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aux couleurs de l'après-midi (maddy)
Mer 24 Juil 2019 - 12:29
aux couleurs de l'après-midi
(squat artistique, @madeleine sulwist)
Les couleurs de l'après-midi, filtrées par les rideaux aux fenêtres, se fondent dans les toiles éparpillées sur les bureaux, sur les chevalets, se mêlent aux photos accrochées sur les murs. Les couleurs de l'après-midi dessinent des jolies vagues sur sa peau, affalé dans le canapé. Le rock s'entend dans tout l'appartement, son grésillant d'un vieux lecteur de vinyle. Nirvana comme bande son de l'été, une cigarette à la main et un crayon dans l'autre, hadi profite de son jour de congés. Il gribouille sans vraiment savoir ce qu'il fait, les traits de sa colocataire sur le papier. Il fait chaud, les rues sont calmes, la ville entière est de repos, on dirait. Mais dans l'appartement la vie fourmille toujours. La peinture n'est pas encore sèche sur la table basse. @Ashley muller et @alejandro jimenèz ne sont pas loin, ou du moins il étaient dans le coin ce matin. Hadi croit entendre le bruit de la machine à café, peut-être que @Dorian jakobsen à pointé le bout de son nez. Un des morceaux préférés du garçon résonne alors dans les enceintes, et le voilà qu'il se lève, sourire aux lèvres, alors qu'il pousse la table sans demander d'avis à personne, faisant de la place pour pouvoir danser.
Les journées ne se ressemblent jamais dans leur nouvelle maison et hadi y à trouvé un refuge, une nouvelle famille. Complexe, désordonnée, mais foutrement inspirante. Alors qu'il se met en mouvement sur un des sons les plus doux du groupe de garage, hadi voit venir madeleine, habillé quasiment de la tête au pieds avec ses affaires. Il la pointe du doigt en riant. « Si tu fait cramer ce t-shirt, j'te défonce maddy. Je l'aime celui là ! » Maddy la flamme, son sourire bouillonnant de vie, ses yeux malicieux. Il l'attrape alors par la main pour l'inciter à danser.
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Re: aux couleurs de l'après-midi (maddy)
Mer 24 Juil 2019 - 19:53
Je m’étais endormie comme un cafard sur le réassemblage de l’horloge que mon père m’avait déniché dans une antiquité. Je l’avais un peu modifiée et visiblement, la partie la plus méticuleuse m’avait éteint le cerveau. Je me grattai l’arrière du crâne en regardant autour de moi. La petite chambre que j’occupai à la colloc était dans un état pitoyable. J’avais laissé trainer mes fringues partout… et d’autres choses. Les vacances, c’était l’enfer, j’avais rien envie de faire. Je me levai dans l’idée d’aller me chercher de quoi bouffer quand je réalisai que j’étais en petite culotte. Merdouille. Je fis ma grimace et fronçai le nez en regardant la pile de linge éparpillé dans ma chambre… et mon armoire aussi vide que mon bide qui grognait. Par Bigfoot, j’étais pas sortie de ma chambre…
Je plongeai ma main dans le bordel de fringues étalés autour de moi pour les sniffer par paquet, au cas où y’en aurais qui sentaient meilleurs que d’autres. Raté. Ils respiraient tous l’odeur de brûlée, de sueur et de « j’ai été porté pendant une semaine, sorry ». Je grognai en les regardant comme s’ils m’avaient insultés lorsqu’une ampoule s’alluma dans ma tête. MAIS OUI ! Hadi !
J’entrouvris ma porte et y glissai le bout de Crème brûlée. Un petit accio plus tard, j’avais tout ce qu’il me fallait pour être présentable, je sortis donc de ma piaule puante. Il allait vraiment falloir que je fasse des lessives moi. Hadi dansait au milieu du salon, sur une musique que je commençai ç connaitre. Un énorme sourire s’épanoui sur mes lèvres. Rah, j’avais peut-être l’option danse, mais je saurais jamais avoir cette putain de grâce. J’me débrouillais mieux pour faire du hip hop et des trucs un peu brouillasses. Je me laissai entrainer sans opposer de résistance et me trémoussai comme un idiote en riant.
« Bah ! Si tu me dis ça, ça veut dire que je peux cramer le jean et la ceinture, c’est toujours ça de pris l’Etoile ! » répliquai-je d’une voix un peu rauque avant de le lâcher et d’aller me servir un jus d’orange frais, tout en saluant ceux que je croisais au passage. « Mec, tu sais s’il y a encore du jus quelque part ? » demandai-je quand je vis que mon verre restait aux trois quarts vide. Je grognai et cramai en une gorgée ce qui avait eu l’honneur de glisser dans mon verre.
Je plongeai ma main dans le bordel de fringues étalés autour de moi pour les sniffer par paquet, au cas où y’en aurais qui sentaient meilleurs que d’autres. Raté. Ils respiraient tous l’odeur de brûlée, de sueur et de « j’ai été porté pendant une semaine, sorry ». Je grognai en les regardant comme s’ils m’avaient insultés lorsqu’une ampoule s’alluma dans ma tête. MAIS OUI ! Hadi !
J’entrouvris ma porte et y glissai le bout de Crème brûlée. Un petit accio plus tard, j’avais tout ce qu’il me fallait pour être présentable, je sortis donc de ma piaule puante. Il allait vraiment falloir que je fasse des lessives moi. Hadi dansait au milieu du salon, sur une musique que je commençai ç connaitre. Un énorme sourire s’épanoui sur mes lèvres. Rah, j’avais peut-être l’option danse, mais je saurais jamais avoir cette putain de grâce. J’me débrouillais mieux pour faire du hip hop et des trucs un peu brouillasses. Je me laissai entrainer sans opposer de résistance et me trémoussai comme un idiote en riant.
« Bah ! Si tu me dis ça, ça veut dire que je peux cramer le jean et la ceinture, c’est toujours ça de pris l’Etoile ! » répliquai-je d’une voix un peu rauque avant de le lâcher et d’aller me servir un jus d’orange frais, tout en saluant ceux que je croisais au passage. « Mec, tu sais s’il y a encore du jus quelque part ? » demandai-je quand je vis que mon verre restait aux trois quarts vide. Je grognai et cramai en une gorgée ce qui avait eu l’honneur de glisser dans mon verre.
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