- InvitéInvité
don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Lun 13 Mai 2019 - 20:57
Une étrange énergie coule dans ses veines. Ses pensées vont si vites, aujourd'hui, ses mouvements sont saccadés, imprévisibles. Il se sent à la fois faible et terriblement puissant. Invincible. Comme si rien ne pouvait l'atteindre. Il se sent si bien, euphorique, extatique. Cette vitesse mentale qu'il ressent contredit la lenteur du monde et le perturbe, lentement mais sûrement. Il est un peu perdu, il a besoin de stabilité ; alors, dans l’obscurité de sa chambre, il roule un joint, et laisse l'herbe le ramollir. Son corps vibre encore sous la force de cette énergie qui rampe sous sa peau, mais elle est contrôlée, adoucie par la défonce. La fumée embrume son cerveau, et un sourire se forme sur son visage, un sourire incontrôlable, un peu hystérique peut-être ; son corps se secoue sous la force d'un éclat de rire paresseux, et il s'appuie contre la fenêtre tandis qu'il apprécie la sensation de lâché-prise total. Son esprit s'embrase, et il se jette dans le gouffre de ses pensées, se laisse aspiré dans le tourbillon insensé de voix qui se contredisent dans sa tête.
Il a envie de sortir. L'envie le prend aux tripes, soudainement, et son corps s'anime, comme contrôlé par une volonté extérieure à lui-même. Il se décolle de la fenêtre contre laquelle il s'appuyait, écrase sont mégot dans un cendrier, puis il enfile une chemise d'un violet tirant sur le bordeaux, un pantalon noir et des chaussures. Un rail de coke pour la route et le voilà parti, déambulant dans les rues d'Inverness, la tête dans les étoiles. Ses pas le mènent naturellement vers le Vampire's Night, le nightclub le plus huppé de la ville pour les sorciers ; il rentre sans problème, les videurs sont habitués à sa présence très (trop?) régulière dans les lieux. Il y vient souvent, Kiran, pour se défouler, pour boire, pour trouver un ou une partenaire d'un soir. Et s'il n'est pas au Vampire's Night, c'est au Rainbow qu'on le trouve. Tient, le Rainbow, c'est pas une mauvaise idée non plus- oh et puis c'est trop tard, il est déjà là, autant rester. Il pénètre donc dans le nightclub et ses sens sont soudainement débordés : la musique fait vibrer ses os tandis qu'il parcourt du regard les silhouettes des danseurs ; il sent déjà la moiteur et la chaleur des corps, et il pourrait même presque sentir le passage des jeux de lumières sur sa peau. Il compte bien se mêler aux danseurs, bientôt.
Mais pour l'instant, c'est une boisson qui lui fait envie, alors il se fraye un chemin entre les corps jusqu'à pouvoir s'accouder au bar. Tandis qu'il attend qu'un serveur s'approche de lui, il contemple les différentes bouteilles et les cocktails proposés, indécis : un bon vieux Jägerbomb le tenterait bien, mais c'est si commun... Un Adios Motherfucker peut-être ? Avec ça il est sûr de finir totalement arraché – oui, mais ça serait trop rapide, trop facile... Distrait par un mouvement à sa droite, il hausse un sourcil agréablement surpris lorsqu'il aperçoit Tiki à côté de lui. En soit, c'est assez commun de le trouver là ; les deux compères se croisent souvent en soirée, et Kiran en profite généralement pour se réapprovisionner. Le relation, qui était dans un premier temps une relation de client à dealer, s'est développée, jusqu'à ce qu'une confiance tacite règne entre eux. Déjà légèrement défoncé, il ne peut s'empêcher de détailler Tiki du regard une seconde de trop. « Tiki, j'm'attendais pas du tout à te voir ici ! » dit-il avec ironie, mais toujours gentiment. « T'es solo ce soir ? » demande-t-il, avant de commander trois shots de tequila au serveur, qui s'est approché d'eux. Kiran ne refuserait pas la présence d'un compagnon de boisson.
