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(fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 23 Juin 2019 - 22:01
tôt le matin
ephlia
Rayons qui pénétraient par la fenêtre mal fermée, les bruits des oiseaux étaient perceptibles, signifiants que le soleil était en train de se lever. Pas de mouvements pour l’instant dans le grand lit, baigné par la lueur du jour. Deux corps nus plongés dans des draps blancs unis, une odeur fleurit émanait de la chambre, sûrement ce bouquet de lys orangé qui trônait dans une vase, proche de la fenêtre. Tendresse de la veille après un restaurant luxueux, le brun les avait offertes à l’orchidée qui s’était extasiée, en silence, devant le marchand de fleurs. Maigre bruissement de drap et voilà le premier geste du matin, un bras qui s’étalait lentement contre le front de la jeune femme, doigts qui glissaient jusqu’à ses paupières afin de les frotter. L’air frais grâce à la climatisation était agréable, offrant un contraste avec la canicule extérieure qui s’installait rapidement et l’intérieur avec sa température fraîche, mais pas de quoi tomber malade. Un bâillement et Laelia se redressait, s’étirant un instant, Cerdo lové contre elle. Mouvement qui entraînait le craquement de ses os avant que l’étudiante ne saisisse sa nuisette en dentelle, se levant pour grignoter le petit déjeuner déjà préparé par l’elfe de maison.
Chaîne hi-fi allumée, cela offrait une très légère musique d’ambiance, sur laquelle Laelia se dandinait, un toast beurré coincé entre les lèvres, après avoir fait sorti Cerdo sur le balcon et lui avoir attribué un tas de câlins. Tignasse épaisse qui virevoltait, un sourire étirait ses croissants de chair, jouant de ses charmes en solitaire, tissu éthéré qui tournicotait un petit instant. Enfin, munie de son café, la lionne se déplaçait jusqu’à la chambre d’où le loup émergeait à peine de son sommeil. Rictus amusé coincé aux pulpes, sa croupe retrouvait le matelas et son corps se laissait aller contre le torse de son amant, glissant son visage contre sa nuque, chatouillant son épiderme de son nez ainsi que de sa chevelure. « Bonjour. » Voix étouffée contre sa nuque, Laelia se redressait pour croiser son regard noisette, la malice dans les prunelles. « Tu as vraiment besoin d’un brossage de dents. » Lâchait-elle, la peste en fermant finalement les yeux pour se blottir entre ses bras, légère odeur de café ainsi que de toast qui émanaient de la précieuse au sourire jovial.
Chaîne hi-fi allumée, cela offrait une très légère musique d’ambiance, sur laquelle Laelia se dandinait, un toast beurré coincé entre les lèvres, après avoir fait sorti Cerdo sur le balcon et lui avoir attribué un tas de câlins. Tignasse épaisse qui virevoltait, un sourire étirait ses croissants de chair, jouant de ses charmes en solitaire, tissu éthéré qui tournicotait un petit instant. Enfin, munie de son café, la lionne se déplaçait jusqu’à la chambre d’où le loup émergeait à peine de son sommeil. Rictus amusé coincé aux pulpes, sa croupe retrouvait le matelas et son corps se laissait aller contre le torse de son amant, glissant son visage contre sa nuque, chatouillant son épiderme de son nez ainsi que de sa chevelure. « Bonjour. » Voix étouffée contre sa nuque, Laelia se redressait pour croiser son regard noisette, la malice dans les prunelles. « Tu as vraiment besoin d’un brossage de dents. » Lâchait-elle, la peste en fermant finalement les yeux pour se blottir entre ses bras, légère odeur de café ainsi que de toast qui émanaient de la précieuse au sourire jovial.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Sam 29 Juin 2019 - 14:49
« tôt le matin »
Perdre l’objet d’amour idéalisé. Voilà ce qui hante tes songes depuis plusieurs semaines. C’est stupide dans la mesure où votre relation est certainement au zénith, au summum de sa beauté. Pourtant tu ne peux t’empêcher de craindre que tout cela ne s’efface. Tu as beaucoup médité sur ce point sans pour autant y mettre des mots précis. Si tu comprends aisément que cette peur puisse avoir un lien avec ta façon de jouer avec les limites, tu n’en reste pas moins totalement dépendant. Assujetti à l’autre, tel un pantin désarticulé et uniquement animé par la volonté d’un tiers. Cependant, ton allure pourrait faire croire l’inverse. Dépendance ou (con)fusion des places ? Ton incessante volonté de contrôle sur elle témoigne également de ce besoin irréversible de la maintenir auprès de toi. Ne pas être abandonné. C’est la fraicheur permise par la climatisation qui te réveille. D’abord tu grognes. Tu n’es pas du matin. Puis tu sens contre ton corps dénudé le mouvement de la jolie sirène qui s’installe à tes côtés, déposant son visage contre ta nuque. Un sourire se dessine sur tes lèvres tandis que tu te remémores la soirée passée à ses côtés la veille. Plusieurs odeurs se mêlent à la scène qui opère sous tes yeux noisette mi-clos. Cette odeur de lys parfumés offerts par tes soins. Les effluves d’un petit-déjeuner qui doit certainement vous attendre non loin de la chambre. Et enfin le parfum de sa peau. « Toujours aussi gracieuse » lances-tu avec ironie. Tu l’accompagnes se blottir contre ton torse, caressant avec appréciation la douceur de sa chevelure épaisse. « Après la soirée d’hier, tu pourrais au moins me servir un café. » Sombre provocation qui va dans le sens de votre relation. Celle-ci sans cesse victime du tumulte de vos caractères opposés et opposants. Tu déposes un tendre baiser sur son front, te main descendant jusqu’à son dos. « Tu veux faire quelque chose en particulier aujourd’hui ? » Alors tu te redresses, prenant appui sur tes avant-bras, jaugeant son corps de ton regard prédateur. « On peut aussi rester là toute la journée. Ne rien faire à part se chamailler. » Tu ris. Après tout c’est ce que vous faîtes de mieux tous les deux.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Sam 29 Juin 2019 - 21:38
tôt le matin
ephlia
Serpent qui se faufilait dans la tanière du loup, afin de lui dicter ce qu’il devait faire. Elle considérait sa tâche comme un premier job étudiant, la jolie, tout en dirigeant comme elle l’entendait ses agissements. Non, personne n’avait le contrôle sur elle, même pas son amant du moment. Tandis que le corps de la fleur de Lys se lovait contre celui d’Ephrem, elle laissait échapper un léger rire sur la peau de sa nuque, la couvrant de tendres baisers afin de le faire sortir plus rapidement de son sommeil réparateur. « Dit-il en agitant la queue dès qu’il voit de la chair. » Langue bien pendue, Laelia faisait référence à son derme rebondi dévoilé grâce à sa nuisette remontée suite à ses mouvements. D’humeur rebelle (ah bon ?), la malicieuse le fixait, prête à cracher son poison. « T’as des jambes, des bras, va te le chercher toi-même. » Poupée froide et directe, malgré son apparence de gazelle soignée, Laelia ne se laissait pas faire, oh non, fichu caractère.
