexique n’était qu’un vaste souvenir, un de ceux que son esprit avait gommés, effacé, afin d’en éloigner les contours. L’air chaud épousait son épiderme basané, imprégné d’épices chaudes et réconfortantes. Laelia essayait de penser à des faits positifs tels que Cerdo et Chico, ses adorables cochons nains qui l’attendaient chez elle, ou encore à sa marque qui faisait de plus en plus de bruit, de bénéfice, sans avoir été officiellement lancée. Une nouvelle vie se peignait à l’horizon : le bonheur n’avait jamais été aussi proche. Les prunelles rivées sur la bâtisse rassurante, une grimace douloureuse s’emparait de ses croissants de chair avant de lancer le signal et de s’aventurer à l’intérieur de l’orphelinat. Masques et faux-semblants étaient de mises, sourires mielleux également, tandis qu’ils progressaient jusqu’à la pièce où tenaient les quelques enfants. Comme par instinct, le serpent s’approchait de la plus jeune, caressant sa peau délicate. Le temps semblait s’être arrêté, si bien que la poupée ne remarquait pas l’absence des autres personnes. Il n’y avait que les enfants qui comptaient et qui s’étaient réunis autour d’elle, caressant sa chevelure, jouant avec eux, Laelia souriait : c’était avec eux qu’elle se sentait heureuse.
La petite Rosa au creux de ses bras, Ephrem la sortait de sa bulle et attrapait délicatement la fillette contre lui. Aura paternelle, la fleur lui souriait tout en se levant, glissant une paume délicate contre le dos du journaliste, l’autre contre le crâne de l’enfant. « Tu feras un bon papa. » Commentait Laelia en se tenant désormais sur la gauche du loup, caressant la chevelure ébène de la jeune fille, elle qui portait un sourire innocent. Enfin, l’intervention se terminait et tous les enfants étaient évacués, Rosa toujours dans les bras d’Ephrem tandis qu’ils étaient installés dans un transport moldu. Des séparations émouvantes malgré les propos encourageants et la brièveté des rencontres. Laelia était émue, lâchant la main de Rosa en se retirant, admirant aux côtés d’Ephrem les forces policières et les intervenants qui défilaient, avec un lot de preuves : ils avaient fait un travail de dingue. C’était sur des nombreux remerciements qu’ils s’en étaient allés, se baladant dans le marché du village, où de nombreux marchands déambulaient. « Est-ce que tu veux des enfants ? » Demandait la jeune femme en s’arrêtant devant un marchand de fleur, admirant les lys. « Je veux bien un café si tu veux encore me faire plaisir. » Petit rictus amusé, elle le regardait s’éloigner, l’air nostalgique qui étirait ses traits.
Ce fut une pression au niveau de son sac à bandoulière qui la réveillait, la sortait de son songe en regardant cet adolescent qui tentait de lui voler son sac. « Mais ça va pas non ?! » Pestait-elle en essayant de se défaire de son emprise. L’orchidée s’était éloignée du marché dans lequel ils s’étaient promenés, désormais proche de quelques bancs et d’un parc. Alors que la brune se débattait pour reprendre son sac, la Texane sentit un coup sec s’abattre contre sa nuque, de quoi lui faire tourner la tête et perdre conscience, allongée sur le sol, trois adolescents autour de son corps, prêts à lui voler ses affaires.
