- InvitéInvité
How to thank you ? (Aedan)
Sam 24 Aoû 2019 - 14:56
Aedan & Adé
How to thank you ?
Vous sentez ce moment dans une vie durant lequel vous souhaiteriez creuser un trou, avoir un accident (pas grave, l’on s’entend), être appelé pour une urgence…peut-être importe tant que vous obtenez l’excuse ultime pour éviter la situation qui vous met mal à l’aise ? Oui ? Eh bien, Adélaïde se trouvait exactement dans cette humeur là – à se demander mais quel sort avait bien pu l’atteindre pour qu’elle envoie ce texto à Aedan. Sérieusement, qu’est-ce qui lui avait pris ? Histoire de tout compliqué, bien sûr, l’étudiant en médicomagie avait répondu par l’affirmative rendant sa situation encore plus ambiguë. Evidemment, maintenant, la jeune femme devait faire face à son audace ridicule d’inviter un garçon dont elle avait fait la connaissance complètement sous le choc et la fragilité de son accident de moto. Était-ce une bonne idée ? Sûrement pas. Encore une fois, son incapacité à réfléchir avant d’agir l’avait mise dans une situation délicate dont elle ne parvenait pas à tourner en ridicule comme un petit riddiculus et hop c’est terminé de la session de peur tétanisante. Elle devait relativiser là. Ce n’était pas la première fois qu’elle allait se retrouver en tête à tête avec un potentiel prétendant.
Par ailleurs, d’habitude, elle gérait très bien les choses, alors qu’y avait-il de différent avec le brun ? Elle s’en fichait royalement d’être désigné comme le clown de la soirée, cela n’avait jamais attenter à la vie de personne – surtout pas la sienne. La jeune Dowell ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qui la dérangeait – agir de manière loufoque, ça la connaissait plutôt bien, mais pourquoi se sentir si vulnérable soudainement ? Elle devait se ressaisir car Aedan ne tarderait pas à sonner à la porte. Et puis, qu’avait-elle à craindre d’une soirée sans promesse ? Sachant qu’à la base, la jeune femme n’avait rien trouvé de mieux qu’user de la passade du je veux te remercier. Était-ce si compliqué d’avouer qu’elle avait apprécié le jeune homme et souhaitait faire sa connaissance ? Ah, elle s’en mordait les doigts la brunette, appréciant moyennement ne pas avoir pied. Forcément, que faisait Adélaïde lorsqu’elle faisait une bêtise ? Elle harcelait sa sœur aînée bien évidemment.
En une semaine, la jeune femme avait explosé son forfait téléphonique simplement en communiquant avec Abigail, pour tout et rien d’ailleurs – fringues, nourriture, décorations… Heureusement, il lui semblait qu’Abigail soit plutôt amusée par la situation et l’avait encouragé au lieu de la dissuader de rencontrer le médicomage chez elle. C’est dire qu’elle n’avait même pas eu besoin de lui faire d’user de ses grands yeux bleutés pour la faire céder. Finalement, plus les heures avançaient plus la jeune femme se disait que cela ne pouvait que bien se passer. Elle relativisait la jeune femme dans le pire des cas elle en rirait avec Abigail, non ? Alors, elle ne risquait rien à part de passer une soirée agréable avec un jeune homme sympathique, qui ne l’avait pas rembarré donc cela restait un bilan positif pour l’instant – pas de quoi s’inquiéter, n’est-ce pas ? Ce n’est pas comme si elle venait d’inviter le grand méchant loup à passer le seuil de sa porte, non ?
Ce soir-là, Adélaïde, non sans avoir envoyé quarante photos de sa tenue à sa sœur aînée, s’était décidée pour arborer un short fluide anthracite et un léger chemisier couleur nacre dévoilant ses épaules, ses cheveux cascadant librement sur ses épaules et le tout agrémenté d’une légère touche de maquillage. Après avoir passé l’inspection miroir, la jeune femme portait un tablier « J’suis le chef ! » masquant le tout ; histoire d’éviter de finir avec une grosse tâche de tomate dessus, tant qu’à faire un effort autant le faire jusqu’au bout. Adélaïde avait passé la journée le nez plongé dans des recettes de cuisine pour préparer une pâte à pizza maison, autant partir sur une valeur sûre et qu’ils puissent l’agrémenter selon leurs désirs. Elle aurait pu demander une recette à sa mère, mais elle craignait de subir un interrogatoire dans les règles de l’art tant la situation semblerait inhabituelle aux yeux des Dowell. Maintenant que tout était prêt, il ne lui restait plus qu’à attendre l’arrivée d’Aedan. Merde, que les secondes allaient lui paraître longues ! Au moins, cette soirée lui permettrait de déterminer s'il s'agissait d'une méprise ou non.
