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L'alibi parfait | Barth
Lun 24 Juin 2019 - 12:03
J'étais debout, devant la baie vitrée de ce chantier de plusieurs années. Et j'étais satisfait. Les ouvriers sorciers avaient enfin terminé, il y a quelques jours de tout aménager dans cette résidence dont je m'étais porté acquéreur il y a 6 ans déjà. J'avais du contracter un prêt, mais mon nom autant que ma situation avait suffit à convaincre ces gobelins de Gringotts. Et me voila maintenant, au terme de ces six années enfin libre d'être chez moi.
L'avantage de cet investissement ? Il y en avait plusieurs. A commencer par la localisation. Banlieue chic du Myrrdin Wyllt District, ici tout est calme. Les sorciers pouvant d'ordinaire se payer une parcelle de terrain sont tous de sang-purs, et viennent y chercher le calme et la beauté du lieu. Même moi, j'avais du saisir l'occasion qui s'offrait alors à l'époque. En effet, le propriétaire de ce que fut jadis cette bâtisse était un potioniste aux goûts et aux dessins plus qu 'inavouables. Et lorsqu'il sentit que le ministère s'interessait à lui de trop près, en la personne de mon responsable à la Cour de Justice Magique, Mr Wilfrid Boardman, il prepara la potion de trop, fit son ultime erreur. La deflagration fut forte, l'emportant lui et les siens présents sur place et laissant un réel taudis. Une histoire qui déchaîna la chronique, entraînant son lot de rumeurs avec elle. Mais je n'étais pas superstitieux, et avant même la mise en enchères, je m'étais porté acquéreur du bien en l'état.
La grande partie de mes salaires au ministère y était passé, mais le résultat en vaudrait la peine, j'en étais persuadé. Et puis, j'avais cette chance de ne rien devoir payer, que ce soit pour mes études ou comme loyer pour l'occupation de ma chambre au manoir familiale.
Un autre avantage était que comme beaucoup avait été détruit avec l'explosion, il avait fallu tout refaire. Cela avait pris du temps, rendant l'habitation inhabitable en l'état, mais le résultat était dès lors à la hauteur de mes attentes. Décoré selon mes goûts et ceux dans lesquels j'avais grandi, j'avais réellement l'impression d'avoir réalisé une très belle partie d'échec avec la vie. Et j'allais pouvoir enfin en profiter pleinement. Mais pas seul. Car dans un plan comme celui-là, il y avait un autre intérêt certain. Je savais ce que je voulais faire, et je savais qu'en cas de problème, me contenter de dire "J'étais chez moi, dans ma maison" ne suffirait pas. J'étais bien placé pour le savoir, au vu de mon emploi. Dès lors, pour toutes ces fois où il me faudrait potentiellement un alibi, je savais très bien qui était le plus à même d'être vulnérable à ce genre de proposition.
Et portant mon verre de scotch à mes lèvres, j'attendais qu'il arrive, entendant à chaque secondes le bruit de la trotteuse de l'horloge présente dans la pièce. Soudain, l'attente fut interrompu. Il était là. Il venait d'arriver. Il venait de frapper à la porte. Une porte qui s'ouvrit par magie à mon ordre, le laissant entrer alors que je lui indiquait de me rejoindre.
-"Barth'... Comment tu vas ?"
Déposant mon verre sur le comptoir, je venais enserrer mon frère avec une émotion toujours aussi feinte, que je maitrisais maintenant avec facilité.
-"Alors, qu'est-ce que tu en penses ? C'est beau n'est-ce-pas ?"
Au vu de ce que j'allais lui proposer, j'espérais bien qu'il trouve ça réussi.
