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acide citrique – tiki tamaharu
Ven 4 Oct 2019 - 17:42
acide citrique
« Comment tu fais pour ne pas en avoir ras-le-bol des gâteaux ? » demanda l'un des camarades de Louis en le voyant se servir une délicieuse part de tarte au citron. Ils avaient le choix entre divers desserts, mais la pâtisserie du jour était une des préférés du français qui la savoura bouchée après bouchée. « On ne peut pas se lasser des gâteaux voyons ! » répondit-il en jetant un regard à son interlocuteur comme s'il énonçait une évidence. « En plus elle est particulièrement bien réussie celle-là, je me demande ce qu'ils ont mis... ce n'est pas la même qu'à la Moufouette Enchantée. » marmonna-t-il. À chaque fois qu'il essayait une pâtisserie il ne pouvait s'empêcher de l'étudier et le moins que l'on puisse dire c'est que même si ce qu'il mangeait actuellement n'était pas meilleur que ce qu'il pouvait faire et manger à la Moufouette Enchantée, il était persuadé qu'en mêlant les deux tartes il y avait moyen de faire la tarte au citron ultime, mais pour cela « Je dois trouver comment est-ce qu'ils ont préparé celle-ci. » Autours de lui ses camarades l'observaient amusés, après tout Louis se coupait de ce qui l'entourait une fois sa passion en tête. Puis une fois qu'il eut assez réfléchi, il revint psychiquement auprès de ses amis tout sourire, terminant de diner tranquillement.
La nuit tomba tout doucement sur Hungcalf. Le mois d'Octobre raccourcissait petit à petit les journées et les couloirs de l'université étaient plongés dans l'obscurité, seule les flammes magiques éclairaient les lieux. De la musique s'échappa de la salle commune des Wright jusqu'à ce que le français referme la porte de la pièce. Comme à leur habitude les fêtards de la maison de Louis veillaient tard. Peut-être qu'une fois son plan terminé, il se joindrait à eux. Après tout demain les cours commençaient un peu plus tard pour lui il pouvait bien passé du bon temps. D'autant plus que les informations rassemblées sur son frère étaient toujours minimes et il avait toujours, après deux ans, l'espoir qu'un des Wrights, fêtards comme ils étaient, l'aurait rencontré.
Le jeune homme arriva à l'étage le plus bas de l'université, celui auquel se trouvait les cuisines où étaient, chaque jour, concoctés les plats de l'école. La porte était entrouverte, du monde était encore en train de travailler dans les cuisines, mais la présence d'une seule personne l'intéressait, le chef-cuisiner Sebastian Donovan. Il ne pouvait décemment pas enquêter en la présence d'un membre du personnel de Hungcalf, mais si seuls les elfes de maison étaient présents, il n'y avait rien à craindre. Son regard, à travers l'ouverture de la porte, balaya rapidement la salle et par chance cette dernière étaient vide d'être humain, il entra. « Bonsoir mes amis ! » Les elfes se figèrent à l'arrivée du français qui leur adressa un grand sourire. Ce n'était pas la première fois qu'il entrait ici alors passé la brève surprise de voir qu'un étudiant s'était encore glissé dans la cuisine de l'école, la plupart des elfes retournèrent travailler. Un seul d'entre eux s'approcha de Louis. « Mr Chevalier doit arrêter d'appeler les elfes ses amis, nous ne sommes qu'au service de Mr Chevalier et ses camarades. » lança l'un d'eux nommé Yisti. Cet elfe était facilement reconnaissable par ses joues un peu plus gonflées que ses camarades qui lui donnait un étrange air d'hamster. « T'es toujours aussi cute Yisti. Tu sais très bien que quand vous faites un dessert aussi délicieux je ne peux résister à venir vous demander la recette. Le chef Donovan n'est pas là ? » Il savait aussi qu'il pouvait demander tout ce qu'il voulait à Yisti sans craindre que ce dernier lui mente et il devait à tout prix être sûr qu'il ne se ferait pas prendre avant de poursuivre son enquête. L'elfe de maison lui confirma l'absence du chef cuisinier ce qui permit au Wright de se détendre. « Très bien dans ce cas là tu peux m'aider ? » L'elfe de maison se retint de soupirer puis alla s'installer sur un banc près d'une table où Louis prendrait ses notes. Si le temps le lui permettait il s'essayerait même au dessert dès ce soir, mais tout cela dépendrait de la disponibilité des lieux car à l'heure actuelle les elfes de maison s'affairaient encore en cuisine.
@tiki tamaharu
La nuit tomba tout doucement sur Hungcalf. Le mois d'Octobre raccourcissait petit à petit les journées et les couloirs de l'université étaient plongés dans l'obscurité, seule les flammes magiques éclairaient les lieux. De la musique s'échappa de la salle commune des Wright jusqu'à ce que le français referme la porte de la pièce. Comme à leur habitude les fêtards de la maison de Louis veillaient tard. Peut-être qu'une fois son plan terminé, il se joindrait à eux. Après tout demain les cours commençaient un peu plus tard pour lui il pouvait bien passé du bon temps. D'autant plus que les informations rassemblées sur son frère étaient toujours minimes et il avait toujours, après deux ans, l'espoir qu'un des Wrights, fêtards comme ils étaient, l'aurait rencontré.
Le jeune homme arriva à l'étage le plus bas de l'université, celui auquel se trouvait les cuisines où étaient, chaque jour, concoctés les plats de l'école. La porte était entrouverte, du monde était encore en train de travailler dans les cuisines, mais la présence d'une seule personne l'intéressait, le chef-cuisiner Sebastian Donovan. Il ne pouvait décemment pas enquêter en la présence d'un membre du personnel de Hungcalf, mais si seuls les elfes de maison étaient présents, il n'y avait rien à craindre. Son regard, à travers l'ouverture de la porte, balaya rapidement la salle et par chance cette dernière étaient vide d'être humain, il entra. « Bonsoir mes amis ! » Les elfes se figèrent à l'arrivée du français qui leur adressa un grand sourire. Ce n'était pas la première fois qu'il entrait ici alors passé la brève surprise de voir qu'un étudiant s'était encore glissé dans la cuisine de l'école, la plupart des elfes retournèrent travailler. Un seul d'entre eux s'approcha de Louis. « Mr Chevalier doit arrêter d'appeler les elfes ses amis, nous ne sommes qu'au service de Mr Chevalier et ses camarades. » lança l'un d'eux nommé Yisti. Cet elfe était facilement reconnaissable par ses joues un peu plus gonflées que ses camarades qui lui donnait un étrange air d'hamster. « T'es toujours aussi cute Yisti. Tu sais très bien que quand vous faites un dessert aussi délicieux je ne peux résister à venir vous demander la recette. Le chef Donovan n'est pas là ? » Il savait aussi qu'il pouvait demander tout ce qu'il voulait à Yisti sans craindre que ce dernier lui mente et il devait à tout prix être sûr qu'il ne se ferait pas prendre avant de poursuivre son enquête. L'elfe de maison lui confirma l'absence du chef cuisinier ce qui permit au Wright de se détendre. « Très bien dans ce cas là tu peux m'aider ? » L'elfe de maison se retint de soupirer puis alla s'installer sur un banc près d'une table où Louis prendrait ses notes. Si le temps le lui permettait il s'essayerait même au dessert dès ce soir, mais tout cela dépendrait de la disponibilité des lieux car à l'heure actuelle les elfes de maison s'affairaient encore en cuisine.
@tiki tamaharu
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- InvitéInvité
Re: acide citrique – tiki tamaharu
Sam 5 Oct 2019 - 16:20
acide citrique
Tu tournes en rond dans ta petite chambre de bonne, comme un cobra que l’on a exilé au fond d’une grotte. Depuis des jours, des semaines, tu as l’impression que le monde devient de plus en plus surréel et insaisissable. Comme si tu évoluais au milieu d’une fumée opaque, des taches de couleur et des voix lointaines pour tout repaire dans l’espace. Le Filet du Diable a perdu sa chaleur, celle qui te permettait de te sentir un peu en sécurité et la dissolution des Satan’s Wheels pèse toujours autant sur tes épaules. La morsure de l’hiver ne fait qu’accentuer ce trou béant dans ta poitrine -tu n’es plus qu’une poupée qui répète les mêmes actions et qui récolte la douleur autour de toi avec le maigre espoir que cela réveillera une étincelle en toi.
Ta dernière rencontre avec Sol se rejoue dans un coin de ta tête, sans que tu puisses l’en empêcher. Le souvenir de cette nuit, avec elle (lui) qui refuse de te quitte -souvenir entre hantise et fantaisie. Ce regard qui tente de te mettre à nue, et toi, incapable de savoir si tu souhaites le fuir ou le laisser faire. Et puis il y a eu cette étrange idylle avec Perséphone, douceur aux Enfers dont tu peines un peu à te défaire. Un pour toujours qui n’existera jamais, mais un moment qui restera ancrer dans ta vie. Comme une graine qui est venue se planter, une partie de toi a peur que ton angoisse finisse par le remporter -l’autodestruction comme seule constante dans ta vie.
Tu ris, sans conviction, au fond de ta petite chambre. Tu as froid, la pâleur d’Octobre sur les joues et puis, tu as faim. Alors tu te lèves et quittes les lieux déserts. Trop solitaire pour supporter les rues assoiffées d’alcool, tu les évites alors. Pourtant, tu restes attirer par la lumière et c’est vers le campus que tes pas te mènent. Étrange choix, quand on songe à ton histoire avec ce lieu. Pourtant, c’est sans difficulté que tu t’y faufiles -aider par ton astuce et la nuit. Ton estomac pour moteur, tu ne mets pas longtemps avant de t’engouffrer dans le niveau inférieur pour arriver à la terre sainte, juste derrière cette porte aux allures de trou à Hobbits : les cuisines.
Présence remarquée par quelques elfes de maison, et tu grimaces en remarquant qu’ils sont encore tous présents malgré cette heure.« Vous ! Vous ne devriez pas être ici. » , tu lèves les yeux au ciel en te tournant vers cette voix aigüe que tu connais si bien. « Bonsoir à toi aussi Goblo, toujours la tête dans les bocaux ? » C’est avec aisance que tu endosses le même rôle que tu joues depuis tout petit : le sale gosse arrogant. Mains dans les poches, tu dépasses le petit elfe au visage long et aux bras touchant presque le sol. Ce dernier soupire, il avait l’habitude de te voir ici quand tu étais étudiant et bien que cela se soit nettement raréfié depuis ces dernières années. Goblo est sur tes talons : « Ne compte pas piquer dans la nourriture ! » Tu te tournes un instant vers lui avec un regard entendu, la main déjà perdue dans une coupelle à fruits. « Je n’oserai pas, voyons. Et puis, tu sais garder les secrets, pas vrai ? » Tu n’as pas réellement d’opinion sur la condition des elfes, menant la vie dure à certains d’entres eux à la demeure des Tamaharu mais en libérant un autre juste pour le plaisir de voir ta belle-mère hurler au diable en remarquant son écharpe de soi autour du cou de la créature elfique. Et aussi parce que cet elfe particulier t’a toujours aidé à soigner tes coupures et autres bleus. Mais ça, tu le tairas si jamais on te demande. Goblo te le rappelait un peu.
Arrivé au fond de la cuisine, tu remarques un autre sorcier et jettes un coup d’œil à ton compagnon qui hausse les épaules en te répondant :« il traîne souvent ici, lui aussi. » Tu pouffes et répliques en t’approchant, ignorant son reproche sous-entendu : « Vous devriez surveiller un peu plus vos cuisines. » Soudainement tu remarques les notes sur la table ainsi qu’un autre elfe, dont le nom t’échappe. Tes yeux brillent alors et l’eau te monte à la bouche alors que ton regard se dirige vers l’étudiant.
