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[Terminé]Work hard, play harder
Mar 1 Oct 2019 - 21:36
WORK HARD, PLAY HARDER
feat. Evandro Delgado & Azazel Alighieri
La bibliothèque était des plus silencieuses, que trois élèves habitant ses murs, la majorité de la populace étudiante ayant décidé de profiter du soleil et des derniers rayons de soleil de ce beau vendredi d’octobre. Ce qui n’était pas le cas d’un certain Lufkin. Pour ne pas faire changement à ses habitudes plus que studieuses, Evandro écrivait d’une calligraphie soyeuse la réponse détaillée à son devoir de DCFM. Un amas de livres était éparpillé sur la table qu’il occupait, chaque bouquin ouvert sur un même et unique sujet, soit le sortilège Brachialigo. Apposant le point à sa dernière phrase, le Lufkin commença ensuite à détailler les avantages et désavantages du sort comparé aux Petrificus totalus et Stupify, trempant de nouveau sa plume dans le pot d’encre traînant à ses côtés. Malgré son apparence concentrée, le jeune Delgado avait l’esprit ailleurs, ses yeux se posant régulièrement sur la grande horloge qui ornait le mûr nord de la salle, puis sur la porte qui demeurait obstinément fermée. Le son des aiguilles l’énervait. Mais où était-il ? L’impatience se traduisit par une plume perçant un parchemin, rien qu’un coup de baguette ne pouvait pas régler, mais qui n’aida en rien l'exaspération du Lufkin. Poussant un soupire ennuyé, Evandro s’appuya sur le dossier de sa chaise, sa tête retombant doucement vers l’arrière tandis qu’il étirait ses bras de chaque côté de son corps. Depuis les quinze dernières minutes, le jeune homme aurait normalement dû laisser son devoir de sortilège de côté pour se concentrer sur les Sciences Politiques et Azazel, ce dernier se faisant remarquer par son absence prolongée. Le jeune Delgado avait appris très jeune à respecter les heures données, valorisant la ponctualité d’un très grand égard, trouvant souvent irritation dans le retard des autres. Il aurait dû être blasé depuis longtemps de ses retards accumulés, mais une chimie particulière s’était créée entre les deux jeunes hommes. Evandro s’acharnait à aider Azazel en Sciences Politiques, ignorant sans honte la raison initiale pour laquelle le demi-vampire avait demandé son aide, se concentrant sur les notes de ce dernier et son amélioration constante dans le sujet. Azazel, quant à lui, s’égayait à distraire le plus studieux d’entre eux deux, se divertissant à faire découvrir au brésilien une vie où débauche et excès étaient à l’honneur. La routine, quoi!
Ledit brésilien sortit de ses rêveries abruptement, entendant finalement le bruit tant entendu de la porte de la bibliothèque s’ouvrant, ses yeux cherchant rapidement le nouvel arrivé. Finalmente! Azazel fit son entrée, un sourire charmeur plaqué sur ses lèvres. Le demi-vampire avait l’air plus que content de lui-même, ses cheveux légèrement en bataille, la chemise qu’il portait fièrement, mal attachée. Le Lufkin secoua légèrement la tête, amusé malgré lui par les manies du beau gosse. Il commença à empiler les bouquins de sortilège, libérant l’espace pour leur session d’étude qui pourrait finalement commencer. Une ombre assombrit la table, poussant le latino a levé les yeux vers l’italien, l'accueillant d’un murmure quelque peu monotone: “Content que vous puissiez vous joindre à moi, Signore Alighieri.” Un petit sourire en coin trahissait la bonne humeur qui avait fait son retour tardif chez le Lufkin. “Tu as oublié un bouton”, souffla-t-il de nouveau, pointant sa propre chemise blanche parfaitement repassée et placée, à titre d’exemple, les yeux s’attardant sur l’apparence quelque peu échevelée du demi-vampire. “Tu as passé une belle fin d’après-midi, on dirait bien”.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Mer 2 Oct 2019 - 10:51
La Bibliothèque
Studieux était loin d’être un adjectif que l’on entendait souvent pour définir Azazel. Généralement, en entendant plutôt des mots comme fêtard, séducteur ou sang chaud. Et c’était justement ce qui avait fait oublier l’espace de quelques minutes son rendez-vous au semi-vampire. Alors qu’il était en train se rendre à la bibliothèque pour rejoindre Evandro, un ancien amant l’avait salué. Et l’attraction étant toujours présente, Azazel n’avait pas hésité une seule seconde avant de l’embrasser et l’entraîner dans un coin tranquille afin de profiter de quelques minutes supplémentaires de passion charnelle. Le semi-vampire n’avait pas vu le temps passer, du moins il l’avait oublié. Les caresses et les baisers de son amant lui avaient fait complètement oublier son rendez-vous avec son ami. Ce ne fut que lorsqu’Azazel commença à se rhabiller qu’il se souvint. Et l’espace d’à peine quelques secondes, le semi-vampire fut de nouveau vêtu. Son jeans couvrait de nouveau son postérieur et sa chemise blanche dissimulait de nouveau son torse.
D’un pas tranquille, sans hâte, Azazel pénétra dans la bibliothèque. Certes, il était en retard, mais il avait profité d’un moment des plus agréables, alors ce n’était pas si grave. Le lieu était presque vide, ce ne fut pas compliqué pour les sens vampiriques de repérer l’odeur du Lufkin studieux. Azazel le trouva entouré de plusieurs livres, ne laissant aucun doute sur comment Evandro avait tué le temps en attendant son ami. On ne pouvait sans doute pas faire plus opposé comme activité. C’était une parfaite illustration de la dissonance de caractère entre les deux hommes. Et pourtant, ils réussissaient à s’entendre. Leur relation était un véritable échange, chacun faisait découvrir son monde à l’autre.
_ Pour toi, toujours. Taquina le semi-vampire avant de s’installer à côté d’Evandro.
A la remarque de son ami sur sa tenue, Azazel se mit à rire. La comparaison entre sa chemise froissée et celle impeccable du Lufkin. Il donna alors une petite tape dans le dos d’Evandro avant de rattacher le fameux bouton.
_ On peut dire ça comme ça, mais toi on dirait que tu l’as passé en compagnie de tes livres. La prochaine fois, tu veux que je t’invite ? Dit-il avec un clin d’œil.
Le semi-vampire attrapa un bouquin au hasard et l’ouvrit avant de commencer le lire en travers. C’était un livre de sortilèges, un des nombreux que le semi-vampire n’avait jamais vraiment pris le temps de lire, préférant passer directement à la pratique, plutôt que de potasser la théorie.
_ Alors toi, c’est comme ça que t’apprends la magie. Tu sais c’est plus drôle de pratiquer que de lire.
Azazel était très taquin envers son ami, mais il était conscience qu’il était bien meilleur élève que lui. D’ailleurs, parfois il se demandait comment un Lufkin avait fini par passer du temps avec un fêtard et dragueur comme Azazel. Le semi-vampire lui savait ce qu’il trouvait à Evandro. Le jeune homme était agréable à regarder et surtout il avait la patience de l’aide à s’améliorer en Sciences politique. Et le semi-vampire en avait besoin s’il voulait réussir à soigner son ego blessé par Ephrem. Ajouté à cela, Azazel appréciait faire découvrir son mode de vie à son ami, c’était toujours de très bon moment.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Mer 2 Oct 2019 - 21:36
Rien ne gênait le demi-vampire. Il admirait cette capacité à rire de tout, à ne s’embêter de rien d’aussi trivial qu’un bouton mal attaché, à trouver l’hilarité d’un clin d’oeil coquin. Ce n’était pas une qualité que le lufkin possédait, au contraire, ayant été conditionné à toujours bien paraître, à porter la stature des Delgado à tout moment. Après tout, l’occlumencie n’était pas un trait familial pour rien. C’était pour cette raison que ce côté léger était rafraîchissant pour le brésilien, surprenant, et plus que bienvenue dans son quotidien garni de bouquins poussiéreux. Depuis l’arrivée d’Az' dans sa vie studieuse, le jeune homme se surprenait à se relâcher un peu plus, à s’égayer un peu plus spontanément lorsque la situation était de mise, comme elle l’était sans équivoque en ce moment.
“Ah, je suis touché!”, répondit-il du tact au tact à la réponse joyeuse de son ami, un air dramatique posé sur son visage, alors qu’il portait une main à son coeur, feignant le dévouement sentimental. Il cligna rapidement des yeux, simulant l’idée stéréotypée de la jeune demoiselle amoureuse, fixant d’un air passionné son ami, avant de rire doucement. L’italien quant à lui ne perdait pas le nord rapidement, continuant de son humour quelque peu douteux, poussant la blague un peu plus loin en proposant sans hésitation une invitation à sa prochaine activité extracurriculaire. Si le brésilien avait été en train de boire un breuvage quelconque, il l’aurait sans doute recraché à la convocation humoristique de son ami. À la place, il sentit ses joues rougir légèrement, une main se glissant sur son visage pour masquer ses yeux maintenant clos, ne daignant même pas répondre à son dernier commentaire. De sa main libre, il balaya l’air, faisant signe au semi-vampire de quitter sa présence, sans réellement le penser, sachant très bien que l’italien resterait à ses côtés de toute façon.
Et comme de fait, ce dernier s’était assis devant lui, un bouquin quelconque déjà à la main. Une grande respiration plus tard et Evandro avait repris son apparence posée, remerciant le ciel de sa maîtrise, presque parfaite, de l’occlumancie. Il avait le tour le membre d’Ethelred pour le désarmer, une qualité qui l’étonnait toujours, mais qu’il savait apprécier pour ses avantages. Le semi-vampire commenta de nouveau ses habitudes de rat de bibliothèque, ayant probablement déjà perdu intérêt dans le livre qu’il tenait nonchalamment. “C’est comme ça que j’apprends tout, pas que la magie”, répondit Evandro rapidement, avouant sans aucune honte ni hésitation que les livres étaient la source principale de ses connaissances. Lufkin un jour, lufkin toujours. Puis, réalisant à qui sa réponse était destinée et le train usuel des pensées de ce dernier, Evandro releva vivement les yeux, plaquant son regard sur le beau gosse : “Enfin, pas tout, tout...”, reprit-il rapidement, grimaçant légèrement à lui-même, avant d’assumer défaite : “Tu sais ce que je veux dire”, finit-il pitoyablement, un sourire embêté se glissant sur son visage qu’il secouait doucement.
“Bon, retour aux choses sérieuses ? Ton devoir en Sciences politiques porte sur quoi ce coup-ci?”. C'était une belle tentative de sa part de tenter de retourner au sujet initial de leur rencontre hebdomadaire. Mais l'habitude lui soufflait déjà à l'oreille que ce n'était pas la fin de leurs échanges mouvementés et des sourires taquins de son compagnon. Mais bon, qui n'essaie rien n'a rien.
“Ah, je suis touché!”, répondit-il du tact au tact à la réponse joyeuse de son ami, un air dramatique posé sur son visage, alors qu’il portait une main à son coeur, feignant le dévouement sentimental. Il cligna rapidement des yeux, simulant l’idée stéréotypée de la jeune demoiselle amoureuse, fixant d’un air passionné son ami, avant de rire doucement. L’italien quant à lui ne perdait pas le nord rapidement, continuant de son humour quelque peu douteux, poussant la blague un peu plus loin en proposant sans hésitation une invitation à sa prochaine activité extracurriculaire. Si le brésilien avait été en train de boire un breuvage quelconque, il l’aurait sans doute recraché à la convocation humoristique de son ami. À la place, il sentit ses joues rougir légèrement, une main se glissant sur son visage pour masquer ses yeux maintenant clos, ne daignant même pas répondre à son dernier commentaire. De sa main libre, il balaya l’air, faisant signe au semi-vampire de quitter sa présence, sans réellement le penser, sachant très bien que l’italien resterait à ses côtés de toute façon.
Et comme de fait, ce dernier s’était assis devant lui, un bouquin quelconque déjà à la main. Une grande respiration plus tard et Evandro avait repris son apparence posée, remerciant le ciel de sa maîtrise, presque parfaite, de l’occlumancie. Il avait le tour le membre d’Ethelred pour le désarmer, une qualité qui l’étonnait toujours, mais qu’il savait apprécier pour ses avantages. Le semi-vampire commenta de nouveau ses habitudes de rat de bibliothèque, ayant probablement déjà perdu intérêt dans le livre qu’il tenait nonchalamment. “C’est comme ça que j’apprends tout, pas que la magie”, répondit Evandro rapidement, avouant sans aucune honte ni hésitation que les livres étaient la source principale de ses connaissances. Lufkin un jour, lufkin toujours. Puis, réalisant à qui sa réponse était destinée et le train usuel des pensées de ce dernier, Evandro releva vivement les yeux, plaquant son regard sur le beau gosse : “Enfin, pas tout, tout...”, reprit-il rapidement, grimaçant légèrement à lui-même, avant d’assumer défaite : “Tu sais ce que je veux dire”, finit-il pitoyablement, un sourire embêté se glissant sur son visage qu’il secouait doucement.
“Bon, retour aux choses sérieuses ? Ton devoir en Sciences politiques porte sur quoi ce coup-ci?”. C'était une belle tentative de sa part de tenter de retourner au sujet initial de leur rencontre hebdomadaire. Mais l'habitude lui soufflait déjà à l'oreille que ce n'était pas la fin de leurs échanges mouvementés et des sourires taquins de son compagnon. Mais bon, qui n'essaie rien n'a rien.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Lun 7 Oct 2019 - 18:48
La Bibliothèque
Azazel alla ensuite s’asseoir en face de son ami et attrapa un livre pour le feuilleter rapidement avant de le reposer, déjà désintéressé. Le semi-vampire avait du mal à comprendre comment on pouvait aimer passer du temps le nez dans un livre, plutôt que d’apprendre les choses par les pratiques ou de tout simplement partir à la découverte, explorer le monde plutôt que de vivre par procuration à travers les témoignages des autres.
La réponse assurée d’Evandro suivie d’un rattrapage maladroit fit rire Azazel.
_ Tu avoues que tes livres ont une faiblesse ? Taquina-t-il, un sourire espiègle sur les lèvres.
Le Lufkin ramena la conversation sur le but premier de la rencontre entre les deux hommes, aider Azazel avec son cours de Sciences Politiques Magiques. Le semi-vampire soupira avant de se concentrer.
_ Hum… Faut que je bosse un peu sur l’influence des sectes dans la politique du monde magique. Passionnant, n’est-ce pas ? Termina-t-il avec ironie.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Mer 9 Oct 2019 - 17:46
Il se moquait. L'italien se moquait. Le brésilien ne pouvait pas réellement s’en offusquer, sachant fort pertinemment que ses réactions avaient tout pour causer le ricanement du vampire. Il savait aussi très bien que le rire de l’italien était des plus amicaux, et il ne pouvait le nier, des plus contagieux. Evandro ria à son tour, affecté par la joie de son ami. Ce dernier ne s’était pas retenu pour s’amuser davantage quelque peu à ses dépens, profitant de la gêne du lufkin pour s’attaquer aux précieux livres du brésilien. "Qui l'aurait cru ? Les livres ne sont pas parfaits", avoua ledit lufkin, le murmure franchissant ses lèvres souriantes. Il ajouta une phrase supplémentaire à son parchemin, élaborant un peu plus sur les avantages en interrogation du sort, avant de relever la tête de son devoir pour poser de nouveau son regard sur son ami. "Mais si tu répètes cela à qui que ce soit, je nierai tout en bloc", dit-il, la voix quelque peu autoritaire, avant de pointer le bout de sa plume vers son interlocuteur, un léger sourire jouant sur ses lèvres.
Le sujet réel de leur rencontre ne semblait pas plaire au semi-vampire, si l’ironie qui coulait de sa voix était d’une quelconque indication. Lentement, le lufkin déposa sa plume sur son parchemin, s'adossant sur sa chaise avant de croiser les bras devant son torse. Il toisa son ami, sans un mot, le silence s'étirant quelque peu, ne lâchant, sans l'ombre d'un instant, l'homme assis nonchalamment devant lui. Le sarcasme était très évident dans la voix de son ami, mais le lufkin décida de répondre honnêtement malgré tout, prenant sa question au sérieux. "Très! Mais j'ai l'impression que tu n'es pas du tout intéressé par cette théorie. Pourtant elle est passionnante, si on souvient de l'implication de l'Ordre du temple solaire sur les communautés françaises, suisses et canadiennes en 1994." Leur champ d'intérêt était si à l'opposé qu'il savait que ses paroles théoriques ne feraient qu'ennuyer encore plus son ami.
