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Une Miss et un pot de chocolat (Saint Valentin - Jun Berry)
Ven 5 Mar 2010 - 18:16
Des petits pas sur les pavés de l'allée de Norwich, un air plutôt simple et tranquille, une paire de baskets qui arpentent le sol avec légèreté. Non vous ne rêvez pas, Miss Kastenfield vient de sortir de son académie préférée pour pénétrer dans l'ambiance de la petite ville avoisinante.
Il faut dire que la jeune fille ne se déplace pas vraiment dans cette ville et encore moins le centre commercial. Elle préfère la compagnie de ses bouquins et son journal intime. D'ailleurs dans son sac en bandoulière, usé et râpé, un écusson d'aigle à la Serdaigle de Poudlard encore gravé dessus, Helena a pris soin de prendre son précieux ami sur couche de papier. Histoire de pouvoir écrire tranquillement si elle s'ennuie à cette petite sortie.
La Saint Valentin. Quel évènement insignifiant pour cette jeune demoiselle. Pendant plusieurs jours, elle entendait les murmures des filles dans les couloirs et salles de classe. Toutes excitées à l'idée de pouvoir fêter dignement ce jour béni par Monsieur Cupidon et trouver l'amour le vrai ou s'amuser un peu. Les garçons ne sont pas mieux dans leur genre pour cette fête. Mais si il y en a bien une qui n'en a que faire de cette fabuleuse journée, c'est bien Helena.
Pendant un de ses cours, alors qu'elle entendait une de ses voisines s'extasier sur la charmante tenue coquine qu'elle avait prévu pour attirer dans ses filets un beau mâle, la jeune Kastenfield avait haussé les sourcils d'un air peu intéressée mais simplement perturbée par cette nuisance sonore qui l'empêchait de se concentrer sur son cours d'Histoire de la magie. L'envie de gluer la bouche de cette bavarde avec un sort n'était pas déplaisant mais Helena pensait juste. Il ne lui arrivait jamais de passer par des actes.
Mais alors ? Pourquoi Mademoiselle est donc sortie de l'académie ? Jour même de la Saint Valentin alors qu'elle n'aime pas cette fête ? Oh parce que quelque chose de spécial était prévu. Une journée sympa organisée avec quelque chose que l'on aime. Helena avait alors décidé de tenter sa chance par curiosité de l'activité réalisée tout en pensant ne pas venir si ça ne l'intéressait pas.
Et ce jour tomba... Du chocolat à gogo dans une grande boutique de Norwich. A volonté, histoire de s'en mettre plein la bouche et le ventre. Helena étant une grande fan du chocolat, son petit coeur sucré et tout chocolaté ne sût résisté à l'appel de cet évènement inatendu. Et c'est pourquoi elle est là aujourd'hui, marchant et cherchant la boutique du regard, ses cheveux blonds dorés lâchés et encadrant son visage fin et pâle.
Mais il y a une petite épine dans tout ça. Dans ce genre d'activité de Saint Valentin , il faut être deux. Elle sera donc accompagné. La jeune fille n'aimait pas trop cette idée mais si elle voulait déguster, il fallait bien faire des efforts. Avait-elle pensé d'un air solennel avec toute la fierté qu'elle pouvait avoir. C'est donc tout naturellement qu'elle eut l'idée d'abandonner la fameuse personne et de se faufiler parmi les étagères à chocolat pour être tranquille.
Mais bon d'abord il fallait retrouver "l'heureux élu". Une simple formalité dont elle aurait très bien pu se passer. Il était prévu d'attendre Mister Saint Valentin devant le magasin. Et c'est alors qu'Helena arriva devant, le teint un peu rouge par sa petite marche et elle passa une main dans ses cheveux.
Il ne lui restait plus qu'à attendre, étant la première apparement. Son prétendu Roméo n'était pas encore arrivé. La jeune fille dégaina sa montre et regarda l'heure. 20 min l'attente. Si il est pas là tant pis, elle rentrera dans le magasin sans lui.
Helena secoua son T-shirt large de couleur bleu ciel tout en croisant les bras, un de ses pieds tapant doucement le sol au rythme d'une mesure invisible, son jean bleu et un peu sali ne la dérangeant pas pour le moins du monde.
Il faut dire que la jeune fille ne se déplace pas vraiment dans cette ville et encore moins le centre commercial. Elle préfère la compagnie de ses bouquins et son journal intime. D'ailleurs dans son sac en bandoulière, usé et râpé, un écusson d'aigle à la Serdaigle de Poudlard encore gravé dessus, Helena a pris soin de prendre son précieux ami sur couche de papier. Histoire de pouvoir écrire tranquillement si elle s'ennuie à cette petite sortie.
La Saint Valentin. Quel évènement insignifiant pour cette jeune demoiselle. Pendant plusieurs jours, elle entendait les murmures des filles dans les couloirs et salles de classe. Toutes excitées à l'idée de pouvoir fêter dignement ce jour béni par Monsieur Cupidon et trouver l'amour le vrai ou s'amuser un peu. Les garçons ne sont pas mieux dans leur genre pour cette fête. Mais si il y en a bien une qui n'en a que faire de cette fabuleuse journée, c'est bien Helena.
Pendant un de ses cours, alors qu'elle entendait une de ses voisines s'extasier sur la charmante tenue coquine qu'elle avait prévu pour attirer dans ses filets un beau mâle, la jeune Kastenfield avait haussé les sourcils d'un air peu intéressée mais simplement perturbée par cette nuisance sonore qui l'empêchait de se concentrer sur son cours d'Histoire de la magie. L'envie de gluer la bouche de cette bavarde avec un sort n'était pas déplaisant mais Helena pensait juste. Il ne lui arrivait jamais de passer par des actes.
Mais alors ? Pourquoi Mademoiselle est donc sortie de l'académie ? Jour même de la Saint Valentin alors qu'elle n'aime pas cette fête ? Oh parce que quelque chose de spécial était prévu. Une journée sympa organisée avec quelque chose que l'on aime. Helena avait alors décidé de tenter sa chance par curiosité de l'activité réalisée tout en pensant ne pas venir si ça ne l'intéressait pas.
Et ce jour tomba... Du chocolat à gogo dans une grande boutique de Norwich. A volonté, histoire de s'en mettre plein la bouche et le ventre. Helena étant une grande fan du chocolat, son petit coeur sucré et tout chocolaté ne sût résisté à l'appel de cet évènement inatendu. Et c'est pourquoi elle est là aujourd'hui, marchant et cherchant la boutique du regard, ses cheveux blonds dorés lâchés et encadrant son visage fin et pâle.
Mais il y a une petite épine dans tout ça. Dans ce genre d'activité de Saint Valentin , il faut être deux. Elle sera donc accompagné. La jeune fille n'aimait pas trop cette idée mais si elle voulait déguster, il fallait bien faire des efforts. Avait-elle pensé d'un air solennel avec toute la fierté qu'elle pouvait avoir. C'est donc tout naturellement qu'elle eut l'idée d'abandonner la fameuse personne et de se faufiler parmi les étagères à chocolat pour être tranquille.
