- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1313
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Lun 18 Nov 2019 - 19:17
Rose souhaitait me voir. Son message par miroir parlant était assez clair elle voulait que je vienne pour signer des papiers, mais elle n’avait pas été beaucoup plus claire et bien que je ne sois pas d’un naturel particulièrement anxieux, préférant plutôt vivre la vie au jour le jour, je devais bien avouer que pour une fois elle m’avait mis un peu de stress. J’avais toujours un peu peur car officiellement Malachi n’était pas reconnu comme étant mon fils, et Rose aurait très bien pu vouloir que je renonce à toute autorité paternelle sur notre fils. Je n’aurai pas vraiment pu m’y opposer, enfin je pense, je ne suis pas un expert en droit de la famille, mais si je voulais continuer à voir mon fils sans que Rose ne fasse d’histoire, je ne pouvais pas trop m’opposer à elle. Et il y avait toujours le risque que Marcus revienne, pardonne à Rose et cherche à reconnaître Malachi.. Alors je n’étais pas tranquille, pourtant rien n’indiquait que la situation ne puisse aller dans ce sens, tout se passait très bien avec Rose, je venais assez souvent voir Malachi, pour lui donner le biberon, le garder et il était même venu une fois chez moi toute une nuit, alors que Rose sortait avec une amie. Non, vraiment, tout se déroulait bien. Peut-être aurai-je une bonne surprise après tout, mais je ne voulais pas être trop optimiste. Et si … Et si ce message était une bonne nouvelle, et si Rose voulait que je vienne pour que je puisse mettre mon nom dans la case du père du livret de famille du petit Malachi ? J’allais vite le savoir de toute façon, j’avais quitté le Ministère par le réseau des cheminettes et j’étais passé chez moi changer de veste, la mienne était couverte de cendre suite au chemin retour et je ne voulais salir chez Rose, alors j’avais changé ma veste en cuir pour un gilet en grosse maille gris, fourré à l’intérieur, et une écharpe à petits carreaux pour ne pas avoir froid, le mois de novembre était bien installé et il commençait à faire fort frais, bien que je ne sois pas frileux de base. Je n’avais pas oublié le brownie sur la route pour aller chez Rose – amadouer une femme semble parfois bien plus facile qu’il ne me semblait par le passé - et me voilà devant chez elle, en train de sonner, pour savoir enfin si ces papiers à signer était une bonne ou une mauvaise nouvelle.
@Rose Coldridge
L'amour est plus fort que tout
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Lun 18 Nov 2019 - 23:29
Son of the bear
Rose & Cael
Rose avait pris sa décision. Cela faisait un moment qu’elle y réfléchissait, tergiversait, remettait tout cela au lendemain, puis au surlendemain, au jour d’après et ainsi de suite. Elle aurait voulu en parler largement autour d’elle, mais c’était compliqué : elle n’était pas sure que l’on puisse comprendre pourquoi elle hésitait tant. Elle s’était épanchée auprès de Gabriel, comme toujours, qui l’avait écouté comme seul lui pouvait le faire. Il l’avait aidé à peser le pour et le contre, à trier ses émotions, ses craintes, fondées ou non, ses espoirs, fondés ou non. Il lui avait fait poser des mots, patiemment, sur tout ce qui l’empêcher de prendre position, d’assumer véritablement ses envies, et ses décisions. Sans le savoir, Caël devait énormément à ce jeune métamorphomage discret dont il ignorait probablement jusqu’à l’existence. Il l’avait convaincu d’envoyer un message au Muller dans la foulée, pour s’astreindre à ses bonnes résolutions, et maintenant, il fallait qu’elle s’y tienne. Quoi qu’on en dise, Rose était quelqu’un de fiable, dans l’immense majorité des cas. Quand elle décidait de quelque chose, elle ne se dégonflait pas, malgré la peur, la crainte et les appréhensions.
Parce qu’elle ne pouvait pas le nier, la belle blonde, elle avait une boule dans le ventre, la gorge serrée comme dans un étau, un collier fin trop serré autour de son joli cou de cygne. Et si Caël n’avait pas la réaction attendue ? Et si il paniquait ? Si il refusait ? Pour le moment, le sorcier se débrouillait pas trop mal, pour un Papa à temps partiel : il n’avait pas rechigné à la tâche, même les plus ingrates, que Rose lui avait infligé sans aucun scrupule. Il avait changé des couches, trier du linge, préparer des biberons, s’était trompé dans les dosages, avait recommencé jusqu’à ce que la blonde estime le breuvage comestible, parfois au bout de quatre ou cinq essais, mais il n’avait jamais bronché, arborant un air buté et concentré qui aurait presque pu attendrir Rose, dans d’autres circonstances. Mais était il prêt pour un engagement plus… Absolu ? Ne risquait il pas de se dégonfler, au dernier moment ? Après tout, ils n’en avaient jamais vraiment discuté sérieusement… Avaient ils seulement déjà discuté sérieusement bien longtemps tous les deux ? Pas vraiment. Il y avait une certaine… Familiarité entre eux à présent, une relation étrange, certainement pas amoureuse, pas tout à fait amicale, et pourtant ils étaient liés par un amour indéfectible pour la même personne, et ce pour la deuxième fois dans leur vie. Sauf que cette fois ci, ils ne pouvaient pas tout gâcher. Ils devaient être meilleurs que ça. Bien meilleurs.
Dans le salon, Rose faisait les cents pas. Elle avait encore une fois la chance que ses colocataires soient de sortie. Il n’y avait qu’elle et Malachi, qui jouait bruyamment sur son tapis d’Eveil. A près de sept mois, le petit garçon se tenait bien installé sur son popotin, commençait à attraper des objets d’une main sur, les agitant devant son nez en éclatant d’un rire clair. Rose l’avait habillé de rouge, un petit pull à oreilles d’ours, un pantalon de velours cotelé, le gamin était adorable. La mère n’était pas mal non plus, dans son genre, bien que Caël ne soit pas du genre à le remarquer quand il s’agissait d’elle. Elle ne le faisait pas pour lui faire plaisir de toute manière, plutôt pour se donner un peu de confiance. Quand la sonnette retentit à l’entrée, elle avait inspiré profondément, avalé les quelques mètres qui la séparait de la porte et avait ouvert au Muller avec un petit sourire.
- Salut Caël, entre, il fait super froid dehors, c’est pas le moment d’attraper un rhume.
Qui aurait cru un jour que Rose Coldridge aurait pu se montrer prévenante, sans ironie ni sarcasme, envers Caël Muller ? A croire que la Terre s’était mise à tourner à l’envers, et pourtant, c’était cette même Rose qui l’aidait à enlever son manteau, puisqu’il avait les mains prises, et l’emmenait rejoindre leur fils sans faire la moue.
- Passé une bonne semaine, pas trop dure entre la thèse et le quidditch ?
Parce qu’elle ne pouvait pas le nier, la belle blonde, elle avait une boule dans le ventre, la gorge serrée comme dans un étau, un collier fin trop serré autour de son joli cou de cygne. Et si Caël n’avait pas la réaction attendue ? Et si il paniquait ? Si il refusait ? Pour le moment, le sorcier se débrouillait pas trop mal, pour un Papa à temps partiel : il n’avait pas rechigné à la tâche, même les plus ingrates, que Rose lui avait infligé sans aucun scrupule. Il avait changé des couches, trier du linge, préparer des biberons, s’était trompé dans les dosages, avait recommencé jusqu’à ce que la blonde estime le breuvage comestible, parfois au bout de quatre ou cinq essais, mais il n’avait jamais bronché, arborant un air buté et concentré qui aurait presque pu attendrir Rose, dans d’autres circonstances. Mais était il prêt pour un engagement plus… Absolu ? Ne risquait il pas de se dégonfler, au dernier moment ? Après tout, ils n’en avaient jamais vraiment discuté sérieusement… Avaient ils seulement déjà discuté sérieusement bien longtemps tous les deux ? Pas vraiment. Il y avait une certaine… Familiarité entre eux à présent, une relation étrange, certainement pas amoureuse, pas tout à fait amicale, et pourtant ils étaient liés par un amour indéfectible pour la même personne, et ce pour la deuxième fois dans leur vie. Sauf que cette fois ci, ils ne pouvaient pas tout gâcher. Ils devaient être meilleurs que ça. Bien meilleurs.
Dans le salon, Rose faisait les cents pas. Elle avait encore une fois la chance que ses colocataires soient de sortie. Il n’y avait qu’elle et Malachi, qui jouait bruyamment sur son tapis d’Eveil. A près de sept mois, le petit garçon se tenait bien installé sur son popotin, commençait à attraper des objets d’une main sur, les agitant devant son nez en éclatant d’un rire clair. Rose l’avait habillé de rouge, un petit pull à oreilles d’ours, un pantalon de velours cotelé, le gamin était adorable. La mère n’était pas mal non plus, dans son genre, bien que Caël ne soit pas du genre à le remarquer quand il s’agissait d’elle. Elle ne le faisait pas pour lui faire plaisir de toute manière, plutôt pour se donner un peu de confiance. Quand la sonnette retentit à l’entrée, elle avait inspiré profondément, avalé les quelques mètres qui la séparait de la porte et avait ouvert au Muller avec un petit sourire.
- Salut Caël, entre, il fait super froid dehors, c’est pas le moment d’attraper un rhume.
Qui aurait cru un jour que Rose Coldridge aurait pu se montrer prévenante, sans ironie ni sarcasme, envers Caël Muller ? A croire que la Terre s’était mise à tourner à l’envers, et pourtant, c’était cette même Rose qui l’aidait à enlever son manteau, puisqu’il avait les mains prises, et l’emmenait rejoindre leur fils sans faire la moue.
- Passé une bonne semaine, pas trop dure entre la thèse et le quidditch ?
(c) DΛNDELION @"Cael Muller"
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Jeu 28 Nov 2019 - 18:00
Petit sourire de l’hôtesse, c’était plutôt bon signe, enfin j’essayais de le percevoir comme ça, ce n’était pas évident de décrypter ce que pensait réellement Rose, et je m’étais mépris plus d’une fois par le passé, alors désormais je reste méfiant. Elle semble plutôt dans une bonne disposition, mais cela peut à la fois tout et rien dire, elle peut juste être contente pour une situation toute autre que celle qui me concerne, alors je reste sur mes gardes, il vaut mieux. Mais je lui réponds quand même par un sourire, ça ne fait pas de mal. Dire que je me présentais de mon plein gré avec le sourire chez Rose aurait été inconcevable auparavant, mais l’inattendu a toujours le don de surprendre.
Salut Rose, merci. Oh ça va encore, ça a rafraîchi mais tant qu’il ne pleut pas je supporte, on a le cuir dur chez les Muller qu’est-ce que tu crois. Et puis le whisky pur feu est un très bon remède au rhume, je l’ai déjà essayé par le passé.
Oui, je faisais le dur Petite blague pour détendre l’atmosphère, avec mon humour de beauf un peu lourd, pour ne pas changer, j’ai beau être sur une pente ascendante, à m’améliorer et me responsabiliser, je reste toujours Caël, à n’en pas douter. Je lui tend mon manteau qu’elle m’a même aidé à retirer – que se passe-t-il ? Serait-elle sous l’emprise de tentacula ou alors Marcus serait-il revenu vers elle ce qui expliquait sa bonne humeur ? – et son aide n’était pas de refus comme mes mains étaient prises.
