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i need you (poya)
Ven 10 Mai 2019 - 18:47
Journée de cours sans trop de superflue. J'ai eu les résultats au contrôle surprise de sortilèges et je suis plutôt satisfaite de moi. Le professeur aussi l'était à croire qu'il me voit comme la meilleure élève, alors que ce n'est pas le cas. Disons que j'ai toujours fait mon maximum pour être satisfaite de mon travail, j'ai toujours voulu voir au-delà de mes capacités, et pour le moment ça a toujours fonctionné. Durant ma pause déjeuner, j'ai préféré prendre des sandwiches dehors, le temps était frais et l'air bon pour souffler une petite heure. J'aime être entouré, mais j'aime tout autant ma solitude, elle me permet de me ressourcer et de dessiner surtout. Ce midi j'ai dessiné les serres, j'ai choisi des tons rougeâtres comme si elles étaient en feu. Comme mon moral qui est en feu. Je ne sais quelle mouche m'a piquée, mais depuis les images tournent en boucle dans ma tête. Je le revois approcher ses lèvres des miennes, les faire glisser le long de mon cou. Je peux même ressentir de nouveau ses caresses sur mon corps frêle. Lui. Aedan, le seul homme que j'ai vraiment aimé. Il hante mes pensées depuis cette nuit, heureusement que je suis en mesure de faire la part des choses et que je peux aisément me concentrer sur mes cours. Pour l'oublier.
L'après-midi se passe plutôt bien, je termine un peu plus tôt que d'habitude ce qui me permet de me poser à la bibliothèque et lire un livre. Aux prémices de ma lecture j'éprouve des difficultés à me concentrer, mes pensées vont pour le Walsh, mais avec persévérance, j'en arrive presque à la fin en deux petites heures à peine. C'était un livre très intéressant sur la construction du ministère de la Magie de Nouvelle-Zélande. J'aime beaucoup lire ce genre d'ouvrages, car d'une part cela me donne des idées quant à mes futurs dessins et d'autre part ça me donne envie de voyager. Je n'ai vécu qu'entre l'Angleterre et la France, forcée de constater que je n'ai pas vu autant de pays que je le voudrais. J'espère un jour y remédier. Nous parlions de cela avec Aedan, d'ailleurs. Et il faut que je pense à lui, encore. Je pousse un long soupir, rassemble mes affaires que je range dans mon sac et me dirige vers la salle commune. Cela fait bien trop longtemps que je garde mes maux au fond de moi, il faut que j'en parle à quelqu'un. Et la meilleure personne pour me réconforter c'est Poppy.
Je ne souhaite croiser personne, j'espère juste retrouver ma meilleure amie jusqu'à la salle commune, en espérant qu'elle y soit. A grand pas je descends les escaliers, et marche rapidement dans les couloirs comme si j'étais poursuivie. Je donne le mot de passe au tableau, me fraye un chemin pour passer plus rapidement. J'inspecte la salle des yeux. Pas de Poppy en vue. Un haussement d'épaules, et me voilà dans les couloirs pour rejoindre mon dortoir. Je range mes affaires, attrape mon carnet à dessins ainsi qu'un petit crayon et retourne dans la salle commune. En quelques sortes je l'attends, j'aurais sûrement dû lui envoyer un hibou pour lui demander de me rejoindre. Après tout on se voit tous les jours, c'était à moi d'en parler dès le départ, au lieu de jouer la politique de l'autruche en me disant que cette histoire allait se tasser, que j'allais sortir Aedan de mes pensées. Je me suis trompée, visiblement. Je me pose près du feu, attache rapidement mes cheveux en un chignon et commence à griffonner. Mes traits de crayon font penser à un pelage, je l'imagine roux avec des pattes noires. Je dessine un renard. Son Patronus. Qu'est-ce que je peux être ridicule. Et comme si elle lisait dans mes pensées, comme si elle avait entendu mon appel au secours, Poppy se pose à côté de moi. Frénétiquement je mets le bras sur mon dessin pour le cacher, bien que je sais d'avance qu'elle le regardera dans tous les cas. Un sourire s'affiche sur mes lèvres pulpeuses. Coucou Pop' ! Tu m'as manqué. Après tout ce n'est pas comme si nous nous étions parlées la veille.