- InvitéInvité
Re: don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Sam 25 Mai 2019 - 21:32
Une drôle de mélodie s’échappe de tes lèvres alors que tu danses sur le bord du trottoir. Le monde tangue doucement, suivant ton rythme, docile comme un musicien sous la baguette du chef d’orchestre. Égaré dans les rues, tu t’imagines prince décadent, bien trop heureux pour être sobre. Le sourire ancré sur les lèvres, tes yeux brillent doucement sous la lune. Tu n’étais pas rentré chez toi depuis ce matin, personne ne t’y attendait, personne à qui rendre des comptes. Solitaire et fier, t’as laissé la boisson et l’adrénaline te dicter la conduite. Que la coupure sur ta pommette en soit témoin, elles ne sont pas toujours les meilleures conseillères, mais dieu que tu as pu rire en détalant comme un gosse. Tu en avais besoin, de l’ivresse. Car en ce moment les tourments sont nombreux, l’amer sensation de perdre sa vie en chef des armées. Ton arme est l’ignorance et la passion de l’instant. Jeune effronté jouant les funambules, tu chantonnes « and then they chucked me off a cliff but I'm still not dead » d’une voix presque douce. Avec délice, tu lâches prise, le bruit du verre cassé résonne dans la rue. Oups, ta chère bouteille t’a échappé des mains.
Finalement, tes pas te conduisent face à l’antre des vampires. Et t’as l’chant des sirènes qui t’appellent.
Dans une vitre, tu t’observes. A part cette petite coupure, tu n’as rien pour trahir. L’attirail est classique mais efficace, t-shirt d’un blanc immaculé à moitié rentré dans un jean slim noir. La veste, ceinture et bottines se font écho à travers le même cuir et détails argentés. Les videurs semblent satisfaits, il te suffit de la promesse de leur livrer le mot de passe du Filets du Diable pour la semaine prochaine pour qu’ils te laissent passer. Ils te connaissent un peu, vous vous devez quelques bleus mais les insultes sont toujours restées étrangement amicales.
La boite t’accueille alors, la musique venant faire taire les impies questionnements d’un lourd martèlement. Ton corps est déjà frôlé par d’autre, tu souris à l’inconnue avant de te détourner. Il fait chaud, bien trop soudainement. Ta gorge appelle à l’aide et le bar est ta seule issue. Tu t’y faufiles, à la fois trop entouré et isolé, y voyant presque un salut une fois que ta main se pose sur le bois. « Un Black Pearl. » Commandes-tu aussitôt, prenant le premier nom que tu voyais sur le tableau. Soudainement, quelqu’un t’appelle et tu te tournes pour voir Kiran. Aussitôt un grand sourire vient orner tes lèvres alors que tu le salues d’une exclamation. Bien sûr qu’il serait ici, ton plus fidèle et fiable client. Tu l’aimes bien ce type, tu vas jusqu’à faire gaffe à ce que tu lui refiles -pas lui donner des doses de verres pilées. Tes yeux suivent les siens avant de s’égarer un instant, le long du col de sa chemise.
Un rictus aux lèvres, tu réponds à sa question : « Solitaire comme jamais, un peu trop d’ailleurs. » Loin d’être un mensonge, il semblerait que les drogues ne font plus assez effet pour taire cette voix destructive au fond de ton crâne. Un sourcil se lève en voyant les shots de tequila arriver avec ta commande. Avant qu’il ne puisse sortir la monnaie, tu plaques le montant sur le bois. « C’est pour moi. » Tu lui adresses un clin d’œil, sachant très bien que c’est loin d’être dans ton caractère d’être aussi généreux. Mais t’es déchiré, le poison te mettant de bonne humeur, au fond, t’es pas le pire des compagnons de boisson.
- InvitéInvité
Re: don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Jeu 6 Juin 2019 - 15:38
DON'T KISS AND TELL
ft. @Tiki Tamaharu
Quand Tiki le remarque, il l'accueille d'une exclamation et d'un grand sourire, que Kiran lui retourne. Il a visiblement déjà bu quelques verres, pour être aussi inhabituellement enjoué, mais ça arrange bien Kiran, qui lui non plus n'est plus tout à fait net - par réflexe, il frotte ses doigts sous son nez, juste au cas où un peu de poudre s'y trouverait encore. Une sorte de frénésie béatifiante s'empare de son corps et le rend incapable de se concentrer sur plusieurs choses à la fois, alors son attention toute entière se fixe sur Tiki, qu'il observe de ses yeux sombres aux pupilles dilatées à l'extrême. Il voit le regard de son dealer glisser le long du col de sa chemise, et un sourire en coin se fraye sur son visage tandis qu'il décide de garder ce petit écart dans un coin de sa tête, juste au cas où. Kiran a toujours bien aimé Tiki, malgré son bon vieux caractère de merde - faut croire qu'il s'y est habitué, à force de le fréquenter, et puis c'est ce qui le rend attachant il faut bien le reconnaître. Kiran n'a jamais eu d'embrouille avec lui, et la cam' est toujours de bonne qualité. « Solitaire comme jamais, un peu trop d’ailleurs. » C'est toujours moins drôle de faire la fête tout seul ; c'est d'ailleurs un peu pour ça que Kiran est venu au Vampire's Night. Le nightclub est une valeur sûre, on peut toujours retrouver une connaissance ou un groupe de pote ici. Kiran s'appuie distraitement contre le bar, le regard toujours posé sur Tiki, tandis qu'il répond « Plus maintenant, » un sourire nonchalant collé aux lèvres. L'Indien compte bien passer un peu de temps avec lui, maintenant qu'ils se sont croisés.
