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Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Sam 21 Déc 2019 - 12:07
La salle de cours de sorti. et DCFM
_ Bonjour, pour ceux qui ne me connaisse pas. Je suis Grant Stanfield, chef de la brigade magique des aurors d’Inverness. Ceux et celles qui pensent que je vais vous enseigner des sortilèges pour lutter contre les forces du mal, vous pouvez déjà quitter la salle.
Il se tut quelques instants, observant la réaction des étudiants. Il se doutait qu’aucun d’entre eux ne quitterait la salle, mais ça n’empêchait pas certains d’exprimer de l’indignation sur leur visage.
_ Mon objectif est de vous apprendre à utiliser votre cerveau et de faire disparaître ce réflexe de sortir votre baguette au moindre problème. La magie est loin d’être la solution à tout, elle n’aime pas la réponse à rien du tout. Ce n’est qu’un outil, qui n’est pas meilleur ou pire qu’un autre. Si vous ne me croyez pas, regardez les moldus. Sans la magie, ils ont réussi à construire une civilisation bien plus avancée que celle des sorciers, qui se base d’ailleurs en bonne partie sur ce que font les moldus. Dans le passé, ils ont été capables de se défendre contre les forces du mal sans comprendre la véritable nature de ses forces. Alors, vous qui savez exactement de quoi il retourne, vous devriez être capable de vaincre les créatures des ténèbres en n’ayant recours à la magie que lorsque c’était véritablement nécessaire. Vous êtes destinés à devenir l’élite du monde des sorciers. Vous ne pouvez pas vous permettre de devenir un poids si vous perdez votre baguette. Termina-t-il en venant plonger son regard dans les yeux de chaque personne présente dans cette salle.
Grant attrapa ensuite une craie et commença à écrire au tableau une liste de créatures, sans lien visible entre elles : épouvantard, détraqueur, dragon, harpie, loup-garou, vampire, esprit frappeur. Puis, il se retourna vers les étudiants, son expression était toujours neutre, froide. Il était impossible de devenir quelque chose sur ce qu’il ressentait en tenant de lire son visage.
_ Voyons voir si votre intelligence fonctionne. Proposez-moi un moyen de vaincre ou de fuir ces créatures sans avoir recours à aucune forme de magie.
Même s’il ne le montrait pas, il était curieux de voir l’ingéniosité dont allait faire preuve les étudiants. Peut-être qu’il aurait une bonne surprise. Après tout, si ces jeunes sorciers étaient à Hungcalf, c’était qu’ils avaient prouvé leur capacité. Maintenant, ce qu’il restait à savoir, c’était s’ils étaient capable d’utiliser ses mêmes capacités en étant privé de la magie.
Étudiants en Défense contre les forces du mal (la conférence est ouverte aussi au non-étudiants):
@Raven McGarden @Louis Chevalier @Ivy Clarke @Victor De Launay @Kiara Fawley @Azazel Alighieri @Kiran Blackthorn @Zadig Crowley @Adalia Blackthorn @Adonis Leroy @Terrence Bishop @Chesten Pedrik @Riley Fraser @Sullivan Phelps @"Talya Hanania" @Caël Muller @Marcus De Gray @Jarvis Skinner @Jolene Volkine @Lincoln Eisenhower @Octave Muller @Sidney Pond @Cygnus Bellâtre @Hae-ra Blackthorn @Finnick Fraser @Balthazar Spellridge @Abigail Dowell @Isalynn Fraser @Regina Fraser @Elena Torres @Evandro Delgado @Nora Flynn
Consigne : Vous devez expliquer comment vous feriez pour vaincre ou pour fuir l’une de ces créatures : épouvantard, détraqueur, dragon, harpie, loup-garou, vampire, esprit frappeur. Une ou deux créatures par étudiant maximum.
Merci de faire un résumé à la fin de chacun de vos posts.
- Résumé:
- Debout derrière son bureau, Grant observe en silence, les étudiants rentrer dans la salle de cours. A l’heure précise de l’heure du cours, il ferme la porte par magie. Il se présente et explique que dans ce cours, il n’y aura pas de magie. Il explique que l’objectif et d’apprendre à se débrouiller sans magie face aux forces du mal, de faire fonctionner son cerveau. Il donne ensuite les premières consignes (voir ci-dessus).
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Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Sam 21 Déc 2019 - 21:25
Je m’installe dans la salle de cours parmi les premiers rangs, prête à boire les paroles de Grant Stanfield, chef de la brigade magique des Aurors d’Inverness. Rien que ça ! Décidément, on était gâtés, à Hungcalf, avec des conférenciers dignes de ce nom. Tu m’étonnes que l’université soit réputée pour former la crème de la crème…
Je ne peux m’empêcher cependant de lever un sourcil lorsque notre cher professeur nous informe qu’il n’avait pas l’intention de nous apprendre des sortilèges. En même temps, avec nos années d’études passées – à Hungcalf ou avant – on en avait bouffés, des sortilèges. Mais du coup, il comptait faire quoi ? Nous enseigner le sens des priorités ? Tester nos réflexes ? Mettre à l’épreuve notre sang-froid ? Mieux encore : nous apprendre à utiliser notre cerveau ! Ce type est un génie, putain.
Inconsciemment, je bombe le torse lorsqu’il mentionne la civilisation moldue, fière d’appartenir à moitié à ce monde. Une chose est sûre, c’est bien mon côté moldu qui est le plus tolérant, dans ma famille. Et, franchement, ils n’ont rien à envier à personne.
Epouvantard, détraqueur, dragon, harpie, loup-garou, vampire, esprit frappeur.
Mes sourcils se froncent tandis que je lis ces mots, songeuse. Il n’a pas choisi les plus simples des créatures à affronter… Enfin, pour certaines, c’était carrément facile de les détruire – à la moldue. Avant de me prononcer, je cherche @Jarvis Skinner des yeux. Non sans lui lancer un regard appuyé, je réponds :
- Personnellement, ma baguette est loin d’être ma seule arme. Pour dégommer un loup-garou, une balle dans la tête suffira. Mais admettons que je ne sois pas assez préventive pour me balader avec un flingue constamment…
Je prends quelques secondes pour réfléchir, ignorant les quelques étudiants qui me regardent de travers, n’ayant visiblement aucune idée de ce qu’est un flingue. Tant pis pour eux, ils n’ont qu’à sortir de leur bulle magique et se renseigner un peu sur le reste du monde qui les entoure. La défense contre les forces du mal peut se faire autrement que par l’usage de la magie, comme l’a si bien expliqué notre professeur – et je ne peux m’empêcher d’être entièrement d’accord avec lui.