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Re: i need you (poya)
Ven 17 Mai 2019 - 5:12
La classe de soins aux créatures magiques venait à peine de se terminer que la rousse s'empressait de retourner dans sa chambre. Elle y déposa ses cours sans y prêter un regard, fourra ses partitions dans son sac, attrapa son violon au passage et se rua à l'extérieur. Le stress lui tordait les entrailles, sa respiration commençait à se faire plus courte et ses mains à se crisper sur la poignée de son étui. Elle avait besoin de respirer, d'extirper les pensées qui la rongeaient de son esprit, de faire le vide. Le visage de celle qui avait toujours main mise sur son coeur hantait ses pensées, écrasant son coeur, la douleur en devenait presque physique. Elles s'entremêlaient ensuite au visage de l'homme qui l'emprisonnait depuis plusieurs mois. Les images de la nuit qu'ils avaient passé ensemble remontèrent à la surface et sa gorge se serra. Qu'est ce qu'elle avait pû être idiote. Naïve au point de se laisser embarquer dans une histoire interdite, dont elle n'avait en plus pas la moindre envie. Elle en avait la nausée.
Quand elle entrouvrit la porte de la salle de musique, celle-ci était vide, à son plus grand soulagement. Aucun professeur à l'horizon, en particulier celui à qui elle essayait d'échapper en dehors des heures de classe. Elle déposa son l'étui qui pendait au bout de son bras sur une table et en retira l'instrument. Elle y attacha son coussin et déposa délicatement le précieux objet sous sa mâchoire. L'archet vint se poser comme une plume sur les cordes métalliques et elle accorda rapidement l'instrument. Une fois prête, elle commença à jouer. Dans la pièce résonna la mélodie de Hallelujah. La jeune femme aimait se mettre en jambes avec des reprises de morceaux populaires avant de passer à des éléments plus savants.
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Il ne fallut pas longtemps avant que la magie n'opère. Lentement, la tête farcie de la jeune femme se délesta de son contenu qui fut bientôt remplacée par les notes qui s'élevaient dans les airs. Elle enchaîna avec une sonate d'Handel qu'elle répéta plusieurs fois avant de se rendre compte que le jour commençait à tomber à l'extérieur. Elle rangea ses affaires et quitta la pièce, laissant derrière elle ses soucis pour quelques instants.
Lorsqu'elle arriva dans la salle commune des sumemrbees, elle découvrit Freya assise près de la cheminée. Celle-ci la salua, essayant tant bien que mal de dissimuler ce que la danseuse reconnaissait comme étant son carnet à dessin. La jeune femme semblait préoccupée. Sans même avoir à le lui demander, Poppy savait déjà que quelque chose n'allait pas chez sa meilleure amie. Sans la moindre hésitation, elle s'installa sur le canapé à côté d'elle, l'attirant dans une étreinte rassurante. « Toi aussi tu m'as manquée Yaya. Qu'est-ce que tu caches là ? » lui demanda-t-elle en s'emparant discrètement du carnet. Elle y jeta un bref coup d'oeil et fixa son regard sur sa compagne. « Aedan ? » Elle connaissait la situation entre les deux anciens amoureux. Rien de bon ne se dessinait à l'horizon.
@Freya Bellerose J'espère que ça ira promis je ferai plus court dans les prochaines réponses
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Re: i need you (poya)
Dim 9 Juin 2019 - 17:31
Parfois j'aimerais me transformer en mon animagus, m'évader durant quelques heures, voire quelques jours et ne revenir que lorsque ma vie aurait retrouvé un peu d'ordre. Bien que je sois studieuse et que j'aime travailler, il est vrai que mon esprit est ailleurs en ce moment, cela ne m'empêche pas d'avoir de bonnes notes, mais disons que je ne suis pas au maximum de mes capacités. Comme tout le monde le sait, je suis la joie de vivre incarnée, jamais personne dans cette salle commune ne m'a vu de mauvaise humeur. Même la fois où les nerfs sont montés lorsque je prêchais sur un devoir d'études de runes, j'ai su reprendre le contrôle de moi-même, et ainsi instaurer le calme en moi. Il est habituel de me voir près de la cheminée et griffonner des croquis, même si au vue de ma tête bougonne, on peut clairement comprendre que ma bonne humeur habituelle n'est pas au rendez-vous.