Le barman amène alors leurs boissons, mais Kiran n'a même pas le temps de sortir ses gallions : Tiki plaque le montant sur le bar, ne laissant pas de place au marchandage. « C’est pour moi, » dit-il en lui adressant un clin d'oeil, et Kiran est agréablement surpris, sachant parfaitement que c'est loin d'être habituel pour Tiki de payer des verres à autrui. Il hausse un sourcil à la fois surpris et amusé, avant de répondre : « D'accord, mais la prochaine tournée est pour moi. » Ils ne vont probablement pas s'arrêter en si bon chemin vers les sommets (ou les tréfonds, dépendant du point de vue) de l'alcool, non ? Remarque, il a pas mal envie de danser, aussi ; l'effet euphorisant de la coke n'est pas encore passé, et Kiran veut profiter de la frénésie qui l'envahit pour se défouler sur le dance floor. Mais ça attendra qu'il ait fini ses verres. Il s'empare d'un shot, qu'il lève pour trinquer avec Tiki. « Cheers, » dit-il avant de vider son petit verre en un cul-sec. La brûlure de l'alcool est satisfaisante contre sa gorge, et la chaleur lui monte à la tête, probablement facilité par tout ce qu'il a fumé ou consommé avant de venir.
Il pose son shooter vide et s'empare presque immédiatement du suivant ; il ne le boit pas tout de suite, cependant, et se contente de tourner doucement le verre, faisant onduler la petite (mais puissante) quantité d'alcool. « Quelque chose de particulier t'amène ici ce soir ? » demande-t-il distraitement. Son regard se pose sur sa pommette, ornée d'une coupure : « T'as l'air d'avoir eu un début de soirée mouvementé, en tout cas, » plaisante-t-il. Son regars glisse le long de sa pommette, s'arrête un quart de seconde au coin de ses lèvres avant de s'arracher de force à la vue pour se poser, sagement, sur son verre. Il est seul depuis trop longtemps, songe-t-il brièvement, c'est pour ça. Et puis Tiki est pas dégueulasse à regarder non plus, il ne va pas se voiler la face. Mais faudrait peut-être qu'il soit plus discret, parce qu'il va rapidement avoir l'air un peu trop thirsty pour que ça passe inaperçu.
- InvitéInvité
Re: don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Mar 11 Juin 2019 - 0:03
Dans la pupille si dilatée de Kiran, tu vois ton propre reflet, souriant, avenant, bancale. Mais cela t’importe peu, jouant les inconscients et tournant toute l’attention qu’il te reste sur ton nouveau compagnon de la soirée. Te complaire dans une illusion, c’est ce que tu as toujours su faire de mieux, certains pourraient même penser que c’est là la clé de ta survie dans ce monde qui a toujours tout fait pour te mettre à terre. Tu t’en sors toujours dans une pirouette et de la pourpre aux yeux -autant pour les autres que pour toi. Mais ces réflexions sont déjà bien loin de toi et tu commences à penser que tu as bien fait de répondre au chant des sirènes, ou plutôt, des vampires. Le rictus sur tes lèvres s’agrandit quand il assure l’être, à deux, tu as plus d’espoir d’étouffer ces pensées meurtrières. Tu t’approches un peu plus, histoire de mieux entendre l’Indien au-dessus du brouhaha ambiant.