« Tarte au citr- » Tu te coupes, pris par une sensation de déjà-vu, quelques choses sur ses traits -quelque de si familier. Chassant cette sensation, tu reprends : « Tarte au citron ? C'est ton menu du soir ? Tu sais, je ne te balancerai pas si tu me promets une part. » À peine arrivé et tu proposes déjà un marché, l’odeur du citron et la chaleur de la cuisine ramenant un peu de vie à ton âme.
@louis chevalier
Ta dernière rencontre avec Sol se rejoue dans un coin de ta tête, sans que tu puisses l’en empêcher. Le souvenir de cette nuit, avec elle (
Tu ris, sans conviction, au fond de ta petite chambre. Tu as froid, la pâleur d’Octobre sur les joues et puis, tu as faim. Alors tu te lèves et quittes les lieux déserts. Trop solitaire pour supporter les rues assoiffées d’alcool, tu les évites alors. Pourtant, tu restes attirer par la lumière et c’est vers le campus que tes pas te mènent. Étrange choix, quand on songe à ton histoire avec ce lieu. Pourtant, c’est sans difficulté que tu t’y faufiles -aider par ton astuce et la nuit. Ton estomac pour moteur, tu ne mets pas longtemps avant de t’engouffrer dans le niveau inférieur pour arriver à la terre sainte, juste derrière cette porte aux allures de trou à Hobbits : les cuisines.
Présence remarquée par quelques elfes de maison, et tu grimaces en remarquant qu’ils sont encore tous présents malgré cette heure.
Arrivé au fond de la cuisine, tu remarques un autre sorcier et jettes un coup d’œil à ton compagnon qui hausse les épaules en te répondant :
« Tarte au citr- » Tu te coupes, pris par une sensation de déjà-vu, quelques choses sur ses traits -quelque de si familier. Chassant cette sensation, tu reprends : « Tarte au citron ? C'est ton menu du soir ? Tu sais, je ne te balancerai pas si tu me promets une part. » À peine arrivé et tu proposes déjà un marché, l’odeur du citron et la chaleur de la cuisine ramenant un peu de vie à ton âme.
@louis chevalier
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- Spoiler:
- désolee de la qualité, j'espère que ça va pour toi.
- InvitéInvité
Re: acide citrique – tiki tamaharu
Sam 5 Oct 2019 - 18:45
acide citrique
« Bien alors voyons ce qu'on a là. » dit-il en étudiant la recette qu'il venait de recopier sur une feuille de parchemin qu'il avait pris avec lui selon les instructions de Yipsi. L'elfe de maison se tortillait. Si l'absence du chef cuisinier était rassurante cela ne l'empêchait pas d'être inquiet de se faire prendre. Après tout il appartenait à Hungcalf, c'était donc désobéir aux règles de l'école que de laisser ce garçon entrer dans les cuisines. Mais en même temps Yipsi aimait partager et voir quelqu'un à l'écoute était toujours agréable. Louis lui demanda alors s'il lui était possible de lui trouver les ingrédients, mais au moment de se retourner, l'elfe s'affola « Aaaaah ! » cria-t-il terrorisé. Les autres elfes lui adressèrent un regard noir. Louis qui ne savait pas encore ce qui pouvait autant apeuré Yipsi se retourna doucement en imaginant tomber nez à nez avec Sebastian Donovan, mais que nenni il s'agissait juste d'un jeune homme, sans doute un étudiant. C'est ce que Louis imaginait, après tout les traits de ce nouvel arrivant étaient familiers, sans doute parce qu'il l'avait déjà croisé dans les couloirs. Il était tenté de percer l'esprit du garçon pour connaître son identité, mais il se retint. S'il était bon occlumens, sans doute le prendrait-il mal et Louis ne désirait absolument pas être considéré comme intrusif par cette nouvelle personne. Cependant il fut heureux de voir que ce jeune homme ne semblait pas doté de mauvaises attentions puisqu'il s'intéressait grandement à l'idée d'une tarte au citron. Un grand sourire se dessina sur les lèvres du wright. « En effet je comptais m'y essayer à condition que Yipsi ici présent me fournisse les ingrédients. » répondit-il en jetant un regard malicieux à l'elfe de maison pour qui toute cette intrusion était incommodante. « Si Mr Chevalier insiste, Yipsi ira chercher ce qu'il vous faut. Mais Mr Chevalier doit me promettre de ne pas revenir sans y être invité par Mr Donovan ou Yipsi risque de se faire enguirlander. » demanda l'elfe. Les mains dans le dos, Louis acquiesça puis à moitié suspicieux, l'elfe de maison se dirigea vers le garde-manger. Une fois que Yipsi se fut éloigné, Louis leva sa main droite dont les doigts étaient croisés. « Bien évidemment je compte revenir ici, je suis trop curieux pour m'en empêcher et je crois qu'il l'a bien compris. Alors comme ça tu aimes la tarte au citron ? Par contre je te promets c'est plutôt de l'ordre de l'expérience, j'essaye de sortir une tarte meilleure que celle qu'ils ont servi ce soir au diner. » expliqua-t-il au jeune homme avant de trépigner sur place. « Uwaaah j'ai l'impression d'être dans the great british bake off, tu voudras bien faire le jury ? » demanda-t-il une lueur dans les yeux. Il aimait cette émission moldue depuis qu'il avait découvert la version française grâce à sa mère qui en était fan. L'anglaise était dans un format différent mais tout aussi divertissante et d'avoir un inconnu qui le jugerait peut-être sur sa création, lui donnait l'impression d'être un candidat à l'émission.
Sans trop tarder Yipsi fit flotter à lui tous les ingrédients qu'il avait demandé les déposant sur la table. De son sac Louis sortit un joli tablier d'un jaune canari qu'il passa au dessus de ses vêtements avant de le nouer derrière le dos. « Est-ce que tu veux me filer un coup de main ? J'aurai bien besoin d'huile de coude pour fouetter et pétrir et tu m'as l'air bien costaud ! En plus de ça ça nous ferait gagner du temps et tu pourras goûter plus vite à la tarte. » demanda-t-il à son futur gouteur. Louis avait fait exprès de préciser que son interlocuteur aurait quelque chose à gagner à participer à la préparation sans ça à sa place lui-même aurait refusé. Maintenant il ne lui restait plus qu'à voir s'il mordait à l'hameçon ou non.
@tiki tamaharu
Sans trop tarder Yipsi fit flotter à lui tous les ingrédients qu'il avait demandé les déposant sur la table. De son sac Louis sortit un joli tablier d'un jaune canari qu'il passa au dessus de ses vêtements avant de le nouer derrière le dos. « Est-ce que tu veux me filer un coup de main ? J'aurai bien besoin d'huile de coude pour fouetter et pétrir et tu m'as l'air bien costaud ! En plus de ça ça nous ferait gagner du temps et tu pourras goûter plus vite à la tarte. » demanda-t-il à son futur gouteur. Louis avait fait exprès de préciser que son interlocuteur aurait quelque chose à gagner à participer à la préparation sans ça à sa place lui-même aurait refusé. Maintenant il ne lui restait plus qu'à voir s'il mordait à l'hameçon ou non.
@tiki tamaharu
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- hrp:
- C'était parfaaaait ! J'espère que ma réponse te convient !
- InvitéInvité
Re: acide citrique – tiki tamaharu
Lun 7 Oct 2019 - 12:35
acide citrique
Quand tu t’approches de l’intrus, l’elfe à ses côtés sursaute et se met à hurler. Tu ne peux que lui adresser un regard perdu entre l’amusement et la contrariété, habitué à faire ce genre d’effet sur certaines créatures et même humains. C’est un peu comme si tu étais le grand méchant loup d’un conte. Mais, ce que tu souhaites, ce n’est pas de manger le petit chaperon rouge mais bien les tartes destinées à mère-grand. Observant les mines agacées des autres elfes de maison après ce cri, tu écoutes l’étudiant demander au coupable les ingrédients nécessaires. Ah, rien que d’y penser, tu as déjà les papilles qui frétillent. Goblo, toujours à côté de toi, attire un instant ton attention. Ses deux doigts en V voyagent entre tes yeux et les siens pour te signaler qu’il ne te lâcherait pas du regard bien qu’il doive retourner à ses tâches -récurer les bocaux et s’assurer de la propreté du lieu. Tu lui adresses un dernier clin d’œil, sachant très bien que dans le pire des cas, tu recevras un coup de rouleau à pâtisserie sur les cuisses, quand le jeune homme reprend la parole.
Tu ne peux t’empêcher de rire légèrement en voyant ses doigts croisés et son air malicieux. « Les gosses de nos jours, incapables de respecter les règles. » Le ton est ironique et le sourire carnassier, car tu sais très bien que tu fais partie de ces sales gosses. C’est notamment une des raisons qui expliquent que tu n’es plus étudiant ici. Le jeune homme n’a pas sa langue dans sa poche et continue sur sa lancée, t’expliquant qu’il s’agit avant tout d’une expérience et qu’il compte faire mieux que les autres et te posant une question. « Non, je n’aime pas la tarte aux citrons… J’adore la tarte aux citrons. C’est une très longue histoire d’amour entre nous, depuis que je suis petit et- attends, ils ont osé en servir ce soir ? Ils ne faisaient jamais ça quand j’étais ici ! » Outré, c’est peut-être le meilleur mot pour décrire ton expression. Dans ton dos, tu es persuadé d’entendre le ricanement de Goblo. Pendant ta scolarité à Hungcalf, ils n’ont servi que très rarement de la tarte aux citrons -et toujours quand tu étais en vadrouille. Tu devais économiser (ou plutôt gratter des gallions à papa) pour aller t’en acheter des parts à la Moufette Enchantée. Tout cela n’est qu’un coup monté, tu en es sûr. Alors que tu digères une des plus grandes trahisons que tu n’as jamais vécu de ton existence, il te propose d’être le juge de sa pâtisserie avec beaucoup (trop) d’entrain. « Il me faudra bien ça pour digérer cette révélation. » Toi, exagéré ? Absolument pas. Tu es toujours authentique et dans la juste mesure.
L’étudiant semble enthousiaste, il a cette lueur dans le regard que tu n’as pas vu depuis un long moment. Là où tu aurais habituellement versé ton venin pour le plaisir de la voir s’éteindre, tu ne fais rien. Peut-être es-tu trop fatigué pour être un connard, ou est-ce simplement un peu de bon sens qui s’invite dans tes actions. Tu ne sais pas, mais cela ne t’empêche pas de cacher ton rire un peu moqueur en toussant quand tu vois le tablier qu’il sort. Tu t’approches ensuite de la table quand l’elfe de maison fait léviter les ingrédients jusqu’à vous, et vas pour t’y appuyer. Néanmoins, tu fronces les sourcils à sa proposition -toi, bosser gratuitement et de ton plein grès ? Tu restes interdit et prends un long instant pour réfléchir. Il a beau te brosser dans le sens du poil en complimentant ta force, tu fais mine de songer à partir. Mais l’appât du gain est fort et tu finis par hausser les épaules. Tu n’as rien de mieux à faire et puis, cuisiner sera la chose étrange la plus inoffensive que tu auras fait ces derniers mois. « Ce n’est pas comme si on avait la magie pour nous aider, mais marché conclu. En revanche hors de question de mettre ce genre de tablier. » Tu avais l’habitude de voir les servants préparer les plats du bout de leur baguette, t’as pas trop l’habitude de la méthode moldue. Encore moins des tabliers et des toques. T’éloignant un instant pour te laver les mains (tu vas la manger la tarte et tu sais où tes mains ont l’habitude de trainer), tu reviens. « Alors, dis-moi tout chef. On commence par quoi ? » Tu devrais peut-être t’inquiéter de qui il est ou réfléchir à pourquoi tu as aussi facilement accepté de jouer au commis de cuisine, mais comment résister à la douceur odeur acide du citron ?