Redressé sur ses coudes, Laelia s’était allongée sur le côté, une main soutenant son visage au niveau de sa tempe, l’autre contre ses hanches, étalant ses petites jambes galbées. « Je n’ai rien fait de la semaine, je compte continuer dans cette lancée. » Autant dire que la brune profitait bien de ses vacances, à se la couler douce tandis que, tapie dans l’obscurité, l’orchidée dressait des plans, tirait les ficelles afin de changer considérablement sa vie d’ici l’an prochain. Travailler en silence, disait-on, laisser le succès faire du bruit, appliquait-elle. « Se chamailler, Eph ? Tu penses que je suis une enfant ? » Décidée à se comporter de manière exécrable à en juger par son sourire gorgé de malice, elle glissait son regard turquoise le long de son corps. « Pas avec ce physique parfait. » Basculant contre son dos, les ongles manucurés de la ronce glissaient contre sa chevelure épaisse, fixant un moment le plafond immaculé avant de reprendre sa position, beaucoup trop dramatique, la belle.
La nymphe regardait Ephrem, l’amusement au bord des yeux, collé aux pulpes humides. « Est-ce que tu as du travail pour moi ? » Elle aimait se remplir les poches avec l’argent du loup, la vipère, mais également duper, tromper puis faucher les agneaux. Doucement, Laelia s’approchait du brun, chevauchant ses cuisses en le plaquant de nouveau contre le lit, ses paumes sur ses épaules, risette éclatante, sans un mot.
Redressé sur ses coudes, Laelia s’était allongée sur le côté, une main soutenant son visage au niveau de sa tempe, l’autre contre ses hanches, étalant ses petites jambes galbées. « Je n’ai rien fait de la semaine, je compte continuer dans cette lancée. » Autant dire que la brune profitait bien de ses vacances, à se la couler douce tandis que, tapie dans l’obscurité, l’orchidée dressait des plans, tirait les ficelles afin de changer considérablement sa vie d’ici l’an prochain. Travailler en silence, disait-on, laisser le succès faire du bruit, appliquait-elle. « Se chamailler, Eph ? Tu penses que je suis une enfant ? » Décidée à se comporter de manière exécrable à en juger par son sourire gorgé de malice, elle glissait son regard turquoise le long de son corps. « Pas avec ce physique parfait. » Basculant contre son dos, les ongles manucurés de la ronce glissaient contre sa chevelure épaisse, fixant un moment le plafond immaculé avant de reprendre sa position, beaucoup trop dramatique, la belle.
La nymphe regardait Ephrem, l’amusement au bord des yeux, collé aux pulpes humides. « Est-ce que tu as du travail pour moi ? » Elle aimait se remplir les poches avec l’argent du loup, la vipère, mais également duper, tromper puis faucher les agneaux. Doucement, Laelia s’approchait du brun, chevauchant ses cuisses en le plaquant de nouveau contre le lit, ses paumes sur ses épaules, risette éclatante, sans un mot.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 7 Juil 2019 - 14:34
« tôt le matin »
Jeux de manipulation qu’il est difficile d’identifier. Entre vous il y a cette façon d’être toute particulière. Cette capacité à influencer l’autre dans ses agissements quotidiens. Tu t’es longtemps demandé si tu avais une quelconque emprise sur la sirène et tu n’en as pas la réponse à l’heure actuelle. Complexe, difficile à cerner, indomptable. Tu as du mal avec cette partie-là de sa personnalité. Toi qui contrôle tout dans ta vie professionnelle, tu es habitué à le faire dans ta vie personnelle. Lourd fardeau lorsque ta partenaire ne se laisse pas faire. Ses paroles détonnent d’avec la tendresse infligée par ses baisers sur ta nuque. Tu réponds du tac au tac en lorgnant l’épiderme mise en valeur par sa tenue. « J’aime ce qui est beau. Un peu de poésie dans ton discours ne ferait pas de mal. » Chamailleries habituelles et incessantes dans cette union probablement atypique. Tu lui lances un regard noir quand elle évoque ses vacances si peu remplies. « Tu es une enfant, physique avantageux ou non » rétorques-tu, tranchant. Il suffisait de la voir se comporter ainsi pour en juger. Elle n’était qu’une enfant capricieuse et même si tu éprouves pour elle ce qui ressemble à des sentiments, tu n’en restes pas moins réaliste.
« Je n’ai aucun travail pour toi en ce moment » réponds-tu avec froideur en la repoussant, sortant du lit en tenue d’Adam. Tes pas te guident vers la cuisine de ton appartement londonien. Tu te saisis d’une tasse que tu remplie de café sans sucre. Tu portes le récipient à tes lèvres tout en l’observant du coin de l’œil. Ravissante vipère avec laquelle il devient délicat de se comporter. « Il y en a d’autres pour qui tu travailles ainsi ? » La question se veut sans équivoque. Tu finis par t’adosser contre un plan de travail vide et parfaitement nettoyé par l’elfe de maison. Tu reprends une gorgée de café, humant le parfum de cette boisson par la même occasion. « Je ne suis pas dupe, Laelia. Je ne suis ni le premier, ni le dernier. » Le timbre de ta voix est teinté d’une jalousie perceptible. Tu n’as aucun mal avec ça. Même si tu enchaines les conquêtes cela ne t’empêche pas de t’attacher. Et en l’occurrence tu restes fidèle à cette jeune femme-là. Tu scrutes la belle qui est encore allongée et empoignes une brioche dans laquelle tu mords nerveusement. Si l’argent n’a jamais été un problème pour toi, l’honneur en est un autre. Bien plus sérieux sans doute.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Mar 9 Juil 2019 - 18:05
tôt le matin
ephlia
Lentement, son corps aérien, léger comme une plume, s’était lové contre celui de son amant, un sourire malicieux aux lèvres. Poupée éternellement amusée par la situation, de quoi en agacer plus d’un. Elle ne prenait pas grand-chose au sérieux, Laelia, énervante gazelle qui se dandinait, la langue bien pendue, l’arsenic remplaçant la salive, venin prêt à être craché. Face aux remontrances du loup, la tornade ne pouvait pas s’empêcher de rouler de manière exagérée des yeux, se jetant sur le dos après avoir été projetée par l’impulsif. « Qu’est-ce que tu es ennuyant, Ephrem. » Provocante, elle lui adressait un regard gorgé de malice, d’amusement à outrance, elle, l’âme farceuse, si ce n’était vicieuse. Allongée avec une certaine grâce sur le lit, elle jouait avec sa longue chevelure, jetant quelques regards à Ephrem au travers de la porte ouverte, le sourire récréé aux pulpes. « Encore heureux ! On ne va pas passer toute notre vie ensemble ! » Et Laelia riait, malmenait les sentiments du brun, qu’elle était incapable de percevoir, le rire facile. « Mais pour te répondre, je ne bosse que pour toi ou plutôt, tu bosses pour moi. » Parce que la fleur était maître des conditions, termes que l’orchidée avait posés, sans se soucier des tentatives de manipulation du brun.