Dès que les boissons arrivent, tu laisses l’ébriété parler et tu paies la tournée. De toute façon, pas sûr que tu sois en état de faire les comptes demain. L’expression sur son visage te fait doucement rire et tu réponds par un léger hochement d’épaules nonchalant. Ton index se lève quand il promet de payer la prochaine tournée. « C’est ce que j’aime entendre ! Tu n'allais pas croire que je fais dans la pure charité ? » Plaisantes-tu, faisant glisser ton coude sur le bar, le verre en main. Il te manque un nouveau rail pour sentir pleinement la plénitude – ou plonger un peu plus profondément dans les abysses. L’envie de te défouler est toujours bien présente, il faudra que tu y remédies, peu importe la manière. Vous trinquez, le choc des verres faisant doucement vibrer les liquides alcoolisés. Le tien est presque entièrement vidé, laissant peu de temps à ta langue pour savourer le mélange de saveur. Dommage, il est particulièrement délicieux, ce Black Pearl. Tes yeux se ferment un instant, laissant ta tête tomber sur le côté pour profiter de l’ivresse qui engourdit alors ton corps.
Ils ne s’ouvrent que lorsque Kiran reprend la parole, il a déjà son prochain shot en main, mais ne le bois pas. Tu es presque tenté de le lui prendre, mais ce serait dommage de tout foutre en l’air sur un coup de tête, pas vrai ? Pas que cela serait une chose inhabituelle pour toi, Tiki, mais par tu ne sais quel miracle tu te contentes simplement de finir ton propre verre en l’écoutant. « Je me baladais dans le coin quand j’ai vu de la lumière. Et toi ? » Plaisantes-tu. À son tour il le fait, pointant alors la coupure qui est venu décorer le haut de ta pommette. « Longue histoire. » Commences-tu en cherchant le moyen de résumer ta mésaventure le plus simplement possible. Mais les yeux de Kiran te distraient, glissant sur ta peau. « On va dire que parfois que je n’ai pas réellement conscience des limites. » Finis-tu par ici en le voyant poser son verre. Ton esprit doit trop être victime de l’alcool, car tu n’arrives pas à te rebuter de ce regard insistant. C’est une règle d’or que tu t’es imposé pourtant, celle ne jamais céder à tes désirs pour les hommes de quelque manière que ce soit -haïssant plus que tout cette partie de toi. Habituellement, tu traites presque cela comme une blague, trouvant un moyen de détourner l'attention de ce sujet. Mais il reste ancré en toi, malgré tes tentatives pour te bercer de mensonges. Tu maudits la seule fois où tu as jamais cédé. Pourtant à cet instant, ça te manque. Cruellement. Une voix revient chatouiller ton esprit, celle que tu as tenté de faire taire. Kiran est beau, attirant même, et il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que les vapeurs des drogues ont aussi détourné ses pensées du droit chemin. La tâche est d'autant plus difficile, même si tu ne saurais pas réellement t'y prendre s'il te venait la folie de céder complètement.
Tu te mords la lèvre, te demandant si tu dois fuir. Mais tu n’en as pas envie, alors tu observes autour de vous, pour trouver une distraction. « J’ai besoin de me défouler. » Marmonnes-tu en te passant une main dans le cou et avant de te tourner vers Kiran. « Tu veux ? » Tu pointes la piste de danse derrière vous avant de rajouter en l’invitant à se rapprocher de toi et tout bas pour que le barman ne vous entende pas, « Si tu veux j’ai encore des doses pour plus tard. » Étrange proposition, toi-même tu ne sais si tu essaies de fuir ou provoquer une situation.
- hj:
- ce n'est pas génial mais promis je me rattrape après.
- InvitéInvité
Re: don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Mer 31 Juil 2019 - 0:54
La promesse d'un verre gratuit ravit Tiki, sans grande surprise, et Kiran se laisse glisser confortablement dans les plaisanteries avec son dealos préféré ; c'est quelque chose de familier, de facile, sans prise de tête, et c'est exactement ce don Kiran a besoin. Constamment à la recherche de la facilité et de l'oubli, il se laisse volontiers porter par le courant fluide de leurs conversations peu sérieuses, où l'on a pas besoin d'être entièrement honnête pour se comprendre quand même. Ils trinquent, mouvement répété tant de fois par le passé, dont le tintement du verre ne manque jamais de lui procurer du plaisir par avance - parce qu'après ce tintement viennent le rire et l'inconscience, et que c'est exactement ça qu'il veut. « Je me baladais dans le coin quand j’ai vu de la lumière. Et toi ? » Kiran laisse s'échapper un reniflement amusé, devinant sans peine la façon dont Tiki s'est retrouvé là. Il cherchait probablement la merde, l'a trouvé, et a erré jusqu'à atterrir ici dans le but de laisser disparaître tout ce qui n'a pas un rapport immédiat avec l'alcool ou la musique. Kiran a fait plus ou moins la même chose, alors ouais, il comprend l'impulsivité de la décision. « Honnêtement ? J'me faisais chier. Tout allait trop lentement. » Kiran lui lance un regard entendu - Tiki connaît bien lui aussi cette impression que le monde est trop lent autour de soit, quand on est sous coke, et ce besoin de vitesse, de sensation, là, maintenant, tout de suite. « Et puis, comme tu dis, y avait de la lumière... » Et Kiran aime tout ce qui brille.