@louis chevalier
Tu ne peux t’empêcher de rire légèrement en voyant ses doigts croisés et son air malicieux. « Les gosses de nos jours, incapables de respecter les règles. » Le ton est ironique et le sourire carnassier, car tu sais très bien que tu fais partie de ces sales gosses. C’est notamment une des raisons qui expliquent que tu n’es plus étudiant ici. Le jeune homme n’a pas sa langue dans sa poche et continue sur sa lancée, t’expliquant qu’il s’agit avant tout d’une expérience et qu’il compte faire mieux que les autres et te posant une question. « Non, je n’aime pas la tarte aux citrons… J’adore la tarte aux citrons. C’est une très longue histoire d’amour entre nous, depuis que je suis petit et- attends, ils ont osé en servir ce soir ? Ils ne faisaient jamais ça quand j’étais ici ! » Outré, c’est peut-être le meilleur mot pour décrire ton expression. Dans ton dos, tu es persuadé d’entendre le ricanement de Goblo. Pendant ta scolarité à Hungcalf, ils n’ont servi que très rarement de la tarte aux citrons -et toujours quand tu étais en vadrouille. Tu devais économiser (ou plutôt gratter des gallions à papa) pour aller t’en acheter des parts à la Moufette Enchantée. Tout cela n’est qu’un coup monté, tu en es sûr. Alors que tu digères une des plus grandes trahisons que tu n’as jamais vécu de ton existence, il te propose d’être le juge de sa pâtisserie avec beaucoup (trop) d’entrain. « Il me faudra bien ça pour digérer cette révélation. » Toi, exagéré ? Absolument pas. Tu es toujours authentique et dans la juste mesure.
L’étudiant semble enthousiaste, il a cette lueur dans le regard que tu n’as pas vu depuis un long moment. Là où tu aurais habituellement versé ton venin pour le plaisir de la voir s’éteindre, tu ne fais rien. Peut-être es-tu trop fatigué pour être un connard, ou est-ce simplement un peu de bon sens qui s’invite dans tes actions. Tu ne sais pas, mais cela ne t’empêche pas de cacher ton rire un peu moqueur en toussant quand tu vois le tablier qu’il sort. Tu t’approches ensuite de la table quand l’elfe de maison fait léviter les ingrédients jusqu’à vous, et vas pour t’y appuyer. Néanmoins, tu fronces les sourcils à sa proposition -toi, bosser gratuitement et de ton plein grès ? Tu restes interdit et prends un long instant pour réfléchir. Il a beau te brosser dans le sens du poil en complimentant ta force, tu fais mine de songer à partir. Mais l’appât du gain est fort et tu finis par hausser les épaules. Tu n’as rien de mieux à faire et puis, cuisiner sera la chose étrange la plus inoffensive que tu auras fait ces derniers mois. « Ce n’est pas comme si on avait la magie pour nous aider, mais marché conclu. En revanche hors de question de mettre ce genre de tablier. » Tu avais l’habitude de voir les servants préparer les plats du bout de leur baguette, t’as pas trop l’habitude de la méthode moldue. Encore moins des tabliers et des toques. T’éloignant un instant pour te laver les mains (tu vas la manger la tarte et tu sais où tes mains ont l’habitude de trainer), tu reviens. « Alors, dis-moi tout chef. On commence par quoi ? » Tu devrais peut-être t’inquiéter de qui il est ou réfléchir à pourquoi tu as aussi facilement accepté de jouer au commis de cuisine, mais comment résister à la douceur odeur acide du citron ?
@louis chevalier
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- InvitéInvité
Re: acide citrique – tiki tamaharu
Lun 14 Oct 2019 - 16:36
acide citrique
Le sourire de Louis s'élargit en entendant le commentaire de son interlocuteur. « Il faut bien mettre toutes les chances de son côté parfois si on veut réussir non ? » répondit-il en oscillant un peu la tête. De par sa présence de toute façon le jeune homme face à lui ne semblait pas être non plus dans un respect total des règles en tout cas de par sa présence dans la cuisine, il n'en respectait déjà pas une et les elfes de maison présents le leur faisaient bien sentir.
Le regard de Louis s'illumina lorsque le garçon émit qu'il " adorait " la tarte au citron. Un grand amateur, c'était juste parfait pour lui puisqu'il allait avoir la plus honnête des opinions sur la qualité de la tarte que le wright allait lui servir. « C'est génial alors ! J'aurai ton avis d'expert comme ça. Et oui ils en ont servi ce soir, c'était tellement bon ! » En même temps Louis trouvait toutes les pâtisseries a minima bien faites, tellement bonnes qu'il était difficile de le penser critique. Il n'y avait que pour ses créations qu'il se montrait bien plus sérieux ne souhaitant jamais servir à quiconque quelque chose de basse qualité. Concernant son camarade, il avait bien entendu la fin de sa phrase concernant son emploi du passé quant à sa scolarité à Hungcalf, mais Louis décida de ne pas relever pour le moment. Il se connaissait à peine, il n'était pas sûr qu'il soit bon de tout de suite rebondir sur la vie personnelle de son interlocuteur surtout qu'il comptait sur lui pour goûter sa création. Et puis au pire il pourrait toujours sonder son esprit un peu après en toute discrétion. Ce fut en tout cas un bon choix car il accepta de juger sa création et un sourire radieux s'afficha sur le visage du français. « Merci ! » s'exclama-t-il avant que les ingrédients n'arrivent devant eux.
Son tablier en place sur lui, il demanda à son interlocuteur s'il lui était possible de lui donner un coup de main surtout pour les taches plus physiques. Louis ne manquait pas de force physique après tout il tenait à sa ligne, mais c'était principalement parce que la présence du jeune homme lui donnait envie de faire vite pour connaître son avis sur la tarte. « Waaaah, merci ! » lança une nouvelle fois Louis lorsque le garçon accepta. Il ne put s'empêcher de rire face à la remarque du tablier, mais en effet la couleur vive qu'arborait le wright amenait souvent quelques remarques de surprises. « C'est dommage j'avais un tablier rose flashy à te proposer. » Il plaisantait bien évidemment, mais il s'imaginait bien que cela pouvait être la dernière couleur que son interlocuteur aurait voulu mettre si déjà le jaune canari l'effarait. « Et tu sais il y a une très bonne raison pour laquelle je n'utilise pas la magie et tu verras la tarte en sera bien meilleure ! » En effet il trouvait toujours que quelque chose manquait lorsqu'il utilisait la solution de facilité qu'était la magie dans la confection des pâtisseries. Alors certes lorsqu'il devait s'activer en cuisine à la Moufouette Enchantée il était obligé de faire usage de sa baguette mais lorsque, pour de petites productions comme ce soir il n'y avait pas tant besoin de se presser, il préférait en faire abstraction et souvent le résultat était plus appétissant. « Sans doute parce que souffrir pour obtenir ce que l'on veut rend la récompense bien plus satisfaisante. » ajouta-t-il une certaine légèreté qui contrastait avec le poids de ses mots.
Plutôt censé son commis se lava les mains sans que Louis n'ait à lui demander et le jeune homme le suivit. « Oh " Chef " ! J'aime comment ça sonne. Alors je vais commencer par mettre de côté ce qu'il faut pour la pâte. Attends deux petites secondes. » Pour son idée de recette il prépara tout ce qu'il fallait pour une pâte sucrée. De la farine, un oeuf, de la poudre de vanille, de la fécule de pomme de terre, de la poudre d'amande, du sel, du sucre glace et du beurre. Il prit une balance et commença à mesurer chaque ingrédient. Lorsqu'il pâtissait, l'air innocent qu'il se forçait à afficher sur son visage laissa place à un air qui laissait voir sa concentration et son application, un visage d'adulte qui ne permettait pas de douter de sa passion pour la pâtisserie. « Voilà. Alors tu vas commencer par me mélanger le sucre glace, le beurre, la fécule, la poudre d'amande, la vanille et une pincée de sel ensemble jusqu'à ce que le mélange soit bien crémeux. Merci ! » Ses directives paraissaient plutôt sèches jusqu'à ce qu'il remercie son partenaire de cuisine d'un ton jovial. Quant à lui il prépara la farine qu'il tamisa et l'oeuf qu'il cassa dans un bol. « Tu as l'habitude de faire de la pâtisserie ? » demanda-t-il. Si à la fois il était intéressé de savoir si son camarade pouvait trouver un intérêt à ce qu'il faisait, Louis cherchait aussi à savoir s'il devait surveiller tous les faits et gestes du garçon même si mélanger ne pouvait que rarement conduire à un accident tout ça avec une intonation soulignant toujours une fausse innocence dans la voix du wright.
@tiki tamaharu
Le regard de Louis s'illumina lorsque le garçon émit qu'il " adorait " la tarte au citron. Un grand amateur, c'était juste parfait pour lui puisqu'il allait avoir la plus honnête des opinions sur la qualité de la tarte que le wright allait lui servir. « C'est génial alors ! J'aurai ton avis d'expert comme ça. Et oui ils en ont servi ce soir, c'était tellement bon ! » En même temps Louis trouvait toutes les pâtisseries a minima bien faites, tellement bonnes qu'il était difficile de le penser critique. Il n'y avait que pour ses créations qu'il se montrait bien plus sérieux ne souhaitant jamais servir à quiconque quelque chose de basse qualité. Concernant son camarade, il avait bien entendu la fin de sa phrase concernant son emploi du passé quant à sa scolarité à Hungcalf, mais Louis décida de ne pas relever pour le moment. Il se connaissait à peine, il n'était pas sûr qu'il soit bon de tout de suite rebondir sur la vie personnelle de son interlocuteur surtout qu'il comptait sur lui pour goûter sa création. Et puis au pire il pourrait toujours sonder son esprit un peu après en toute discrétion. Ce fut en tout cas un bon choix car il accepta de juger sa création et un sourire radieux s'afficha sur le visage du français. « Merci ! » s'exclama-t-il avant que les ingrédients n'arrivent devant eux.
Son tablier en place sur lui, il demanda à son interlocuteur s'il lui était possible de lui donner un coup de main surtout pour les taches plus physiques. Louis ne manquait pas de force physique après tout il tenait à sa ligne, mais c'était principalement parce que la présence du jeune homme lui donnait envie de faire vite pour connaître son avis sur la tarte. « Waaaah, merci ! » lança une nouvelle fois Louis lorsque le garçon accepta. Il ne put s'empêcher de rire face à la remarque du tablier, mais en effet la couleur vive qu'arborait le wright amenait souvent quelques remarques de surprises. « C'est dommage j'avais un tablier rose flashy à te proposer. » Il plaisantait bien évidemment, mais il s'imaginait bien que cela pouvait être la dernière couleur que son interlocuteur aurait voulu mettre si déjà le jaune canari l'effarait. « Et tu sais il y a une très bonne raison pour laquelle je n'utilise pas la magie et tu verras la tarte en sera bien meilleure ! » En effet il trouvait toujours que quelque chose manquait lorsqu'il utilisait la solution de facilité qu'était la magie dans la confection des pâtisseries. Alors certes lorsqu'il devait s'activer en cuisine à la Moufouette Enchantée il était obligé de faire usage de sa baguette mais lorsque, pour de petites productions comme ce soir il n'y avait pas tant besoin de se presser, il préférait en faire abstraction et souvent le résultat était plus appétissant. « Sans doute parce que souffrir pour obtenir ce que l'on veut rend la récompense bien plus satisfaisante. » ajouta-t-il une certaine légèreté qui contrastait avec le poids de ses mots.
