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(halia) je respire où tu palpites.
Mar 25 Juin 2019 - 19:31
je respire où tu palpites
halia
Ce n’était plus que l’affaire de quelques jours désormais. La fin approchait, arrêt complet des études et lancement de Lilium en fanfare en Juillet, Laelia ne s’était jamais sentie aussi légère. Petite libellule qui virevoltait à travers les champs de blé, se faufilant entre la végétation gorgée de soleil, les fleurs qui reprenaient des couleurs : elles n’avaient jamais été aussi belles, ne cessant de s’embellir avec le temps. Petite tenue légère afin d’affronter la chaleur naissante de la contrée, la fleur sortait de chez elle, les écouteurs dans les oreilles. Arrêt chez un pâtissier afin de récupérer un fraisier végétalien et elle s’en allait, direction l’université pour retrouver Hadi. Elle avait décidé seule de le retrouver, sans le prévenir : surprenante petite fleur qui voulait profiter de ses derniers instants avec ceux qu’elle aimait. La poupée virevoltait, les sandales à talons aiguilles qui martelaient le bitume, arpentant les artères écossaises jusqu’aux bancs estudiantins. Imperturbable, la ronce se pavanait, allure d’un paon fier, la soie qui reflétait un tantinet les rayons lumineux, tissu léger et fluide qui ondulait, sublimait ses formes.
Les escaliers montés, avec un certain rythme soutenu afin de ne pas louper Hadi, la danseuse s’activait, tout en conservant cette démarche raffinée et féline. Lionne qui glissait à travers la foule, se frayant un chemin entre les groupes, focalisée sur son ami, tout comme sur le gâteau pour ne pas chuter. Petite risette satisfaite, Laelia s’installait sur le bord de la fenêtre, à côté de la salle de classe du prodige, guettant par moments sa sortie. Enfant heureuse face à cette entrevue improvisée, elle retirait les écouteurs et jetait un coup d’oeil à sa montre, surveillant avec attention l’heure, minute par minute. Les prunelles turquoise scrutaient l’horizon, légère brise qui faisait virevolter son épaisse chevelure ébène, lâchée. Tignasse qui glissait le long de son dos, ondulations atteignant la chute de ses reins. Tintement de pas, la Texane détournait le regard et se levait pour saisir la main à la volée d’Hadi, un sourire aux lèvres. Sans un mot, elle le guidait de nouveau à l’intérieur en ouvrant la boîte. « Un fraisier végétalien. » Objet déposé, l’orchidée venait l’enlacer, déposant un long baiser contre sa joue, les mirettes étincelantes. « J’avais besoin de te voir… » Murmure glissé au creux de son oreille, raffermissant l’étreinte qui liait leurs corps.
Les escaliers montés, avec un certain rythme soutenu afin de ne pas louper Hadi, la danseuse s’activait, tout en conservant cette démarche raffinée et féline. Lionne qui glissait à travers la foule, se frayant un chemin entre les groupes, focalisée sur son ami, tout comme sur le gâteau pour ne pas chuter. Petite risette satisfaite, Laelia s’installait sur le bord de la fenêtre, à côté de la salle de classe du prodige, guettant par moments sa sortie. Enfant heureuse face à cette entrevue improvisée, elle retirait les écouteurs et jetait un coup d’oeil à sa montre, surveillant avec attention l’heure, minute par minute. Les prunelles turquoise scrutaient l’horizon, légère brise qui faisait virevolter son épaisse chevelure ébène, lâchée. Tignasse qui glissait le long de son dos, ondulations atteignant la chute de ses reins. Tintement de pas, la Texane détournait le regard et se levait pour saisir la main à la volée d’Hadi, un sourire aux lèvres. Sans un mot, elle le guidait de nouveau à l’intérieur en ouvrant la boîte. « Un fraisier végétalien. » Objet déposé, l’orchidée venait l’enlacer, déposant un long baiser contre sa joue, les mirettes étincelantes. « J’avais besoin de te voir… » Murmure glissé au creux de son oreille, raffermissant l’étreinte qui liait leurs corps.
(c) DΛNDELION
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Re: (halia) je respire où tu palpites.