Etonnamment je suis bien plus organisé que l’an passé. La routine qui s’installe on dirait, les cours avec le professeur Amonwë, le stage au Ministère et même la rédaction de ma thèse qui a bien avancé, je viens de conclure le chapitre sur la diversion comme moyen parallèle à la dissimulation : un ours qui fait un bazar pas possible est parfois plus efficace qu’un sort d’invisibilité. Et toi, l’infirmerie tout ça ?
C’était bien la première fois que je me préoccupais autant des journées de Rose, mais nos rapports avaient vraiment évolué ces derniers temps, et finalement elle n’était pas si horrible que ça, je me surprenais à la comprendre un peu mieux, même si j’avais mis un vrai désordre dans sa vie par mon irresponsabilité. Je lui tends le brownie avant d’aller dire bonjour à mon fils.
Je t’ai ramené du brownie, tu n’auras qu’à le faire chauffer un peu, c’est meilleur tiède. Bonjour Malou, comment ça va ? Tu t’amuses bien ? Maman gâte bien comme il faut le petit Prince ours.
Je me suis déjà accroupi pour prendre dans mes bras le petit garçon, et lui faire des bisous dignes d’un papa poule. Je suis presque gaga quand je joue avec lui.
L'amour est plus fort que tout
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Dim 1 Déc 2019 - 19:03
Son of the bear
Rose & Cael
Décision délicate s’il en était pour la Coldridge qui, malgré tous ses efforts, n’était pas encore tout à fait à l’aise en présence du Muller. Ils étaient tellement différents, et elle avait encore du mal avec ce qu’il qualifiait d’humour. Elle avait le sens de l’humour, la Coldridge, quand elle le voulait bien, mais elle ne pouvait qu’avouer que celui de Cael lui était totalement hermétique. Elle ne le trouvait pas drôle. Elle salua néanmoins l’effort, parce qu’elle était consciente qu’il existant, en ne le rabrouant pas vertement, préférant une réponse n’appelant pas à la réplique.
- Et bien, avec une telle cure, tu ne risques pas de faire descendre les stocks de l’infirmerie.
Avec l’aplomb de la maitresse de maison qu’elle était, elle rangea le manteau de son invité souvent évité. Il se dirigeait déjà vers le salon, où il se doutait que leur fils se trouvait : en dehors des siestes du petit, Rose ne faisait jamais monter Cael dans sa chambre, pour des raisons évidentes.
- J’imagine que tu n’as pas toutes tes matières à valider, ça allège un emploi du temps, malgré tout. Madame Amonwé est une crème, sous ses dehors très stricts, tu as de la chance de l’avoir comme tutrice… Moi ça va, je suis rôdée maintenant. Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas, c’est plutôt plaisant, je n’ai pas franchement le temps de m’ennuyer… J’ai eu le droit à une fracture du bassin magnifique d’une joueuse des lufkin il y a quelques jours, c’était un sacré challenge de gérer ça sans qu’elle ait à rester immobilisée des semaines à sainte marie… Bien sur elle ne va pas remonter sur un balai de si tôt, mais il y a eu plus de peur que de mal …
Elle s’interrompit pour se saisir de la pâtisserie, réprimant un sourire en voyant le grand blond se jeter littéralement ventre à terre pour retrouver son fils. Elle s’éclipsa une seconde pour ranger le gâteau dans la cuisine : elle n’avait pas faim pour le moment, l’estomac trop noué par l’appréhension. Malgré tout, elle appréciait l’attention. Il n’était pas obligé de le faire, et pourtant Caël avait compris qu’elle avait la dent sucré, et pas franchement le temps de s’acheter des douceurs elle-même. En semaine ses seuls desserts consistaient à terminer les petits pots de yaourts ou de compotes que Malachi refusait de terminer. Clairement pas de la haute cuisine. De retour dans le salon, elle observait le père et le fils sans un mot : Cael avait découvert non sans émotion quelques semaines plus tôt que son fils portait le même regard vairon que lui. A eux deux, ils avaient donc une paire d’yeux bleus, et l’autre marron, bien que leur azur soit sensiblement différent. Le petit garçon trottait maintenant avec assurant sur ses quatre pattes, appelant son père de petites exclamations pour le pousser à faire la course avec lui.
- S’il savait parler, il te dirait que sa mère est une horrible mégère qui l’abandonne chez son horrible nounou et, oh malheur, a terminé de le sevrer pour ne le nourrir que des purées et de yaourts, et de quelques biberons de lait maternisé, une honte… Ce qui signifie qu’il n’a plus besoin d’être allaité et que … Tu pourrais potentiellement le garder avec toi plus que vingt quatre heures…
L’amorce était floue. Prudente. Elle attendait de voir si Caël l’écoutait vraiment, malgré ses roulades et ses grimaces à leur fils. Les papiers n’étaient pas loin, mais elle avait encore besoin d’être rassurée pour les lui soumettre. Juste un peu.
- Et bien, avec une telle cure, tu ne risques pas de faire descendre les stocks de l’infirmerie.
Avec l’aplomb de la maitresse de maison qu’elle était, elle rangea le manteau de son invité souvent évité. Il se dirigeait déjà vers le salon, où il se doutait que leur fils se trouvait : en dehors des siestes du petit, Rose ne faisait jamais monter Cael dans sa chambre, pour des raisons évidentes.
- J’imagine que tu n’as pas toutes tes matières à valider, ça allège un emploi du temps, malgré tout. Madame Amonwé est une crème, sous ses dehors très stricts, tu as de la chance de l’avoir comme tutrice… Moi ça va, je suis rôdée maintenant. Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas, c’est plutôt plaisant, je n’ai pas franchement le temps de m’ennuyer… J’ai eu le droit à une fracture du bassin magnifique d’une joueuse des lufkin il y a quelques jours, c’était un sacré challenge de gérer ça sans qu’elle ait à rester immobilisée des semaines à sainte marie… Bien sur elle ne va pas remonter sur un balai de si tôt, mais il y a eu plus de peur que de mal …
Elle s’interrompit pour se saisir de la pâtisserie, réprimant un sourire en voyant le grand blond se jeter littéralement ventre à terre pour retrouver son fils. Elle s’éclipsa une seconde pour ranger le gâteau dans la cuisine : elle n’avait pas faim pour le moment, l’estomac trop noué par l’appréhension. Malgré tout, elle appréciait l’attention. Il n’était pas obligé de le faire, et pourtant Caël avait compris qu’elle avait la dent sucré, et pas franchement le temps de s’acheter des douceurs elle-même. En semaine ses seuls desserts consistaient à terminer les petits pots de yaourts ou de compotes que Malachi refusait de terminer. Clairement pas de la haute cuisine. De retour dans le salon, elle observait le père et le fils sans un mot : Cael avait découvert non sans émotion quelques semaines plus tôt que son fils portait le même regard vairon que lui. A eux deux, ils avaient donc une paire d’yeux bleus, et l’autre marron, bien que leur azur soit sensiblement différent. Le petit garçon trottait maintenant avec assurant sur ses quatre pattes, appelant son père de petites exclamations pour le pousser à faire la course avec lui.
- S’il savait parler, il te dirait que sa mère est une horrible mégère qui l’abandonne chez son horrible nounou et, oh malheur, a terminé de le sevrer pour ne le nourrir que des purées et de yaourts, et de quelques biberons de lait maternisé, une honte… Ce qui signifie qu’il n’a plus besoin d’être allaité et que … Tu pourrais potentiellement le garder avec toi plus que vingt quatre heures…
L’amorce était floue. Prudente. Elle attendait de voir si Caël l’écoutait vraiment, malgré ses roulades et ses grimaces à leur fils. Les papiers n’étaient pas loin, mais elle avait encore besoin d’être rassurée pour les lui soumettre. Juste un peu.
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Mer 11 Déc 2019 - 17:33
Bon, ma blague était tombée à plat, ce qui était presque sûr d’arriver avec Rose, elle n’avait pas vraiment le sens de l’humour à vrai dire, la seule fois où je l’avais vu rire c’était en présence de Marcus. Je veux dire rire de bon cœur, de manière presque solaire et insolente, aujourd’hui cette flamme avait disparu et ce n’était pas mes tentatives de blague qui allaient changer quoique ce soit. Je souris poliment à sa remarque, sans trouver quoi répondre de plus, et lui donne volontiers mon manteau. Qui aurait cru il y a quelques mois une telle situation ? Pas moi, et pourtant. Alors même si je continuais à lui parler, je n’avais qu’une hâte : retrouver mon fils. Mon merveilleux fils qui se tenait déjà en position assise et qui jouait tranquillement, pas le moins du monde perturbé par le cocon familial unique dans lequel il était né. Je m’émerveillais à chaque fois devant sa petite bouille, un vrai papa gaga, mais je m’en fichais, je me sentais bien en sa présence, à ma place. Je n’avais jamais ressenti ça avant, et même si j’avais toujours eu peur de l’engagement, celui de s’occuper de Malachi ne m’avait jamais fait peur, loin de là. Premiers mots bateau, qui ne faisaient que reculer le moment inévitable où je saurais quels fameux papiers elle voulait me faire signer.
La plupart de mes matières sont validées à vrai dire, ce qui pêche vraiment c’est la thèse que je n’ai pas rendu à temps, donc je l’ai reprise et la complète. Oui, le professeur Amonwë est vraiment sympa, j’ai bien plus de chance que Sasha qui lui a hérité de la prof la plus coincée de la fac. Tu n’es jamais loin du quidditch à ce que je vois. Je saurais m’en souvenir si je fais une mauvaise chute au prochain match.
Après que je me sois débarrassé du brownie que j’avais ramené pour Rose, je m’étais littéralement jeté à plat ventre pour être à la hauteur de mon fils. Ce petit m’ensorcelait, il me ressemblait beaucoup, en tout cas d’après les quelques photos que j’avais de moi au même âge, et surtout il avait mes yeux… Si ça n’était pas une preuve qu’il était mon fils, je ne savais pas ce que c’était. La même particularité que papa, une fierté pour moi. Et Rose l’ignorait mais je raffolais de ces photos qu’elle m’envoyait avec ses tenues d’ourson – c’était d’ailleurs le surnom que je lui avais donné, mon petit ourson – pour la simple et bonne raison que je savais me transformer en ours. J’allais commencer à faire la « course » avec mon fils, quand les mots de Rose m’interrompirent net, le petit ourson se retournant et se demandant pourquoi je ne le suivais plus.
Je suis sûr que s’il pouvait parler il dirait qu’il t’aime et ne veut jamais te quitter. Tu es une très bonne mère Rose, arrête de culpabiliser. Malou n’aurait pu rêver meilleur maman. Et pour le reste …
Je reste méfiant, mais finalement je me suis peut-être inquiété pour rien.
Tu sais très bien que j’adorerais le garder avec moi plus de vingt-quatre heures ! Même un week-end, ou plus, je me sens vraiment bien avec Malou. Mais pourquoi tu dis ça ? Tu as un week-end de prévu et tu veux que je le garde ?