Plutôt censé son commis se lava les mains sans que Louis n'ait à lui demander et le jeune homme le suivit. « Oh " Chef " ! J'aime comment ça sonne. Alors je vais commencer par mettre de côté ce qu'il faut pour la pâte. Attends deux petites secondes. » Pour son idée de recette il prépara tout ce qu'il fallait pour une pâte sucrée. De la farine, un oeuf, de la poudre de vanille, de la fécule de pomme de terre, de la poudre d'amande, du sel, du sucre glace et du beurre. Il prit une balance et commença à mesurer chaque ingrédient. Lorsqu'il pâtissait, l'air innocent qu'il se forçait à afficher sur son visage laissa place à un air qui laissait voir sa concentration et son application, un visage d'adulte qui ne permettait pas de douter de sa passion pour la pâtisserie. « Voilà. Alors tu vas commencer par me mélanger le sucre glace, le beurre, la fécule, la poudre d'amande, la vanille et une pincée de sel ensemble jusqu'à ce que le mélange soit bien crémeux. Merci ! » Ses directives paraissaient plutôt sèches jusqu'à ce qu'il remercie son partenaire de cuisine d'un ton jovial. Quant à lui il prépara la farine qu'il tamisa et l'oeuf qu'il cassa dans un bol. « Tu as l'habitude de faire de la pâtisserie ? » demanda-t-il. Si à la fois il était intéressé de savoir si son camarade pouvait trouver un intérêt à ce qu'il faisait, Louis cherchait aussi à savoir s'il devait surveiller tous les faits et gestes du garçon même si mélanger ne pouvait que rarement conduire à un accident tout ça avec une intonation soulignant toujours une fausse innocence dans la voix du wright.
@tiki tamaharu
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Re: acide citrique – tiki tamaharu
Sam 16 Nov 2019 - 18:10
acide citrique
C’est une étrange tournure que prend ta soirée. Toi, désespéré de combler le vide qu’à laisser l’été dans ton cœur, tu t’attendais à amener le chaos avec toi et faire grincer les dents des quelques bien-pensants qui croiseraient ton chemin. Une habitude qui s’est ancrée dans ta routine, aussi naturelle que respirer. Mais à la place, on te sourit, à la fois innocemment et complice. Une intrusion illégale, mais si différente de celles auxquelles tu es abandonné. Celle-ci est une simple bêtise, comme des enfants au nez un peu trop haut, un peu trop curieux.
Le garçon te regarde avec toujours cette même lueur dans le regard. Et toi, naufragé, tu la vois comme un phare. Une phrase pour échapper à l’ouragan en laissant l’innocence inonder tes pensées. Pas de Oz séquestré, pas de Joe mensonger, pas de nymphes tentatrices ou de pensées appelant au vice. Alors tu fais ton show, prétendant que ton plus grand malheur est la privation de la tarte citronnée pendant tes années à l’université. Il sourit, l’étranger, comme on le fait rarement devant toi. Par mimétisme, un rictus né sur tes lèvres, puis un rire moqueur (maladroitement cacher par une fausse toux) quand le tablier apparait. Après une fausse hésitation, tu acceptes de l’aider, toujours inconsciemment guider par la fuite de la réalité. Quand il mentionne un autre tablier rien que pour toi, tu feins une grimace perdue entre le dégout et la gêne. Il faut dire que le noir est la nuance que te sied le mieux, même s’il y a de fortes chances que la farine tourne tes vêtements au gris ou au blanc. Le chef en devenir explique alors que la cuisine n’est que meilleure sans l’utilisation de la vie et tu penses la tête en réfléchissant. C’est vrai que les pâtisseries moldus te font un peu plus saliver que celles sorcières. « Si tu continues à te vendre comme ça, je vais m’attendre à manger la meilleure chose de ma vie. Prépare-toi je suis impitoyable à ce sujet. » Un air de défi sur le minois, tu le juges de haut en bas alors que le reste des elfes s’activent autour de toi. Sa remarque suivante, en revanche, assombrit ton front malgré son ton léger. Tu ne peux dire réellement si tu es d’accord ou, au contraire, d’un avis tout à fait différent. T’as voulu la liberté, tu l’as eu au prix d’incroyables souffrances, mais parfois, tu te demandes si tout cela valait le coup. Est-ce que ça valait le coup de finir sur ton bout de trottoir, à cracher ton venin à ceux qui étaient resté enchaînés sur les bancs estudiantins. Quelques mois. C’est tout ce qu’il t’aurait suffi. Quelques mois de plus dans ta prison pour que le marché soit accompli. Que ta souffrance soit payée. Qu’elle valle la peine. But it’s called karma and it’s prounonced fuck you, pour reprendre tes propres mots. Tu grimaces alors, quelque chose qui s’apparaitre à un sourire mais dont l’acidité le déforme. « Crois-moi sur parole, tout ne vaut pas le coup de souffrir. » C’est un murmure léger, noyé dans un rire faux.
Te détournant pour laver tes mains, puis demande les indications nécessaires à la fameuse recette. Tu l’observes étaler les ingrédients sans plus de cérémonie, souriant quand l’enthousiasme le prend pour son surnom. Doucement, l’innocence glisse de son visage pour révéler une grande concentration. Le ton qu’il t’adresse est en accord avec son expression, si ce n’est le remerciement à la fin. Tu pousses un léger soupire en sentant qu’être sous ses ordres ne sera pas une promenade de santé. T’impliquant à la tâche, tu marmonnes à voix haute les ingrédients qu’il ta listé, tentant de les mettre dans le même ordre. Alors qu’il s’active aussi de son côté et qu’un peu de sucre glace monte jusqu’à ton nez, il interrompt tes chuchotements avec une question, sans peine tu captes sa fausse innocence. Il semble se rendre compte qu’il a peut-être fait confiance à un novice. Lui jetant un petit regard sur le côté, tu plaisantes : « Tu ne crois pas que l’entretien d’embauche n’aurait pas dû venir avant ? » Tu attrapes la vanille et laisses le silence s’installer un instant avant de réponse. « Quand j’étais petit, mais seul et sans vrais indications. Ça marchait une fois sur deux. » T’aimais bien ça. Il n’y avait que l’elfe des Tamaharu et un de tes aînés pour accepter de goûter à tes créations. T’étais pas le plus doué, mais parfois, ça donnait quelques choses de pas mal. Maintenant t’es plus spécialiste des gâteaux de l’espace. « J’étais doué en potions en revanche. Et alchimie. » Avoues-tu ensuite, tentant d’obtenir un mélange crémeux. Il faut dire que ta profession actuelle demande que tu sois doué en mélange, pour donner la meilleure expérience à tes clients. Et éviter les accidents… Désagréables. Chassant cette pensée, tu observes ton œuvre en penchant légèrement le bol vers l’étudiant. « Satisfait, chef ? »
@louis chevalier
Le garçon te regarde avec toujours cette même lueur dans le regard. Et toi, naufragé, tu la vois comme un phare. Une phrase pour échapper à l’ouragan en laissant l’innocence inonder tes pensées. Pas de Oz séquestré, pas de Joe mensonger, pas de nymphes tentatrices ou de pensées appelant au vice. Alors tu fais ton show, prétendant que ton plus grand malheur est la privation de la tarte citronnée pendant tes années à l’université. Il sourit, l’étranger, comme on le fait rarement devant toi. Par mimétisme, un rictus né sur tes lèvres, puis un rire moqueur (maladroitement cacher par une fausse toux) quand le tablier apparait. Après une fausse hésitation, tu acceptes de l’aider, toujours inconsciemment guider par la fuite de la réalité. Quand il mentionne un autre tablier rien que pour toi, tu feins une grimace perdue entre le dégout et la gêne. Il faut dire que le noir est la nuance que te sied le mieux, même s’il y a de fortes chances que la farine tourne tes vêtements au gris ou au blanc. Le chef en devenir explique alors que la cuisine n’est que meilleure sans l’utilisation de la vie et tu penses la tête en réfléchissant. C’est vrai que les pâtisseries moldus te font un peu plus saliver que celles sorcières. « Si tu continues à te vendre comme ça, je vais m’attendre à manger la meilleure chose de ma vie. Prépare-toi je suis impitoyable à ce sujet. » Un air de défi sur le minois, tu le juges de haut en bas alors que le reste des elfes s’activent autour de toi. Sa remarque suivante, en revanche, assombrit ton front malgré son ton léger. Tu ne peux dire réellement si tu es d’accord ou, au contraire, d’un avis tout à fait différent. T’as voulu la liberté, tu l’as eu au prix d’incroyables souffrances, mais parfois, tu te demandes si tout cela valait le coup. Est-ce que ça valait le coup de finir sur ton bout de trottoir, à cracher ton venin à ceux qui étaient resté enchaînés sur les bancs estudiantins. Quelques mois. C’est tout ce qu’il t’aurait suffi. Quelques mois de plus dans ta prison pour que le marché soit accompli. Que ta souffrance soit payée. Qu’elle valle la peine. But it’s called karma and it’s prounonced fuck you, pour reprendre tes propres mots. Tu grimaces alors, quelque chose qui s’apparaitre à un sourire mais dont l’acidité le déforme. « Crois-moi sur parole, tout ne vaut pas le coup de souffrir. » C’est un murmure léger, noyé dans un rire faux.
Te détournant pour laver tes mains, puis demande les indications nécessaires à la fameuse recette. Tu l’observes étaler les ingrédients sans plus de cérémonie, souriant quand l’enthousiasme le prend pour son surnom. Doucement, l’innocence glisse de son visage pour révéler une grande concentration. Le ton qu’il t’adresse est en accord avec son expression, si ce n’est le remerciement à la fin. Tu pousses un léger soupire en sentant qu’être sous ses ordres ne sera pas une promenade de santé. T’impliquant à la tâche, tu marmonnes à voix haute les ingrédients qu’il ta listé, tentant de les mettre dans le même ordre. Alors qu’il s’active aussi de son côté et qu’un peu de sucre glace monte jusqu’à ton nez, il interrompt tes chuchotements avec une question, sans peine tu captes sa fausse innocence. Il semble se rendre compte qu’il a peut-être fait confiance à un novice. Lui jetant un petit regard sur le côté, tu plaisantes : « Tu ne crois pas que l’entretien d’embauche n’aurait pas dû venir avant ? » Tu attrapes la vanille et laisses le silence s’installer un instant avant de réponse. « Quand j’étais petit, mais seul et sans vrais indications. Ça marchait une fois sur deux. » T’aimais bien ça. Il n’y avait que l’elfe des Tamaharu et un de tes aînés pour accepter de goûter à tes créations. T’étais pas le plus doué, mais parfois, ça donnait quelques choses de pas mal. Maintenant t’es plus spécialiste des gâteaux de l’espace. « J’étais doué en potions en revanche. Et alchimie. » Avoues-tu ensuite, tentant d’obtenir un mélange crémeux. Il faut dire que ta profession actuelle demande que tu sois doué en mélange, pour donner la meilleure expérience à tes clients. Et éviter les accidents… Désagréables. Chassant cette pensée, tu observes ton œuvre en penchant légèrement le bol vers l’étudiant. « Satisfait, chef ? »
@louis chevalier
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- Désolée du temps d'attente !
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Re: acide citrique – tiki tamaharu
Lun 25 Nov 2019 - 18:54
acide citrique
« Ca me met la pression là. » dit-il en faisant une fausse grimace, mais d'un autre côté c'était aussi un bon vrai challenge comme il les aimait et qui le pousserait à se dépasser. « Après toute expérience a sa part d'échec, mais pour ton plaisir à toi j'espère que ça ne sera pas le cas aujourd'hui. » ajouta-t-il. Après tout il avait promis de la tarte au citron de qualité à ce garçon, il devait tenir sa promesse et ne pas le décevoir. Puis alors qu'il expliquait pourquoi souffrir rendait les récompenses plus satisfaisantes, il vit le visage de son interlocuteur s'assombrir. Le jeune homme était tenté, tenté de percer l'esprit de son commis pour savoir ce qui venait de lui passer par la tête, mais si par inadvertance ce dernier se rendait compte de l'intrusion de Louis, le wright était sûr que cela se terminerait mal. Personne n'aimait voir ses pensées infiltrées il en avait déjà fait l'expérience et ne désirait pas la réitérer alors que pour l'instant il passait un bon moment. « Désolé. » se contenta-t-il de répondre alors qu'il n'entendit pas ce que le jeune homme avait murmuré. Seul la mine qu'il avait tiré à la suite de ses propos inquiéta le français.