L'avantage de cet investissement ? Il y en avait plusieurs. A commencer par la localisation. Banlieue chic du Myrrdin Wyllt District, ici tout est calme. Les sorciers pouvant d'ordinaire se payer une parcelle de terrain sont tous de sang-purs, et viennent y chercher le calme et la beauté du lieu. Même moi, j'avais du saisir l'occasion qui s'offrait alors à l'époque. En effet, le propriétaire de ce que fut jadis cette bâtisse était un potioniste aux goûts et aux dessins plus qu 'inavouables. Et lorsqu'il sentit que le ministère s'interessait à lui de trop près, en la personne de mon responsable à la Cour de Justice Magique, Mr Wilfrid Boardman, il prepara la potion de trop, fit son ultime erreur. La deflagration fut forte, l'emportant lui et les siens présents sur place et laissant un réel taudis. Une histoire qui déchaîna la chronique, entraînant son lot de rumeurs avec elle. Mais je n'étais pas superstitieux, et avant même la mise en enchères, je m'étais porté acquéreur du bien en l'état.
La grande partie de mes salaires au ministère y était passé, mais le résultat en vaudrait la peine, j'en étais persuadé. Et puis, j'avais cette chance de ne rien devoir payer, que ce soit pour mes études ou comme loyer pour l'occupation de ma chambre au manoir familiale.
Un autre avantage était que comme beaucoup avait été détruit avec l'explosion, il avait fallu tout refaire. Cela avait pris du temps, rendant l'habitation inhabitable en l'état, mais le résultat était dès lors à la hauteur de mes attentes. Décoré selon mes goûts et ceux dans lesquels j'avais grandi, j'avais réellement l'impression d'avoir réalisé une très belle partie d'échec avec la vie. Et j'allais pouvoir enfin en profiter pleinement. Mais pas seul. Car dans un plan comme celui-là, il y avait un autre intérêt certain. Je savais ce que je voulais faire, et je savais qu'en cas de problème, me contenter de dire "J'étais chez moi, dans ma maison" ne suffirait pas. J'étais bien placé pour le savoir, au vu de mon emploi. Dès lors, pour toutes ces fois où il me faudrait potentiellement un alibi, je savais très bien qui était le plus à même d'être vulnérable à ce genre de proposition.
Et portant mon verre de scotch à mes lèvres, j'attendais qu'il arrive, entendant à chaque secondes le bruit de la trotteuse de l'horloge présente dans la pièce. Soudain, l'attente fut interrompu. Il était là. Il venait d'arriver. Il venait de frapper à la porte. Une porte qui s'ouvrit par magie à mon ordre, le laissant entrer alors que je lui indiquait de me rejoindre.
-"Barth'... Comment tu vas ?"
Déposant mon verre sur le comptoir, je venais enserrer mon frère avec une émotion toujours aussi feinte, que je maitrisais maintenant avec facilité.
-"Alors, qu'est-ce que tu en penses ? C'est beau n'est-ce-pas ?"
Au vu de ce que j'allais lui proposer, j'espérais bien qu'il trouve ça réussi.
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Re: L'alibi parfait | Barth
Mar 25 Juin 2019 - 13:57
L'allibi Parfait
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.
La fin de l'année scolaire pointé doucement le bout de son nez, Barth arrivait doucement à voir le début des vacances dans son champ de vision. Les cours lui avait pris énormément de temps cependant quand il n'était pas dans ses révisions, il passait la plupart de son temps libre avec une jeune blonde de la section théâtre. Puis parfois, le jeune Skinner rendait quelquefois fois visite a l'un de ses grands frères qui était en rénovation d'une maison dans la banlieue chic du Myrrdin Wyllt District. Jarvis avait eu cette folle idée six ans auparavant, Barth se rappelait qu'un potioniste c’était fait exploser lui ainsi que sa famille lors de la déflagration d'une potion mal créer. L'histoire avait fait la une des journaux sorciers pendant plusieurs jours, puis des rumeurs que la maison soit hanté avait fait reculer plusieurs personnes lors de l'annonce de mise aux enchères. Évidement son frère n'ayant peur de rien, avait décidé de ce lancé dans cette folle rénovation. Après plusieurs visites, Barth avait vu l’évolution et apprécié ce que Jarvis avait réussi a en faire. Jarvis l’avait prévenu que les travaux étaient enfin finis et l’avait conviée a le rejoindre là-bas. Le jeune homme avait fait un arrêt dans une boutique sorcière afin de prendre une bonne bouteille pour fêter l’aménagement de son frère. Arrivant devant la porte de son aîné, le jeune homme sourit en voyant le bâtiment. Tel un gamin qui ouvre un cadeau à Noël, il a hâte de voir ce qui a été fait à l'intérieur, l’aménagement, la décoration. La dernière fois qu'il avait vu l’intérieur c’était encore un véritable chantier. Il s'approche de la porte en et frappe a celle-ci attendant qu'on lui ouvre. Mais personne n'ouvre, la porte s'ouvre grâce à un sortilège et le jeune homme pénètre par la suite dans la maison.