Alors, après quelques minutes passées à se prélasser, Laelia se levait pour faire face à son amant. Le regard félin, ses mains glissaient contre sa taille, effleurant sa chair de ses doigts doux. « Jaloux. » Simple adjectif murmuré à son oreille, la diablesse terminait par une étreinte. « Tu es juste agacé car tu ne me contrôles pas et ignores la manière dont je fonctionne, frustrant, n’est-ce pas ? » Mots tranchants, plante destructrice, les propos roulaient le long de ses pulpes humides, susurrés comme un aveu, simple provocation teintée de multiples poignards. Horrible femme, mais qui ne réalisait pas vraiment l’étendue de sa langue de vipère, celle qui se fichait des sentiments des autres ou plutôt, qui n’arrivait pas à les cerner, quitte à se montrer odieuse par moments. « T’es mignon, chaton… » Baiser contre sa joue, la brune était plus calme, se contentant de l’enlacer tout en demandant des caresses, crâne qui cherchait la paume du brun avec délicatesse. Ambivalence difficilement supportable lorsqu’on ne la connaissait pas réellement, mais avec le temps, Ephrem s’y était habituée à cette fleur diabolique, tantôt affectueuse, tantôt détestable.
Alors, après quelques minutes passées à se prélasser, Laelia se levait pour faire face à son amant. Le regard félin, ses mains glissaient contre sa taille, effleurant sa chair de ses doigts doux. « Jaloux. » Simple adjectif murmuré à son oreille, la diablesse terminait par une étreinte. « Tu es juste agacé car tu ne me contrôles pas et ignores la manière dont je fonctionne, frustrant, n’est-ce pas ? » Mots tranchants, plante destructrice, les propos roulaient le long de ses pulpes humides, susurrés comme un aveu, simple provocation teintée de multiples poignards. Horrible femme, mais qui ne réalisait pas vraiment l’étendue de sa langue de vipère, celle qui se fichait des sentiments des autres ou plutôt, qui n’arrivait pas à les cerner, quitte à se montrer odieuse par moments. « T’es mignon, chaton… » Baiser contre sa joue, la brune était plus calme, se contentant de l’enlacer tout en demandant des caresses, crâne qui cherchait la paume du brun avec délicatesse. Ambivalence difficilement supportable lorsqu’on ne la connaissait pas réellement, mais avec le temps, Ephrem s’y était habituée à cette fleur diabolique, tantôt affectueuse, tantôt détestable.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Mar 9 Juil 2019 - 21:00
« tôt le matin »
Malgré l’amusement feint sur le minois de la sirène, tu penses l’avoir touché par tes mots acerbes. Tu n’es pas du genre à éprouver de la pitié pour autrui, encore moins à prendre en considération les avis des autres. Alors qu’elle puisse bien te dire que tu es ennuyeux, tu n’en as rien à faire. Strictement rien à faire. Et pourtant. Du coin de l’œil, tu suis ses ondulations avec appréciation. C’est qu’elle est belle la Trejo dans cette tenue-là et encore plus lorsqu’elle est présente auprès de toi, avec une telle proximité. Tu soupires et hausses un sourcil sans en dire davantage. Adage acéré qu’elle te balance au visage sans indulgence. Non seulement tu n’es pas le seul, mais en plus de cela elle précise que vous ne resterez pas ensemble toute votre vie. Tu préfères ne pas en dire plus, scrutant la noirceur du café contenu dans cette tasse que tu portes à tes lèvres. « Si tu veux, si tu veux … » laisses-tu entendre d’un ton profondément agacé. Qu’elle puisse croire que tu travailles pour elle si elle le souhaite, tu as bien d’autres chats à fouetter. Tu préfères te concentrer sur ce qu’elle peut accomplir pour toi. Car au fond c’est cela qui compte. Regard félin elle s’approche de toi, sortant du lit pour te rejoindre et étreindre tes hanches qu’elle venait caresser du bout de ses phalanges.
Tu avoues que ce simple geste vient nuancer ton agacement précédent. Il t’en faut peu pour changer d’avis, ou pour t’adoucir. Quand elle parlait d’agiter la queue à chaque vision de chair, elle n’avait pas tort. Tu es un homme tactile, avec une sensualité notable et un indéfectible amour de la séduction. Alors ce simple geste saurait te retourner l’esprit. Tu grognes au qualificatif attribué par ses soins. La jalousie te convient bien, à toi, le prédateur. « Tu vises juste » admets-tu en te lovant dans son étreinte. Tu ris, l’enlace à ton tour et embrasse doucement sa nuque. « Tu vas finir par réveiller le loup » souffles-tu contre son oreille dont tu viens mordiller le lobe. Cette tendresse n’est pas rare chez toi. Malgré vos moments brusques tu sais te montrer doux et tu sens que cette ambiguïté est nécessaire en cet instant précis. Secrètement tu voudrais que ce bonheur dure une éternité. Tu resserres autour d’elle l’étreinte de tes bras solides, comme si cela pourrait empêcher la vipère de s’en soustraire. D’un balancement sec tu fais pivoter son corps entre tes bras pour l’avoir dos à toi, déposant alors tes lèvres dans son cou offert. Tes mains parcourent son buste fermement, détaillant chaque centimètre de sa nuisette finement taillée. « Tu n’as jamais aimé personne, Laelia ? » demandes-tu avec curiosité.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Mar 9 Juil 2019 - 21:34
tôt le matin
ephlia
Il était difficile de cerner et de s’adapter au tempérament explosif de la jeune femme, tant adorable que détestable, le tout selon ses humeurs et surtout son environnement. Alors, Laelia s’amusait de la situation, moqueuse jusqu’au bout puisque la brune savait où appuyer pour énerver Ephrem, que faire pour le piquer. Lui et sa fierté monstrueuse, aussi grosse que le monde, l’univers même. Il y avait toujours eu ce rapport de forces entre eux, celui qui déstabilisera le plus l’autre, dans la bonne humeur malgré les coups indélicats et les propos crus. Tout en quittant le lit encore en désordre suite à la nuit agitée, l’orchidée s’approchait lentement, les courbes galbées qui ondulaient lascivement au rythme de sa longue chevelure ébène. Blottie contre le torse sculpté de son amant, Laelia le regardait, maigre sourire aux lèvres tout en cajolant sa peau du bout des doigts. Elle se sentait bien dans ses bras malgré toutes les vacheries qu’elle pouvait débiter à la minute. « Tu n’as pas à l’être… » Voix plus douce, délicatement susurrée à son oreille. « Je ne vois que toi. » Ce n’était que la vérité, engagée dans cette relation, l’orchidée lui était fidèle, comme dans ses anciennes relations, bien que toutes tumultueuses, elle n’avait jamais trompé. « Il l’est déjà. » Commentait la précieuse en glissant son genou délicatement contre l’entre-jambe du beau.