- …Dans ce cas-là, je reprends alors, j’imagine que je ferais en sorte de ne pas être dans son champ de vision et de faire le minimum de bruit. Un loup-garou a une ouïe très fine, donc lancer un objet au loin pourrait attirer son attention et me laisser suffisamment de marge pour m’enfuir. Même si, personnellement, je préfère l’option du flingue, je conclus avec un demi-sourire.
Je croise les bras pour ponctuer ma tirade et tends l’oreille, à l’affût de réactions. J’étais pour le moins curieuse d’entendre les prochaines propositions.
Je ne peux m’empêcher cependant de lever un sourcil lorsque notre cher professeur nous informe qu’il n’avait pas l’intention de nous apprendre des sortilèges. En même temps, avec nos années d’études passées – à Hungcalf ou avant – on en avait bouffés, des sortilèges. Mais du coup, il comptait faire quoi ? Nous enseigner le sens des priorités ? Tester nos réflexes ? Mettre à l’épreuve notre sang-froid ? Mieux encore : nous apprendre à utiliser notre cerveau ! Ce type est un génie, putain.
Inconsciemment, je bombe le torse lorsqu’il mentionne la civilisation moldue, fière d’appartenir à moitié à ce monde. Une chose est sûre, c’est bien mon côté moldu qui est le plus tolérant, dans ma famille. Et, franchement, ils n’ont rien à envier à personne.
Epouvantard, détraqueur, dragon, harpie, loup-garou, vampire, esprit frappeur.
Mes sourcils se froncent tandis que je lis ces mots, songeuse. Il n’a pas choisi les plus simples des créatures à affronter… Enfin, pour certaines, c’était carrément facile de les détruire – à la moldue. Avant de me prononcer, je cherche @Jarvis Skinner des yeux. Non sans lui lancer un regard appuyé, je réponds :
- Personnellement, ma baguette est loin d’être ma seule arme. Pour dégommer un loup-garou, une balle dans la tête suffira. Mais admettons que je ne sois pas assez préventive pour me balader avec un flingue constamment…
Je prends quelques secondes pour réfléchir, ignorant les quelques étudiants qui me regardent de travers, n’ayant visiblement aucune idée de ce qu’est un flingue. Tant pis pour eux, ils n’ont qu’à sortir de leur bulle magique et se renseigner un peu sur le reste du monde qui les entoure. La défense contre les forces du mal peut se faire autrement que par l’usage de la magie, comme l’a si bien expliqué notre professeur – et je ne peux m’empêcher d’être entièrement d’accord avec lui.
- …Dans ce cas-là, je reprends alors, j’imagine que je ferais en sorte de ne pas être dans son champ de vision et de faire le minimum de bruit. Un loup-garou a une ouïe très fine, donc lancer un objet au loin pourrait attirer son attention et me laisser suffisamment de marge pour m’enfuir. Même si, personnellement, je préfère l’option du flingue, je conclus avec un demi-sourire.
Je croise les bras pour ponctuer ma tirade et tends l’oreille, à l’affût de réactions. J’étais pour le moins curieuse d’entendre les prochaines propositions.
- Résumé:
- Sid s’installe dans les premiers rangs et est convaincue par le discours du professeur. Elle lance un regard appuyé à @Jarvis Skinner avant de proposer d’abattre un loup-garou d’une balle dans la tête. Et, dans le cas où elle n’aurait pas de flingue, elle se ferait discrète en se mettant hors de sa vue et en ne faisant pas de bruit avant de lancer un objet au loin pour l’attirer loin d’elle et s’enfuir ; même si elle penche beaucoup plus pour l’option de l’arme à feu.
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Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Dim 22 Déc 2019 - 13:45
L’intelligence supérieure à la magie ?
Cours de DCFM & Lincoln ✧ Les fêtes de fin d'année approchaient à grand pas ainsi que les vacances de Noël. Ce cours faisait partit des derniers de l'année 2019 pour le jeune homme. Un cours de DCFM animé non pas par sa directrice de maison, mais par un conférencier, un Auror haut gradé d'après ce qu'il avait entendu dire. Ce fut d'un pas pressé que Lincoln prit la direction du premier étage pour se rendre dans la salle où le cours allait avoir lieu. A son arrivée, il y avait que très peu d'étudiants, mais la pièce ne tarda pas à se remplir assez rapidement. Le jeune homme avait pris une place au premier rang, comme à son habitude et lorsque la salle fut assez bondée, le conférencier prit la parole, faisant une rapide présentation de sa personne, mettant les choses aux claires dès le début de son monologue. Pas de sortilèges, ils allaient devoir utiliser leurs cerveaux. Ce qui ne semblait pas déplaire au grymm qui esquissa un sourire. Stanfield reprit le fil de son discours, mettant en avant la société moldue pour appuyer son cours sur le cerveau avant la baguette magique, bien que cet exemple ne soit pas le plus pertinent aux yeux du jeune homme qui comptait bien le souligner quand la parole serait aux étudiants. Il finit alors par demander la marche à suivre en cas de confrontation avec une créature magique tout en prenant en compte que la baguette magique est à utiliser qu'en dernier recours. Alors qu'il s'apprêtait à répondre, la place lui fut volée par une autre grymm qui mit en avant son goût prononcé pour les armes à feu moldu à première vue, utile selon elle contre les loups-garous. Il esquissa un sourire aux coins de ses lèvres avant de se lever à son tour pour prendre la parole. « Monsieur Stanfield, si vous me le permettez, je souhaite revenir sur vos précédentes paroles concernant la société moldue. Vu que vous nous encouragez à plus utiliser notre cerveau que notre baguette, je vais le faire. » Le jeune homme marqua une pause avant de reprendre le fil de ses paroles. « Vous avez dit et je vous cite : Ils ont réussi à construire une société plus avancée que celle des sorciers". Avancée en quoi ? Technologiquement parlant ? Probable, mais pas d'un point de vue social et sociétal. Ils vivent dans un monde où règne la guerre, la corruption ainsi que le rejet des différences telles que l'homosexualité. Vous parlez d'un avancement. Ils n'utilisent pas la magie, mais leurs armes sont bien plus destructrices. » Conclut-il avant de faire une nouvelle pause et de reprendre quelques secondes après la parole pour en venir au sujet du cours. « Je pense que nous n'avons pas forcément besoin de vaincre ou de fuir une créature. Nous pouvons simplement parlementer ou essayer de communiquer avec elle pour établir une relation assez amicale pour ne pas se retrouver aux urgences voire à la morgue. Prenons par exemple un dragon qui est une créature très dangereuse. J'essayerai d'analyser la créature pour savoir à quelle espèce elle appartient. Si c'est une espèce qui n'est pas agressive, alors, j'avancerai vers le dragon tout doucement sans faire de geste brusque afin de lui montrer que je ne lui veux pas de mal. Dans le cas où le dragon n'est pas réceptif ou dans le cas où il provient d'une espèce agressive, le repli stratégique est la seule option. Car sans magie, vaincre un dragon est quasi impossible. Dans ce cas là, il faut se replier et trouver un endroit où se cacher, un endroit où le dragon ne peut pas aller. Cela peut être une grotte assez profonde par exemple. » Sans magie, se battre avec un dragon était une tâche digne d'un dieu. Etablir une sorte de relation semblait être la seule option aux yeux de Lincoln qui reprit sa place en s'asseyant, laissant alors un autre élève intervenir.