Heureusement qu'il y avait de quoi ensuite capter l'attention de Louis. Lorsqu'il pâtissait plus rien ne comptait réellement autours de lui et une horde de gnomes de jardin pouvait essayer de le déconcentrer qu'il continuerait quand même sa tâche. Il mesura les ingrédients avec une certaine précision puis attribua le travail physique à son commis en lui donnant les indications. Puis pendant qu'il s'attelait à une autre partie de la recette il interrogea le jeune homme sur son passif dans la pâtisserie. Apparemment personne ne lui avait jamais appris à pâtisser. Si souvent le français critiquait ses parents adoptifs, il pouvait au moins se considérer chanceux que celle qui l'avait éduqué l'avait baigné tout jeune dans les gâteaux au yaourt et fondants au chocolat. « De la pâtisserie, sans indication ??? » Il prit un air exagérément scandalisé. « Mais c'est limite tenter de construire un bâtiment sans plan. Comment est-ce que tu as pu réussir quoique ce soit ? » demanda-t-il intrigué avant d'ajouter : « Cela dit si tu te débrouilles en potion ça devrait le faire, à part la partie magique c'est à peu près pareil. Respecter une recette dans l'exactitude des doses et rien de mal ne peut arriver. Ah c'est parfait ! » dit-il avant de s'approcher du garçon et d'ajouter la farine et l'oeuf à la mixture qu'il mélangeait. Cette dernière se densifia indiquant qu'il était temps d'utiliser ses mains pour finir de la préparer. « Si tu permets... » Il prit la place de son commis et commença à manipuler la pâte avec agilité avant de l'étaler avec un rouleau et de la placer entre deux feuilles de papier cuisson. « Et la première partie est prête ! » dit-il en plaçant la préparation dans un endroit frais équivalent d'un réfrigérateur magique.
« Au fait tu as dit toute à l'heure que tu n'étais plus scolarisé ici c'est ça ? » demanda-t-il de manière tout à fait innocente en préparant les ingrédients pour la suite de la préparation. Il comptait s'attaquer à la crème au citron. « Tu as fini tes études ? » Si c'était le cas il se demandait comment un diplômé de Hungcalf pouvait avoir envie de se faufiler dans les cuisines, mais il doutait que ce soit aussi simple que ça d'où la question qu'il avait posé au jeune homme. « Tiens d'ailleurs on ne s'est même pas présenté. Je m'appelle Louis et toi ? » demanda-t-il un grand sourire sur le visage. Non loin d'eux les elfes de maison les observaient, curieux.
@tiki tamaharu
Heureusement qu'il y avait de quoi ensuite capter l'attention de Louis. Lorsqu'il pâtissait plus rien ne comptait réellement autours de lui et une horde de gnomes de jardin pouvait essayer de le déconcentrer qu'il continuerait quand même sa tâche. Il mesura les ingrédients avec une certaine précision puis attribua le travail physique à son commis en lui donnant les indications. Puis pendant qu'il s'attelait à une autre partie de la recette il interrogea le jeune homme sur son passif dans la pâtisserie. Apparemment personne ne lui avait jamais appris à pâtisser. Si souvent le français critiquait ses parents adoptifs, il pouvait au moins se considérer chanceux que celle qui l'avait éduqué l'avait baigné tout jeune dans les gâteaux au yaourt et fondants au chocolat. « De la pâtisserie, sans indication ??? » Il prit un air exagérément scandalisé. « Mais c'est limite tenter de construire un bâtiment sans plan. Comment est-ce que tu as pu réussir quoique ce soit ? » demanda-t-il intrigué avant d'ajouter : « Cela dit si tu te débrouilles en potion ça devrait le faire, à part la partie magique c'est à peu près pareil. Respecter une recette dans l'exactitude des doses et rien de mal ne peut arriver. Ah c'est parfait ! » dit-il avant de s'approcher du garçon et d'ajouter la farine et l'oeuf à la mixture qu'il mélangeait. Cette dernière se densifia indiquant qu'il était temps d'utiliser ses mains pour finir de la préparer. « Si tu permets... » Il prit la place de son commis et commença à manipuler la pâte avec agilité avant de l'étaler avec un rouleau et de la placer entre deux feuilles de papier cuisson. « Et la première partie est prête ! » dit-il en plaçant la préparation dans un endroit frais équivalent d'un réfrigérateur magique.
« Au fait tu as dit toute à l'heure que tu n'étais plus scolarisé ici c'est ça ? » demanda-t-il de manière tout à fait innocente en préparant les ingrédients pour la suite de la préparation. Il comptait s'attaquer à la crème au citron. « Tu as fini tes études ? » Si c'était le cas il se demandait comment un diplômé de Hungcalf pouvait avoir envie de se faufiler dans les cuisines, mais il doutait que ce soit aussi simple que ça d'où la question qu'il avait posé au jeune homme. « Tiens d'ailleurs on ne s'est même pas présenté. Je m'appelle Louis et toi ? » demanda-t-il un grand sourire sur le visage. Non loin d'eux les elfes de maison les observaient, curieux.
@tiki tamaharu
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Re: acide citrique – tiki tamaharu
Sam 21 Déc 2019 - 16:58
acide citrique
Tu tentes de noyer les idées noires qui te hantent dans un rire faux. Te concentrant sur ta tâche, tu hausses légèrement des épaules quand il s’excuse. Tu n’as plus la force de t’énerver sur un rien et de toute façon il était temps que vous vous attaquiez à cette fameuse tarte.
Alors que tu commences ta lourde besogne, il se met à te poser des questions auxquelles tu réponds avec désinvolture et peu de détails. Ton enfance dans la demeure Tamaharu ne possède que peu de sincères et bons souvenirs, juste assez pour que, parfois, la grande cuisine au ré-de-chaussé te manque. Comme une pointe de nostalgie dans ces souvenirs acides. Peu de personnes de ta famille s’y trouvaient quand tu y étais, alors tu pouvais y embrasser la solitude. C’est là que tu ruminais ta rage et tentais de faire taire ces pensées qui parasitaient ton esprit sans répi. Alors tu expérimentais un peu, mélangeant des ingrédients sans savoir ce que tu faisais. Le garçon qui s’improvise chef pâtissier semble alors scandalisé par tes révélations. L’œil moqueur, tu laisses échapper un léger rire. « Hey, il y a des crimes plus graves. J’étais pas con, j’confonds pas le sel et le sucre. » Tu secoues la tête : « Parfois il faut un peu improviser, j’ai empoisonné que deux personnes avec ma cuisine. Des sacrifices nécessaires. » T’as donné la chiasse à ton aîné une fois. Le meilleur souvenir de ta vie. Tu exagérais un peu pour faire peur à ton interlocuteur, bien trop tenté de le voir aussi scandalisé pour si peu. Il continue sur le fait de suivre la recette (ce que tu as fait, peu enclin à souffrir d’une intoxication alimentaire) et finit par prendre ta place pour pétrir la pâte. Tu tapes dans tes mains pour chasser le reste de farine qui s’y trouver et lèves tes pouces pour vous féliciter de cette première étape réussie.
Néanmoins, il fallait qu’il aborde les sujets qui fâchent, pas vrai ? Tu grimaces à sa question et comptes d’abord l’ignorer, attrapant un couteau sur le plan de travail et l’observant sans grand intérêt. Mais une nouvelle question arrive et t’arrache un gloussement ironique. « Ouais et non. » Réponds-tu. À quoi bon éviter le sujet, ou même inventer un mensonge ? Tu n'as pas envie de te compliquer plus la vie ce soir. « J’ai été viré, j’ai fait d’la merde et ça s’est su. Pas que j’suis mécontent de ne plus avoir à perdre mon temps en science-po. » Sur le couteau, tu ne vois que le reflet de tes yeux ; un instant, tu y vois ceux de ton père bien que l’on t’est déjà murmuré qu’ils sont aussi félins et sauvages que ceux de ta génitrice. Qu’est-ce que tu en sais après tout, tu te souviens à peine de son visage et des quelques mots que vous avez échangés. Celui qui se présent comme lui pose alors une autre question : ton nom. Le couteau se plante alors dans la planche à découper. Tu tournes un regard instable sous sa désinvolture, et ton visage est étrangement calme malgré les souvenirs qui te transpercent. En te décalant légèrement, tu laisses un sourire fleurir sur ton visage et te présentes avec une légère révérence : « Tiki, Tiki Tamaharu. Pour te servir. »
@louis chevalier
Alors que tu commences ta lourde besogne, il se met à te poser des questions auxquelles tu réponds avec désinvolture et peu de détails. Ton enfance dans la demeure Tamaharu ne possède que peu de sincères et bons souvenirs, juste assez pour que, parfois, la grande cuisine au ré-de-chaussé te manque. Comme une pointe de nostalgie dans ces souvenirs acides. Peu de personnes de ta famille s’y trouvaient quand tu y étais, alors tu pouvais y embrasser la solitude. C’est là que tu ruminais ta rage et tentais de faire taire ces pensées qui parasitaient ton esprit sans répi. Alors tu expérimentais un peu, mélangeant des ingrédients sans savoir ce que tu faisais. Le garçon qui s’improvise chef pâtissier semble alors scandalisé par tes révélations. L’œil moqueur, tu laisses échapper un léger rire. « Hey, il y a des crimes plus graves. J’étais pas con, j’confonds pas le sel et le sucre. » Tu secoues la tête : « Parfois il faut un peu improviser, j’ai empoisonné que deux personnes avec ma cuisine. Des sacrifices nécessaires. » T’as donné la chiasse à ton aîné une fois. Le meilleur souvenir de ta vie. Tu exagérais un peu pour faire peur à ton interlocuteur, bien trop tenté de le voir aussi scandalisé pour si peu. Il continue sur le fait de suivre la recette (ce que tu as fait, peu enclin à souffrir d’une intoxication alimentaire) et finit par prendre ta place pour pétrir la pâte. Tu tapes dans tes mains pour chasser le reste de farine qui s’y trouver et lèves tes pouces pour vous féliciter de cette première étape réussie.
Néanmoins, il fallait qu’il aborde les sujets qui fâchent, pas vrai ? Tu grimaces à sa question et comptes d’abord l’ignorer, attrapant un couteau sur le plan de travail et l’observant sans grand intérêt. Mais une nouvelle question arrive et t’arrache un gloussement ironique. « Ouais et non. » Réponds-tu. À quoi bon éviter le sujet, ou même inventer un mensonge ? Tu n'as pas envie de te compliquer plus la vie ce soir. « J’ai été viré, j’ai fait d’la merde et ça s’est su. Pas que j’suis mécontent de ne plus avoir à perdre mon temps en science-po. » Sur le couteau, tu ne vois que le reflet de tes yeux ; un instant, tu y vois ceux de ton père bien que l’on t’est déjà murmuré qu’ils sont aussi félins et sauvages que ceux de ta génitrice. Qu’est-ce que tu en sais après tout, tu te souviens à peine de son visage et des quelques mots que vous avez échangés. Celui qui se présent comme lui pose alors une autre question : ton nom. Le couteau se plante alors dans la planche à découper. Tu tournes un regard instable sous sa désinvolture, et ton visage est étrangement calme malgré les souvenirs qui te transpercent. En te décalant légèrement, tu laisses un sourire fleurir sur ton visage et te présentes avec une légère révérence : « Tiki, Tiki Tamaharu. Pour te servir. »
@louis chevalier
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Re: acide citrique – tiki tamaharu
Mar 24 Déc 2019 - 18:36
acide citrique
Le regard dubitatif que lançait Louis à son interlocuteur laissait clairement sous entendre qu'il n'imaginait pas qu'on puisse réussir de la pâtisserie sans connaître a minima les proportions. Bien évidemment mixer des recettes permettait de faire de belles découvertes (ou de très mauvaises) mais partir complètement à l'improviste, ça, il n'avait jamais vu faire. « Enfin tu me diras que pour créé ces recettes il a bien fallu partir de zéro, mais je n'arrive pas à croire que tu n'aies empoisonné que deux personnes. » dit-il en lâchant un petit rire moqueur avant de reprendre la tête des préparatifs de la pâte et de la pétrir. Une fois cette partie de la recette terminée, il l'a mis de côté et s'attaqua au reste tout en poursuivant sa discussion avec le jeune étranger déscolarisé.
