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(roméo&mercutio) do not swear by the moon.
Sam 22 Juin 2019 - 22:30
roméo & mercutio It is my soul that calls upon your name. Lost in the night, one shall save me tonight and it is you. Do you hear it ? The sound of lovers calling each others names through the night is silver-sweet. |
Tu titubes, apeuré, perdu dans cet étrange dédale. De ces rues que tu connaissais par cœur, tu ne reconnais plus ni les fissures ni les débris à leurs pieds. Sens confus, il n’y a que l’engourdissement et la douleur sourde qui te semblent réels. Tu étreins tes épaules, comme pour empêcher ton corps de se briser plus encore, tu les étreins comme pour empêcher le souffle glacé de la nuit de t’atteindre, toi et tes blessures. Tu les étreins comme pour protéger le petit garçon que tu redevenu. Disque rayée, tes pensées sont désarticulées, chaotiques -embryons qui jamais ne grandissent. Les mêmes mots, les mêmes images se répètent sans cesse, le constat déchirant d'une erreur fatale. Le regard de Fenrir est ancré dans ton âme. Toi qui te pensais Achilles, tu n’as été qu’un pauvre idiot gorgé d’hubris, celui à présent gravé dans ta peau. La morsure est profonde, la chair se mêlant au tissu de tes vêtements déchirés, chaque mouvement manque de te faire sombrer un peu plus. Tu perds le fils.
Car le sol t’est devenu étranger et chaque pas douleur, tes yeux se lèvent vers le ciel.
Ainsi, semblant vouloir te rassurer, la mère céleste caresse tes larmes de ses rayons. Cela est naturel après tout, elle accueille son nouveau-né, Hécate cruelle dans sa tendresse. Tu te voulais enfant d’Hélios, être solaire aux rêves à présent désenchantés. Tu ne réalises pas encore réellement ce qu’il t’arrive, ce que l’on vient de t’arracher et ce que l’astre est maintenant pour toi. Tes pires cauchemars viendront briser ton corps de l’intérieur, déformer tes traits et détruire ton masque. Mais ce ne sont que des cauchemars, pas vrai ? Il te suffit de te retrouver tes esprits. Nothing but a stratch, penses-tu, mens-tu. L'espoir est-il toujours là ? Désir fou que de vouloir se dérober à la fatalité.
Et alors que tu renies celle qui se veut mère, tu détournes les yeux.
Mais elle est si difforme dans le reflet de ce verre brisé. Ton visage la cache en partie, défiguré par les larmes, le sang et la douleur. Tu t’agenouilles, faible, l’esprit au bord du précipice. Comme une prière silence, tu t’observes, tentes de te retrouver dans ce macabre tableau. Oh, tu connais les promesses de la vie que tu as choisi de mener, mais tu as été si idiot. Les larmes tentent de revenir, s'étranglent dans un sanglot et personne n’est là pour les sécher. Brave Mercutio aurait bien besoin d’un ami, une épaule. Monstre nouveau qui tremble, tu forces un sourire. Tu tentes de te rassurer comme un clown triste, avant de rire de dépit. Le mal est fait, te voilà banni de Vérone. Tu voudrais abandonner, te montrer lâche comme tu l’as été un jour au Brésil -laisser le destin faire de la chair à vers de toi si ça lui chante. O calm, dishonourable, vile submission! Une voix si connue te murmure dans la tête. Déchiré entre deux désirs. Que deviendras-tu si tu continues à avancer ? Peut-être vaut-il mieux faire tomber le rideau pour de bon, tant que Zadig est encore Zadig. Combien de malheurs peux-tu encore survivre avant de détruire par dépit ce que tu aimes ? Déchiré, tu laisses Mercutio te donner tes dernières forces. Tu dois te lever, marcher, Zadig n’est pas mort -ni même Mercutio. Bien trop faible cependant pour marcher seul, tu as besoin d'un protecteur.
Parce que le clown triste te tend la main, tu tends ta baguette et fermes les yeux.
Un. Deux. Trois.
Expecto patronum.
Vous courrez, la pluie sur les talons. À ta droite Benvolio, à ta gauche Roméo. Sur le pas de la porte, ta mère vous attend avec ton beau-père. Une remarque à votre encontre quand vous sautez littéralement à l’intérieur pour vous mettre à l’abris puis vous êtes conduit dans la cuisine. Il y fait chaud, une odeur de cannelle emplie l’air et vous échangez un air gourmand en sentant s’y mêler des notes de caramel. Un dernier regard tendre de tes parents vous suit alors que, prudents, vous portez un plateau chargé de nourriture dans votre repère -au sous-sol. C’est si simple comme souvenir, c’est si banal. Tout ce que tu as eu et tout ce que tu n’as plus. Ou plutôt, que tu croyais ne plus avoir. Parce que, quelque part dans cette nuit cruelle, il y a encore une âme qui peut te sauver. La seule qui compte, la seule que tu acceptes te voir ainsi blessé, meurtri, prêt à tutoyer Hadès aux Enfers. Roméo, I need you.
Grâce à tes dernières forces, le tigre argenté apparaît et tu ouvres les yeux.
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Re: (roméo&mercutio) do not swear by the moon.