La petite Rosa au creux de ses bras, Ephrem la sortait de sa bulle et attrapait délicatement la fillette contre lui. Aura paternelle, la fleur lui souriait tout en se levant, glissant une paume délicate contre le dos du journaliste, l’autre contre le crâne de l’enfant. « Tu feras un bon papa. » Commentait Laelia en se tenant désormais sur la gauche du loup, caressant la chevelure ébène de la jeune fille, elle qui portait un sourire innocent. Enfin, l’intervention se terminait et tous les enfants étaient évacués, Rosa toujours dans les bras d’Ephrem tandis qu’ils étaient installés dans un transport moldu. Des séparations émouvantes malgré les propos encourageants et la brièveté des rencontres. Laelia était émue, lâchant la main de Rosa en se retirant, admirant aux côtés d’Ephrem les forces policières et les intervenants qui défilaient, avec un lot de preuves : ils avaient fait un travail de dingue. C’était sur des nombreux remerciements qu’ils s’en étaient allés, se baladant dans le marché du village, où de nombreux marchands déambulaient. « Est-ce que tu veux des enfants ? » Demandait la jeune femme en s’arrêtant devant un marchand de fleur, admirant les lys. « Je veux bien un café si tu veux encore me faire plaisir. » Petit rictus amusé, elle le regardait s’éloigner, l’air nostalgique qui étirait ses traits.
Ce fut une pression au niveau de son sac à bandoulière qui la réveillait, la sortait de son songe en regardant cet adolescent qui tentait de lui voler son sac. « Mais ça va pas non ?! » Pestait-elle en essayant de se défaire de son emprise. L’orchidée s’était éloignée du marché dans lequel ils s’étaient promenés, désormais proche de quelques bancs et d’un parc. Alors que la brune se débattait pour reprendre son sac, la Texane sentit un coup sec s’abattre contre sa nuque, de quoi lui faire tourner la tête et perdre conscience, allongée sur le sol, trois adolescents autour de son corps, prêts à lui voler ses affaires.
(c) DΛNDELION
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Dim 19 Mai 2019 - 14:30
« souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois »
Tu t’es saisi de l’enfant, l’enlaçant de tes bras forts et probablement réconfortants. C’est étrange que d’avoir ce petit être au creux de tes mains, et d’autant plus lorsque tu croises le regard de la belle qui t’accompagnes. Elle t’adresse un sourire qui te conforte dans ton comportement, passant une main dans ton dos, certainement signe de soutien. Ta gorge se serre. Ton cœur ne fait qu’un bond et cogne violemment ta cage thoracique. Tu ferais un bon père. Difficile à entendre. Difficile à croire. Difficile à envisager. Toi, pantin russe aux allures snobes qui va et vient selon tes bonnes ou mauvaises intentions. Comment pourrais-tu seulement élever un enfant avec un tel caractère ? L’étirement de tes lèvres se fait quelque peu gêné et tu détournes rapidement le regard. Tu ne peux rien dire de plus en l’instant. Tu gardais la petite dans tes bras alors que vous étiez enfin installés dans un véhicule moldu, la laissant enfin aux bons soins des intervenants sociaux. Il t’était compliqué de la laisser ainsi s’en aller aussi vite. Sensation toute particulière qu’est celle de l’attachement. Quant à vous, vous prenez le chemin d’un marché environnant. Charmant petit village qui semblait vivre de bien peu, pauvreté oblige. Sa question te sauta au visage. Tu pris le temps de la tourner dans tous les sens dans ton esprit avant de songer à y répondre. « J’ai l’impression que oui. » confies-tu, gêne dans l’intonation de ta voix. « Et toi ? » questionnes-tu avec intérêt. Tu acquiesces à sa demande, t’éloignant un moment pour trouver un stand qui vendait du café préparé directement sous les yeux des clients.
Cafés en main, tu repassais devant cet étalage de fleurs où de somptueux lys étaient entreposés gracieusement. Tu avais bien évidemment remarqué la façon avec laquelle elle les a observé tout à l’heure. Tu en demande alors un bouquet et paie généreusement la fleuriste. Froncement de sourcils qui traverse tes traits apaisés, la voix de la texane fend l’air. La sirène était se tenait au loin, en dehors du marché. Un parc et quelques bancs ornaient le décor qui se présentait à toi. Tes prunelles se posaient sur un jeune homme qui s’en prenait à la douce. Il ne t’en fallut pas davantage pour t’élancer vers la dite scène alors que sous tes yeux elle perdait l’équilibre suite à un coup asséné derrière la nuque. Lâches.