Rotation actionnée par Ephrem, il l’enlaçait plus fermement, le visage blotti contre sa nuque légèrement parfumée. Dégageant sa chevelure, elle profitait de ce moment de tendresse, contraste parfait entre l’orage d’il y a quelques minutes. Et puis il la mettait mal à l’aise, le journaliste. Le regard incertain, les pulsations de son coeur s’étaient accélérées d’un coup et ses mains se faisaient un peu plus moites, déstabilisée par ce soudain intérêt. « Jamais… » Clairement embarrassée, Laelia avalait difficilement sa salive, mal à l’aise. « Je n’ai jamais connu ça, l’amour… » Confession glissée après quelques secondes d’hésitation, elle fermait les paupières. Parce que c’est bien le cas : ses parents décédés combiné avec l’orphelinat, Laelia ne connaissait pas l’amour, ne savait pas de quoi était fait ce sentiment particulier. « Et toi ? » Lentement, les doigts frêles de la danseuse se déposaient contre ceux d’Ephrem pour changer de position. Ainsi, la ronce lui faisait face, yeux dans les yeux en glissant une main du brun contre sa joue, demandant silencieusement des caresses à l’homme qu’elle adorait, chérissait de tout son coeur, sans s’en rendre compte.
Rotation actionnée par Ephrem, il l’enlaçait plus fermement, le visage blotti contre sa nuque légèrement parfumée. Dégageant sa chevelure, elle profitait de ce moment de tendresse, contraste parfait entre l’orage d’il y a quelques minutes. Et puis il la mettait mal à l’aise, le journaliste. Le regard incertain, les pulsations de son coeur s’étaient accélérées d’un coup et ses mains se faisaient un peu plus moites, déstabilisée par ce soudain intérêt. « Jamais… » Clairement embarrassée, Laelia avalait difficilement sa salive, mal à l’aise. « Je n’ai jamais connu ça, l’amour… » Confession glissée après quelques secondes d’hésitation, elle fermait les paupières. Parce que c’est bien le cas : ses parents décédés combiné avec l’orphelinat, Laelia ne connaissait pas l’amour, ne savait pas de quoi était fait ce sentiment particulier. « Et toi ? » Lentement, les doigts frêles de la danseuse se déposaient contre ceux d’Ephrem pour changer de position. Ainsi, la ronce lui faisait face, yeux dans les yeux en glissant une main du brun contre sa joue, demandant silencieusement des caresses à l’homme qu’elle adorait, chérissait de tout son coeur, sans s’en rendre compte.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 14 Juil 2019 - 0:26
« tôt le matin »
Oscillation incessante de votre relation que personne à part vous n’était en mesure de comprendre. Et encore malgré ton semblant de certitudes tu restes dans le flou, ne sachant réellement comment te comporter avec elle. C’est qu’elle te complète parfaitement la belle, bien que tu puisses te montrer souvent rigide sur certains points. Principalement par fierté et par valeurs inculquées par ta lignée. Car même si tu t’en es considérablement détaché, cette famille restera à jamais présente. La vipère serpentait jusqu’à toi pour rejoindre tes bras dans lesquels elle se nichait sans broncher. Discours qui changeait d’une minute à l’autre, maintenant bien plus posé et propice à la réassurance : tu n’as pas à être jaloux. Tu ne peux contrôler la lueur qui vient éclairer tes prunelles d’ébène. Ce que tu aimes lorsqu’elle te murmure des paroles comme celles-ci. Elle n’a d’yeux que pour toi. Elle ne voit que toi. Telle une véritable obsession tu retournes et détournes cette pensée dans ton esprit, prenant plaisir à décortiquer ses mots qui viennent t’envelopper d’un voile d’assurance. Fierté masculine exacerbée. Etre l’unique objet aimé, désiré, regardé. Au fond tous les hommes possèdent ce même problème mais chez toi c’est tout de même très prégnant. Tu souris à sa remarque sur ton entre-jambe, resserrant ton étreinte autour de la sirène. « Je ne veux que toi, Laelia. »
Puis tu l’enlaces plus fermement suite à cette rotation commandée par tes soins. Bien que tes gestes se fassent plus tendres, tes paroles opèrent un contraste marquant. Ta demande dérange, démange. Curiosité mal placée, questionnement déplacé. Ton palpitant cesse tout battement lorsque sa réponse retentit tel un fracas brisant tes tympans. Difficile à entendre et pourtant tu t’en doutais. Tu observes chaque signe de malaise chez elle, iris incertains, palpitations que tu perçois dans sa nuque, déglutition difficile. Tu déposes un simple baiser sur le sommet de sa tête, protecteur. Retournement de situation auquel tu ne t’attendais pas, elle glisse, s’épanchant vers toi pour te faire face. Demande d’affection qu’elle t’adresse de manière informulée mais que tu comprends aisément. Caressent avec douceur la peau de sa joue, tu ne fuis pas son regard. « J’ai aimé. Plusieurs fois avant toi » admets-tu. « Le timing n’a jamais été mon allié » poursuis-tu dans un ton évasif. En fait tu ne cherches pas à noyer le poisson, bien au contraire. Tu te montres honnête et exprime ce dont tu as longtemps souffert. Tes histoires d’amour ne vont jamais loin ou ne débutent jamais réellement. Quelques mois, rarement quelques années. Tu te sais séducteur mais malheureux. Ce n’est jamais le bon moment. Tu repenses à cette lointaine histoire avec Lubia, s’en est l’exemple parfait.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 14 Juil 2019 - 11:45
tôt le matin
ephlia
Enlacée par son amant, Laelia affichait un sourire délicat, de quoi contraster avec la prétention dont elle avait joué précédemment. Les pulsations plus importantes, la brune caressait la peau nue d’Ephrem du bout des doigts, tout en laissant aller de doux soupirs d’aise au passage de ses pulpes contre sa nuque chaude. Il prenait soin d’elle, le loup, de manière à perfectionner son assurance (bien qu’elle se montrait toujours comme un monstre de confiance), la fleur hésitait parfois, mais s’habillait d’un de ses masques afin de passer inaperçue. Pivotant pour lui faire face, l’orchidée venait de plonger son regard turquoise dans celui du journaliste, les mirettes qui ne faisaient plus qu’une et cette lueur particulière qui ne pouvait mentir. Pourtant, elle se retrouvait déstabilisée, si ce n’était démunie, par l’interrogation du brun. Le regard fuyant et la gestuelle incertaine, elle ne parvenait à se cacher, pas si proche de l’être aimé. Alors, la poupée ne niait guère, montrant son manque d’expérience dans le domaine et ceci, malgré son incapacité à interpréter les signes. Caresses voluptueuses contre sa peau de pêche, Laelia ne le lâchait pas des yeux, hochant simplement le visage aux mots du brun, lui aussi décidé à ne pas mentir ni à se défiler.