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Mer 11 Déc 2019 - 22:47
Son of the bear
Rose & Cael
Ils bavardaient, normalement, comme si la situation n’était pas compliquée, comme si ce qu’ils avaient vécu n’était pas complètement tordu, à la limite du malsain. Cela faisait maintenant un peu plus de sept mois que Malachi était né, qu’ils avaient accepté de se donner une chance. Pas en tant que couple, bien sur, cela ne les avait pas effleuré une seule seconde ni l’un ni l’autre, mais en tant que … Camarades de vie ? Il n’y avait pas de termes qui pouvant vraiment définir ce qu’ils étaient l’un par rapport à l’autre. Ils étaient les parents de leur fils, ça, c’était facile à dire, mais qui était Caël pour elle ? Avec le temps, la réflexion, les dizaines d’heures qu’elle avait passées en larmes blottie dans les bras de Gabriel à tâcher de comprendre ce qu’elle ressentait, la colère qui avait coulé en fiel de son cœur avait fini par se tarir. Elle n’en voulait pas au Muller. Elle ne lui en voulait plus. Elle était passée à autre chose avec lui, bon gré, mal gré, dans un intérêt supérieur, celui de Malou. Elle ne pouvait pas encore dire qu’elle appréciait le wright, c’était aller vite en besogne, mais elle se surprenait parfois à lui lancer un regard complice quand ils s’extasiaient en chœur du moindre geste du petit garçon, à sourire en lui envoyant une énième photo, entre deux gardes à l’infirmerie. Il ne l’insupportait plus. Il était dans sa vie, voilà tout, et elle l’acceptait presque sans difficulté. Ses visites étaient devenues une sorte de repère dans son rythme de vie, lui permettant de souffler un peu, de sortir de la routine du bébé, boulot, dodo. Un autre adulte à qui parler – parce qu’il en avait au moins l’apparence, et parfois même la conversation ! – c’était précieux pour une maman solo.
- Sasha va avoir du fil à retordre avec Roseburry, mais ça reste quand même une pointure dans son domaine, et on arrive pas à ce niveau d’excellence sans une dose d’exigence … Et, évidemment que je ne suis jamais loin du stade. Si tu savais comme je languis le jour où je pourrais jouer à nouveau, ne serait ce que faire quelques passes avec quelqu’un… ça me démange dès que je passe devant ou que j’entends les entrainements au loin.
Un soupir. Caël ne pouvait pas ignorer la passion de la Coldridge pour le sport aérien : c’était bien une des rares choses qu’ils avaient vraiment en commun, et ils s’étaient affrontés sur les terrains tous les ans, chacun dans une équipe. Balayant le sujet d’un revers de main, Rose continuait de faire les cent pas dans le salon, incapable de s’asseoir alors que le blond se roulait par terre à la rencontre de son fils, hilare de voir son père faire le pitre : l’enfant se mettait à présent à rire aux éclats quand quelque chose lui plaisait, et Rose avait compris pourquoi sa mère lui disait souvent que le rire des enfants était le chant des anges. Le moindre des rires de Malou avait le pouvoir d’effacer le chagrin dans son cœur, déchargeant une quantité incroyable d’endorphine dans son cerveau. C’était d’ailleurs surement ça qui la faisait tenir, en ce moment.
- Moui … On en reparlera quand il sera assez grand pour faire des caprices quand je le poserai chez Niamh … ça sera une autre affaire. Et, non, je ne parlais pas de ça. Enfin, pas vraiment…
Ça y est, on y était, il fallait qu’elle se lance. Elle jouait avec ses doigts, mal à l’aise, tournant l’anneau imaginaire autour de son annulaire, vieille habitude qui ne l’avait pas quitté, alors qu’elle continuait à creuser une tranchée dans le salon. Elle allait devoir lacher le morceau, et d’une traite, sans quoi elle risquait de se perdre dans ses explications.
- J’ai discuté, beaucoup, avec ma mère. Et avec Gabriel, aussi. Je ne sais pas si tu vois qui est Gabriel, enfin, on a fait nos cursus en parallèle, il était avec nous à Poudlard, puis à Hungcalf, il sortait avec Katherine Lewis à l’époque, c’est mon meilleur ami depuis qu’on est tout petit… Bref…
Ça y est, elle s’égarait déjà. Il fallait qu’elle se calme. Elle inspira un grand coup, plaquant ses mains un moment contre ses cuisses, avant que la nervosité les agite à nouveau.
- J’ai beaucoup parlé avec Gabriel. Il a eu une enfance compliquée, notamment à cause de son père. Il n’a pas eu la chance d’avoir un père aimant, et je pense que si il avait eu … Enfin, les choses auraient été plus faciles pour lui que ce qu’elles ont été. Il m’a fait comprendre que Malachi avait de la chance d’avoir deux parents qui l’aimaient, en bonne santé, en capacité de prendre soin de lui si l’autre était défaillant, d’une manière ou d’un autre… je me suis renseignée, un peu, j’ai fait quelques recherches sur le sujet et… Enfin, j’ai posé les formulaires sur la table. J’aimerai que tu les lises, s’il te plait, et que tu prennes le temps de peser le pour et le contre, parce que ce n’est pas quelque chose qui doit se décider à la légère …
La gorge serrée, elle laissa le Muller se redresser pour attraper le parapheur renfermant les documents qu’elle était allée récupérer à la mairie, qu’elle avait déjà signé la veille, comme si elle craignait de changer d’avis si elle attendait trop. Le titre de la première page ne tolérait aucune ambiguité : « Attestation de reconnaissance de Paternité de Malachi Coldridge-Muller ». On ne pouvait pas faire plus clair.
- Sasha va avoir du fil à retordre avec Roseburry, mais ça reste quand même une pointure dans son domaine, et on arrive pas à ce niveau d’excellence sans une dose d’exigence … Et, évidemment que je ne suis jamais loin du stade. Si tu savais comme je languis le jour où je pourrais jouer à nouveau, ne serait ce que faire quelques passes avec quelqu’un… ça me démange dès que je passe devant ou que j’entends les entrainements au loin.
Un soupir. Caël ne pouvait pas ignorer la passion de la Coldridge pour le sport aérien : c’était bien une des rares choses qu’ils avaient vraiment en commun, et ils s’étaient affrontés sur les terrains tous les ans, chacun dans une équipe. Balayant le sujet d’un revers de main, Rose continuait de faire les cent pas dans le salon, incapable de s’asseoir alors que le blond se roulait par terre à la rencontre de son fils, hilare de voir son père faire le pitre : l’enfant se mettait à présent à rire aux éclats quand quelque chose lui plaisait, et Rose avait compris pourquoi sa mère lui disait souvent que le rire des enfants était le chant des anges. Le moindre des rires de Malou avait le pouvoir d’effacer le chagrin dans son cœur, déchargeant une quantité incroyable d’endorphine dans son cerveau. C’était d’ailleurs surement ça qui la faisait tenir, en ce moment.
- Moui … On en reparlera quand il sera assez grand pour faire des caprices quand je le poserai chez Niamh … ça sera une autre affaire. Et, non, je ne parlais pas de ça. Enfin, pas vraiment…
Ça y est, on y était, il fallait qu’elle se lance. Elle jouait avec ses doigts, mal à l’aise, tournant l’anneau imaginaire autour de son annulaire, vieille habitude qui ne l’avait pas quitté, alors qu’elle continuait à creuser une tranchée dans le salon. Elle allait devoir lacher le morceau, et d’une traite, sans quoi elle risquait de se perdre dans ses explications.
- J’ai discuté, beaucoup, avec ma mère. Et avec Gabriel, aussi. Je ne sais pas si tu vois qui est Gabriel, enfin, on a fait nos cursus en parallèle, il était avec nous à Poudlard, puis à Hungcalf, il sortait avec Katherine Lewis à l’époque, c’est mon meilleur ami depuis qu’on est tout petit… Bref…
Ça y est, elle s’égarait déjà. Il fallait qu’elle se calme. Elle inspira un grand coup, plaquant ses mains un moment contre ses cuisses, avant que la nervosité les agite à nouveau.
- J’ai beaucoup parlé avec Gabriel. Il a eu une enfance compliquée, notamment à cause de son père. Il n’a pas eu la chance d’avoir un père aimant, et je pense que si il avait eu … Enfin, les choses auraient été plus faciles pour lui que ce qu’elles ont été. Il m’a fait comprendre que Malachi avait de la chance d’avoir deux parents qui l’aimaient, en bonne santé, en capacité de prendre soin de lui si l’autre était défaillant, d’une manière ou d’un autre… je me suis renseignée, un peu, j’ai fait quelques recherches sur le sujet et… Enfin, j’ai posé les formulaires sur la table. J’aimerai que tu les lises, s’il te plait, et que tu prennes le temps de peser le pour et le contre, parce que ce n’est pas quelque chose qui doit se décider à la légère …
La gorge serrée, elle laissa le Muller se redresser pour attraper le parapheur renfermant les documents qu’elle était allée récupérer à la mairie, qu’elle avait déjà signé la veille, comme si elle craignait de changer d’avis si elle attendait trop. Le titre de la première page ne tolérait aucune ambiguité : « Attestation de reconnaissance de Paternité de Malachi Coldridge-Muller ». On ne pouvait pas faire plus clair.
(c) DΛNDELION @"Cael Muller"
- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1313
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Lun 30 Déc 2019 - 19:22
La situation aurait pu paraître normale pour n’importe qui passant par là et pourtant eux savaient à quel point il avait fallu faire des compromis et des efforts pour arriver à un tel résultat. Et tout n’était pas encore résolu. J’étais en partie (oui en partie) responsable de la séparation de Rose et Marcus. Et ça je ne pouvais le réparer, je m’en voudrais toujours. Mais aujourd’hui, si on me demandait si je referais la même connerie si on m’offrait la possibilité de retourner dans le passé, je dirais sûrement oui. Non par bêtise, ou pire par attirance pour Rose (beurk), mais parce que Malachi était un vrai bonheur. J’aimais mon nouveau rôle de père, je le sentais au fond de moi, c’était sans doute ce qui me manquait pour évoluer, pour devenir un adulte, un sorcier accompli, et au fond c’était plus ou moins grâce à Rose. Je n’étais plus le tempétueux Caël, la terreur des petites culottes comme on m’appelait fameusement à Poudlard. Je devenais progressivement ce que j’avais toujours voulu : un père. Un rôle qui m’allait plutôt bien, à en juger par les petits cris que pousser Malachi quand je jouais avec lui, que je lui faisais des chatouilles sur le ventre ou des poutous sur les petons. Un vrai papa gâteau… Mais pour autant je ne savais pas trop comment considérer Rose désormais. Elle n’était plus cette fille trop coincée et autoritaire, la Fuhrer Sainte-Nitouche, qui détournait mon meilleur ami du droit chemin de la beuverie, non elle était devenue une personne que j’avais appris à apprécier, à la fois les défauts mais aussi les qualités. Alors oui je n’étais pas aussi sérieux qu’elle, mais je voyais maintenant que ce que je voyais comme des défauts avaient de bons côtés. Mais je n’étais pas près de le lui avouer. J’avais ma fierté, mon ego. Je lui étais reconnaissant, ça c’était sûr, mais j’étais bien incapable d’en dire davantage.