Mais bon d'abord il fallait retrouver "l'heureux élu". Une simple formalité dont elle aurait très bien pu se passer. Il était prévu d'attendre Mister Saint Valentin devant le magasin. Et c'est alors qu'Helena arriva devant, le teint un peu rouge par sa petite marche et elle passa une main dans ses cheveux.
Il ne lui restait plus qu'à attendre, étant la première apparement. Son prétendu Roméo n'était pas encore arrivé. La jeune fille dégaina sa montre et regarda l'heure. 20 min l'attente. Si il est pas là tant pis, elle rentrera dans le magasin sans lui.
Helena secoua son T-shirt large de couleur bleu ciel tout en croisant les bras, un de ses pieds tapant doucement le sol au rythme d'une mesure invisible, son jean bleu et un peu sali ne la dérangeant pas pour le moins du monde.
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Re: Une Miss et un pot de chocolat (Saint Valentin - Jun Berry)
Dim 7 Mar 2010 - 18:04
Une nouvelle journée commençait, et un rendez-vous s’annonçait. Lors du tirage au sors, on m’avait annoncé qu’aujourd’hui je devais passer la Saint Valentin à Norwich dans le magasin de chocolat du centre commerciale avec une jeune fille qui répond au nom de Kastenfield Helena. Je ne la connaissais pas et je ne savais pas à quoi m’attendre de ce rendez-vous. Quelques jours avant aujourd‘hui, certains Lufkins me regardaient pour finir pas rire de moi en me pointant du doigt. Je ne supportais pas que l’on rit de moi sans motif valable à mes yeux. Quelques jours avant celui-ci, un élève de Summerbee était venu me parler de la demoiselle que je devais rencontrer. D’après lui, à Poudlard, la demoiselle était une personne pas très apprécié, sa maison l’avait renommé « Sainte Nitouche ». J’aurai donc aujourd’hui surement à faire avec une demoiselle ayant un balais coincé. J’étais assez retissant, et la motivation demeurer absente à tout les étages. Je ne voulais pas passer ma journée à parler de cours, ni de la pluie, ni du beau temps.
Pourtant, c’était le jeu. Aujourd’hui, j’étais vêtu de façon très simple, un baggy en jeans maintenu d’une ceinture grise en cuire, un débardeur moulant noir, une veste large à capuche gris claire et mon keffieh. Avant de partir, j’avais pris un pochon de cocaïne que je destinais à la base pour une sortie éventuel avec ma collègue de paille, mais dans les circonstances présente, j’étais dans le besoin de ne pas être sobre aujourd’hui; et sur ma table de chevet, je me préparais deux railles dans le but de les taper directement. Je partis ensuite sur le chemin de Norwich avec ma sacoche noir habituelle et son « kit de médicament », un nouveau paquet de cigarette, un briquet et ma baguette. Je marchais les mains dans les poches de ma veste, ma cigarette à la bouche et le sentiment d’être le dieu suprême. La cocaïne que j’avais ingurgité commençait à faire effet et je serais bientôt disposé à mordre le filtre de ma cigarette. Je la pris par son partie marron tacheté entre deux doigts, pour la jeter sur les pavés de pierre.
J’étais en plein milieu de la rue piétonne principale, je me dirigeais vers le centre commerciale que je trouvais vraiment magnifique. Son marbre au sol, son toit de verre, ses lampadaires au dessus de nos têtes et ses vitrines de style ancien, ce décor magnifique nous faisait découvrir l’Angleterre profonde et non une vieille école de sorcellerie. Cette sortie me fit prendre conscience que ma dernière sortie datait d’avant la rentrée. En même temps, pourquoi sortir d’Hungcalf? Ce lieu de sorcellerie où la drogue devenait presque un commerce légal, où l’apéro était presque devenu un des sport officiel après le Quidditch et la « baise » et où les soirées abondaient? Je n’en voyais pas l’utilité, mais d’après ce que le gars de Summerbee m’avait raconté, j’allais avoir en face de moi, dans quelque instant une personne n’aimant Hungcalf uniquement pour le travail, encore fallait-il qu’elle aime ce lieu que je qualifierais de petit coin de paradis.
J’arrivais devant la boutique de chocolat, d’un pas rapide à cause de la cocaïne, les mains qui tremblaient à cause de mon taux de nicotine pas assez présent dans mon corps et un arrière goût âpre dans la gorge, parce que j’avais ramassé la poudre que je n’avais pas sniffé avec ma paille pour ensuite l’avaler. J’avais l’impression que les gens me regardaient, comme s’ils avaient en face d’eux un toxicomane à la recherche de sa dose de méthamphétamine. Cette image plutôt dégradante de ma personne me dérangeait, je m’arrêtai un moment pour allumer de nouveau une cigarette. Je m’écartais du milieu de l’allée pour aller m’assoir près d’un magasin de chaussure. J’allumais ma cigarette, et cette fois-ci ce fut mes genoux qui se mirent à trembler, peut-être était-ce dût à ma position, accroupit. Dès que j’eu finit mon bâton de nicotine, je me remis en quête de ma boutique de chocolat.
Après avoir fait le tour du centre commerciale, je commençait à aller mieux. Je n’avais pas trouvé ce magasin, étant donné que je n’aimais pas le chocolat, je n’avais pas pour habitude d’aller dans ce genre de boutique. Je décidais de refaire un tour du centre commerciale quant au première étage, je vis une boutique de confiserie. Devant celle-ci, une jolie fille, grande, blonde, les cheveux en bataille seul point négatif, elle n’avait pas l‘air de prendre soin d‘elle. Elle semblait attendre quelqu’un, peut être était-ce moi, mais alors l’apriori que je m’étais fait de cette personne en sortant d’Hungcalf était peut être faux, vu que son physique ne collait pas avec le personnage que l’on m’avait décrit, d’après moi. Je m’approchais de la demoiselle, reniflant d’une narine pour faire remonter la poudre que j’avais l’impression de perdre de mon nez.
Pourtant, c’était le jeu. Aujourd’hui, j’étais vêtu de façon très simple, un baggy en jeans maintenu d’une ceinture grise en cuire, un débardeur moulant noir, une veste large à capuche gris claire et mon keffieh. Avant de partir, j’avais pris un pochon de cocaïne que je destinais à la base pour une sortie éventuel avec ma collègue de paille, mais dans les circonstances présente, j’étais dans le besoin de ne pas être sobre aujourd’hui; et sur ma table de chevet, je me préparais deux railles dans le but de les taper directement. Je partis ensuite sur le chemin de Norwich avec ma sacoche noir habituelle et son « kit de médicament », un nouveau paquet de cigarette, un briquet et ma baguette. Je marchais les mains dans les poches de ma veste, ma cigarette à la bouche et le sentiment d’être le dieu suprême. La cocaïne que j’avais ingurgité commençait à faire effet et je serais bientôt disposé à mordre le filtre de ma cigarette. Je la pris par son partie marron tacheté entre deux doigts, pour la jeter sur les pavés de pierre.
