Page 1 sur 2 • 1, 2
- InvitéInvité
[+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Mar 19 Nov 2019 - 12:31
J'avais du arriver à l'avance. Un entrainement ça se prépare. Et si d'habitude, j'aurais envoyé bouler la personne, avec un simple "T'avais qu'à te bouger le cul et te ramener à l'entrainement", là, c'était un chouïa différent. C'était Sidney. La même que dont j'avais appuyé la candidature pour son entrée dans l'équipe. La même avec laquelle j'avais déjà joué à Poudlard, chez les verts et argents. Je me souvenais d'ailleurs des sélections, et de ce qu'il avait fallu faire pour s'assurer que Sid soit prise. Un seul autre candidat était intéressant d'avis général -pas du mien-, dommage pour lui qu'il ait eu cet accident si bête. Vraiment trop triste, mais vous savez ce qu'on dit : "Au Quidditch, y a déjà un vif d'or, le souaffle et les cognards. Pas besoin d'un boulet en plus". Avec la rouquine au moins, je savais ce que j'aurais comme partenaire.
Le terrain était vide, ce qui était loin d'être anormal. S’entraîner par ce léger froid qui commençait doucement à s'installer, en tenue, c'était de plus en plus rare. Et pourtant, si nous voulions l'emporter, il allait bien falloir continuer de s’entraîner par ce temps. Notre match, ce serait le 14 décembre après tout. Niveau température, ce serait encore pire que maintenant, alors autant s'habituer.
L'entendant approcher, je finis d'empiler une caisse toute pourrie de bois sur une autre, en déclarant :
-"C'est bien ce que je disais. Tu rouilles."
Petite pique de bienvenue, histoire de lui rappeler notre échange de courriers. Mais au moins, elle était à l'heure, comme elle l'avait dit. Je n'en doutais pas, elle savait après tout comment je serais si elle était en retard. La contemplant, j'ajoutais alors :
-"Cette couleur est faite pour toi."
Le vert. Ca lui allait presque aussi bien qu'à moi, sauf que moi, je conservais toujours quelques notes d'argents, en souvenir du bon vieux temps. Attirant ensuite l'une des battes posées à terre pour la lui jeter sans sommations, je demandais :
-"Besoin d'un échauffement ou tu penses que tu vas supporter la pression ?"
J'ironisais. Mais j'aimais aller chatouiller son ego de la sorte. Et pas que son ego d'ailleurs.
Le terrain était vide, ce qui était loin d'être anormal. S’entraîner par ce léger froid qui commençait doucement à s'installer, en tenue, c'était de plus en plus rare. Et pourtant, si nous voulions l'emporter, il allait bien falloir continuer de s’entraîner par ce temps. Notre match, ce serait le 14 décembre après tout. Niveau température, ce serait encore pire que maintenant, alors autant s'habituer.
L'entendant approcher, je finis d'empiler une caisse toute pourrie de bois sur une autre, en déclarant :
-"C'est bien ce que je disais. Tu rouilles."
Petite pique de bienvenue, histoire de lui rappeler notre échange de courriers. Mais au moins, elle était à l'heure, comme elle l'avait dit. Je n'en doutais pas, elle savait après tout comment je serais si elle était en retard. La contemplant, j'ajoutais alors :
-"Cette couleur est faite pour toi."
Le vert. Ca lui allait presque aussi bien qu'à moi, sauf que moi, je conservais toujours quelques notes d'argents, en souvenir du bon vieux temps. Attirant ensuite l'une des battes posées à terre pour la lui jeter sans sommations, je demandais :
-"Besoin d'un échauffement ou tu penses que tu vas supporter la pression ?"
J'ironisais. Mais j'aimais aller chatouiller son ego de la sorte. Et pas que son ego d'ailleurs.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Jeu 21 Nov 2019 - 12:28
Ma tenue de Quidditch enfilée, mon fidèle balai sur l’épaule, j’étais prête à aller affronter Jarvis. Le froid se glissait doucement sous mes vêtements alors que je parcourais le domaine universitaire en direction du stade.
Un bref coup d’œil à ma montre m’apprit que j’allais être pile à l’heure. Parfait. Il fallait que je rappelle à cet abruti de Skinner qu’une Pond n’était jamais, jamais en retard. Sauf cas de force majeure, et encore. Tout moyen était bon pour respecter mes précieuses valeurs, et la ponctualité en faisait partie.
Je l’aperçus au loin, déjà en tenue, les cheveux impeccablement coiffés, comme à son habitude. Je ne pus m’empêcher de le reluquer avec envie alors que je m’approchais, mais mes pensées loin d’être prudes furent vite interrompues par la pique qu’il me lança en guise de bonjour.
Je roulai des yeux sans rien dire, et il enchaîna aussitôt avec un compliment. Je venais à peine d’arriver qu’il faisait déjà son charmeur ! J’esquissai un sourire pour toute réponse et lui adressai un clin d’œil taquin, l’air de dire « Je sais. »
Il me lança une batte que j’attrapai sans mal. L’heure n’était pas au flirt, mais au sport. Quoique, pourquoi ne pas mêler les deux ?
- Besoin d'un échauffement ou tu penses que tu vas supporter la pression ?
Il était en forme, ma parole. Je haussai un sourcil, le toisant du regard, avant d’enfourcher mon balai. Je me concentrai un instant pour raccourcir mes cheveux, comme avant chaque entraînement, me formant une coupe à la garçonne pour éviter que ma tignasse ne me gêne.
- T’as de la chance d’avoir un aussi joli minois. Sinon, je t’aurais déjà défiguré à coups de batte.
Je donnai un coup de pied sec par terre et m’envolai aussitôt, ne le lui laissant pas le temps de répondre.
Le froid de novembre fouettait mon visage alors que je prenais de l’altitude, et je me laissais à fermer les yeux une seconde, les lèvres étirées en un sourire satisfait. Je ne me lasserais décidément jamais de cette sensation unique.
Je cherchai Jarvis des yeux, et une fois dans mon champ de vision, je lui lançai, un ton de défi dans la voix :
- Hey, Skinner ! Une petite course ?
Un bref coup d’œil à ma montre m’apprit que j’allais être pile à l’heure. Parfait. Il fallait que je rappelle à cet abruti de Skinner qu’une Pond n’était jamais, jamais en retard. Sauf cas de force majeure, et encore. Tout moyen était bon pour respecter mes précieuses valeurs, et la ponctualité en faisait partie.
Je l’aperçus au loin, déjà en tenue, les cheveux impeccablement coiffés, comme à son habitude. Je ne pus m’empêcher de le reluquer avec envie alors que je m’approchais, mais mes pensées loin d’être prudes furent vite interrompues par la pique qu’il me lança en guise de bonjour.
Je roulai des yeux sans rien dire, et il enchaîna aussitôt avec un compliment. Je venais à peine d’arriver qu’il faisait déjà son charmeur ! J’esquissai un sourire pour toute réponse et lui adressai un clin d’œil taquin, l’air de dire « Je sais. »
Il me lança une batte que j’attrapai sans mal. L’heure n’était pas au flirt, mais au sport. Quoique, pourquoi ne pas mêler les deux ?
- Besoin d'un échauffement ou tu penses que tu vas supporter la pression ?
Il était en forme, ma parole. Je haussai un sourcil, le toisant du regard, avant d’enfourcher mon balai. Je me concentrai un instant pour raccourcir mes cheveux, comme avant chaque entraînement, me formant une coupe à la garçonne pour éviter que ma tignasse ne me gêne.
- T’as de la chance d’avoir un aussi joli minois. Sinon, je t’aurais déjà défiguré à coups de batte.
Je donnai un coup de pied sec par terre et m’envolai aussitôt, ne le lui laissant pas le temps de répondre.
Le froid de novembre fouettait mon visage alors que je prenais de l’altitude, et je me laissais à fermer les yeux une seconde, les lèvres étirées en un sourire satisfait. Je ne me lasserais décidément jamais de cette sensation unique.
Je cherchai Jarvis des yeux, et une fois dans mon champ de vision, je lui lançai, un ton de défi dans la voix :
- Hey, Skinner ! Une petite course ?
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Jeu 21 Nov 2019 - 12:53
- T’as de la chance d’avoir un aussi joli minois. Sinon, je t’aurais déjà défiguré à coups de batte.
Piquante comme je l'aimes, et surtout comme toujours. Une relation que j'avoues apprécier me lie à cette femme en face de moi, bien que je serais mal avisé de lui révéler tous mes sombres secrets. Et pourtant, parfois, l'envie m'en prend. Tout lui dire. Voir sa réaction. Serait-ce de la peur qui traverserait alors son visage, du dégoût ou de la fascination ? Curiosité dont je dois me départir car l'heure est venue de lui faire légèrement regretté d'avoir manqué le dernier entrainement. Et pourtant... quelque chose me dit qu'elle ne regrettera rien.
Elle s'envole, avec une rapidité qu'elle doit à son balai. Sauf que la rapidité n'est pas tout. Et attrapant le mien de balai, je laissais ma main faire un mouvement en direction de la boite aux cognards avant de m'envoler. D'ici quelques secondes...