️ nightgaunt
- résumé:
- Lincoln arrive en cours et répond au professeur sur l'avancement de la société moldue. Puis, il parle du fait qu'il faut essayer d'établir une relation avec les créatures en prenant l'exemple du dragon.
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Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Dim 22 Déc 2019 - 21:43
Installée dans un coin de l'amphithéâtre, je gribouille quelques notes dans mon carnet de laboratoire. Idées de prochaines potions à tester, réflexion sur les résultats déjà obtenus, tout ce qui me passe par la tête atterrit dans ce carnet. Récemment, il y a peu de temps où mon cerveau n'est pas occupé à réfléchir à ma thèse. Cette conférence en fait partie. Lorsque la personne l'animant prend la parole, je referme mon cahier avant de le ranger dans mon sac, prête à écouter le sujet du cours. Une petite lumière s'allume dans mon cerveau lorsque l'auror parle de réfléchir. Piquée à vif, intéressée, je me redresse sur le banc pour mieux écouter. Je n'aime pas les cours de défense contre les forces du mal, surtout car ce sont surtout des cours pratiques et que j'ai beaucoup de mal à me défendre.
Les noms de différentes créatures s'inscrivent au tableau et je les recopie, ainsi que les consignes du professeur : réfléchir à un moyen de se défendre et/ou de fuir face à l'une de ces créatures. Fronçant les sourcils, je tapote la table avec mon stylo, essayant de retrouver des informations utiles sur ce genre de créatures dans mon cerveau. Des étudiants proposent des idées. A mon tour, je lève la main. "Pour un vampire, c'est simple : on peut le repousser avec de l'ail, ou le tuer en l'attirant vers la lumière du Soleil ou en lui enfonçant un pieu en plein coeur. Pour un épouvantard, le moyen le plus efficace de l'éloigner est le rire. Et un loup-garou, comme un loup commun, a un très bon flair et une très bonne ouïe, donc je dirais qu'il faut faire le moins de bruit possible et essayer de camoufler notre odeur pour lui échapper." Pour les autres propositions, j'avoue que je sèche. Mon éducation chrétienne me donne envie de proposer l'exorcisme pour se débarrasser d'un esprit frappeur, mais je sais très bien que ça ne fonctionne pas. Comme ça ne fonctionne pas plus pour enlever la magie d'un enfant sorcier.
- résumé:
Elena propose l'ail, le soleil et le pieu dans le coeur pour un vampire, le rire pour l'épouvantard et le camouflage pour échapper à un loup-garou, mais elle sèche pour les autres créatures.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Dim 22 Déc 2019 - 23:44
Profondément ennuyeux. Je sentais que ce cours allait l'être, et ça même si je connaissais de réputation au ministère celui qui allait en être le maitre d'orchestre. Sincèrement, Amonwë, comment peux-tu laisser ce genre de sujet être abordé dans ta salle de classe ? Je vous jure...
Aux mots vous pouvez déjà quitter la salle, j'aurais presque eu envie de me lever tiens. Sans aucune peur, sans aucune gêne. Mais la vérité, c'est que j'étais las, et que j'avais juste pas grand-chose d'autre à faire. Et puis, j'avais doublé mon année sous pretexte de l'approfondir, fallait quand même que je fasse au moins acte de présence. C'est bien ma veine.
Le sujet ne m'interessait pas. Pour la simple et bonne raison que franchement, fallait être con pour ne pas utiliser la magie. Pas de baguette, tant pis. Si t'es assez con pour sortir sans ta meilleure amie, tu mérites de crever après tout. Encore que... Parfois, j'aimais aussi utiliser les poings. Mais franchement, des poings face à loup-garou, c'était comme espérer prendre une Reine avec un unique pion aux échecs. De la pure connerie. Autant que d'encenser ainsi les moldus. Bordel, j'en avais des boutons. Cléopatra, tu me le paieras. Je te le jure, tu me le paiera.
V'la que Pond me regarde en plus. Tu m'étonnes, trop fier de me rappeler qu'elle appartient aussi à ce monde de rebus de la société, d'inutiles et de mal-propres. Pour la peine, tu te passera de moi pendant quelques jours tiens. Mais sa réponse m'amuse, surtout l'histoire du flingue. J'adore, j'adhère, je respecte. Encore que si je comprends bien le principe qu'elle m'avait une fois expliqué -oui, j'avais écouté autant que maintenant-, je l'aurais d'abord utilisé sur les genoux de l'animal. Enfin, moi ce que j'en dis...