Dans ton élan, tu plaques un des agresseurs contre un arbre et le frappe violemment au visage. Tu prends un coup par derrière, en esquive un second, puis un troisième, avant d’assommer le second de tes poings forts, le troisième prenant la fuite et laissant le sac à main que tu rattrapes avec habileté. Dans l’action, tu as laissé vos cafés s’écraser contre le sol, le bouquet également. A genoux, auprès du serpent dont tu t’empares de la main, l’autre contre sa joue. Tu devines – ou plutôt espère – qu’elle n’a que perdu connaissance. « Lae’, tu m’entends ? » demandes-tu d’un ton qui ne cache plus ton inquiétude. Tu perds tes moyens, l’anxiété montant en toi de manière paroxystique. « Je ne peux pas te perdre maintenant, pas comme ça. » Ton front tombe sur le sien, tu peux sentir sa légère respiration se confondre avec la tienne. « Je ne pourrais jamais me passer de toi » souffles-tu contre sa peau que tu embrasses doucement. Tu relèves alors la tête, il n’y a personne autour de vous. Tu prends ta baguette ornée d’ivoire que tu pointes contre sa poitrine. « Enervatum » laisses-tu entendre dans un murmure. Contre-sort utile pour inverser un état de stupéfixion, tout autant que pour annuler un état comateux léger. Tu pries intérieurement pour que cela fonctionne.
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Dim 19 Mai 2019 - 15:48
souris-moi.
ephlia
Son regard azur admirait le paysage de la petite ville, un marché animait la plus grande partie de l’agglomération. Des marchands, des enfants et un tas de personnes arpentaient l’endroit, dont Ephrem et Laelia qui admiraient la joie, le bien-être des habitants. Malgré la pauvreté évidente, tout le monde semblait comblé, un sourire irradiant aux lèvres. « Je rêve d’avoir une famille nombreuse, entre trois et six enfants. » En outre : fonder ce que la poupée n’avait jamais connu, une famille aimante, dans laquelle tout le monde était joyeux, de l’amour sans limites. Un de ses rêves, au même titre que son envie de fonder sa propre marque de vêtements. Les contours d’une vie qui se dessinaient, Laelia aimait ces différents plans, qui l’emmenaient vers l’indépendance idéalisée, convoitée. Une galaxie dans le turquoise de ses prunelles, la fleur admirait les lys orangés, d’une couleur magnifique. Si son prénom était le nom d’une orchidée, il venait également de lilium, fleur de lys, une identité fleurie, accentuée par son amour des bourgeons.
S’éloignant de la foule, la sirène marchait lentement, le teint airain mit en avant de par sa tenue blanche, une petite brise faisait virevolter sa tignasse épaisse. Air songeur, rêveur, l’air chaud de San Antonio lui manquait et même si Laelia s’y rendait souvent, plusieurs fois par année, elle rêvait d’y retourner de s’y installer durablement. Malheureusement, ce n’était pas possible ni même envisageable, tornade qui voulait vivre de sa marque, tout était à Inverness. Pression, geste brusque sur la lanière de son sac à main, des jeunes délinquants essayaient de lui voler ses affaires. Diable qui s’éveillait et qui serrait les poings, les sourcils froncés, air enragé qui grondait, l’orage en son être éclatait, en même temps que le coup violent contre sa nuque. La tête qui tournait, ses forces quittaient progressivement son corps, chancelant sur ses jambes galbées en essayant de s’appuyer contre un soutien invisible, avant de sombrer à même le sol.