Dim 7 Juil 2019 - 9:09
je respire où tu palpites
halia
La fin d'année sonnait toujours comme une récompense pour hadi, comme un chapitre qui se ferme, une nouvelle route qui se créer. Le besoin constant d'être stimulé du danseur lui permettait de prendre chaque nouvelle aventure avec le sourire, plaisir carnassier de sentir la vie couler dans ses veines. Vivre, une fois qu'on à dansé avec la mort, était une sensation des plus grisante, délicatement mordante. On y perd la tête parfois, les pieds dans le vide mais, au final le corps, l'esprit, le cœur ne font qu'un pour continuer à avancer. La cloche sonne et hadi, garçon solaire, discute avec le sourire en sortant de la classe. A chaque journée son dernier cours, et il ne parlerait plus de littérature magique avant la rentrée.
Quelle délicieuse sensation que de sentir les doigts délicats de sa danseuse, de sa muse, de son cœur accrocher les siens, leurs regards se mêlant alors qu'elle le tirait à nouveau en classe. Un sourire doux s'afficha pour ne plus décoller du visage du garçon alors qu'il écoutait Laelia. « un fraiser végétalien. » Les conversations étaient toujours décousus, entre eux, mais quel besoin de commencer par des banalités quand deux êtres sont si purement liés ?
Refermant sa prise sur sa muse, Hadi inspira longuement le parfum de l'orchidée, caressant délicatement son dos alors qu'ils s'enlaçaient. « J'avais besoin de te voir... » Le soleil rendit son baiser à la lune, embrassant avec douceur sa joue, puis son front, avant de la serrer contre lui. « Je suis content que tu sois là. » Le professeur s’éclipsa en les sommant d'être sages. Un petit sourire se glissa sur les lèvres du diablotin alors qu'il reculait un peu la tête pour pouvoir observer la fleur. « Tu es superbe. Tu rayonnes, mon amour. » Une caresse délicate du bout des doigts sur sa joue, avant qu'il ne l'attire vers une table ou il s’assoit. « Comment tu vas ? » Hadi louchait sur la boîte de pâtisserie avec envie, avant de finalement l'ouvrir. Bonheur simple, gourmandise exquise en bonne compagnie. Le garçon vola une fraise pour la manger, malice dans les yeux, étincelle d'amour pour sa muse.
Quelle délicieuse sensation que de sentir les doigts délicats de sa danseuse, de sa muse, de son cœur accrocher les siens, leurs regards se mêlant alors qu'elle le tirait à nouveau en classe. Un sourire doux s'afficha pour ne plus décoller du visage du garçon alors qu'il écoutait Laelia. « un fraiser végétalien. » Les conversations étaient toujours décousus, entre eux, mais quel besoin de commencer par des banalités quand deux êtres sont si purement liés ?
Refermant sa prise sur sa muse, Hadi inspira longuement le parfum de l'orchidée, caressant délicatement son dos alors qu'ils s'enlaçaient. « J'avais besoin de te voir... » Le soleil rendit son baiser à la lune, embrassant avec douceur sa joue, puis son front, avant de la serrer contre lui. « Je suis content que tu sois là. » Le professeur s’éclipsa en les sommant d'être sages. Un petit sourire se glissa sur les lèvres du diablotin alors qu'il reculait un peu la tête pour pouvoir observer la fleur. « Tu es superbe. Tu rayonnes, mon amour. » Une caresse délicate du bout des doigts sur sa joue, avant qu'il ne l'attire vers une table ou il s’assoit. « Comment tu vas ? » Hadi louchait sur la boîte de pâtisserie avec envie, avant de finalement l'ouvrir. Bonheur simple, gourmandise exquise en bonne compagnie. Le garçon vola une fraise pour la manger, malice dans les yeux, étincelle d'amour pour sa muse.
(c) DΛNDELION
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Re: (halia) je respire où tu palpites.