Mar 30 Juil 2019 - 19:33
Ronde et luisante, elle éclaire la chambre par sa splendeur. Les yeux perdus dans l’immensité, il fixe l’astre lunaire depuis son fauteuil, son livre abandonné durant un bref instant. Le silence règne dans la chambre, seulement perturbé par les ronronnements du chat royalement posé sur ses genoux. Créature démoniaque déposant son lit de poils blanc sur son pantalon noir - comme si souvent. C’est l’une de ces soirées si calme où l’ennuie le dévore. Cygnus a mis les voiles, disparaissant durant la soirée pour probablement ne réapparaître qu’à l’aube, vacant à ses obscures occupations pour la nuit. Son Mercutio absent du tableau, travaillant pour gagner sa vie - quelle horreur. Il n’a pour compagnie que la solitude et l’ennuie - le grymm évitant quelque peu ses comparses Callista et Jarvis. Puis le ronronnement de son compagnon s’arrête, remplacé par un feulement et des griffes s’enfoncent dans la peau de ses cuisses lui arrachant un juron - stupide bête. Un tigre se glisse dans la pièce, créature féérique brillant dans la semi-pénombre. Un sourire étirer les lèvres d’Octave, reconnaissant le patronus de son Mercutio. Un sourire stupide qui trouve bien trop souvent sa place sur son visage, fissurant le masque habituellement impassible - ou dédaigneux. Majestueuse et grandiose, la créature se meut dans la pièce jusqu’à lui, faisant fuir le chat - si risible à côté. Il abandonne son livre de sortilèges, se perdant dans la contemplation de la bête gracieuse, l’observant se faufiler dans la chambre. Puis les mots glissent, voix brisée brisant son être, son sourire se fane, laissant place à une profonde inquiétude, tordant violemment ses tripes. Looping émotionnel. Un moment de flottement, d’hésitation, de panique. Les mots qui s’infiltrent jusque’à son cerveau, qui résonnent. La peur qui lui broie l’estomac l’empêche de réfléchir correctement, l’emplissant seulement d’une indescriptible angoisse. Ses yeux sont fixés sur la créature tournant en rond, semblant s’impatienter qu’il daigne bouger. S’emparant de sa baguette et d’un sweat, il quitte le confort de sa chambre pour suivre le patronus sous la lune ronde. […] Sa course lui semble interminable. Hungcalf. Le parc. Inverness. Les dédales de rues. Tourner encore et encore, se perdre dans le centre-ville, seulement concentré sur le tigre devant lui. Évitant soigneusement de penser au pire. De s’attarder sur la boule d’angoisse coincé dans son estomac. À droite. Encore à droite. Puis à gauche. La créature magique disparait dans un volute, le laissant seul, désoeuvré. Ses yeux fouillent les alentours, son coeur rate un battement. Un pas, puis deux, il avance prudemment. Un corps allongé. Des cheveux foncés. Une peau mate. Ensanglantée. Zadig... Le prénom glisse entre ses lèvres alors qu’il s’agenouille, glissant ses mains dans les mèches brunes, relevant le visage abîmé. Sa peau est rapidement souillée par le liquide carmin s’échappant des blessures, chaud et poisseux. Mercutio… Supplique remplie d’angoisse, ses pouces caressent les joues trop blanchâtres, attendant une réaction, n’importe quoi. Implorant Merlin - ou n’importe qui. Ses yeux balaient le corps de son amant, l’incompréhension et la peur se mélangeant. Comment ? Qui ? What happened ? Il le relève légèrement, l'installant contre lui, ses mains glissant à la recherche d'une quelconque blessure. Une chaleur étrange émane de lui, trop forte, trop surnaturelle. La lumière de la Lune accentue le teint cadavérique de son petit-ami, lui donnant une allure morbide. Who did this to you ? Effrayant. Le voir ainsi éveille de vieux souvenir. L'image de Lucas allongé sur le carrelage de Poudlard hante ses pensées, la peur sourde de perdre Zadig le tenaillant. Pas deux fois. Pas encore. Surtout pas lui. Are you okay ? Sa voix est tremblante, l'inquiétude glissant entre ses lèvres. Un regard autour de lui, la ruelle est déserte. Seulement eux. Eux et la Lune. Eux et l'ombre de la Mort. Can you Apparate ? Ou est-il en trop mauvais état ? Ne risquerait-il pas de le blesser un peu plus en les faisant transplaner ? Ne risquerait-il pas de le tuer ? We must go to St Mungo. Là-bas, les médicomages pourront le soigner. Le sauver. Ses mains se posent à nouveau sur les joues chaudes, ses yeux se perdant dans ceux voilés de Zadig, l'inquiétude et la peur le rongeant, cherchant l'étincelle de malice habituellement présente - ou cette lueur particulière qu'il lui réserve. Un baiser tremblant sur ses lèvres, il répète le prénom de son amant, supplique, prière. Ne me laisse pas.
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Re: (roméo&mercutio) do not swear by the moon.
Dim 18 Aoû 2019 - 0:56
roméo & mercutio It is my soul that calls upon your name. Lost in the night, one shall save me tonight and it is you. Do you hear it ? The sound of lovers calling each others names through the night is silver-sweet. |
Sur tes blessures, une caresse glaciale. La bête vient se glisser sous ta peau, chassant de tes veines le liquide vermeil si précieux, arrachant de ta poitrine de lourds souffles. Tes yeux sont aveuglés par un rideau de sang, pluie et sueur, l’éclat argenté de ton patronus a disparu depuis longtemps. La sensation d’être un amas de chaires douloureuses, tu t’accroches à ce souvenir heureux -celui qui fait de toi un homme au cœur encore battant. Pourtant, la fatalité vient écraser ta poitrine, veut étouffer le moindrement battement de vie, douce vengeance envers toi qui l’a tant dénigrée et moquée. Un sourire au coin de ses lèvres, tu penses alors un instant à l’accueillir d’un baiser. Mais Roméo est en route, tu le sais, tout chez toi fait appel à lui.
Sourd au monde extérieur, un son se faufile néanmoins à tes oreilles. Une voix qui t’atteindrait même au fond des océans, celle qui t’a déjà arraché à tes heures les plus sombres. Puis il y a ces mains, que tu as tant embrassées dans le passé, qui se sont gravées sur ta peau. Elles se faufilent sur celle-ci, tremblantes de vie. Leur chaleur te donne un peu de force, tes paupières se lèvent un peu plus pour révéler à toi le visage de ton amant. « Octave… » Un murmure enroué, un étau autour de ta gorge. « You are here. » Sourire sincère, jamais tu n’as douté. Simplement heureux de voir ce visage qui te semblait perdu à jamais.