Evandro décroisa les bras, joignant ses mains derrière sa tête, avant de reprendre la parole, nonchalant : "Pardon. Je recommence. Cette théorie est passionnante surtout si on pense à ce qui se trouve dans les pantalons de ton conférencier." Un petit sourire en coin refit surface sur son visage masculin, ses yeux pétillants d’espièglerie. Pourquoi ne pas étirer un peu la pause avant de tomber réellement dans la théorie politique. C’était vendredi après tout. Meu Deus! Mais l’italien était vraiment une mauvaise influence sur ses habitudes scolaires. Le voilà qu’il étirait la pause pour parler des conquêtes de son ami. Oh well. "Comment vont tes avancées auprès de lui ? Tu as réussi à finalement l’impressionner ? Tu as pensé lui réciter ton devoir en boxer ?" Evandro n’était pas dupe, il savait que le corps du beau gosse devait en faire rougir et rêver plus qu’un. Au plutôt, la majorité. Evandro lui-même ne pouvait s’empêcher, parfois, de se demander ce qui se cachait. Les muscles bien définis qui ressortaient de sa chemise quelque peu moulante n’étaient qu’un aperçu de ce que le tissu blanc recouvrait timidement. Il pourrait mettre sa main au feu qu’un devoir récité dans sa tenue d'Adam, même s’il manquait des détails cruciaux à la théorie, serait reçu comme un poème sensuel chuchoté à l’oreille.
Le sujet réel de leur rencontre ne semblait pas plaire au semi-vampire, si l’ironie qui coulait de sa voix était d’une quelconque indication. Lentement, le lufkin déposa sa plume sur son parchemin, s'adossant sur sa chaise avant de croiser les bras devant son torse. Il toisa son ami, sans un mot, le silence s'étirant quelque peu, ne lâchant, sans l'ombre d'un instant, l'homme assis nonchalamment devant lui. Le sarcasme était très évident dans la voix de son ami, mais le lufkin décida de répondre honnêtement malgré tout, prenant sa question au sérieux. "Très! Mais j'ai l'impression que tu n'es pas du tout intéressé par cette théorie. Pourtant elle est passionnante, si on souvient de l'implication de l'Ordre du temple solaire sur les communautés françaises, suisses et canadiennes en 1994." Leur champ d'intérêt était si à l'opposé qu'il savait que ses paroles théoriques ne feraient qu'ennuyer encore plus son ami.
Evandro décroisa les bras, joignant ses mains derrière sa tête, avant de reprendre la parole, nonchalant : "Pardon. Je recommence. Cette théorie est passionnante surtout si on pense à ce qui se trouve dans les pantalons de ton conférencier." Un petit sourire en coin refit surface sur son visage masculin, ses yeux pétillants d’espièglerie. Pourquoi ne pas étirer un peu la pause avant de tomber réellement dans la théorie politique. C’était vendredi après tout. Meu Deus! Mais l’italien était vraiment une mauvaise influence sur ses habitudes scolaires. Le voilà qu’il étirait la pause pour parler des conquêtes de son ami. Oh well. "Comment vont tes avancées auprès de lui ? Tu as réussi à finalement l’impressionner ? Tu as pensé lui réciter ton devoir en boxer ?" Evandro n’était pas dupe, il savait que le corps du beau gosse devait en faire rougir et rêver plus qu’un. Au plutôt, la majorité. Evandro lui-même ne pouvait s’empêcher, parfois, de se demander ce qui se cachait. Les muscles bien définis qui ressortaient de sa chemise quelque peu moulante n’étaient qu’un aperçu de ce que le tissu blanc recouvrait timidement. Il pourrait mettre sa main au feu qu’un devoir récité dans sa tenue d'Adam, même s’il manquait des détails cruciaux à la théorie, serait reçu comme un poème sensuel chuchoté à l’oreille.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Mar 15 Oct 2019 - 13:53
La Bibliothèque
_ Promis, je dirai rien. Ton secret est bien gardé avec moi. Lo giuro. Dit-il un sourire espiègle sur le bout des lèvres avant de souffler sur le bout de la plume de son ami.
Mais toute plaisanterie devait prendre fin. Azazel allait devoir travailler. Après tout, s’il était venu dans la bibliothèque, c’était pour ça. Evandro était là pour l’aider, il devait en profiter. Alors, le semi-vampire dévoila le sujet sur lequel il devait travailler. L’absence de motivation se lissait dans sa voix et Evandro l’entendit bien. Le Lufkin avait les bras croisé au fond de son siège, son regard ne quittait pas le semi-vampire. Ce dernier n’avait pas l’habitude d’être ainsi observé. D’habitude, c’était lui qui posait ses yeux sur les hommes qu’il tentait de séduire. Néanmoins, il se doutait bien que l’objectif d’Evandro était bien différent, mais ça n’empêcha un sourire amusé de naître sur les lèvres d’Azazel.
Et non, le semi-vampire n’était pas très intéressé. L’ordre du soleil ou un truc comme ça, rien que ce nom sentait l’ennui. Ca n’avait pas l’air palpitant. Azazel estimait déjà avoir suffisamment de connaissances sur l’Histoire pour profiter pleinement de la vie, il n’en avait pas besoin de plus. Et l’histoire politique l’intéressait encore moins. Mais voilà, il allait devoir trouver un moyen de se forcer à s’y intéresser. C’était le sujet du cours d’Ephrem. Et pour soigner son ego blessé, Azazel voulait séduire le journaliste. Mais ses techniques habituelles de drague n’étaient pas suffisantes pour faire flancher Ephrem. Même lorsque les deux hommes s’étaient retrouvés le torse nu, isolés, il ne s’était rien passé. Azazel n’avait rien pu obtenir d’autre que de la frustration et un baiser volé.
Soudain, Evandro changea d’approche. Il plaça ses mains derrière la tête et commença à parler du véritable objectif d’Azazel, obtenir le corps du conférencier en Sciences Politiques Magiques. Le semi-vampire leva un sourcil et se redressa, curieux de savoir où voulait en venir le Lufkin. Réciter son devoir en boxer devant Ephrem ? C’était une idée alléchante et Azazel en était capable, mais il avait compris qu’il faudrait bien plus que le physique du semi-vampire pour le faire craquer.
_ Ces choses prennent du temps. Il suffit pas d’un verre pour le faire craquer. Répondit le semi-vampire.
Bien que la présentation en boxer ne marcherait sans doute pas sur le conférencier, elle avait donné une idée à Azazel. Quelque chose de plus immédiat et de sans doute plus efficace. Evandro le taquinait, il allait lui rendre la monnaie de sa pièce.
_ Enfin bon pour savoir si ça peut marcher, il faudrait faire un test. Dit-il, le regard espiègle.
Il définit alors rapidement les boutons de sa chemise, la laissant complètement ouverte, dévoilant son torse et ses abdominaux. Et usant de sa vitesse vampirique, il vint s’asseoir sur les genoux du Lufkin. Il se pencha alors vers le visage de son ami et lui murmura avec sensualité.
_ Et si je te parlais du groupe du truc du soleil…
Azazel éclata de rire devant l’expression sur le visage de son ami. Il recula pour finalement s’asseoir sur la table en face d’Evandro, sans même prendre la peine de refermer sa chemise. Le semi-vampire n’était pas le moins du monde pudique et la bibliothèque était presque déserte. Son ouïe vampirique lui permettait d’entendre que les quelques sorciers qui avaient le courage d’encore étudier étaient bien loin d’eux, trop concentrés sur leur travail.
_ Alors, tu en penses quoi ? Demanda Azazel, un sourire moquer, dévoilant ses dents blanches.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Lun 21 Oct 2019 - 17:52
L'italien répondit rapidement à sa suggestion, niant l'efficacité de celle-ci. L'homme qu'il tentait de séduire semblait plus difficile d'approche que ceux que le semi-vampire faisait normalement craquer de son sourire charmeur. Mais en même temps, le lufkin n’était pas surpris que son idée ne fasse pas long feu, ce n'était pas Evandro qui aurait pu donner des conseils de séduction à son ami. Après tout, ce dernier ne possédait pas sa réputation pour rien.
Et comme pour prouver les pensées du brésilien, Az renchérit, proposant un test afin de vérifier si la théorie du lufkin possédait un quelconque mérite. Pris de court, Evandro commença à répliquer : “Az, mais qu’est-ce que...“, mais sa phrase mourut rapidement dans sa gorge. Le regard de Delgado s'agrandit légèrement, fixant son ami qui avait défait d'une rapidité fulgurante les boutons de sa chemise, dévoilant sous ses yeux marron la peau bien définie de son torse. Mais qu'est-ce qu'il foutait ? À peine la pensée avait-elle frôlé son esprit que l'homme au sang vampirique avait pris place sur ses genoux, se blottissant contre lui tandis que ses lèvres s'approchaient dangereusement de son oreille. Sous la surprise, les bras d’Evandro quittèrent leur place derrière sa tête, une main se glissant autour de la taille de l’italien pour le retenir. Az murmura doucement des paroles qui malgré la confiance avec laquelle elles avaient été chuchotées, ne voulaient absolument rien dire. Bien que quelque peu comique, sa théorie se prouva en partie, son esprit trop occupé par le ton sensuel du beau gosse avant de réellement enregistrer les paroles soupirées. Comme quoi. Le brésilien tenta de garder un visage illisible, mais il savait qu'il échouait grandement, sentant la couleur rosée teindre ses joues. Filho da puta. Heureusement pour l’homme embarrassé, l’italien mit fin à son expérimentation, s'asseyant sur la table devant lui, riant déjà du beau portrait que le jeune Delgado devait offrir. Ce dernier glissa une main dans ses cheveux, déplaçant de nouveau la coiffure qui l’avait depuis longtemps abandonné avant de remonter son regard sur son ami, échouant dans sa tentative d’éviter l’abdomen découvert.
Meu Deus! Il savait comment défaire sa contenance comme peu de personnes et chaque fois que l'exploit était réalisé, le lufkin ne pouvait s'empêcher d'en être légèrement embêté, voir quelque peu frustré, bien que le sourire revenait toujours bien rapidement sur ses lèvres rosées. Et comme de fait, la situation était si loufoque que le lufkin ne put s'empêcher d'éclater de rire à son tour, rejoignant la rigolade contagieuse de son ami. L’italien, quant à lui, ne se fit pas prier pour continuer son petit jeu, continuant de mettre les feux des projecteurs sur le pauvre désemparé. “Ta théorie manque gravement de précision, mais l’exécution…”, le lufkin s’arrêta dans sa phrase, toussotant légèrement, embêté. Sa main retrouva de nouveau sa chevelure : foutu réflexe. Il secoua doucement la tête avant de reprendre, déviant quelque peu le sujet de lui-même : “Dude, tu es certain que ça ne marcherait pas ?”.
Un petit sourire retrouva sa place préférée sur son visage, malgré lui, amusé par la situation. Il se releva doucement de sa chaise, élégant, se plaçant, face à son ami, la tête légèrement penchée vers le bas pour regarder le vampire dans les yeux, sans dévier. Il pencha lentement la tête sur le côté, un sourire joueur jouant sur son visage, à son tour, tandis qu’il fixait l’homme devant lui, sans rien dire, un long moment s’écoulant. Les yeux pétillants glissèrent le long de son ami, s’attardant sur ses abdominaux avant de remonter vers les pupilles noires, intransigeants. “Ça me semble plutôt efficace comme technique”, murmura-t-il, impassible, avant de lancer un petit clin d’oeil et de se laisser tomber gracieusement sur sa chaise. “Mais bon, qui suis-je pour juger ? Je ne suis pas ta cible, mon petit chaton”. Il connaissait les préférences de son ami, après tout.
Et comme pour prouver les pensées du brésilien, Az renchérit, proposant un test afin de vérifier si la théorie du lufkin possédait un quelconque mérite. Pris de court, Evandro commença à répliquer : “Az, mais qu’est-ce que...“, mais sa phrase mourut rapidement dans sa gorge. Le regard de Delgado s'agrandit légèrement, fixant son ami qui avait défait d'une rapidité fulgurante les boutons de sa chemise, dévoilant sous ses yeux marron la peau bien définie de son torse. Mais qu'est-ce qu'il foutait ? À peine la pensée avait-elle frôlé son esprit que l'homme au sang vampirique avait pris place sur ses genoux, se blottissant contre lui tandis que ses lèvres s'approchaient dangereusement de son oreille. Sous la surprise, les bras d’Evandro quittèrent leur place derrière sa tête, une main se glissant autour de la taille de l’italien pour le retenir. Az murmura doucement des paroles qui malgré la confiance avec laquelle elles avaient été chuchotées, ne voulaient absolument rien dire. Bien que quelque peu comique, sa théorie se prouva en partie, son esprit trop occupé par le ton sensuel du beau gosse avant de réellement enregistrer les paroles soupirées. Comme quoi. Le brésilien tenta de garder un visage illisible, mais il savait qu'il échouait grandement, sentant la couleur rosée teindre ses joues. Filho da puta. Heureusement pour l’homme embarrassé, l’italien mit fin à son expérimentation, s'asseyant sur la table devant lui, riant déjà du beau portrait que le jeune Delgado devait offrir. Ce dernier glissa une main dans ses cheveux, déplaçant de nouveau la coiffure qui l’avait depuis longtemps abandonné avant de remonter son regard sur son ami, échouant dans sa tentative d’éviter l’abdomen découvert.
Meu Deus! Il savait comment défaire sa contenance comme peu de personnes et chaque fois que l'exploit était réalisé, le lufkin ne pouvait s'empêcher d'en être légèrement embêté, voir quelque peu frustré, bien que le sourire revenait toujours bien rapidement sur ses lèvres rosées. Et comme de fait, la situation était si loufoque que le lufkin ne put s'empêcher d'éclater de rire à son tour, rejoignant la rigolade contagieuse de son ami. L’italien, quant à lui, ne se fit pas prier pour continuer son petit jeu, continuant de mettre les feux des projecteurs sur le pauvre désemparé. “Ta théorie manque gravement de précision, mais l’exécution…”, le lufkin s’arrêta dans sa phrase, toussotant légèrement, embêté. Sa main retrouva de nouveau sa chevelure : foutu réflexe. Il secoua doucement la tête avant de reprendre, déviant quelque peu le sujet de lui-même : “Dude, tu es certain que ça ne marcherait pas ?”.
Un petit sourire retrouva sa place préférée sur son visage, malgré lui, amusé par la situation. Il se releva doucement de sa chaise, élégant, se plaçant, face à son ami, la tête légèrement penchée vers le bas pour regarder le vampire dans les yeux, sans dévier. Il pencha lentement la tête sur le côté, un sourire joueur jouant sur son visage, à son tour, tandis qu’il fixait l’homme devant lui, sans rien dire, un long moment s’écoulant. Les yeux pétillants glissèrent le long de son ami, s’attardant sur ses abdominaux avant de remonter vers les pupilles noires, intransigeants. “Ça me semble plutôt efficace comme technique”, murmura-t-il, impassible, avant de lancer un petit clin d’oeil et de se laisser tomber gracieusement sur sa chaise. “Mais bon, qui suis-je pour juger ? Je ne suis pas ta cible, mon petit chaton”. Il connaissait les préférences de son ami, après tout.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Lun 28 Oct 2019 - 18:18
La Bibliothèque
Azazel et Evandro rirent de bon cœur pendant quelques secondes. Un sourire amusé de dessina sur les lèvres du semi-vampire lorsque son ami toussa et ne termina pas sa phrase. Décidément, il y lui avait plus d'effet qu'il n'aurait cru. Alors pour en rajouter un peu plus, Azazel plaça ses mains dans ses poches, maintenant les pans de sa chemise sur le côté de son corps, laissant son torse complètement dévoilé aux yeux de son ami.
_ Il m'a déjà vu torse nu dans une pièce insonorisée où nous étions seuls. Et ça n'a pas suffi, ça lui a plu, mais c'était pas suffisant. Néanmoins, je suis content de voir que ça marche sur toi. Peut-être que je devrais continuer de peaufiner cette technique en me servant de toi comme cobaye ? Taquina-t-il avec un sourire en coin sur le visage.
Le semi-vampire regarda son ami se lever, le regard interrogateur. Evandro se retrouva en face de lui à le regarder dans les yeux, sans dire un mot. C'était étrange de se sentir ainsi observé, mais ce n'était pas désagréable, surtout venant d'un sorcier aussi charmant que le Lufkin. Puis, finalement Evandro avoua qu'il trouvait la technique efficace avant de se rasseoir dans sa chaise.
_ Mais est-ce que tu serais jaloux ? Demanda Azazel avec malice.