J’étais en plein milieu de la rue piétonne principale, je me dirigeais vers le centre commerciale que je trouvais vraiment magnifique. Son marbre au sol, son toit de verre, ses lampadaires au dessus de nos têtes et ses vitrines de style ancien, ce décor magnifique nous faisait découvrir l’Angleterre profonde et non une vieille école de sorcellerie. Cette sortie me fit prendre conscience que ma dernière sortie datait d’avant la rentrée. En même temps, pourquoi sortir d’Hungcalf? Ce lieu de sorcellerie où la drogue devenait presque un commerce légal, où l’apéro était presque devenu un des sport officiel après le Quidditch et la « baise » et où les soirées abondaient? Je n’en voyais pas l’utilité, mais d’après ce que le gars de Summerbee m’avait raconté, j’allais avoir en face de moi, dans quelque instant une personne n’aimant Hungcalf uniquement pour le travail, encore fallait-il qu’elle aime ce lieu que je qualifierais de petit coin de paradis.
J’arrivais devant la boutique de chocolat, d’un pas rapide à cause de la cocaïne, les mains qui tremblaient à cause de mon taux de nicotine pas assez présent dans mon corps et un arrière goût âpre dans la gorge, parce que j’avais ramassé la poudre que je n’avais pas sniffé avec ma paille pour ensuite l’avaler. J’avais l’impression que les gens me regardaient, comme s’ils avaient en face d’eux un toxicomane à la recherche de sa dose de méthamphétamine. Cette image plutôt dégradante de ma personne me dérangeait, je m’arrêtai un moment pour allumer de nouveau une cigarette. Je m’écartais du milieu de l’allée pour aller m’assoir près d’un magasin de chaussure. J’allumais ma cigarette, et cette fois-ci ce fut mes genoux qui se mirent à trembler, peut-être était-ce dût à ma position, accroupit. Dès que j’eu finit mon bâton de nicotine, je me remis en quête de ma boutique de chocolat.
Après avoir fait le tour du centre commerciale, je commençait à aller mieux. Je n’avais pas trouvé ce magasin, étant donné que je n’aimais pas le chocolat, je n’avais pas pour habitude d’aller dans ce genre de boutique. Je décidais de refaire un tour du centre commerciale quant au première étage, je vis une boutique de confiserie. Devant celle-ci, une jolie fille, grande, blonde, les cheveux en bataille seul point négatif, elle n’avait pas l‘air de prendre soin d‘elle. Elle semblait attendre quelqu’un, peut être était-ce moi, mais alors l’apriori que je m’étais fait de cette personne en sortant d’Hungcalf était peut être faux, vu que son physique ne collait pas avec le personnage que l’on m’avait décrit, d’après moi. Je m’approchais de la demoiselle, reniflant d’une narine pour faire remonter la poudre que j’avais l’impression de perdre de mon nez.
« Tu es Helena Je-sais-plus-quoi? »
Lui demandais-je d’une voix douce, mais rapide. Mes yeux la regardaient. J’avais les pupilles dilatées et j’espérais que la demoiselle ne s’en rendrait pas compte tout de suite.
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Re: Une Miss et un pot de chocolat (Saint Valentin - Jun Berry)
Mar 9 Mar 2010 - 17:15
La jeune demoiselle commençait à trouver le temps long. Que faisait donc son mystérieux Saint Valentin ? S'était-il perdu au détour d'un chemin ? Ou peut être avait-il préféré ne pas venir comme elle l'aurait elle même fait au départ. A vrai dire, Helena n'en savait rien et préférait la compagnie de son pot de chocolat plutôt que d'un autre élève qui ne sera là que pour se moquer d'elle. Avec tout ce qui court à son sujet, cela pourrait être un défi ou même un gage pour le jeune prétendant.
Son visage toujours un peu rouge, la tête portée vers l'avant, la miss Kastenfield reporta un oeil attentif à sa montre d'origine moldue qui indiquait correctement l'heure. Encore combien de temps à attendre ? 5 minutes pour être exact. Avant de se ruer dans le magasin et s'empiffrer de merveilleux chocolat au goût si fantastique et exquis. Ah oui le pot de chocolat est le meilleur ami de la fille célibataire en ce jour de l'année.
Son regard vert jeta un coup d'oeil sur les passants, seule distraction présente. Même si ce n'était pas le genre de cette Lufkin de regarder ce qui l'entoure. A vrai dire, elle avait laissé soigneusement dans son placard tous ses livres, parchemins et autres babioles scolaires. Non aujourd'hui elle pouvait s'accorder ce tout petit effort. Mais il faut dire qu'ici, elle se sentait un peu mieux que dans les couloirs d'Hungcalf. Là où les murmures sont rois et les coups tordus plus présents qu'on ne peut l'imaginer.
Pas loin d'elle, une petite fille suppliait ses parents pour rentrer dans le magasin à chocolats. Mais Madame et Monsieur n'avaient pas le temps de s'attarder ici, surtout qu'ils étaient venus pour quelques affaires. La petite insista un peu mais en voyant le regard de son père, ses petits pépiements se transformèrent en silence alors qu'ils reprenaient ensemble leur chemin.
Par ici quelques jeunes d'Hungcalf, flânant et trainant à travers les ruelles, cherchant une quelconque boutique ou un coin tranquille pour se poser. Il y avait des couples et Helena ne put s'empêcher de tirer la grimace. Les couples ! Très peu pour elle ! Ca se bécote à chaque coin de rue, ça frime. Il n'y a aucun sentiment là dedans à part quelques jeux très bestiaux. Ah non ? Ca vous étonne ? Helena croit encore au prince charmant, celui qui l'emmènera sur son cheval blanc et s'éloignera sous le soleil couchant. Oh une jolie phrase en rimes pour la demoiselle qui pourrait être en train de chanter "Un jour mon prince viendraaaaaa". Mais trèves de plaisanteries.
Telle un piquet ou un poteau, les bras toujours croisés, Helena finit par attraper une de ses mèches blondes pour la ramener en arrière en la calant près de son oreille. Il ne restait que ça à faire et regarder la foule de passants pour qui elle était, inconnue.
Enfin, une personne se détacha du lot. Un jeune en tenue très décontracté, visage asiatique et très fin, qui pouvait sembler doux et paisible au premier regard. Mais pas vraiment très souriant à vrai dire. Encore un de ces garçons mystérieux qui semble cacher plus d'un mystère dans son sac. Ainsi donc voilà sa "moitié" de la journée, son camarade de binôme pour la Saint Valentin.
Il lui parla alors d'une voix douce qui collait bien au personnage mais assez rapide. Demandant une confirmation sur son prénom. Son nom de famille ? Il l'avait déjà sauté. Mais Helena s'en fichait comme de la dernière paire de chaussettes qui attendait sagement dans son tiroir à linges. A motifs écossais bien sûr.