- Hey, Skinner ! Une petite course ?
Mon visage se tourne vers elle, peint d'un très léger sourire en coin.
-"Pour un batteur, la vitesse n'est pas le plus important."
Ce dernier mot fut accompagné de plus de conviction dans ma voix, et d'un coup de batte dans un cognard qui arrivait rapidement dans ma direction. Si elle ne les avait pas encore vu, celui que je venais de taper allait lui sauter aux yeux, ou je devrais m'excuser auprès de notre capitaine, car c'est bien dans sa direction que je venais de le taper.
-"Je vais te les envoyer, sans aucune pitié."
La pitié, apanage des faible qui me révulsait toujours.
-"Ton but à toi, c'est de déglinguer les caisses dans un premier temps. Et si t'y arrives, on pourra envisager de passer aux choses plus sérieuses. Et on s'approche pas..."
Deuxième cognard, deuxième coup de batte.
-"... à moins de 10 mètres des caisses."
Piquante comme je l'aimes, et surtout comme toujours. Une relation que j'avoues apprécier me lie à cette femme en face de moi, bien que je serais mal avisé de lui révéler tous mes sombres secrets. Et pourtant, parfois, l'envie m'en prend. Tout lui dire. Voir sa réaction. Serait-ce de la peur qui traverserait alors son visage, du dégoût ou de la fascination ? Curiosité dont je dois me départir car l'heure est venue de lui faire légèrement regretté d'avoir manqué le dernier entrainement. Et pourtant... quelque chose me dit qu'elle ne regrettera rien.
Elle s'envole, avec une rapidité qu'elle doit à son balai. Sauf que la rapidité n'est pas tout. Et attrapant le mien de balai, je laissais ma main faire un mouvement en direction de la boite aux cognards avant de m'envoler. D'ici quelques secondes...
- Hey, Skinner ! Une petite course ?
Mon visage se tourne vers elle, peint d'un très léger sourire en coin.
-"Pour un batteur, la vitesse n'est pas le plus important."
Ce dernier mot fut accompagné de plus de conviction dans ma voix, et d'un coup de batte dans un cognard qui arrivait rapidement dans ma direction. Si elle ne les avait pas encore vu, celui que je venais de taper allait lui sauter aux yeux, ou je devrais m'excuser auprès de notre capitaine, car c'est bien dans sa direction que je venais de le taper.
-"Je vais te les envoyer, sans aucune pitié."
La pitié, apanage des faible qui me révulsait toujours.
-"Ton but à toi, c'est de déglinguer les caisses dans un premier temps. Et si t'y arrives, on pourra envisager de passer aux choses plus sérieuses. Et on s'approche pas..."
Deuxième cognard, deuxième coup de batte.
-"... à moins de 10 mètres des caisses."
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Jeu 21 Nov 2019 - 17:21
« Pour un batteur, la vitesse n’est pas le plus important, nyanyanya. »
Ouais, ouais, à d’autres. Alors oui, ce n’était pas notre atout principal, c’est sûr. Mais ça restait essentiel ! Imaginez un peu, en plein match, chacun de nous posté d’un côté du terrain. Et là, un Cognard qui fonce à toute vitesse vers l’attrapeur, qui est super loin par rapport à nous – après tout, on pouvait pas trop prédire la position de l’attrapeur sur le terrain, étant donné qu’il passe sa vie à bouger partout. Comment on fait pour assurer sa sécurité si on n’est pas particulièrement rapide, hein ? On le laisse se faire massacrer la tronche et tomber de son balai ? Non, non, je vous dis. Jarvis a juste les jetons de se faire défoncer à la course par moi.
Ah, mais c’est qu’il avait pas l’air de vouloir rigoler ! A peine avais-je eu le temps de lui tirer la langue qu’il envoyait déjà un Cognard en plein dans ma direction. Heureusement que j’avais de bons réflexes. Très bons, même, si vous voulez mon avis. J’envoyai aussitôt le Cognard valser à l’autre bout du terrain.
Il continuait ses explications sans me laisser le temps de riposter, et voilà qu’il tapait une deuxième fois. Cette fois, j’eus le temps d’analyser la trajectoire du Cognard mortel et de localiser les caisses dont il me parlait. Un coup sec de batte envoya la balle écraser l’une des caisses sans ménagement.
- Oh, tu me prends pour une débutante ou quoi ? hurlai-je alors que le premier Cognard revenait vers moi.
Je l’envoyai aussi valdinguer vers les caisses avec un bruit sourd. Soupirant, je n’eus pas l’occasion d’exprimer ma frustration davantage, car Jarvis semblait décidé à ne pas me laisser le moindre instant de répit.
Les balles s’enchaînaient, les coups de batte aussi. Une à une, les caisses cédaient au rythme de mes coups. Bientôt, il n’y eut plus qu’un amas de bois brisé. Je volais alors jusqu’à mon coéquipier, un air blasé sur le visage.
- Bon, c’est pas que je m’ennuie, mais tu commences beaucoup trop doux, là. Déjà, ce serait un poil plus intéressant si tes caisses bougeaient, et encore…
Je roulais des yeux pour lui signifier que ce n’est parce que j’avais loupé le dernier entraînement qu’il fallait me traiter comme une débutante. Je maîtrisais mon rôle au sein de l’équipe comme il le fallait. Et certainement mieux que Tim, quoiqu’il en dise. Après, en comparaison avec Skinner… Je ne pouvais dire lequel de nous était le meilleur. Mais ça n’avait guère d’importance, étant donné qu’on jouait dans la même équipe. Ce qui était essentiel, c’était que l’on travaille notre façon de s’accorder histoire de mettre les meilleures chances de notre côté pour remporter la coupe, cette année. Deux batteurs, c’est une équipe au sein de l’équipe. Rien de moins.
Ouais, ouais, à d’autres. Alors oui, ce n’était pas notre atout principal, c’est sûr. Mais ça restait essentiel ! Imaginez un peu, en plein match, chacun de nous posté d’un côté du terrain. Et là, un Cognard qui fonce à toute vitesse vers l’attrapeur, qui est super loin par rapport à nous – après tout, on pouvait pas trop prédire la position de l’attrapeur sur le terrain, étant donné qu’il passe sa vie à bouger partout. Comment on fait pour assurer sa sécurité si on n’est pas particulièrement rapide, hein ? On le laisse se faire massacrer la tronche et tomber de son balai ? Non, non, je vous dis. Jarvis a juste les jetons de se faire défoncer à la course par moi.
Ah, mais c’est qu’il avait pas l’air de vouloir rigoler ! A peine avais-je eu le temps de lui tirer la langue qu’il envoyait déjà un Cognard en plein dans ma direction. Heureusement que j’avais de bons réflexes. Très bons, même, si vous voulez mon avis. J’envoyai aussitôt le Cognard valser à l’autre bout du terrain.
Il continuait ses explications sans me laisser le temps de riposter, et voilà qu’il tapait une deuxième fois. Cette fois, j’eus le temps d’analyser la trajectoire du Cognard mortel et de localiser les caisses dont il me parlait. Un coup sec de batte envoya la balle écraser l’une des caisses sans ménagement.
- Oh, tu me prends pour une débutante ou quoi ? hurlai-je alors que le premier Cognard revenait vers moi.
Je l’envoyai aussi valdinguer vers les caisses avec un bruit sourd. Soupirant, je n’eus pas l’occasion d’exprimer ma frustration davantage, car Jarvis semblait décidé à ne pas me laisser le moindre instant de répit.
Les balles s’enchaînaient, les coups de batte aussi. Une à une, les caisses cédaient au rythme de mes coups. Bientôt, il n’y eut plus qu’un amas de bois brisé. Je volais alors jusqu’à mon coéquipier, un air blasé sur le visage.
- Bon, c’est pas que je m’ennuie, mais tu commences beaucoup trop doux, là. Déjà, ce serait un poil plus intéressant si tes caisses bougeaient, et encore…
Je roulais des yeux pour lui signifier que ce n’est parce que j’avais loupé le dernier entraînement qu’il fallait me traiter comme une débutante. Je maîtrisais mon rôle au sein de l’équipe comme il le fallait. Et certainement mieux que Tim, quoiqu’il en dise. Après, en comparaison avec Skinner… Je ne pouvais dire lequel de nous était le meilleur. Mais ça n’avait guère d’importance, étant donné qu’on jouait dans la même équipe. Ce qui était essentiel, c’était que l’on travaille notre façon de s’accorder histoire de mettre les meilleures chances de notre côté pour remporter la coupe, cette année. Deux batteurs, c’est une équipe au sein de l’équipe. Rien de moins.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Jeu 21 Nov 2019 - 18:48
-"Ca t'embêterait ?"
Question rhétorique. Je ne la prenais pas pour une débutante, parce que j'étais rationnel comme gars. Cet échauffement, parce que oui c'en était un, était ma vengeance envers elle. Sept années qu'elle laisse le poste à d'autres, que je dois supporter des gens complétement incompétents parfois. Et aux sélections, elle s'était pas non plus donner à fond. Du coup, bah il avait fallu s'occuper de l'autre.