Silence imposé par la jeune femme, l’on pourrait croire un manque de réaction ou d’intérêt, mais il n’en était rien. Plongée dans une réflexion intense, le passage de ses doigts se faisait plus tendre contre le dos musclé de son partenaire. Le palpitant plein de questions et d’hésitation, la Trejo se décidait, petit à petit, prenant quelques décisions qui pourraient changer sa vie. « Apprends-moi. » Voix qui portait à peine, elle se faisait presque timide, la tornade, de quoi déstabiliser le brun. « Apprends-moi à aimer. » Curieuse mais aussi ambitieuse, Laelia ne cachait pas sa peur, puisqu’elle ignorait de quoi ceci était fait. « Peut-être que je serai le bon timing, cette fois. » Enlacés, les amants se regardaient avant que leurs lèvres ne se mêlent dans un langoureux baiser, teinté de tendresse et d’affection. Les paumes chaleureuses contre les joues barbues d’Ephrem, un sourire éclairait son visage de la plus belle des façons. « Je veux être avec toi. » Elle revenait sur ses propos précédents, peut-être consciente de la peine qu’elle avait pu causer à Ephrem. Durant cet instant, les langues se déliaient et la belle s’ouvrait enfin, petite fleur qui désirait se nourrir de soleil avant de se faire cueillir, afin d’être la plus sublime, superbe, des plantes.
Silence imposé par la jeune femme, l’on pourrait croire un manque de réaction ou d’intérêt, mais il n’en était rien. Plongée dans une réflexion intense, le passage de ses doigts se faisait plus tendre contre le dos musclé de son partenaire. Le palpitant plein de questions et d’hésitation, la Trejo se décidait, petit à petit, prenant quelques décisions qui pourraient changer sa vie. « Apprends-moi. » Voix qui portait à peine, elle se faisait presque timide, la tornade, de quoi déstabiliser le brun. « Apprends-moi à aimer. » Curieuse mais aussi ambitieuse, Laelia ne cachait pas sa peur, puisqu’elle ignorait de quoi ceci était fait. « Peut-être que je serai le bon timing, cette fois. » Enlacés, les amants se regardaient avant que leurs lèvres ne se mêlent dans un langoureux baiser, teinté de tendresse et d’affection. Les paumes chaleureuses contre les joues barbues d’Ephrem, un sourire éclairait son visage de la plus belle des façons. « Je veux être avec toi. » Elle revenait sur ses propos précédents, peut-être consciente de la peine qu’elle avait pu causer à Ephrem. Durant cet instant, les langues se déliaient et la belle s’ouvrait enfin, petite fleur qui désirait se nourrir de soleil avant de se faire cueillir, afin d’être la plus sublime, superbe, des plantes.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 14 Juil 2019 - 13:09
« tôt le matin »
Au fond tu es plutôt fier de lui avoir cloué le bec, sirène à la prétention démesurée, à la langue bien pendue aussi. Tu as repris le dessus sur la situation et cela n’est pas déplaisant, au contraire. Tu n’as jamais réellement compris pourquoi elle se comportait ainsi avec toi, tempérament oscillant rapidement, inlassablement et sans qu’il soit possible de l’appréhender. Ses caresses sur ta peau dénudée te laissent croire que l’orage est passé. Probablement l’éclaircie sera-t-elle de courte durée. Prise au dépourvu, sensation d’être piégée que tu peux ressentir par son regard d’un bleu étincelant. Rares confidences que tu es prêt à accorder à autrui. Tu n’es pas du genre à te confier, encore moins à parler de toi. Mais avec la texane, c’est différent. Tu es capable de tout. Gorge serrée à ses paroles que tu peines à distinguer tant son timbre se fait léger. Lui apprendre à aimer ? D’habitude si odieuse, son attitude te déstabilise totalement. Tu te réfugies dans les douces caresses qu’elle laisse se balader dans ton dos. Seul point d’ancrage actuellement. Difficile pour toi d’espérer apprendre quoique ce soit à quiconque sur ce sujet sensible et délicat. Toi, le riche homme d’affaires russe à la façade solide tu laisses l’armure se fracasser contre le sol.
Sans réponse de ta part, tes paupières se ferment alors que tu flattes doucement sa chevelure aux reflets clairs. Ses mots brisent le silence et impactent sans ménagement les battements de ton palpitant. Peut-être qu’elle sera le bon timing. Tes lèvres répondent aux siennes avec douceur, telle une promesse accordée. Tu enlaces son visage de tes mains. « Je ferais de mon mieux. Pour t’apprendre. » Tes dires sont solennels, autant que tes intentions envers elle. « J’espère ne jamais tout gâcher » avoues-tu en déposant tes pulpes charnues contre son front. Tu as totalement conscience que tes mauvaises habitudes pourraient briser n’importe quelle relation, surtout la vôtre. Fleur revêche aux épines acérées qu’il t’est difficile de cueillir. « Viens » dis-tu en la soulevant de terre pour l’emmener jusqu’au lit où tu la dépose avec douceur, prenant appui sur tes bras pour rester au-dessus d’elle et l’embrasser. « Je ne te l’ai pas encore dit mais j’ai pris quelques jours de congés. » Ton sourire s’agrandit alors que tu replaces une mèche de ses cheveux ondulés. « Je voudrais te faire découvrir Paris » souffles-tu contre sa peau. « La ville de l’amour. C’est un bon début pour ton apprentissage, non ? » Ton rire se prend au jeu de la sincérité. « Quelques-uns des plus grands stylistes y vivent et y exposent leurs œuvres. Je suis certain que tu pourrais leur apprendre quelques ficelles du métier. » Amusement perceptible dans ta voix, tu sais comment t’adresser à elle et flatter son égo presque aussi surdimensionné que le tiens.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 14 Juil 2019 - 14:42
tôt le matin
ephlia
Le cœur qui s’emballait, son souffle s’était presque coupé suite à cette demande venue de nulle part. Surpris et embarrassé par une fleur si audacieuse, Ephrem ne masquait pas sa gêne, tentant de maintenir le cap face à cette sirène, nymphe tentant de l’attirer dans ses filets. Sans arrières pensées, la brune caressait sa peau, poils de barbe glissant sous la pulpe délicate de ses doigts, octroyant quelques légers picotements sous ces derniers. Demande sentimentale acceptée, une risette satisfaite, presque enfantine, étirait ses croissants de chair en un magnifique sourire, amplifiée par les paumes chaudes du loup contre ses joues douces. Promesse scellée par un baiser, il lui paraissait inutile de se projeter, elle qui vivait l’instant présent, sans imaginer et dresser des plans sur la comète. « On verra bien. » Conclusion sincère, il la soulevait facilement pour la transporter jusqu’à la chambre où son corps galbé épousait de nouveau les draps immaculés. Couverture qu’était le corps d’Ephrem, elle écartait ses cuisses afin de le laisser glisser entre, les doigts baladeurs sur son dos. Il était magnifique Ephrem, dans la manière de regarder sa précieuse à son comportement, de quoi rendre la tornade un peu plus émotive, touchée par sa présence au quotidien à ses côtés. Lui qui supportait et vivait avec son caractère, ambivalence parfois difficile à accepter.