Quand l'Indien, curieux, l'interroge à demi-mot sur son début de soirée, Tiki répond vaguement. Ne pas connaître les limites, hein ? Les limites entre raison et déraison, entre sain et malsain, entre sagesse et délire. Kiran observe Tiki du coin de l'oeil, jauge l'atmosphère entre eux ; mélange d'aise et de tension, il y a quelque chose qui flotte dans l'air, discret mais bel et bien présent. Ses sens le préviennent, l'alerte d'un changement de dynamique entre son camarade de soirée et lui, mais Kiran ignore les warnings dans son cerveau. « De toutes façons les limites sont faites pour être dépassées, non ? » demande-t-il, son regard accroché à celui de Tiki, avant de finir son second shot. « En tout cas j'me suis jamais privé, » ajoute-t-il avec amusement. Parfois, il marche sur le fil, et puis parfois il s'en fout complètement et saute à pied joints de l'autre côté, du côté du déraisonnable.
Le regard sombre de l'Indien s'attarde une seconde sur Tiki - ou plus particulièrement, sur la façon dont il se mordille la lèvre - avant de suivre le mouvement de sa main sur sa nuque. Bon, aucun doute là dessus, il trouve la crapule attirante, et visiblement les joints et les rails pris précédemment ont un peu baissé son self-control puisqu'il est plus difficile de s'empêcher de regarder. Soit Tiki n'a pas remarqué l'atmosphère... différente, entre eux, soit ça ne le dérange pas tant que ça puisqu'il lui propose d'aller danser, avant de lui dire au creux de l'oreille : « Si tu veux j’ai encore des doses pour plus tard. » Un sourire en coin se dessine sur les lèvres de Kiran. « Comment refuser, avec un programme pareil ? C'mon, let's go, » répond-il en se mêlant à la foule dansante, attirant Tiki avec lui d'une main sur son épaule. Doucement, il ferme les yeux un instant il se laisse entraîner par les vibrations de la musique et des corps autour d'eux, bougeant son corps en rythme avec aise et habitude. Quand il ouvre à nouveau les paupières, c'est pour planter son regard dans celui de Tiki, avant de s'approcher un peu de lui, un air de défi dans les pupilles ; don't leave me hanging, dude, murmurent ses yeux avec amusement.
- :
- Déso, c'est pas glorieux et en plus j'ai mis trois siècles à répondre, bref dis-moi si y a besoin que je change/ajoute quoi que ce soit !
- InvitéInvité
Re: don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Dim 11 Aoû 2019 - 19:29
« Tout allait trop lentement. » Ces paroles font écho à ton être, brûlant d’un désir d’adrénaline et de sensations. Celui de les sentir chatouiller tes veines, se glisser en toi et te marquer de leur sceau. Ainsi engourdissant ton esprit pour mieux faire frémir ta peau. Ce souhait, tu le vois aussi au fond des prunelles de Kiran, dans ses gestes désaccordés et sur ses lèvres gorgées d’eau-de-vie. Il ne te comprend que trop bien, aussi camé et désœuvré que toi. Sans mensonge, tu réponds à ses questions, conscient de ton ivresse et des limites que tu plais à brûler d’une caresse. Tu envoies tes démons dans les bras de Morphée, tentes de les offrir en pâture à Hypnos, qu’ils soient dociles le temps d’une soirée.« De toutes façons, les limites sont faites pour être dépassées, non ? » Un rictus règne sur ton visage, tu lèves ton verre à ces mots et engloutis d’une gorgée les dernières ruines du Black Pearl. Un bruit satisfait s’échappe de ta gorge. « Ce sont les paroles d’un sage. » Dis-tu dans un rire complice. « C’est fou, un peu plus et je penserai que tu lis dans mes pensées. » L’esprit écorché, atrophié de névroses, vous vous plaisez à baigner dans un océan de flammes.