« Je vais très bien et toi ? » Répondit-il en rejoignant son grand frère près du bar, celui-ci le prend contre lui ce qui fait sourire le jeune homme. Barth romps ensuite l’étreinte pour regarder autour de lui.
« C’est vraiment magnifique, tu as fait un super boulot. » Dit-il avec sincérité, puis il sort une bouteille de la poche qu'il tient toujours dans l’une de ses mains.
« C’est pour toi, pour fêter cette maison. » Conclut-il en lui tendant le présent.
« Je vais très bien et toi ? » Répondit-il en rejoignant son grand frère près du bar, celui-ci le prend contre lui ce qui fait sourire le jeune homme. Barth romps ensuite l’étreinte pour regarder autour de lui.
« C’est vraiment magnifique, tu as fait un super boulot. » Dit-il avec sincérité, puis il sort une bouteille de la poche qu'il tient toujours dans l’une de ses mains.
« C’est pour toi, pour fêter cette maison. » Conclut-il en lui tendant le présent.
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Re: L'alibi parfait | Barth
Ven 28 Juin 2019 - 22:38
Il va bien. Malgré mon antipathie naturelle, je fais mine de me soucier de la réponse autant que de m'y intéresser réellement et étreinds mon frère de cette accolade froide pourtant en apparence tellement sincère. Il faut dire que notre mère y avait toujours tenu, et avait peut-être du travailler ce point là avec moi plus en profondeur : l'amour que nous nous portions. Aussi, ce genre d'hypocrisie était devenu monnaie courante entre nous.
« C’est vraiment magnifique, tu as fait un super boulot. »
-"Et comment !"
Je venais confirmer les dires de mon frère, car oui, c'était moi dans mon esprit narcissique qui avait fait les travaux et non les ouvriers. J'avais saisi l'occassion, J'avais négocier le prêt, JE m'étais lancé dans cet entreprise et maintenant, J'étais l'heureux propriétaire de cette villa. J'allais pouvoir me consacrer à mes projets avec une toute nouvelle aisance.
Barth en profite alors pour sortir une bouteille, me la tendant en gage de présent. La prenant, j'en contemple la qualité que le nom rejette, et je souris à mon petit frère.
-"Buvons-là ensemble ensuite. D'abord, un rapide tour des lieux s'impose !"
Et déposant son présent sur le comptoir, je l'emmène bras à son cou. Au delà de sa bouteille, c'était sa présence qui était intéressante pour moi, nécessaire au bon déroulement de mes intentions futures. Et comment ne pas commencer par l'approcher de la baie vitrée de la pièce où nous étions, afin qu'il contemple la vue que nous avions de là, sur le voisinage ou encore sur cette magnifique piscine que j'avais fait installé il y a deux ans. Une merveille, qui coûtait ordinairement plus qu'un bras mais qui s'était vue très vite rentabilisé par l’arrêt des activités de l'entrepreneur. Une simple histoire de travail au noir qui avait mal finie. Toquant à la fenêtre, j'expliquais :
-"Vitres teintées et protégées. Une fois à l'extérieur, tu ne peux rien voir de l'intérieur, sauf si une personne de l'intérieur applique le bon contre-sort. Et s'il n'est pas doué, il peut appuyer là-bas."
Je pointais ce qui ressemblait très légèrement à un interrupteur moldu, mais qui était bien plus. Je l'avais fait installé, bien plus par facilité qu'autre chose. Grace à lui, inutile de chercher continuellement ma baguette pour un rien.
-"Incroyable n'est-ce-pas !"