Allongée, les yeux de Laelia s’étaient fermés, serpent complètement sonné. Ses oreilles sifflaient, les paupières lourdes et le corps totalement engourdi. Aucun son ne parvenait à ses oreilles, la nausée qui montait, le teint pâle et les pulsations de son coeur de plus en plus lentes. La brune était restée dans cette position, ce malaise vagal, de longues minutes, à lutter contre la lourdeur de tout son corps. Une douleur vive à la nuque, la fleur sentait des fourmis dans les extrémités de son petit corps avant que quelque chose ne la soulage rapidement, lui permettant d’ouvrir lentement les yeux. Souffle fort, comme si elle venait de courir un marathon, elle reprenait de l’air. Le corps pâteux, l’esprit encore sonné. L’étudiante regardait Ephrem, celui-ci n’était pas tout à fait net pour le moment, elle sentait seulement ses pulpes contre son épiderme ainsi que l’attention qu’il lui portait. Silencieuse, la diablesse se remettait peu à peu de ses émotions, la gorge nouée et la dépouille cotonneuse. Elle faisait presque peur la jolie, dans cet état second, peinant à se remettre du choc.
S’éloignant de la foule, la sirène marchait lentement, le teint airain mit en avant de par sa tenue blanche, une petite brise faisait virevolter sa tignasse épaisse. Air songeur, rêveur, l’air chaud de San Antonio lui manquait et même si Laelia s’y rendait souvent, plusieurs fois par année, elle rêvait d’y retourner de s’y installer durablement. Malheureusement, ce n’était pas possible ni même envisageable, tornade qui voulait vivre de sa marque, tout était à Inverness. Pression, geste brusque sur la lanière de son sac à main, des jeunes délinquants essayaient de lui voler ses affaires. Diable qui s’éveillait et qui serrait les poings, les sourcils froncés, air enragé qui grondait, l’orage en son être éclatait, en même temps que le coup violent contre sa nuque. La tête qui tournait, ses forces quittaient progressivement son corps, chancelant sur ses jambes galbées en essayant de s’appuyer contre un soutien invisible, avant de sombrer à même le sol.
Allongée, les yeux de Laelia s’étaient fermés, serpent complètement sonné. Ses oreilles sifflaient, les paupières lourdes et le corps totalement engourdi. Aucun son ne parvenait à ses oreilles, la nausée qui montait, le teint pâle et les pulsations de son coeur de plus en plus lentes. La brune était restée dans cette position, ce malaise vagal, de longues minutes, à lutter contre la lourdeur de tout son corps. Une douleur vive à la nuque, la fleur sentait des fourmis dans les extrémités de son petit corps avant que quelque chose ne la soulage rapidement, lui permettant d’ouvrir lentement les yeux. Souffle fort, comme si elle venait de courir un marathon, elle reprenait de l’air. Le corps pâteux, l’esprit encore sonné. L’étudiante regardait Ephrem, celui-ci n’était pas tout à fait net pour le moment, elle sentait seulement ses pulpes contre son épiderme ainsi que l’attention qu’il lui portait. Silencieuse, la diablesse se remettait peu à peu de ses émotions, la gorge nouée et la dépouille cotonneuse. Elle faisait presque peur la jolie, dans cet état second, peinant à se remettre du choc.
(c) DΛNDELION
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Mar 28 Mai 2019 - 21:16
« souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois »
Depuis ce drame lors de ton mariage arrangé, tu n’as jamais songé à avoir des enfants. En fait, cette question était déjà pensée bien avant ta naissance par la lignée dans laquelle tu es né. Héritier d’une dense et influente famille de sang-pur, tu n’as plus ou moins jamais pris de décision en dehors de leur cercle. Sauf maintenant. Mais auparavant, chaque fait et geste était minutieusement questionné, en fonction des attentes puristes. Tu peux dire que tu as souffert d’une telle éducation. Mais qu’en même temps, ce sont ces valeurs-là qui t’ont poussé à aller si loin dans ton apprentissage de l’occlumencie, du contrôle total de tes pensées, comportements et émotions. Le fait de suivre des cours de théâtre à Hungcalf t’as aussi bien aidé. Tu le conçois. Alors avoir des enfants ? Excellente question. Ton attitude parle d’elle-même. Il semblerait que tu ais une certaine fibre avec les petits, bien que tu ne t’en sois jamais vraiment aperçu. Tu acquiesces difficilement la tête aux paroles de la texane. Entre trois et six enfants, cela te paraît énorme. Mais cela ne l’est pas tant que ça si tu penses à son histoire de vie, à l’orphelinat pour lequel vous vous êtes battus. « Tu seras une bonne mère, une mère dévouée, aimante. » Tes mots sont sincères. Tu n’envisages pas les choses autrement.