Puis le semi-vampire attrapa un livre et commença à le feuilleter. Il s'amusait à torturer gentiment le Lufkin. Il aimait le voir perdre contenance face à lui, c'était très drôle et très flatteur pour son ego.
_ Et si on se remettait à bosser ? Je t'écoute Professeur.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Mar 12 Nov 2019 - 18:01
Au plus grand damne du brésilien, son ami ne semblait pas disposé à se couvrir de sitôt, au contraire, les mains plongées dans les poches ouvrant les pans de sa chemise défaite. Bien que le torse bien en valeur avait de quoi attirer tous les regards, le lufkin retint finalement son regard, se concentrant sur le visage de son ami qui ajoutait de nouveaux détails à la relation qu’il avait avec Ephrem. Il avait déjà appliqué ladite technique auparavant, oh surprise, mais sans succès. Qui aurait cru que certains arrivaient à résister aux charmes vampiriques de son ami. Leurs nombreuses nuits au Vampire’s Night avaient pourtant tout eu pour convaincre le Lufkin que le semi-vampire avait un talent inné pour séduire les âmes s’aventurant au sein du bar, Azazel ayant à l’habitude l’étendue du choix en termes de conquêtes. Bien que l’explication de ce dernier avait débuté sur le sort de sa proie actuelle, il ne s’était pas fait prier pour dévier de nouveau le sujet sur le brésilien, ajoutant une couche de taquineries supplémentaires à leur absence d’échanges productifs. Son petit air fier de soi fit rigoler le jeune Delgado. Un petit sourire en coin plaqué sur son beau visage, Evandro roula des yeux, montant ces derniers au ciel en guise de fausse exaspération. Décidément, aucun d’entre eux n’était enclin à travailler en ce vendredi après-midi.
“Jaloux, moi ? Je ne suis pas aussi tranquille que j'en ai l'air. C’est même plutôt moi qui devrais pratiquer cette technique sur toi. Qui sait ? Je suis peut-être meilleur à ce jeu. Après tout, j’ai eu un excellent professeur ces dernières années. L’élève a probablement surpassé le maître depuis”, répondit-il, un sourire suffisant rejoignant les traits de son visage tandis qu’il en ajoutait davantage. Il replia sa main devant lui, scrutant ses ongles d’un air détaché. Evandro savait qu’il n’aurait jamais l’aisance de la drague de son ami, mais plaisanter sur le sujet le faisant toujours bien rire. Il lui envoya un clin d’oeil, brisant finalement l’expression autosuffisante de son visage joueur. Son ami ne semblait toujours pas parti pour arrêter la blague, feuilletant un livre d’un air désintéressé avant de lui donner le titre de professeur. Un sourcil se leva sur le visage du lufkin, ce dernier se redressant sur sa chaise pour se donner la contenance d’un professeur. Un air sévère se posa sur ses traits, le sourire quittant abruptement son visage alors qu’il croisait sèchement les mains devant lui. “Alright. Écoute bien ton professeur alors. Je devrais te faire écrire des lignes pour ton indécence au milieu de la bibliothèque. What about : Je vais m’inspirer du merveilleux Evandro Delgado et savoir rester habillé convenablement en tout temps lorsqu’en public ? On se dit 500 pour commencer ?”, termina-t-il, attrapant sa plume abandonnée pour la planter devant le visage de son ami, à quelques centimètres de frôler le nez de ce dernier.
Un petit sourire joueur refit son apparition, un haussement des épaules accompagnant le retour de son attitude réel. “On peut aussi reprendre la théorie de l’influence des sectes dans la politique magique comme c’est la seule vraie façon de séduire ta conquête. Moi, un ou l’autre, ça ne m’importe peu, même si te voir écrire cette phrase m’apporterait beaucoup de bonheur”, termina-t-il, rigolant doucement, une main se posant sur son coeur comme si l’écriture de ses lignes serait le plus beau cadeau du monde. Le brésilien étira finalement ses bras, dénouant les muscles de son dos avant d'avouer à son ami : " C'est moi ou nous n'avons aucune concentration aujourd'hui ?".
“Jaloux, moi ? Je ne suis pas aussi tranquille que j'en ai l'air. C’est même plutôt moi qui devrais pratiquer cette technique sur toi. Qui sait ? Je suis peut-être meilleur à ce jeu. Après tout, j’ai eu un excellent professeur ces dernières années. L’élève a probablement surpassé le maître depuis”, répondit-il, un sourire suffisant rejoignant les traits de son visage tandis qu’il en ajoutait davantage. Il replia sa main devant lui, scrutant ses ongles d’un air détaché. Evandro savait qu’il n’aurait jamais l’aisance de la drague de son ami, mais plaisanter sur le sujet le faisant toujours bien rire. Il lui envoya un clin d’oeil, brisant finalement l’expression autosuffisante de son visage joueur. Son ami ne semblait toujours pas parti pour arrêter la blague, feuilletant un livre d’un air désintéressé avant de lui donner le titre de professeur. Un sourcil se leva sur le visage du lufkin, ce dernier se redressant sur sa chaise pour se donner la contenance d’un professeur. Un air sévère se posa sur ses traits, le sourire quittant abruptement son visage alors qu’il croisait sèchement les mains devant lui. “Alright. Écoute bien ton professeur alors. Je devrais te faire écrire des lignes pour ton indécence au milieu de la bibliothèque. What about : Je vais m’inspirer du merveilleux Evandro Delgado et savoir rester habillé convenablement en tout temps lorsqu’en public ? On se dit 500 pour commencer ?”, termina-t-il, attrapant sa plume abandonnée pour la planter devant le visage de son ami, à quelques centimètres de frôler le nez de ce dernier.
Un petit sourire joueur refit son apparition, un haussement des épaules accompagnant le retour de son attitude réel. “On peut aussi reprendre la théorie de l’influence des sectes dans la politique magique comme c’est la seule vraie façon de séduire ta conquête. Moi, un ou l’autre, ça ne m’importe peu, même si te voir écrire cette phrase m’apporterait beaucoup de bonheur”, termina-t-il, rigolant doucement, une main se posant sur son coeur comme si l’écriture de ses lignes serait le plus beau cadeau du monde. Le brésilien étira finalement ses bras, dénouant les muscles de son dos avant d'avouer à son ami : " C'est moi ou nous n'avons aucune concentration aujourd'hui ?".
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Mar 19 Nov 2019 - 15:35
La Bibliothèque
_ Davvero ? Tu penses m’avoir surpassé ? Faudra que tu me montres ça. Je suis curieux de voir jusqu’à quel point, tu as réussi à copier mon talent ? Dit-il avec un sourire amusé et une pointe de fierté, volontairement accentué, dans la voix.
Le Lufkin avait bien changé au fil des ans. Il était maintenant bien sûr qu’avant et puis, surtout il semblait moins coincé, moins le cliché du Lufkin qui n’osait pas faire autre chose que de lire un bouquin. Enfin, Evandro avait encore du chemin à faire avant d’avoir le charisme séducteur du semi-vampire, mais Azazel comptait bien peaufiner l’éducation de son ami.
Lorsqu’Evandro se redressa avec son air sévère, le semi-vampire ne put retenir un soupir amusé. Copier des lignes ? C’était vraiment ça, sa punition ? Le Lufkin était de la vieille école. C’était plutôt sexy un professeur sévère, mais juste. Alors, avec un sourire plein de malice, Azazel attrapa la plume. Il avait une idée derrière la tête.
_ Ça sera les lignes alors. Ça sera la mia penitenza pour t’avoir causé t’en émoi devant mon torse nu. Répondit-il avec un clin d’œil.
Azazel attrapa un tas de feuilles et utilisant sa vitesse vampirique, il se mit à écrire à toute vitesse la phrase suivante : « Je vais m’inspirer du sexy Evandro Delgado et reluquer les abdos de beau Azazel Aligheri en tout temps lorsqu’en public. ». L’écriture n’était pas aussi appliquée si le semi-vampire avait pris le temps de le faire à la vitesse classique, mais en l’espace d’une grosse minute, les cinq cents lignes étaient faites. Azazel posa alors le tas de feuilles devant son ami.
_ Et voilà ! En espérant que ça fasse ton bonheur.
Et pour la concentration, c’est que ce n’est pas le bon jour. On devrait en profiter pour aller s’amuser. Et si on allait au Vampire’s Night, je suis curieux de voir tes talents de séducteur à l’œuvre. Je t’autorise même à faire comme moi et à dévoiler ton torse. Ajouta-t-il en donnant une légère tape sur le bras de son ami.
Mais tu n’as pas le droit de prendre un livre avec toi.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Work hard, play harder
Jeu 21 Nov 2019 - 15:26
Un menton qui se relevait légèrement, un coup d’oeil quelque peu supérieur et le jeu reprenait de plus belle. “Un jour… un jour, peut-être, auras-tu l’honneur de voir ce talent”. Il était si facile pour le lufkin de rapporter au-devant cette arrogance qui lui était si naturelle, fut un temps. Bien qu’aujourd’hui il gardait les airs autoritaires pour les fournisseurs et clients difficiles lorsqu’il accompagnait son oncle dans ses négociations, il fut un temps où l’outrecuidance n’était pas qu’en apparence. Mais avec Azazel, cela n’avait jamais été un enjeu. Leur amitié s’était forgée rapidement malgré leurs différences plutôt fondamentales, un respect mutuel s’installant naturellement entre les deux hommes. Leur dissemblance avait créé de cette complicité qui mariait l’admiration à l’entente ; où l’un excellait, l’autre s'initiait.
La punition imposée fut reçue d’un soupir amusé par le bel homme. Il était difficile de le désarçonner celui-là ; Evandro connaissait suffisamment le semi-vampire pour savoir que ce dernier s’amusait d’un rien, trouvant rigolade même aux situations dangereuses. Là où Evandro jouait de prudence, Azazel s’amusait à la témérité. Rapidement, son ami tourna la situation à sa faveur, rappelant que le fameux torse nu était la cause de leur manque de concentration généralisée, acceptant tout de même d’écrire les fameuses lignes. “Mais que tu es généreux, Azazel. Bien content que tu comprennes the error of your way", répondit facilement Evandro, sachant très bien que la blague débutait tout juste. Il connaissait son ami et à voir le sourire en coin que son beau visage portait, le lufkin se doutait qu'un mauvais tour de préparait. D'une vitesse trahissant ses origines, l'Italien remplit le parchemin offert des cinq cents lignes. Il ne lui fallut que d'une minute, top chrono, pour que les lignes soient complétées par le puni. Bien qu'Evandro était au fait du sang vampirique coulant dans les veines d'Azazel, de voir en œuvres les capacités surhumaines avait le don d'étonner, d'impressionner même. Un petit air appréciatif fit son apparition sur le visage du brésilien, ne faisant point long feu avant qu'un sourire moqueur éclaircisse son visage. Un sourcil se leva et d'un ton trahissant la rigolade, le lufkin commenta : "J'espère que tu ne fais pas tout de cette rapidité. Car si c'est le cas, je commence à comprendre le désintérêt d'Ephrem." Il monta le parchemin à son visage, masquant ce dernier tandis qu'il lisait les lignes que son ami semblait avoir finalement improvisées. La phrase avait bien changé, mais cela n’était pas sans faire le brésilien qui retenait de son mieux le rire qui souhaitait monter à sa gorge. Lentement le parchemin baissa, dévoilant que les yeux du brésilien fixé sur l'homme devant lui, toisant, avant de remonter la feuille de nouveau, la vitesse constante. Il laissa quelques longues secondes s'écouler avant de plier le résultat de la punition en quatre et de la glisser dans la poche intérieure de son veston, commentant de deux mots seulement : "Ça convient."
Le manque de concentration se faisait insistant et l’ethereld ne se fit pas prier pour proposer une idée bien différente. C’était vendredi après tout et le lufkin se trouva plus que tenté par la proposition d’Az. “Aucun livre ? Même pas ce tout petit livre de poche ?”, demanda le lufkin, l’air faussement surpris, levant le mastodonte littéraire de mille cinq cents pages qui traînait à ses côtés. Il l’ouvrit, faisant claquer les pages, l’air triste de laisser le livre de sortilège à l’abandon. Il feignit d’effacer une larme imaginaire du coin de son oeil, un soupir s’expulsant de ses lèvres entrouvertes, avant de murmurer, la déception colorant sa voix. “Alright. Il faut ce qu’il faut.” D’un coup de baguette rapide, le jeune homme replaça les livres sur les bonnes étagères et expulsa ses effets personnels à leur lieu habituel, effaçant les traces de sa présence au sein de la bibliothèque. Ses mains vinrent se glisser dans le creux de ses poches, nonchalant, la sincérité de son sourire retrouvant finalement son naturel sur son visage. “Je t’avoue que dévoiler mon torse n’aurait pas le même effet. Cette technique est mieux servie par toi”, reprit finalement le lufkin. Il y avait une limite à ses talents et le brésilien savait reconnaître ses faiblesses lorsque le sérieux refaisait surface, surtout lorsqu’un se comparait au semi-vampire ; ce dernier n’avait pas sa réputation pour rien. Se dirigeant lentement vers la sortie, le jeune Delgado reprit de nouveau la parole : “Alors, ce soir, tu viens en tant que client ou tu dois bosser ?”.
La punition imposée fut reçue d’un soupir amusé par le bel homme. Il était difficile de le désarçonner celui-là ; Evandro connaissait suffisamment le semi-vampire pour savoir que ce dernier s’amusait d’un rien, trouvant rigolade même aux situations dangereuses. Là où Evandro jouait de prudence, Azazel s’amusait à la témérité. Rapidement, son ami tourna la situation à sa faveur, rappelant que le fameux torse nu était la cause de leur manque de concentration généralisée, acceptant tout de même d’écrire les fameuses lignes. “Mais que tu es généreux, Azazel. Bien content que tu comprennes the error of your way", répondit facilement Evandro, sachant très bien que la blague débutait tout juste. Il connaissait son ami et à voir le sourire en coin que son beau visage portait, le lufkin se doutait qu'un mauvais tour de préparait. D'une vitesse trahissant ses origines, l'Italien remplit le parchemin offert des cinq cents lignes. Il ne lui fallut que d'une minute, top chrono, pour que les lignes soient complétées par le puni. Bien qu'Evandro était au fait du sang vampirique coulant dans les veines d'Azazel, de voir en œuvres les capacités surhumaines avait le don d'étonner, d'impressionner même. Un petit air appréciatif fit son apparition sur le visage du brésilien, ne faisant point long feu avant qu'un sourire moqueur éclaircisse son visage. Un sourcil se leva et d'un ton trahissant la rigolade, le lufkin commenta : "J'espère que tu ne fais pas tout de cette rapidité. Car si c'est le cas, je commence à comprendre le désintérêt d'Ephrem." Il monta le parchemin à son visage, masquant ce dernier tandis qu'il lisait les lignes que son ami semblait avoir finalement improvisées. La phrase avait bien changé, mais cela n’était pas sans faire le brésilien qui retenait de son mieux le rire qui souhaitait monter à sa gorge. Lentement le parchemin baissa, dévoilant que les yeux du brésilien fixé sur l'homme devant lui, toisant, avant de remonter la feuille de nouveau, la vitesse constante. Il laissa quelques longues secondes s'écouler avant de plier le résultat de la punition en quatre et de la glisser dans la poche intérieure de son veston, commentant de deux mots seulement : "Ça convient."
Le manque de concentration se faisait insistant et l’ethereld ne se fit pas prier pour proposer une idée bien différente. C’était vendredi après tout et le lufkin se trouva plus que tenté par la proposition d’Az. “Aucun livre ? Même pas ce tout petit livre de poche ?”, demanda le lufkin, l’air faussement surpris, levant le mastodonte littéraire de mille cinq cents pages qui traînait à ses côtés. Il l’ouvrit, faisant claquer les pages, l’air triste de laisser le livre de sortilège à l’abandon. Il feignit d’effacer une larme imaginaire du coin de son oeil, un soupir s’expulsant de ses lèvres entrouvertes, avant de murmurer, la déception colorant sa voix. “Alright. Il faut ce qu’il faut.” D’un coup de baguette rapide, le jeune homme replaça les livres sur les bonnes étagères et expulsa ses effets personnels à leur lieu habituel, effaçant les traces de sa présence au sein de la bibliothèque. Ses mains vinrent se glisser dans le creux de ses poches, nonchalant, la sincérité de son sourire retrouvant finalement son naturel sur son visage. “Je t’avoue que dévoiler mon torse n’aurait pas le même effet. Cette technique est mieux servie par toi”, reprit finalement le lufkin. Il y avait une limite à ses talents et le brésilien savait reconnaître ses faiblesses lorsque le sérieux refaisait surface, surtout lorsqu’un se comparait au semi-vampire ; ce dernier n’avait pas sa réputation pour rien. Se dirigeant lentement vers la sortie, le jeune Delgado reprit de nouveau la parole : “Alors, ce soir, tu viens en tant que client ou tu dois bosser ?”.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Ven 29 Nov 2019 - 9:42
La Bibliothèque
Comprendre son erreur ? Azazel était bien loin de voir ça comme une erreur, c’était même tout le contraire. Aucun mal n’avait été fait si ce n’était désarçonné Evandro et son arrogance. Puis, le semi-vampire devait avouer que ça flattait son ego de voir son ami être gêné par la vue de sa musculature. Azazel avait encore plus d’un tour dans son sac, son esprit coquin déforma la phrase du Lufkin avant de l’écrire à toute vitesse, utilisant sa vitesse vampirique pour tricher.