Son regard doux et posé se cala dans celui de la jeune fille qui soutint celui-ci d'un air aussi calme mais sans plus. Une réflexion lui vint alors à l'esprit. Diantre ! C'était ça les petits mots croisés or et argent sous l'activité choisie ? Le prénom du prétendant et de sa Juliette. Mademoiselle Kastenfield s'était arrêté seulement à l'activité et son nom à elle sans regarder à côté. Elle ne savait donc rien du tout du nom ni du prénom de son interlocuteur.
A quoi bon s'en rappeler ? Ce n'est que pour une simple journée. Demain tout sera oublié. Tiens il y a quelque chose d'étrange dans son regard. C'est un regard pas ordinaire, un peu embué on va dire. Et puis... l'odeur qui accompagnait le jeune homme était atroce pour le nez délicat de la candide et discrète Helena. C'était une sale odeur qu'elle sentait de temps en temps quand elle se tenait trop près d'un fumeur. Oh qu'elle détestait ça ! Cependant, elle respira un petit coup en se demandant si il n'était pas mieux de se lancer le sortilège de Têtenbulle pour éviter la pollution de son espace vital.
Mais pour commencer, il fallait bien répondre à la question du garçon.
"Oui c'est bien moi" répondit-elle d'une voix calme et douce aussi. "Tu dois être le garçon qui m'accompagnera durant cette journée ?"
Accompagné ou partir... Si il souhaite partir ça ne la dérangera pas le moins du monde. Mais cette odeur de vieux cendrier froid lui fit froncer le nez une fois de plus. Sans attendre plus longtemps, la jeune fille sortit la baguette de son vieux sac en bandoulière et murmura quelques mots.
Aussitôt une bonne odeur fraîche de vanille vint remplacer l'autre désagréable très mauvaise pour la santé. Ah oui là elle se sentait mieux. Mais Helena savait que la journée ne serait pas aussi reposante qu'elle le croyait...
Son visage toujours un peu rouge, la tête portée vers l'avant, la miss Kastenfield reporta un oeil attentif à sa montre d'origine moldue qui indiquait correctement l'heure. Encore combien de temps à attendre ? 5 minutes pour être exact. Avant de se ruer dans le magasin et s'empiffrer de merveilleux chocolat au goût si fantastique et exquis. Ah oui le pot de chocolat est le meilleur ami de la fille célibataire en ce jour de l'année.
Son regard vert jeta un coup d'oeil sur les passants, seule distraction présente. Même si ce n'était pas le genre de cette Lufkin de regarder ce qui l'entoure. A vrai dire, elle avait laissé soigneusement dans son placard tous ses livres, parchemins et autres babioles scolaires. Non aujourd'hui elle pouvait s'accorder ce tout petit effort. Mais il faut dire qu'ici, elle se sentait un peu mieux que dans les couloirs d'Hungcalf. Là où les murmures sont rois et les coups tordus plus présents qu'on ne peut l'imaginer.
Pas loin d'elle, une petite fille suppliait ses parents pour rentrer dans le magasin à chocolats. Mais Madame et Monsieur n'avaient pas le temps de s'attarder ici, surtout qu'ils étaient venus pour quelques affaires. La petite insista un peu mais en voyant le regard de son père, ses petits pépiements se transformèrent en silence alors qu'ils reprenaient ensemble leur chemin.
Par ici quelques jeunes d'Hungcalf, flânant et trainant à travers les ruelles, cherchant une quelconque boutique ou un coin tranquille pour se poser. Il y avait des couples et Helena ne put s'empêcher de tirer la grimace. Les couples ! Très peu pour elle ! Ca se bécote à chaque coin de rue, ça frime. Il n'y a aucun sentiment là dedans à part quelques jeux très bestiaux. Ah non ? Ca vous étonne ? Helena croit encore au prince charmant, celui qui l'emmènera sur son cheval blanc et s'éloignera sous le soleil couchant. Oh une jolie phrase en rimes pour la demoiselle qui pourrait être en train de chanter "Un jour mon prince viendraaaaaa". Mais trèves de plaisanteries.
Telle un piquet ou un poteau, les bras toujours croisés, Helena finit par attraper une de ses mèches blondes pour la ramener en arrière en la calant près de son oreille. Il ne restait que ça à faire et regarder la foule de passants pour qui elle était, inconnue.
Enfin, une personne se détacha du lot. Un jeune en tenue très décontracté, visage asiatique et très fin, qui pouvait sembler doux et paisible au premier regard. Mais pas vraiment très souriant à vrai dire. Encore un de ces garçons mystérieux qui semble cacher plus d'un mystère dans son sac. Ainsi donc voilà sa "moitié" de la journée, son camarade de binôme pour la Saint Valentin.
Il lui parla alors d'une voix douce qui collait bien au personnage mais assez rapide. Demandant une confirmation sur son prénom. Son nom de famille ? Il l'avait déjà sauté. Mais Helena s'en fichait comme de la dernière paire de chaussettes qui attendait sagement dans son tiroir à linges. A motifs écossais bien sûr.
Son regard doux et posé se cala dans celui de la jeune fille qui soutint celui-ci d'un air aussi calme mais sans plus. Une réflexion lui vint alors à l'esprit. Diantre ! C'était ça les petits mots croisés or et argent sous l'activité choisie ? Le prénom du prétendant et de sa Juliette. Mademoiselle Kastenfield s'était arrêté seulement à l'activité et son nom à elle sans regarder à côté. Elle ne savait donc rien du tout du nom ni du prénom de son interlocuteur.
A quoi bon s'en rappeler ? Ce n'est que pour une simple journée. Demain tout sera oublié. Tiens il y a quelque chose d'étrange dans son regard. C'est un regard pas ordinaire, un peu embué on va dire. Et puis... l'odeur qui accompagnait le jeune homme était atroce pour le nez délicat de la candide et discrète Helena. C'était une sale odeur qu'elle sentait de temps en temps quand elle se tenait trop près d'un fumeur. Oh qu'elle détestait ça ! Cependant, elle respira un petit coup en se demandant si il n'était pas mieux de se lancer le sortilège de Têtenbulle pour éviter la pollution de son espace vital.
Mais pour commencer, il fallait bien répondre à la question du garçon.
"Oui c'est bien moi" répondit-elle d'une voix calme et douce aussi. "Tu dois être le garçon qui m'accompagnera durant cette journée ?"
Accompagné ou partir... Si il souhaite partir ça ne la dérangera pas le moins du monde. Mais cette odeur de vieux cendrier froid lui fit froncer le nez une fois de plus. Sans attendre plus longtemps, la jeune fille sortit la baguette de son vieux sac en bandoulière et murmura quelques mots.
Aussitôt une bonne odeur fraîche de vanille vint remplacer l'autre désagréable très mauvaise pour la santé. Ah oui là elle se sentait mieux. Mais Helena savait que la journée ne serait pas aussi reposante qu'elle le croyait...