Quand glissent sur toi les iris de l’Indien, tes canines maltraitent tes lippes et ta main se perd un instant dans ton cou. Il te faut agir, bouger, car c’est de la lave qui coule à présent dans tes veines. Marmonnant ton envie, tu l’invites à rejoindre les autres diables sur la piste de danse, lui glissant une bien douce proposition au creux de l’oreille. Tu le connais, ce fantôme qui se plait à hanter les lieux de débauche, tu connais les mots magiques pour l’attirer à toi. Avec facilité, c’est lui qui vous fraye un chemin dans cette profusion de corps, sa main sur ton épaule. Habituellement, tu aurais préféré être foudroyé par Zeus lui-même qu’ainsi être vu dansant avec un Adam, mais à cet instant, les corps n’ont pas de visages, d’yeux ou d’oreilles. Il n’y a que vous deux, héritiers déchus et splendides dans la nuit. Supernovas, magnificent, splendid, dying stars.
Alors que ses paupières sont closes, tu l’observes, laissant ton corps suivre le rythme par simple habitude. Détails qui te frappent, de cette mèche qui vient se coller au coin de sa bouche à la chorégraphie de la lumière qui vient accentuer ses pommettes, mâchoire et clavicules. Il y a aussi l’ombre de ses cils qui caressent ses joues, l’aisance de ses mouvements, comme si c’était la musique qui se pliait à ses envies. L’ivresse te fait te perdre dans ta contemplation, te rappelle à quel point tu aimes la beauté des corps humains. Tu regrettes presque de ne pas être artiste, savoir dessiner ces courbes et détails qui te tourmentent tant.
Il ouvre les yeux, s’approche de toi. Toi qui te pensais le serpent de l’Eden, les rôles s’inversent alors. Il y a dans le regard de Kiran comme une promesse, envoûtante et tentatrice. Un abysse qui t’attire, toi qui chavires un peu plus à chaque gorgée d’eau salée. Il te suffit juste de te laisser emporter, un peu plus, plus profondément. Alors c’est la petite voix dans ta tête que tu assassines, que tu noies, celle qui te maudit d’ainsi céder au chant des sirènes. Au défi silencieux, tu réponds par une main sur sa hanche. Inquisitrice, elle l’attire vers toi et tu laisses le rythme de la musique vous envahir, les paupières mi-closes, les prunelles brillantes. À l’affût de ses réactions, un doigt glisse sur sa mâchoire, libérant la mèche rebelle de ce geste. « Je me demande… » Penses-tu à voix haute, l’ombre d’un rictus sur le coin des lèvres et la malice scintillant au fond des yeux. Tu l’attires plus à toi, pour aisément lui souffler à l’oreille : « Quelles limites me laisserais-tu franchir ce soir ? » Question à double entendeur, à Kiran et à ton esprit, qui souffrira une nouvelle fois de tes actes.
- InvitéInvité
Re: don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Lun 21 Oct 2019 - 10:43
Tension. Partout autour d'eux, elle pèse dans l'atmosphère et laisse des promesses de plus, toujours plus. Kiran est un homme d'excès. Richesse, drogues, alcool, sexe, il prend tout, péché de gourmandise qui le mènera un jour à sa perte. Il veut, toujours plus, il veut atteindre l'extase, toujours plus haut dans ses délires, ses lubies, ses envies, son plaisir. Alors il baigne dans cette tension qui s'installe doucement mais sûrement entre Tiki et lui ; il sait, il voit dans son regard que Tiki l'a senti, lui aussi, mais qu'il y résiste peut-être un peu plus que Kiran. Ce n'est pas du courage de la part de Kiran, c'est plutôt un manque de honte, un je-m'en-foutisme extrême. Il faut au moins ça pour devenir un junkie comme lui. Tiki laisse s'échapper un petit rire complice : « Ce sont les paroles d'un sage. C'est fou, un peu plus et je penserai que tu lis dans mes pensées. » Kiran lui rend un sourire en coin un peu cryptique, amusé par l'idée. Les deux hommes ont quelques points communs ; une tendance à l'auto-destruction, un don pour se foutre dans les ennuis, un vice extrême pour les plaisirs que la vie peut offrir, sans limite. « Qui sait ? » répond-il simplement, en haussant un sourcil amusé. Kiran n'est en rien un legilimens, mais lorsque deux personnes se ressemblent en certains points, il devient facile pour l'un de deviner comment pense l'autre. Et sous certains aspect, Kiran connait bien Tiki.