Lèvres contre lèvres, Laelia caressait la chevelure encore indomptée du journaliste, de manière à y mettre un peu d’ordre. « On pourra passer plus de temps ensemble. » Nouvelle qui réjouissait l’orchidée, de quoi donner un peu plus de couleurs à ses vacances, jugées ennuyantes lorsque Ephrem n’était pas à ses côtés. L’ainé ne manquait pas de surprendre la créatrice en herbe avec son cadeau, étirant un peu plus ses lèvres humidifiées par les baisers échangés. « Sérieusement ? » Regard émerveillé d’enfant le soir de Noël, elle mordillait sa lèvre, excitation qu’elle peinait à contenir tant le cadeau la ravissait. « C’est même certain que je leur apprendrai des choses. » Rire qui brisait le calme de la discussion, écho à celui du loup, elle l’enlaçait plus fermement en pivotant son visage contre sa nuque, de manière à la couvrir de baisers chaste. Laelia affichait un bonheur sans failles, à en juger par son expression faciale comblée. Poupée diabolique qui souriait, les étoiles dans l’océan de ses prunelles et les étreintes adressées à son partenaire adoré. « Tu porteras un de mes costumes ? » Pour l’instant, il était le seul à savoir qu’elle désirait lancer sa marque, un projet encore sans nom mais des pièces qui s’empilaient les unes sur les autres dont l’espoir était, de faire de la concurrence aux autres et de s’émanciper.
Lèvres contre lèvres, Laelia caressait la chevelure encore indomptée du journaliste, de manière à y mettre un peu d’ordre. « On pourra passer plus de temps ensemble. » Nouvelle qui réjouissait l’orchidée, de quoi donner un peu plus de couleurs à ses vacances, jugées ennuyantes lorsque Ephrem n’était pas à ses côtés. L’ainé ne manquait pas de surprendre la créatrice en herbe avec son cadeau, étirant un peu plus ses lèvres humidifiées par les baisers échangés. « Sérieusement ? » Regard émerveillé d’enfant le soir de Noël, elle mordillait sa lèvre, excitation qu’elle peinait à contenir tant le cadeau la ravissait. « C’est même certain que je leur apprendrai des choses. » Rire qui brisait le calme de la discussion, écho à celui du loup, elle l’enlaçait plus fermement en pivotant son visage contre sa nuque, de manière à la couvrir de baisers chaste. Laelia affichait un bonheur sans failles, à en juger par son expression faciale comblée. Poupée diabolique qui souriait, les étoiles dans l’océan de ses prunelles et les étreintes adressées à son partenaire adoré. « Tu porteras un de mes costumes ? » Pour l’instant, il était le seul à savoir qu’elle désirait lancer sa marque, un projet encore sans nom mais des pièces qui s’empilaient les unes sur les autres dont l’espoir était, de faire de la concurrence aux autres et de s’émanciper.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 14 Juil 2019 - 20:33
« tôt le matin »
Tu savoures les caresses de la sirène dont les phalanges habiles parcourent ton épiderme masculine. Son sourire étire son visage dont les joues se mêlent en parfaite adéquation avec tes paumes. Tu mets de côté son manque de projection vers le futur. Si la belle vit au moment présent, toi tu es davantage porté vers les évènements lointains. Tu es un visionnaire. Adoration avec laquelle tu déposes la ronce dans les draps immaculés puis lentement te glisses contre son corps que tu viens recouvrir du tiens. Visage qui témoigne de ton bien-être actuel, tu te laisses recoiffer par ses soins. Tu clignes les yeux en guise d’acceptation à l’idée de pouvoir passer davantage de temps tous les deux. « Sérieusement » confirmes-tu dans un rire. De toute évidence elle ne s’attendait pas à une telle proposition. Il faut dire qu’avec toi le quotidien est généralement très changeant au point de n’avoir aucune réelle routine. Capable de prévoir une sortie au dernier moment, de l’inviter au restaurant comme hier soir ou encore lui avancer l’ébauche d’un voyage au cœur de la capitale française. Nouvel éclat alors que tu t’attendais pertinemment à sa réponse qui ne se fit pas attendre. Gargouille à l’allure divine mais au caractère orageux, elle se montrait radieuse en l’instant. Il est plaisant pour toi de constater que tu puisses la rendre heureuse. Tu ne souhaites rien d’autre que son bonheur. Vraiment.