J'en attendais plus d'elle. Encore et toujours plus. Et dans mon cas, c'était franchement bon signe. Du coup pas de pitié. Les caisses volaient, et ces pauvres cognards étaient frappés dans tous les sens. Mais elle se débrouillait bien. Chaque coup était petit à petit plus précis, qu'elle l'admette ou non. Et cette précision, c'était ce que je voulais de mon partenaire dans l'équipe. Elle allait franchement être importante.
- Bon, c’est pas que je m’ennuie, mais tu commences beaucoup trop doux, là. Déjà, ce serait un poil plus intéressant si tes caisses bougeaient, et encore…
-"Vois le coté positif : on sait maintenant que t'as le niveau de Lennox. Voyons maintenant si t'es capable de faire plus que ça..."
Je n'en doutais pas, mais j'aimais lui dire ainsi. Ça allait la motiver au fond, la pousser à se dépasser, juste pour me prouver que j'avais tord. Mais j'avais raison, parce qu'entre elle et l'autre bouffon de chez les Pokeby, c'est elle que je choisissais. Je m'emparais de ma baguette, la regardant que peu rouler des yeux, et j'ajoutais :
-"Trève de plaisanteries, on passe aux choses sérieuses."
Ma baguette virevolta et des cercles vert/argent -quelle autre couleur franchement- firent leur apparition dans les airs. Des grands, des plus petits, tous différents finalement.
-"Aussitot que j'aurais réactivé les Cognards, ces cercles vont se déplacer. A des vitesses différentes. Si ton balai les touche, tu sais ce qui va se passer."
Evidemment, on avait déjà jouer elle et moi avec ce genre de contraintes. Les conséquences pouvaient aller de l'électrocution à la chute du balai. Mais et alors ? On était des sportifs oui ou non.
-"Tu sais pourquoi je m'en fous de savoir où est notre attrapeur ou nos poursuiveurs ? Les batteurs des autres équipes, c'est des protecteurs. Moi, je suis un attaquant. Pourquoi je devrais surveiller 4 personnes, quand avoir deux cognards en vue me suffit."
Un sourire malsain fendit alors mes lèvres. Je préférais l'action, envoyer ces merveilles faiseuse de clients à l'infirmerie sur mes cibles que de jouer les nounous. Rien à battre des autres. Mais avec Sid, j'avais encore un tout nouveau plan, parfait pour notre prochain match.
-"Ce que je veux, tu vois, c'est qu'on s'utilise l'un l'autre. On va pas se contenter d'envoyer les cognards sur l'autre équipe. On va se les renvoyer, pour les prendre en ricochets ou en piqués. T'es prête ?"
La moindre erreur pourrait etre fatale. En plus des conséquences des anneaux, il allait falloir jouer avec les cognards. Mais si je lui proposais à elle, c'est que je lui faisais au moins assez confiance pour tenir la cadence.
Question rhétorique. Je ne la prenais pas pour une débutante, parce que j'étais rationnel comme gars. Cet échauffement, parce que oui c'en était un, était ma vengeance envers elle. Sept années qu'elle laisse le poste à d'autres, que je dois supporter des gens complétement incompétents parfois. Et aux sélections, elle s'était pas non plus donner à fond. Du coup, bah il avait fallu s'occuper de l'autre.
J'en attendais plus d'elle. Encore et toujours plus. Et dans mon cas, c'était franchement bon signe. Du coup pas de pitié. Les caisses volaient, et ces pauvres cognards étaient frappés dans tous les sens. Mais elle se débrouillait bien. Chaque coup était petit à petit plus précis, qu'elle l'admette ou non. Et cette précision, c'était ce que je voulais de mon partenaire dans l'équipe. Elle allait franchement être importante.
- Bon, c’est pas que je m’ennuie, mais tu commences beaucoup trop doux, là. Déjà, ce serait un poil plus intéressant si tes caisses bougeaient, et encore…
-"Vois le coté positif : on sait maintenant que t'as le niveau de Lennox. Voyons maintenant si t'es capable de faire plus que ça..."
Je n'en doutais pas, mais j'aimais lui dire ainsi. Ça allait la motiver au fond, la pousser à se dépasser, juste pour me prouver que j'avais tord. Mais j'avais raison, parce qu'entre elle et l'autre bouffon de chez les Pokeby, c'est elle que je choisissais. Je m'emparais de ma baguette, la regardant que peu rouler des yeux, et j'ajoutais :
-"Trève de plaisanteries, on passe aux choses sérieuses."
Ma baguette virevolta et des cercles vert/argent -quelle autre couleur franchement- firent leur apparition dans les airs. Des grands, des plus petits, tous différents finalement.
-"Aussitot que j'aurais réactivé les Cognards, ces cercles vont se déplacer. A des vitesses différentes. Si ton balai les touche, tu sais ce qui va se passer."
Evidemment, on avait déjà jouer elle et moi avec ce genre de contraintes. Les conséquences pouvaient aller de l'électrocution à la chute du balai. Mais et alors ? On était des sportifs oui ou non.
-"Tu sais pourquoi je m'en fous de savoir où est notre attrapeur ou nos poursuiveurs ? Les batteurs des autres équipes, c'est des protecteurs. Moi, je suis un attaquant. Pourquoi je devrais surveiller 4 personnes, quand avoir deux cognards en vue me suffit."
Un sourire malsain fendit alors mes lèvres. Je préférais l'action, envoyer ces merveilles faiseuse de clients à l'infirmerie sur mes cibles que de jouer les nounous. Rien à battre des autres. Mais avec Sid, j'avais encore un tout nouveau plan, parfait pour notre prochain match.
-"Ce que je veux, tu vois, c'est qu'on s'utilise l'un l'autre. On va pas se contenter d'envoyer les cognards sur l'autre équipe. On va se les renvoyer, pour les prendre en ricochets ou en piqués. T'es prête ?"
La moindre erreur pourrait etre fatale. En plus des conséquences des anneaux, il allait falloir jouer avec les cognards. Mais si je lui proposais à elle, c'est que je lui faisais au moins assez confiance pour tenir la cadence.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Dim 1 Déc 2019 - 15:49
Réactif à ma plainte, il me compare à Lennox, le bougre. Tout le monde sait pourtant que je suis bien meilleure que lui, quoiqu’il en dise. Je lève les yeux au ciel, réprimant une envie soudaine de défendre mon ami. Il représente quand même un sacré adversaire, Tim. Alors oui, Jarvis mise sur la provocation pour me forcer à donner plus de moi-même, mais la comparaison reste injuste. Tim vaut mieux que ça. Cela étant, l’heure n’est pas au débat ; et le voilà qui se lance dans une explication de mon prochain défi.
Je l’écoute avec attention pendant qu’il déblatère, impatiente. Ce discours, je le connais déjà. Ce n’est pas comme si nous nous n’étions jamais entraîné ensemble, après tout. Pendant nos années à Poudlard, nous jouions dans la même équipe. Et durant les sept dernières années, même si j’avais mis le Quidditch de côté, il nous est arrivé de nous retrouver sur ce même terrain pour décompresser un coup, plus d’une fois.
J’acquiesce à son explication concernant son point de vue d’attaquant. Il va sans dire que je suis entièrement d’accord lui. Jarvis et moi, on est des brutes sanguinaires, pas des chevaliers blancs. Peut-être me suis-je un peu trop adoucie ces dernières années... Je devais le rassurer quant à ma détermination à foutre nos ennemis à terre.
A peine ai-je le temps de hocher la tête pour lui signaler que j’étais prête à passer aux choses sérieuses qu’il s’éloigne sur son balai pour me balancer un Cognard sans ménagement.
Les coups de batte se mettent soudainement à s’enchaîner à une vitesse ahurissante, les Cognards volant dans tous les sens. Très vite, plusieurs gouttes de sueur viennent pointer le bout de leur nez sur mon front, alors que je m’acharne pour ne pas décevoir mon capitaine. Il a l’air en forme, comme à son habitude. Par moments, j’esquive les balles de justesse avant de les lui renvoyer tout aussi agressivement, mais toujours avec précision. Si un inconnu nous voyait à l’œuvre, il penserait sûrement que Jarvis essayait de me faire tomber de mon balai. Ou pire encore, de me fracasser le crâne. Ce qui me ferait tomber de mon balai aussi, ceci dit. A la différence près que, dans ce cas, je serais déjà morte avant de toucher le sol.
Sur le visage concentré du blond, un sourire narquois ne quitte pas ses lèvres alors qu’il envoie les Cognards avec force et détermination. Si je ne connaissais pas la solidité extraordinaire de nos battes, j’aurais peur pour la sienne. Ses yeux brillent d’une drôle de lueur que je ne connais que trop bien. Cette fameuse étincelle dangereuse qu’il a dès qu’on s’entraîne sur nos balais, ou qu’on se bat au corps à corps. Qu’il a aussi quelques fois, quand on s’adonne à un tout autre genre d’activités, d’ailleurs…
Si j’ai failli rater les balles une fois ou deux, les anneaux menaçants de Jarvis ne me frôlent pas. En revanche, je commençais sérieusement à avoir du mal à suivre la cadence, même si j’essayais de n’en rien montrer. C’est qu’il n’y allait pas de main morte, aussi, et reprendre le Quidditch après tant d’années d’abstinence n’était pas évident. Je ne lui en voulais pas de me faire passer un entraînement particulièrement intense, bien au contraire. Je n’en attendais pas moins de lui. Mais là, après ce qui me paraissait une éternité, j’avais besoin de retrouver la terre ferme quelques instants.