La chute. Théâtrale, sans doute. Inquiétante, résolument. Tu attends un moment, murmure des phrases qui sont sans doute dénuées de sens à son oreille. Pourtant, tout ce que tu viens de dire est digne d’être écouté. Peut-être pas dans ces conditions, certainement pas de cette manière. Tes phalanges tentent de prendre un pouls que tu sens comme étant très bas. Tu as donc saisi ta baguette magique, seule alternative à toute autre tentative. De toute façon tu ne serais pas capable de faire mieux. Ton seul instinct est celui de lui administrer un contre-sort libérant une lueur semblable à une étincelle sur son buste. Tu lis enfin une forme de soulagement sur son visage. Ou peut-être l’interprètes-tu ainsi ? Ses paupières s’ouvrent doucement, contrastant avec le rythme et la force de sa respiration. Tes mains se font tremblantes, tu essaies toutefois de la redresser lentement, avec application et douceur. Tu croises ses prunelles et souris, bêtement, espérant que tout aille déjà mieux. « Comment tu te sens ? J’appelle les secours ? » Tu préfères te montrer prudent. D’un autre côté tu doutes sur la conduite à tenir : le réveil que tu viens d’orchestrer a été réalisé par voie magique. Cela étonnerait les soignants moldus. « Laelia ? » questionnes-tu en encadrant son visage de tes mains, caressant ses fines joues de tes pouces.
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Dim 2 Juin 2019 - 14:58
souris-moi.
ephlia
Esprit qui peinait à se remettre du choc, les étoiles visibles, un mal de tête l’avait prise en otage, rendant les sons à peine audibles aux oreilles de la créatrice. Sourcils froncés, signe de douleur non bénigne. La nausée dans la gorge, le corps engourdi, elle ne s’était pas sentie ainsi, proche de la perte de connaissance, depuis un moment, depuis l’orphelinat à vrai dire. Seule différence : celle des nombres de coups encaissés. Carapace, coquille impénétrable que la jolie s’était construite. Logée entre les bras forts d’Ephrem, elle y restait un long instant, évasive, comme ailleurs, perdue dans un univers fleuri, où la brume était reine. Petit à petit, le sortilège du loup faisait effet, les symptômes commençaient à s’atténuer jusqu’à totalement disparaître, il ne restait qu’un léger état comateux, l’entendement encore enténébré. Les prunelles floues, l’océan s’était laissé submergé lui aussi, lueur déconcertée dans les iris, maigre pression de sa paume froide contre l’avant-bras du journaliste. Ses mains ainsi posées contre ses joues rebondies, elle le fixait, écoutant les paroles du jeune homme : elle ne l’avait jamais vu comme cela, inquiet, soucieux pour sa petite personne. « Non. » Tonalité de sa voix tremblante, les mirettes de la poupée retrouvaient de la couleur, son bleu azur presque transparent.