Mais il y a cet air, sur ces traits délicats, un air qui est comme un nouveau coup de poignard dans tes tripes. Ses gestes sont teintés de peur et de panique, l’angoisse perle sur le coin de ses yeux. Non, supplique silencieuse, tu ne veux pas des larmes de ton bien aimé Roméo. C’est une vision si cruelle pour lui, à qui on a déjà arraché tant de choses. Tu ne peux partir, trop conscient de son tourment. « I’m not leaving Romeo. » Frêle, ta main veut, mais elle s’échoue lamentablement. Tu tentes de sourire avant que la douleur ne se fige dans tes traits et la détresse se lit sur tes lèvres muettes. Ces dernières bougent sans qu’un son s’en échappe, ne sachant si tu es capable de nommer l’infâmie qui s’est abattue sur toi. Sur ta carcasse, il cherche des réponses, des pistes. Ses questions fusent, tu voudrais les apaiser, mais tu ne sais que trop bien ce le cataclysme que la vérité causera. Tu voudrais le rassurer, le faire rire, même si à côté de toi Thanatos se moque. Alors, idiot, cancre, tu ne peux t’empêcher de détourner le sujet quand il t’interroge sur tes plaies. « Ask for me tomorrow, and you shall find me a grave man. » Paroles si coûteuses et si futiles, tu pourrais entendre la lune soupirer. Puis il évoque l’hôpital sorcier et tu paniques, revenant à la vie. « No! No, please, not there, please. » Ta voix se tait dans un murmure, les larmes les scellant. Le visage tordu, recroquevillé, tu lui montres ta hanche. « Look at me, and look at the moon… » Secret que déjà, tu ne peux nommer, tremblant dans les bras de ton amant et sous les rayons de la lune. « I’m so sorry, I was weak. »
Sourd au monde extérieur, un son se faufile néanmoins à tes oreilles. Une voix qui t’atteindrait même au fond des océans, celle qui t’a déjà arraché à tes heures les plus sombres. Puis il y a ces mains, que tu as tant embrassées dans le passé, qui se sont gravées sur ta peau. Elles se faufilent sur celle-ci, tremblantes de vie. Leur chaleur te donne un peu de force, tes paupières se lèvent un peu plus pour révéler à toi le visage de ton amant. « Octave… » Un murmure enroué, un étau autour de ta gorge. « You are here. » Sourire sincère, jamais tu n’as douté. Simplement heureux de voir ce visage qui te semblait perdu à jamais.
Mais il y a cet air, sur ces traits délicats, un air qui est comme un nouveau coup de poignard dans tes tripes. Ses gestes sont teintés de peur et de panique, l’angoisse perle sur le coin de ses yeux. Non, supplique silencieuse, tu ne veux pas des larmes de ton bien aimé Roméo. C’est une vision si cruelle pour lui, à qui on a déjà arraché tant de choses. Tu ne peux partir, trop conscient de son tourment. « I’m not leaving Romeo. » Frêle, ta main veut, mais elle s’échoue lamentablement. Tu tentes de sourire avant que la douleur ne se fige dans tes traits et la détresse se lit sur tes lèvres muettes. Ces dernières bougent sans qu’un son s’en échappe, ne sachant si tu es capable de nommer l’infâmie qui s’est abattue sur toi. Sur ta carcasse, il cherche des réponses, des pistes. Ses questions fusent, tu voudrais les apaiser, mais tu ne sais que trop bien ce le cataclysme que la vérité causera. Tu voudrais le rassurer, le faire rire, même si à côté de toi Thanatos se moque. Alors, idiot, cancre, tu ne peux t’empêcher de détourner le sujet quand il t’interroge sur tes plaies. « Ask for me tomorrow, and you shall find me a grave man. » Paroles si coûteuses et si futiles, tu pourrais entendre la lune soupirer. Puis il évoque l’hôpital sorcier et tu paniques, revenant à la vie. « No! No, please, not there, please. » Ta voix se tait dans un murmure, les larmes les scellant. Le visage tordu, recroquevillé, tu lui montres ta hanche. « Look at me, and look at the moon… » Secret que déjà, tu ne peux nommer, tremblant dans les bras de ton amant et sous les rayons de la lune. « I’m so sorry, I was weak. »
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- désolée de la qualité bb
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Re: (roméo&mercutio) do not swear by the moon.