« Évidemment. » La Trejo confectionne des pièces de tissu remarquables. Dieu sait que tu as l’œil en matière de richesses et autres luxures. Alors effectivement tu porteras un de ses costumes. « Ce sera un honneur de porter une de tes créations. » Fier d’elle, tu te montres d’ailleurs extrêmement solidaire et supporte toutes ses décisions. Et puis tu l’aiguille la belle, sur les notions plus techniques en lien à l’économie de marché. Difficile de s’y retrouver dans une telle complexité. Pourtant la vipère est douée et tu n’as aucun doute sur son talent. D’ici quelques années elle fera un malheur dans le milieu. Enfin tu te redresses, enjambant la belle, tes pieds touchant alors le sol. Tu as entendu du bruit derrière la porte de la cuisine et tu t’y rends d’un pas rapide. En quelques secondes tu reviens avec tout autant de hâte vers la chambre, portant une petite boule entre tes bras. « Le petit-déjeuner est servi » lances-tu avec ironie tandis que le petit animal se met à couiner. Il finit par se blottir contre toi, tu dois t’avouer être attendri par ce bébé cochon. « Cerdo est adorable. Il était coincé derrière la porte. Je pense qu'il souhaite voyager en notre compagnie... »
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 14 Juil 2019 - 21:50
tôt le matin
ephlia
Il était d’un soutien infaillible, Ephrem. Toujours à ses côtés afin de la conseiller, de prendre soin d’elle pour viser l’excellence ainsi que la réussite. Fidèle destrier, mais aussi partenaire de vie, Laelia avait beau ne jamais le remercier, il y avait des gestes et des regards qui ne trompaient pas : la gratitude éternelle dans les prunelles claires. Blottie contre son buste, à chercher sans arrêt le contact visuel comme épidermique, l’orchidée lui souriait, comblée par cette proposition et idée de dernière minute. Les capitales étaient attirantes, surtout en termes de mode pour la jeune créatrice en herbe. Nombreuses pièces au compteur et l’ambition de s’élever parmi les plus grands couturiers sorciers, ceux moldus n’avaient rien à envier à ces derniers. Dans son dressing, semblable à la dimension de plusieurs appartements, se trouvaient de nombreuses pièces de créateurs, goût du luxe et des belles choses, la fleur de Lys enfilait tant ses créations que celles des autres, toujours aussi féminine et élégante. « J’ai tout ce qu’il te faut dans mon sac. » Mallette réduite qui cachait ses outils et quelques créations diminuées afin de pouvoir les montrer facilement, puis les enfiler au lieu de rentrer chez elle, côté pratique de la magie.
Ephrem se relevait, disparaissant quelques minutes le temps de récupérer son sac à main, de dégainer sa mallette et de la mettre à taille réelle, ouverte sur le lit. Couinement particulier et singulier qui émanait sur sa gauche, Laelia faisait face à Ephrem avec Cerdo dans les bras, petit cochon qui avait pris l’air et le soleil ce matin, le sourire aux lèvres. « Ne l’écoute pas, mon chéri. » Cochon capturé entre ses bras frêles, les étoiles dans les prunelles et ce sourire radieux aux lèvres, l’orchidée aimait tant cette petite bestiole, que cela se lisait sur son faciès. Complicité sans nom avec son animal de compagnie plutôt atypique, Cerdo, le cochon au sourire, se blottissait en demandait des caresses à sa mère. « Qu’est-ce que t’es beau ! Ce n’est pas dangereux pour lui de voyager ? Et je ne suis pas sûre de pouvoir rentrer dans des lieux publics avec lui.» Enthousiasme fou de la brune envers la créature, elle le laissait gambader sur le lit en sortant des costumes miniatures pour les ajuster à taille réelle. « Comme tu sais, mes créations s’adaptent aux corps, du coup tu seras à l’aise. » Pantalon de costume kaki sorti avec quelques chemises estivales, aux tissus légers et aux manches courtes, divers motifs et coloris étaient proposés au journaliste. « Laisse-moi t’habiller. » Ou prendre soin de lui, le sourire aux lèvres, ravie de pouvoir se jouer styliste pour le brun, au style déjà bien élégant, tandis que Cerdo grouinait en jouant sur le lit.
Ephrem se relevait, disparaissant quelques minutes le temps de récupérer son sac à main, de dégainer sa mallette et de la mettre à taille réelle, ouverte sur le lit. Couinement particulier et singulier qui émanait sur sa gauche, Laelia faisait face à Ephrem avec Cerdo dans les bras, petit cochon qui avait pris l’air et le soleil ce matin, le sourire aux lèvres. « Ne l’écoute pas, mon chéri. » Cochon capturé entre ses bras frêles, les étoiles dans les prunelles et ce sourire radieux aux lèvres, l’orchidée aimait tant cette petite bestiole, que cela se lisait sur son faciès. Complicité sans nom avec son animal de compagnie plutôt atypique, Cerdo, le cochon au sourire, se blottissait en demandait des caresses à sa mère. « Qu’est-ce que t’es beau ! Ce n’est pas dangereux pour lui de voyager ? Et je ne suis pas sûre de pouvoir rentrer dans des lieux publics avec lui.» Enthousiasme fou de la brune envers la créature, elle le laissait gambader sur le lit en sortant des costumes miniatures pour les ajuster à taille réelle. « Comme tu sais, mes créations s’adaptent aux corps, du coup tu seras à l’aise. » Pantalon de costume kaki sorti avec quelques chemises estivales, aux tissus légers et aux manches courtes, divers motifs et coloris étaient proposés au journaliste. « Laisse-moi t’habiller. » Ou prendre soin de lui, le sourire aux lèvres, ravie de pouvoir se jouer styliste pour le brun, au style déjà bien élégant, tandis que Cerdo grouinait en jouant sur le lit.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Mer 17 Juil 2019 - 22:18
« tôt le matin »
Caractère ambitieux et obsessionnel qui se retraduit dans tes actes auprès de la belle. Tu souhaites tout contrôler, tout diriger, autant que possible. Tu la ‘’guide’’, ça passe mieux, tu la ‘’conseille’’ c’est encore plus tolérable. Sans remerciements directs, tu as appris avec le temps à te débrouiller avec ses gestes plutôt qu’avec ses mots. Des regards expressifs, emplis d’admiration, d’amour et probablement d’une certaine forme de fascination. Au fond qu’est-ce que t’effraies le plus si ce n’est la perdre ? Discussion qui tourne autour de votre attrait prononcé pour le luxe et la mode. Vous vous êtes extrêmement bien trouvé tous les deux. Alors tu te détaches du décor ambiant pour en revenir peu de temps après, Cerdo dans les bras. Sur le lit est déposée une mallette ouverte donnant vue sur plusieurs pièces de tissu. En observant son sourire aux lèvres une fois munie de son animal de compagnie tu ne peux t’empêcher d’en faire de même. Mimétisme des sentiments. Elle est belle la Trejo quand elle est heureuse et épanouie.
« Un Charme de Désillusion sera suffisant. Et puis on pourrait le transporter dans ta mallette le temps du voyage. La magie n’a de limite que notre imagination. » T’es un vrai gamin, tes paroles en sont témoins. Mais face à cet animal et face à la joie présente sur le visage de la belle tu ne peux réagir autrement. S’il est positif et important pour elle, alors autant l’emmener. Dans l’encadrement de la porte tu croises les bras sur ton torse en l’écoutant attentivement. T’es sérieux, parfois. Tu hoches la tête, tu t’intéresses assez à son travail pour comprendre que ses créations sont adaptables à la morphologie de chacun.