Vague moment d’un esprit troublé, ses pulpes s’étaient rapprochées jusqu’à frôler celles de son partenaire, avant qu’un éclair ne surgisse dans sa tête. La créatrice s’arrêtait dans son élan afin de ne pas regretter cet acte. « Je ne peux plus… » Apollon qui s’était immiscé dans ses pensées, l’empêchant d’agir. Alors, d’un mouvement léger de visage, la nymphe reculait, remontant une main contre le visage d’Ephrem, caressant du bombé de ses doigts, sa peau parcourue de poils drus. « Désolée. » Des excuses qui perlaient avant de voir les fleurs ainsi que le café au sol. Une douleur vive s’emparait de son organe battant, pinçant fébrilement ses lèvres entre elles. Laelia s’était penchée en avant afin d’attraper le bouquet de lys orangées, les calant contre sa poitrine. « Elles sont magnifiques, merci Ephrem. » Risette gratifiante, l’orchidée finissait par se lever, avec l’aide de son fidèle destrier. Il y avait un certain goût de nostalgie dans sa gorge mais la fleur de lys ne montrait rien, se contentant d’enlacer le loup, les bras autour de son buste. Il avait eu l’occasion de la voir quelquefois, cette enfant en quête d’affection et de reconnaissance, là, logée entre ses bras. « Tu resteras quelqu’un d’important pour moi, malgré tout. »
Vague moment d’un esprit troublé, ses pulpes s’étaient rapprochées jusqu’à frôler celles de son partenaire, avant qu’un éclair ne surgisse dans sa tête. La créatrice s’arrêtait dans son élan afin de ne pas regretter cet acte. « Je ne peux plus… » Apollon qui s’était immiscé dans ses pensées, l’empêchant d’agir. Alors, d’un mouvement léger de visage, la nymphe reculait, remontant une main contre le visage d’Ephrem, caressant du bombé de ses doigts, sa peau parcourue de poils drus. « Désolée. » Des excuses qui perlaient avant de voir les fleurs ainsi que le café au sol. Une douleur vive s’emparait de son organe battant, pinçant fébrilement ses lèvres entre elles. Laelia s’était penchée en avant afin d’attraper le bouquet de lys orangées, les calant contre sa poitrine. « Elles sont magnifiques, merci Ephrem. » Risette gratifiante, l’orchidée finissait par se lever, avec l’aide de son fidèle destrier. Il y avait un certain goût de nostalgie dans sa gorge mais la fleur de lys ne montrait rien, se contentant d’enlacer le loup, les bras autour de son buste. Il avait eu l’occasion de la voir quelquefois, cette enfant en quête d’affection et de reconnaissance, là, logée entre ses bras. « Tu resteras quelqu’un d’important pour moi, malgré tout. »
(c) DΛNDELION
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Lun 10 Juin 2019 - 12:43
« souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois »
Prunelles azurées qui semblaient reprendre de leur pigmentation habituelle. Le palpitant au bord de la rupture, tu restais là, inquiet, incapable de faire plus que tes actions déjà engagées. Ton sortilège de soin semble néanmoins faire effet puisque tu remarques les symptômes qui disparaissent doucement. Le teint de la sirène est bien moins terne, l’intonation qui reprenait contenance dans une négation directe. Tes lèvres frôlées par les siennes, tes paupières se ferment jusqu’à se rouvrir instantanément. Gorge serrée, tu écoutes ses mots qui viennent te heurter. Toi, l’impénétrable loup à la carrure forte. Tu comprends aussitôt ce qu’elle veut dire. Elle ne peut plus être ainsi avec toi. Cela n’est plus possible. La mâchoire contractée, tu sens sa main parcourir ta joue. Des excuses qui se font encore plus blessantes à tes yeux. Tu n’es pas certain de supporter une nouvelle réplique de la sorte. Ton sang ne fait qu’un bond dans ton corps puis semble s’arrêter. Tu as cette impression que le monde vient de s’écrouler sur tes épaules. Tes jambes se font fébriles mais pourtant tu restes bien debout, là, face à celle qui ramasse le bouquet précédemment acheté. Magnifiques ou pas, ce n’est plus de ton ressort.