Ehonté, Kiran laisse son regard trainer sur le cou de son ami, le long de sa mâchoire puis le creux de ses clavicules, à la base de son cou. Il sait que Tiki le voit, il le sent, et la tension s'alourdit un peu plus. Elle n'est pas prête de les quitter ; il attire Kiran sur la piste, et bien vite ils ne sont plus que deux visages anonymes au cœur d'une foule tout aussi anonyme. Il est facile de s'oublier dans la foule des corps en mouvement : plus aucune identité n'existe, il ne reste plus que soi, la musique, les basses qui font vibrer le cœur et les tympans. Kiran se laisse aller à la musique, paupières fermées sur ses iris ébène, mais il sent toujours le regard de Tiki qui s'accroche à lui, qui le détaille du regard. Il peut sentir son sang bouillir dans ses veines, la chaleur monte dans son corps et cette fois-ci ça n'a rien à voir avec la danse. Quand il ouvre finalement les yeux et se rapproche pour lancer un défi silencieux à Tiki, ce dernier y répond en l'attirant par les hanches, ses mains chaudes posées là, électrifiant Kiran. L'indien laisse ses mains remonter le long des bras de Tiki pour venir se croiser derrière sa nuque. Il doit légèrement lever la tête pour le regarder dans les yeux ; il adore ça. Une des mains de Tiki vient effleurer sa joue, déloger une mèche qui s'était collée là sans qu'il ne s'en rende compte. « Je me demande... » Il l'attire un peu plus contre lui, ses lèvres tout près de son oreille. « Quelles limites me laisseras-tu franchir, ce soir ? » le murmure allume un feu dans son bas-ventre. Il laisse s'échapper une expiration légèrement tremblante, avant de tourner la tête ; ses lèvres effleurent la mâchoire de Tiki, une promesse de plus à venir. Il glisse une main dans ses cheveux courts, à la base de sa nuque, et rapproche ses lèvres de son oreille. « Ca dépend, jusqu'où es-tu prêt à aller ? » demande-t-il. « Car sache que je n'ai aucune limite, » souffle-t-il enfin, ses lèvres frôlant le creux de sa mâchoire.
- InvitéInvité
Re: don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Sam 16 Nov 2019 - 22:26
Il y a dans ce chaos, comme une étrange clarté. Une complicité dans le vice, qui se lit dans les sourires et les souffles qui se mêlent, dans la danse et les regards qui l’admirent. Adam devient la pomme ; tu ne peux décrocher tes prunelles de cet être et dans tes veines, c’est le Cocyte qui règne. Rois anonymes au milieu d’une foule sans visage, il te défit et toi, habité de fierté et d’envie, tu y réponds sans battre un cil. À cet instant, alors que l’alcool embaume tes sens, tu ne peux percevoir que l’homme en face de toi, Kiran, et tes mains sur ses hanches, bercées par le moindre de ses mouvements. Ce simple contact vous électrise, achève les suppliques de ton âme et confirme vos désirs communs. Que toute ta conscience aille brûler en enfer, tu iras la rejoindre bien assez tôt quand les terribles nymphes t’auront fait chavirer. À son tour il te touche, faisant remonter ses doigts sur ton bras, arrachant quelques frissons sur leur passage, avant de se rejoindre derrière ta nuque -faisant de toi un prisonnier bienheureux. La boisson rend ta peau si sensible, tes sourires faciles et tes yeux se dénaturent de tout mensonge.
Avec une certaine douceur ; tu retires une mèche rebelle de son visage, et, profitant de cet instant, l’attires un peu plus contre toi. Tes paroles glissent avec aisance contre son oreille et son cou, puis provoquent la réaction que tu souhaitais admirer ; une respiration tremblante qui se perd sur ton épiderme et t’arrache un air de satisfaction. Ses lèvres effleurent ta mâchoire, sa main s’oublie à la base de ta nuque. Il répond à ta question par une autre, ton rire est rauque et ses mots vils tentateurs. Comme un miroir de tes propres attentes, il confesse ne connaître aucune limite. Un feu se propage alors dans ton corps, libérateur, sans que tu aies réalisé jusqu’ici à quel point il t’avait rongé de l’intérieur. Ta prise se renforce sur lui et tu te meus juste assez pour que tes lèvres viennent frôler les siennes, prêtes à signer le pacte avec le diable. « Heureux que nous partagions les mêmes limites. » Enfin, tu croques la pomme et, contre la bouche de Kiran, tu consommes ce péché dont tu as tant rêvé sans jamais te l’avouer. Les yeux fermés, tu te vois comme un naufrage qui goûte pour la première fois depuis si longtemps la douceur de l’eau douce. Laissant tes lippes danser un instant sur les siennes, une de tes mains va se poser sur sa mâchoire et l’autre dégringole sur la chute de ses reins.