C'était sur ce point qu'il avait interrogé son camarade dont la présence dans les cuisines de Hungcalf était tout de même surprenante s'il n'avait plus cours ici (déjà qu'elles n'étaient pas autorisées pour les élèves eux même). Louis afficha un air surpris à la réponse que lui fournit le garçon. « Viré carrément ? Ça a dû être grave non pour que ça arrive ? » Il ne savait pas vraiment s'il devait creuser plus que ça, d'un côté il était pas le seul étudiant qu'il connaissait qui avait été viré, il y avait aussi le fameux Tiki Tamaharu qu'il recherchait depuis un temps et dont il avait entendu parler rarement en bien malheureusement. En tout cas il ne s'attendait pas à tomber sur un autre élève viré, peut-être que lui-même savait où Louis pouvait trouver son demi-frère. Entre virés, peut-être avait-il formé un club ? Le wright se saisit des ingrédients pour la crème de citron et s'apprêta à la préparer avant de se rendre compte que depuis qu'ils avaient commencé, ni l'un ni l'autre ne s'était présenté. Il donna son nom, puis en perdit son citron lorsque son interlocuteur déclina le sien.
L'agrume roula jusqu'aux pieds du garçon. « Ti... Tiki ? » Il ne savait pas trop quelle tête il devait faire, sans doute à chemin entre la surprise, l'incrédulité, la stupéfaction, la joie, le déconcertement. Ce garçon blaguait-il ? Avait-il entendu dire que Louis le cherchait ? Cela était peu probable, un tel plan aurait été mis en place bien plus rapidement et il ne voyait aucun intérêt à le berner à moins que ce ne soit pour le blesser, mais qui souhaiterait le blesser, il n'avait pas réellement d'ennemi. Pourtant il sentait qu'il devrait vérifier lui-même l'identité du jeune homme, mais dans un premier temps il pensait qu'il allait lui faire confiance. Après tout, si cette personne était réellement ce frère recherché, il allait enfin pouvoir abandonner ses longues recherches et entamer sa nouvelle famille. Il s'approcha de Tiki pour ramasser le citron et se releva à quelques centimètres face à lui. « Heu... C'est un peu gênant dis comme ça, mais... argh, comment tourner ça... » Il ne tenait pas à formuler cette information trop maladroitement, mais il ne savait pas non plus s'il y avait vraiment une bonne façon de dire les choses. « Toi et moi... on a la même mère... enfin on est demi-frère... enfin j'aimerais bien... » dit-il en regardant le sol. Il était particulièrement gêné, lui qui pourtant s'était mille fois imaginé ce moment où fièrement il sauterait dans les bras de Tiki (qu'il avait bizarrement imaginé avec un bouc et des lunettes allez savoir pourquoi). Mais là il était à peine capable de lui faire face maintenant qu'il était devant lui. Dire qu'il y a peu encore ils pâtissaient ensemble.
@tiki tamaharu
C'était sur ce point qu'il avait interrogé son camarade dont la présence dans les cuisines de Hungcalf était tout de même surprenante s'il n'avait plus cours ici (déjà qu'elles n'étaient pas autorisées pour les élèves eux même). Louis afficha un air surpris à la réponse que lui fournit le garçon. « Viré carrément ? Ça a dû être grave non pour que ça arrive ? » Il ne savait pas vraiment s'il devait creuser plus que ça, d'un côté il était pas le seul étudiant qu'il connaissait qui avait été viré, il y avait aussi le fameux Tiki Tamaharu qu'il recherchait depuis un temps et dont il avait entendu parler rarement en bien malheureusement. En tout cas il ne s'attendait pas à tomber sur un autre élève viré, peut-être que lui-même savait où Louis pouvait trouver son demi-frère. Entre virés, peut-être avait-il formé un club ? Le wright se saisit des ingrédients pour la crème de citron et s'apprêta à la préparer avant de se rendre compte que depuis qu'ils avaient commencé, ni l'un ni l'autre ne s'était présenté. Il donna son nom, puis en perdit son citron lorsque son interlocuteur déclina le sien.
L'agrume roula jusqu'aux pieds du garçon. « Ti... Tiki ? » Il ne savait pas trop quelle tête il devait faire, sans doute à chemin entre la surprise, l'incrédulité, la stupéfaction, la joie, le déconcertement. Ce garçon blaguait-il ? Avait-il entendu dire que Louis le cherchait ? Cela était peu probable, un tel plan aurait été mis en place bien plus rapidement et il ne voyait aucun intérêt à le berner à moins que ce ne soit pour le blesser, mais qui souhaiterait le blesser, il n'avait pas réellement d'ennemi. Pourtant il sentait qu'il devrait vérifier lui-même l'identité du jeune homme, mais dans un premier temps il pensait qu'il allait lui faire confiance. Après tout, si cette personne était réellement ce frère recherché, il allait enfin pouvoir abandonner ses longues recherches et entamer sa nouvelle famille. Il s'approcha de Tiki pour ramasser le citron et se releva à quelques centimètres face à lui. « Heu... C'est un peu gênant dis comme ça, mais... argh, comment tourner ça... » Il ne tenait pas à formuler cette information trop maladroitement, mais il ne savait pas non plus s'il y avait vraiment une bonne façon de dire les choses. « Toi et moi... on a la même mère... enfin on est demi-frère... enfin j'aimerais bien... » dit-il en regardant le sol. Il était particulièrement gêné, lui qui pourtant s'était mille fois imaginé ce moment où fièrement il sauterait dans les bras de Tiki (qu'il avait bizarrement imaginé avec un bouc et des lunettes allez savoir pourquoi). Mais là il était à peine capable de lui faire face maintenant qu'il était devant lui. Dire qu'il y a peu encore ils pâtissaient ensemble.
@tiki tamaharu
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Re: acide citrique – tiki tamaharu
Lun 27 Jan 2020 - 11:09
acide citrique
Les pensées sombres bourdonnent comme des Joncheruines au creux de tes oreilles mais tu tentes de te laisser gagner par l’ambiance bonne enfant. T’amusant des doutes de ton comparse sur tes capacités culinaires, tu croques un bout de citrouille qu’un elfe portait sur un plateau. « C’n’est pas un peu trop de farine dans un cookie qui va buter ma lignée, ça s’rait trop beau. » Plaisantes-tu la bouche pleine, avant que la discussion ne continue sur quelque chose de moins réjouissant. Prenant les choses avec ironie, tes réponses sont énoncées sur un ton léger malgré tes gestes décousus et tes yeux sombres. Bien sûr, le p’tit chef en herbes s’en étonne et creuse le sujet ignorant sans doute tes lèvres pincées. Trop curieux pour son bien, voilà ce qu’est cet étrange garçon. « Apparemment oui, c’était assez grave aux yeux de ce bon vieux Doyen. » Le reste de l’infâmie est élagué avec soin, tes yeux perdus dans le reflet du couteau que tu as en main. La tricherie se rapproche de la trahison pour certains, et Ezechiel MacArthur a appuyé ce point comme on remue une lame rouillée dans une plaie fraichement
Dans le reflet du couteau, tes propres yeux t’observent et tu peux y voir tout le ressentiment et la colère qui t’habitent. Tu blâmes ta famille pour tous tes malheurs, que ce soit de bonne ou de mauvaise foi, ce qui n’est un secret pour personne. Très peu de souvenirs au sein des Tamaharu te semblent plaisant, notamment quand l’adolescence et la puberté sont venus frappés à ta chambre d’enfants. Tu as bien des cousins qui semblent t’apprécier et t’arrachent quelques sourires non ironiques, mais ta fratrie et tes parents semblent toujours au bord d’un régicide. Et cela est sans parler de ta relation si… Fusionnel avec ton père. Un amour si sincère que la lettre que tu as reçue à ton anniversaire serait qualifié de menace de mort par n’importe quelle institution légale. Alors oui, tu as inconsciemment associé famille à haine, trahison et rancœur.
Il demande ton nom, et tu t’inclines avec désinvolture : « Tiki, Tiki Tamaharu. » Mais dès que ce nom maudit franchi tes lèvres, l’atmosphère change soudainement. Le citron échappe des mains de Louis, et roule à tes pieds. Tes trippes se tordent alors, parce que malgré toi, tu sais que cette réaction ne prédit rien de bon. Pourtant, tu sais très bien que tu as une sale réputation, le genre qui peut rendre mal à l’aise les plus impressionnables. Ça pourrait expliquer le comportement du jeune homme, et voir tu t’attends même à être viré poliment mais fermement de la cuisine. Mais, déjà, tu sens que ce ne sera pas un simple rejet.
Quand Louis ramasse le citron et se retrouve prêt, bien trop prêt de ton visage, ses paroles sont telles une langue étrangère à tes oreilles. Il hésite, tu te tends. Peu à peu, tu te figes, deviens statue. Tu es terrifié. Sans réellement savoir pourquoi.
Puis la bombe tombe et te terrasse. Louis est gêné de la révélation et tu ne bouges toujours pas. La vie continue autour de vous mais pour toi, le temps s’est arrêté. Un demi-frère. Un frère. Ta mère a eu l’audace de chier un nouveau gosse après avoir au monde le désastre que tu es. Toi et moi... On a la même mère... Enfin on est demi-frère... Enfin j'aimerais bien... Ces mots se répètent dans ton esprit, et soudainement, un léger rire franchit tes lèvres. Peu à peu, il se transforme en un éclat et tu viens te cacher les yeux sous ta main. Ce manège dure quelques instants, essayant de déterminer si le garçon était sérieux, avant que tu ne puisses parler : « Aimerais ? » Ta main se perd alors dans tes cheveux, les tirant en arrière et révélant tes yeux si tranchants et brillants de dérision. « Tu aimerais être mon frère ? Moi ? Mais t’es quel genre de bestiole naïve, Louis ? Ou alors t’es simplement taré. Tu n’peux pas être sérieux. » Tu couvres ta main pour couvrir ton rire de plus en plus instable avant qu’elle ne vienne frapper la table. « J’sais pas qui est venu te raconter des conneries, mais j’peux pas être ton frère. Et même si on a l'même sang, j’suis pas du type famille. J’suis même pas du type que l’on fréquente. Désolé p’tite tête. Sincèrement. » Dans tes gestes, tu fais tomber plusieurs ustensiles de la table, la tête qui tourne et les souvenirs de ton enfance se bousculant dans ta mémoire. Des regards dédaigneux de ta belle-mère aux paroles cruelles de ton père, en passant par des regards méprises et empli de pitié de tes frères. Sans le savoir, de petites gouttes viennent se loger au coin de tes yeux. Tout ce que tu as essayé de fuir revient en force à cet instant. Tu ne peux supporter le regard de Louis, ni même l’espoir idiot que tu as senti dans ses mots. Sans le savoir tu veux piétiner ces mots, pour qu’aucune stupide illusion vienne te berner de fausses espérances. Et pour pas qu’il le soit, lui. Il semble être un bon gars, pourquoi venir tout gâcher en t’associant à lui ?