Je ne parlais pas de l'interrupteur ou de sa fonction, mais bien de la réussite. J'étais convaincu de ce qui avait pu se dire dans mon dos, à commencer par notre père qui avait du clamer que je n'y arriverais pas.
-"Ecoutes, j'ai encore un petit truc à faire, mais pourquoi n'irais-tu pas voir à l'étage. J'ai besoin de ton avis sur deux pièces. C'est simple : quand tu montes, c'est à droite."
Les deux pièces étaient juxtaposées, et il s'agissait de la chambre que je lui réservais, que j'avais fait aménager sur base de ses goûts propres en apportant aux décorateurs des vues de la chambre qu'il avait actuellement au manoir Skinner. L'autre pièce était un bureau mais avec assez de place pour y faire également de la musique, une pièce déjà complètement insonorisé de la maison. Et pendant qu'il montait, je regardais un dernier article de journal, avant de m'emparer de la bouteille qu'il avait amené, deux verres et entrepris de le rejoindre. Je lui laissais cependant le temps de découvrir, de laisser l'idée germer dans son esprit avant de terminer les derniers mètres.
-"C'est parfait tu ne trouves pas ?"
« C’est vraiment magnifique, tu as fait un super boulot. »
-"Et comment !"
Je venais confirmer les dires de mon frère, car oui, c'était moi dans mon esprit narcissique qui avait fait les travaux et non les ouvriers. J'avais saisi l'occassion, J'avais négocier le prêt, JE m'étais lancé dans cet entreprise et maintenant, J'étais l'heureux propriétaire de cette villa. J'allais pouvoir me consacrer à mes projets avec une toute nouvelle aisance.
Barth en profite alors pour sortir une bouteille, me la tendant en gage de présent. La prenant, j'en contemple la qualité que le nom rejette, et je souris à mon petit frère.
-"Buvons-là ensemble ensuite. D'abord, un rapide tour des lieux s'impose !"
Et déposant son présent sur le comptoir, je l'emmène bras à son cou. Au delà de sa bouteille, c'était sa présence qui était intéressante pour moi, nécessaire au bon déroulement de mes intentions futures. Et comment ne pas commencer par l'approcher de la baie vitrée de la pièce où nous étions, afin qu'il contemple la vue que nous avions de là, sur le voisinage ou encore sur cette magnifique piscine que j'avais fait installé il y a deux ans. Une merveille, qui coûtait ordinairement plus qu'un bras mais qui s'était vue très vite rentabilisé par l’arrêt des activités de l'entrepreneur. Une simple histoire de travail au noir qui avait mal finie. Toquant à la fenêtre, j'expliquais :
-"Vitres teintées et protégées. Une fois à l'extérieur, tu ne peux rien voir de l'intérieur, sauf si une personne de l'intérieur applique le bon contre-sort. Et s'il n'est pas doué, il peut appuyer là-bas."
Je pointais ce qui ressemblait très légèrement à un interrupteur moldu, mais qui était bien plus. Je l'avais fait installé, bien plus par facilité qu'autre chose. Grace à lui, inutile de chercher continuellement ma baguette pour un rien.
-"Incroyable n'est-ce-pas !"
Je ne parlais pas de l'interrupteur ou de sa fonction, mais bien de la réussite. J'étais convaincu de ce qui avait pu se dire dans mon dos, à commencer par notre père qui avait du clamer que je n'y arriverais pas.
-"Ecoutes, j'ai encore un petit truc à faire, mais pourquoi n'irais-tu pas voir à l'étage. J'ai besoin de ton avis sur deux pièces. C'est simple : quand tu montes, c'est à droite."
Les deux pièces étaient juxtaposées, et il s'agissait de la chambre que je lui réservais, que j'avais fait aménager sur base de ses goûts propres en apportant aux décorateurs des vues de la chambre qu'il avait actuellement au manoir Skinner. L'autre pièce était un bureau mais avec assez de place pour y faire également de la musique, une pièce déjà complètement insonorisé de la maison. Et pendant qu'il montait, je regardais un dernier article de journal, avant de m'emparer de la bouteille qu'il avait amené, deux verres et entrepris de le rejoindre. Je lui laissais cependant le temps de découvrir, de laisser l'idée germer dans son esprit avant de terminer les derniers mètres.