Sam 31 Aoû 2019 - 18:45
Y'a ces moments où le monde semble s'écrouler. Où le semblant de perfection qu'on croit avoir atteint tourne en cauchemar. Où tout nous échappe, où on se sent dépasser. Où l'angoisse prend le dessus sur tout la reste, ce sentiment traite et insidieux qui s'accroche aux tripes pour ne plus s'en déloger. Réfléchir demande un effort considérable. Paniquer est tellement facile. Et les mains pleines de son sang, sa peau blanche poisseuse, son Zadig à peine conscient, c'est peut-être trop. Il n'a jamais eu l'âme courageuse des gryffondor. Il a toujours eu tendance à fuir quand les choses s'envenimaient, à ignorer les réalités trop difficiles. Comme Lucas. Comme le jeu de Jarvis. Comme Lilas. Octave affronte difficilement les vérités blessantes, préférant user de mensonges et d'hypocrisie. À quoi bon s'infliger tout ça quand c'est si facile de tourner le dos ? De fermer les yeux. De faire semblant. Mais le liquide carmin le rappelle bien trop violemment à la réalité. La ruelle sombre. Zadig sanguinolent. Les blessures. Ses mains tremblantes palpent le corps à la recherche d'une blessure béante. Ses yeux scannent la peau à laquelle il a accès, un peu trop brillants, un peu trop dépassés. La boutade à peine murmurer lui arrache un rire tremblant et il jurerait presque sentir des larmes coulées le long de ses joues. Il n'est pas médicomage. Il n'étudie même pas cette matière. Il connait des sorts de base. Atténuer une brûlure. Soigner une plaie superficielle. Alléger un maux de tête. Mais ça, tout ça, tout ce sang, ça dépasse bien trop ses compétences. Soigner une coupure à cause d'une page trop aiguisée d'un livre, il maitrise. Soigner des plaies béantes, impossible. Sainte-Mangouste semble une évidence, les mots glissent de ses lèvres, ses bras accrochant Zadig, prêt à la soulever et le trainer à travers le pays s'il le fallait - oh Roméo. Et Mercutio s'agite, regain de vie. Son coeur se serre de douleur à la vue des larmes de son petit-ami et ses yeux se posent sur la blessure incriminante. Par Merlin. No. It's impossible... Ses doigts se posent sur la blessure, appuyant pour empêcher le sang de s'échapper. La Lune les arrose de sa lumière qui semble soudainement moins bienveillante. Un loup-garou ? Être une créature magique implique tellement de chose. Tellement de contraintes. You're not weak. We'll found something... We could ask to... À qui ? Il n'en sait rien. Il ne sait plus. Son regard croise celui de Mercutio, l'inquiétude remplissant ses orbes. Ses mains tremblent contre la hanche de son amant. Il finit par sortir sa baguette, puisant dans sa mémoire pour murmurer quelques sortilèges, tentant d'endiguer le flot de sang. Une plaie à peu près refermée, il glisse son bras autour de Zadig, le forçant à se relever. I'm so sorry. It's gonna hurt but we have to move. Ignorant les gémissements de douleur, il réussit maladroitement à le remettre debout, lui laissant quelques secondes de répit. Puis un pas. Deux. Il tente de supporter la majeur partie du poids de l'autre, les tirant tous les deux à travers la petite ruelle, un pas après l'autre. We should not be too far from your house. Un coup d'oeil au visage blafard de Zadig lui indique qu'ils sont probablement bien trop loin pour lui. I think we can't Apparate, babe. Un sourire. Or maybe you want to leave a piece of you here. Les accidents arrivent bien trop souvent. Les démembrer tous les deux parce qu'il aura été incapable de se concentrer lui hérisse le poil. At least, they'll have to burry us together. L'image de morceaux d'eux éparpillés lui arrache une grimace de dégout. Ils continuent d'avancer, les mètres semblant des kilomètres. Forever together even in the Death. Ses yeux parcourent les rues mais l'heure tardive semble avoir fait déserter les habitants, leur offrant une relative sécurité. Baignés par la lumière traitresse de la Lune, cet astre qu'il trouvait si joli devenu si maléfique, ils cheminent dans les rues, Octave s'arrêtant parfois, surveillant du coin de l'oeil le teint plus que blafard de son petit-ami, déposant des baisers encourageant sur son front, murmurant stupidités pour le tenir éveillé. I know what I'll buy to you for Yule this year. Un sourire en coin. A bag of dog biscuits. Il accélère un peu le pas, trainant Zadig à ses côtés, la rue de son appartement se profilant doucement. Or maybe a ball. La vision de l'immeuble lui arrache un soupir de soulagement. I hate dogs, you knew it. Il fouille dans les poches de son amant, ses mains glissant dans les tissus poisseux pour trouver ses clés. I hope you'll be a cat. A sweet cat. La porte déverrouillée, il les fait entrer dans l'immeuble, jurant devant l'escalier. And I'll buy you a new flat. With an elevator.
Il laisse tomber Zadig sur le lit, manquant de le suivre dans la chute et de l'écraser. La stupide bestiole qui lui sert d'animal de compagnie ne cesse de tourner en rond, gémissant. L'appartement est plongé dans le silence, aucune trace d'un quelconque colocataire. Merci Merlin. Le reste lui semble fou. Se basant sur les innombrables comics engloutis au fil des années, il s'improvise médicomage urgentiste. Déshabiller Zadig. Nettoyer le sang. Noter les différentes plaies. D'un accio murmuré, il fait venir à lui un bouquin de médicomagie, le feuilletant à la va-vite pour trouver ce qu'il cherche. You'll be my creature and I'll be your Frankenstein. Il n'est pas sûr que sa déclaration à la Mary Shelley est atteint son amant. Le livre ouvert à ses côtés, la baguette pointée sur les blessures, du bout des lèvres il murmure les quelques sortilèges, observant avec inquiétude les plaies se mouvoir. Une éternité plus tard, il pose sa baguette et se laisse tomber aux côtés d'un Zadig un peu moins abimé et recouvert de pansements - dont certains ornés de petits ours, stupidité trouvé dans la salle de bain. Il n'a probablement jamais usé autant de magie en si peu de temps. Déposant sa main fraiche sur le front brûlant de Zadig, une grimace d'inquiétude orne ses lèvres. Ses yeux incapables de quitter le visage blafard. De surveiller le filet d'air glissant entre ses lèvres. D'abandonner son Mercutio.
- OKAY:
@zadig crowley, j'étais bien partie, puis je me suis emballée bizarrement.
J'espère que ça te plaira
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Re: (roméo&mercutio) do not swear by the moon.