Néanmoins, tu t’écartes avant de franchir le point de non-retour. Entre tes cils, tes prunelles sont feux et ton sang lave. Tu ne pourras te contenter de si peu sans sombrer. « Black-room… Maintenant. » Les mots sont bas, autoritaires, octaves perdues dans les promesses ardentes. À contre-cœur, tu te détaches de ce corps pour ouvrir la marche, le contact maintenu par une main impérieuse sur ses reins. Tu le guides, bien que tu le saches déjà maître des lieux, à travers ce labyrinthe de corps pour arriver jusqu’à un couloir séparé du reste. Plusieurs salles se succèdent, certaines ouvertes d’autres fermées. Tu profites de l’intimité pour laisser ton touché glisser sous le tissu de son haut avant de le faire bousculer dans l’encadrement d’une des portes ouvertes. Refermant et t’appuyant sur la porte, tu observes Kiran avec un rictus et les yeux voilées.
- InvitéInvité
Re: don't kiss and tell ღ ft. Tiki
Sam 30 Nov 2019 - 19:18
La chaleur de son corps, qui le frôle, tout près, trop loin. Une main qui l'attire plus proche, posée au creux de ses reins, chaude et ferme juste comme il aime. Ses bras autour de son cou, chaleur partagée, qui coule dans ses veines et qui le dévore. Poudre au nez, toujours, esprit perché des kilomètres au dessus de la stratosphère, Kiran plane, ou peut-être est-il plutôt en chute libre. Un rire rauque fait vibrer la poitrine de Tiki contre celle de Kiran ; sa prise se fait plus forte sur Kiran, qui se sent dominé fermement, mais toujours avec une certaine retenue, une certaine délicatesse qui le fait frémir de plaisir. Leurs lèvres s'effleurent, terrible tentation ; Kiran veut les posséder, les presser contre les siennes. Un murmure est partagé là, tout contre ses lèvres, et enfin, ils cèdent tous les deux au péché de la luxure. Explosion derrière ses paupières quand enfin leurs lèvres entrent en contact. Kiran laisse s'échapper un soupir et se coule entièrement contre Tiki, grand et ferme contre lui, dominating in the best kind of way. Leurs lèvres dansent, leurs langues s'effleurent et se frôlent, tentatrices et tentées. Kiran sent une main sur sa mâchoire, contrôlant le baiser habilement, et une autre glisse doucement vers sa chute de rein. En retour, l'indien laisse l'une de ses mains s'agripper aux fins cheveux sombre, tandis que l'autre glisse de sa nuque à son torse pour se poser là, doucement, docile.
« Black-room… Maintenant. » Le murmure fait monter un frisson le long de sa colonne vertébrale. Une main contre ses reins le guide jusqu'à une pièce à l'écart ; enfin seul. Tiki, appuyé contre la porte, le regard voilé, l'observe attentivement. Kiran veut le dévorer. Il s'approche, regard félin posé sur sa proie ; un pas, deux pas jusqu'à lui. Ses mains glisses sur ses hanches puis sous son haut, effleurant avec vénération la peau dorée du jeune homme, réveillant des frissons le long de ses côtes du bout de ses doigts. Ses lèvres se perdent sur son cou, déposant baiser et légères morsures taquines, remontant jusqu'au creux de sa mâchoire avant de venir dévorer ses lèvres de baisers à nouveau, baisers passionnés, impétueux, féroces. La chaleur fait pulser ses entrailles ; il glisse une jambe entre celles de Tiki, et la friction de leurs bassins est absolument délicieuse et lui fait échapper un grognement de plaisir. « Fuck, I want you so bad, » laisse-t-il s'échapper contre ses lèvres, perdu dans les limbes de la luxure. Il veut toujours plus de plaisir, de chaleur, d'extase. Il presse leurs bassins en un mouvement de va et vient régulier qui brûle ses entrailles, mais ce n'est toujours pas assez. Ses lèvres retourne se perdre dans son cou, ses mains sur sa peau. « Dis-moi ce que tu veux, » murmure-t-il contre sa peau. Il se sent d'humeur généreuse aujourd'hui, et répondrait au moindre de ses désirs.