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Re: Une Miss et un pot de chocolat (Saint Valentin - Jun Berry)
Mer 10 Mar 2010 - 13:50
Mon regard était plongé dans le sien. Ses yeux, d’un magnifique bleu vert étaient plus que captivant. Je les aurai comparé à de beaux marécages mais l’image n’était pas suffisamment poétique ni évocatrice de ses magnifiques pupilles. A vrai dire, je ne trouvais aucun comparatif à une telle couleur, c’était la première fois que j’avais l’occasion d’en voir. Je les scrutais sans rien dire. Ma réponse, je m’en fichais un peu. Hungcalf avait de toute façon loué le magasin de quatorze à dix-sept heure exclusivement pour nous, donc la personne attendant devant devait sans doute être la demoiselle avec qui j’avais rendez-vous. C’était ma conclusion, de toute façon, défoncé comme j’étais, je n’étais pas apte à me triturer plus l’esprit. Elle était grande, blonde, avait un style assez naturel mais ne se mettait pas suffisamment en valeur. Je trouvais cela dommage car avec un simple trait noir sous les yeux et au dessus et une tenue légèrement excentrique elle aurait l’équivalent physique d’une princesse à mes yeux. Son physique ne correspondait pas dû tout à l’image que je m’étais faite d’elle. D’après ce que j’avais entendu, je m’attendais à avoir en face de moi une fille, blonde, les cheveux gras, les lunettes et « les spots » sur le visage. Vestimentairement, je m’étais mis en tête la caricature de l’allemand en voyage: le bermuda, les chaussettes à motifs écossais remonté jusqu’au genoux, le polo, le pull sur les épaules et pour finir les sandales. Pas très flatteur comme image, mais heureusement que mon interlocuteur s’était révélé être une jolie demoiselle.
Aujourd’hui, je devais être le Roméo de cette étudiante, c’était le jeu du hasard. Je ne savais rien de cette fille mise à part ce qu’un étudiant m’avait raconté, et elle ne savait rien de moi, peut être même qu’elle n’avait pas lu mon nom sur le carton nous informant du résultat. Je m’en moquai un peu, je pensais juste m‘amuser aujourd’hui. Ma déception était que j’avais horreur du chocolat. Depuis mon enfance, ce « délice » n’avait été pour moi qu’un souvenir amère. Mon gâteau de mes trois ans était au chocolat, et depuis ce jour, je n’en ai plus jamais mangé. Cette texture pâteuse en bouche, sa couleur, l’effet après en avoir ingurgité…tout dans le chocolat me dégoutais. Et pourtant aujourd’hui, je devais entrer dans un magasin ayant comme spécialité cette horreur culinaire d’après moi, et en plus jouer au Roméo, chose que je n’ai jamais su faire. L’amour n’a jamais été mon fort, et je ne portais de l’attention qu’à ma défunte demi-sœur. Je pensais ne pas être à la hauteur du défi, malgré ma décision de faire mon possible pour passer une relativement bonne journée. Pour moi l’amour, ce n’étais qu’une illusion crée de toute pièce par les filles, un acte anodin que n’importe quel être humain pouvait pratiquer avec n’importe quel autre être humain, objet ou animaux. Je ne voyais pas d’autre signification derrière ce mot. D’abord parce que je ne l’avais jamais vraiment connu, puis simplement parce qu’au fond de moi je n’y ais jamais cru.
Tout à coups, la jeune fille sortie sa baguette. Je ne compris pas dans quel but, je vis ses lèvres bouger. Je n’avais pas l’oreille assez fine pour entendre la formule mais une fois ses messes basses terminées, une douce odeur de vanille apparu. Je pus la sentir lorsque je reniflai encore une fois de ma narine droite pour faire remonter la poudre dans mon nez. J’avais la mauvaise impression d’en avoir encore au bout du nez. Je passai ma mains qui tremblait légèrement sous ma narine. Mon comportement était assez suspect, mais je me moquais bien. Les effets de la cocaïne ne se dissiperai pas avant deux heures, et actuellement je me sentais revivre. J’étais sur de moi et un sentiment de puissance intérieur parcourait mon esprit.
Si la demoiselle avait utilisé un sors pour modifier l’odora, c’était qu’elle était dérangé par une odeur en particulier. Pourtant, je ne sentais rien, peut être était-ce moi? Mais pourquoi? Mon parfum dérangeait la demoiselle? Ou une odeur imprégnait sur moi, la cocaïne peut être? Mais pourtant, cette merveilleuse poudre n’avait pas d’odeur à moins de l’ingurgiter, mais ce n’était pas une odeur mais une sensation que l’on pouvait avoir au fond de la gorge ou au bout de sa narine. Peut être était elle dérangé par l’odeur de tabac froid que mes vêtements dégageait. Contente ou non, de toute façon, en restant à mes côtés, elle devrai s’y habituer. Le fumeur ne sent pas la rose, il sent le tabac froid, une odeur que je compare souvent avec celle des pop-curn du cinéma.
J’allais répondre à la question de la jolie blonde quand tout à coups, un flash d’appareil photo apparu. Mon attention se retenu donc en provenance de la zone où cette lumière éphémère fut émise. Là, je vis l’élève des Summerbee qui m’avait renseigné au sujet de ma Juliette ainsi que deux autres étudiants. Lorsqu’il virent que je les avait repéré, ils pointèrent encore une fois l’appareil photo dans notre direction, et c’est ainsi que par pur réflexe, je pris la main de l’étudiante et que je l’entrainai de force dans le magasin. Je n’avais pas réfléchit, c’était un réflexe habituelle lorsque j’étais défoncé de fuir lorsqu’un obstacle se profilait à l’horizon. Je fermai la porte sèchement et entrainai Helena avec moi au fond du magasin. Arrivé loin du champs de vision extérieur, je me décidais à lâcher la main de ma partenaire pour enfin lui répondre.
Aujourd’hui, je devais être le Roméo de cette étudiante, c’était le jeu du hasard. Je ne savais rien de cette fille mise à part ce qu’un étudiant m’avait raconté, et elle ne savait rien de moi, peut être même qu’elle n’avait pas lu mon nom sur le carton nous informant du résultat. Je m’en moquai un peu, je pensais juste m‘amuser aujourd’hui. Ma déception était que j’avais horreur du chocolat. Depuis mon enfance, ce « délice » n’avait été pour moi qu’un souvenir amère. Mon gâteau de mes trois ans était au chocolat, et depuis ce jour, je n’en ai plus jamais mangé. Cette texture pâteuse en bouche, sa couleur, l’effet après en avoir ingurgité…tout dans le chocolat me dégoutais. Et pourtant aujourd’hui, je devais entrer dans un magasin ayant comme spécialité cette horreur culinaire d’après moi, et en plus jouer au Roméo, chose que je n’ai jamais su faire. L’amour n’a jamais été mon fort, et je ne portais de l’attention qu’à ma défunte demi-sœur. Je pensais ne pas être à la hauteur du défi, malgré ma décision de faire mon possible pour passer une relativement bonne journée. Pour moi l’amour, ce n’étais qu’une illusion crée de toute pièce par les filles, un acte anodin que n’importe quel être humain pouvait pratiquer avec n’importe quel autre être humain, objet ou animaux. Je ne voyais pas d’autre signification derrière ce mot. D’abord parce que je ne l’avais jamais vraiment connu, puis simplement parce qu’au fond de moi je n’y ais jamais cru.