Dim 27 Oct 2019 - 1:07
roméo & mercutio It is my soul that calls upon your name. Lost in the night, one shall save me tonight and it is you. Do you hear it ? The sound of lovers calling each others names through the night is silver-sweet. |
Rien qu’un simple mortel, écrasé par la cruelle réalité, c’est tout ce que tu es. Subir est ta seule option. Subir et forcer ton souffle, supplier ton cœur de ne pas t’abandonner -ne pas vous abandonner. Toi & Roméo. Inséparables malgré les tempêtes. Ce serait le trahir de partir ainsi. Ce dernier tremble contre ta carcasse brûlante, tout comme son faible rire à ta boutade venue d’outre-tombe. Tu voudrais que ce ne soit qu’un mauvais cauchemar pour lui, un cruel mirage que l’on peut simplement chasser d’un coup de main irrité. Il n’a jamais été bien brave ton amant, tu le sais, tu ne lui en veux pas, tu ne lui en veux plus -tu l’es assez pour vous deux. Tu l’aimes comme ça, ce garçon qui rêve de Batman. Pour lui, tu t’accroches encore un peu, malgré la peur, malgré les Moires dont la larme entaille de plus en plus profondément ton torse. Malgré tout. Pour lui, tu souris encore un peu entre ses bras, un effort si couteux et si futile.
Mais l’infamie est là, gravée dans ta peau, dans tes traits déformés. Il y a la terreur dans ta voix, quand tu le supplies de ne pas t’emmener à l’hôpital, pour ne pas sceller plus profondément ton destin. Le secret s’impose et au fond, tu te demandes : serais-tu lâche de ne pas faire face à tes erreurs ? Dois-tu dès maintenant laisser le monde crier au loup à chacune de tes apparitions ? Cela semble si injuste, qu’une poignée de seconde soit venue remettre en cause ton entière existence. Comme pour Lucas. Que l’on te laisse cette nuit et d’autres pour y réfléchir, s’il vous plaît, que l’on te laisse être l’homme effrayé que tu es à cet instant. Alors, Octave réalise à son tour la malédiction qui est maintenant tienne, causant douleur sur la morsure quand il appuie dessus. Il cherche une solution, te rassure sans que tu ne puisses être convaincu -bien sûr que tu as été faible, idiot, imprudent. Il cherche un sauveur à appeler, mais aucun allié ne lui vient à l’esprit. Plus que jamais vous êtes seuls -la lune elle-même semble être devenu hostile, ses rayons comme des lames sur ta peau.
Tes lèvres s’entrouvrent dans un gémissement silencieux, causé par le tiraillement étrange quand tes plaies se referment avec difficultés. Il prend les choses en main, même si la panique rend ses sorts capricieux. Il s’excuse, t’avertis de la douleur. Tu renifles, léger rire perdu au fond de la gorge : « It’s gonna be ok, I won’t fall. » Promesse rassurante, culpabilité de le voir ainsi se couvrir de ton sang pour aider la cause perdue que tu es. Vos pas sont hasardeux, mais tu tiens et forces ton esprit à se concentrer. Tu imites les mouvements d’Octave et gardes ton attention sur ses mots pour t’empêcher de sombrer, reconnaissant qu’il agisse ainsi. Ton sauveur. Putain que tu l’aimes. Peut-être as-tu été trop dûr en disant qu’il n’est pas brave.
Tu ris à ses mots, at least, they’ll have to bury us together. « Well, if it isn’t romantic. » L’image est peu aguicheuse, pourtant tu es presque sûr que cette idée a dû être fantasmée par quelques amants du XIXème. Quant à ses autres mots, or maybe you want to leave a piece of you here, l’amer vérité est que tu laisses déjà une part de ton humanité dans cette petite ruelle. Sacrifice à l’astre lunaire, nouvelle mère capricieuse. Elle vous suit du regard, vous scrute alors que vous traînez ton corps dans les rues désertes de la ville -stupide chance. Patients, prévenants, les baisers de ton amant sont ton phare. Ta pauvre conscience est en naufrage, et curieusement c’est quand Octave évoque des biscuits pour chien qu’elle sort la tête de l’eau. « I could use some scooby snacks. » Ta voix est rauque, perdue dans des notes graves. Tu ne sais même plus où vous vous trouvez, mais tu continues de t’accrocher, te répétant dans un mensonge que tout ça sera bientôt fini. Tes muscles sont si engourdis que tu sens à peine la main venue chercher tes clés dans les plis de tes vêtements déchirés. « Are you going to hate me, love? » Si tu le pouvais, tu lui offrirais un clin d’œil. Octave n’a jamais aimé les bêtes, n’ayant qu’un peu de douceur pour les fiers félins. « I’ll try not to ruin your couch and mark my territory, I swear. » Tu pris pour que ceci ne soit pas tes derniers mots, même si tu sens tes muscles se défaire un peu plus à chaque marche. La proposition de ton gosse de riche de petit-ami de t’acheter un nouvel appartement sonne alors comme le graal.
Tu as dû perdre conscience un bref moment, car quand tu entrouvres de nouveau les yeux, tu es allongé sur ton lit. Salamèche gémit à côté de toi, petite bête terrifiée pour son maître. « Hey you. » Tu la salues avec douceur. Un léger vent sur ta peau te fait réaliser qu’elle est nue, et c’est alors que tu remarques Octave qui s’agite autour de toi. Vaguement, tu entends le mot Frankenstein. Tu voudrais rétorquer mais tu ne peux que sourire, les yeux voilés et déjà perdus dans un autre monde. C’est ainsi que tu ne cesses de partir et revenir, des vagues de conscience sur les berges de la réalité. Trop instables pour comprendre quoi que ce soit, trop agitées pour simplement se retirer. Puis il y a la main d’Octave sur son front, et la tienne qui vient la rattraper avant qu’elle ne s’éloigne. « Thank you. » Un souffle, faible. « Please, don’t go. » Ta voix tremble, incertaine soudainement -la fièvre est forte et ainsi est la confusion. « I wish it was a sick joke, a dream, a lie. » Tu ris, ton autre main passant légèrement sur les plaies pansées, les bandages enfantins, la peau nue pour arriver sur la morsure. Tu veux pleurer, tu veux en rire. Tu ne sais pas réellement ce que tu ressens, c’est un étrange mélange de sentiments. Un peu de déni, un soupçon d’incompréhension, une nuance de haine et un arrière-goût de désinvolture. « I don’t know what to do, where to go. » Mercutio paralysé, instant effroyable. Sous ta paume, tu peux déjà sentir la bête qui se meut, se perd dans tes veines, s’abreuve de ton sang pour n’en faire peu à peu que rage pure. La première lune sera terrible, tu le sais. Elles le seront toutes. L’enfer dans tes artères. L’enfer pour chacun de tes pairs. « If you want to leave me, I would understand, Octave. It is all my fault. » Confus, tu as si peur de l’abandon et pourtant tu lui offres déjà ton pardon. Sur ta joue, quelques larmes à l’abri du regard indiscret de la lune.