Une étudiante se pose à côté de moi, je la regarde sans mot dire et ne prends même pas la peine de lui répondre lorsqu'elle me gratifie d'un sourire et un salut, à croire que je souhaite le monopole du canapé. Elle doit comprendre mon regard vide, mon peu d'entrain à avoir de la compagnie car elle se lève aussitôt du canapé. Je reprends les traits de mon renard, m'attardant sur son pelage fascinant, nuançant d'une pensée les couleurs alors que je n'utilise qu'un simple crayon noir. Je sens mes joues se rougir lorsque je me souviens le Patronus d'Aedan, mais ne laisse paraitre aucune expression. Désagréable, doivent-ils penser. Mais jamais je ne me suis souciée de ce que les autres peuvent penser de moi. Je m'attarde désormais sur la queue de cet animal, queue légèrement ébouriffée pour lui donner un côté davantage craquant, comme une envie de le serrer au creux de ses bras, telle une peluche. Je me mordille l'intérieur de la lèvre, laissant mes pensées se bousculer alors que la forme de mon renard est de plus en plus précise. Plus personne n'ose se poser à côté de moi, à croire que la place était réservée à Poppy.
La voir me met dans une joie sans nom, je la salue comme il se doit, lui exprimant ma pensée. Elle me connait assez pour savoir que je ne suis pas en grande forme, c'est sûrement la raison pour laquelle, elle me dit Toi aussi tu m'as manquée Yaya. Qu'est-ce que tu caches là ? Je lève les yeux au ciel, j'ai tenté de cacher le portait de mon ex petit ami glissé sous mes autres dessins, mais avec la Thurstan nul besoin de le faire. Voyant que je ne réponds pas, elle ajoute Aedan ? Pour simple réponse je hoche de la tête, Poppy connait toute l'histoire entre Aedan et moi. Elle connait notre relation depuis less prémices jusqu'à la rupture, mais n'est pas informée de la dernière péripétie. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Ni comment ça a pu arriver. commençais-je alors calmement, marquant une petite pause afin de trouver la façon dont je peux lui annoncer la chose. Mais.. je.. je l'ai croisé de nouveau. Et j'ai..enfin nous..nous avons couché ensemble. Mais c'est arrivé une nuit seulement. Même si je meurs d'envie de recommencer une nouvelle fois, et pourtant je me meurtrie à dessiner son Patronus, tout en tentant d'oublier cet échange charnel. Depuis je l'évite. Je ne sais même pas si c'est utile de le préciser, car bien avant que lui et moi nous nous retrouvions je faisais tout pour ne pas être dans la même pièce que lui.
@poppy thurstan : c'est parfait ne t'en fais pas je m'excuse encore mon retard, en espérant que ma réponse te convienne
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Re: i need you (poya)
Dim 16 Juin 2019 - 17:53
Une fois de plus elle avait tapé dans le mille: Aedan à nouveau la source de ses soucis. Déjà vu, pensa-t-elle. « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Ni comment ça a pu arriver. » Ça commençait bien... la sorcière pouvait déjà deviner ce qui allait suivre cette ouverture. Elle savait que malgré les années et la douleur, Freya n'avait jamais complètement cessé d'éprouver des sentiments pour le jeune sorcier et qu'en le revoyant les chances pour qu'elle retombe dans ses bras étaient élevées. « Mais.. je.. je l'ai croisé de nouveau. Et j'ai..enfin nous..nous avons couché ensemble. Mais c'est arrivé une nuit seulement. » Les tremblements dans sa voie lui laissaient savoir que l'évènement la chamboulait. Avait-elle honte ? Se sentait-elle coupable ? En tout cas, elle l'évitait depuis. « Je t'avoue que je suis pas hyper surprise, Yaya. Et... comment ça s'est passé ? » lui demanda-t-elle. Elle était déchirée entre le besoin de protéger sa meilleure amie des douleurs déchirantes qu'elle avait déjà dû subir lorsque sa dernière relation avec le garçon s'était terminée, et l'envie de la voir heureuse avec lui. Après tout, elle l'avait adoré Aedan lorsqu'ils étaient à Poudlard. Elle l'avait admiré, lui qui prenait si bien soin de sa moitié. Mais ça, c'était avant qu'il ne lui brise le coeur et elle n'avait jamais complètement été capable de le lui pardonner. « Pourquoi tu l'évites ? Tu regrettes c'qu'il s'est passé ? » Ce sentiment là elle le connaissait bien, un peu trop même.
@Freya Bellerose
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