_ Ne t’en fais pas pour ça. Les semi-vampires peuvent être très rapides, mais leur endurance est également très développée. Répondit Azazel à la pique que son ami.
C’était de bonne guerre. Après ce que le semi-vampire venait de faire subir au Lufkin, c’était bien normal qu’il se venge. Azazel était dans son élément, peu de choses pouvaient lui causer de la gêne et ce n’était pas la nudité ou une discussion autour du sexe qui allait le faire rougir.
Après avoir terminé les lignes, l’hybride les posa devant son ami avec un petit sourire et l’observa lire sa prose. Evandro ne dit pas un mot montant une feuille devant son regard avant de la redescendre pour regarder Azazel, puis de relire une dernière fois les mots du semi-vampire et de ranger la feuille dans une de ses poches. Le semi-vampire n’était pas quelqu’un de très patient, bien au contraire, il prenait ce qu’on lui offrait tout de suite. Il n’avait pas le temps d’attendre. Alors Evandro qui prenait son temps pour lire et ne réagissait pas aurait pu rendre fou le semi-vampire, mais heureusement le Lufkin finit par donner une réponse, des plus succinctes. Azazel allait sans doute devoir s’en contenter, alors il hocha simplement la tête.
Les deux hommes n’arrivaient pas à se concentrer pour travailler sérieusement, le semi-vampire était en partie responsable. Il ne faisait rien pour aller dans ce sens, seul Evandro avait tenté au début de ramener du sérieux à leurs échanges, sans grande réussite. Maintenant, plus aucun des deux amis ne faisait preuve de concentration. Alors, Azazel avait proposé une autre activité, sortir dans un bar, se rendre au Vampire’s Night.
_ No, nessun libro. Si tu veux séduire, il faudra lever tes yeux du papier. Dit-il avec sérieux et une pointe de taquinerie.
Le regard du semi-vampire se perdit quelques instants sur les livres qui regagnait grâce à la magie leur étagère avant de revenir se poser sur Evandro. Azazel rattacha quelques boutons de sa chemise, suffisants pour la fermer en partie, mais pas assez pour masquer la courbe de ses pectoraux.
_ En tout cas, dévoiler un peu plus de beau ne peut pas faire de mal. Répondit le semi-vampire en s’approchant de son ami.
Les doigts agiles vinrent défaire quelques boutons de la chemise du Lufkin afin de dévoiler la naissance de son torse. Puis, ils passèrent dans les cheveux de jais du beau brésilien, les ébouriffant légèrement.
_ Et voilà, encore plus sexy. Je suis sûr que ton torse nu fera son petit effet aussi. Le tout, c’est d’avoir fiducia in se stessi. Dit-il en souriant, sans moquerie.
La confiance était un point des plus importants de la drague. Être sûr de soi permettait d’aller plus facilement vers les autres, d’assumer qui on était et de pouvoir complimenter sa cible sans rougir. C’était comme ça que le semi-vampire voyait les choses.
_ Client, bien sûr. J’avais pris ma soirée pour réviser avec toi. Alors même si on ne révise plus, elle est toujours pour toi.
Les deux hommes arrivèrent jusqu’à la sortie de la bibliothèque. Il fallait encore qu’ils sortent de l’université avant de pouvoir transplaner jusqu’au Vampire’s Night. Cette interdiction de transplanage dans l’enceinte de Hungcalf était parfois une véritable perte de temps, mais les deux étudiants n’avaient pas que d’autre choix que de s’y plier.
_ Et si on profitait de cette soirée pour que tu me montres ce que tu as appris de moi. Montre-moi que tu n’es pas qu’un beau rat de bibliothèque, que tu es aussi un Don Juan qui s’ignore.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Work hard, play harder
Mar 10 Déc 2019 - 18:43
Taquineries et rigolades continuaient d’être échangées de bon train. Il n’en fallait que de peu pour que les deux amis en oublient leurs études au profit d’un moment partageant les fous rires. Et comme de fait, si le lufkin s’était empressé de jouer sur la pseudo précocité du vampire, il n’en fallut pas plus pour que ce dernier ne rétorque, rappelant qu’à la rapidité, l’endurance s’ajoutait. Evandro ne put retenir le sourire qui envahissait son visage, secouant la tête d’un faux désespoir. Azazel jouait d’une facilité innée dans leurs échanges, rien ne le décontenançant pour le moins du monde. Il avait de cette simplicité dans son être, dans sa façon d’agir qui rendait les conversations coulantes, sans détour ou pénible complexité. Pour un sang pur comme Evandro, élevé dans le cadre rigide des traditions et du paraître contrôlé, se retrouver en la présence de son ami détenait tout du petit plaisir quotidien qu’on chérissait. Rien n’imposait la difficulté, les paroles réfléchies sept fois avant d’être prononcées. Mais si pour l’ethelred aucune taquinerie n’arrivait à le faire rougir ou hésiter, le lufkin savait qu’user de silence avait le tour d’énerver celui-ci. Et telle l’arme qu’on camouflait pour surprendre l’ennemi, le brésilien s’était amusé au silence, torturant par la lenteur de sa lecture, refusant d’offrir la moindre réaction aux lignes que son ami s’était empressé de modifier.
Plus tôt que tard, la proposition d’abandonner leur tentative bien maigrichonne d’étudier fut émise et malgré la rigolade que le lufkin poursuivait, refusant de dire adieu à son bouquin, le livre fit rapidement sa disparition. Son dragueur d’ami ne s’était pas fait prier pour lui rappeler que pour séduire, un bouquin avait plus souvent qu’autre chose, l’effet inverse. Et ce ne fut sans plus de combats de sa part, qu’Evandro replaça sa table de travail d’un coup de baguette agile. Son ami, quant à lui, replaçait sommairement sa chemise, laissant, tout de fois, le haut de son torse bien dévoilé par les pans du tissu. Azazel ne manquait pas de confiance et il y avait de quoi, un sourire en coin flottant sur les lèvres de l’hériter Delgado. Mais si le brésilien croyait que les tours d’Azazel approchaient une fin, il fut rapidement démenti tandis que celui-ci se tournait vers lui, détachant quelques boutons de sa chemise blanche. La tête légèrement penchée sur le côté, Evandro regardait les mains s’agiter sur les attaches de son chandail, une petite moue plaquée sur son visage. “C’est toi l’expert. Mais n’imagine pas que j’ai une musculature semblable à la tienne, tu seras vachement déçu”, murmura le lufkin, laissant le beau gosse s’affairer à sa tâche, sachant que d’essayer de replacer sa chemise ne finirait qu’en plus de boutons détachés. Et comme pour conclure son relookage presto, le semi-vampire passa une main dans ses cheveux, ébouriffant la chevelure qu’il avait déjà tant de mal à placer. Les conseils du dragueur professionnel firent sourire sincèrement le lufkin : “Fiducia in se stessi, ovviamente”, répéta le concerné, une moue souriante toujours bien plaquée sur son visage. “On verra si j’ai envie de draguer ce soir. Je sais que toi c’est un mode par défaut, mais on verra ce qui se propose”, termina-t-il, un clin d’oeil complétant sa phrase dite avec gentillesse. Si en privé, avec Azazel, le lufkin laissait les apparences retombées, la réalité n'était pas la même une fois en public. Le jeune homme n'était pas sans expériences, ayant à plusieurs reprises bonifié ses nuits de présences féminines. La gente masculine, quant à elle, s'était faite plus rare. L'intérêt ne manquait pas, mais le jeune Delgado avait favorisé les étrangers et coins sombres pour apprivoiser ce côté qu'il n'assumait toujours pas à la lumière du quotidien. Si lui-même savait que ses préférences étaient multiples, l'avouer à voix haute avait les apparences d'une épée de Damoclès.
Tandis qu’ils débutaient leur marche vers l’extrémité du château, son ami confirmait que la soirée était la leur, portant le chapeau du client et non du barman. Evandro hocha de la tête en réponse, souriant de plus belle, une main se glissant autour des épaules du vampire en accolade amicale : “Alright. Reste à savoir si tu arriveras à me donner de ton attention lorsque tous les beaux mecs défileront devant toi au bar”, rigola le brésilien, retirant sa main pour la plonger dans les poches de son pantalon. Malgré la distance à parcourir, le chemin se faisait rapidement, les deux amis discutant jovialement entre eux deux. Ce ne fut pas long pour qu'Az lui propose de tester ses capacités de drague, retrouvant le côté Don Juan que son ami était persuadé que le lufkin possédait. “D’accord, d’accord”, capitula rapidement ledit rat de bibliothèque, toujours souriant. “Et si on jouait à un jeu. Je te choisis quelqu’un que tu dois draguer et tu fais de même pour moi”, proposa-t-il, sachant qu’il regretterait son idée farfelu. Mais bon, avec Azazel la vie prenait souvent les allures d’un film rigolo, d’une soirée où rire s’échangeait ; tout simplement un beau moment assuré pour les deux hommes. Arrivé à la limite de l’interdiction de transplaner, le plus studieux des deux donna une dernière tape sur l’épaule du beau gosse : “Allez, à tout de suite!”, lança-t-il, avant de transplaner face au Vampire’s Night. La soirée s’annonçait pour être belle.
Plus tôt que tard, la proposition d’abandonner leur tentative bien maigrichonne d’étudier fut émise et malgré la rigolade que le lufkin poursuivait, refusant de dire adieu à son bouquin, le livre fit rapidement sa disparition. Son dragueur d’ami ne s’était pas fait prier pour lui rappeler que pour séduire, un bouquin avait plus souvent qu’autre chose, l’effet inverse. Et ce ne fut sans plus de combats de sa part, qu’Evandro replaça sa table de travail d’un coup de baguette agile. Son ami, quant à lui, replaçait sommairement sa chemise, laissant, tout de fois, le haut de son torse bien dévoilé par les pans du tissu. Azazel ne manquait pas de confiance et il y avait de quoi, un sourire en coin flottant sur les lèvres de l’hériter Delgado. Mais si le brésilien croyait que les tours d’Azazel approchaient une fin, il fut rapidement démenti tandis que celui-ci se tournait vers lui, détachant quelques boutons de sa chemise blanche. La tête légèrement penchée sur le côté, Evandro regardait les mains s’agiter sur les attaches de son chandail, une petite moue plaquée sur son visage. “C’est toi l’expert. Mais n’imagine pas que j’ai une musculature semblable à la tienne, tu seras vachement déçu”, murmura le lufkin, laissant le beau gosse s’affairer à sa tâche, sachant que d’essayer de replacer sa chemise ne finirait qu’en plus de boutons détachés. Et comme pour conclure son relookage presto, le semi-vampire passa une main dans ses cheveux, ébouriffant la chevelure qu’il avait déjà tant de mal à placer. Les conseils du dragueur professionnel firent sourire sincèrement le lufkin : “Fiducia in se stessi, ovviamente”, répéta le concerné, une moue souriante toujours bien plaquée sur son visage. “On verra si j’ai envie de draguer ce soir. Je sais que toi c’est un mode par défaut, mais on verra ce qui se propose”, termina-t-il, un clin d’oeil complétant sa phrase dite avec gentillesse. Si en privé, avec Azazel, le lufkin laissait les apparences retombées, la réalité n'était pas la même une fois en public. Le jeune homme n'était pas sans expériences, ayant à plusieurs reprises bonifié ses nuits de présences féminines. La gente masculine, quant à elle, s'était faite plus rare. L'intérêt ne manquait pas, mais le jeune Delgado avait favorisé les étrangers et coins sombres pour apprivoiser ce côté qu'il n'assumait toujours pas à la lumière du quotidien. Si lui-même savait que ses préférences étaient multiples, l'avouer à voix haute avait les apparences d'une épée de Damoclès.
Tandis qu’ils débutaient leur marche vers l’extrémité du château, son ami confirmait que la soirée était la leur, portant le chapeau du client et non du barman. Evandro hocha de la tête en réponse, souriant de plus belle, une main se glissant autour des épaules du vampire en accolade amicale : “Alright. Reste à savoir si tu arriveras à me donner de ton attention lorsque tous les beaux mecs défileront devant toi au bar”, rigola le brésilien, retirant sa main pour la plonger dans les poches de son pantalon. Malgré la distance à parcourir, le chemin se faisait rapidement, les deux amis discutant jovialement entre eux deux. Ce ne fut pas long pour qu'Az lui propose de tester ses capacités de drague, retrouvant le côté Don Juan que son ami était persuadé que le lufkin possédait. “D’accord, d’accord”, capitula rapidement ledit rat de bibliothèque, toujours souriant. “Et si on jouait à un jeu. Je te choisis quelqu’un que tu dois draguer et tu fais de même pour moi”, proposa-t-il, sachant qu’il regretterait son idée farfelu. Mais bon, avec Azazel la vie prenait souvent les allures d’un film rigolo, d’une soirée où rire s’échangeait ; tout simplement un beau moment assuré pour les deux hommes. Arrivé à la limite de l’interdiction de transplaner, le plus studieux des deux donna une dernière tape sur l’épaule du beau gosse : “Allez, à tout de suite!”, lança-t-il, avant de transplaner face au Vampire’s Night. La soirée s’annonçait pour être belle.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Ven 20 Déc 2019 - 17:12
La Bibliothèque
Le Lufkin et l’Ethelred avait essayé de réviser les sciences politiques magiques, mais ça n’avait abouti à rien, mis à part une punition enfantine pour le semi-vampire. Cette matière n’était déjà pas le point fort d’Azazel et il aimait sans doute un peu trop taquiner Evandro pour qu’il puisse vraiment se concentrer sur l’objectif de la soirée. Alors quand une occasion de le changer était arrivée, le semi-vampire avait sauté sur l’occasion. Il préférait cent fois sortir au Vampire’s Night en compagnie d’Evandro que de passer la nuit à réviser dans la bibliothèque de l’université.
Azazel avait rattaché sa chemise, mais c’était le strict minimum, afin d’être décent, tout en restant sexy et en mettant son torse musclé en valeur. Le semi-vampire connaissait ses atouts et il savait s’en servir. Il voyait aussi ceux des autres. Il s’approcha d’Evandro et commença à défaire quelques boutons de la chemise de son ami.
_ Pour être sexy, tu n’as pas besoin d’être comme moi. Chaque personne est belle et sexy à sa façon. Et n’en doute pas, tu as de très bons atouts toi aussi. Dit-il avec sincérité tout en venant ébouriffer les cheveux de son ami.
Les deux grands aspects de la personnalité du semi-vampire venaient de parler, le Don Juan et le photographe. Ce qui faisait la beauté d’une personne, ce n’était pas que son physique, mais aussi sa personnalité. Lors de l’acte charnel, c’était bien plus cette dernière qui ressortait, l’apparence physique devenait presque secondaire lorsque les choses étaient enclenchées. Puis, chaque homme et chaque femme avait quelque chose de magnifique et ça même si le ou la concernait ne le voyait pas lui-même. A travers la photo, il faisait ressortir la beauté des corps de chaque personne. Dans le cas d’Evandro, le Lufkin était un bel homme. Du point de vue du semi-vampire, il n’avait rien à lui envié. Ils avaient des physiques différents, mais tout aussi séduisants. La beauté était dans la diversité. Il fallait avoir confiance en soi.
_ Non ti costringo a fare nulla. Au pire, tu admiras le travail du maître. Taquina-t-il.
Et si ça peut te rassurer, il y a peu de chance que tu croies un autre Lufkin dans le Vampire’s Night.
Les deux hommes se mirent ensuite en route vers le Vampire’s Night, marchant vers la sortie de l’Université afin de passer la barrière qui les empêchait de transplaner. La nuit était belle et agréable. Puis, elle était sans doute bien loin d’être finie pour les deux amis. Azazel accepta en souriant, la main autour de ses épaules d’Evandro. L’être de la nuit passa son bras autour des hanches du Lufkin.