-"C'est parfait tu ne trouves pas ?"
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Re: L'alibi parfait | Barth
Mar 9 Juil 2019 - 0:15
L'allibi Parfait
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.
Barth regardait son frère puis la maison, avec attention. Il pouvait être fier de ce qu'il avait entrepris, nous pouvions dire ce que l'on voulait, ce n’est pas les ouvriers qui avaient fait le plus gros du boulot mais bien Jarvis, en repensant la maison a son goût. Barth était émerveillé par le spectacle final, le rendu, son frère avait eu une magnifique vision de cette maison restaurée. Les baies vitrées agrandissaient la maison et donnait une vue magnifique sur l'extérieur.
Il tourne de nouveau la tête vers son aîné, l’observant quand celui-ci prend le présent de son frère entre ses doigts. Barth avait d’accès bon goût, que ce soit pour une bonne bouteille ou dans le choix d'une robe ou d'un tissus pour confectionner l'une d'elle. Puis d'un hochement de la tête, il approuve l’idée de la visite des lieux.
C’est donc en silence qu'il se fait entraîner vers la baie vitrée qui émerveillé tant le jeune homme lors de son arrivée en ce lieu, il observe la piscine tout en buvant les paroles de son aîné sur les vitres teintées et l’utilisation de sort pour pouvoir voir l’intérieur de la maison depuis l’extérieur. À cet instant précis, le jeune homme se voyait bien venir de temps a autre occupé une des chambres, il était loin de se douter que Jarvis lui réservé une surprise, encore moins une proposition d’aménagement.
« L'idée du contre sort ou encore de l’interrupteur est super. Tout comme ce jardin et cette baie vitrée. Tu as vraiment eu d’excellentes idées, tu aurais probablement du faire de l'architecture… Tu as du talent. » Conclut le jeune homme, toujours en contemplation devant l'espace jardin. Il hoche la tête positivement quand il lui propose d’aller voir a l’étage pour avoir un avis. Le jeune Skinner s’exécute, prenant donc la direction de l’étage, comme indiqué, il tourne à droite et tombe sur une réplique quasiment parfaite de sa chambre au manoir familiale a quelques détails près. Il observe par la suite le bureau, longeant le mur insonorisé, observant la vue que données les fenêtres sur l’extérieur. Il retourne ensuite vers son frère qui tien deux verres dans ses mains, Barth ouvre la bouche avant de la refermé cherchant les mots juste pour qualifié le travail de fou de l’homme en face de lui.
« C’est un chef-d’œuvre. » Dit-il dans un souffle, il en était bouche-bée. Son père n’avait qua bien se tenir, Jarvis avait réussi ou il pensait qu’il échouerait lamentablement.
Il tourne de nouveau la tête vers son aîné, l’observant quand celui-ci prend le présent de son frère entre ses doigts. Barth avait d’accès bon goût, que ce soit pour une bonne bouteille ou dans le choix d'une robe ou d'un tissus pour confectionner l'une d'elle. Puis d'un hochement de la tête, il approuve l’idée de la visite des lieux.
C’est donc en silence qu'il se fait entraîner vers la baie vitrée qui émerveillé tant le jeune homme lors de son arrivée en ce lieu, il observe la piscine tout en buvant les paroles de son aîné sur les vitres teintées et l’utilisation de sort pour pouvoir voir l’intérieur de la maison depuis l’extérieur. À cet instant précis, le jeune homme se voyait bien venir de temps a autre occupé une des chambres, il était loin de se douter que Jarvis lui réservé une surprise, encore moins une proposition d’aménagement.