Tout à coups, la jeune fille sortie sa baguette. Je ne compris pas dans quel but, je vis ses lèvres bouger. Je n’avais pas l’oreille assez fine pour entendre la formule mais une fois ses messes basses terminées, une douce odeur de vanille apparu. Je pus la sentir lorsque je reniflai encore une fois de ma narine droite pour faire remonter la poudre dans mon nez. J’avais la mauvaise impression d’en avoir encore au bout du nez. Je passai ma mains qui tremblait légèrement sous ma narine. Mon comportement était assez suspect, mais je me moquais bien. Les effets de la cocaïne ne se dissiperai pas avant deux heures, et actuellement je me sentais revivre. J’étais sur de moi et un sentiment de puissance intérieur parcourait mon esprit.
Si la demoiselle avait utilisé un sors pour modifier l’odora, c’était qu’elle était dérangé par une odeur en particulier. Pourtant, je ne sentais rien, peut être était-ce moi? Mais pourquoi? Mon parfum dérangeait la demoiselle? Ou une odeur imprégnait sur moi, la cocaïne peut être? Mais pourtant, cette merveilleuse poudre n’avait pas d’odeur à moins de l’ingurgiter, mais ce n’était pas une odeur mais une sensation que l’on pouvait avoir au fond de la gorge ou au bout de sa narine. Peut être était elle dérangé par l’odeur de tabac froid que mes vêtements dégageait. Contente ou non, de toute façon, en restant à mes côtés, elle devrai s’y habituer. Le fumeur ne sent pas la rose, il sent le tabac froid, une odeur que je compare souvent avec celle des pop-curn du cinéma.
J’allais répondre à la question de la jolie blonde quand tout à coups, un flash d’appareil photo apparu. Mon attention se retenu donc en provenance de la zone où cette lumière éphémère fut émise. Là, je vis l’élève des Summerbee qui m’avait renseigné au sujet de ma Juliette ainsi que deux autres étudiants. Lorsqu’il virent que je les avait repéré, ils pointèrent encore une fois l’appareil photo dans notre direction, et c’est ainsi que par pur réflexe, je pris la main de l’étudiante et que je l’entrainai de force dans le magasin. Je n’avais pas réfléchit, c’était un réflexe habituelle lorsque j’étais défoncé de fuir lorsqu’un obstacle se profilait à l’horizon. Je fermai la porte sèchement et entrainai Helena avec moi au fond du magasin. Arrivé loin du champs de vision extérieur, je me décidais à lâcher la main de ma partenaire pour enfin lui répondre.
« Oui, c’est moi qui t’accompagne aujourd’hui, mon nom est Jun, ravis de te rencontrer. »
Je ne comprenais pas l’intérêt que ses étudiants avaient à nous prendre en photo devant le magasin de chocolat et l’expression ressortant de mon regard faisait paraitre cette incompréhension à la jeune fille en face de moi.
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Re: Une Miss et un pot de chocolat (Saint Valentin - Jun Berry)
Sam 20 Mar 2010 - 13:14
(Vive mon temps de réponse >< Youpi ! )
Oh que le temps paraissait long devant ce petit magasin chocolaté. On pourrait croire que le temps s'était arrêté et Helena se sentait mal à l'aise de sentir ce regard posé sur elle qui la dévisageait de haut en bas. Il s'attendait à quoi ? Une SDM ? (Sans Domicile Magique). Ah oui c'est sûr que la jeune Kastenfield attirait les curieux et pas pour son joli minois pas vraiment en valeur. Non plutôt pour une fille qui ne pensait pas aux plaisirs de la vie et qui passait son temps à étudier d'arrache pied sans jamais s'arrêter.
C'est vrai que son "compagnon" était charmant. On aurait pu penser à un ange, peut être un peu fragile et doux sans pour autant être méchant. A vrai dire il ne ressemblait pas à tous ces étudiants moqueurs qui passaient leur temps à s'esclaffer en la voyant. Aussi peut être faisait-il preuve de politesse. Chose rare dans cette école apparemment. Mais on connaît bien le principe de la "jeune" vie en communauté. Troupeau d'élèves c'est plus marrant pour s'amuser et profiter que d'être tout seul. Voilà ce qui distingue Miss Kastenfiel du reste. Etre solitaire et ne pas se laisser entraîner dans des jeux plus vicieux les uns que les autres.
Une bonne odeur de chocolat l'attirait déjà et elle se demandait encore combien de temps elle devrait attendre avant de pouvoir rentrer et se jeter avec envie sur son chocolat préféré. Surtout le blanc. Elle raffole du chocolat blanc. Car le chocolat noir est un peu amer pour elle.
La jeune fille ferma un instant doucement les yeux, se demandant parfois ce qui lui avait pris de se retrouver ici avec un gars dont elle ne connaît ni la vie ni le chemin et qui pouvait se révéler plus dangereux qu'elle ne pensait. Parano ? Non méfiante et lasse des moqueries et des coups bas.
Alors qu'il semblait ouvrir la bouche pour lui répondre et après un moment qui parut une éternité pour la jeune fille, un flash aveugla son regard. Se retournant, elle aperçut un élève qui s'amusait à les prendre en photo. Oh mais que voilà un petit jeu très amusant. Chose qui devrait circuler dans toute l'école à partir d'aujourd'hui. Etait-ce donc un exploit de la voir accompagné aujourd'hui ? Encore une bonne raison pour se moquer de l'étudiante.
Son esprit était partagé entre l'envie de lancer un sort bien poignant afin de se débarrasser des intrus ou bien d'ignorer comme à son habitude cette réaction des plus immatures et enfantine. Elle se mordit la lèvre doucement, apparemment un peu gênée par ce comportement des plus stupides et attendit toujours. Peut être que son Roméo était dans le coup et voulait immortaliser l'exploit d'être avec la fille la plus nunuche de l'école.
Elle s'apprêta alors à répliquer mais celui ci la prit directement par la main pour l'entraîner à l'intérieur du magasin. Surprise, elle se laissa tirer tout le long, ses yeux montrant un air étonné par cette action. Oh tiens ça fait penser qu'elle ne se laisse pas facilement toucher la jeune blonde. Mais bon dans une situation comme celle ci elle ne pouvait pas protester.
Arrivés bien au fond du magasin, l'étudiant Jun lâcha sa main pour enfin lui répondre et se présenter comme il se doit. Helena acquieça d'un signe de tête sans trop savoir quoi répondre. Au moins les présentations étaient faites. La jeune fille remarqua alors que son interlocuteur semblait surpris par le comportement des autres jeunes. Si elle savait sourire, Helena ne se serait pas gêné. Ca l'amusait et l'étonnait un peu que Jun ne sache pas vraiment qui elle était.