_ Peut-être que c’est toi qui vas me snober tellement tu vas avoir de succès. Répondit le semi-vampire en souriant.
E per il moi amico, j’aurai toujours de l’attention. Promis, je ne m’éclipse pas avec un homme sans que tu ais toi-même trouvé de la compagnie pour la nuit. Ajouta Azazel en plaisantant.
Dans la bonne humeur, la discussion allait bon train entre les deux sorciers et rapidement ils atteignirent les limites de l’école de magie. Le semi-vampire finit par proposer un défi de séduction au Lufkin. C’était à la fois un bon moyen de s’amuser, mais aussi de prouver à Evandro qu’il avait de quoi plaire, qu’il devait plus avoir confiance en lui.
_ Tu veux jouer à ça ? Très bien, ça me va. Répondit l’être de la nuit, sûr de lui.
Evandro fut le premier à transplaner jusqu’au bar. Le semi-vampire le suivit quelques secondes plus tard. Le bar se tenait devant les deux sorciers, dressé fièrement. Dès l’entrée, on sentait immédiatement que l’ambiance allait être très différente de la bibliothèque ou des bars comme le Rainbow Club.
_ Andiamo ! S’exclama Azazel en passant les portes.
D’un signe de tête, il salua ses collègues avant d’entraîner Evandro vers le bar afin de commander à borie ainsi que d’avoir un aperçu des potentiels cibles de drague des deux hommes.
_ Tu veux boire quelque chose ? Je te l’offre. Dit-il en souriant.
Puis, en attendant que le barman prépare les commandes des deux sorciers, Azazel s’adossa au bar et commença à observer la foule. Il y avait pas mal de monde, des femmes et des hommes tout aussi séduisants les uns que les autres, mais pour Evandro, le semi-vampire ne pouvait pas désigner n’importe qui. De plus, il voulait choisir quelqu’un avec il n’avait pas lui-même déjà couché. Ça aurait été de la triche sinon.
_ Il est temps de te trouver quelqu’un à séduire. Murmura Azazel à l’oreille d’Evandro.
Le regard du semi-vampire s’arrêta sur un homme entre vingt-cinq et trente ans, environ un mètre quatre-vingts, des yeux verts émeraudes, des cheveux châtains courts et une barbe de trois jours. L’homme était déjà torse nu en train de danser au milieu de la piste, un tatouage d’aigle volait le long de son dos et une fine toison brune couvrait ses pectoraux. Azazel l’observa pendant quelques secondes. Il le vit discuter et danser avec plusieurs hommes sans pour autant s’arrêter sur quelqu’un. Il était une cible idéale pour Evandro.
Le semi-vampire attrapa alors les boissons et paya le barman. Il tendit son verre au Lufkin tout en lui indiquant du signe de tête le beau jeune homme qui dansait sur la piste de danse.
_ Tu vois cet homme là-bas, tu en penses quoi ? S’il est à ton goût, je te mets au défi d’obtenir son nom, un moyen de le contacter. Mais si tu veux, tu peux même aller plus loin et le ramener dans ton lit. Je serais si fier de toi. Taquina le semi-vampire en mettant une main sur son cœur, imitant le comportement d’Evandro quelques minutes plutôt dans la bibliothèque.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Work hard, play harder
Ven 3 Jan 2020 - 19:34
Azazel ne manquait pas de qualités. Alors que son look était souvent ce que les autres remarquaient de prime abord, il n’en était pas moins que le beau gosse était un être des plus charmants et intelligents. Evandro se considérait chanceux de connaître plus que la surface du semi-vampire, ne pouvant plus compter sur ses doigts le nombre de discussions et bons moments passés en sa compagnie. Leur relation était simple, sincère. Et si l’extraversion de son ami le faisait parfois soupirer, il n’en fallait souvent que de peu pour que le lufkin se joigne au rire contagieux de son ami. Plus rien ne surprenait réellement Evandro lorsqu’il était question de son ami, souriant doucement aux mots de réassurance que ce dernier lui offrait. Si Azazel s’était donné comme mission de le faire sortir de sa zone de confort, il savait aussi aiser la transition, sachant lire la douce anxiété que l’héritier ne tentait même plus de cacher. Il était bien vrai que la beauté se présentait sous plusieurs formes, étrange concept. Même si Evandro savait que son apparence pouvait plaire, il n’en était pas moins qu’aux côtés de son ami qui transpirait la confiance comme nul autre, l’héritier ne trouvait pas toujours les mots pour se convaincre lui-même. Mais le semi-vampire savait quoi dire, ce dernier murmurant des mots rassurants tandis que le lufkin se laissait décoiffer, souriant.
Sur le chemin de la sortie, la conversation allait de bon train. D’un sourire amusé, le lufkin répondit à son ami, les yeux redescendant rapidement de leur montée au ciel. “Je compte bien admirer tes talents oui. Un vendredi soir comme ça, le bar risque d’être bondé”. Le bras d’Azazel vint rejoindre sa taille, réponse à l’initiation de son propre mouvement tandis qu’il s’exprimait à son tour. “Tu peux t’éclipser, ne t’en fais pas pour moi. Fais juste me faire signe avant de disparaître. Et oui, si tu vois un lufkin, va le distraire. Je tiens encore à ma réputation de bon lufkin tranquille”, finit-il, en riant. Sa réputation était bien plus grande que celle-ci, dépassant les frontières de l’Écosse, mais là n’était pas le moment de s’attarder sur ses inquiétudes.
Le chemin tirait à sa fin, éphémère comparé à leur discussion qui s’éloignait, au contraire, de sa conclusion. À peine proposée que son idée fit presque regretter son auteur, mais l’acceptation immédiate de son ami le fit rapidement retrouver le sourire. Il se doutait bien que le semi-vampire gagnerait le trophée imaginaire, sa confiance déjà bien apparente, mais l’amusement en vaudrait le détour. Quel était le pire qui pouvait arriver ? À peine transplanné qu’il était rejoint par son ami, les deux camarades ne tardant pas pour entrer au Vampire’s Night. Azazel était dans son élément, saluant déjà ses collègues d’un coup de tête avant d’offrir un verre à Evandro. “Grazie. Whisky double sec, per favore. Je paye le prochain”, termina-t-il, tourné vers le bar. Il observait le barman s’affairer, maniant les bouteilles d’une aisance absolue, mais son attention fut rapidement détournée lorsque son semi-vampire d’ami murmura à son oreille que la chasse commencerait sous peu. Intrigué, et légèrement inquiet, s’il était parfaitement honnête avec lui-même, Evandro lança un regard vers Azazel avant d’observer à son tour la piste de danse et les gens qui s’y dandinaient.
La musique était forte et entraînante, si la population dansante était un quelconque indicateur. La majorité des gens était jeune, fringante, profitant de leur soirée comme s’il n’y avait pas de lendemain. Avec son veston au bras, le lufkin ressortait un peu du lot, la chemise partiellement détachée par son ami rétablissant un peu la balance dans son apparence décontractée. À peine avait-il commencé à analyser la foule que son ami lui tendait son verre, pointant du menton un homme dont le torse nu était déjà bien dévoilé. La gorgée du liquide ambrée se fit bien accueillir tandis qu’il fixait la cible qui lui avait été attitrée. Oh meu Deus, mais il faisait exprès, c’était sûr. En plus d’avoir choisi un homme parmi la populace genrée, celui choisi semblait des plus à l’aise dans son corps, jouant des hanches pour mettre son torse en valeur auprès des différents danseurs.
“Tu as pris celui qui utilisait ta propre tactique, avoues”, répliqua le brésilien, secouant légèrement la tête de désarroi tandis qu’il buvait une nouvelle gorgée du whisky offert. “Alright, j’accepte le défi”. Le breuvage s’acheva d’un trait, Evandro puisant un peu de courage dans la saveur fumée du liquide. “Tu serais si fier… Si jamais ça se termine ainsi, tu veux que je t’invite ?”, lança-t-il, reprenant les mêmes paroles que le semi-vampire lui avait lancées lors de leur session ratée d’étude. Un sourire moqueur trôna sur ses lèvres quelques instants à sa propre remarque avant de partir finalement vers la piste de danse où le bel homme aux yeux verts continuait de se déhancher.
La musique était facile à suivre et rapidement, le brésilien se calqua au rythme. Les yeux fermés, il s’oublia l’ombre d’un moment, forçant au plus profond de lui l’angoisse qui menaçait de s’éveiller. Au travers tant d’étrangers, il s’amusait à croire qu’il se confondait dans la foule, qu’il n’était qu’un parmi tant d’autres. Il s’amusait à n’être au final, ce qu’il désirait être : un homme sans obligations, sans façades à maintenir. La légèreté d’un sourire retrouva son chemin. Il entrouvrit les yeux, observant les visages égayés qui l’entouraient. La foule transpirait de félicité, mais celui qu’il recherchait se faisait remarquer par son absence. Fronçant légèrement des sourcils, le brésilien tourna sur lui même. Mais la foule s'épaississait, bougeait, vague incontenable qui déplaçait tout sur son passage. Emporté par le courant, Evandro percuta une pauvre âme, une main s’accrochant au bras d’un inconnu, tandis que l’autre se déposait contre un torse pour garder l’équilibre précaire qui le quittait. “Eu sinto muito. Pardon”, s’exclama-t-il rapidement, le noisette de ses iris remontant du sol pour rencontrer le vert éclatant de ceux de son sauveur. Il offrit un sourire à l’aura gênée, une petite moue désolée se glissant sur ses traits tandis que son compagnon d’infortune riait doucement à ses excuses latines. “Don’t worry about it”. Saisissant sa chance, Evandro laissa sa main sur le torse, glissant lentement sur la peau pour venir rejoindre la hanche dévoilée, s’accostant contre la peau brûlante. Son sourire jouait d’une coquinerie qui lui était rare, mystérieuse, la nonchalance se teintant de sous-entendus. Il se présenta à l’autre, recevant rapidement un nom en échange. La musique augmenta d’intensité, rythme accéléré et se soumettant à la cadence, les deux hommes continuaient de partager le plancher de danse. Le sourire du latino s’agrandissait, visage illuminé par les projecteurs. Il entrouvrit les lèvres, prêt à poser la question qui scellerait son pari, mais le destin joua de ses ficelles, et d’un mouvement qu’il n’aurait pu point prévoir, l’héritier se retrouva éloigné, attiré par la foule.
Tel un naufragé retrouvant le large, Evandro s’évada quelques instants de l'amalgame d’hommes et femmes, retrouvant un souffle qu’il n’avait point réalisé avoir perdu. Et si le courage ne lui avait toujours pas fait défaut, ce qu’il observa acheva ses intentions. L’homme tatoué ne s’était pas fait prier pour changer de main, dansant de nouveau contre un corps nouvellement proposé. Droga, perdido. Une moue légèrement contrariée étincela quelques instants, avant que la nonchalance de l’habitude reprenne le dessus sur son visage quelque peu rougi par la danse. Il rejoignit Azazel, s’appuyant contre le bar tandis qu’il glissait une nouvelle commande au serveur.
“Ce n’était pas la meilleure exécution…”, commença-t-il, se tournant vers son ami. “J’ai son nom : Nolan. Joli prénom. Mais pas de numéro. Ça commence mal pour te rendre fier”, termina-t-il, souriant malgré tout, donnant une légère tape sur l’épaule de l’italien. “Ton tour. Allons-y pour… ”, il laissa traîner sa phrase, observant le plancher de danse de nouveau. “La bella signora. En rouge”, indiqua finalement Evandro tout en désignant une femme qui aurait pu en faire rougir plus qu’une de sa robe virevoltante d’un rouge éclatant. “Montre-moi comment un maître fait réellement ça”, jouant d’une autodérision que peu avait le bonheur d’observer chez lui.
Sur le chemin de la sortie, la conversation allait de bon train. D’un sourire amusé, le lufkin répondit à son ami, les yeux redescendant rapidement de leur montée au ciel. “Je compte bien admirer tes talents oui. Un vendredi soir comme ça, le bar risque d’être bondé”. Le bras d’Azazel vint rejoindre sa taille, réponse à l’initiation de son propre mouvement tandis qu’il s’exprimait à son tour. “Tu peux t’éclipser, ne t’en fais pas pour moi. Fais juste me faire signe avant de disparaître. Et oui, si tu vois un lufkin, va le distraire. Je tiens encore à ma réputation de bon lufkin tranquille”, finit-il, en riant. Sa réputation était bien plus grande que celle-ci, dépassant les frontières de l’Écosse, mais là n’était pas le moment de s’attarder sur ses inquiétudes.
Le chemin tirait à sa fin, éphémère comparé à leur discussion qui s’éloignait, au contraire, de sa conclusion. À peine proposée que son idée fit presque regretter son auteur, mais l’acceptation immédiate de son ami le fit rapidement retrouver le sourire. Il se doutait bien que le semi-vampire gagnerait le trophée imaginaire, sa confiance déjà bien apparente, mais l’amusement en vaudrait le détour. Quel était le pire qui pouvait arriver ? À peine transplanné qu’il était rejoint par son ami, les deux camarades ne tardant pas pour entrer au Vampire’s Night. Azazel était dans son élément, saluant déjà ses collègues d’un coup de tête avant d’offrir un verre à Evandro. “Grazie. Whisky double sec, per favore. Je paye le prochain”, termina-t-il, tourné vers le bar. Il observait le barman s’affairer, maniant les bouteilles d’une aisance absolue, mais son attention fut rapidement détournée lorsque son semi-vampire d’ami murmura à son oreille que la chasse commencerait sous peu. Intrigué, et légèrement inquiet, s’il était parfaitement honnête avec lui-même, Evandro lança un regard vers Azazel avant d’observer à son tour la piste de danse et les gens qui s’y dandinaient.
La musique était forte et entraînante, si la population dansante était un quelconque indicateur. La majorité des gens était jeune, fringante, profitant de leur soirée comme s’il n’y avait pas de lendemain. Avec son veston au bras, le lufkin ressortait un peu du lot, la chemise partiellement détachée par son ami rétablissant un peu la balance dans son apparence décontractée. À peine avait-il commencé à analyser la foule que son ami lui tendait son verre, pointant du menton un homme dont le torse nu était déjà bien dévoilé. La gorgée du liquide ambrée se fit bien accueillir tandis qu’il fixait la cible qui lui avait été attitrée. Oh meu Deus, mais il faisait exprès, c’était sûr. En plus d’avoir choisi un homme parmi la populace genrée, celui choisi semblait des plus à l’aise dans son corps, jouant des hanches pour mettre son torse en valeur auprès des différents danseurs.
“Tu as pris celui qui utilisait ta propre tactique, avoues”, répliqua le brésilien, secouant légèrement la tête de désarroi tandis qu’il buvait une nouvelle gorgée du whisky offert. “Alright, j’accepte le défi”. Le breuvage s’acheva d’un trait, Evandro puisant un peu de courage dans la saveur fumée du liquide. “Tu serais si fier… Si jamais ça se termine ainsi, tu veux que je t’invite ?”, lança-t-il, reprenant les mêmes paroles que le semi-vampire lui avait lancées lors de leur session ratée d’étude. Un sourire moqueur trôna sur ses lèvres quelques instants à sa propre remarque avant de partir finalement vers la piste de danse où le bel homme aux yeux verts continuait de se déhancher.
La musique était facile à suivre et rapidement, le brésilien se calqua au rythme. Les yeux fermés, il s’oublia l’ombre d’un moment, forçant au plus profond de lui l’angoisse qui menaçait de s’éveiller. Au travers tant d’étrangers, il s’amusait à croire qu’il se confondait dans la foule, qu’il n’était qu’un parmi tant d’autres. Il s’amusait à n’être au final, ce qu’il désirait être : un homme sans obligations, sans façades à maintenir. La légèreté d’un sourire retrouva son chemin. Il entrouvrit les yeux, observant les visages égayés qui l’entouraient. La foule transpirait de félicité, mais celui qu’il recherchait se faisait remarquer par son absence. Fronçant légèrement des sourcils, le brésilien tourna sur lui même. Mais la foule s'épaississait, bougeait, vague incontenable qui déplaçait tout sur son passage. Emporté par le courant, Evandro percuta une pauvre âme, une main s’accrochant au bras d’un inconnu, tandis que l’autre se déposait contre un torse pour garder l’équilibre précaire qui le quittait. “Eu sinto muito. Pardon”, s’exclama-t-il rapidement, le noisette de ses iris remontant du sol pour rencontrer le vert éclatant de ceux de son sauveur. Il offrit un sourire à l’aura gênée, une petite moue désolée se glissant sur ses traits tandis que son compagnon d’infortune riait doucement à ses excuses latines. “Don’t worry about it”. Saisissant sa chance, Evandro laissa sa main sur le torse, glissant lentement sur la peau pour venir rejoindre la hanche dévoilée, s’accostant contre la peau brûlante. Son sourire jouait d’une coquinerie qui lui était rare, mystérieuse, la nonchalance se teintant de sous-entendus. Il se présenta à l’autre, recevant rapidement un nom en échange. La musique augmenta d’intensité, rythme accéléré et se soumettant à la cadence, les deux hommes continuaient de partager le plancher de danse. Le sourire du latino s’agrandissait, visage illuminé par les projecteurs. Il entrouvrit les lèvres, prêt à poser la question qui scellerait son pari, mais le destin joua de ses ficelles, et d’un mouvement qu’il n’aurait pu point prévoir, l’héritier se retrouva éloigné, attiré par la foule.