Tu t’approches du lit à sa proposition. Au passage tu flattes le petit cochon de quelques chatouilles auxquelles il réagit en plusieurs couinements. Adorable. Tu saisis entre tes mains le pantalon dont tu peux ressentir le tissu comme étant d’excellente qualité. « Il est magnifique. Il saura me mettre en valeur. » Tu parcoures du regard les chemises à manches courtes et essaies de te faire une idée précise de ce qui ira avec quoi. « Je suis à toi » souffles-tu malgré ta concentration apparente. Adages qui veulent en dire beaucoup. « Je ne saurais me décider. Elles sont toutes superbes. » Tu l’attire contre toi et l’embrasse avec délicatesse. « J’ai besoin de toi. »
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Jeu 18 Juil 2019 - 0:01
tôt le matin
ephlia
Il revenait avec son cochon adoré, de quoi faire naître une risette un peu plus durable sur ses lèvres humides. Joie contagieuse, Cerdo grouinait entre ses bras, sans cesser de demander des câlins et des cajoleries à la ronce, lui aussi affichait ce sourire caractéristique qui l’avait fait fondre. Ephrem comprenait l’importance de l’animal dans sa vie, mais il ignorait certainement qu’il était le seul être en qui la jolie avait totalement confiance, un lien étrange aux yeux des autres, mais essentiel pour la jeune fleur. Mallette de créatrice déballée avec quelques pièces, Laelia était dans son élément, comblée par le simple fait d’utiliser son partenaire comme mannequin vivant. Elle avait beau en animer, rien ne valait une personne afin de délivrer ses impressions et avis sur les créations de l’orchidée. « Surtout ce fessier rebondi, bien ferme. » Les prunelles qui zieutaient cet atout de taille, l’orchidée souriait en lui tendant le pantalon ajusté, avec une coupe flatteuse, taille haute, galbant les formes, sculptant les jambes et les fameux atouts. « J’ai ajouté un peu plus d’élastiques pour qu’il soit confortable. » Le confort était important dans les vêtements et se retrouvait partout dans les coutures, pour améliorer le tissu, le rendre plus agréable. En tant que future créatrice de mode, il était nécessaire de penser aux clients et à leurs attentes, un métier où l’égoïsme devait être mis de côté, permettant à l’ouragan d’essayer d’être meilleure.
Concentrée dans le choix de la chemise, elle s’arrêtait sur une en particulier et déposait l’ensemble contre le lit afin de se blottir entre les bras de son amant, l’affection dans les prunelles, le « je t’aime » perceptible mais loin d’être interprété. « Moi aussi, j’ai besoin de toi. » Ce n’était pas vraiment le même contexte, mais Laelia glissait contre ses lèvres, les frissons parcourant son derme à chaque caresse, effet et attraction indéniables. Il était tout ce dont elle avait besoin, la fleur, mais impossible de le voir. « Ne me quitte pas… » Aveu susurré à l’oreille, sa bouche embrassait longuement sa joue, traduisant son envie de ne pas le perdre. Lentement, elle baisait sa mâchoire et sa nuque, les pognes possessives contre son postérieur, qu’elle claquait d’une tape délicate. « Tu vas être parfait. » Ils avaient donc prit une douche rapide et, de son côté, l’orchidée s’habillait d’une robe rouge, tissu léger, aérien, mettant en avant son bronzage, mais également les épices de sa peau brune. Enfin prête, seulement une dizaine de minutes, elle retrouvait Ephrem et Cerdo dans le salon, rayon de soleil qui venait enlacer la taille du loup, d’autant plus rayonnante de par cette couleur vibrante l’habillant. « Allons-y. » Cerdo confortablement installé dans son sac dont l’intérieur avait été modifié par Ephrem, elle le regardait un dernier instant, avant d’enlacer la main du brun.
Concentrée dans le choix de la chemise, elle s’arrêtait sur une en particulier et déposait l’ensemble contre le lit afin de se blottir entre les bras de son amant, l’affection dans les prunelles, le « je t’aime » perceptible mais loin d’être interprété. « Moi aussi, j’ai besoin de toi. » Ce n’était pas vraiment le même contexte, mais Laelia glissait contre ses lèvres, les frissons parcourant son derme à chaque caresse, effet et attraction indéniables. Il était tout ce dont elle avait besoin, la fleur, mais impossible de le voir. « Ne me quitte pas… » Aveu susurré à l’oreille, sa bouche embrassait longuement sa joue, traduisant son envie de ne pas le perdre. Lentement, elle baisait sa mâchoire et sa nuque, les pognes possessives contre son postérieur, qu’elle claquait d’une tape délicate. « Tu vas être parfait. » Ils avaient donc prit une douche rapide et, de son côté, l’orchidée s’habillait d’une robe rouge, tissu léger, aérien, mettant en avant son bronzage, mais également les épices de sa peau brune. Enfin prête, seulement une dizaine de minutes, elle retrouvait Ephrem et Cerdo dans le salon, rayon de soleil qui venait enlacer la taille du loup, d’autant plus rayonnante de par cette couleur vibrante l’habillant. « Allons-y. » Cerdo confortablement installé dans son sac dont l’intérieur avait été modifié par Ephrem, elle le regardait un dernier instant, avant d’enlacer la main du brun.
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Re: (fb/ephlia) tôt le matin. [Terminé]
Dim 28 Juil 2019 - 19:38
« tôt le matin »
D’habitude tu n’es pas nécessairement réceptif aux animaux de compagnie. Là, c’est autre chose. D’ailleurs c’est certainement dû à ton lien avec la belle créatrice de mode. Tu sais que tu serais moins attendrit par l’animal si ce n’était pas le sien. Tu as su prendre en considération la petite bestiole capable de la rendre heureuse. Dieu sait à quel point c’est important à tes yeux. Compliments de la ronce qui ne cessent de glisser le long de ta stature dénudée. Tu aimes à l’entendre mettre en valeur ainsi ta silhouette masculine. Tu admires la chemise sélectionnée et confectionnée par ses soins. L’ensemble sera merveilleux, tout comme ce qu’elle vient murmurer à tes oreilles. Elle te confie avoir besoin de toi. Avec la Trejo ce genre de confidences c’est comme obtenir une déclaration. Tu acceptes son tempérament et prend ses mots tels qu’ils viennent. « Je suis avec toi. C’est à toi de ne pas me lâcher. » Le murmure est à peine audible mais juste suffisamment pour se faire entendre. Lorsque tu t’engages auprès de quelqu’un c’est avec une fidélité sans bornes. Si votre histoire s’arrête, ce sera de son fait. Pas du tiens. Rapide douche qui s’ensuivit de votre habillage. Robe aux allures carmin pour la belle texane et tenue délicieusement confectionnée pour ta part. Tu as pris soin de modifier l’intérieur de son sac à main afin d’y mettre le petit Cerdo. Saisissant sa main avec fermeté, vous vous apprêtez à partir pour l’aéroport. Direction Paris.
fin
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