« L'idée du contre sort ou encore de l’interrupteur est super. Tout comme ce jardin et cette baie vitrée. Tu as vraiment eu d’excellentes idées, tu aurais probablement du faire de l'architecture… Tu as du talent. » Conclut le jeune homme, toujours en contemplation devant l'espace jardin. Il hoche la tête positivement quand il lui propose d’aller voir a l’étage pour avoir un avis. Le jeune Skinner s’exécute, prenant donc la direction de l’étage, comme indiqué, il tourne à droite et tombe sur une réplique quasiment parfaite de sa chambre au manoir familiale a quelques détails près. Il observe par la suite le bureau, longeant le mur insonorisé, observant la vue que données les fenêtres sur l’extérieur. Il retourne ensuite vers son frère qui tien deux verres dans ses mains, Barth ouvre la bouche avant de la refermé cherchant les mots juste pour qualifié le travail de fou de l’homme en face de lui.
« C’est un chef-d’œuvre. » Dit-il dans un souffle, il en était bouche-bée. Son père n’avait qua bien se tenir, Jarvis avait réussi ou il pensait qu’il échouerait lamentablement.
- InvitéInvité
Re: L'alibi parfait | Barth
Dim 14 Juil 2019 - 18:39
Un chef d'oeuvre, oui. Le mien. Ma réussite. L'une parmi tant d'autres. Et en réponse à son compliment, je lui tendais une flute, rempli de son cadeau. Barth semblait apprécié, et je ne le prenais pas pour un imbécile. Cette copie des gouts de sa chambre, ce n'était pas parce que j'avais les mêmes centres d'intérêt que les siens. Ma propre chambre était en face, protégé par un sortilège dont j'étais particulièrement fier. Non, cette pièce, c'était bien sa chambre. Celle que je lui destinais.
-"Tu te doutes de la suite, j'imagine."
Je n'étais pas sur qu'il ose y croire. Qu'il ne se dise pas que je n'avais aménagé cette pièce que pour quand je l'inviterais et qu'il ne serait pas en état de rentrer. Aucune chance en vérité que j'ai autant d'empathie.
-"Je souhaites que tu vives ici. C'est plus proche que le manoir, et plus calme que l'université."
Cher petit frère innocent, voila que ce pose sur toi ce regard que j'ai du travaillé si longtemps au cours de théatre, ce regard laissant transparaitre un sentiment faussement protecteur, et qui voile mes vraies intentions : celles visant à me servir de toi, de ton innocence, de ta probable crédulité à mon égard. Prendras-tu ce cadeau que je te fais, cette cage dorée ? Je l'espère, tant je me suis toujours montré un meilleur père pour toi que cet incompétent qui nous a enfanté ou ce traitre d'ainé que nous avons. Cher petit frère, sais-tu que j'ai encore bien des arguments pour te convaincre ?
-"Je ne comptes pas vivre ici chaque jour. Et je ne peux pas laisser ce travail ainsi sans que quelqu'un en profite. Ce serait du gachis non ?"
Je viens faire tinter nos verres, prêts à entendre son accord ou ses objections. Mais je m'y suis préparé, dela même manière que si je devais plaider dans une cour de justice.
-"Tu te doutes de la suite, j'imagine."
Je n'étais pas sur qu'il ose y croire. Qu'il ne se dise pas que je n'avais aménagé cette pièce que pour quand je l'inviterais et qu'il ne serait pas en état de rentrer. Aucune chance en vérité que j'ai autant d'empathie.
-"Je souhaites que tu vives ici. C'est plus proche que le manoir, et plus calme que l'université."
Cher petit frère innocent, voila que ce pose sur toi ce regard que j'ai du travaillé si longtemps au cours de théatre, ce regard laissant transparaitre un sentiment faussement protecteur, et qui voile mes vraies intentions : celles visant à me servir de toi, de ton innocence, de ta probable crédulité à mon égard. Prendras-tu ce cadeau que je te fais, cette cage dorée ? Je l'espère, tant je me suis toujours montré un meilleur père pour toi que cet incompétent qui nous a enfanté ou ce traitre d'ainé que nous avons. Cher petit frère, sais-tu que j'ai encore bien des arguments pour te convaincre ?
-"Je ne comptes pas vivre ici chaque jour. Et je ne peux pas laisser ce travail ainsi sans que quelqu'un en profite. Ce serait du gachis non ?"