@louis chevalier
Dans le reflet du couteau, tes propres yeux t’observent et tu peux y voir tout le ressentiment et la colère qui t’habitent. Tu blâmes ta famille pour tous tes malheurs, que ce soit de bonne ou de mauvaise foi, ce qui n’est un secret pour personne. Très peu de souvenirs au sein des Tamaharu te semblent plaisant, notamment quand l’adolescence et la puberté sont venus frappés à ta chambre d’enfants. Tu as bien des cousins qui semblent t’apprécier et t’arrachent quelques sourires non ironiques, mais ta fratrie et tes parents semblent toujours au bord d’un régicide. Et cela est sans parler de ta relation si… Fusionnel avec ton père. Un amour si sincère que la lettre que tu as reçue à ton anniversaire serait qualifié de menace de mort par n’importe quelle institution légale. Alors oui, tu as inconsciemment associé famille à haine, trahison et rancœur.
Il demande ton nom, et tu t’inclines avec désinvolture : « Tiki, Tiki Tamaharu. » Mais dès que ce nom maudit franchi tes lèvres, l’atmosphère change soudainement. Le citron échappe des mains de Louis, et roule à tes pieds. Tes trippes se tordent alors, parce que malgré toi, tu sais que cette réaction ne prédit rien de bon. Pourtant, tu sais très bien que tu as une sale réputation, le genre qui peut rendre mal à l’aise les plus impressionnables. Ça pourrait expliquer le comportement du jeune homme, et voir tu t’attends même à être viré poliment mais fermement de la cuisine. Mais, déjà, tu sens que ce ne sera pas un simple rejet.
Quand Louis ramasse le citron et se retrouve prêt, bien trop prêt de ton visage, ses paroles sont telles une langue étrangère à tes oreilles. Il hésite, tu te tends. Peu à peu, tu te figes, deviens statue. Tu es terrifié. Sans réellement savoir pourquoi.
Puis la bombe tombe et te terrasse. Louis est gêné de la révélation et tu ne bouges toujours pas. La vie continue autour de vous mais pour toi, le temps s’est arrêté. Un demi-frère. Un frère. Ta mère a eu l’audace de chier un nouveau gosse après avoir au monde le désastre que tu es. Toi et moi... On a la même mère... Enfin on est demi-frère... Enfin j'aimerais bien... Ces mots se répètent dans ton esprit, et soudainement, un léger rire franchit tes lèvres. Peu à peu, il se transforme en un éclat et tu viens te cacher les yeux sous ta main. Ce manège dure quelques instants, essayant de déterminer si le garçon était sérieux, avant que tu ne puisses parler : « Aimerais ? » Ta main se perd alors dans tes cheveux, les tirant en arrière et révélant tes yeux si tranchants et brillants de dérision. « Tu aimerais être mon frère ? Moi ? Mais t’es quel genre de bestiole naïve, Louis ? Ou alors t’es simplement taré. Tu n’peux pas être sérieux. » Tu couvres ta main pour couvrir ton rire de plus en plus instable avant qu’elle ne vienne frapper la table. « J’sais pas qui est venu te raconter des conneries, mais j’peux pas être ton frère. Et même si on a l'même sang, j’suis pas du type famille. J’suis même pas du type que l’on fréquente. Désolé p’tite tête. Sincèrement. » Dans tes gestes, tu fais tomber plusieurs ustensiles de la table, la tête qui tourne et les souvenirs de ton enfance se bousculant dans ta mémoire. Des regards dédaigneux de ta belle-mère aux paroles cruelles de ton père, en passant par des regards méprises et empli de pitié de tes frères. Sans le savoir, de petites gouttes viennent se loger au coin de tes yeux. Tout ce que tu as essayé de fuir revient en force à cet instant. Tu ne peux supporter le regard de Louis, ni même l’espoir idiot que tu as senti dans ses mots. Sans le savoir tu veux piétiner ces mots, pour qu’aucune stupide illusion vienne te berner de fausses espérances. Et pour pas qu’il le soit, lui. Il semble être un bon gars, pourquoi venir tout gâcher en t’associant à lui ?
@louis chevalier
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Re: acide citrique – tiki tamaharu
Ven 31 Jan 2020 - 16:40
acide citrique
Louis afficha une mine peinée face à ce qui avait pu arriver à son interlocuteur alors que finalement ce dernier ne semblait pas être le genre de racaille qu'il s'imaginait pouvoir être viré de Hungcalf. Pour autant il prit soin de ne pas trop creuser afin de ne pas agacé le jeune homme par trop de questions. Il préféra plutôt lui demander son nom car depuis qu'ils avaient commencé à cuisiner, décliner leur identité n'avait pas été une priorité. Cependant, il ne s'était pas attendu à ce qui allait arriver.
Quelle coïncidence d'être tombé sur Tiki comme ça, tard le soir, lorsqu'il l'attendait le moins, alors que Louis l'avait cherché pendant un long moment. Quelle chance avait-il eu aussi de pouvoir faire de la pâtisserie avec lui, moment qu'il s'était imaginé partager que de longues années après avoir tisser ce lien fraternel qu'il avait tant désiré. Louis se considérait définitivement chanceux.
« Mon frère ! Je t'attendais depuis de si longues années ! » s'exclama Tiki en découvrant l'identité du français. Si au début Louis s'était attendu à simplement serrer la main de son frère dans un premier contact timide, il ne s'était pas imaginé que Tiki irait immédiatement l'enlacer comme deux membres d'une même famille qui ne s'étaient pas revus après de longues années. Le sentiment qu'il ressentit à ce moment là était juste. A son tour il passa ses bras autours de la taille de son frère et participa à l'embrassade. Que c'était bon de le retrouver après tant d'années. Enfin quelqu'un de son sang qui n'allait jamais le laisser tomber. « Qu'est-ce que tu aimerais faire maintenant ? » lui demanda Tiki sautillant presque d'impatience à l'idée de passer du moment avec ce frère qu'il avait, à l'instar de Louis, tant attendu. Alors Louis lui proposa de faire de la pâtisserie, sa passion car il savait qu'ils allaient rire, s'amuser, peut-être se jeter un peu de farine dessus, ça allait être vraiment sympa. Puis peut-être qu'ils iraient faire un peu de sport, parce qu'en bon grand frère Tiki devait sans doute être un bon sportif, le gars un peu dur qui protégerait son petit frère contre les grands méchants et qui l'aiderait à se protéger aussi. Ah qu'il avait hâte de passer du temps avec lui.
Enfin, tout ça c'était ce que Louis s'était imaginé dans sa tête. Il releva les yeux vers son grand frère dont le regard était tout bonnement terrifiant. Les mots de Tiki furent aussi tranchant que les lames des couteaux que Louis aiguisait quand il y avait besoin dans les cuisines de la Moufette Enchantée. Le rejet dont faire preuve son ainé donna des frissons désagréables à Louis qui se changèrent soudainement en colère quand Tiki dénigra les rêves de Louis. Le garçon était un faux gentil et derrière ses sourires et sa naïveté il n'en pensait pas moins et les propos de son interlocuteur avaient été la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Il se contint un instant laissa Tiki déblatérer tout ce qu'il semblait avoir sur le coeur, accompagnant ses paroles d'un geste brusque qui entraina des bruits d'ustensiles faisant sursauter les elfes de maison. Puis lorsqu'il eut fini, Louis le foudroya du regard.
Jouer à la balle avec le wright était peine perdue. Le garçon n'arrivait jamais à rattraper le ballon et lorsqu'il le lançait il ratait toujours sa cible. C'est pour cela qu'il n'avait jamais tenté de s'inscrire au Quidditch lorsqu'il était à Beauxbâtons. Mais étonnement aujourd'hui, il fit preuve d'une dextérité exemplaire. D'un geste rapide il jeta le citron contre la poitrine de Tiki, une belle manière de symboliser le coup au coeur que lui avait balancé son ainé après cette tirade haineuse qu'il venait d'avoir contre les rêves de Louis. « Je suis peut-être aussi taré que toi qui sait ? Après tout on a la même génitrice. Eh oui, c'est elle qui m'en a informé après m'avoir craché à la figure que la seule raison pour laquelle elle ne m'a pas gardé c'est parce que je n'étais pas ce qu'elle attendait. À croire qu'elle a compris ce que je cherchais et qu'une fois encore elle tient à me faire souffrir. » dit-il sa naïveté ayant totalement disparu. Il haletait presque comme si exprimer toute cette colère était pour lui le plus grand effort du monde alors qu'il s'était retenu une bonne partie de sa vie. « DONC tu peux fuir comme elle ou bien on peut discuter comme deux personnes un peu adultes. » Être comparé à sa génitrice aurait été la pire des insultes pour Louis alors il espérait que Tiki le vive de la même manière. Il marqua une légère pause, reprit son inspiration et forçant un petit sourire ajouta : « Et maintenant que je sais à quoi tu ressembles crois moi que je ferai tout ce qu'il faut pour te retrouver même à des kilomètres d'ici parce que je sais ce que je veux. » Il se la jouait dur, quelqu'un qui le connaissait serait des plus étonnés en le voyant ainsi. Cependant cela ne durerait pas lorsqu'il découvrirait les jambes légèrement tremblantes de Louis sous l'effet de l'émotion que ce dernier tentait de calmer tant bien que mal.
@tiki tamaharu
Quelle coïncidence d'être tombé sur Tiki comme ça, tard le soir, lorsqu'il l'attendait le moins, alors que Louis l'avait cherché pendant un long moment. Quelle chance avait-il eu aussi de pouvoir faire de la pâtisserie avec lui, moment qu'il s'était imaginé partager que de longues années après avoir tisser ce lien fraternel qu'il avait tant désiré. Louis se considérait définitivement chanceux.
« Mon frère ! Je t'attendais depuis de si longues années ! » s'exclama Tiki en découvrant l'identité du français. Si au début Louis s'était attendu à simplement serrer la main de son frère dans un premier contact timide, il ne s'était pas imaginé que Tiki irait immédiatement l'enlacer comme deux membres d'une même famille qui ne s'étaient pas revus après de longues années. Le sentiment qu'il ressentit à ce moment là était juste. A son tour il passa ses bras autours de la taille de son frère et participa à l'embrassade. Que c'était bon de le retrouver après tant d'années. Enfin quelqu'un de son sang qui n'allait jamais le laisser tomber. « Qu'est-ce que tu aimerais faire maintenant ? » lui demanda Tiki sautillant presque d'impatience à l'idée de passer du moment avec ce frère qu'il avait, à l'instar de Louis, tant attendu. Alors Louis lui proposa de faire de la pâtisserie, sa passion car il savait qu'ils allaient rire, s'amuser, peut-être se jeter un peu de farine dessus, ça allait être vraiment sympa. Puis peut-être qu'ils iraient faire un peu de sport, parce qu'en bon grand frère Tiki devait sans doute être un bon sportif, le gars un peu dur qui protégerait son petit frère contre les grands méchants et qui l'aiderait à se protéger aussi. Ah qu'il avait hâte de passer du temps avec lui.
Enfin, tout ça c'était ce que Louis s'était imaginé dans sa tête. Il releva les yeux vers son grand frère dont le regard était tout bonnement terrifiant. Les mots de Tiki furent aussi tranchant que les lames des couteaux que Louis aiguisait quand il y avait besoin dans les cuisines de la Moufette Enchantée. Le rejet dont faire preuve son ainé donna des frissons désagréables à Louis qui se changèrent soudainement en colère quand Tiki dénigra les rêves de Louis. Le garçon était un faux gentil et derrière ses sourires et sa naïveté il n'en pensait pas moins et les propos de son interlocuteur avaient été la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Il se contint un instant laissa Tiki déblatérer tout ce qu'il semblait avoir sur le coeur, accompagnant ses paroles d'un geste brusque qui entraina des bruits d'ustensiles faisant sursauter les elfes de maison. Puis lorsqu'il eut fini, Louis le foudroya du regard.