Sha est une tête brûlée, même moi je ne me frotterai pas à la rousse. Il paraît qu’elle a été virée du Ministère pour avoir fait rôtir les pieds de son secrétaire car il ne tapait pas assez vite à la machine à son goût.
Oui bon je viens d’inventer cette rumeur mais je suis sûr que c’était parfaitement crédible.
Si tu veux un jour un petit entraînement amical, je suis là, Malachi a ses deux parents accros au balai !
Ma proposition était sincère, non je n’étais pas tombé sur la tête. Mais je connaissais la passion pour le quidditch de Rose, on avait souvent disputé des matchs l’un contre l’autre. Et moi-même j’avais dû arrêter le quidditch pendant un mois à Poudlard à cause d’une bagarre qui avait fini avec ma main gauche plâtré et immobilisé pour permettre la consolidation des os, même la magie prenait du temps parfois. Et voler avec une seule main valide n’était pas très efficace, surtout vu mon poste. Absorbé dans la contemplation de mon fils je ne voyais pas la blonde faire les cent pas dans la pièce. Je sens pourtant au bout de quelques minutes qu’elle a besoin de parler, alors j’arrête de faire le pitre, restant assis au sol près de mon fils, pour l’écouter, sans l’interrompre, en fait j’ai un peu peur de ce qu’elle a à m’annoncer. Gabriel, bien sûr que je vois de qui il s’agit, je lui avais confié le premier cadeau que je voulais faire à Malou, et il avait tenu parole. Il avait sûrement influé sur Rose pour me laisser venir le voir d’ailleurs, il faudrait que je le remercie la prochaine fois que je le vois, mais je ne le croisais jamais. Je commence à sentir mon front se couvrir de sueur. Pourquoi est-ce qu’elle me parle de l’enfance de son pote ? Les formulaires ? Quels formulaires ? deux parents aimants ? Est-ce qu’elle s’était remise avec Marcus sans que je le sache et me proposait aujourd’hui d’accepter que Malou soit reconnu par mon ancien meilleur ami ? Je me lève, précautionneusement, pour aller jeter un œil à ce papier… Je ne suis pas confiant, j’ai les mains moites. Mais mon cœur fait un bond quand je lis les premiers mots, en première page : « Attestation de reconnaissance de Paternité de Malachi Coldridge-Muller ». Je. J’étais sans voix. Mon ventre était tout retourné. Mon cœur battait la chamade. J’étais un sanguin, et je réagissais au quart de tour mais là mon cerveau s’était arrêté. Je relis le document, pour être bien sûr, et sans que je ne m’en rende compte mon visage se pare d’un immense sourire, mes yeux brillent, j’ai envie de pleurer. Je me jette sur Rose pour la prendre dans mes bras, je la soulève presque de terre. Oui vous avez bien lu. Sans commentaire. Je suis ému, je pleure de joie. J’ai du mal à parler, et Malou nous regarde, arrêtant de jouer, interloqué.
Rose tu… Tu n’imagines pas à quel point tu me remplis de joie. Je rêvais ce moment et tu viens d’accomplir mon rêve. Je prendrais le temps si tu veux, mais sache que ça serait un honneur de les signer. Et que notre fils porte mon nom également…
Je la lâche enfin, encore ému, et reprends les papiers en main pour les parcourir. Je suis fou de joie.
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Mer 1 Jan 2020 - 14:25
Son of the bear
Rose & Cael
Trop inquiète de la future réaction du Muller, Rose avait été bien incapable de surenchérir sur la situation de Sasha, ou d’accepter la proposition d’entrainement de quidditch, là où d’ordinaire, elle aurait probablement pris la défense de Roseburry avec véhémence et approuver l’idée d’un match amical avec enthousiasme. Dans un souci de discrétion, elle lui aurait surement proposé d’aller voler bien loin d’Inverness, d’ailleurs : elle n’osait imaginer ce qu’il pourrait se dire sur eux si on apercevait les nouveaux parents, anciennes Némésys, se renvoyer le souaffle sans viser directement le nez. Non, à la place, Rose continuait de creuser sa tranchée, de se malmener les phalanges, jusqu’à ce qu’enfin, Caël comprenne, et se saisisse de la liasse administrative qu’elle avait laissé à sa disposition. Elle s’était alors arrêtée de marcher, se figeant dans une position d’attente statique, nerveuse. Elle fixait le Wright, cherchant un mouvement sur son visage, un tic, le moindre indice lui permettant d’anticiper sa décision…
Elle n’eut pas besoin de beaucoup de clairvoyance pour deviner le ressenti de Caël. Le moins qu’elle puisse dire, c’était qu’il était démonstratif, alors que ses propre pieds quittaient le sol pour battre un peu dans le vide, ou presque. Elle sentait le souffle chaud de Caël dans son cou. La dernière fois qu’elle l’avait eu aussi proche d’elle, ils avaient conçu Malachi. Cela avait quelque chose d’un peu troublant, tout de même. Malgré tout, l’émotion du jeune homme et son euphorie ne pouvaient que la toucher, bien qu’elle ne soit pas encore tout à fait soulagée. Il était ravi, bien sur, et c’était très bien, mais sa réaction était tout juste épidermique, pour le moment. Il avait encore le temps de s’effrayer, plus tard, de changer d’avis. Elle savait qu’elle allait devoir jouer les rabat-joie, le faire revenir à des considérations moins Poétiques que la simple transmission de son patronyme. Cela avait toujours été son rôle, après tout, mais là où avant, il pouvait librement se payer sa tête, à présent il était obligé de l’écouter.
- Je suis ravie que cela te comble, Caël, mais il est vraiment, vraiment important que tu lises tout, que tu ais un avis sur absolument tout ce que j’ai pu rédiger. Je … ce n’est pas qu’une histoire de nom. C’est bien, bien plus important que ça.
Elle avait envie de croire, vraiment que le Wright était déjà au courant de tout cela, mais elle avait besoin d’en être assurée. Elle attrapa Malou qui commençait à ronchonner d’être mis à l’écart, inspira profondément l’odeur contre son crâne pour se donner un peu de courage, puis reprit.
- Si tu acceptes de signer ce papier, tu seras responsable de Malachi de la même manière que je le suis actuellement. Cela signifie que l’on devra prendre certaines décisions ensemble, conjointement. On sera obligé de se parler, beaucoup, de communiquer, parfois de s’engueuler parce que, clairement, il y a peu de chance qu’on soit d’accord sur tout. Et puis … j’ai rajouté quelques clauses suspensives.
Nouvelle inspirations, nouvelle prise de courage. Ce n’était pas facile d’expliquer tout ça. La décision pouvait paraitre inique, et pourtant, si elle avait pensé à tout, c’était pour le bien être de Malou.
- Si nous continuons d’habiter à une distance raisonnable l’un de l’autre, cela signifie que nous pourrons appliquer une garde alternée. Tu pourras l’avoir avec toi la moitié du temps, un jour ou une semaine sur deux, idem pour les week ends. Mais ça… Je ne pense pas que cela soit compatible avec la fin de ta dernière année, avec ta thèse et ton dernier stage chez les aurors. La clause est la suivante : tant que tu n’as pas terminé et réussi ton année, je garde la garde exclusive, dans les conditions que nous avons actuellement. Tu pourras venir le voir autant que tu veux, le prendre les week ends si cela te fait plaisir, et que cela ne ralentit pas ta thèse. Et en juillet… On pourra rediscuter de tout ça.
Elle osa un regard timide au grand blond, un peu de biais. Elle espérait vraiment, sincèrement, qu’il comprendrait sa démarche. Que si elle faisait ça, c’était aussi pour lui. Qu’il ne renonce pas à ses rêves de carrière, comme elle avait du mettre entre parenthèses les siens. Si il partait à Londres pour devenir auror, elle était prête à demander un poste à Sainte Mangouste, voire à s’installer comme médecin parmi les moldus, pour le suivre, et éviter à Malachi d’être séparé de son père. Mais ça, elle ne lui dirait pas tout de suite, trop vulnérable à cet instant pour s’ouvrir un peu plus.
Elle n’eut pas besoin de beaucoup de clairvoyance pour deviner le ressenti de Caël. Le moins qu’elle puisse dire, c’était qu’il était démonstratif, alors que ses propre pieds quittaient le sol pour battre un peu dans le vide, ou presque. Elle sentait le souffle chaud de Caël dans son cou. La dernière fois qu’elle l’avait eu aussi proche d’elle, ils avaient conçu Malachi. Cela avait quelque chose d’un peu troublant, tout de même. Malgré tout, l’émotion du jeune homme et son euphorie ne pouvaient que la toucher, bien qu’elle ne soit pas encore tout à fait soulagée. Il était ravi, bien sur, et c’était très bien, mais sa réaction était tout juste épidermique, pour le moment. Il avait encore le temps de s’effrayer, plus tard, de changer d’avis. Elle savait qu’elle allait devoir jouer les rabat-joie, le faire revenir à des considérations moins Poétiques que la simple transmission de son patronyme. Cela avait toujours été son rôle, après tout, mais là où avant, il pouvait librement se payer sa tête, à présent il était obligé de l’écouter.
- Je suis ravie que cela te comble, Caël, mais il est vraiment, vraiment important que tu lises tout, que tu ais un avis sur absolument tout ce que j’ai pu rédiger. Je … ce n’est pas qu’une histoire de nom. C’est bien, bien plus important que ça.
Elle avait envie de croire, vraiment que le Wright était déjà au courant de tout cela, mais elle avait besoin d’en être assurée. Elle attrapa Malou qui commençait à ronchonner d’être mis à l’écart, inspira profondément l’odeur contre son crâne pour se donner un peu de courage, puis reprit.
- Si tu acceptes de signer ce papier, tu seras responsable de Malachi de la même manière que je le suis actuellement. Cela signifie que l’on devra prendre certaines décisions ensemble, conjointement. On sera obligé de se parler, beaucoup, de communiquer, parfois de s’engueuler parce que, clairement, il y a peu de chance qu’on soit d’accord sur tout. Et puis … j’ai rajouté quelques clauses suspensives.
Nouvelle inspirations, nouvelle prise de courage. Ce n’était pas facile d’expliquer tout ça. La décision pouvait paraitre inique, et pourtant, si elle avait pensé à tout, c’était pour le bien être de Malou.
- Si nous continuons d’habiter à une distance raisonnable l’un de l’autre, cela signifie que nous pourrons appliquer une garde alternée. Tu pourras l’avoir avec toi la moitié du temps, un jour ou une semaine sur deux, idem pour les week ends. Mais ça… Je ne pense pas que cela soit compatible avec la fin de ta dernière année, avec ta thèse et ton dernier stage chez les aurors. La clause est la suivante : tant que tu n’as pas terminé et réussi ton année, je garde la garde exclusive, dans les conditions que nous avons actuellement. Tu pourras venir le voir autant que tu veux, le prendre les week ends si cela te fait plaisir, et que cela ne ralentit pas ta thèse. Et en juillet… On pourra rediscuter de tout ça.
Elle osa un regard timide au grand blond, un peu de biais. Elle espérait vraiment, sincèrement, qu’il comprendrait sa démarche. Que si elle faisait ça, c’était aussi pour lui. Qu’il ne renonce pas à ses rêves de carrière, comme elle avait du mettre entre parenthèses les siens. Si il partait à Londres pour devenir auror, elle était prête à demander un poste à Sainte Mangouste, voire à s’installer comme médecin parmi les moldus, pour le suivre, et éviter à Malachi d’être séparé de son père. Mais ça, elle ne lui dirait pas tout de suite, trop vulnérable à cet instant pour s’ouvrir un peu plus.