Et c'est autour de l'autre de l'ouvrir. Celui-là alors, rien qu'à l'entendre, c'est sur, il va nous ressortir son couplet sur la discrimination. Comme au cours d'été de Rosebury. Et vous savez quoi, il le fait. Bon, en même temps, il souligne qu'il faut pas trop dire que les moldu sont doués, au moins un truc intelligent. Mais le reste, je ne peux m'empêcher de surenchérir, apres la lufkin :
-"Perso, je prend du popcorn en regardant Eisenhower tenter de faire ami-ami avec le chien fou, puis Sid' sauver ses fesses en logeant une balle dans la tête de la bête."
Petite pause, histoire que ceux qui m'entoure rient un peu. Les meilleurs de tous, si vous voulez mon avis.
-"Par contre... Là où je vous rejoins pas, Stanfield, c'est sur le coté "Moldu qui font face sans rien savoir, sans comprendre". Est-ce que vous voulez dire par là que les protections magiques sont inefficaces ? Que tous les jours, les moldu font réellement face à ça ? La vérité, c'est qu'on les protége, M'sieur."
Même si ce fait me dégouttait, croyez-le bien.
Aux mots vous pouvez déjà quitter la salle, j'aurais presque eu envie de me lever tiens. Sans aucune peur, sans aucune gêne. Mais la vérité, c'est que j'étais las, et que j'avais juste pas grand-chose d'autre à faire. Et puis, j'avais doublé mon année sous pretexte de l'approfondir, fallait quand même que je fasse au moins acte de présence. C'est bien ma veine.
Le sujet ne m'interessait pas. Pour la simple et bonne raison que franchement, fallait être con pour ne pas utiliser la magie. Pas de baguette, tant pis. Si t'es assez con pour sortir sans ta meilleure amie, tu mérites de crever après tout. Encore que... Parfois, j'aimais aussi utiliser les poings. Mais franchement, des poings face à loup-garou, c'était comme espérer prendre une Reine avec un unique pion aux échecs. De la pure connerie. Autant que d'encenser ainsi les moldus. Bordel, j'en avais des boutons. Cléopatra, tu me le paieras. Je te le jure, tu me le paiera.
V'la que Pond me regarde en plus. Tu m'étonnes, trop fier de me rappeler qu'elle appartient aussi à ce monde de rebus de la société, d'inutiles et de mal-propres. Pour la peine, tu te passera de moi pendant quelques jours tiens. Mais sa réponse m'amuse, surtout l'histoire du flingue. J'adore, j'adhère, je respecte. Encore que si je comprends bien le principe qu'elle m'avait une fois expliqué -oui, j'avais écouté autant que maintenant-, je l'aurais d'abord utilisé sur les genoux de l'animal. Enfin, moi ce que j'en dis...
Et c'est autour de l'autre de l'ouvrir. Celui-là alors, rien qu'à l'entendre, c'est sur, il va nous ressortir son couplet sur la discrimination. Comme au cours d'été de Rosebury. Et vous savez quoi, il le fait. Bon, en même temps, il souligne qu'il faut pas trop dire que les moldu sont doués, au moins un truc intelligent. Mais le reste, je ne peux m'empêcher de surenchérir, apres la lufkin :
-"Perso, je prend du popcorn en regardant Eisenhower tenter de faire ami-ami avec le chien fou, puis Sid' sauver ses fesses en logeant une balle dans la tête de la bête."
Petite pause, histoire que ceux qui m'entoure rient un peu. Les meilleurs de tous, si vous voulez mon avis.
-"Par contre... Là où je vous rejoins pas, Stanfield, c'est sur le coté "Moldu qui font face sans rien savoir, sans comprendre". Est-ce que vous voulez dire par là que les protections magiques sont inefficaces ? Que tous les jours, les moldu font réellement face à ça ? La vérité, c'est qu'on les protége, M'sieur."
Même si ce fait me dégouttait, croyez-le bien.
- résumé:
- Jarvis n'est présent en cours que pour l'image qu'il doit donner. Le sujet ne le captive pas (lui, hein, pas le joueur) et il est en désaccord avec Grant sur le fait que les moldu affrontent Loup-garou, dragon, etc... A la remarque de Lincoln, il laisse entendre que faire ami-ami avec un loup-garou c'est du suicide, et rejoins Sid sur la première manière de se débarrasser de l'ennemi.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Lun 23 Déc 2019 - 21:23
Prenant place discrètement dans l'amphithéâtre, je restais en retrait à observer tout le monde, et surtout le sorcier qui allait donner le cours. Je l'avais vu, en été, lors de la réunion des professeurs, il n'avait pas une tête oubliable facilement. Il ne me paraissait pas commode, et je n'avais pas envie de faire de vagues ici. Pourtant, le sujet qu'il proposait était intéressant, et j'étais bien curieuse de savoir comment les autres allaient répondre. Après tout, dans cette université, il y avait beaucoup de fous de la baguette et connaître les suggestions de chacun sans magie ça pouvait être intéressant. C'est donc dans un silence respectueux que j'écoutais les suggestions de chacun, fronçant un peu les sourcils auprès de paroles que j'entendais, un peu dubitative, intéressée par certains autres. Lorsque mon tour vint, je me raclais un peu la gorge avant de commencer.
- Il y a diverses manières d'agir suivant les situations en fait… le vampire n'aime pas la lumière en général, surtout celle du soleil. L'éblouir peut donc être une solution. La harpie aime ce qui est sanglant, lui offrir quelque chose à manger peut permettre de nous éloigner à temps. De plus, je tiens à dire que les vampires, les harpies et les loups-garou ne sont pas des créatures, mais des êtres.
C'était une petite nuance pour certaine, une énorme pour moi. Les créatures et les êtres ne devait pas être considérés de la même manière, vraiment pas. Ce serait une première grosse erreur de la part d'un sorcier que de confondre les deux catégories.
Qui plus est, je m'abstenais bien de parler des dragons et des loups-garou afin d'avoir l'avis de chacun, j'étais spécialisée, et j'aimais avoir d'autres avis que les miens.