Tel un naufragé retrouvant le large, Evandro s’évada quelques instants de l'amalgame d’hommes et femmes, retrouvant un souffle qu’il n’avait point réalisé avoir perdu. Et si le courage ne lui avait toujours pas fait défaut, ce qu’il observa acheva ses intentions. L’homme tatoué ne s’était pas fait prier pour changer de main, dansant de nouveau contre un corps nouvellement proposé. Droga, perdido. Une moue légèrement contrariée étincela quelques instants, avant que la nonchalance de l’habitude reprenne le dessus sur son visage quelque peu rougi par la danse. Il rejoignit Azazel, s’appuyant contre le bar tandis qu’il glissait une nouvelle commande au serveur.
“Ce n’était pas la meilleure exécution…”, commença-t-il, se tournant vers son ami. “J’ai son nom : Nolan. Joli prénom. Mais pas de numéro. Ça commence mal pour te rendre fier”, termina-t-il, souriant malgré tout, donnant une légère tape sur l’épaule de l’italien. “Ton tour. Allons-y pour… ”, il laissa traîner sa phrase, observant le plancher de danse de nouveau. “La bella signora. En rouge”, indiqua finalement Evandro tout en désignant une femme qui aurait pu en faire rougir plus qu’une de sa robe virevoltante d’un rouge éclatant. “Montre-moi comment un maître fait réellement ça”, jouant d’une autodérision que peu avait le bonheur d’observer chez lui.
- Dé:
- 1 - Evandro s’élance directement vers la piste de danse, verre à la main et en se déhanchant modérément, mais il se fait vite bousculer par une cliente — en état d’ébriété — et balance malgré lui tout le contenu de son breuvage au visage de la cible désignée par Azazel. Le liquide ambré aveugle momentanément le beau jeune homme qui ne se gêne pourtant pas pour insulter copieusement le Brésilien, couvert de honte tandis qu’il regagne le bar.
2 - Le beau brésilien observe un moment le danseur et décide de tenter une approche de circonstance, déboutonnant déjà le haut de sa chemise en imitant les même mouvement de bassin que sa cible du moment, mais le bel homme n’est pas très impressionné par les talents d’Evandro sur la piste et malgré qu’il lui accorde un regard et quelque chose comme un demi-sourire, il se détourne rapidement du Lufkin après un court soupir et retourne se frotter à d’autres gens sur la piste. L’héritier Delgado en profite pour s’éclipser sans demander son reste.
3 - Au moment ou Evandro rejoint la piste de danse, la bousculade s’intensifie de plus belle et le Lufkin perd de vue sa cible jusqu’au moment ou la foule le propulse finalement directement contre la toison brune du poitral de l’homme choisi par Azazel. Après s’être confondu en excuses et avoir provoqué un rire sincère de son homologue danseur, les deux hommes échangent quelques pas — ainsi que leurs nom respectifs — mais le désordre de la piste fini par les séparer et les éloigner, si bien que quand le brésilien parvient enfin à regagner la quiétude, l’homme aux yeux verts danse déjà langoureusement avec un autre.
4 - Le Lufkin décide d’user plutôt de ses talents de diplomatie pour atteindre sa cible et s’installe donc juste aux abords de la piste de danse, questionnant quelques danseurs de passages sur l’identité de l’homme au yeux émeraude, prétextant qu’il souhaite connaître son nom pour que le serveur puisse lui faire porter une bonne coupe de champagne, le pauvre à l’air si déshydraté tant il se déhanche. Il fini donc par obtenir le nom recherché et, fidèle à sa parole, fait suivre au danseur un petit quelque chose pour le désaltérer, assorti d’une serviette ou l’héritier Delgado à noté non pas son numéro, mais bien celui d’Azazel, question que la preuve atterrisse avec éclat sur le bon portable, si jamais le coup fonctionnait.
5 - Repliant les manches de sa chemise jusqu’à ses coudes et offrant du lest à sa cravate, l’héritier Delgado s’était avancé sur la piste dans l’attente d’une ouverture qui ne tarda pas à venir lorsqu’un client renversa une bonne part de sa pinte de bière sur le torse nu — et maintenant dégoulinant — de l’homme aux yeux verts. Sautant sur l’occasion de se faire chevalier-servant, le Brésilien acheva d’enlever lui aussi sa chemise et usa rapidement de celle-ci pour éponger le surplus de liquide collant, usant de toute la politesse et le décorum dont il avait habitude de faire démonstration. Charmé par l’attention, le bel inconnu ne tarde pas à se proposer pour « défrayer les frais de nettoyeur » et à cette fin, il inscrit à l’encre magique son nom et son numéro directement sur un coin encore propre de la chemise.
6 - Décidé à suivre le conseil d’Azazel et être lui-même, Evandro oublie momentanément son objectif et se concentre plutôt sur le souvenir des soirées de samba qu’il a connu au Brésil, puisant dans les mouvements qu’il connait le mieux, transporté par le rythme jusqu’à se frayer un chemin au centre de la piste. Bien vite, il attire l’attention du danseur cible, celui-ci l’attrapant dès lors par la cravate et, après lui avoir offert quelques déhanchements et autre regards soutenus, l’entraîne à l’écart pour lui griffonner un numéro de portable au creux du poignet, insistant pour que l’héritier lui offre bientôt des « cours privé » de danse latine.
A big shout out to @Sebastian Donovan, même si je le déteste un peu en ce moment.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Ven 3 Jan 2020 - 19:34
Le membre 'Evandro Delgado' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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- InvitéInvité
Re: [Terminé]Work hard, play harder
Sam 25 Jan 2020 - 14:27
La Bibliothèque
En prenant la route du Vampire’s Night, Azazel et Evandro discutaient vivement, toujours dans la bonne humeur. Fidèle à lui-même, le semi-vampire taquinait son ami, le faisant lever les yeux au ciel. Il n’était pas rare que les échanges entre eux prennent cette forme, une plaisanterie de la part d’Azazel et un soupir ou des iris qui se dirigeaient vers le haut de la part du Lufkin en signe d’exaspération, avant de finalement plaisanter à son tour. Ils étaient réglés tel un duo comique, mais ça n’empêchait de voir de l’amitié et la tendresse se dégageait de ces moments.
_ Il n’est pas question que je finisse avec quelqu’un et que toi, tu restes seul pour la nuit. E per la tua reputazione, tu peux compter sur moi. Après, tu es quand même ami avec moi, je crois que ta réputation de Lufkin tranquille en a déjà pris un coup. Ajouta-t-il en riant, la main sur les hanches d’Evandro.
Les deux hommes arrivèrent finalement aux limites de la barrière anti-transplanage de l’Université. Evandro proposa un concours entre eux pour savoir qui réussirait à draguer quelqu’un choisi par l’autre. Ce n’était pas le genre de proposition qu’Azazel pouvait refuser. De plus, il était curieux de voir comme son ami se débrouiller pour draguer. Evandro avait du charme, mais ce dernier ne semblait pas en avoir conscience. Peut-être que ce petit jeu pourrait aider le Lufkin à se sentir plus à l’aise ? Le semi-vampire l’espérait. Selon lui, Evandro n’avait rien à lui envier. Les deux hommes étaient différents physiquement, mais ils avaient tous les deux la chance d’avoir été gâtés par la génétique. La seule véritable différence entre eux était leur confiance en soi.
Deux transplanages plus tard, les sorciers étaient maintenant dans le Vampire’s Night où Azazel paya la première tournée de boissons. Un sourire un brin moqueur apparut sur le visage du semi-vampire. L’alcool qu’avait choisi Evandro lui faisait penser que le Lufkin avait besoin d’un petit coup de pouce pour participer au petit jeu qu’il avait lui-même proposé. Cependant, Azazel ne dit rien et effaça le sourire de son visage. Après tout, si ça permettrait à Evandro de prendre confiance en lui et d’oser aborder l’homme que le semi-vampire allait lui désigner.
Azazel laissa ses yeux se perdre sur la foule dansante du Vampire’s Night. Il reconnaissait certains visages pour être ceux de clients réguliers et parfois d’anciennes conquêtes. Evandro ne s’était pas trompé en disant qu’il y aurait du monde. C’était sans doute le jour idéal pour leur petit défi, il y a avait des individus de tous les genres et de toutes les apparences, des timides et réservés et d’autres bien plus à l’aise comme cet homme qui dansait torse nu. Ce fut lui que le semi-vampire désigna à Evandro.
_ Si tu lui plais, comme ça tu seras obligé de me croire quand je te dis que tu es attirant. Rétorqua l’être de la nuit avec un sourire.
Un léger rire s’échappa des lèvres d’Azazel en entendant la proposition moqueuse de son ami à l’inviter à rejoindre le Lufkin et le danseur si Evandro réussissait à le séduire. Le semi-vampire posa une main sur l’épaule de son interlocuteur et lui répondit.
_ C’est une proposition que je ne pourrais pas refuser, mais je ne t’en voudrais pas de garder cet homme rien que pour toi. Ponctua-t-il d’un client d’œil.
Evandro s’élança alors sur la piste de danse. Azazel l’observa, ne le quittant pas des yeux. Il vit son ami se mettre à danser. Sa vision vampirique l’aidait à ne pas perdre la trace du Lufkin. L’être de la nuit devait avouer qu’Evandro savait danser. Le sourire qu’il apercevait sur le visage de son ami fit s’arquer les lèvres du semi-vampire. C’était un environnement bien différent de la bibliothèque, pourtant Evandro semblait réussir à trouver ses marques. Azazel était content que son ami se sente à l’aise dans le monde du semi-vampire. Soudain, les yeux noisettes de l’être de la nuit perdirent le Lufkin. La foule avait commencé à s’agiter vivement et Evandro avait disparu à l’intérieur. Azazel ne le revit que quelques secondes plus tard, la main sur la hanche de sa cible, un sourire coquin sur le visage. L’espace d’un instant, le semi-vampire souhaita se retrouver à la place du danseur torse nu, être celui dont les mains Evandro caressaient la peau, être le destinataire de ce sourire coquin. Mais très vite, il chassa cette idée de la tête, buvant une gorgée de bloody Mary et l’oublia. Azazel se concentrait de nouveau les gestes du Lufkin, observant sa technique de drague comme le ferait un professeur.
Finalement, Evandro rejoignit le semi-vampire au bar. Azazel l’observa en silence, un demi-sourire sur les lèvres. Il attendait de connaître le résultat du défi.
_ C’est un bon début. Je ne m’attendais pas à ce que tu oses poser tes mains sur son torse et sa hanche. Mi hai impressionato. Et tu m’avais caché que tu savais aussi bien danser. Répondit-il en riant.
Je t’accorde un demi-point. Tu as eu son prénom et il ne t’a pas rembarré. A part si j’ai manqué un truc ? Ajouta-t-il, levant un sourcil interrogateur.
C’était maintenant au tour d’Azazel de montrer de quoi il était capable en matière de séduction. Il observa la femme qui lui désigna Evandro. Une créature splendide à la robe rouge volant autour d’elle tels les pétales d’une fleur de pavot. Elle avait une aura envoûtante.
_ Bene. Prends des notes. Dit-il en riant avant de s’avancer dans la foule en direction de la jeune femme.
Enchaînant les pas de danse souples et légers, le semi-vampire arriva au niveau de la femme à la robe rouge. Pendant plusieurs minutes, il dansa avec elle sans dire un mot, n’échangeant que des sourires et des regards. Les doigts d’Azazel ne faisaient qu’effleurer les bras nus de sa partenaire, caresses légères aussi éphémères qu’un courant d’air.
Lorsque les enceintes changèrent de musique pour un morceau plus lent, le semi-vampire s’approcha un peu plus près de la jeune femme, rentrant légèrement dans son espace vital. Il lui offrit un sourire radieux et séducteur avant de venir lui murmurer quelques mots dans le creux de l’oreille et de laisser son souffle venir s’écraser sur le cou gracile de la danseuse. Quelques secondes plus tard, la jeune femme attrapa une serviette sur le bar et nota son nom et son numéro dessus avant de l’offrir au semi-vampire. L’instant d’après, elle repartait dans la foule, adressant un dernier sourire à l’être de la nuit avant de s’évanouir au milieu des autres danseurs.
Azazel se retourna alors vers Evandro, un sourire victorieux sur le visage. Il rejoignit son ami au bar et s’assit sur l’un des tabourets. Pendant quelques secondes, il ne dit rien, profitant de sa réussite. Il était heureux, non pas d’avoir le numéro d’une future conquête, mais d’avoir réussi à prouver qu’il était le meilleur. Ca flattait son ego, alors forcément Azazel se sentait bien.
_ C’est comme ça qu’un maître fait. Dit-il.
Puis, il se pencha vers Evandro pour lui chuchoter quelques mots dans l’oreille.
_ Il segreto, c’est de réussir à s’adapter à l’autre. Comprendre ce qu’il veut. L’observation, c’est la clé. Expliqua-t-il avec sérieux.
Azazel se recula, un grand sourire sur le visage. Il était bien, il se sentait bien et il partageait ça avec un ami. De plus, la soirée était encore loin d’être terminée.
_ Alors, est-ce qu’une sortie comme celle-ci vaut tes soirées à étudier ? Pour moi, je trouve ça bien plus intéressant, mais je crois que même bourré, je ne pourrai jamais te faire dire ça. Taquina-t-il.
- Dès:
1 : Azazel discute avec la jeune femme, mais au bout de quelques secondes, elle attrapa un verre et le versa sur la tête du semi-vampire. Elle avait entendu le petit jeu d’Evandro et Azazel et elle était vexée qu’Azazel s’intéresse à elle que pour ça, alors qu’elle venait régulièrement au bar pour tenter le séduire sans succès
2 : La jeune femme reconnaît Azazel. Elle était au courant de sa réputation de séducteur et ne lui laisse même pas placer un mot avant de le rembarrer.
3 à 6 : L’aura vampirique d’Azazel et son charme italien font des merveilles. La jeune femme se laisse séduire et offre son numéro au semi-vampire.
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Sam 25 Jan 2020 - 14:27
Le membre 'Azazel Alighieri' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
'Dé de magie' : 5
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Work hard, play harder
Lun 16 Mar 2020 - 12:52
La soirée avait complètement dévié du plan initial, le contraste entre le calme constant de la bibliothèque et l'atmosphère vibrante du club d'un extrême indescriptible. Si dans l'esprit du lufkin ce dernier s'était imaginé passer la soirée entouré des livres, à réviser l'implication des cultes en politique magique accompagné de son ami vampirique, il ne pouvait nier que la déviation de son objectif primaire était tout de même agréable. Plus qu’agréable même. Débordante de surprises, chaque minute était un régal que le latino s'amusait à apprécier, reléguant aux arrières de son esprit les décorums qui lui avaient été dictés plus jeune. Aux côtés de son ami italien, il n'aurait pas pu s'attendre à autres choses. Si leur différence était ce qui faisait que leur amitié fonctionnait si bien, unicité formidable, le futur homme d'affaires ne pouvait que bénir chacun des moments où le vampire le sortait de ses habitudes, les soirées atypiques de plus en plus communes dans la vie du brésilien depuis qu'il connaissait Azazel. Sourire contagieux, ce dernier avait le talent de rire de tout, l'attirant dans des situations dans lesquelles Evandro n'aurait jamais cru se retrouver : aujourd’hui ne faisant pas plus exception à cette règle. Un verre de whiskey irlandais triplement distillé en main, le brésilien s’était arrêté à observer sa victime désignée, une nouvelle situation que l’héritier se retrouvait à explorer. Certes, il était l’auteur de cette idée des plus farfelus, mais il ne se faisait pas d’illusions ; Azazel était celui qui avait su créer ce petit côté dragueur expérimentateur en lui. God knows que sans lui dans sa vie, l’héritier Delgado n’aurait jamais, au grand jamais, proposé une compétition de drague entre son ami et lui, compétition qui avait débuté avec lui comme premier contestant.