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Inventaire Sorcier
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Dim 5 Jan 2020 - 2:49
Le bonheur, voilà ce que je ressentais, même si cette joie était si intense que je ne savais pas trop comment réagir. La seule réaction que je pus avoir avait été de prendre Rose dans mes bras, et de mémoire d’homme, ce n’était jamais arrivé auparavant, enfin à part pour la conception du petit Malou qui nous regardait avec ses grands yeux vairons, comme ceux de son papa. J’avais les larmes aux yeux, j’étais vraiment ému. Autant, je réagissais toujours au quart de tour, mais on pouvait désormais dire que cela concernait n’importe quelle émotion et pas seulement la colère, mais aussi la joie. J’étais déjà fin heureux de pouvoir voir mon fils de temps en temps, en fait aussi souvent que je le souhaitais, mais ces papiers signifiaient bien plus. Il allait avoir mon nom, je serai son père officiellement, aux yeux de la loi magique, et surtout, j’allais pouvoir assumer un véritable rôle dans son éducation, mon avis ne serait pas que lettre morte, et mes opinions sur la façon de l’élever ne seraient pas que des vœux pieux. Ainsi je ne serai pas obligé de me contenter de lui acheter un body aux couleurs de mon équipe de quidditch préféré pour convaincre sa mère de l’intéresser au quidditch ! Bien entendu, Sainte-Marie Rose de la Trinité n’était jamais bien loin, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, j’étais plus spontané que réfléchi, alors qu’elle, elle utilisait ses méninges comme j’utilisais ma euh baguette. Je l’écoutais donc parler, tandis qu’elle reprenait notre fils dans ses bras, car il commençait à chouiner, comme tous les petits de son âge en manque d’attention. Je ne l’interromps pas, ce n’est pas nécessaire, je préfère jouer la sécurité et être sérieux. Elle a raison, ce n’est pas une décision à prendre à la légère loin de là, et je ne compte pas prendre ça à la rigolade.
Ne t’inquiète pas Rose, je suis peut-être encore un grand gamin un peu idiot sur de nombreuses choses, mais Malachi n’a jamais été un sujet de plaisanterie à mes yeux, tu peux en être sûre.
Je m’assois, et je feuillète avant de reprendre.
Je sais très bien que ce n’est pas qu’un nom, même si le nom est symbolique, enfin dans ma famille. Mes parents n’arrêtent pas de me demander pourquoi Malachi n’a pas mon nom, ils ont tendance à penser que j’aurai même dû te demander en mariage quand je t’ai mis enceinte, ils sont un peu psychorigides sur les bords. Je le veux Rose, je veux être responsable de malachi. C’est mon fils, et je veux avoir toute la responsabilité qui m’en incombe, et pas que financière. Je veux être ce genre de père qui est là pour soigner la blessure de son fils s’il est tombé, lui préparer son goûter le matin avant qu’il n’aille en cours, ou tout simplement m’occuper de lui comme tu le ferais. On sait tous les deux que l’on n’a pas eu les mêmes références d’éducation. Et je suis sûr qu’on va s’engueuler, mais tant mieux. Car ça ne pourra être que positif. Quant aux clauses suspensives…
Nouvelle pause. Je la regarde, avec un sourire insolent.
Tu ne peux pas t’empêcher de vouloir me materner, mais je ne vais pas faire l’ingrat. J’accepte ces conditions. Et puis peut-être que je pourrais l’avoir plus souvent chez moi pour l’habituer à la garde alternée qui suivra mon diplôme. Pour ne pas le perturber. On a déjà réussi l’étape des doudous avec nos odeurs, autant passer à celle de ses deux chambres. Et ensuite, en juillet, lorsque je serai diplômé, je serai sûrement embauché au Bureau des Aurors. On pourra alors voir comment on s’organise à ce moment-là, mais je ne songe pas à déménager donc ça ne devrait pas poser de difficultés.
Je savais très bien qu’être auror et père en même temps n’était pas évident, surtout quand le siège des Aurors est à Londres … et l’enfant à Inverness. Mais j’avais des collègues qui y arrivaient, alors pourquoi pas moi ? Il faudrait juste voir si les horaires de la crèche conviennent aux horaires de travail. Quitte à modifier un peu le planning des gardes si je suis d’astreinte. Mais je ne veux pas que tout repose sur Rose. Elle a le droit à son bonheur aussi, et je suis sûr que travailler dans un vrai hôpital magique lui plairait bien plus … J’étais prêt à des compromis, pour mon fils.
La question que je me pose c’est surtout : qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? Je me doute que Gabriel y est pour beaucoup, mais je ne pensais pas que tu me faisais confiance à ce point-là …
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Mer 8 Jan 2020 - 22:19
Son of the bear
Rose & Cael
Sans être pleinement rassurée, la blonde tâchait de garder le contrôle, respirant lentement, exacte opposée du bonheur expansif du Muller. Dans d’autres circonstances, si le sujet ne lui était pas si sensible, probablement qu’elle aurait partagé la ferveur euphorique de Cael, elle n’était pas dépourvue. Mais la peur qui lui tenaillait le ventre l’empêchait d’être tout à fait sereine et détendue, malgré les promesses et les avances solennelles de ce dernier. D’ailleurs, la seule réflexion qui lui tira un gloussement nerveux fut celle de la position des parents du sang pur vis à vis de leur … Situation.
- Je pense que ma mère m’aurait renié si je n’avais que considéré ce genre de proposition … Excuse moi Cael, ne le prends pas pour toi, mais les sangs-purs n’ont pas odeur de sainteté chez moi, et il n’y avait bien que Marcus qui trouvait grâce assez yeux, et uniquement après des années et des années de séduction appliquée de sa part… Ma mère aurait surement préféré me voir morte que de me voir Muller. Là dessus ne sois jamais inquiet, ce n’est pas moi qui t’enfilerai la corde au cou.
L’idée même d’être mariée à Caël avait quelque chose de profondément malaisant. Cela étant dit, ils n’auraient pas été du genre jaloux, au moins, et pas franchement exclusif. Il y a fort longtemps, les couples les plus dépassionnés étaient aussi les plus durables. Les mariages de raison, en bonne intelligence, forment souvent des partenariats redoutables… Mais non. Rose avait été élevée dans la méfiance des sangs purs, de la noblesse magique, et n’était pas (plus?) de celle qui leur faisait des ronds de jambes pour leur plaire. Si elle avait voulu se fondre dans la masse courtisane pendant des années, sous l’oeil désapprobateur de sa mère, ce n’était que pour coller à l’idéal de ses beaux parents de l’époque, être à la hauteur de ce que l’on attendait de la compagne d’un de Gray. Pour le mériter, elle se serait faite plus royaliste que le roi. Maintenant, ce genre de mascarade n’avait plus aucun sens.
- Je … Je suis contente que tu comprennes ma position. Je ne fais pas cela pour te piéger Caël, crois moi que si j’avais voulu le faire, il y avait soit bien plus simple, soit bien plus retors… Je veux juste que tu puisses terminer ton année sereinement, et si possible avec une carotte, une échéance heureuse à la fin. Ma dernière année à moi a été tellement … Hum … Chaotique, que je ne voulais pas qu’il t’arrive la même chose … Et je te signale que pour le moment, le maternage vous à tous plutôt bien réussi.
Elle haussa les épaules sans chercher à être modeste : Elle le savait, et personne ne pouvait le nier, que son caractère maniaque et prévenant avait permis la réussite scolaire de bien des étudiants, à Poufsouffle comme chez les Summerbees, et qu’elle avait compté parmi les tutrices les plus redoutables de sa génération. Si ses protégés, volontaires ou contraints, en avaient vu de belles pendant le temps de leur tutorat, aucun d’entre eux n’étaient jamais revenus se plaindre des résultats à posteriori. C’était même plutôt l’inverse.
- Pour la période des examens en décembre, je te conseille de rester concentré sur les quelques partiels qu’il te reste … Tu pourras voir Malou pendant les vacances, et comme je te l’ai écrit par message, on s’arrangera pour que tu puisses l’avoir un peu avec toi durant les fêtes… Et en janvier, si tu veux bien, on regardera comment on peut aménager ta garçonnière pour avoir un vrai espace enfant digne de ce nom. Il y a des choses que tu ne pourras pas deviner tout seul, alors Sasha ou moi, nous pourrons t’aider à faire de ton antre un véritable havre de paix pour lui … Et seulement après, on regardera pour les weeks-ends. *elle se tut un instant et rajouta, une petite provocation dans la voix * C’est fatiguant un enfant, aussi bien le dimanche midi tu me le ramèneras parce que tu seras sur les rotules.
A la dernière question de Caël enfin, une ombre passa sur le visage délicat de la Coldridge, qui se figea imperceptiblement. Difficile de savoir ce qu’il se passait dans l’esprit bien gardé de l’occlumens à cet instant précis, elle-même était tiraillée. Elle avait envie d’être sincère avec lui, mais Caël restait Caël… Allait-il comprendre ce qu’elle voulait vraiment lui dire, à demi-mot ? Elle avait tellement peur qu’il se paye sa tête … Enfin, de toute façon, si elle lui disait autre chose que la vérité, il refuserait de la croire, alors …
- Je … Je ne sais pas encore si je peux vraiment te faire confiance. C’est un pari que je fais. On ne va pas se mentir, Caël, de base, on ne s’apprécie pas beaucoup. Pendant des années, tu as incarné tout ce que je pouvais mépriser chez un homme et chez un sorcier. Tu es riche à en mourir, tu es un sang pur né avec une cuillère dans la bouche, avec des facilités naturelles qui n’avaient rien à voir avec l’effort que tu pouvais mettre dans tes entreprises, tu étais inconstant, frivole, inconscient, dragueur, menteur, moqueur … Tu m’as joué de mauvais tours pendant presque toute ma scolarité à Poudlard, tu m’as humilié, tourné en dérision … Je ne t’ai jamais vu autrement que sous tes angles les moins reluisants, toutes ces années, sans faire vraiment l'effort d'essayer de gratter un peu le vernis …et j’imagine que tu n’as jamais vraiment eu une bonne image de moi non plus.
Elle haussa les épaules, cherchant la suite de son raisonnement. Ils n’avaient jamais fait d’efforts, pendant des années, pour aller l’un vers l’autre, comme deux êtres d’espèces différentes, de biotopes opposés. Rien ne les destinait à se fréquenter, et pourtant.
- Sauf que maintenant, il n’y a plus uniquement nous deux, mais une troisième entité à l’équation, qui aura besoin de toi autant qu’il aura besoin de moi, peu importe la relation que nous entretenons… alors autant lui faciliter un peu la tâche. J’aime mon propre père de tout mon cœur, c’est un homme droit, intègre, entier, que j’admire et que j’aspire à rendre fière chaque jour. Ca a toujours été un pilier dans ma vie. Et, égoistement, j’ai envie de ça aussi pour mon fils.