- Il y a diverses manières d'agir suivant les situations en fait… le vampire n'aime pas la lumière en général, surtout celle du soleil. L'éblouir peut donc être une solution. La harpie aime ce qui est sanglant, lui offrir quelque chose à manger peut permettre de nous éloigner à temps. De plus, je tiens à dire que les vampires, les harpies et les loups-garou ne sont pas des créatures, mais des êtres.
C'était une petite nuance pour certaine, une énorme pour moi. Les créatures et les êtres ne devait pas être considérés de la même manière, vraiment pas. Ce serait une première grosse erreur de la part d'un sorcier que de confondre les deux catégories.
Qui plus est, je m'abstenais bien de parler des dragons et des loups-garou afin d'avoir l'avis de chacun, j'étais spécialisée, et j'aimais avoir d'autres avis que les miens.
- Résumé:
- Abigail prend place et écoute attentivement chacun, semblant approuver des fois et désapprouver les dires de certains. Elle en vient à faire ses propres suggestions tout en précisant un point qui lui semble important.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Ven 27 Déc 2019 - 2:13
La stature de l’Auror triomphe, si son bureau avait des jambes à la place des pieds, il s’inclinerait probablement. L’aura des traqueurs de mauvaise magie m’a toujours impressionnée, tout autant qu’elle sait m’effrayer. Installation et arrivée ponctuelle, le stylo roule entre mes doigts, mon carnet de notes déposé sur mes genoux en écoutant avec attention les paroles du professeur, puis de mes camarades, prenant des notes tout en dessinant chaque aspect désignés par les noms écrits au tableau sur mon bloc-note, mordillant vaguement mon stylo après m’être enrichie du questionnement du professeur et des arguments de chacun afin d’éviter de les paraphraser et parler dans le vide.
Malgré une divergence d’opinion sur la question moldue, je prenais le choix de ne pas prendre part à cette tournure du sujet. Bien que les points soulevés d’un côté comme de l’autre soient intéressants, apporter un nouveau point de vue donnerait trop de poids au sujet et tendrait à dériver la question d’origine.
« Les esprits frappeurs interagissent avec leur environnement, par le bruit ou le mouvement, la façon la plus simple de s’en protéger temporairement est de trouver un espace le plus vide possible pour éviter toute projection d’objets, dans un premier temps. Dans un second, les esprits sont souvent attachés à un lieu ou une personne en particulier, identifier le lieu ou la personne pour l’isoler à son tour permet d’éviter les dégâts.
Pour les épouvantards, la meilleure façon de s’en prémunir est la construction de soi. Ils se nourrissent de la peur d’autrui, vestiges du cerveau reptilien. Tout être est régis d’une manière ou d’une autre par la peur, mais la culture aide à la traiter et s’en débarrasser, la sagesse tend à rendre les épouvantards inoffensifs. Cela dit, c’est un fait qui s’applique à tous les êtres et créatures mentionnés, fis-je en glissant une oeillade rapide vers l’une de mes camarades ayant insisté sur ce point, la seule arme valable contre toute menace est la culture, connaître et identifier un danger, s’est s’accorder la possibilité de l’analyser de manière rationnelle pour s’en prémunir. La force magique, la condition physique, les moyens techniques ne sont que des moyens humains accessoires visant à combler notre faiblesse naturelle. »
Un nouveau tour de stylo entre mes doigts, je baissais lentement les yeux sur mon petit coin de bureau en voyant l’un de mes stylos tomber au sol, levant lentement les yeux au ciel, irrévérencieuse l’espace d’un instant. Merci Oli, t’aurais pas pu communiquer autrement le fait que toi aussi t’as ton point de vue sur la question ? Tant pis frangin, j’ai déjà trop parlé, je te laisserais la prochaine réponse.
Me penchant pour ramasser l’outil d’écriture, je fronçais les sourcils en le voyant se fissurer à peine glissé entre mes doigts. Sérieusement Oliver ? Mais putain, t’as quel âge ?
Malgré une divergence d’opinion sur la question moldue, je prenais le choix de ne pas prendre part à cette tournure du sujet. Bien que les points soulevés d’un côté comme de l’autre soient intéressants, apporter un nouveau point de vue donnerait trop de poids au sujet et tendrait à dériver la question d’origine.
« Les esprits frappeurs interagissent avec leur environnement, par le bruit ou le mouvement, la façon la plus simple de s’en protéger temporairement est de trouver un espace le plus vide possible pour éviter toute projection d’objets, dans un premier temps. Dans un second, les esprits sont souvent attachés à un lieu ou une personne en particulier, identifier le lieu ou la personne pour l’isoler à son tour permet d’éviter les dégâts.
Pour les épouvantards, la meilleure façon de s’en prémunir est la construction de soi. Ils se nourrissent de la peur d’autrui, vestiges du cerveau reptilien. Tout être est régis d’une manière ou d’une autre par la peur, mais la culture aide à la traiter et s’en débarrasser, la sagesse tend à rendre les épouvantards inoffensifs. Cela dit, c’est un fait qui s’applique à tous les êtres et créatures mentionnés, fis-je en glissant une oeillade rapide vers l’une de mes camarades ayant insisté sur ce point, la seule arme valable contre toute menace est la culture, connaître et identifier un danger, s’est s’accorder la possibilité de l’analyser de manière rationnelle pour s’en prémunir. La force magique, la condition physique, les moyens techniques ne sont que des moyens humains accessoires visant à combler notre faiblesse naturelle. »
Un nouveau tour de stylo entre mes doigts, je baissais lentement les yeux sur mon petit coin de bureau en voyant l’un de mes stylos tomber au sol, levant lentement les yeux au ciel, irrévérencieuse l’espace d’un instant. Merci Oli, t’aurais pas pu communiquer autrement le fait que toi aussi t’as ton point de vue sur la question ? Tant pis frangin, j’ai déjà trop parlé, je te laisserais la prochaine réponse.
Me penchant pour ramasser l’outil d’écriture, je fronçais les sourcils en le voyant se fissurer à peine glissé entre mes doigts. Sérieusement Oliver ? Mais putain, t’as quel âge ?