Dim 7 Juil 2019 - 10:13
je respire où tu palpites
halia
Elle aimait la surprise, la poupée, impatiente d’apercevoir la silhouette aiguisée de sa moitié, celle que l’orchidée parvenait à identifier du coin de l’oeil. Homme qui n’avait pas de secrets pour elle, complément de son âme, moitié de son existence, Laelia le chérissait comme personne d’autre sur cette terre, excepté ses cochons de compagnie. Soudain, la marmaille s’en allait, déambulait dans les couloirs et le soleil rayonnait, brun qui apparaissait, joie qui s’immisçait dans ses veines, jusqu’à son palpitant qui s’emballait. Rictus espiègle, la diablesse l’alpaguait, la malice dans les prunelles lorsque le professeur les menaçait tout en leur demandant d’être sages. « Nous allons nous envoyer en l’air dans votre salle, Monsieur, le bureau plus précisément. » Éclat de rire de la terrible face au regard interloqué du professeur avant qu’il ne quitte la pièce en fermant à clé derrière lui. « Pour toi. » Une averse de compliments qui gonflait l’estime difficile de la ronce. En réalité, derrière ce monstre de confiance, il avait pu voir ce squelette tentant de maintenir ses entrailles, de fixer ses os en train de s’effriter, poussière balayée par une bourrasque de vent. Lui, l’Unique, son bijou dans ce monde sinistre, le soleil après l’orage, la pluie après l’incendie, la vie dans la mort, l’eau dans le désert, l’air après l’asphyxie.
Hadi s’installait sur une des tables, Laelia entre ses cuisses, les mirettes étincelantes qui ne se lâchaient jamais, les doigts qui se liaient et les corps en fusion. Foutue habitude que d’avoir l’autre contre soi, les épidermes collés l’un à l’autre. « J’ai vu que les pâtisseries végétaliennes étaient meilleures, de bonnes vitamines, des protéines, du fer, de l’énergie, du bon sucre et gras… » Témoignage qui aurait pu être appuyé par son historique de recherches, de tableaux comparatifs des commerces. « Tout ce dont mon étoile a besoin. » Sourire tendre accroché aux lèvres pleines, l’orchidée le regardait manger avec appétit avant de se blottir contre lui, visage niché sur son épaule athlétique, les paillettes dans l’océan de ses prunelles. « J’en ai bientôt terminé avec les études, Hadi, bientôt… » Voix calme, proche du murmure, ses paumes glissaient contre le dos du danseur avant de légèrement reculer, front contre front, intensité d’un échange visuel propre à eux. « Et mon nom est déjà connu dans le monde de la mode sorcière. » Rêve qui s’était concrétisé, oseille qui remplissait ses poches, réussite méritée lorsqu’on avait vu la manière dont la brune s’était donnée dans cette marque. « Demain, je dois voir Lazaro, autrement dit… Demain je suis libre. » Arrières assurés, elle n’avait rien à craindre Laelia, s’en fichant éperdument de perdre titre et nom, l’argent, puisque le sien emplissait ses poches, de manière saine et méritée.
Hadi s’installait sur une des tables, Laelia entre ses cuisses, les mirettes étincelantes qui ne se lâchaient jamais, les doigts qui se liaient et les corps en fusion. Foutue habitude que d’avoir l’autre contre soi, les épidermes collés l’un à l’autre. « J’ai vu que les pâtisseries végétaliennes étaient meilleures, de bonnes vitamines, des protéines, du fer, de l’énergie, du bon sucre et gras… » Témoignage qui aurait pu être appuyé par son historique de recherches, de tableaux comparatifs des commerces. « Tout ce dont mon étoile a besoin. » Sourire tendre accroché aux lèvres pleines, l’orchidée le regardait manger avec appétit avant de se blottir contre lui, visage niché sur son épaule athlétique, les paillettes dans l’océan de ses prunelles. « J’en ai bientôt terminé avec les études, Hadi, bientôt… » Voix calme, proche du murmure, ses paumes glissaient contre le dos du danseur avant de légèrement reculer, front contre front, intensité d’un échange visuel propre à eux. « Et mon nom est déjà connu dans le monde de la mode sorcière. » Rêve qui s’était concrétisé, oseille qui remplissait ses poches, réussite méritée lorsqu’on avait vu la manière dont la brune s’était donnée dans cette marque. « Demain, je dois voir Lazaro, autrement dit… Demain je suis libre. » Arrières assurés, elle n’avait rien à craindre Laelia, s’en fichant éperdument de perdre titre et nom, l’argent, puisque le sien emplissait ses poches, de manière saine et méritée.
(c) DΛNDELION