"Les autres doivent trouver qu'il est très marrant de me voir accompagnée pour une fois. En général je préfère rester à l'écart. C'est un exploit pour eux de voir que quelqu'un m'approche"
Baf ! Et d'une révélation faite, une ! Mais la jeune fille s'en fichait. Même si elle ne lui disait pas, Jun serait au courant rapidement. Il doit fréquenter plus de monde qu'elle et il ne sera pas difficile pour lui de voir qu'elle est une vraie solitaire.
"Stupide..."murmura-t-elle doucement tout en faisant tourner la baguette dans ses doigts avant de la ranger dans son sac d'un geste rapide.
Oh que le temps paraissait long devant ce petit magasin chocolaté. On pourrait croire que le temps s'était arrêté et Helena se sentait mal à l'aise de sentir ce regard posé sur elle qui la dévisageait de haut en bas. Il s'attendait à quoi ? Une SDM ? (Sans Domicile Magique). Ah oui c'est sûr que la jeune Kastenfield attirait les curieux et pas pour son joli minois pas vraiment en valeur. Non plutôt pour une fille qui ne pensait pas aux plaisirs de la vie et qui passait son temps à étudier d'arrache pied sans jamais s'arrêter.
C'est vrai que son "compagnon" était charmant. On aurait pu penser à un ange, peut être un peu fragile et doux sans pour autant être méchant. A vrai dire il ne ressemblait pas à tous ces étudiants moqueurs qui passaient leur temps à s'esclaffer en la voyant. Aussi peut être faisait-il preuve de politesse. Chose rare dans cette école apparemment. Mais on connaît bien le principe de la "jeune" vie en communauté. Troupeau d'élèves c'est plus marrant pour s'amuser et profiter que d'être tout seul. Voilà ce qui distingue Miss Kastenfiel du reste. Etre solitaire et ne pas se laisser entraîner dans des jeux plus vicieux les uns que les autres.
Une bonne odeur de chocolat l'attirait déjà et elle se demandait encore combien de temps elle devrait attendre avant de pouvoir rentrer et se jeter avec envie sur son chocolat préféré. Surtout le blanc. Elle raffole du chocolat blanc. Car le chocolat noir est un peu amer pour elle.
La jeune fille ferma un instant doucement les yeux, se demandant parfois ce qui lui avait pris de se retrouver ici avec un gars dont elle ne connaît ni la vie ni le chemin et qui pouvait se révéler plus dangereux qu'elle ne pensait. Parano ? Non méfiante et lasse des moqueries et des coups bas.
Alors qu'il semblait ouvrir la bouche pour lui répondre et après un moment qui parut une éternité pour la jeune fille, un flash aveugla son regard. Se retournant, elle aperçut un élève qui s'amusait à les prendre en photo. Oh mais que voilà un petit jeu très amusant. Chose qui devrait circuler dans toute l'école à partir d'aujourd'hui. Etait-ce donc un exploit de la voir accompagné aujourd'hui ? Encore une bonne raison pour se moquer de l'étudiante.
Son esprit était partagé entre l'envie de lancer un sort bien poignant afin de se débarrasser des intrus ou bien d'ignorer comme à son habitude cette réaction des plus immatures et enfantine. Elle se mordit la lèvre doucement, apparemment un peu gênée par ce comportement des plus stupides et attendit toujours. Peut être que son Roméo était dans le coup et voulait immortaliser l'exploit d'être avec la fille la plus nunuche de l'école.
Elle s'apprêta alors à répliquer mais celui ci la prit directement par la main pour l'entraîner à l'intérieur du magasin. Surprise, elle se laissa tirer tout le long, ses yeux montrant un air étonné par cette action. Oh tiens ça fait penser qu'elle ne se laisse pas facilement toucher la jeune blonde. Mais bon dans une situation comme celle ci elle ne pouvait pas protester.
Arrivés bien au fond du magasin, l'étudiant Jun lâcha sa main pour enfin lui répondre et se présenter comme il se doit. Helena acquieça d'un signe de tête sans trop savoir quoi répondre. Au moins les présentations étaient faites. La jeune fille remarqua alors que son interlocuteur semblait surpris par le comportement des autres jeunes. Si elle savait sourire, Helena ne se serait pas gêné. Ca l'amusait et l'étonnait un peu que Jun ne sache pas vraiment qui elle était.
"Les autres doivent trouver qu'il est très marrant de me voir accompagnée pour une fois. En général je préfère rester à l'écart. C'est un exploit pour eux de voir que quelqu'un m'approche"
Baf ! Et d'une révélation faite, une ! Mais la jeune fille s'en fichait. Même si elle ne lui disait pas, Jun serait au courant rapidement. Il doit fréquenter plus de monde qu'elle et il ne sera pas difficile pour lui de voir qu'elle est une vraie solitaire.
"Stupide..."murmura-t-elle doucement tout en faisant tourner la baguette dans ses doigts avant de la ranger dans son sac d'un geste rapide.
- InvitéInvité
Re: Une Miss et un pot de chocolat (Saint Valentin - Jun Berry)
Jeu 1 Avr 2010 - 18:15
Surement avaient-ils l’intention de se moquer d’elle et par la même occasion de ma personne. Cela me dérangeait fortement, mais avec le temps, cette « erreur » n’apparaitra surement plus sur mon dos. Regretter? Peut-être, mais actuellement, je m’affolait plus intérieurement par rapport au flash de l‘appareil photo qui m’avait éblouît, cela était surement dût à la dose de cocaïne que j’avais ingurgitais au préalable plutôt que de me concentrer sur mon image à Hungcalf. Je devais partir de sur l’optique que je me fichais bien de ce que les autres penserai de moi après cette après-midi si je m’amusais, ce qui était plutôt mal partie étant donné que notre lieu de rencontre était un magasin de chocolat. Quoi de plus infâme que le chocolat? Et dire que beaucoup de gens aime cette étonnant aliment marron, lisse et brillant.
La jolie blonde qui se trouvait en face de moi fit un signe de la tête suivit d’une révélation sur sa personne. Je souris amusé. Peut être que la jeune fille était une grande travailleuse ne connaissant pas encore les plaisirs de la vie auxquels j’avais l’habitude de gouter chaque jour et peut-être fallait-il qu’elle rencontre les bonnes personnes pour pouvoir s’épanouir comme il le faut dans cette grande université de magie qu’est Hungcalf. Je commençais à comprendre pourquoi les autres élèves pouvaient se moquer d’elle, sachant tout ce que l’élève des Summerbee m’avait dit et maintenant que j’avais compris le pourquoi des moqueries que j’endurai depuis quelques jours, j’avais pitié d’elle. Je la regardais d’un air compatissant à la souffrance intérieur que cette jolie fille pouvait endurer. A vrai dire, l’absence de mise en valeur de la demoiselle pouvait être aussi la cause de ses moqueries surement à répétition. Je baissais les yeux, reniflant encore une fois avant de bloquer mon doigt sur ma narine gauche afin d’aspirer rapidement le reste de poudre bloqué dans ma narine droite. Je voulais lui dire clairement ce que je pensais, mais j’avais peur de lui faire de la peine. Généralement, je m’en fichais de ce que les gens pensait de moi, mais depuis que j’avais connu les moqueries parce que justement j’avais rendez-vous avec elle, mon égaux avait pris un sérieux coups et je pouvais faire n’importe quoi, comme me mettre nu dans le centre ville de Norwish, pour moi cela revenait au même. Bien entendu, peu à peu mon égaux redeviendrai ce qu’il était avant et le temps effacerai à Hungcalf le nom de la personne avec qui j’avais rendez-vous, mais pour le moment, j’étais la seule issue à ce petit agneau vers le chemin de la vie, la vrai et non celle qu’on peut lire dans les livres. La solitude, ça peut être bien, mais lorsqu’on bad comme quand on a trop fumé de l‘herbe, on a toujours besoin de quelqu’un pour nous aider à surmonter cette épreuve. Heureusement moi j’étais bien entouré. Particulièrement d’Ekstasy… du moins à Poudlard c’était d’ailleurs avec elle que j’avais le plus bader, et c’était la seule personne en plus des professeurs de Poudlard qui était au courant pour la mort de ma demi-sœur moldus.