Je fais un signe à Skinner pour réclamer un temps mort. Le souffle court, le cœur battant à deux cents à l’heure, je me pose délicatement sur la pelouse pour essuyer mon visage dégoulinant. Et alors que le cap’ me rejoint, je reprends doucement le contrôle de ma respiration.
- Tu sais, si tu continues comme ça, y aura plus grand-chose de moi quand on aura fini… Et j’ai quand même bloqué tout le reste de ma journée pour toi, je te rappelle. Ce serait dommage que je ne puisse plus marcher avant même que tu m’en donnes une bonne raison.
Je lui adresse un clin d’œil significatif, sans subtilité aucune. Je pose mon balai à terre et entreprends de m’étirer un peu, les muscles en feu. Ma petite plaisanterie recelait cependant une part de vérité ; car à cette allure, j’allais être morte et enterrée avant dix-neuf heures.
Je l’écoute avec attention pendant qu’il déblatère, impatiente. Ce discours, je le connais déjà. Ce n’est pas comme si nous nous n’étions jamais entraîné ensemble, après tout. Pendant nos années à Poudlard, nous jouions dans la même équipe. Et durant les sept dernières années, même si j’avais mis le Quidditch de côté, il nous est arrivé de nous retrouver sur ce même terrain pour décompresser un coup, plus d’une fois.
J’acquiesce à son explication concernant son point de vue d’attaquant. Il va sans dire que je suis entièrement d’accord lui. Jarvis et moi, on est des brutes sanguinaires, pas des chevaliers blancs. Peut-être me suis-je un peu trop adoucie ces dernières années... Je devais le rassurer quant à ma détermination à foutre nos ennemis à terre.
A peine ai-je le temps de hocher la tête pour lui signaler que j’étais prête à passer aux choses sérieuses qu’il s’éloigne sur son balai pour me balancer un Cognard sans ménagement.
Les coups de batte se mettent soudainement à s’enchaîner à une vitesse ahurissante, les Cognards volant dans tous les sens. Très vite, plusieurs gouttes de sueur viennent pointer le bout de leur nez sur mon front, alors que je m’acharne pour ne pas décevoir mon capitaine. Il a l’air en forme, comme à son habitude. Par moments, j’esquive les balles de justesse avant de les lui renvoyer tout aussi agressivement, mais toujours avec précision. Si un inconnu nous voyait à l’œuvre, il penserait sûrement que Jarvis essayait de me faire tomber de mon balai. Ou pire encore, de me fracasser le crâne. Ce qui me ferait tomber de mon balai aussi, ceci dit. A la différence près que, dans ce cas, je serais déjà morte avant de toucher le sol.
Sur le visage concentré du blond, un sourire narquois ne quitte pas ses lèvres alors qu’il envoie les Cognards avec force et détermination. Si je ne connaissais pas la solidité extraordinaire de nos battes, j’aurais peur pour la sienne. Ses yeux brillent d’une drôle de lueur que je ne connais que trop bien. Cette fameuse étincelle dangereuse qu’il a dès qu’on s’entraîne sur nos balais, ou qu’on se bat au corps à corps. Qu’il a aussi quelques fois, quand on s’adonne à un tout autre genre d’activités, d’ailleurs…
Si j’ai failli rater les balles une fois ou deux, les anneaux menaçants de Jarvis ne me frôlent pas. En revanche, je commençais sérieusement à avoir du mal à suivre la cadence, même si j’essayais de n’en rien montrer. C’est qu’il n’y allait pas de main morte, aussi, et reprendre le Quidditch après tant d’années d’abstinence n’était pas évident. Je ne lui en voulais pas de me faire passer un entraînement particulièrement intense, bien au contraire. Je n’en attendais pas moins de lui. Mais là, après ce qui me paraissait une éternité, j’avais besoin de retrouver la terre ferme quelques instants.
Je fais un signe à Skinner pour réclamer un temps mort. Le souffle court, le cœur battant à deux cents à l’heure, je me pose délicatement sur la pelouse pour essuyer mon visage dégoulinant. Et alors que le cap’ me rejoint, je reprends doucement le contrôle de ma respiration.
- Tu sais, si tu continues comme ça, y aura plus grand-chose de moi quand on aura fini… Et j’ai quand même bloqué tout le reste de ma journée pour toi, je te rappelle. Ce serait dommage que je ne puisse plus marcher avant même que tu m’en donnes une bonne raison.
Je lui adresse un clin d’œil significatif, sans subtilité aucune. Je pose mon balai à terre et entreprends de m’étirer un peu, les muscles en feu. Ma petite plaisanterie recelait cependant une part de vérité ; car à cette allure, j’allais être morte et enterrée avant dix-neuf heures.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Lun 2 Déc 2019 - 23:30
Elle y va à fond, bien sur. Ou en tout cas, c'est l'image qu'elle en donne. Et si j'ai dit qu'on attaquait les choses sérieuses, je n'y vais pas de main morte. Pourquoi le ferais-je ? Pour ne pas l’abîmer ? A d'autres... J'en avais rien à faire qu'elle ait des bleus au final, parce que son don lui permettait d'être aussi belle qu'elle le souhaitait au moment où elle le souhaitait. Alors non content d'y aller sérieusement, je tâchais de tout faire pour rendre l'exercice encore plus dur, encore plus éprouvant. Encore plus intense.
Les cognards, quand je lui envoyais, filaient à une vitesse folle. Et quand je les recevais, je les envoyais traverser des anneaux avec une précision que j'attendais également d'elle. Peu d'échecs, pour mon plus grand sourire. Finalement, sa cadence diminua tout de même, et d'un signe, elle me fit comprendre qu'elle avait besoin d'une pause. A la bonne heure, une pause... Frappant à nouveau un cognard, je venais me poser près d'elle, avant de mettre pied à terre et de lâcher mon balai.
- Tu sais, si tu continues comme ça, y aura plus grand-chose de moi quand on aura fini… Et j’ai quand même bloqué tout le reste de ma journée pour toi, je te rappelle. Ce serait dommage que je ne puisse plus marcher avant même que tu m’en donnes une bonne raison.
Mon regard se porte sur le mien, alors qu'elle déclare ces mots. Je repense au courrier, en même temps que mes yeux accueillent son clin d’œil, et j'interrompt ce moment d'un nouveau coup de batte sur l'une de ces maudites balles frénétiques, avant de regarder à nouveau la rousse. Même regard dans mes yeux... Même impression de neutralité... Un pas vers elle, puis un autre, et ma main libre se porte sur son visage, sur sa joue.
Je sais très bien pourquoi je lui ai fait cette demande, comme elle le sous-entend. Je n'ignore pas pourquoi sa compagnie me plait tant.
-"Tu penses que je l'oublies ?"
Question rhétorique, je n'attends pas vraiment de réponses. Je reste convaincu qu'elle non plus n'oublie pas ce genre de pacte entre nous. Qu'elle sait ce que je sous-entendait. Et pourtant... Ma main quitte son visage et je recule de deux pas.
-"Très bien. Tu veux ta soirée ? Etre maitre de ton destin..."
Un regard sur le coté me suffit à voir du coin de l'oeil notre cher ami revenir en flèche.
-"Prend ton balai, et bat le à la course sur 5 tours. Et ce sera fini pour aujourd'hui. Tu sais quoi ? Si t'y parviens, je t'offrirai même un verre... Ou plus..."
Mais oui, plus. Toujours plus dans ce bourbier de débauche qu'il y a toujours eu entre nous. Mais quelle décision prendra-t-elle finalement ? Reculant d'encore quelques pas, le sifflement commence à se faire entendre. Ma batte tourne dans ma main, mais mon regard ne lâche pas des yeux la rouquine. Si elle accepte, je frapperais ce cognard et l'ensorcellerait dans l'unique but qu'il la rattrappe, et lui abîme le visage tout en lui ravissant la victoire. Mais c'était Sidney. Elle pouvait le faire... J'en étais persuadé.
Les cognards, quand je lui envoyais, filaient à une vitesse folle. Et quand je les recevais, je les envoyais traverser des anneaux avec une précision que j'attendais également d'elle. Peu d'échecs, pour mon plus grand sourire. Finalement, sa cadence diminua tout de même, et d'un signe, elle me fit comprendre qu'elle avait besoin d'une pause. A la bonne heure, une pause... Frappant à nouveau un cognard, je venais me poser près d'elle, avant de mettre pied à terre et de lâcher mon balai.
- Tu sais, si tu continues comme ça, y aura plus grand-chose de moi quand on aura fini… Et j’ai quand même bloqué tout le reste de ma journée pour toi, je te rappelle. Ce serait dommage que je ne puisse plus marcher avant même que tu m’en donnes une bonne raison.