- résumé:
- Olympe avance différents points pour se protéger des esprits frappeurs et des épouvantards, soutien la terminologie employé par Abi dans sa démonstration et, plus loin avance que la culture est l’arme la plus viable pour se prémunir du danger en règle générale, peu importe la force physique, magique ou la technologie.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Ven 27 Déc 2019 - 16:23
Nora s’était installée en avance dans la salle de cours pour éviter d’être en retard, bien entendu, mais aussi de finir assise de certains énergumènes qu’elle avait repéré et qu’elle fuyait depuis de cours d’Yggdrasil. Non, vraiment, elle ne savait pas trop comment elle réagirait si elle devait restée assise à côté de zouaves qui déciderait de faire un concours de stupidité.
Elle était patiente, Nono, mais sa patience envers les gens irrespectueux avait tendance à s’évanouir, comme un sourire devant un Magyar à pointe.
Grant Stanfield prit rapidement la parole et le silence se fit avant même qu’il ouvre la bouche. C’était plutôt rassurant. Elle se redressa sur son siège, à l’écoute.
Son propos tenait debout, et elle trouva même intéressant et bienvenue. Ils avaient passé, tous, le plus clair de leurs années d’études à apprendre à se débrouiller avec la magie, et maintenant il respirait et pensait magie. Sauf peut-être les enfants nés de moldus et les sangs-mêlés.
Elle regarda la longue liste de créature. C’était déstabilisant de les imaginer dans un contexte où elle ne pourrait pas faire office de sortilèges.
Le début du propos de Lincoln Eisenhower lui tira une grimace. A l’entendre, on aurait pu penser que tout tournait rond dans le monde des sorciers. Le simple fait qu’ils soient tous assis en cours de défense contre les forces du mal prouvait bien le contraire. Elle écouta ses camarades, assez surprise de voir qu’ils se rejoignaient sur certains points quand elle n’aurait pas usé des mêmes stratagèmes.
La réponse d’Abi la réconforta dans ses idées et lui décrocha un sourire.
- Je pense que l’observation est un point clef. Sur réagir, c’est perdre du temps et de l’énergie. On peut se sortir de certaines situations avec un peu de jugeote. L’essentiels des êtres que vous avez mentionnés ont des sens aussi sinon plus développés que les nôtres. Si on prend le Loup-garou, l’excité et ou être discret ne servirait pas à grand-chose à mon sens. Il faut savoir où est sa place. Un loup reste à loup : il faut lui montrer s’il est le dominé ou le dominant. Joué avec des ultrasons auquel ils sont sensibles peut aider. Elle s’arrêta un instant pour regarder les noms au tableau. Quant à l’essentiel des créatures en général, elles n’apprécient pas l’excès. Aussi, une châtaigne électrique assez forte pour surprendre sans pour autant blesser devrait les tenir à distance et remettre les choses à leur place. tenta Nora.
Elle était patiente, Nono, mais sa patience envers les gens irrespectueux avait tendance à s’évanouir, comme un sourire devant un Magyar à pointe.
Grant Stanfield prit rapidement la parole et le silence se fit avant même qu’il ouvre la bouche. C’était plutôt rassurant. Elle se redressa sur son siège, à l’écoute.
Son propos tenait debout, et elle trouva même intéressant et bienvenue. Ils avaient passé, tous, le plus clair de leurs années d’études à apprendre à se débrouiller avec la magie, et maintenant il respirait et pensait magie. Sauf peut-être les enfants nés de moldus et les sangs-mêlés.
Elle regarda la longue liste de créature. C’était déstabilisant de les imaginer dans un contexte où elle ne pourrait pas faire office de sortilèges.
Le début du propos de Lincoln Eisenhower lui tira une grimace. A l’entendre, on aurait pu penser que tout tournait rond dans le monde des sorciers. Le simple fait qu’ils soient tous assis en cours de défense contre les forces du mal prouvait bien le contraire. Elle écouta ses camarades, assez surprise de voir qu’ils se rejoignaient sur certains points quand elle n’aurait pas usé des mêmes stratagèmes.
La réponse d’Abi la réconforta dans ses idées et lui décrocha un sourire.
- Je pense que l’observation est un point clef. Sur réagir, c’est perdre du temps et de l’énergie. On peut se sortir de certaines situations avec un peu de jugeote. L’essentiels des êtres que vous avez mentionnés ont des sens aussi sinon plus développés que les nôtres. Si on prend le Loup-garou, l’excité et ou être discret ne servirait pas à grand-chose à mon sens. Il faut savoir où est sa place. Un loup reste à loup : il faut lui montrer s’il est le dominé ou le dominant. Joué avec des ultrasons auquel ils sont sensibles peut aider. Elle s’arrêta un instant pour regarder les noms au tableau. Quant à l’essentiel des créatures en général, elles n’apprécient pas l’excès. Aussi, une châtaigne électrique assez forte pour surprendre sans pour autant blesser devrait les tenir à distance et remettre les choses à leur place. tenta Nora.
- résumé:
- Nora écoute chacun parler et propose finalement d'asseoir la présence de chacun face à un être quel qu'il soit à sa place, avec l'idée de dominant/dominé. Elle propose les utlrasons pour assommer les loups-garous et sinon un petit coup de châtaigne pour les autres.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Sam 28 Déc 2019 - 12:49
La salle de cours de sorti. et DCFM
Les étudiants commencèrent à répondre à ses questions. Grant les écouta restant impassible. Il ne trahissait ni avis positif ou négatif. Il se contentait de remercier les élèves d’un signe de tête après qu’ils aient fini de parler. Puis, il écoutait le suivant. Il ne prenait aucune note ni ne sourcillait à la moindre remarque, mais il enregistrait tout ce qui était dû. Lorsque Grant estima qu’assez d’étudiants avaient répondu, il s’avança et se racla la gorge pour réclamer le silence. Il toisa une nouvelle fois les élèves de son regard froid et prit la parole.
_ Concernant la dénomination des créatures ou des êtres, je n’y accorde aucune importance. Ce n’est qu’un terme juridique. Je vous rappelle que les sirènes et les centaures ne sont pas considérés comme des êtres par choix. Être n’est qu’un titre sans plus de valeur que sang pur chez les sorciers. La dénomination juridique ne doit pas influencer votre façon de voir les autres, vous leur devez tous le même respect. Dit-il avec sérieux et conviction.