Mais l’infamie est là, gravée dans ta peau, dans tes traits déformés. Il y a la terreur dans ta voix, quand tu le supplies de ne pas t’emmener à l’hôpital, pour ne pas sceller plus profondément ton destin. Le secret s’impose et au fond, tu te demandes : serais-tu lâche de ne pas faire face à tes erreurs ? Dois-tu dès maintenant laisser le monde crier au loup à chacune de tes apparitions ? Cela semble si injuste, qu’une poignée de seconde soit venue remettre en cause ton entière existence. Comme pour Lucas. Que l’on te laisse cette nuit et d’autres pour y réfléchir, s’il vous plaît, que l’on te laisse être l’homme effrayé que tu es à cet instant. Alors, Octave réalise à son tour la malédiction qui est maintenant tienne, causant douleur sur la morsure quand il appuie dessus. Il cherche une solution, te rassure sans que tu ne puisses être convaincu -bien sûr que tu as été faible, idiot, imprudent. Il cherche un sauveur à appeler, mais aucun allié ne lui vient à l’esprit. Plus que jamais vous êtes seuls -la lune elle-même semble être devenu hostile, ses rayons comme des lames sur ta peau.
Tes lèvres s’entrouvrent dans un gémissement silencieux, causé par le tiraillement étrange quand tes plaies se referment avec difficultés. Il prend les choses en main, même si la panique rend ses sorts capricieux. Il s’excuse, t’avertis de la douleur. Tu renifles, léger rire perdu au fond de la gorge : « It’s gonna be ok, I won’t fall. » Promesse rassurante, culpabilité de le voir ainsi se couvrir de ton sang pour aider la cause perdue que tu es. Vos pas sont hasardeux, mais tu tiens et forces ton esprit à se concentrer. Tu imites les mouvements d’Octave et gardes ton attention sur ses mots pour t’empêcher de sombrer, reconnaissant qu’il agisse ainsi. Ton sauveur. Putain que tu l’aimes. Peut-être as-tu été trop dûr en disant qu’il n’est pas brave.
Tu ris à ses mots, at least, they’ll have to bury us together. « Well, if it isn’t romantic. » L’image est peu aguicheuse, pourtant tu es presque sûr que cette idée a dû être fantasmée par quelques amants du XIXème. Quant à ses autres mots, or maybe you want to leave a piece of you here, l’amer vérité est que tu laisses déjà une part de ton humanité dans cette petite ruelle. Sacrifice à l’astre lunaire, nouvelle mère capricieuse. Elle vous suit du regard, vous scrute alors que vous traînez ton corps dans les rues désertes de la ville -stupide chance. Patients, prévenants, les baisers de ton amant sont ton phare. Ta pauvre conscience est en naufrage, et curieusement c’est quand Octave évoque des biscuits pour chien qu’elle sort la tête de l’eau. « I could use some scooby snacks. » Ta voix est rauque, perdue dans des notes graves. Tu ne sais même plus où vous vous trouvez, mais tu continues de t’accrocher, te répétant dans un mensonge que tout ça sera bientôt fini. Tes muscles sont si engourdis que tu sens à peine la main venue chercher tes clés dans les plis de tes vêtements déchirés. « Are you going to hate me, love? » Si tu le pouvais, tu lui offrirais un clin d’œil. Octave n’a jamais aimé les bêtes, n’ayant qu’un peu de douceur pour les fiers félins. « I’ll try not to ruin your couch and mark my territory, I swear. » Tu pris pour que ceci ne soit pas tes derniers mots, même si tu sens tes muscles se défaire un peu plus à chaque marche. La proposition de ton gosse de riche de petit-ami de t’acheter un nouvel appartement sonne alors comme le graal.
Tu as dû perdre conscience un bref moment, car quand tu entrouvres de nouveau les yeux, tu es allongé sur ton lit. Salamèche gémit à côté de toi, petite bête terrifiée pour son maître. « Hey you. » Tu la salues avec douceur. Un léger vent sur ta peau te fait réaliser qu’elle est nue, et c’est alors que tu remarques Octave qui s’agite autour de toi. Vaguement, tu entends le mot Frankenstein. Tu voudrais rétorquer mais tu ne peux que sourire, les yeux voilés et déjà perdus dans un autre monde. C’est ainsi que tu ne cesses de partir et revenir, des vagues de conscience sur les berges de la réalité. Trop instables pour comprendre quoi que ce soit, trop agitées pour simplement se retirer. Puis il y a la main d’Octave sur son front, et la tienne qui vient la rattraper avant qu’elle ne s’éloigne. « Thank you. » Un souffle, faible. « Please, don’t go. » Ta voix tremble, incertaine soudainement -la fièvre est forte et ainsi est la confusion. « I wish it was a sick joke, a dream, a lie. » Tu ris, ton autre main passant légèrement sur les plaies pansées, les bandages enfantins, la peau nue pour arriver sur la morsure. Tu veux pleurer, tu veux en rire. Tu ne sais pas réellement ce que tu ressens, c’est un étrange mélange de sentiments. Un peu de déni, un soupçon d’incompréhension, une nuance de haine et un arrière-goût de désinvolture. « I don’t know what to do, where to go. » Mercutio paralysé, instant effroyable. Sous ta paume, tu peux déjà sentir la bête qui se meut, se perd dans tes veines, s’abreuve de ton sang pour n’en faire peu à peu que rage pure. La première lune sera terrible, tu le sais. Elles le seront toutes. L’enfer dans tes artères. L’enfer pour chacun de tes pairs. « If you want to leave me, I would understand, Octave. It is all my fault. » Confus, tu as si peur de l’abandon et pourtant tu lui offres déjà ton pardon. Sur ta joue, quelques larmes à l’abri du regard indiscret de la lune.