Mon regard se porte sur le mien, alors qu'elle déclare ces mots. Je repense au courrier, en même temps que mes yeux accueillent son clin d’œil, et j'interrompt ce moment d'un nouveau coup de batte sur l'une de ces maudites balles frénétiques, avant de regarder à nouveau la rousse. Même regard dans mes yeux... Même impression de neutralité... Un pas vers elle, puis un autre, et ma main libre se porte sur son visage, sur sa joue.
Je sais très bien pourquoi je lui ai fait cette demande, comme elle le sous-entend. Je n'ignore pas pourquoi sa compagnie me plait tant.
-"Tu penses que je l'oublies ?"
Question rhétorique, je n'attends pas vraiment de réponses. Je reste convaincu qu'elle non plus n'oublie pas ce genre de pacte entre nous. Qu'elle sait ce que je sous-entendait. Et pourtant... Ma main quitte son visage et je recule de deux pas.
-"Très bien. Tu veux ta soirée ? Etre maitre de ton destin..."
Un regard sur le coté me suffit à voir du coin de l'oeil notre cher ami revenir en flèche.
-"Prend ton balai, et bat le à la course sur 5 tours. Et ce sera fini pour aujourd'hui. Tu sais quoi ? Si t'y parviens, je t'offrirai même un verre... Ou plus..."
Mais oui, plus. Toujours plus dans ce bourbier de débauche qu'il y a toujours eu entre nous. Mais quelle décision prendra-t-elle finalement ? Reculant d'encore quelques pas, le sifflement commence à se faire entendre. Ma batte tourne dans ma main, mais mon regard ne lâche pas des yeux la rouquine. Si elle accepte, je frapperais ce cognard et l'ensorcellerait dans l'unique but qu'il la rattrappe, et lui abîme le visage tout en lui ravissant la victoire. Mais c'était Sidney. Elle pouvait le faire... J'en étais persuadé.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Ven 6 Déc 2019 - 17:53
Sa main vient trouver mon visage, et je me laisse à fermer les yeux à ce contact d’une douceur étonnante. Il me certifie qu’il n’a pas oublié sa proposition quant au déroulement de la soirée, ce qui me fait sourire légèrement. Alors qu’il retire sa main, je lève les yeux vers lui, pour le dévorer du regard un instant, par pure anticipation. Ça faisait un moment qu’on n’avait pas eu l’occasion de se retrouver, et je comptais bien rattraper le temps perdu.
Il me propose un marché qui déterminera la suite des événements. Je hausse un sourcil, considérant son offre. J’étais déjà haletante, et lui me demandais de faire la course avec un Cognard ? A croire qu’il n’était jamais satisfait de mes performances…
Le truc, c’est que je fréquentais Jarvis depuis suffisamment longtemps pour reconnaître ses schémas de pensée. Fallait garder à l’esprit que c’est un sacré manipulateur – y a même moyen qu’il soit plus doué que moi sur ce point, c’est dire. Mais il faut aussi avouer que je le laissais souvent faire. C’est qu’il adore me provoquer, Skinner. Me pousser à bout, me défier, dans le seul but de me voir me surpasser, encore et encore. C’est donnant-donnant, au final. Car lui semble en tirer une sorte de plaisir malsain – mais qui suis-je pour le juger ? Si ça peut lui faire plaisir, grand bien lui en fasse, j’en ai pas grand-chose à carrer. Et puis moi, ça me file un sacré coup de main pour me sortir de ma zone de confort et aller chercher l’excellence. Avec une ambition aussi forte que celle qui m’anime, ça ne peut être qu’avec joie que j’accepte qu’il me retourne le cerveau pour que je me dépasse. C’est une sorte de contrat tacite, entre nous. Ça a toujours été comme ça et je pense que ni lui, ni moi, ne voyons de raison pour que ça change.
Un sifflement dangereux se rapproche de mon oreille gauche alors que je réfléchis à sa proposition. Il faut que je me décide, et vite, avant de me faire écorcher une partie de la tête par le Cognard qui arrivait à une allure ahurissante. Je le regarde, les yeux pétillant de malice, et lui adresse l’un de mes plus grands sourires.
- Trop facile, Skinner.
Sur ces mots, je ramasse ma batte et fais volte-face pour frapper la balle d’un coup sec, de justesse. Elle dévie aussitôt de sa trajectoire et s’en va faire le tour du terrain. Je me concentre une seconde pour redonner à ma chevelure sa longueur habituelle et m’approche de Jarvis, haussant un sourcil provocant.
- Je pensais que la vitesse n’était pas le plus important, pour un batteur ? je murmure en posant une main délicate sur son torse.
Je me mords la lèvre pour m’empêcher de rire. Bien envoyé, Pond ! Il n’allait tout de même pas m’avoir aussi facilement. D’habitude, quand il cherchait à me manipuler, il le faisait avec plus de subtilité, plus d’intelligence. Là, on dirait qu’il avait presque envie que je refuse. Et si ce n’était pas le cas, il n’avait qu’à y mettre du sien, aussi !
Ma bouche se rapproche alors de son oreille, presque lascive, et de toute la séduction dont je suis capable, je lui susurre avec délice :
- Je crois avoir bien fait mes preuves sur le terrain, aujourd’hui. Mes doigts se promènent lentement sur ses muscles alors que j’ajoute avec une pointe d’arrogance, toujours dangereusement proche de son visage : T’es pas d’accord ?
Il me propose un marché qui déterminera la suite des événements. Je hausse un sourcil, considérant son offre. J’étais déjà haletante, et lui me demandais de faire la course avec un Cognard ? A croire qu’il n’était jamais satisfait de mes performances…
Le truc, c’est que je fréquentais Jarvis depuis suffisamment longtemps pour reconnaître ses schémas de pensée. Fallait garder à l’esprit que c’est un sacré manipulateur – y a même moyen qu’il soit plus doué que moi sur ce point, c’est dire. Mais il faut aussi avouer que je le laissais souvent faire. C’est qu’il adore me provoquer, Skinner. Me pousser à bout, me défier, dans le seul but de me voir me surpasser, encore et encore. C’est donnant-donnant, au final. Car lui semble en tirer une sorte de plaisir malsain – mais qui suis-je pour le juger ? Si ça peut lui faire plaisir, grand bien lui en fasse, j’en ai pas grand-chose à carrer. Et puis moi, ça me file un sacré coup de main pour me sortir de ma zone de confort et aller chercher l’excellence. Avec une ambition aussi forte que celle qui m’anime, ça ne peut être qu’avec joie que j’accepte qu’il me retourne le cerveau pour que je me dépasse. C’est une sorte de contrat tacite, entre nous. Ça a toujours été comme ça et je pense que ni lui, ni moi, ne voyons de raison pour que ça change.
Un sifflement dangereux se rapproche de mon oreille gauche alors que je réfléchis à sa proposition. Il faut que je me décide, et vite, avant de me faire écorcher une partie de la tête par le Cognard qui arrivait à une allure ahurissante. Je le regarde, les yeux pétillant de malice, et lui adresse l’un de mes plus grands sourires.
- Trop facile, Skinner.
Sur ces mots, je ramasse ma batte et fais volte-face pour frapper la balle d’un coup sec, de justesse. Elle dévie aussitôt de sa trajectoire et s’en va faire le tour du terrain. Je me concentre une seconde pour redonner à ma chevelure sa longueur habituelle et m’approche de Jarvis, haussant un sourcil provocant.
- Je pensais que la vitesse n’était pas le plus important, pour un batteur ? je murmure en posant une main délicate sur son torse.
Je me mords la lèvre pour m’empêcher de rire. Bien envoyé, Pond ! Il n’allait tout de même pas m’avoir aussi facilement. D’habitude, quand il cherchait à me manipuler, il le faisait avec plus de subtilité, plus d’intelligence. Là, on dirait qu’il avait presque envie que je refuse. Et si ce n’était pas le cas, il n’avait qu’à y mettre du sien, aussi !
Ma bouche se rapproche alors de son oreille, presque lascive, et de toute la séduction dont je suis capable, je lui susurre avec délice :
- Je crois avoir bien fait mes preuves sur le terrain, aujourd’hui. Mes doigts se promènent lentement sur ses muscles alors que j’ajoute avec une pointe d’arrogance, toujours dangereusement proche de son visage : T’es pas d’accord ?
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Ven 6 Déc 2019 - 23:50
J'hausse un sourcil, alors qu'elle envoie valdinguer le cognard plus loin. A défaut d'être ce que je lui ai demandé de faire, elle a su garder la tête froide, autant que si elle s'était exécuté et avait fait cette fichue course. Seule hic : il fallait maitenant attendre le retour de cette saloperie de balle.
- Je pensais que la vitesse n’était pas le plus important, pour un batteur ?