Tu l’accompagnes dans son mouvement pour se relever du sol. Elle venait enlacer ta stature masculine de ses bras fins et délicats. Tu restes là, indécis, mains fermes qui prennent difficilement le chemin de son dos pour l’étreindre à nouveau. Mains tremblantes, incertaines. ‘’Tu resteras quelqu’un d’important pour moi, malgré tout’’. L’écho raisonne au creux de ton oreille, se loge dans ton esprit durant ces longues minutes qui te paraissent interminables. Étreinte que tu délaisses, reprenant d’une voix bien mal assurée. « J’ai besoin d’un instant. » Tu te détaches du serpent, incapable de croiser son regard. Tes pas te guident vers le banc le plus proche. Sur ton chemin tu donnes un vulgaire coup de pied dans le récipient à café qui se renverse au sol. Tu prends place sur le dossier du banc sur lequel ta peine vient se nicher. Tu plonges ton visage meurtri entre tes mains. Tu n’auras donc jamais droit au bonheur ? Tu pensais sincèrement que tout ce travail accompli pour elle permettrait de la reconquérir. Tu as cru à cela, au risque de prendre part à un Serment Inviolable qui aurait pu t’en coûter la vie. A ce titre, tu détaches les boutons de la manche droite de ta chemise pour inspecter ton avant-bras. Les traces de l’enchantement ont disparu. Ton contrat est rempli. Tu pourrais transplaner, là, prendre la fuite maintenant que tu es libre. Mais tu ne le fait pas, incapable de bouger. Incapable de rien. Même les larmes restent bloquées à l’intérieur de toi. Anesthésie de l’âme passagère.
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Dim 23 Juin 2019 - 13:58
souris-moi.
ephlia
Il y avait des choses que l’on préférait taire, d’autres qui ne pouvaient continuer à être cachées. Un aveu lourd de conséquences alors que leurs lèvres s’étaient frôlées, préambule d’un baiser, qui ne venait guère. Mots tranchants, aussi aiguisés qu’une lame, qui quittaient ses pulpes, s’écrasant avec fracas sur les épaules du loup. La peine était visible, la jolie ne l’avait jamais vu ainsi, démuni et faible, désarmé face à cette révélation. Une étreinte maigre, loin d’être intense ni même fusionnelle, un soupire quittait Laelia. Elle était spectatrice d’une scène déconcertante, troublante. Ephrem la repoussait, donnant un coup de pied qui traduisait sa colère, sa haine, renversant le liquide sombre au sol, avant de s’asseoir sur le banc proche, nichant son désarroi sur l’objet stable, capable de soutenir sa peine. Chose que la fleur de Lys était incapable de faire à cet instant, figée sur ses jambes galbées, le teint basané heurté par les rayons du soleil, logée dans les estrades à contempler ce spectacle en avant-première.
Petit à petit, le serpent s’approchait, s’accroupissait en posant ses paumes sur les cuisses d’Ephrem, l’air toujours impassible malgré le tumulte intérieur. « Ephrem… On a déjà essayé, ça n’a pas fonctionné parce que tu voulais me contrôler et que c’est tout ce que je déteste. Je suis certaine que rien ne changera si l’on essaie de nouveau. » Pas franchement douée pour étaler de la pommade, l’orchidée tentait, tant bien que mal, de rassembler les morceaux éclatés de son âme en peine. « Je n’ai pas envie de perdre mon temps avec toi, pour une relation que je connais déjà. » Pas de pitié dans son regard turquoise, rien n’y passait, foutu air neutre qui donnait la nausée. Laelia ne comptait pas s’excuser, non, il avait été responsable de cette rupture en ne supportant plus de ne pas avoir le contrôle sur la sauvage. Difficile de vouloir gérer une tornade pareille, l’instable Trejo était indomptable, ingérable, stimulée par une force intérieure inébranlable.
Le vent faisait virevolter quelques feuilles et fleurs autour d’eux tandis que la belle se redressait, prenant place aux côtés du loup blessé. D’un rire faux, si ce n’était moqueur, elle croisait ses jambes ensemble. « Je ne savais pas que tu pouvais te mettre dans un tel état juste parce que tu n’as aucun contrôle sur moi. » Amusée, ses ongles glissaient dans sa chevelure ébène, scrutant le paysage mine de rien. Le monde pouvait bien s’effondrer sur Ephrem à cet instant, elle s’en fichait, dépassée par cette réaction jugée excessive.