Je viens faire tinter nos verres, prêts à entendre son accord ou ses objections. Mais je m'y suis préparé, dela même manière que si je devais plaider dans une cour de justice.
- InvitéInvité
Re: L'alibi parfait | Barth
Dim 18 Aoû 2019 - 20:41
L'allibi Parfait
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.
Bien sûr que Barth avait une idée de ce qu'avait son aîné en tête. Il fallait être bête pour ne pas détecter les signes présents dans la pièce, la chambre était pratiquement une copie conforme de sa chambre au manoir Skinner, à côté, un bureau insonorisés lui permettant de faire de la musique sans déranger. Le jeune homme sourit d'un sourire solaire, un sourire typique pour le jeune homme, un peu comme sa marque de fabrique. C'est donc d'un signe de tête positive qu'il répond au jeune homme face à lui.
«La proposition est bien plaisante, je serais bien plus libre. Mais tu es sûr que cela ne te déranges pas ? » Il ne voulait en aucun cas déranger, même si ça lui donnait beaucoup plus d'indépendance, il n'aurait pas à se justifier s'il ne rentrait qu'à l'aube.
«Tu veux dire que j'aurais la maison rien que pour moi, plusieurs fois par semaine ? L'invitation est très intéressante.. Mais si je ramène du monde, cela te conviendrait ? J'ai besoin de toutes les informations avant d'accepter ta proposition plus qu'intéressante. » C'est vrai que l'emplacement était idéal, à proximité de tout, proche de l'Université. Barth lève son verre et le fait tinter son verre contre celui de son aîné, attendant une réponse à ses questions. Il porte le verre à ses lèvres et contemple la pièce d'un regard rêveur. C'était vraiment idéal, un cadeau de Noël avant l'heure.
«Si je viens vivre avec toi, accepterais-tu d'avoir une autre personne avec moi ? Comme ma petite amie. En plus de ma musique et de mes tissus ? » Il parlait bien évidemment de Saga, loin de se douter que leurs relations serait très rapidement écourté.
«La proposition est bien plaisante, je serais bien plus libre. Mais tu es sûr que cela ne te déranges pas ? » Il ne voulait en aucun cas déranger, même si ça lui donnait beaucoup plus d'indépendance, il n'aurait pas à se justifier s'il ne rentrait qu'à l'aube.
«Tu veux dire que j'aurais la maison rien que pour moi, plusieurs fois par semaine ? L'invitation est très intéressante.. Mais si je ramène du monde, cela te conviendrait ? J'ai besoin de toutes les informations avant d'accepter ta proposition plus qu'intéressante. » C'est vrai que l'emplacement était idéal, à proximité de tout, proche de l'Université. Barth lève son verre et le fait tinter son verre contre celui de son aîné, attendant une réponse à ses questions. Il porte le verre à ses lèvres et contemple la pièce d'un regard rêveur. C'était vraiment idéal, un cadeau de Noël avant l'heure.
«Si je viens vivre avec toi, accepterais-tu d'avoir une autre personne avec moi ? Comme ma petite amie. En plus de ma musique et de mes tissus ? » Il parlait bien évidemment de Saga, loin de se douter que leurs relations serait très rapidement écourté.
- InvitéInvité
Re: L'alibi parfait | Barth
Mer 4 Sep 2019 - 14:54
«La proposition est bien plaisante, je serais bien plus libre. Mais tu es sûr que cela ne te déranges pas ? »
«Tu veux dire que j'aurais la maison rien que pour moi, plusieurs fois par semaine ? L'invitation est très intéressante.. Mais si je ramène du monde, cela te conviendrait ? J'ai besoin de toutes les informations avant d'accepter ta proposition plus qu'intéressante. »
«Si je viens vivre avec toi, accepterais-tu d'avoir une autre personne avec moi ? Comme ma petite amie. En plus de ma musique et de mes tissus ? »
Gentil petit frère, chacune de tes phrases transpirent des informations dont j'ai réellement besoin pour te convaincre. C'en serait presque trop facile, et je me refuse de croire que si tel est le cas, c'est parce que tu es mon frère. Non, mon égo me pousse à croire qu'il s'agit là de mon talent. Et comme tous, la chose que tu cherches le plus, c'est la liberté. Pouvoir te défaire des entraves de nos parents, de notre famille et vivre ta propre vie.