Elle est provocante, et le pire reste que je la laisse faire. Je la laisse poser sa main sur mon torse. Je la laisse être si proche qu'elle puisse venir me murmurer d'autres choses à l'oreille. Je la laisse croiser mon regard avec cette petite étincelle de défi que j'ai si souvent l'impression de voir dans ses yeux. Et comme pour l'y encourager, l'une de mes mains vient se glisser sur le bas de son dos, en soutien de cette absolue assurance qu'elle a.
Mais elle sait la rouquine à quoi elle joue. Nous n'en sommes pas à une première fois, et alors que l'envie de défigurer son visage d'une claque traverse mon esprit juste pour la punir d'avoir choisi de ne pas suivi ma directive, d'avoir éloigné ce fichu cognard, ma main sur son dos vient la rapprocher définitivement de moi, mes lèvres s'emparer de ce qu'elles ne désiraient que trop sur le moment.
-"Tu ne devrais pas jouer avec le feu. Tu sais pourtant qu'à force, on se brûle à agir ainsi, Pond !"
Je détestais son insolence. Je détestais certains de se choix. Je détestais certaines de ses réserves. Et c'est probablement parce qu'elle était capable de les mettre de coté si souvent que je la désirais réellement. Bon nombre de mes occupations n'avaient alors pas le même gout qu'elle, pas la même saveur, pas le même tempérament...
Délaissant ma prise, je reculais alors de quelques pas avant d'ajouter :
-"Je vais m'occuper de ranger, puisque tu n'es pas capable de continuer cet entrainement. Tu devrais te changer... Te mettre plus à l'aise..."
Elle connaissait le chemin des vestiaires, et moi, je tournais la tête vers notre cher ami, qui revenait comme à son habitude.
- Je pensais que la vitesse n’était pas le plus important, pour un batteur ?
Elle est provocante, et le pire reste que je la laisse faire. Je la laisse poser sa main sur mon torse. Je la laisse être si proche qu'elle puisse venir me murmurer d'autres choses à l'oreille. Je la laisse croiser mon regard avec cette petite étincelle de défi que j'ai si souvent l'impression de voir dans ses yeux. Et comme pour l'y encourager, l'une de mes mains vient se glisser sur le bas de son dos, en soutien de cette absolue assurance qu'elle a.
Mais elle sait la rouquine à quoi elle joue. Nous n'en sommes pas à une première fois, et alors que l'envie de défigurer son visage d'une claque traverse mon esprit juste pour la punir d'avoir choisi de ne pas suivi ma directive, d'avoir éloigné ce fichu cognard, ma main sur son dos vient la rapprocher définitivement de moi, mes lèvres s'emparer de ce qu'elles ne désiraient que trop sur le moment.
-"Tu ne devrais pas jouer avec le feu. Tu sais pourtant qu'à force, on se brûle à agir ainsi, Pond !"
Je détestais son insolence. Je détestais certains de se choix. Je détestais certaines de ses réserves. Et c'est probablement parce qu'elle était capable de les mettre de coté si souvent que je la désirais réellement. Bon nombre de mes occupations n'avaient alors pas le même gout qu'elle, pas la même saveur, pas le même tempérament...
Délaissant ma prise, je reculais alors de quelques pas avant d'ajouter :
-"Je vais m'occuper de ranger, puisque tu n'es pas capable de continuer cet entrainement. Tu devrais te changer... Te mettre plus à l'aise..."
Elle connaissait le chemin des vestiaires, et moi, je tournais la tête vers notre cher ami, qui revenait comme à son habitude.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Mer 11 Déc 2019 - 13:19
Je le regarde avec malice, l’écoutant sans que mon éternel sourire en coin ne quitte mes lèvres. Je l’ai titillé, le Skinner. J’adorais le provoquer. Comme lui prenait plaisir à me pousser à bout, je le remerciais de son acharnement avec mon insolence. Je savais pertinemment qu’il ne supportait pas mon arrogance, que je lui donnais envie de me frapper. Mais il n’a jamais levé la main sur moi. Pas une fois, durant toutes ces années. Du moins, pas sans mon consentement…
C’était là la clef de notre accord. Le respect. Tout ce qu’on pouvait faire ensemble, sur le terrain, en combat, ou chez l’un de nous – ou n’importe quel endroit où on pouvait s’adonner à nos activités, d’ailleurs – ne transgressait jamais le respect que l’on a l’un pour l’autre. Aussi pervers que nos jeux malsains pouvaient l’être, ils étaient, et resteraient, consentis. Etonnamment, ça rendait presque le truc sain. Une relation saine, ayant pour base des occupations parfois pas très saines d’esprit… Un paradoxe qui me convenait plutôt bien. Et puis faut avouer, ce n’est pas comme si Jarvis n’était pas doué… J’en redemandais, encore et encore. Tout comme j’avais envie d’en redemander, après ce baiser radin mais suffisamment passionné pour me faire de l’effet. Mais j’étais patiente.
Je lui adresse un clin d’œil en hochant la tête avant de me diriger vers les vestiaires. Me mettre plus à l’aise, qu’il avait dit. Fine by me.
Je pose mon balai et ma batte dans un coin de la pièce, laissant échapper un soupir au passage. L’entraînement n’avait peut-être pas duré aussi longtemps que ce à quoi je m’attendais, mais il avait été intensif. Je prends le temps de m’étirer pour éviter les courbatures, histoire de ne pas donner raison au capitaine en me présentant rouillée la prochaine fois qu’on travaillerait nos stratégies. Mon regard s’arrête sur l’une des douches des vestiaires et, me mordant une lèvre tentée, je pose doucement mes gants sur un banc, ne quittant pas la douche des yeux. C’est qu’elle me faisait bien envie… Mais j’allais faire attendre l’autre blondinet. Tant pis. S’il n’était pas content, il aurait qu’à me rejoindre ! Et puis, j’avais assez transpiré pour mériter un instant de calme.
Ma tenue de Quidditch vient rejoindre mes gants sur le banc, et je m’empresse de tourner le robinet. L’eau chaude s’écoule aussitôt, réchauffant mon corps.
Mes pensées suivent le filet d’eau qui glisse sur ma peau avant de disparaître dans le siphon, alors que je me vide l’esprit au rythme de mes frottements. Une fois débarrassée de ma transpiration, sentant enfin la lavande, je me laisse à fermer les yeux et à profiter de l’eau brûlante qui frappe ma nuque avec délice.
Je pourrais y rester des heures. Les vapeurs s’emparent de moi, l’eau martèle mon corps, me faisant tout oublier. Le Quidditch, les révisions, Jarvis qui attend… Mon esprit est vide et serein. Un moment dans la journée que je chéris et que je ne passerais pour rien au monde. Un moment de flottement, si précieux que je souhaite le faire durer le plus longtemps possible.
C’était là la clef de notre accord. Le respect. Tout ce qu’on pouvait faire ensemble, sur le terrain, en combat, ou chez l’un de nous – ou n’importe quel endroit où on pouvait s’adonner à nos activités, d’ailleurs – ne transgressait jamais le respect que l’on a l’un pour l’autre. Aussi pervers que nos jeux malsains pouvaient l’être, ils étaient, et resteraient, consentis. Etonnamment, ça rendait presque le truc sain. Une relation saine, ayant pour base des occupations parfois pas très saines d’esprit… Un paradoxe qui me convenait plutôt bien. Et puis faut avouer, ce n’est pas comme si Jarvis n’était pas doué… J’en redemandais, encore et encore. Tout comme j’avais envie d’en redemander, après ce baiser radin mais suffisamment passionné pour me faire de l’effet. Mais j’étais patiente.
Je lui adresse un clin d’œil en hochant la tête avant de me diriger vers les vestiaires. Me mettre plus à l’aise, qu’il avait dit. Fine by me.
Je pose mon balai et ma batte dans un coin de la pièce, laissant échapper un soupir au passage. L’entraînement n’avait peut-être pas duré aussi longtemps que ce à quoi je m’attendais, mais il avait été intensif. Je prends le temps de m’étirer pour éviter les courbatures, histoire de ne pas donner raison au capitaine en me présentant rouillée la prochaine fois qu’on travaillerait nos stratégies. Mon regard s’arrête sur l’une des douches des vestiaires et, me mordant une lèvre tentée, je pose doucement mes gants sur un banc, ne quittant pas la douche des yeux. C’est qu’elle me faisait bien envie… Mais j’allais faire attendre l’autre blondinet. Tant pis. S’il n’était pas content, il aurait qu’à me rejoindre ! Et puis, j’avais assez transpiré pour mériter un instant de calme.
Ma tenue de Quidditch vient rejoindre mes gants sur le banc, et je m’empresse de tourner le robinet. L’eau chaude s’écoule aussitôt, réchauffant mon corps.
Mes pensées suivent le filet d’eau qui glisse sur ma peau avant de disparaître dans le siphon, alors que je me vide l’esprit au rythme de mes frottements. Une fois débarrassée de ma transpiration, sentant enfin la lavande, je me laisse à fermer les yeux et à profiter de l’eau brûlante qui frappe ma nuque avec délice.