Belle tirade de la Coldridge empreinte de tout l’amour sincère qu’elle porte à son père, aveuglément. Si seulement une bonne âme clairvoyante avait pu la prévenir de ce qui interviendrait, quelques semaines plus tard…
- Je pense que ma mère m’aurait renié si je n’avais que considéré ce genre de proposition … Excuse moi Cael, ne le prends pas pour toi, mais les sangs-purs n’ont pas odeur de sainteté chez moi, et il n’y avait bien que Marcus qui trouvait grâce assez yeux, et uniquement après des années et des années de séduction appliquée de sa part… Ma mère aurait surement préféré me voir morte que de me voir Muller. Là dessus ne sois jamais inquiet, ce n’est pas moi qui t’enfilerai la corde au cou.
L’idée même d’être mariée à Caël avait quelque chose de profondément malaisant. Cela étant dit, ils n’auraient pas été du genre jaloux, au moins, et pas franchement exclusif. Il y a fort longtemps, les couples les plus dépassionnés étaient aussi les plus durables. Les mariages de raison, en bonne intelligence, forment souvent des partenariats redoutables… Mais non. Rose avait été élevée dans la méfiance des sangs purs, de la noblesse magique, et n’était pas (plus?) de celle qui leur faisait des ronds de jambes pour leur plaire. Si elle avait voulu se fondre dans la masse courtisane pendant des années, sous l’oeil désapprobateur de sa mère, ce n’était que pour coller à l’idéal de ses beaux parents de l’époque, être à la hauteur de ce que l’on attendait de la compagne d’un de Gray. Pour le mériter, elle se serait faite plus royaliste que le roi. Maintenant, ce genre de mascarade n’avait plus aucun sens.
- Je … Je suis contente que tu comprennes ma position. Je ne fais pas cela pour te piéger Caël, crois moi que si j’avais voulu le faire, il y avait soit bien plus simple, soit bien plus retors… Je veux juste que tu puisses terminer ton année sereinement, et si possible avec une carotte, une échéance heureuse à la fin. Ma dernière année à moi a été tellement … Hum … Chaotique, que je ne voulais pas qu’il t’arrive la même chose … Et je te signale que pour le moment, le maternage vous à tous plutôt bien réussi.
Elle haussa les épaules sans chercher à être modeste : Elle le savait, et personne ne pouvait le nier, que son caractère maniaque et prévenant avait permis la réussite scolaire de bien des étudiants, à Poufsouffle comme chez les Summerbees, et qu’elle avait compté parmi les tutrices les plus redoutables de sa génération. Si ses protégés, volontaires ou contraints, en avaient vu de belles pendant le temps de leur tutorat, aucun d’entre eux n’étaient jamais revenus se plaindre des résultats à posteriori. C’était même plutôt l’inverse.
- Pour la période des examens en décembre, je te conseille de rester concentré sur les quelques partiels qu’il te reste … Tu pourras voir Malou pendant les vacances, et comme je te l’ai écrit par message, on s’arrangera pour que tu puisses l’avoir un peu avec toi durant les fêtes… Et en janvier, si tu veux bien, on regardera comment on peut aménager ta garçonnière pour avoir un vrai espace enfant digne de ce nom. Il y a des choses que tu ne pourras pas deviner tout seul, alors Sasha ou moi, nous pourrons t’aider à faire de ton antre un véritable havre de paix pour lui … Et seulement après, on regardera pour les weeks-ends. *elle se tut un instant et rajouta, une petite provocation dans la voix * C’est fatiguant un enfant, aussi bien le dimanche midi tu me le ramèneras parce que tu seras sur les rotules.
A la dernière question de Caël enfin, une ombre passa sur le visage délicat de la Coldridge, qui se figea imperceptiblement. Difficile de savoir ce qu’il se passait dans l’esprit bien gardé de l’occlumens à cet instant précis, elle-même était tiraillée. Elle avait envie d’être sincère avec lui, mais Caël restait Caël… Allait-il comprendre ce qu’elle voulait vraiment lui dire, à demi-mot ? Elle avait tellement peur qu’il se paye sa tête … Enfin, de toute façon, si elle lui disait autre chose que la vérité, il refuserait de la croire, alors …
- Je … Je ne sais pas encore si je peux vraiment te faire confiance. C’est un pari que je fais. On ne va pas se mentir, Caël, de base, on ne s’apprécie pas beaucoup. Pendant des années, tu as incarné tout ce que je pouvais mépriser chez un homme et chez un sorcier. Tu es riche à en mourir, tu es un sang pur né avec une cuillère dans la bouche, avec des facilités naturelles qui n’avaient rien à voir avec l’effort que tu pouvais mettre dans tes entreprises, tu étais inconstant, frivole, inconscient, dragueur, menteur, moqueur … Tu m’as joué de mauvais tours pendant presque toute ma scolarité à Poudlard, tu m’as humilié, tourné en dérision … Je ne t’ai jamais vu autrement que sous tes angles les moins reluisants, toutes ces années, sans faire vraiment l'effort d'essayer de gratter un peu le vernis …et j’imagine que tu n’as jamais vraiment eu une bonne image de moi non plus.
Elle haussa les épaules, cherchant la suite de son raisonnement. Ils n’avaient jamais fait d’efforts, pendant des années, pour aller l’un vers l’autre, comme deux êtres d’espèces différentes, de biotopes opposés. Rien ne les destinait à se fréquenter, et pourtant.
- Sauf que maintenant, il n’y a plus uniquement nous deux, mais une troisième entité à l’équation, qui aura besoin de toi autant qu’il aura besoin de moi, peu importe la relation que nous entretenons… alors autant lui faciliter un peu la tâche. J’aime mon propre père de tout mon cœur, c’est un homme droit, intègre, entier, que j’admire et que j’aspire à rendre fière chaque jour. Ca a toujours été un pilier dans ma vie. Et, égoistement, j’ai envie de ça aussi pour mon fils.
Belle tirade de la Coldridge empreinte de tout l’amour sincère qu’elle porte à son père, aveuglément. Si seulement une bonne âme clairvoyante avait pu la prévenir de ce qui interviendrait, quelques semaines plus tard…
(c) DΛNDELION @"Cael Muller"
- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
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» âge : 32 ans
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» nature du sang : Sang-pur
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Sam 11 Jan 2020 - 22:22
Alors que j’avais laissé exploser ma joie, Rose quant à elle restait fidèle à elle-même, calme, sérieuse, concentrée, contrôlant toujours la situation. Une vraie maniaque du contrôle, et pourtant j’aimais moi-même tout contrôler, mais différemment d’elle. Au fond, ces dernières semaines m’avaient convaincu que l’on aurait pu parfaitement s’entendre si je ne m’étais pas aussi souvent moqué d’elle et tourner en dérision lorsque nous étions à Poudlard, mais on est souvent con lorsque l’on est un ado, et apparemment j’en suis toujours un peu un. J’essayais pourtant d’être le plus sérieux possible, pour montrer à Rose qu’elle pouvait me faire confiance, que j’avais pris la parfaite mesure de mes responsabilités avec ma paternité, et je sais que j’ai encore mes preuves à faire, mais je pense vraiment être sur le bon chemin. Pourtant, je la sens encore sous tension. Je le prends quand même un peu mal …
Je ne connais pas ta mère mais dans ce cas-là elle m’a l’air aussi obtue que la mienne. Les Muller sont une famille respectable tu sais, je n’en suis que le vilain petit canard. Mes parents sont des conservateurs, pour eux il faut être respectable, je ne pense pas que tes parents auraient été contre ça. Mais je sais bien que Marcus est tellement mieux que moi ne t’inquiète pas. Il était parfait.
Oui, bon d’accord je l’ai un peu mauvaise. Mon côté sanguin qui se réveille sans doute. Je sais très bien qu’elle n’aurait jamais accepté un mariage même de convenance par rapport à Malachi, et cela n’a jamais été mon intention, mais cela fait toujours mal d’entendre ce genre de réaction. Plutôt la voir morte que d’épouser un Muller. J’ai brusquement très peu de sympathie pour sa mère, alors même que je ne la connais pas personnellement, je ne l’ai qu’aperçu à vrai dire. Je suis un peu vexé, mais je peux la comprendre. Je ne suis pas le modèle parfait du sang-pur, gentleman, comme l’était Marcus. Et je n’ai jamais cherché à l’être après tout, alors je ne devrais pas me faire d’inquiétude à ce propos. Et je n’étais pas ce genre de sang-pur à répondre aux désirs de ses parents de voir leur fils épouser une autre sang-pur de noble ascendance afin de garder un sang d’une qualité supérieure. Pas sûr qu’ils aient été ravis d’apprendre que leur premier petit-fils ait du sang mêlé. Mais ils n’avaient pas leur mot à dire.
Je ne me plains pas d’un peu de maternage, et la carotte ça sera justement de pouvoir m’occuper pleinement de mon fils. Tu sais Rose, tu ne le vois peut-être pas, mais la naissance de Malachi a vraiment changé ma façon d’être. Je ne peux pas gommer complètement ma personnalité, mais je sens que quelque chose a basculé en moi, et je suis sûr que c’est grâce à la paternité.
Oui parce que je préfère dire que c’est grâce au fait d’avoir un fils que d’avouer à Rose que c’est aussi un peu grâce à elle et à son caractère exigeant que j’étais en train de changer. Je voulais bien être gentil mais il y a des choses qui ne changeraient jamais comme mon ego par exemple. Et puis j’aimais à penser que j’avais réussi ce changement aussi un peu grâce à moi après tout.
J’ai vraiment l’impression d’être un enfant là. Tu sais Rose, je sais quand même quelques petites choses. Je sais par exemple qu’il lui faut une pièce dédiée, un lit particulier, des couches, ce genre de choses. J’ai déjà vu des films avec Sully où il y avait des bébés, et j’ai des petites sœurs et des petits frères, même si je ne m’en suis pas occupé, je me souviens ce que faisait la nurse quand ils chouinaient.
Oui parce qu’il était hors de question pour ma mère de s’abaisser à s’occuper de ses enfants toute seule ou avec mon père bien entendu…
Là tu as raison, je me concentre sur mes examens de janvier, ça ne devrait pas être bien compliqué, j’ai étonnamment pris de l’avance ce semestre. Et je n’ai pas peur de m’en occuper, je me doute que cela doit être fatigant, mais je ne suis pas une mauviette tu sais, il n’y a qu’à voir mes surveillances de 24h au bureau des Aurors ! Ca va être un vrai parcours du combattant en fait tout ça !
Je rigole, pour dédramatiser un peu la situation. Je sais très bien qu’elle ne me fera pas confiance aussi facilement et que j’aurai intérêt à faire mes preuves assez rapidement. La description que Rose fait de moi est peu reluisante, et même si cette définition est assez fidèle sur certains points, c’est assez blessant. Auparavant, je n’aurai pas pris au sérieux tout ce qu’elle disait, je l’aurai tourné en ridicule pour me protéger. Mais c’était la mère de mon fils, et le fait qu’elle me voit comme ça pouvait vouloir dire qu’un jour mon fils me verrait ainsi… je devais changer …Elle non plus n’avait pas une bonne image à mes yeux, mais je ne lui avais pas envoyé tout ça dans la figure juste après une aussi bonne nouvelle. Le retour du boomerang est violent.