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- Spoiler:
- JE SUIS SI DESOLEE JE TE MERITE PAS EN PARTENAIRE !!
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Re: (roméo&mercutio) do not swear by the moon.
Dim 10 Nov 2019 - 11:54
C'est le corps engourdi par un usage abusif de magie qu'il s'octroie enfin le droit de respirer. Bordel immense. Y'a même pas deux heures, il s'acharnait sur un devoir de politique. Et le voilà, les mains tremblantes, les fringues pleines de sang, à jouer les apprenti médicomage. Les plaies ont été refermées, pas aussi proprement que si un professionnel l'avait fait, mais le sang a cessé de couler. Zadig gardera probablement des cicatrices à vie. Il voudrait s'excuser. De ne pas avoir été à la hauteur. De ne pas savoir gérer. De ne pas être parfait. Mais les mots ne franchissent pas ses lèvres, sentiments refoulés - comme d'habitude. Ses doigs frais se posent sur le front brulant de son Mercutio, l'inquiétude se lisant sur son visage. N'est-il pas trop chaud ? Trop blafard ? Par Merlin. Il aurait dû le convaincre d'aller à Sainte-Mangouste. Il aurait pu probablement trouver quelqu'un qui aurait fermé les yeux sur leur visite. Il aurait pu appeler sa mère. Elle aurait su quoi faire. La main de Zadig s'empare de la sienne, le surprenant, lui qui le croyait encore endormi. Octave esquisse un sourire qui se veut rassurant, tentant d'endiguer le flot de panique et d'angoisse. Il caresse du bout des doigts la peau brulante de son visage, appréciant la douceur de l'épiderme. I don't go anywhere. Un murmure, une promesse. Il ne l'abandonnera pas. Mercutio a toujours eu cet étrange effet sur lui. De leur rencontre dans le Poudlard express à aujourd'hui, il a toujours tout remis en question pour lui. Adolescent, il mettait ça sur le compte de la nouveauté. Parce que Zadig était différent. Parce qu'il était un vent de fraicheur sur sa vie monocorde. Parce qu'il était fascinant. Adulte, il se demande s'il n'est pas juste tombé amoureux du petit garçon. Puis de l'adolescent. Et de l'adulte. Il était probablement foutu au moment où il a croisé les yeux noisettes. You should not touch it too much. Sa main vient se poser sur celle de l'autre, l'empechant de toucher les bandages, la coupant dans son exploration. Il porte les doigts à ses lèvres, déposant un baiser, lui souriant en coin. Il n'est pas mort - ou pas encore ne peut-il s'empêcher de penser. Si la fièvre ne baisse pas, si son état ne s'améliore pas, il le conduira à l'hôpital. Qu'importe s'il se retrouve sur un putain de registre, si on le catégorise officiellement de monstre. Il ne mourra pas. Non, il mourra centenaire, vieux et sénile. Et non mordu par un chien galeux un soir de pleine Lune. Les mots qui s'échappent des lèvres de Zadig lui écorchent le coeur, mettant à mal le peu de self control qu'il arrive à maintenir. Sa main ne lâche pas celle de Mercutio, un sourire étire sa bouche avec difficulté. It's okay. Ça ne l'est pas mais il ne l'avouera pas. I won't leave you. Never. Trop d'années perdues pour des stupidités. Trop de moments ratés. Trop de souvenirs avortés. Son je t'aime a été trop difficile à avouer pour qu'il abandonne déjà. Relation en montagne russe. Il lâche la main de Zadig quelques instants, gardant son sourire se voulant rassurant. Il ne veut pas l'inquiéter d'avantages. Il ne veut pas lui dire qu'il est anormalement bien trop chaud. Humidifiant une serviette d'un léger sort, il fait glisser le morceau de tissus frais sur la peau brûlante. Salamèche suit chacun des mouvements avec attention, veillant sur son maitre. Il trouverait la bestiole presque attendrissante si elle n'avait pas essayé de le tuer par le passé - bien que Zadig semble nier les sentiments mauvais qu'elle ressent à son égard. Do you remember when we met ? Un autre sourire, ses mains tremblantes essuient la sueur sur le corps abîmé. That day, I fall in love with that little boy. Zadig et Lucas furent ses premiers amis. Vrais amis. Les premiers à passer outre l'enfant imbu de sa personne et aux idées arrêtées. Les premiers à lui faire confiance, à le considérer comme quelqu'un et non un simple nom. And I'm sorry, I'm not the perfect boyfriend. But you're my everything. Il évite le regard de son Mercutio, les joues légèrement rougies par la déclaration si niaise. La baguette entre les mains, il trace des sillons sur les draps sales, murmurant des sorts pour les nettoyer. Le carmin disparait, laissant place au blanc immaculé. Il se racle la gorge, soudainement mal à l'aise. Étaler ses sentiments n'a jamais été son point fort. Parce qu'il a grandi dans un environnement où le faire n'était pas permis. Parce que c'est offrir une partie de soi-même, s'ouvrir et être honnête. And even if you have a tail and furr, it's going to be okay. Il retire ses chaussures, s'allongeant doucement aux côtés de Zadig. Et la petite salamandre vient s'installer entre eux, comme d'habitude. You should sleep, I'm here. Il s'approche doucement de son Mercutio, déposant un baiser sur ses lèvres au souffle brûlant.