Je pourrais y rester des heures. Les vapeurs s’emparent de moi, l’eau martèle mon corps, me faisant tout oublier. Le Quidditch, les révisions, Jarvis qui attend… Mon esprit est vide et serein. Un moment dans la journée que je chéris et que je ne passerais pour rien au monde. Un moment de flottement, si précieux que je souhaite le faire durer le plus longtemps possible.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Mer 11 Déc 2019 - 23:42
Je ne mis pas longtemps à tout ranger. Le plus douloureux fut encore d'attraper les cognards, mais ces magnifiques créations étaient conçues pour vous foncer dessus, donc inutile de leur courrir après, et mon corps était rompu à endurer le choc de l'impact. Pour les planches, un simple Incendio ferait très bien l'affaire.
C'est donc rapidement que je prenais le chemin des vestiaires, dans le but de moi-même me changer pour la suite. Derrière moi flottait l'énorme valise de Quidditch, qui d'un coup de baguette alla se ranger rapidement à son endroit. Moi, un bruit m'attira. Celui de l'eau. L'eau qui ruisselle. Passant ma tête dans le vestiaire qui ne m'était pas réservé, la conclusion était aussi logique que rapide à poser : elle prenait une douche. Mon regard se posa sur sa tenue, puis fut attirer par ce que j'imaginais si j'allais plus loin.
Qui viendrait aujourd'hui ? Par ce froid ? Est ce que cela m'embeterait seulement ? Ma baguette en main, j'entrais dans le vestiaire, et la porte se referma magiquement dans un cliquetis presque inaudible. Doucement, mes pas me glissèrent d'abord hors de mes propres vêtements, puis derrière elle. Pas ou peu de bruit, et pourtant serait-elle surprise ? Qui sait ? Moi, je ne l'étais pas.
Mes mains se posèrent sur ses épaules, que mes pouces n'hésitèrent pas à masser fermement.
-"Ouhh, c'est noueux. A mon avis, la rouille vient de là."
De là ou d'ailleurs, je me moquais bien de cette nouvelle pique. Elle savait comment j'étais. Elle savait, j'en étais sur, qu'en allumant cette douche, je n'allais même pas chercher à résister à l'envie. Parce que je suis Jarvis Withney Skinner. Ce qui me fait envie, je le prend.
Et mon désir, là maintenant, c'est elle.
C'est donc rapidement que je prenais le chemin des vestiaires, dans le but de moi-même me changer pour la suite. Derrière moi flottait l'énorme valise de Quidditch, qui d'un coup de baguette alla se ranger rapidement à son endroit. Moi, un bruit m'attira. Celui de l'eau. L'eau qui ruisselle. Passant ma tête dans le vestiaire qui ne m'était pas réservé, la conclusion était aussi logique que rapide à poser : elle prenait une douche. Mon regard se posa sur sa tenue, puis fut attirer par ce que j'imaginais si j'allais plus loin.
Qui viendrait aujourd'hui ? Par ce froid ? Est ce que cela m'embeterait seulement ? Ma baguette en main, j'entrais dans le vestiaire, et la porte se referma magiquement dans un cliquetis presque inaudible. Doucement, mes pas me glissèrent d'abord hors de mes propres vêtements, puis derrière elle. Pas ou peu de bruit, et pourtant serait-elle surprise ? Qui sait ? Moi, je ne l'étais pas.
Mes mains se posèrent sur ses épaules, que mes pouces n'hésitèrent pas à masser fermement.
-"Ouhh, c'est noueux. A mon avis, la rouille vient de là."
De là ou d'ailleurs, je me moquais bien de cette nouvelle pique. Elle savait comment j'étais. Elle savait, j'en étais sur, qu'en allumant cette douche, je n'allais même pas chercher à résister à l'envie. Parce que je suis Jarvis Withney Skinner. Ce qui me fait envie, je le prend.
Et mon désir, là maintenant, c'est elle.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Jeu 12 Déc 2019 - 10:54
L’eau martèle ma nuque, détendant progressivement mes muscles. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, à profiter simplement d’un moment de calme et de sérénité. Tout ce que je sais, c’est que c’est particulièrement agréable.
Je fronce les sourcils lorsqu’une odeur familière vient me chatouiller les narines. Est-ce mon imagination ou Skinner est-il réellement en train de briser mon havre de paix ? Je ne saurais dire ; mon ouïe d’habitude si fine ne parvient pas à discerner grand-chose, les sons de la douche résonnant contre les parois. Je n’ai pas envie d’ouvrir les yeux – pas encore. Alors je ne bouge pas, et j’essaye tant bien que mal de retrouver l’harmonie dans laquelle j’étais plongée avant que le parfum du blond ne vienne me sortir de ma torpeur.
Des mains douces mais fermes se posent sur mes épaules. Je laisse échapper un soupir alors que les doigts habiles de mon capitaine me massent avec force. S’il continuait comme ça, aucun problème pour moi, ça me détendrait davantage…
Mais c’était trop en demander à Skinner. Il était obligé de tout foutre en l’air, comme d’habitude.
- Ouhh, c'est noueux. A mon avis, la rouille vient de là.
Je prends une profonde inspiration, sentant une colère injustifiée me monter à la tête. Et, sans que je ne puisse rien y faire, je me vois faire volte-face pour plaquer violemment le blond contre le mur derrière lui. Ma main saisit son visage et je lui serre les joues entre mon pouce et mon index avec hargne.
Mon visage est dangereusement proche du sien alors que je transperce ses yeux avec fureur. Je m’entends siffler entre mes dents, n’étant plus maîtresse de mes actes :
- Ecoute-moi bien, Skinner. Ça fait des semaines que je passe l’entièreté de mon temps libre à m’entraîner comme une forcenée et à réviser ces putains de cours, jusqu’à épuisement. Des semaines, bordel ! Et malgré ça tu vois, malgré ça, j’ai toujours cette putain de boule de frustration qui dérange, dans mon ventre. Elle me quitte pas, et je l’explique pas. Alors tu gardes tes remarques à deux sous cinquante pour toi et tu fais ce que tu sais faire de mieux, et si t’en es pas capable, tu me laisses profiter de la fin de ma douche sereinement. Compris ?
Je n’avais pas pour habitude de perdre mon sang-froid de la sorte. Ca ne me ressemblait vraiment pas, pour le coup. Mais bon, il avait dit vouloir comprendre pourquoi je bouillonnais, alors voilà, il est servi maintenant.
Ma prise se resserre sur son visage. Je pouvais sentir sa dentition à travers ses joues. Plissant les yeux avec colère, comme pour marquer la fin de ma tirade, je m’empare de sa lèvre inférieure et la mords sans ménagement, la tirant vers moi avant de la libérer, sans pour autant desserrer ma main qui emprisonne fermement son visage.
Je fronce les sourcils lorsqu’une odeur familière vient me chatouiller les narines. Est-ce mon imagination ou Skinner est-il réellement en train de briser mon havre de paix ? Je ne saurais dire ; mon ouïe d’habitude si fine ne parvient pas à discerner grand-chose, les sons de la douche résonnant contre les parois. Je n’ai pas envie d’ouvrir les yeux – pas encore. Alors je ne bouge pas, et j’essaye tant bien que mal de retrouver l’harmonie dans laquelle j’étais plongée avant que le parfum du blond ne vienne me sortir de ma torpeur.
Des mains douces mais fermes se posent sur mes épaules. Je laisse échapper un soupir alors que les doigts habiles de mon capitaine me massent avec force. S’il continuait comme ça, aucun problème pour moi, ça me détendrait davantage…
Mais c’était trop en demander à Skinner. Il était obligé de tout foutre en l’air, comme d’habitude.
- Ouhh, c'est noueux. A mon avis, la rouille vient de là.
Je prends une profonde inspiration, sentant une colère injustifiée me monter à la tête. Et, sans que je ne puisse rien y faire, je me vois faire volte-face pour plaquer violemment le blond contre le mur derrière lui. Ma main saisit son visage et je lui serre les joues entre mon pouce et mon index avec hargne.
Mon visage est dangereusement proche du sien alors que je transperce ses yeux avec fureur. Je m’entends siffler entre mes dents, n’étant plus maîtresse de mes actes :
- Ecoute-moi bien, Skinner. Ça fait des semaines que je passe l’entièreté de mon temps libre à m’entraîner comme une forcenée et à réviser ces putains de cours, jusqu’à épuisement. Des semaines, bordel ! Et malgré ça tu vois, malgré ça, j’ai toujours cette putain de boule de frustration qui dérange, dans mon ventre. Elle me quitte pas, et je l’explique pas. Alors tu gardes tes remarques à deux sous cinquante pour toi et tu fais ce que tu sais faire de mieux, et si t’en es pas capable, tu me laisses profiter de la fin de ma douche sereinement. Compris ?
Je n’avais pas pour habitude de perdre mon sang-froid de la sorte. Ca ne me ressemblait vraiment pas, pour le coup. Mais bon, il avait dit vouloir comprendre pourquoi je bouillonnais, alors voilà, il est servi maintenant.