Petit à petit, le serpent s’approchait, s’accroupissait en posant ses paumes sur les cuisses d’Ephrem, l’air toujours impassible malgré le tumulte intérieur. « Ephrem… On a déjà essayé, ça n’a pas fonctionné parce que tu voulais me contrôler et que c’est tout ce que je déteste. Je suis certaine que rien ne changera si l’on essaie de nouveau. » Pas franchement douée pour étaler de la pommade, l’orchidée tentait, tant bien que mal, de rassembler les morceaux éclatés de son âme en peine. « Je n’ai pas envie de perdre mon temps avec toi, pour une relation que je connais déjà. » Pas de pitié dans son regard turquoise, rien n’y passait, foutu air neutre qui donnait la nausée. Laelia ne comptait pas s’excuser, non, il avait été responsable de cette rupture en ne supportant plus de ne pas avoir le contrôle sur la sauvage. Difficile de vouloir gérer une tornade pareille, l’instable Trejo était indomptable, ingérable, stimulée par une force intérieure inébranlable.
Le vent faisait virevolter quelques feuilles et fleurs autour d’eux tandis que la belle se redressait, prenant place aux côtés du loup blessé. D’un rire faux, si ce n’était moqueur, elle croisait ses jambes ensemble. « Je ne savais pas que tu pouvais te mettre dans un tel état juste parce que tu n’as aucun contrôle sur moi. » Amusée, ses ongles glissaient dans sa chevelure ébène, scrutant le paysage mine de rien. Le monde pouvait bien s’effondrer sur Ephrem à cet instant, elle s’en fichait, dépassée par cette réaction jugée excessive.
(c) DΛNDELION
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Re: TERMINE [mexique] souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois x ephlia
Sam 29 Juin 2019 - 12:37
« souris-moi comme tu l'as si bien fait autrefois »
S’ouvrir au monde n’est peut-être pas ce que tu sais faire de mieux. Tu as déjà tenté à maintes reprises de faire part de tes ressentis. Plusieurs fois sans aucune suite autre que celle de la souffrance. Complètement démuni, tu n’es plus maître de la situation. Tu ne contrôle plus rien et cela t’es préjudiciable. Au point de ne plus savoir ce qu’il y a de mieux à faire en l’instant. La seule réaction à laquelle tu penses réside en la fuite. Une échappatoire pure et simple de cette issue dramatique. Tu n’envisages plus rien. Tu as pourtant tout donné en croyant pouvoir la récupérer un jour. La reconquérir. Espérant certainement et secrètement qu’une nouvelle voie serait possible entre vous.
Malgré la douceur de sa présence, ses mots sont tranchants. La sympathie du geste détonné d’avec le contenu du discours. Tu restes là, immobile, le corps lourd, le cœur vide et la pensée paralysée. Cette impression omniprésente que le monde s’écroule au-dessus de toi. Tes épaules ne supportant plus le poids de la vérité. La gorge aussi serrée que les poings, tu ne serais absolument pas en mesure de répondre à ce qu’elle vient de dire. La sirène ne souhaite plus perdre son temps avec la personne que tu es. Toi, qui n’as de cesse de vouloir tout contrôler. Et si elle se trompait ? Et si tu étais déjà en train de changer ? Elle n’en a rien vu. Auparavant tu n’aurais pas fait autant de sacrifices pour une personne. Pas autant que tu en as réalisé ces derniers mois pour lui venir en aide. Misérable vipère.
Ton éthique familiale reprend le dessus et tu entrevois les évènements actuels comme une véritable trahison. Tu aperçois les fleurs précédemment rapportées par tes soins. Tu ne dis mot et saisis ta baguette d’orme que tu pointes sur le bouquet qui prend instantanément feu, ne laissant que quelques cendres qui semblent s’évaporer dans le vent. Sans même lui adresser un dernier regard, tu disparais dans un craquement caractéristique du transplanage. La fuite. L’évitement. Plutôt que la douleur.
RP terminé
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