- OKAY:
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Re: (roméo&mercutio) do not swear by the moon.
Dim 8 Déc 2019 - 22:44
roméo & mercutio It is my soul that calls upon your name. Lost in the night, one shall save me tonight and it is you. Do you hear it ? The sound of lovers calling each others names through the night is silver-sweet. |
Une promesse, comme une lueur au milieu de la tempête. Ce rictus sur tes lèvres abîmées et la douceur de son touché, il n’y a bien que Octave pour t’apaiser. Malgré la fièvre, malgré l’effroi, son baiser passe un baume sur tout cela et aide ton cœur à s’apaiser dans sa course folle. Tu t’accroches à son regard pour ne pas sombrer. Comme tu l’as toujours fait, à chaque fois que le monde semble s’écrouler autour de toi. Toujours à le chercher dans la foule, au milieu des tempêtes, peu importe les tensions entre vous. Même quand tu crevais de jalousie et de haine, c’était toujours lui que tu cherchais, appelais de tout ton être. Un fils rouge enroulé autour de vos petits doigts, comme dans ces mythes du bout du monde, vous êtes liés depuis l’instant que vous vous êtes rencontrés. Il serait fou d’imaginer une vie sans lui, peu importe la place qu’il occupe, tu révolutionnes autour de lui.
La fièvre fait trembler tes lèvres et brouille ta vision, mais ta conscience s’accroche avec peine. Tu laisses ton infirmier personnel te manipuler, guider tes mains et apaiser tes maux. C’est dur. Si dur. De faire taire la terreur, la bête qui rôde déjà dans ton esprit. Sur ton sourire, une larme coule. Puis deux. Il te murmure que tout va bien, qu’il sera toujours là. Tant d’années à s’écorcher pour mieux se retrouver, à jouer les aveugles sur l’inévitable. Parfois, tu te demandes s’il n’est pas qu’un rêve. Si, à cet instant, tu n’imagines pas tout et que tu es toujours allongé parmi les ordures ; à agoniser de la morsure d’un pauvre chien qui a la rage. Mais si tu étais vraiment aux portes du paradis, Lucas serait là avec vous aussi. Dans un coin de la pièce, à lire un grimoire pour montrer à Octave comment mieux panser les plaies, fronçant le nez sur tes blessures. Tu te demandes ce qu’il dirait, s’il était toujours là. Mais tu ne serais pas là, si ce n’est à cause de sa mort. Tout aurait été différent.
Octave aussi, invoque le passé. Tu hoches doucement la tête quand il te demande si tu te rappelles de votre rencontre. « That was so long ago… It took us so long to accept our feelings. Never again. » Tu soupires, chercher sa chaleur malgré la douleur, tu commences à sentir l’inconscience te prendre. Mais il y a la déclaration de Roméo, qui t’arrache un rire attendri. Tu tends la main pour la poser sur sa joue, amusé de le voir si gêné de sa déclaration. Tu l’observes entre tes cils nettoyer les draps souillés de ton sang, pour ensuite venir se loger contre toi. Tu ris doucement à ses mots, bien que tes yeux restent accablés par cette épouvantable soirée. Le futur est trop douloureux à imaginer. Au moins tu es avec lui. Dans le confort du secret. La salamandre entre vous, Morphée vient te réclamer et tu prononces ces derniers mots en fermant les paupières : « I don’t care if you’re not perfect. It’s okay. I’m not either. I love you. I always will love you. » Tu le crieras à la lune s’il le faut.
La fièvre fait trembler tes lèvres et brouille ta vision, mais ta conscience s’accroche avec peine. Tu laisses ton infirmier personnel te manipuler, guider tes mains et apaiser tes maux. C’est dur. Si dur. De faire taire la terreur, la bête qui rôde déjà dans ton esprit. Sur ton sourire, une larme coule. Puis deux. Il te murmure que tout va bien, qu’il sera toujours là. Tant d’années à s’écorcher pour mieux se retrouver, à jouer les aveugles sur l’inévitable. Parfois, tu te demandes s’il n’est pas qu’un rêve. Si, à cet instant, tu n’imagines pas tout et que tu es toujours allongé parmi les ordures ; à agoniser de la morsure d’un pauvre chien qui a la rage. Mais si tu étais vraiment aux portes du paradis, Lucas serait là avec vous aussi. Dans un coin de la pièce, à lire un grimoire pour montrer à Octave comment mieux panser les plaies, fronçant le nez sur tes blessures. Tu te demandes ce qu’il dirait, s’il était toujours là. Mais tu ne serais pas là, si ce n’est à cause de sa mort. Tout aurait été différent.
Octave aussi, invoque le passé. Tu hoches doucement la tête quand il te demande si tu te rappelles de votre rencontre. « That was so long ago… It took us so long to accept our feelings. Never again. » Tu soupires, chercher sa chaleur malgré la douleur, tu commences à sentir l’inconscience te prendre. Mais il y a la déclaration de Roméo, qui t’arrache un rire attendri. Tu tends la main pour la poser sur sa joue, amusé de le voir si gêné de sa déclaration. Tu l’observes entre tes cils nettoyer les draps souillés de ton sang, pour ensuite venir se loger contre toi. Tu ris doucement à ses mots, bien que tes yeux restent accablés par cette épouvantable soirée. Le futur est trop douloureux à imaginer. Au moins tu es avec lui. Dans le confort du secret. La salamandre entre vous, Morphée vient te réclamer et tu prononces ces derniers mots en fermant les paupières : « I don’t care if you’re not perfect. It’s okay. I’m not either. I love you. I always will love you. » Tu le crieras à la lune s’il le faut.
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- Spoiler:
- D'où c'est pas folichon ??? C'est parfait !
J'espère que ça te plait, je te laisse conclure si tu le souhaites.