@Aedan Walsh
- InvitéInvité
Re: How to thank you ? (Aedan)
Sam 24 Aoû 2019 - 22:44
How to thank you
Feat Adé
Feat Adé
J’ai jamais autant mal dormi que cette nuit, même la veille d’un examen j’arrive à dormir un minimum mais les études je maîtrise, les examens je parviens à avoir d’excellentes notes mais les filles…si je n’ai pas atteint un certains litres d’alcool dans le sang…je suis un véritable boulet de service, incapable d’aligner trois mots en face du sexe opposé. Dans le cadre du travail, ce n’est pas la même chose, je suis plus assuré, plus sûr de moi, j’arrive à passer outre. Mais là, LA, j’ai rendez-vous chez une fille –bien jolie qui plus est- la sœur d’Abi en plus et je ne la connais pas plus que cela…j’ai accepté sans réfléchir parce que je ne me voyais pas refusé de toute manière. J’avais envie de la voir…je devais me rendre à l’évidence, j’ai bien l’impression qu’elle me plaît…et c’est ce qui me rends atrocement nerveux. J’ai envoyé je ne sais combien de message à Abi pour me rassurer, lui demander ce qu’elle aime que je n’arrive pas les mains vides et voilà…j’ai été dans l’excès, mais passons, tout est dans mon sac enchantée, histoire que je n’arrive pas les bras chargés et que je ne fasse pas peur à Adélaïde…deux bouteilles de whisky, un tourbé et un fumé, j’ignore ce qu’elle aime en goût alors j’ai un peu près pris ce que j’ai trouvé, trois boîtes de beignets avec des goûts différents, framboise, chocolat et pommes, trois boîtes de donuts, nature, chocolat et chocolat au lait et chocolat blanc. C’est trop ? Probablement…
J’envoie un sms à Abi pour lui dire que j’arrive près de mon hôte, j’ai un regard pour mon téléphone, je suis bien content qu’elle réponde vite. Un coup de stress est venu d’un coup, je ne savais pas si mes donuts et mes beignets étaient des desserts, mais heureusement, c’est bon, Abi m’a rassuré. Je pousse un long souffle pour me donner du courage. J’ai transplané au bout de la rue pour marcher un peu, m’aider à m’aérer l’esprit et surtout de tenter en vain de penser à autre chose que cette soirée. Je n’ai rien dit à personne mis à part Abi et Monsieur Wakefield, je l’ai prévenu par lettre, n’étant pas équipé comme nous les jeunes –s’il m’entendait- Je n’ai rien voulu dire à ma sœur car je pense qu’elle m’aurait assommé de questions, rien non plus à Caël parce qu’il m’aurait bombardé de conseils en dessous de la ceinture et nous en sommes pas à là, pas du tout même et j’ignore si un jour ça arrivera…bref passons.
Je passe ma main sur mon visage, j’ai encore un pansement sur mon arcade et ma joue, la cicatrisation se fait rapidement grâce à la magie mais je dois protéger la plaie des microbes, éviter les complications. Dans une semaine j’aurais une « simple » cicatrice. J’ai fait couper mes cheveux il y a deux jours car je commencais à avoir une incroyable crinière et mes boucles un peu trop dessiné, ils sont maintenant plus court sur les côtés, plus longue sur le dessus, mon épis devant fait remonter mes cheveux en grande mèche. Petit je n’aimais pas mais maintenant, j’apprécie, plus simple à coiffer. J’ai mis une casquette à l’envers comme j’aime le faire lorsque le soleil pointe le bout de son nez. Pour ce qui est de ma tenue, j’ai décidé de faire simple, un haut gris à rayure bleu marine à col rond et un chino bleu marine avec des baskets. Je ne sais pas trop comment fallait faire…c’est loin tout ça pour moi… J’entre dans l’immeuble et monte à l’étage en question avant de me retrouver devant la porte, la fameuse porte…Mon ventre se tord, j’avale ma salive, j’humidifie mes lèvres…et sonne.
J’envoie un sms à Abi pour lui dire que j’arrive près de mon hôte, j’ai un regard pour mon téléphone, je suis bien content qu’elle réponde vite. Un coup de stress est venu d’un coup, je ne savais pas si mes donuts et mes beignets étaient des desserts, mais heureusement, c’est bon, Abi m’a rassuré. Je pousse un long souffle pour me donner du courage. J’ai transplané au bout de la rue pour marcher un peu, m’aider à m’aérer l’esprit et surtout de tenter en vain de penser à autre chose que cette soirée. Je n’ai rien dit à personne mis à part Abi et Monsieur Wakefield, je l’ai prévenu par lettre, n’étant pas équipé comme nous les jeunes –s’il m’entendait- Je n’ai rien voulu dire à ma sœur car je pense qu’elle m’aurait assommé de questions, rien non plus à Caël parce qu’il m’aurait bombardé de conseils en dessous de la ceinture et nous en sommes pas à là, pas du tout même et j’ignore si un jour ça arrivera…bref passons.
Je passe ma main sur mon visage, j’ai encore un pansement sur mon arcade et ma joue, la cicatrisation se fait rapidement grâce à la magie mais je dois protéger la plaie des microbes, éviter les complications. Dans une semaine j’aurais une « simple » cicatrice. J’ai fait couper mes cheveux il y a deux jours car je commencais à avoir une incroyable crinière et mes boucles un peu trop dessiné, ils sont maintenant plus court sur les côtés, plus longue sur le dessus, mon épis devant fait remonter mes cheveux en grande mèche. Petit je n’aimais pas mais maintenant, j’apprécie, plus simple à coiffer. J’ai mis une casquette à l’envers comme j’aime le faire lorsque le soleil pointe le bout de son nez. Pour ce qui est de ma tenue, j’ai décidé de faire simple, un haut gris à rayure bleu marine à col rond et un chino bleu marine avec des baskets. Je ne sais pas trop comment fallait faire…c’est loin tout ça pour moi… J’entre dans l’immeuble et monte à l’étage en question avant de me retrouver devant la porte, la fameuse porte…Mon ventre se tord, j’avale ma salive, j’humidifie mes lèvres…et sonne.
FRIMELDA
|
|