Ma prise se resserre sur son visage. Je pouvais sentir sa dentition à travers ses joues. Plissant les yeux avec colère, comme pour marquer la fin de ma tirade, je m’empare de sa lèvre inférieure et la mords sans ménagement, la tirant vers moi avant de la libérer, sans pour autant desserrer ma main qui emprisonne fermement son visage.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Jeu 12 Déc 2019 - 11:23
Il n'y avait qu'elle pour oser faire ça. Intérieurement, je riais. Comment allait-elle réagir à cette pique ? La question s'était posée, et comme toujours, la réponse était à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre d'elle. Une Grymm, comme je les aime. Certaines autres auraient cédé, elle non. Elle se bat la Pond, elle sort les crocs, et avec son don, les crocs sont incroyablement plus joli à voir.
Je n'hésite pas non plus à tenir son regard. Ce jeu entre nous, à toujours défier l'autre continuellement est tellement plaisant à mon esprit. Plus qu'une partie d'échecs, car entre elle et moi, il ne s'agit pas que d'un vulgaire jeu de plateau. Et alors qu'elle me mord la lèvre, une certaine satisfaction me parcourt les sens. S'est-elle rendue compte que mes mains, depuis qu'elle s'est retournée et m'a ainsi plaqué au mur se sont placée sur ses hanches ? A-t-elle remarqué qu'alors qu'elle mutile ma lèvre ainsi, elles n'ont pas bougé ? A-t-elle conscience qu'il n'y a qu'avec elle que je n'ai pas besoin de contrôle pour atteindre ce résultat ?
Mais lorsqu'elle lache ma lèvre légèrement ensanglantée, je sais que c'est mon tour. Et ma lèvre en veut plus. Et avec elle, mon corps entier. Mes mains assurent leurs prises, et je la soulève pour la plaquer dos au mur opposé, la ramenant par la même sous la douche et moi avec. Et pourtant, malgré ce mouvement, je n'ai pas de mal à la laisser me tenir le visage, à toujours soutenir ce regard qu'elle me jette, et qui au fond est une chose qui m'excite chez elle.
Puis, mon visage vient s'opposer à sa force, prendre ce qu'il souhaite encore. Si elle m'a mordu, je ne me gène pas pour me servir à ses lèvres une nouvelle fois.
-"Qu'est-ce que j'en ai à foutre dis-moi... Pourquoi me préoccuperais-je de quand tu n'es pas avec moi ?"
Rien, probablement. Et se disant, j'affirmais une réalité tout en avançant et en réduisant l'espace qu'elle avait mis entre nous avec sa pseudo-prise : celle qui existait entre elle et moi. Nous étions là l'un pour l'autre. Si elle appelait, je répondrais présent parce que j'aimais ça, parce que j'aimais me servir d'elle autant qu'en elle. J'aimais le goût de sa peau, celui de ses lèvres. Et si il lui prenait l'envie de résister, elle avait intérêt que même là, ça me plaise. Le reste de sa vie, je n'en avais strictement rien à faire.
Seul comptait à mes yeux les moments qui m'appartenaient.
Je n'hésite pas non plus à tenir son regard. Ce jeu entre nous, à toujours défier l'autre continuellement est tellement plaisant à mon esprit. Plus qu'une partie d'échecs, car entre elle et moi, il ne s'agit pas que d'un vulgaire jeu de plateau. Et alors qu'elle me mord la lèvre, une certaine satisfaction me parcourt les sens. S'est-elle rendue compte que mes mains, depuis qu'elle s'est retournée et m'a ainsi plaqué au mur se sont placée sur ses hanches ? A-t-elle remarqué qu'alors qu'elle mutile ma lèvre ainsi, elles n'ont pas bougé ? A-t-elle conscience qu'il n'y a qu'avec elle que je n'ai pas besoin de contrôle pour atteindre ce résultat ?
Mais lorsqu'elle lache ma lèvre légèrement ensanglantée, je sais que c'est mon tour. Et ma lèvre en veut plus. Et avec elle, mon corps entier. Mes mains assurent leurs prises, et je la soulève pour la plaquer dos au mur opposé, la ramenant par la même sous la douche et moi avec. Et pourtant, malgré ce mouvement, je n'ai pas de mal à la laisser me tenir le visage, à toujours soutenir ce regard qu'elle me jette, et qui au fond est une chose qui m'excite chez elle.
Puis, mon visage vient s'opposer à sa force, prendre ce qu'il souhaite encore. Si elle m'a mordu, je ne me gène pas pour me servir à ses lèvres une nouvelle fois.
-"Qu'est-ce que j'en ai à foutre dis-moi... Pourquoi me préoccuperais-je de quand tu n'es pas avec moi ?"
Rien, probablement. Et se disant, j'affirmais une réalité tout en avançant et en réduisant l'espace qu'elle avait mis entre nous avec sa pseudo-prise : celle qui existait entre elle et moi. Nous étions là l'un pour l'autre. Si elle appelait, je répondrais présent parce que j'aimais ça, parce que j'aimais me servir d'elle autant qu'en elle. J'aimais le goût de sa peau, celui de ses lèvres. Et si il lui prenait l'envie de résister, elle avait intérêt que même là, ça me plaise. Le reste de sa vie, je n'en avais strictement rien à faire.
Seul comptait à mes yeux les moments qui m'appartenaient.
- InvitéInvité
Re: [+18] Entrainement particulier ㄨ Sidney [Terminé]
Jeu 12 Déc 2019 - 12:08
A ma tirade, il répond par des actes. C’était plutôt commun, chez lui. Les actions avaient plus de sens, plus de poids, que les paroles. Et je partage ce point de vue, malgré mon monologue qui m’a échappé sans que je ne puisse vraiment le contrôler.
Ce n’est que lorsque je sens mes pieds quitter le carrelage que je me rends compte que ses mains me tiennent fermement par les hanches. Il me rend la pareille, me plaquant contre l’autre mur, nous aspergeant d’eau au passage. Et alors qu’il s’empare de mes lèvres à nouveau, je laisse échapper un soupir satisfait. Il optait donc pour la première option. Parfait.
Evidemment qu’il n’en avait rien à foutre, de mes états d’âme. On parle de Jarvis, là, pas de Lennox qui m’aurait, lui, aussitôt prise par le bras pour m’emmener me saouler la gueule. Je lâche son visage tandis qu’il s’avance vers moi, et je me décolle légèrement pour permettre à nos corps de se toucher, le défiant toujours autant du regard.
- Dans ce cas, je murmure, t’attends quoi pour profiter de l’instant présent, maintenant que je suis avec toi ?
Ma colère est retombée aussi vite qu’elle est apparue. Là, avec le corps de Jarvis contre le mien, l’eau ruisselant sur nos peaux, ma seule frustration concernait l’envie irrépressible que j’avais de lui sauter dessus. Mais je voulais qu’il cède d’abord, j’allais donc devoir m’armer de patience.
Mes mains s’agrippent à son dos, mes ongles se plantent dans sa chair, et j’approche mon visage du sien pour lui choper l’oreille entre les dents, comme pour apporter plus de poids à mes paroles.
Relâchant son lobe, mes lèvres se fendent en un sourire carnassier, alors que je décide de jouer sur la provocation. J’avais envie de le faire sortir de ses gonds quelque peu. Juste assez pour qu’il me le rende bien. Alors, ma bouche contre son oreille, je susurre, laissant mes ongles griffer légèrement sa peau au rythme de mes mots :
- T’es sûr que t’es assez en forme pour ça… ?
Ce n’est que lorsque je sens mes pieds quitter le carrelage que je me rends compte que ses mains me tiennent fermement par les hanches. Il me rend la pareille, me plaquant contre l’autre mur, nous aspergeant d’eau au passage. Et alors qu’il s’empare de mes lèvres à nouveau, je laisse échapper un soupir satisfait. Il optait donc pour la première option. Parfait.
Evidemment qu’il n’en avait rien à foutre, de mes états d’âme. On parle de Jarvis, là, pas de Lennox qui m’aurait, lui, aussitôt prise par le bras pour m’emmener me saouler la gueule. Je lâche son visage tandis qu’il s’avance vers moi, et je me décolle légèrement pour permettre à nos corps de se toucher, le défiant toujours autant du regard.
- Dans ce cas, je murmure, t’attends quoi pour profiter de l’instant présent, maintenant que je suis avec toi ?
Ma colère est retombée aussi vite qu’elle est apparue. Là, avec le corps de Jarvis contre le mien, l’eau ruisselant sur nos peaux, ma seule frustration concernait l’envie irrépressible que j’avais de lui sauter dessus. Mais je voulais qu’il cède d’abord, j’allais donc devoir m’armer de patience.
Mes mains s’agrippent à son dos, mes ongles se plantent dans sa chair, et j’approche mon visage du sien pour lui choper l’oreille entre les dents, comme pour apporter plus de poids à mes paroles.
Relâchant son lobe, mes lèvres se fendent en un sourire carnassier, alors que je décide de jouer sur la provocation. J’avais envie de le faire sortir de ses gonds quelque peu. Juste assez pour qu’il me le rende bien. Alors, ma bouche contre son oreille, je susurre, laissant mes ongles griffer légèrement sa peau au rythme de mes mots :
- T’es sûr que t’es assez en forme pour ça… ?
Page 1 sur 2 • 1, 2