Victime désignée en vue, Evandro ne s’était pas retenu de retourner la blague à son ami ; invitation à un plan à trois que le vampire s’était lui-même amusé à lui offrir un peu plus tôt dans la journée. Et comme il en était l’habitude dans leur relation, Azazel n’avait point hésité avant de répondre, rétorque déjà bien en bouche qu’il lançait. ”C’est une proposition que je ne pourrais pas refuser, mais je ne t’en voudrais pas de garder cet homme rien que pour toi.” Petit secouement de la tête, petit rire qui s’était évadé, et le latino rejoignait le plancher de danse, un homme bien précis dans sa mire. Plusieurs minutes plus tard et quelque peu essoufflé, le latino retrouvait le bar et son ami. Mi-victoire, mi-défaite, Evandro ne s’en était pas si mal sorti : au final, Nolan avait révélé son prénom, mais le reste était resté un mystère qu’il réservait pour son nouveau compagnon de danse, abandonnant le brésilien dans la foule déchaînée. Assis aux côtés d’Azazel, le brésilien partagea le résultat de sa tentative, attrapant au passage la commande qu’il avait passée au serveur. D’une main, il tira légèrement sur le collet détaché de sa chemise, se régalant de la brise rafraîchissante qui parcourait sa peau échauffée.
Au compliment de son ami, le lufkin leva son verre en remerciement, un sourire flottant sur ses lèvres réservées. “Bien résumé, tu n’as rien manqué. Mais si je suis parfaitement honnête, c’était purement de la chance”, débuta-t-il, retournant le rire de son ami. Il prit une gorgée de son verre, savourant les notes fumées avant de se pencher doucement vers Az, les yeux pétillants. “J’ai perdu l’équilibre et je me suis retenu contre lui. Je n’aurais jamais osé poser mes mains contre sa peau sinon”, finit-il, s’éloignant une fois la confidence avouée tandis qu’il riait de nouveau. “Et disons que mes connaissances en danse se limitent au rythme latin. Pour le reste… c’est plutôt l’inverse”. Nouvelle gorgée et son regarde se perdait de nouveau sur la foule. Il y avait peu de gens avec qui l’héritier Delgado faisait preuve d’autant d’honnêteté. Dans un monde où la puissance se calculait par les forces, les faiblesses se devaient de rester cachées, qu’elles quelles soient. Mais avec Azazel, il se laissait aller à tout révéler, sachant depuis plusieurs années déjà que son ami était un homme dont la confiance n’était plus à prouver. Il pouvait compter sur les doigts d’une main son cercle d’amis avec qui il était complètement sincère et l’italien en faisait partie depuis longtemps maintenant. Evandro ne perdit pas de temps à trouver à trouver la cible de son ami. Virevoltante dans sa robe couleur feu, la femme se faisait dévorer des yeux autant par les hommes que les femmes, sa chevelure d’un blond doré s’envolant au gré de ses pas. Ce rire qu’il connaissait maintenant par coeur s’évada de nouveau du vampire, une dernière remarque quittant ses lèvres avant de rejoindre celle qui lui était toute désignée. “Bene. Prends des notes.” Rire partagé, le latino rétorqua, lançant un clin d’oeil rapide à son ami “Finalement, mes livres auraient été utiles”.
Perdu dans une foule d'inconnus, le brésilien laissait tomber les conventions, retrouvant un peu de l'impulsivité qu'il se laissait suivre que peu souvent, trop peu souvent. Masque amoindri, son visage présentait la gaieté sans aucun filtre, le sourire aux lèvres tandis qu’il observait le vampire danser près de la jolie demoiselle qu’il avait lui-même désignée comme proie. Ce n’était pas la première fois que le lufkin observait Azazel à l’oeuvre. Encore aujourd’hui, alors qu’il dansait aux côtés de la blondinette, son charme en envoutait plus qu’un. Près de lui, il remarquait avec aisance les regards envieux que plusieurs lançaient au vampire, espérant attirer à leur tour l’attention du beau gosse. Malheureusement pour eux, le vampire n’avait d’yeux que pour la rose dansante, ses bras caressant la peau, qu’il imaginait douce, de la ballerine. Evandro sirota une nouvelle gorgée du whiskey parfumé, se sentant légèrement voyeur à observer la danse intime partagée par le duo nouvellement formé. Au final, il ne pouvait pas nier qu’Azazel dégageait de ces charmes envoûtants qui vous titillaient les envies, lui-même, touché par les sous-entendus que son corps lui susurrait, doucereuse sensation. Et si le brésilien tentait d’éviter d’explorer ce que le creux de son ventre lui murmurait, il n’eut malheureusement point le temps de retrouver sa contenance perfectionnée que le semi-vampire atterrissait à ses côtés, un sourire victorieux bien ancré sur son visage de mannequin. Le silence s’éternisait doucement entre les deux amis, répit que le brésilien appréciait tandis qu’il reprenait le sang froid qui lui avait manqué quelques instants plus tôt. “C’est comme ça qu’un maître fait. Il segreto, c’est de réussir à s’adapter à l’autre. Comprendre ce qu’il veut. L’observation, c’est la clé.“ Murmure chuchoté à son oreille, le brésilien frissonna doucement. Il laissa son sourire envahir ses traits, ses yeux plongés dans ceux du vainqueur. Petite expression impressionnée, Evandro poussa un nouveau verre de Bloody Mary vers le vampire, un hochement de tête appréciateur accompagnant l'offrande. “Je m’incline. Tu sais charmer tout le monde, nessuna eccezione. Tu l’as tellement impressionnée, qu’elle te regarde encore”, ajouta l’héritier, pointant de sa tête la femme qui souriait de séduction un peu plus loin.
“Alors, est-ce qu’une sortie comme celle-ci vaut tes soirées à étudier ? Pour moi, je trouve ça bien plus intéressant, mais je crois que même bourré, je ne pourrai jamais te faire dire ça.“ L'intéressé posa son coude contre le bar, appuyant paresseusement son menton dans le creux de sa paume. D’un regard faussement ennuyé, il regardait la dernière gorgée du liquide ambré que sa main faisait tournoyer doucement dans son verre. La soirée débutait à peine qu’il finissait déjà son deuxième verre. Il tenait l’alcool le brésilien, mais même lui avait des limites quant à la rapidité de sa consommation. Il emmena le verre à ses lèvres, terminant le whiskey d’une dernière gorgée rapide avant de déposer avec douceur le contenant vide devant lui, son regard retrouvant celui de son ami. Il offrit finalement un petit sourire joueur, penchant la tête sur le côté tandis qu’il répondait finalement à la question. “Considère cela comme le prix de ta victoire : tu as raison, beau gosse. Cette soirée est beaucoup plus intéressante”. Petit haussement des sourcils provocateurs et le brésilien offrait ses adieux à sa modération. Il fit signe au serveur de lui apporter un nouveau verre, un petit sourire accompagnant sa commande en guise de remerciement. Oui, cette soirée était des plus agréables. “On fait un deuxième round avec de nouvelles cibles ou ai-je le droit à une deuxième chance de me prouver auprès de l’homme tatoué ?”, demanda Evandro, souriant, le regard perdu dans la foule effervescente. Puis, lentement, il regarda de nouveau son ami, un petit haussement des épaules accompagnant sa troisième proposition : “Ou bien... veux-tu danser ? Si c'est un rythme latin, je devrais pouvoir éviter de te marcher sur les pieds” Si la proposition jouait doucement de sa timidité, le lufkin n’eut à peine le temps d’entendre la réponse du vampire qu’il se faisait pousser violemment contre le bar par un homme irrité, le tatouage d’un aigle bien ancré sur sa peau annonçant son identité en un clin d’oeil. “A target?”, s’exclama l’homme furieux. “You think it’s a game, you son of a bitch?”. For fuck’s sake.
Victime désignée en vue, Evandro ne s’était pas retenu de retourner la blague à son ami ; invitation à un plan à trois que le vampire s’était lui-même amusé à lui offrir un peu plus tôt dans la journée. Et comme il en était l’habitude dans leur relation, Azazel n’avait point hésité avant de répondre, rétorque déjà bien en bouche qu’il lançait. ”C’est une proposition que je ne pourrais pas refuser, mais je ne t’en voudrais pas de garder cet homme rien que pour toi.” Petit secouement de la tête, petit rire qui s’était évadé, et le latino rejoignait le plancher de danse, un homme bien précis dans sa mire. Plusieurs minutes plus tard et quelque peu essoufflé, le latino retrouvait le bar et son ami. Mi-victoire, mi-défaite, Evandro ne s’en était pas si mal sorti : au final, Nolan avait révélé son prénom, mais le reste était resté un mystère qu’il réservait pour son nouveau compagnon de danse, abandonnant le brésilien dans la foule déchaînée. Assis aux côtés d’Azazel, le brésilien partagea le résultat de sa tentative, attrapant au passage la commande qu’il avait passée au serveur. D’une main, il tira légèrement sur le collet détaché de sa chemise, se régalant de la brise rafraîchissante qui parcourait sa peau échauffée.
Au compliment de son ami, le lufkin leva son verre en remerciement, un sourire flottant sur ses lèvres réservées. “Bien résumé, tu n’as rien manqué. Mais si je suis parfaitement honnête, c’était purement de la chance”, débuta-t-il, retournant le rire de son ami. Il prit une gorgée de son verre, savourant les notes fumées avant de se pencher doucement vers Az, les yeux pétillants. “J’ai perdu l’équilibre et je me suis retenu contre lui. Je n’aurais jamais osé poser mes mains contre sa peau sinon”, finit-il, s’éloignant une fois la confidence avouée tandis qu’il riait de nouveau. “Et disons que mes connaissances en danse se limitent au rythme latin. Pour le reste… c’est plutôt l’inverse”. Nouvelle gorgée et son regarde se perdait de nouveau sur la foule. Il y avait peu de gens avec qui l’héritier Delgado faisait preuve d’autant d’honnêteté. Dans un monde où la puissance se calculait par les forces, les faiblesses se devaient de rester cachées, qu’elles quelles soient. Mais avec Azazel, il se laissait aller à tout révéler, sachant depuis plusieurs années déjà que son ami était un homme dont la confiance n’était plus à prouver. Il pouvait compter sur les doigts d’une main son cercle d’amis avec qui il était complètement sincère et l’italien en faisait partie depuis longtemps maintenant. Evandro ne perdit pas de temps à trouver à trouver la cible de son ami. Virevoltante dans sa robe couleur feu, la femme se faisait dévorer des yeux autant par les hommes que les femmes, sa chevelure d’un blond doré s’envolant au gré de ses pas. Ce rire qu’il connaissait maintenant par coeur s’évada de nouveau du vampire, une dernière remarque quittant ses lèvres avant de rejoindre celle qui lui était toute désignée. “Bene. Prends des notes.” Rire partagé, le latino rétorqua, lançant un clin d’oeil rapide à son ami “Finalement, mes livres auraient été utiles”.
Perdu dans une foule d'inconnus, le brésilien laissait tomber les conventions, retrouvant un peu de l'impulsivité qu'il se laissait suivre que peu souvent, trop peu souvent. Masque amoindri, son visage présentait la gaieté sans aucun filtre, le sourire aux lèvres tandis qu’il observait le vampire danser près de la jolie demoiselle qu’il avait lui-même désignée comme proie. Ce n’était pas la première fois que le lufkin observait Azazel à l’oeuvre. Encore aujourd’hui, alors qu’il dansait aux côtés de la blondinette, son charme en envoutait plus qu’un. Près de lui, il remarquait avec aisance les regards envieux que plusieurs lançaient au vampire, espérant attirer à leur tour l’attention du beau gosse. Malheureusement pour eux, le vampire n’avait d’yeux que pour la rose dansante, ses bras caressant la peau, qu’il imaginait douce, de la ballerine. Evandro sirota une nouvelle gorgée du whiskey parfumé, se sentant légèrement voyeur à observer la danse intime partagée par le duo nouvellement formé. Au final, il ne pouvait pas nier qu’Azazel dégageait de ces charmes envoûtants qui vous titillaient les envies, lui-même, touché par les sous-entendus que son corps lui susurrait, doucereuse sensation. Et si le brésilien tentait d’éviter d’explorer ce que le creux de son ventre lui murmurait, il n’eut malheureusement point le temps de retrouver sa contenance perfectionnée que le semi-vampire atterrissait à ses côtés, un sourire victorieux bien ancré sur son visage de mannequin. Le silence s’éternisait doucement entre les deux amis, répit que le brésilien appréciait tandis qu’il reprenait le sang froid qui lui avait manqué quelques instants plus tôt. “C’est comme ça qu’un maître fait. Il segreto, c’est de réussir à s’adapter à l’autre. Comprendre ce qu’il veut. L’observation, c’est la clé.“ Murmure chuchoté à son oreille, le brésilien frissonna doucement. Il laissa son sourire envahir ses traits, ses yeux plongés dans ceux du vainqueur. Petite expression impressionnée, Evandro poussa un nouveau verre de Bloody Mary vers le vampire, un hochement de tête appréciateur accompagnant l'offrande. “Je m’incline. Tu sais charmer tout le monde, nessuna eccezione. Tu l’as tellement impressionnée, qu’elle te regarde encore”, ajouta l’héritier, pointant de sa tête la femme qui souriait de séduction un peu plus loin.
“Alors, est-ce qu’une sortie comme celle-ci vaut tes soirées à étudier ? Pour moi, je trouve ça bien plus intéressant, mais je crois que même bourré, je ne pourrai jamais te faire dire ça.“ L'intéressé posa son coude contre le bar, appuyant paresseusement son menton dans le creux de sa paume. D’un regard faussement ennuyé, il regardait la dernière gorgée du liquide ambré que sa main faisait tournoyer doucement dans son verre. La soirée débutait à peine qu’il finissait déjà son deuxième verre. Il tenait l’alcool le brésilien, mais même lui avait des limites quant à la rapidité de sa consommation. Il emmena le verre à ses lèvres, terminant le whiskey d’une dernière gorgée rapide avant de déposer avec douceur le contenant vide devant lui, son regard retrouvant celui de son ami. Il offrit finalement un petit sourire joueur, penchant la tête sur le côté tandis qu’il répondait finalement à la question. “Considère cela comme le prix de ta victoire : tu as raison, beau gosse. Cette soirée est beaucoup plus intéressante”. Petit haussement des sourcils provocateurs et le brésilien offrait ses adieux à sa modération. Il fit signe au serveur de lui apporter un nouveau verre, un petit sourire accompagnant sa commande en guise de remerciement. Oui, cette soirée était des plus agréables. “On fait un deuxième round avec de nouvelles cibles ou ai-je le droit à une deuxième chance de me prouver auprès de l’homme tatoué ?”, demanda Evandro, souriant, le regard perdu dans la foule effervescente. Puis, lentement, il regarda de nouveau son ami, un petit haussement des épaules accompagnant sa troisième proposition : “Ou bien... veux-tu danser ? Si c'est un rythme latin, je devrais pouvoir éviter de te marcher sur les pieds” Si la proposition jouait doucement de sa timidité, le lufkin n’eut à peine le temps d’entendre la réponse du vampire qu’il se faisait pousser violemment contre le bar par un homme irrité, le tatouage d’un aigle bien ancré sur sa peau annonçant son identité en un clin d’oeil. “A target?”, s’exclama l’homme furieux. “You think it’s a game, you son of a bitch?”. For fuck’s sake.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Work hard, play harder
Lun 30 Mar 2020 - 22:11
La Bibliothèque
Arrivé au Vampire’s Night, ce fut à Evandro de commencer. Azazel lui désigna alors un bel homme, sûr de lui comme cible. Le Lufkin devait réussir à obtenir son numéro de téléphone. Un simple petit défi qui ne ferait de mal à personne. L’issue était déjà connue des deux hommes, Azazel avait l’habitude de ce genre de choses, il gagnerait sûrement, mais ce n’était pas ce qui avait de l’importance. Evandro s’élança alors sur la piste de danse, le semi-vampire ne quitta pas son ami des yeux, regardant son corps danser sur le rythme latin. Le Lufkin se débrouillait bien. Il faisait partie des plus beaux hommes de la soirée, Azazel n’en doutait pas.
Finalement, Evandro revint vers l’être de la nuit. Même si le Lufkin n’avait pas réussi complètement, il avait obtenu le nom du bel inconnu. Puis, ça restait un progrès immense par rapport au jeune homme qu’avait rencontré Azazel il y a quelques années.
_ Parfois un peu de chance ne fait pas de mal. Répondit le semi-vampire à la confidence de son ami.