Et bien, cher Bartholomew, ici, c'est possible. Terminant ma gorgée, j'entreprenais de lui répondre dès lors :
-"C'est tout à fait ça."
Rêve, Projette-toi petit Skinner dans cette cage qui est la tienne. Elle est peut-être grande, plaisante, il n'empêche qu'elle est mon sanctuaire. Et que le partager sera selon mes règles. Mais que sont-elles maintenant que je sais ce que tu désires...
-"Franchement, tu pourras en disposer comme bon te semble."
M'approchant de la baie vitrée de sa chambre, je continuais :
-"Invites-ton amie, vis ici avec elle si ça te chante. Où laisse la chez elle, et fais comme moi, invites tes amies, une chaque soir. Peu m'importe avec qui tu sors ou avec qui tu couches, tant qu'ils ne dégrades pas tout."
Et par dégrader, j'entendais pas uniquement le mobilier. Pas de sang-de-bourbe dans ma demeure, sauf si il s'agit d'un dessert, mais je doutais que ce genre d'amusements soit du gout de mon frère.
-"La seule chose que je garde, c'est l'intimité de ma chambre. Personne n'entre. Même pas toi. Il y a là des affaires même du ministère, et tu comprends, le secret professionnel tout ça..."
J'étais sur qu'il croirait cette demi-vérité. C'était comme un Eden ici. Il avait tout à disposition, sauf une pièce. Et en nous transposant dans cette image, j'étais Dieu et lui Adam. J'aimais cette comparaison...
«Tu veux dire que j'aurais la maison rien que pour moi, plusieurs fois par semaine ? L'invitation est très intéressante.. Mais si je ramène du monde, cela te conviendrait ? J'ai besoin de toutes les informations avant d'accepter ta proposition plus qu'intéressante. »
«Si je viens vivre avec toi, accepterais-tu d'avoir une autre personne avec moi ? Comme ma petite amie. En plus de ma musique et de mes tissus ? »
Gentil petit frère, chacune de tes phrases transpirent des informations dont j'ai réellement besoin pour te convaincre. C'en serait presque trop facile, et je me refuse de croire que si tel est le cas, c'est parce que tu es mon frère. Non, mon égo me pousse à croire qu'il s'agit là de mon talent. Et comme tous, la chose que tu cherches le plus, c'est la liberté. Pouvoir te défaire des entraves de nos parents, de notre famille et vivre ta propre vie.
Et bien, cher Bartholomew, ici, c'est possible. Terminant ma gorgée, j'entreprenais de lui répondre dès lors :
-"C'est tout à fait ça."
Rêve, Projette-toi petit Skinner dans cette cage qui est la tienne. Elle est peut-être grande, plaisante, il n'empêche qu'elle est mon sanctuaire. Et que le partager sera selon mes règles. Mais que sont-elles maintenant que je sais ce que tu désires...
-"Franchement, tu pourras en disposer comme bon te semble."
M'approchant de la baie vitrée de sa chambre, je continuais :
-"Invites-ton amie, vis ici avec elle si ça te chante. Où laisse la chez elle, et fais comme moi, invites tes amies, une chaque soir. Peu m'importe avec qui tu sors ou avec qui tu couches, tant qu'ils ne dégrades pas tout."
Et par dégrader, j'entendais pas uniquement le mobilier. Pas de sang-de-bourbe dans ma demeure, sauf si il s'agit d'un dessert, mais je doutais que ce genre d'amusements soit du gout de mon frère.
-"La seule chose que je garde, c'est l'intimité de ma chambre. Personne n'entre. Même pas toi. Il y a là des affaires même du ministère, et tu comprends, le secret professionnel tout ça..."
J'étais sur qu'il croirait cette demi-vérité. C'était comme un Eden ici. Il avait tout à disposition, sauf une pièce. Et en nous transposant dans cette image, j'étais Dieu et lui Adam. J'aimais cette comparaison...
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