Grant ne s’était pas attendu à ce que ses propos sur les créatures ou même les moldus suscitent autant de réactions. Ce n’était peut-être pas le propos du cours, mais ça ne faisait pas de mal de faire un peu d’éducation auprès de la prochaine génération amenée à diriger le monde des sorciers.
_ Si vous regardez notre monde, vous verrez que c’est le nôtre qui suit l’évolution du monde moldu et pas l’inverse. D’un point de vue technologique, ils nous dépassent. Et pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas eu la magie pour se simplifier la vie, ils ont dû faire sans, ils ont dû utiliser leur cerveau afin de pallier ce manque. Mais d’un point de vue sociétal, je ne suis pas d’accord. Les mœurs sont différentes, les problèmes ne sont pas les mêmes. Mais pouvez-vous vraiment dire qu’il est plus grave de discriminer l’homosexualité, qui en passant n’est pas acceptée partout chez nous, que les sorciers né-moldu ? Non, ce sont deux choses différentes, mais tout aussi graves.
Protéger les moldus ? Oui et non, les sorciers les protègent autant que les moldus protègent le monde sorcier. C’est un échange inconscient, du moins pour les non-sorciers. Je ne vais pas vous faire un cours d’histoire, mais vous devez connaître les terribles périodes de chasse aux sorcières. Nous avions beau avoir la magie, nous avons rien pu faire. De plus, pourquoi les licornes ou même les dragons sont des animaux rares ? Parce que les moldus avaient trouvé des moyens de les chasser. Certes, aujourd’hui la plupart des non-sorciers n’ont plus conscience du merveilleux de ce monde, ils n’y croient plus. Mais pendant des siècles, c’était bien les moldus qui régnaient sur ce monde jusqu’à ce qu’ils décident de s’en prendre aux sorciers et que nous ayons à nous cacher.
Maintenant, si vous avez fini de me reprendre, je peux passer au véritable sujet du cours ? Tonna l’Auror.
La plupart d’entre vous a proposé des solutions sans magie, je vous l’accorde. Mais vous n’avez pas pour autant réfléchi. Une balle dans la tête ? C’est idiot. De un, ça part du principe que vous ayez une arme à feu sur vous. Dans la panique, vous risquez de simplement manquer votre cible et si vous avez de la chance de mettre le loup encore plus en colère. De plus, dois-je vous rappeler que les loups-garous sont des sorciers comme vous et moi ? Ils n’ont pas le contrôle d’eux-mêmes lors de la pleine lune. En cas de danger, il faut les neutraliser, mais aller jusqu’à les tuer, êtes-vous prêt à en assumer le prix ? La solution de l’électricité n’est pas mieux que le pistolet. Il suppose que vous avez une matraque électrique sur vous. Ce qui est déjà quelque chose de rare chez les moldus, alors dans le monde sorcier, vous seriez bien une exception.
Néanmoins, plusieurs remarques intéressantes ont été faites sur les loups-garous qui peuvent être appliquées à la plupart des créatures que j’ai citées. Le premier point est l’observation. Il faut connaître et comprendre ce que vous devez affronter. Se montrer discret ou tenter son attention est une bonne technique afin de gagner du temps et de trouver un meilleur plan. Que ce soit pour le loup-garou, l’esprit frappeur, le vampire ou même la harpie, il faut bien connaître les points forts, les faiblesses et les goûts de ces créatures. Connaître l’appétit pour le sanglant d’une harpie ne se devine pas, il faut le savoir.
En règle générale, je vous déconseille de faire face à ces créatures, de tenter de les vaincre avec ou sans magie d’ailleurs. Communiquer avec eux n’est pas une mauvaise idée, mais c’est à vous de juger si la créature qui vous fait face est ouverte au dialogue ou non. La meilleure solution pour sauver votre vie est la fuite, mais si vous ne pouvez pas ou que d’autres vies sont en jeu, essayez d’enfermer la créature.
Un pieu dans le cœur est en effet fatal pour un vampire, mais ça ne sera pas si simple. Les êtres de la nuit possèdent une force et une vitesse bien supérieure à celle des sorciers. Utilisez plutôt la lumière pour le repousser et l’enfermer.
Pour revenir sur les épouvantards, il est présomptueux de croire que vous pouvez vous débarrasser de votre peur. Les rares personnes n’éprouvant pas la peur sont atteintes d’une rare maladie génétique s’attaquant à l’amygdale, la zone de la peur dans le cerveau. Néanmoins, vous pouvez conserver un certain contrôle et trouver un souvenir qui vous fera rire pour lutter contre l’épouvantard.
Grant se tût quelques instants observant les étudiants. Il n’était pas revenu volontairement sur la remarque déplacée d’un jeune sorcier blond. L’Auror n’était pas là pour faire la police face à des gamins qui ne savaient pas se tenir, mais si ce comportement devait se manifester de nouveau, il n’hésiterait pas virer de cours le responsable.
_ Vous avez réfléchi sans magie, mais ce n’était que le début. Vous n’êtes pas allé chercher assez loin, vous n’avez fait qu’effleurer la solution. Lorsque la peur, l’adrénaline aura pris le contrôle de votre corps, de votre cerveau, vous ne serez peut-être plus capable de penser clairement. C’est pourquoi il est important de se préparer en amont.
Il se retourna et attrapa la craie avant d’entourer le nom « détraqueur ». Aucun étudiant ne s’était risqué à proposer une solution contre ces créatures. Pourquoi ça ? Il était curieux d’avoir l’avis des élèves sur la question.
_ Étrangement, aucun d’entre vous n’a tenté de donner un moyen de repousser un détraqueur sans magie. Vous n’avez pas d’idée ? J’attends vos propositions.
Consigne : Donner un moyen de faire face à un détraqueur.