D’un mouvement léger de la tête, je remis ma mèche blonde en place. J’avais beau avoir utilisé de la cire pour me coiffer, mes cheveux secs arrivaient souvent devant mes yeux. Une fois mon champs de vision bien dégagé, je plongeai une nouvelle fois mon regard dans celui d’Helena, la jolie blonde soit disant associable. Reniflant une énième fois de ma narine droite tel un cocaïnomane ayant des restes de poudre dans le nez. C’était mon cas actuellement mais ce reniflement n’avait pas l’air de déranger la jeune fille. Peut être ne connaissait-elle pas l’existence de cette drogue, ou peut être ne soupçonnait-elle pas le fait que je m’étais fait deux raille avant de partir à sa rencontre. Soudain, une envie me pris. Et tout le monde sait que sous cocaïne, on est invincible et la moindre envie se transforme en acte. Ma compagne de la journée rangea rapidement sa baguette dans son sac après avoir murmurer le mot « stupide », ce qui me donna le feux de départ. J’avançais vers elle, la plaquant contre le mur. Insérant rapidement ma main dans ses magnifiques cheveux blond naturel, passant une mèche derrière son oreille, je l’embrassai. Ce n’étais pas dans le but de me moquer d’elle, loin de moi cette idée, mais uniquement parce que l’idée m’était passé par la tête et que j’en avais envie. Comment lui expliquer? Elle le prendrai surement mal vu son caractère plutôt solitaire. Peut importe sa réaction, je n’aurais pas perdu ma journée. J’aurai tiré au moins un baisé, même volé, de cette après-midi qui semblait plutôt mal partie. Quant à elle, malgré ce qu’elle dirait, elle aura au moins pu savoir ce qu’est le fait d’être embrassé. Je la regardais attendant une réponse de sa part.
La jolie blonde qui se trouvait en face de moi fit un signe de la tête suivit d’une révélation sur sa personne. Je souris amusé. Peut être que la jeune fille était une grande travailleuse ne connaissant pas encore les plaisirs de la vie auxquels j’avais l’habitude de gouter chaque jour et peut-être fallait-il qu’elle rencontre les bonnes personnes pour pouvoir s’épanouir comme il le faut dans cette grande université de magie qu’est Hungcalf. Je commençais à comprendre pourquoi les autres élèves pouvaient se moquer d’elle, sachant tout ce que l’élève des Summerbee m’avait dit et maintenant que j’avais compris le pourquoi des moqueries que j’endurai depuis quelques jours, j’avais pitié d’elle. Je la regardais d’un air compatissant à la souffrance intérieur que cette jolie fille pouvait endurer. A vrai dire, l’absence de mise en valeur de la demoiselle pouvait être aussi la cause de ses moqueries surement à répétition. Je baissais les yeux, reniflant encore une fois avant de bloquer mon doigt sur ma narine gauche afin d’aspirer rapidement le reste de poudre bloqué dans ma narine droite. Je voulais lui dire clairement ce que je pensais, mais j’avais peur de lui faire de la peine. Généralement, je m’en fichais de ce que les gens pensait de moi, mais depuis que j’avais connu les moqueries parce que justement j’avais rendez-vous avec elle, mon égaux avait pris un sérieux coups et je pouvais faire n’importe quoi, comme me mettre nu dans le centre ville de Norwish, pour moi cela revenait au même. Bien entendu, peu à peu mon égaux redeviendrai ce qu’il était avant et le temps effacerai à Hungcalf le nom de la personne avec qui j’avais rendez-vous, mais pour le moment, j’étais la seule issue à ce petit agneau vers le chemin de la vie, la vrai et non celle qu’on peut lire dans les livres. La solitude, ça peut être bien, mais lorsqu’on bad comme quand on a trop fumé de l‘herbe, on a toujours besoin de quelqu’un pour nous aider à surmonter cette épreuve. Heureusement moi j’étais bien entouré. Particulièrement d’Ekstasy… du moins à Poudlard c’était d’ailleurs avec elle que j’avais le plus bader, et c’était la seule personne en plus des professeurs de Poudlard qui était au courant pour la mort de ma demi-sœur moldus.
D’un mouvement léger de la tête, je remis ma mèche blonde en place. J’avais beau avoir utilisé de la cire pour me coiffer, mes cheveux secs arrivaient souvent devant mes yeux. Une fois mon champs de vision bien dégagé, je plongeai une nouvelle fois mon regard dans celui d’Helena, la jolie blonde soit disant associable. Reniflant une énième fois de ma narine droite tel un cocaïnomane ayant des restes de poudre dans le nez. C’était mon cas actuellement mais ce reniflement n’avait pas l’air de déranger la jeune fille. Peut être ne connaissait-elle pas l’existence de cette drogue, ou peut être ne soupçonnait-elle pas le fait que je m’étais fait deux raille avant de partir à sa rencontre. Soudain, une envie me pris. Et tout le monde sait que sous cocaïne, on est invincible et la moindre envie se transforme en acte. Ma compagne de la journée rangea rapidement sa baguette dans son sac après avoir murmurer le mot « stupide », ce qui me donna le feux de départ. J’avançais vers elle, la plaquant contre le mur. Insérant rapidement ma main dans ses magnifiques cheveux blond naturel, passant une mèche derrière son oreille, je l’embrassai. Ce n’étais pas dans le but de me moquer d’elle, loin de moi cette idée, mais uniquement parce que l’idée m’était passé par la tête et que j’en avais envie. Comment lui expliquer? Elle le prendrai surement mal vu son caractère plutôt solitaire. Peut importe sa réaction, je n’aurais pas perdu ma journée. J’aurai tiré au moins un baisé, même volé, de cette après-midi qui semblait plutôt mal partie. Quant à elle, malgré ce qu’elle dirait, elle aura au moins pu savoir ce qu’est le fait d’être embrassé. Je la regardais attendant une réponse de sa part.