Et j’ai envie d’être un pilier dans la vie de Malachi. Sincèrement. Je veux être non pas un modèle pour lui, car je pense que je ne le serai jamais, mais je veux qu’il soit fier de moi, qu’il soit fier de son père, et de son parcours. C’est pour ça que je fais autant d’effort, pour lui. Car aujourd’hui je ne suis plus seul, il est là et je ne peux pas l’oublier. Je sais que je ne suis pas parfait, loin de là, et je vais faire un maximum d’effort pour te montrer que je mérite ce rôle dans sa vie. J’espère qu’un jour notre fils parlera de moi comme tu parles de ton père…
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Dim 12 Jan 2020 - 15:05
Son of the bear
Rose & Cael
Sans le vouloir, elle avait réussi à vexer un peu Caël. C’était malin, ça, vraiment. D’autant que l’indélicatesse de ses propos n’était pas vraiment là où il le pensait. Elle se mordit les lèvres, eut un sourire triste et, peut être pour la première fois, un regard sincèrement doux à l’égard de Caël, ses intonations se faisant moins sèches, presque repentantes.
- Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Excuse moi. C’est le concept de sangs purs en lui-même que ma mère a en horreur, simplement. Elle s’est mariée volontairement à un moldu, pasteur de surcroit, c’est bien significatif du peu de valeur qu’elle donne aux notions de pureté de sang et de lignage magique… Tu l’ignores surement, mais trois de mes sœurs sont moldues, elles n’ont pas hérité du gène magique, et je crois que si cela n’avait tenu qu’à elle, elle aurait préféré que cela soit le cas pour chacune d’entre nous … Alors toi, Marcus, le petit fils de Merlin en personne, aucun sang-pur n’aurait jamais vraiment trouvé grâce à ses yeux … Une sorte de conservatisme inversée, si tu veux.
Elle haussa les épaules, espérant que l’explication conforte l’égo froissé du Muller. Si les sangs purs voyaient d’un mauvais œil les croisements avec des sorciers d’engeance plus diversifiée, pourquoi l’inverse ne serait pas possible ? Caël appartenait à ce qui ressemblait le plus à l’aristocratie sorcière, Rose à une classe tout juste moyenne. Or, aucun seigneur ne se serait ému de savoir que le bas peuple ne le portait pas vraiment dans son cœur. La seconde remarque toujours piquée d’orgueil de Caël, laissa Rose songeuse, la troisième aussi. Elle le maternait trop, lui aussi. C’était là son moindre défaut, mais peut être exagérait elle trop. Peut être que dans un sens, elle prenait la position qu’elle imaginait que Caël projetait en elle, celle d’une jeune femme control freak jusqu’à la déraison, toujours plus rigide, refusant la complaisance ou l’approximation. C’était vrai, jusqu’à un certain point, mais pourquoi poussait elle le vice jusqu’à la caricature ? Pour ne pas avoir à lui montrer que les brèches, les failles existaient, et qu’il ne fallait en réalité pas grand-chose pour réussir à se faire une place dans son cœur et la remplir de bonne volonté ? Son fils dans les bras, Rose tergiversait, hésitant à souffler encore le chaud et le froid sur le Muller qui, lui, s’échauffait un peu à mesure qu’il se défendait des paroles maladroitement sincères de la Coldridge. Elle se frotta le bout de son nez froncé, mouvement caractéristique de la blonde, avant répondre au jeune homme.
- Je ne le vois pas, c’est vrai. Je ne te connaissais pas avant, Caël. Je ne serais pas la plus à même de voir l’évolution…
C’était la vérité, malheureusement pour lui, pour elle.
- … Mais ça ne veut pas dire que je ne vois pas que tu te débrouilles
déjà très bien. Je veux juste dire que si tu as besoin d’un coup de main pour faire une liste, au début, ou avoir des astuces, je suis là. J’ai du tout apprendre toute seule au début et crois moi, je me suis sentie bien bête et démunie sur un truc ou deux, la première fois que j’ai du tout faire toute seule… tu n’es pas obligé de passer par ce gros moment de solitude, quoi. Mais je ne doute pas que tu sois très, très bien entouré pour gérer si besoin.
La dernière tirade du jeune homme lui tira un ultime petit sourire, cette fois ci attendri. C’était étrange pour elle d’être attendrie par les propos de Caël, mais elle était passée par tellement d’états et d’émotions aujourd’hui qu’elle ne cherchait plus ni à les combattre, ni à chercher à les comprendre. Sorte de déclic dans son cœur, peut être, de sentir le grand blond si sincère dans sa démarche, dans ses paroles. Ils n’étaient pas obligés de se battre. Pas obligés de se détester. Pas juste par habitude. Pas juste par principe. Ils pouvaient au moins essayer de faire en sorte que tout se passe bien, le mieux possible en tout cas, et si elle avait réussi à faire le premier pas, Cael avait fait le second sans l’ombre d’une hésitation. Elle ne pouvait prétendre que ce n’était pas le cas.
- Tu seras forcément son modèle, puisque tu es son Papa. Jusqu’à un certain âge, il aura forcément des étoiles dans les yeux en te voyant, en parlant de toi, en s’endormant dans tes bras et en se réveillant pas loin. C’est pour que ça reste toujours le cas, qu’il faudra faire des efforts, mais pour ça, tu as le temps, encore un peu … On fera en sorte que ça soit le cas.
Elle toussota, cherchant du regard un moyen de faire redescendre toute l’émotion qui enserrait leur gorge, d’abord en vain, avant de relever les yeux vers lui.
- Bon … Il est tôt, mais va quand même falloir trinquer pour fêter ça, non ? J’ai du vin, de la bière ou de la grenadine. Et, non, ce n’est pas un piège, promis.
- Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Excuse moi. C’est le concept de sangs purs en lui-même que ma mère a en horreur, simplement. Elle s’est mariée volontairement à un moldu, pasteur de surcroit, c’est bien significatif du peu de valeur qu’elle donne aux notions de pureté de sang et de lignage magique… Tu l’ignores surement, mais trois de mes sœurs sont moldues, elles n’ont pas hérité du gène magique, et je crois que si cela n’avait tenu qu’à elle, elle aurait préféré que cela soit le cas pour chacune d’entre nous … Alors toi, Marcus, le petit fils de Merlin en personne, aucun sang-pur n’aurait jamais vraiment trouvé grâce à ses yeux … Une sorte de conservatisme inversée, si tu veux.
Elle haussa les épaules, espérant que l’explication conforte l’égo froissé du Muller. Si les sangs purs voyaient d’un mauvais œil les croisements avec des sorciers d’engeance plus diversifiée, pourquoi l’inverse ne serait pas possible ? Caël appartenait à ce qui ressemblait le plus à l’aristocratie sorcière, Rose à une classe tout juste moyenne. Or, aucun seigneur ne se serait ému de savoir que le bas peuple ne le portait pas vraiment dans son cœur. La seconde remarque toujours piquée d’orgueil de Caël, laissa Rose songeuse, la troisième aussi. Elle le maternait trop, lui aussi. C’était là son moindre défaut, mais peut être exagérait elle trop. Peut être que dans un sens, elle prenait la position qu’elle imaginait que Caël projetait en elle, celle d’une jeune femme control freak jusqu’à la déraison, toujours plus rigide, refusant la complaisance ou l’approximation. C’était vrai, jusqu’à un certain point, mais pourquoi poussait elle le vice jusqu’à la caricature ? Pour ne pas avoir à lui montrer que les brèches, les failles existaient, et qu’il ne fallait en réalité pas grand-chose pour réussir à se faire une place dans son cœur et la remplir de bonne volonté ? Son fils dans les bras, Rose tergiversait, hésitant à souffler encore le chaud et le froid sur le Muller qui, lui, s’échauffait un peu à mesure qu’il se défendait des paroles maladroitement sincères de la Coldridge. Elle se frotta le bout de son nez froncé, mouvement caractéristique de la blonde, avant répondre au jeune homme.
- Je ne le vois pas, c’est vrai. Je ne te connaissais pas avant, Caël. Je ne serais pas la plus à même de voir l’évolution…
C’était la vérité, malheureusement pour lui, pour elle.
- … Mais ça ne veut pas dire que je ne vois pas que tu te débrouilles
déjà très bien. Je veux juste dire que si tu as besoin d’un coup de main pour faire une liste, au début, ou avoir des astuces, je suis là. J’ai du tout apprendre toute seule au début et crois moi, je me suis sentie bien bête et démunie sur un truc ou deux, la première fois que j’ai du tout faire toute seule… tu n’es pas obligé de passer par ce gros moment de solitude, quoi. Mais je ne doute pas que tu sois très, très bien entouré pour gérer si besoin.
La dernière tirade du jeune homme lui tira un ultime petit sourire, cette fois ci attendri. C’était étrange pour elle d’être attendrie par les propos de Caël, mais elle était passée par tellement d’états et d’émotions aujourd’hui qu’elle ne cherchait plus ni à les combattre, ni à chercher à les comprendre. Sorte de déclic dans son cœur, peut être, de sentir le grand blond si sincère dans sa démarche, dans ses paroles. Ils n’étaient pas obligés de se battre. Pas obligés de se détester. Pas juste par habitude. Pas juste par principe. Ils pouvaient au moins essayer de faire en sorte que tout se passe bien, le mieux possible en tout cas, et si elle avait réussi à faire le premier pas, Cael avait fait le second sans l’ombre d’une hésitation. Elle ne pouvait prétendre que ce n’était pas le cas.
- Tu seras forcément son modèle, puisque tu es son Papa. Jusqu’à un certain âge, il aura forcément des étoiles dans les yeux en te voyant, en parlant de toi, en s’endormant dans tes bras et en se réveillant pas loin. C’est pour que ça reste toujours le cas, qu’il faudra faire des efforts, mais pour ça, tu as le temps, encore un peu … On fera en sorte que ça soit le cas.
Elle toussota, cherchant du regard un moyen de faire redescendre toute l’émotion qui enserrait leur gorge, d’abord en vain, avant de relever les yeux vers lui.
- Bon … Il est tôt, mais va quand même falloir trinquer pour fêter ça, non ? J’ai du vin, de la bière ou de la grenadine. Et, non, ce n’est pas un piège, promis.
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Mar 21 Jan 2020 - 16:34
Rose se montrait vraiment maternelle, je ne savais pas si c’était la venue de Malachi qui lui avait donné cette inclination ou si j’avais juste été aveugle depuis de trop nombreuses années mais une chose est sûre, aujourd’hui je m’en apercevais, il n’est jamais trop tard n’est-ce pas ? Elle avait dû percevoir ma vexation car elle se montrait un peu plus douce dans ses paroles, consciente peut-être d’avoir été un peu trop juge dans ses paroles. J’étais conscient de mes défauts, et j’essayais de les corriger, et j’étais conscient des défauts de ma famille, et je savais très bien que Marcus représentait bien plus le fiancé parfait que je ne pourrais jamais l’être, mais je faisais de mon mieux pour être respectable désormais. Je m’en étais fait un objectif personnel et je comptais bien m’y tenir. Mes sourcils se défroncèrent quand elle reprit la parole, conscient que désormais je ne pouvais plus m’énerver aussi rapidement qu’auparavant, et que dorénavant je devais mettre de l’eau dans mon vin avant tout.