Jouer à la balle avec le wright était peine perdue. Le garçon n'arrivait jamais à rattraper le ballon et lorsqu'il le lançait il ratait toujours sa cible. C'est pour cela qu'il n'avait jamais tenté de s'inscrire au Quidditch lorsqu'il était à Beauxbâtons. Mais étonnement aujourd'hui, il fit preuve d'une dextérité exemplaire. D'un geste rapide il jeta le citron contre la poitrine de Tiki, une belle manière de symboliser le coup au coeur que lui avait balancé son ainé après cette tirade haineuse qu'il venait d'avoir contre les rêves de Louis. « Je suis peut-être aussi taré que toi qui sait ? Après tout on a la même génitrice. Eh oui, c'est elle qui m'en a informé après m'avoir craché à la figure que la seule raison pour laquelle elle ne m'a pas gardé c'est parce que je n'étais pas ce qu'elle attendait. À croire qu'elle a compris ce que je cherchais et qu'une fois encore elle tient à me faire souffrir. » dit-il sa naïveté ayant totalement disparu. Il haletait presque comme si exprimer toute cette colère était pour lui le plus grand effort du monde alors qu'il s'était retenu une bonne partie de sa vie. « DONC tu peux fuir comme elle ou bien on peut discuter comme deux personnes un peu adultes. » Être comparé à sa génitrice aurait été la pire des insultes pour Louis alors il espérait que Tiki le vive de la même manière. Il marqua une légère pause, reprit son inspiration et forçant un petit sourire ajouta : « Et maintenant que je sais à quoi tu ressembles crois moi que je ferai tout ce qu'il faut pour te retrouver même à des kilomètres d'ici parce que je sais ce que je veux. » Il se la jouait dur, quelqu'un qui le connaissait serait des plus étonnés en le voyant ainsi. Cependant cela ne durerait pas lorsqu'il découvrirait les jambes légèrement tremblantes de Louis sous l'effet de l'émotion que ce dernier tentait de calmer tant bien que mal.
@tiki tamaharu
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- InvitéInvité
Re: acide citrique – tiki tamaharu
Jeu 16 Avr 2020 - 1:20
acide citrique
Le cataclysme te terrasse, te fracasse. T’as la tête en vrac et le cœur qui craque, comme un goût acide qui te prend au fond de la gorge. Tu ris comme un maniaque, parce que l’ironie est si cruelle qu’elle en est hilarante, parce que ce pauvre Louis te regarde avec tant d’espoir que tu ne sais quoi en faire. Jamais, on t’a regardé ainsi sans le regretter amèrement plus tard. C’est un fait que tu dois accepter. T’es une tare, une vilaine tâche sur un tableau que l’on voulait parfait. Un défaut qu’on essaie de cacher, une mauvaise herbe sur le trottoir. Alors, c’est dans une expression douloureuse que ton visage se fige. Parce que tu sais ce qui arrive, une nouvelle tragédie que tu vas sublimer de ta connerie. Parce que les dénouements heureux, ce n’est pas pour toi. Alors, dans ta détresse, tu joues au bouffon, piétinant les espoirs de ce jeune garçon avant qu’ils ne soient trop grands. Alors tes paroles sont viles et ton rejet violent, un étrange mécanisme de défense à la logique étrange.
Et déjà, il y a des foudres dans le regard de Louis. Ton frère. Non, il ne peut pas l’être. Qui voudrait être ton frère ? Les Tamaharu eux-mêmes ont parfois du mal à te regarder dans les yeux. Ce garçon doit être incroyablement naïf… Mais pas mauvais viseur, car soudainement tu reçois un coup de citron dans la poitrine. Tu te plis légèrement sous le coup et quelque part, tu sais très bien que tu l’as mérité. Mais ce qui déchire Tiki, c’est la tirade qui suit. De ta mère, tu n’as tiré que de la félinité de son visage et de la rancœur. Elle t’a abandonné à son père comme une simple monnaie d’échange pour sa liberté, et elle a fait de même avec le jeune homme devant toi. T’as les yeux en feu, de fatigue, d’amertume et de douleur. La légèreté de la pâtisserie maintenant totalement oubliée, tu te mords la lèvre jusqu’au sang alors que le souffle de Louis commence à visiblement lui manquer. Tu secoues la tête, ne voulant pas écouter comme un enfant capricieux. Mais il continue, avec un ultimatum te comparant à ta traîtresse de mère et te menaçant de te traquer jusqu’à ce que tu écoutes. À ces mots, tu as un ricanement bref mais dédaigneux, teinté de désespération. « Me menace pas avec ta gueule de Cupcake, là. » La voix qui craque dans la moquerie, stupide habitude de toujours vouloir la réplique cinglante. Le garçon se la joue dur, mais tu le vois, ses jambes tremblent. Une ouverture. « Tu veux parler ? Tu veux réellement que je te parle ? Mec, tu veux que je te dise quoi ? Que je suis heureux de te rencontrer ? Que ma vie va devenir un vrai paradis à tes côtés, parce qu’enfin j’ai un frère ? Mais Louis, comment tu peux être mon frère si tu ne sais rien de moi ? Et sache que ceux qui me connaissent me veulent hors de leurs vis à présent. Alors vas-y, poursuis-moi si tu veux mais ne viens pas chialer quand tu vas réaliser que je ne suis qu’une perte de temps. Je te rends service, Louis. » Étrange duel que vous tenez là, mais il est interrompu quand tu sens un coup à ta jambe. Goblo te regarde d’un œil sombre, tu doutes qu’il ait entendu toute la conversation mais il n’en a pas besoin.« Tu devrais partir Tiki. Laisse ce jeune homme tranquille, tu en as assez fait. » Tu détournes le regard, serres les poings. Ouais, t’es une ordure qui doit se sortir elle-même. Alors tu tournes les talons et marche d’un pas maladroit, les épaules voûtées et les pensées sombres. Sur le point de t’effondrer.
@louis chevalier
Et déjà, il y a des foudres dans le regard de Louis. Ton frère. Non, il ne peut pas l’être. Qui voudrait être ton frère ? Les Tamaharu eux-mêmes ont parfois du mal à te regarder dans les yeux. Ce garçon doit être incroyablement naïf… Mais pas mauvais viseur, car soudainement tu reçois un coup de citron dans la poitrine. Tu te plis légèrement sous le coup et quelque part, tu sais très bien que tu l’as mérité. Mais ce qui déchire Tiki, c’est la tirade qui suit. De ta mère, tu n’as tiré que de la félinité de son visage et de la rancœur. Elle t’a abandonné à son père comme une simple monnaie d’échange pour sa liberté, et elle a fait de même avec le jeune homme devant toi. T’as les yeux en feu, de fatigue, d’amertume et de douleur. La légèreté de la pâtisserie maintenant totalement oubliée, tu te mords la lèvre jusqu’au sang alors que le souffle de Louis commence à visiblement lui manquer. Tu secoues la tête, ne voulant pas écouter comme un enfant capricieux. Mais il continue, avec un ultimatum te comparant à ta traîtresse de mère et te menaçant de te traquer jusqu’à ce que tu écoutes. À ces mots, tu as un ricanement bref mais dédaigneux, teinté de désespération. « Me menace pas avec ta gueule de Cupcake, là. » La voix qui craque dans la moquerie, stupide habitude de toujours vouloir la réplique cinglante. Le garçon se la joue dur, mais tu le vois, ses jambes tremblent. Une ouverture. « Tu veux parler ? Tu veux réellement que je te parle ? Mec, tu veux que je te dise quoi ? Que je suis heureux de te rencontrer ? Que ma vie va devenir un vrai paradis à tes côtés, parce qu’enfin j’ai un frère ? Mais Louis, comment tu peux être mon frère si tu ne sais rien de moi ? Et sache que ceux qui me connaissent me veulent hors de leurs vis à présent. Alors vas-y, poursuis-moi si tu veux mais ne viens pas chialer quand tu vas réaliser que je ne suis qu’une perte de temps. Je te rends service, Louis. » Étrange duel que vous tenez là, mais il est interrompu quand tu sens un coup à ta jambe. Goblo te regarde d’un œil sombre, tu doutes qu’il ait entendu toute la conversation mais il n’en a pas besoin.
@louis chevalier
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- (( hrp )):
- désolée c'est pas terrible.
- InvitéInvité
Re: acide citrique – tiki tamaharu
Dim 19 Avr 2020 - 11:01
acide citrique
« Gueule de cupcake ?! » répéta Louis le visage rouge. D'un côté c'était un compliment, un cupcake c'était mignon, ça donnait envie. Peut-être que son frère avait envie de lui (fraternellement parlant bien sûr) et l'image du cupcake c'était la même que quelqu'un qui essayait de se restreindre à un régime. Le cupcake donne envie, mais parce qu'on fait attention à sa ligne on n'y touche pas. Ici Tiki a envie d'être avec Louis, mais parce qu'il a ses propres limites il essaye de le repousser. C'est à cela que vaqua l'imagination du wright. Malheureusement son frère (oui c'était SON frère) continua sur sa lancée et se montra le plus détestable qu'il soit, mais Louis ne comptait pas tomber dans le panneau ou se laisser faire. Lui voulait ce frère qu'il avait tant attendu et il l'aurait ! Deux garçons nés d'une femme abominable ne pouvaient en aucun cas être abominables comme elle justement. Pour Louis, Tiki et lui étaient semblables quand bien même ce dernier cherchaient à le repousser. « Oui j'aimerais bien que tu me dises ça, ce serait top ! Et je sais que je ne sais rien de toi outre les rumeurs que j'ai pu entendre en te cherchant, mais justement apprenons à nous connaître ! » Il n'avait jamais parlé en élevant autant la voix pour se faire entendre, mais cela semblait être nécessaire face à la tête de mule qu'il avait en face de lui.
Malheureusement leur conversation fut interrompue par un elfe de maison qui jugea bon de mettre fin à cette discussion. Louis n'était pas de cet avis, mais son corps en décida autrement alors que Tiki tourna les talons. De nouveau le wright allait le perdre, mais ses jambes refusèrent de bouger sous le coup d'un surplus de stress. Sa gorge, quant à elle, se serra et l'empêcha d'émettre un quelconque son. Il était énervé laissant son grand frère s'en aller. C'est seulement lorsqu'il fut le seul humain des cuisines qu'il retrouva l'usage de ses jambes, de sa voix et qu'il reprit connaissance de sa respiration. Il tapa du pied au sol s'attirant le regard des elfes de maison. « 'Chier ! » scanda-t-il. Il demanda aux elfes si ça leur dérangeait de ramasser la début de préparation de tarte, les créatures acceptèrent. Il n'avait plus envie de pâtisser pour ce soir. Non, maintenant il ne lui restait plus qu'à élaborer un plan pour récupérer son frère. Il savait qui il était physiquement, il ne restait plus qu'à le retrouver et il y passerait ses jours et ses nuits s'il le fallait.
@tiki tamaharu
( Terminé )
Malheureusement leur conversation fut interrompue par un elfe de maison qui jugea bon de mettre fin à cette discussion. Louis n'était pas de cet avis, mais son corps en décida autrement alors que Tiki tourna les talons. De nouveau le wright allait le perdre, mais ses jambes refusèrent de bouger sous le coup d'un surplus de stress. Sa gorge, quant à elle, se serra et l'empêcha d'émettre un quelconque son. Il était énervé laissant son grand frère s'en aller. C'est seulement lorsqu'il fut le seul humain des cuisines qu'il retrouva l'usage de ses jambes, de sa voix et qu'il reprit connaissance de sa respiration. Il tapa du pied au sol s'attirant le regard des elfes de maison. « 'Chier ! » scanda-t-il. Il demanda aux elfes si ça leur dérangeait de ramasser la début de préparation de tarte, les créatures acceptèrent. Il n'avait plus envie de pâtisser pour ce soir. Non, maintenant il ne lui restait plus qu'à élaborer un plan pour récupérer son frère. Il savait qui il était physiquement, il ne restait plus qu'à le retrouver et il y passerait ses jours et ses nuits s'il le fallait.
@tiki tamaharu
( Terminé )
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