Ce fut au tour d’Azazel de prouver qu’il méritait son titre de séducteur. Sa cible était une magnifique jeune femme aux cheveux d’or qui dansait avec allégresse non loin des deux amis. Lorsque le semi-vampire quitta Evandro pour s’acquitter de sa mission, il ne put s’empêcher de lui dire de prendre des notes. La répartie du Lufkin lui arracha un sourire complice. Puis, Azazel rejoignit la piste de danse.
Azazel était sûr de lui, sûr de ses charmes et il avait l’expérience pour s’en servir, à cela s’ajouter son charme magique irrité de son père. Il dansa sensuellement avec la belle jeune femme, se concentrant sur elle-seule, même si dans un coin de sa tête, il n’oubliait pas Evandro. Au bout de quelques minutes, Azazel abandonna finalement la jeune femme après avoir obtenu son numéro pour retourner voir son ami. Il était fier de lui et il ne le cachait pas. Après tout, il était comme ça et ce n’était pas avec Evandro qu’il devait cacher qui il était. Azazel attrapa le verre de Bloody Mary que lui tendit son ami et en but une gorgée.
_ Charmer tout le monde ? Anche te ? Dit-il taquin.
Le semi-vampire s’amusait à titiller le caractère de Lufkin de son ami. Azazel regarda Evandro se mettre à réfléchir, ses yeux ne quittaient pas le visage du concerné. Il regardait les expressions qui passaient sur le visage d’Evandro. Ca amusait toujours autant Azazel de voir le Lufkin faire semblant d’être outré ou ennuyé alors qu’il n’en était rien.
_ Je vais chérir précieusement ce prix si ardemment arraché à tes lèvres.
Azazel finit son verre, mais il n’en commanda pas d’autre pour le moment. Ce n’était pas par modération, il n’en avait pas besoin. Son statut de semi-vampire lui faisait tenir l’alcool bien mieux que n’importe quel sorcier. Il verrait plus tard s’il prenait un autre verre. Evandro proposa alors plusieurs choses pour le reste de la soirée, continuer leur petit jeu ou une danse. Azazel sourit charmeur en écoutant la dernière proposition.
_ Toi contre moi pour une danse en rythme avec toi, ça serait avec plaisir.
Mais à peine eût-il répondit à son ami que l’homme du nom de Nolan poussa violemment Evandro contre le bar. Le tatoué était en colère et il en avait après le Lufkin. Azazel ne l’avait pas vu venir et n’avait donc pas pu l’arrêter.
_ Hey ! Calmatevi ! Lança Azazel en posant sa main sur l’épaule de Nolan.
Le semi-vampire fit un signe de tête à ses collègues de l’autre côté du bar pour qu’ils soient prêts à appeler les autorités si la situation s’envenimait. Les employés du Vampire’s Night savaient très bien comment gérer les querelles de bar. Si Azazel ne gardait pas le contrôle de la situation, ils prendraient le relais. Le semi-vampire serra un peu plus fort sur l’épaule de l’homme en colère pour le séparer de son ami et il vint se placer entre lui et Evandro.
_ On t’a rien fait de mal, alors tu vas nous laisser tranquilles et quitter le bar sans chercher les ennuis. Lança Azazel avec froideur en montrant les crocs.
De son corps, il faisant rempart entre Evandro et son agresseur. Son regard était dur, il n’avait pas peur du tatoué. Aussi beau Nolan pouvait être, le semi-vampire n’aurait aucun scrupule à lui casser les dents pour protéger son ami.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Work hard, play harder
Dim 26 Avr 2020 - 1:10
“Charmer tout le monde ? Anche te ?” Un nouveau sourire charmeur flotta sur les lèvres de son ami. Evandro ne put que sourire en retour avant de répondre du tact au tact : "Shut up mate". Il s'amusait à ses dépens le vampire. Quand il repensait au début de leur soirée, le brésilien savait qu'il lui avait donné les armes parfaites. Torse dévoilé en plein milieu de la bibliothèque, le semi-vampire assis sur ses genoux ; il savait que son visage n'avait pas eu la neutralité qu'il pouvait normalement porter. Bien au contraire, ses yeux s'étaient amusés à explorer les contours du beau gosse ayant trouvé refuge sur ses jambes. Étrangement, il avait l'impression que ce n'était pas la dernière fois qu'il en entendrait parler de ce moment. Bien au contraire. Après leur petit jeu de charme, la discussion était toute de mise pour remmener sur le tapis l'attirance que l'héritier Delgado avait laissé entrevoir. Heureusement pour ce dernier, la discussion dévia légèrement. Déclaré gagnant, le vampire se méritait un prix. Rien de matériel, mais le brésilien s'était quand même laissé à avouer que la soirée avait de son charme. Danser, rigoler et boire avec son ami ; il ne pouvait nier qu'il passait un bon moment. Un très bon moment même. Une révélation qu'Azazel semblait tout particulièrement aimer, même si son ton œuvrait presque dans l'ironie. “Je vais chérir précieusement ce prix si ardemment arraché à tes lèvres.” Il ne put que sourire, un hochement de tête quelque peu découragé accompagnant l’expression ravie de ses traits. Comme d'habitude, Azazel se moquait gentiment de lui ; une habitude que le brésilien aimait malgré ses airs exaspérés. Trop habitué au sérieux des situations, la rigolade aisée de l'Italien était un vent de fraîcheur dans sa vie. “Si tu répètes cela à qui que ce soit, je nie tout en bloc”.
Sa main s'étira vers le bar où il attrapa son verre à moitié vide. Tête penchée vers l'arrière, le brésilien vida le liquide d'une grande gorgée, ses joues rougissant légèrement sous l'effet que l'alcool commençait à lui faire. Boire n'était pas un problème pour lui ; mais boire aussi rapidement ? L'étudiant devait admettre que sa capacité à soutenir l'alcool restait à être améliorée. Proposition offerte, Evandro sourit de nouveau à la réaction de son ami. Il n'avait pas eu besoin de lui tordre un bras pour lui faire accepter son offre. Il s'apprêtait à poser une main sur son épaule pour se rejoindre de nouveau le plancher de danse, lorsqu'il fut interrompu de la plus déplaisante des manières. Il ne s'était pas attendu à ça. Le corps plaqué contre le bar, Evandro grimaça sous le choc, l'air s'évadant de ses poumons d'un soupir douloureux. Ce n'avait été qu'un jeu, un jeu sans conséquence, vraiment. Et pourtant, voilà que l'homme qu'il avait tenté de séduire revenait vers lui, enragé. Offusqué par le petit délire des deux étudiants, le tatoué répondait avec violence. Le brésilien, quant à lui, se retrouvait sans mot, aucun. Il savait comment régler les conflits interpersonnels d'employés, comment gérer les négociations d'un nouveau contrat d'affaires... mais éviter une altercation dans un bar ? C'était un univers inconnu pour le latino qu'il n'aurait jamais cru devoir explorer un jour. Sans mot, il fixait les yeux qui, quelques instants auparavant, l'avaient regardé avec envie. Heureusement pour lui, il n'eut point le besoin de trouver les bons mots qu'Azazel posait sa main sur l'épaule de Nolan, lui demandant de se calmer. Evandro ne pouvait nier qu'il se sentait beaucoup mieux avec son ami à ses côtés. Il n'était pas le genre à se battre et face à un homme où la colère n'était plus à prouver, il ne semblait pas y avoir mille et une options. Glissé entre Nolan et lui, Azazel repoussa celui qui avait vraisemblablement trop bu. Du coin de l'oeil, le lufkin vit les doormans se rapprocher de leur nouveau petit groupe formé. Aucune action n'avait été prise encore, mais leur posture et celle de son ami voulaient tout dire. À ce moment précis, Evandro ne pouvait que remercier le ciel de se retrouver derrière celui dont les crocs étaient maintenance bien mis en valeur. Plusieurs gens autour s'étaient arrêtés de fêter pour regarder la scène, voyeurisme d'un autre genre qui attirait beaucoup plus d'adeptes. L'homme tatoué semblait s'apprêter à répliquer, avant de se faire interrompre par celui qui avait trouvé bonheur contre son torse sur le plancher de danse. "Don't…". Et si l'homme avait cru pouvoir placer plus d'un mot, il n'en fut pourtant pas le cas. D'un mouvement brusque de l'épaule, Nolan délogea brusquement la main qui s'était posée contre son épaule. "Oh fuck off", commença-t-il, avant de remarquer finalement les crocs sortis de l'étudiant au torse dévoilé. Ses yeux s'agrandirent, un pas vers l'arrière trahissant sa surprise. D'un air quelque peu mauvais, les traits de Nolan se durcirent, murmurant une insulte que Evandro n'entendit que la première syllabe, avant de se diriger finalement vers la sortie ; escorté de près par les collègues du héros aux dents pointues. Posant une main sur l'épaule de l'Italien, l'héritier Delgado se rapprocha de ce dernier. "Gracie, Az… ", murmura finalement Evandro. Il lui offrit un petit sourire désolé, sa main se logeant contre son propre cou, mouvement habituel qui trahissait autant nervosité que malaise. "Je suis désolé pour ça", ajouta-t-il, sa main balayant doucement l'air sans réellement pointer quoi que ce soit. Jamais n'aurait-il cru que son idée aurait pu créer une telle réaction chez un autre. Comme quoi, cette soirée n'arrêtait tout simplement jamais de le surprendre. Il laissa finalement un léger sourire en coin flotter sur son visage, son regard posé sur Azazel. "Oh well... ça nous fait une nouvelle aventure à ajouter à notre collection, n'est-ce pas ?"
Sa main s'étira vers le bar où il attrapa son verre à moitié vide. Tête penchée vers l'arrière, le brésilien vida le liquide d'une grande gorgée, ses joues rougissant légèrement sous l'effet que l'alcool commençait à lui faire. Boire n'était pas un problème pour lui ; mais boire aussi rapidement ? L'étudiant devait admettre que sa capacité à soutenir l'alcool restait à être améliorée. Proposition offerte, Evandro sourit de nouveau à la réaction de son ami. Il n'avait pas eu besoin de lui tordre un bras pour lui faire accepter son offre. Il s'apprêtait à poser une main sur son épaule pour se rejoindre de nouveau le plancher de danse, lorsqu'il fut interrompu de la plus déplaisante des manières. Il ne s'était pas attendu à ça. Le corps plaqué contre le bar, Evandro grimaça sous le choc, l'air s'évadant de ses poumons d'un soupir douloureux. Ce n'avait été qu'un jeu, un jeu sans conséquence, vraiment. Et pourtant, voilà que l'homme qu'il avait tenté de séduire revenait vers lui, enragé. Offusqué par le petit délire des deux étudiants, le tatoué répondait avec violence. Le brésilien, quant à lui, se retrouvait sans mot, aucun. Il savait comment régler les conflits interpersonnels d'employés, comment gérer les négociations d'un nouveau contrat d'affaires... mais éviter une altercation dans un bar ? C'était un univers inconnu pour le latino qu'il n'aurait jamais cru devoir explorer un jour. Sans mot, il fixait les yeux qui, quelques instants auparavant, l'avaient regardé avec envie. Heureusement pour lui, il n'eut point le besoin de trouver les bons mots qu'Azazel posait sa main sur l'épaule de Nolan, lui demandant de se calmer. Evandro ne pouvait nier qu'il se sentait beaucoup mieux avec son ami à ses côtés. Il n'était pas le genre à se battre et face à un homme où la colère n'était plus à prouver, il ne semblait pas y avoir mille et une options. Glissé entre Nolan et lui, Azazel repoussa celui qui avait vraisemblablement trop bu. Du coin de l'oeil, le lufkin vit les doormans se rapprocher de leur nouveau petit groupe formé. Aucune action n'avait été prise encore, mais leur posture et celle de son ami voulaient tout dire. À ce moment précis, Evandro ne pouvait que remercier le ciel de se retrouver derrière celui dont les crocs étaient maintenance bien mis en valeur. Plusieurs gens autour s'étaient arrêtés de fêter pour regarder la scène, voyeurisme d'un autre genre qui attirait beaucoup plus d'adeptes. L'homme tatoué semblait s'apprêter à répliquer, avant de se faire interrompre par celui qui avait trouvé bonheur contre son torse sur le plancher de danse. "Don't…". Et si l'homme avait cru pouvoir placer plus d'un mot, il n'en fut pourtant pas le cas. D'un mouvement brusque de l'épaule, Nolan délogea brusquement la main qui s'était posée contre son épaule. "Oh fuck off", commença-t-il, avant de remarquer finalement les crocs sortis de l'étudiant au torse dévoilé. Ses yeux s'agrandirent, un pas vers l'arrière trahissant sa surprise. D'un air quelque peu mauvais, les traits de Nolan se durcirent, murmurant une insulte que Evandro n'entendit que la première syllabe, avant de se diriger finalement vers la sortie ; escorté de près par les collègues du héros aux dents pointues. Posant une main sur l'épaule de l'Italien, l'héritier Delgado se rapprocha de ce dernier. "Gracie, Az… ", murmura finalement Evandro. Il lui offrit un petit sourire désolé, sa main se logeant contre son propre cou, mouvement habituel qui trahissait autant nervosité que malaise. "Je suis désolé pour ça", ajouta-t-il, sa main balayant doucement l'air sans réellement pointer quoi que ce soit. Jamais n'aurait-il cru que son idée aurait pu créer une telle réaction chez un autre. Comme quoi, cette soirée n'arrêtait tout simplement jamais de le surprendre. Il laissa finalement un léger sourire en coin flotter sur son visage, son regard posé sur Azazel. "Oh well... ça nous fait une nouvelle aventure à ajouter à notre collection, n'est-ce pas ?"
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Re: [Terminé]Work hard, play harder
Mer 6 Mai 2020 - 22:42
La Bibliothèque
Les révisions des cours de sciences politiques étaient bien loin de l’esprit du semi-vampire. Maintenant qu’il était dans le Vampire’s Night, son bar, son territoire, les cours n’avaient plus aucune place dans son esprit. Les deux hommes passaient un agréable moment. Après un concours de drague, Evandro proposa une danse à l’Ethelered qui accepta avec plaisir. Mais avant que les deux amis puissent rejoindre la piste de danse, l’une des cibles du précédent jeu plaqua Evandro contre le mur, apparemment en colère d’avoir été choisi pour être dragué. Azazel réagit immédiatement pour prendre la défense de son ami, n’hésitant pas à montrer ses crocs tandis que ses collègues se préparaient à intervenir si les choses dégénéraient. Le semi-vampire était prêt à se battre si l’homme du nom de Nolan ne se reculait et continuaient de proférer des menaces à l’encontre du Lufkin. Azazel ne laissait passer lorsqu’on s’en prenait à ses proches. Il ne se battait pas souvent, mais si c’était pour défendre un ami ou ses convictions, il était prêt à retrousser ses manches. Evandro faisait partie de ses personnes pour qui le semi-vampire était prêt à prendre des coups et à en donner.
Nolan tenta de dire quelque chose, mais Evandro le stoppa. Il se dégagea de l’emprise du semi-vampire, prêt à se battre ou à sortir quand même une réplique cinglante, mais les crocs pointus et brillants d’Azazel lui firent comprendre qu’il n’avait aucune chance. Il aurait fallu être stupide pour vouloir rivaliser des points avec un être de la nuit, quelque que soit le pourcentage de son sang vampirique. Un sourire moqueur apparut sur le visage d’Azazel en voyant le mouvement de recul du tatoué. À l’insulte lâchée, le semi-vampire grogna en s’avançant vers l’impudent qui finit par prendre la direction de la sortie.
Un soupir s’échappa des lèvres d’Azazel lorsque la tension s’évanouit. Il se retourna vers Evandro. Il adressa un sourire amical en hochant doucement la tête en réponse au remerciement de son ami.
_ Non è colpa tua. C’est moi qui t’es désigné ce gars, au contraire c’est à moi de m’excuser de t’avoir mis en danger.
Azazel qui s’excusait, c’était une chose rare. Cependant, les circonstances étaient particulières. Le semi-vampire avait une part de responsabilité dans ce qu’il venait de se passer et qui aurait très mal pu se finir.
_ Ah ça, je pense qu’on s’en souviendra longtemps. Dit-il en souriant doucement.
Les yeux du semi-vampire regardèrent la foule autour de lui qui commençait à se disperser maintenant que l’altercation était terminée. Néanmoins, une ambiance pesante restait et Azazel sentait certains regards méfiants qui se posaient sur lui ou Evandro.
_ Je n'en reviens pas que je vais dire ça, mais si nous rentrions ?
Les deux hommes quittèrent alors le bar et discutèrent pendant plusieurs minutes dans les rues. Finalement, ils se séparèrent pour regagner leur domicile respectif après une soirée riche en émotions.