Je comprends que le sectarisme de nos familles puissent pousser au retranchement ceux qui se sentent exclus, et de raison. Je me doute qu’avec un tel passif et de tels préjugés, l’idée d’avoir un petit-fils issu d’un sang-pur est bien dur à digérer, comme c’est le cas pour mes parents d’avoir un petit-fils au sang non pur. J’espère que par ma présence auprès de Malachi je pourrai leur montrer que je ne suis pas un sang-pur de la même engeance que mes parents.
Je comprends mieux ce qu’elle voulait dire, et je savais très bien que la génération de mes parents et ceux de la mienne qui suivaient la même logique faisaient la vie dure aux nés-moldus et même plus généralement aux sang-mêlés. Je ne comprenais pas cette logique, malgré tous mes efforts de compréhension. C’était ce genre d’intolérance qui m’avait éloigné de certains amis que j’avais dans mon enfance comme Eliott, les Blackthorn et les Muller avaient toujours été plus ou moins proche, bien que les Muller aient eu de nombreux enfants par voie naturelle et non en allant les chercher je ne sais ou. Mais Eliott était devenu l’archétype même du sang-pur imbu de sa personne, sans doute par pression et par peur de décevoir ses parents adoptifs, je l’ignore, et serais le premier à bien rire si j’apprenais qu’Eliott avait finalement un peu de sang de moldu dans les veines. Le pauvre en ferait une véritable syncope ! Enfin le pauvre, ça ne reste qu’une expression. Mais je ne faisais pas partie de ces biens-nés qui insistaient sur la pureté de leur sang, je n’étais pas comme Artémis ou Octave bien au contraire, et c’est d’ailleurs ce qui dérangeait tant mes parents. Ils auraient tellement aimé avoir un fils aîné fier de son sang, méprisant les petites gens, conservateur, ou plutôt réactionnaire, prônant la suprématie de la Pureté et épousant une sang-pure pour préserver l’intégrité de notre sang. Malheureusement pour eux, mon premier enfant était sang-mêlé, mais il était parfait et c’était bien supérieur à toute autre considération. J’avais beau m’échauffer, je ne parvenais pourtant pas à m’énerver sincèrement contre Rose, pas après ces papiers de reconnaissance de paternité ou juste à la vue de Malachi dans ses bras.
Et je t’en remercie. Vraiment. De m’avoir permis d’être là pour mon fils dans ses premiers moments de vie, et de continuer à vouloir me laisser une place dans sa vie. Tu as raison, j’ai la chance d’avoir une sœur et un cousin qui sont déjà passés par là, et puis je connais assez bien la nourrice, à vous quatre je ne peux qu’être bien entouré.
Je n’étais pas d’accord avec elle. Non je ne pouvais pas être son modèle juste parce que j’étais son père. Le mien n’avait jamais été mon modèle et ne le serai jamais. Je ne pourrais jamais comprendre sa façon de voir els choses ou d’avoir éduqué ses enfants. J’ai parfois bien de peine à comprendre comme mes parents ont pu concevoir autant d’enfants, tous si différents et plus ou moins éloignés de leurs propres mœurs.
Je l’espère… Je n’ai pas eu cette chance avec mon père. Je n’ai jamais eu d’étoiles dans les yeux, tout au plus de la crainte ou un respect forcé.. Alors forcément je n’ai pas les codes pour bien faire, mais j’essaie de les trouver. Je ne veux pas être comme mon père. Il n’a ce titre que par des papiers, et je veux être au-dessus de tout ça.
Question piège ? Je l’ignorais, mais je restais encore sur la défensive.
Pas un piège ? Pourtant si je te réponds de l’alcool tu vas forcément croire que je suis toujours attiré par la bouteille non, après tout, c’est bien comme ça que ce petit bout est apparu, car nous n’avons pas su maîtriser notre soif.
Humour graveleux, lourd et maladroit, du moi tout craché.
Une biérraubeurre si tu as, c’est assez léger et trinquer avec de la grenadine, je ne connais pas trop ça. Mais je n’en boirai qu’une, promis. N’allons pas faire un petit frère à Malachi.
Je pars d’un rire gras. Détendons l’atmosphère. Bon réflexion faite, peut-être que Rose n’en rirait pas comme moi…
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Mer 29 Jan 2020 - 22:17
Son of the bear
Rose & Cael
Maintenant que tout était acté, ou presque, Rose n'était pas certaine de ce qu'elle était sensée ressentir. Elle avait envie d'être soulagée, mais savait que rien n'était encore tout à fait acquis. Elle avait senti l'agacement de Caël monté comme un soufflé au four, pour redescendre aussi vite, quelques paroles conciliantes suffisant à l'adoucir : serait ce toujours le cas ? Que se passerait il si ils se prenaient vraiment la tête, un jour ? Saurait il se contenir ? Saurait elle se contenir aussi ? Elle se savait mauvaise, quand elle le voulait. Elle le savait violent, même sans le vouloir. Cela allait être du travail, pour tous deux, d'accorder leurs violons, eux dont les instruments n'étaient pas faits pour jouer ensemble... Mais le jeu en valait la chandelle, il suffisait de voir le petit garçon, pacha s'il en fallait dans le giron paternel, qui babillait joyeusement sans trop se préoccuper des discussions des adultes. Il aurait tout le temps de se faire des nœuds au cerveau quand il sera grand.
La proposition de Rose n'était pas un piège, elle l'aurait juré au grand dieu, mais la réplique de Caël prêtait à sourire. Peut être pas à se marrer ouvertement – faut pas déconner non plus-, mais au moins à lui tirer une risette. Ça aussi, c'était presque une première. La blonde ouvrit la porte du frigo commun, en tira une bierrabeurre fraiche qu'elle ouvrit au creux de son coude, dans la pure tradition bourrine des troisième mi temps de quidditch, pour la tendre au Muller qui pouvait la saisir de sa main libre. Malou n'était pas vraiment du genre remuant pour le moment, plutôt un petit koala, et il était aisé de le porter d'une main.
- Tu parles, la pire cuite de ma vie, je ne suis pas prête de l'oublier …
Elle se sortit un verre pour sa propre citronnade, rajoutant au passage un nuage de sirop de vanille, son péché mignon.
- Et d'où tu annonces que ce serait un petit frère ? Qu'on se le dise, Malou aura une sœur ou rien. Tu sais faire ça aussi, ou pas ? Et au deuxième enfant, j'exige la bague, faut pas déconner non plus.
Rose se faisait presque espiègle. On aura tout vu. Elle leva son verre en direction de la bouteille de Caël, le fixant de ses prunelles si bleus.
- A notre seule et unique folie commune, Caël Muller. Du chaos naisse les étoiles, alors que tout ce qui s'est effondré dans nos vies soit effacé par un avenir ensemble complètement illogique, mais aussi beau que Malou.
La proposition de Rose n'était pas un piège, elle l'aurait juré au grand dieu, mais la réplique de Caël prêtait à sourire. Peut être pas à se marrer ouvertement – faut pas déconner non plus-, mais au moins à lui tirer une risette. Ça aussi, c'était presque une première. La blonde ouvrit la porte du frigo commun, en tira une bierrabeurre fraiche qu'elle ouvrit au creux de son coude, dans la pure tradition bourrine des troisième mi temps de quidditch, pour la tendre au Muller qui pouvait la saisir de sa main libre. Malou n'était pas vraiment du genre remuant pour le moment, plutôt un petit koala, et il était aisé de le porter d'une main.
- Tu parles, la pire cuite de ma vie, je ne suis pas prête de l'oublier …
Elle se sortit un verre pour sa propre citronnade, rajoutant au passage un nuage de sirop de vanille, son péché mignon.
- Et d'où tu annonces que ce serait un petit frère ? Qu'on se le dise, Malou aura une sœur ou rien. Tu sais faire ça aussi, ou pas ? Et au deuxième enfant, j'exige la bague, faut pas déconner non plus.
Rose se faisait presque espiègle. On aura tout vu. Elle leva son verre en direction de la bouteille de Caël, le fixant de ses prunelles si bleus.
- A notre seule et unique folie commune, Caël Muller. Du chaos naisse les étoiles, alors que tout ce qui s'est effondré dans nos vies soit effacé par un avenir ensemble complètement illogique, mais aussi beau que Malou.
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Re: [terminé]Des papiers et beaucoup de responsabilité [Calrose]
Jeu 30 Jan 2020 - 11:24
Finalement, ce rendez-vous n’avait pas été un piège, moi qui avais eu peur jusqu’au dernier instant que Rose ne m’annone une mauvaise nouvelle, étais désormais fin heureux de sa proposition. Certes, le changement serait progressif, mais je ne pouvais qu’être reconnaissant au regard de tout le chemin parcouru depuis plus d’un an. Nous étions passé par de nombreux stades, celui de l’indifférence et de la détestation réciproque, deux caractères qui ne sont pas faits pour s’entendre mais qui doivent cohabiter à cause d’un ami et fiancé commun. Puis l’annonce, terrible, avait tout chamboulé, et l’arrivée de Malou avait fini de les forcer à collaborer, pour le bien de leur fils. Caël le sentait, il avait changé, cette aventure l’avait changé, et c’était sans doute en partie grâce à Rose, même si ça il ne l’avouera jamais. Pourtant, cette nouvelle proximité était encore fragile, et nous avions tous deux des tempéraments de feu. J’étais toujours aussi sanguin, et je pouvais très vite prendre la mouche, même si je faisais aujourd’hui des efforts considérables pour ne plus me battre aussi souvent qu’avant, et Rose était Rose, toujours aussi insupportable en certaines occasions, et pour la connaître depuis longtemps, elle était capable de sacrés colères, j’en avais fait les frais alors qu’elle était encore avec Marcus, n’hésitant pas à me rabrouer devant lui. Les efforts n’étaient pas finis, et on allait devoir continuer à en faire, mais l’objectif était louable et légitime : le bien-être de Malachi. Pour le moment, celui-ci ne semblait pas particulièrement perturbé, installé comme un roi dans mes bras, avec son petit rictus qui un jour j’en suis sûr en ferait craquer plus d’une. Il n’était pas un Muller pour rien ! Je saisis la biéraubeurre bien fraîche avec plaisir, on sent l’habituée des after de match de quidditch, même si en trouver dans le frigo d’une maman peut être étonnant ou plutôt déroutant. Mais je remarque qu’elle se contente d’une citronnade, aurait-elle peur ?
Tu sais, pendant un temps, je me suis mis à douter qu’il s’était passer quoique ce soit, tellement la cuite avait été forte. Ne me mets pas au défi Rose, tu devrais savoir que je suis ce genre de mecs qui a tendance à les relever un peu trop facilement. Je suis sûr que je suis capable de faire une fille, à ses risques et périls, je serais encore plus gâteau et surprotecteur qu’avec notre fils…
Et je ne mens pas, il n’y a qu’à voir comment je suis protecteur avec Scylla ou Kahlan pour le savoir, un vrai pitbull en l’occurrence. Alors si un jour j’avais une fille, connaissant parfaitement le comportement es garçons, je saurais me montrer redoutable. Je trinque avec Rose.
Une sacrée folie tu l’as dit Rose Coldridge. A Malachi Coldridge-Muller, notre petit Prince !FIN
L'amour est plus fort que tout
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