- Résumé:
- Grant revient sur les remarques qui lui ont été faites. Puis, il reprend les différents propos des étudiants et fait une synthèse. Il donne ensuite une nouvelle consigne.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Dim 29 Déc 2019 - 11:04
L'intelligence supérieure à la magie? - ft.les participantsTu as gardé le silence sur tout le début de la conférence, Jolene. Pas parce qu'elle ne t'intéresse pas, mais parce que tu as envie d'écouter les propositions des autres. Tu serres un peu les poings lorsqu'il est question des vampires, l'étant à moitié toi-même. Mais tu as envie de rire lorsqu'@Elena Torres parle de l'ail. Oui, c'est sûr, ce n'est pas ce qui a le meilleur goût, mais ça se mange quand même. C'est un peu ridicule. Et pourquoi pas de l'eau bénite, aussi, tant que tu y es? songes-tu sans piper mot. Heureusement, l'auror reprend bientôt la parole, vous demandant comment repousser un Détraqueur sans magie. Mmmh... Question difficile s'il en est, mais tu te décides à tenter quand même une réponse, cette fois:
"Lorsque l'on fait appel à son patronus, il faut se concentrer sur des souvenirs particulièrement heureux. Les meilleurs souvenirs que l'on peut avoir. Je dirais donc que pour repousser un Détraqueur sans magie, la méthode est la même. S'accrocher à ce qui peut nous rendre vraiment heureux. Essayer de ne pas penser à ce qui peut nous rendre triste. Faire le vide de tout ce qui n'évoque pas la joie dans notre esprit."
Tu marques un temps de silence avant d'ajouter, presque en murmurant:
"La meilleure solution reste quand même de rester chez soi quand on sait qu'il y en a qui trainent dans le coin..."
- résumé:
- Jo était là depuis le début, silencieuse. La remarque d'Elena sur les vampires l'a dérangée, mais elle a gardé le silence. Elle fait finalement une proposition concernant les détraqueurs: utiliser la même méthode que pour convoquer son patronus. Mais finalement, la meilleure solution reste de rester bien à l'abri chez soi
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Ven 3 Jan 2020 - 11:11
Je n'ai jamais été très bonne en défense contre les forces du mal. Et malgré le fait que le sujet de cette conférence avait le potentiel de m'intéresser bien plus, je découvre que ce n'est pas parce que je n'ai pas à utiliser ma baguette pour produire un sort de défense que je m'en sors mieux qu'à l'accoutumée. Justement, le professeur revient sur deux de mes propositions, le pieu dans le coeur du vampire et le rire pour l'épouvantard. Haussant les épaules, je prends en note les mots de l'auror, songeant qu'au moins, j'aurais essayé.
Une nouvelle question est posée par Stanfield, et là, franchement, j'ai aucune idée. Enfin, peut-être un truc assez vague sur les pensées positives, mais @Jolene Volkine prend la parole pour dire quelque chose de similaire, et comme je n'ai pas d'autre idée, je prends en note ce qu'elle raconte et fixe le prof en attendant une question un peu moins compliquée.
- résumé:
Elena n'a pas d'autre idée que ce que propose Jolene pour contrer un détraqueur sans magie donc elle ne dit rien et se contente de prendre des notes.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Sam 11 Jan 2020 - 13:16
J’écoute les propositions de mes camarades, levant les yeux au ciel par moments, opinant du chef intérieurement à d’autres. Malgré certaines idées ridicules, il serait hypocrite de dire que les raisonnements des uns et des autres ne sont pas intéressants. Bien au contraire, découvrir les schémas de pensée de mes collègues attire mon attention, et c’est avec curiosité que je les regarde prendre la parole à tour de rôle.
Enfin, Mr. Stanfield finit par intervenir pour remettre les points sur les i quant à l’avancée du monde moldu sur celui sorcier, et je ne peux m’empêcher d’esquisser un rictus, fière d’appartenir aux deux univers. Il faudrait être stupide pour ne pas savoir tirer le meilleur de ces deux sociétés et le combiner. Une chose est sûre, à mon sens : les deux mondes se complètent et, ensemble, sont capables d’une force indéniable, plus puissante encore que la technologie ou la magie prise à part.
Evidemment, notre conférencier a remarqué notre silence concernant les Détraqueurs. Alors que Jolene propose de faire appel à nos souvenirs les plus heureux, je hausse les épaules avant d’ouvrir la bouche à mon tour :
- Sauf erreur, les Détraqueurs sont tout de même les gardiens d’Azkaban. Il n’y a donc aucune raison pour qu’ils attaquent une personne innocente. En admettant qu’ils soient à la recherche d’un coupable et puissent s’en prendre à nous, rassembler sa force mentale et affirmer haut et fort qu’ils se trompent de cible et que ledit recherché n’est pas présent devrait suffire.
Je fronce les sourcils, décidant de ne pas exprimer l’éventualité où les Détraqueurs nous prépareraient une révolution et décideraient de s’en prendre à l’ensemble de l’humanité. Dans ce cas, vaudrait mieux avoir sa baguette, et savoir courir vite. Très vite.
- En revanche, si nous sommes coupables d’avoir enfreint la loi, et donc considérés comme des criminels, c’est une autre histoire. Imaginons une seconde que l’une des personnes assises dans cette salle finisse à Azkaban pour un crime quelconque, et se retrouve donc face à un Détraqueur sans avoir sa baguette magique ; seriez-vous à l’aise avec l’idée de lui avoir appris à se protéger de ces créatures, alors qu’elles ne feraient qu’appliquer leur travail ?
Enfin, Mr. Stanfield finit par intervenir pour remettre les points sur les i quant à l’avancée du monde moldu sur celui sorcier, et je ne peux m’empêcher d’esquisser un rictus, fière d’appartenir aux deux univers. Il faudrait être stupide pour ne pas savoir tirer le meilleur de ces deux sociétés et le combiner. Une chose est sûre, à mon sens : les deux mondes se complètent et, ensemble, sont capables d’une force indéniable, plus puissante encore que la technologie ou la magie prise à part.
Evidemment, notre conférencier a remarqué notre silence concernant les Détraqueurs. Alors que Jolene propose de faire appel à nos souvenirs les plus heureux, je hausse les épaules avant d’ouvrir la bouche à mon tour :
- Sauf erreur, les Détraqueurs sont tout de même les gardiens d’Azkaban. Il n’y a donc aucune raison pour qu’ils attaquent une personne innocente. En admettant qu’ils soient à la recherche d’un coupable et puissent s’en prendre à nous, rassembler sa force mentale et affirmer haut et fort qu’ils se trompent de cible et que ledit recherché n’est pas présent devrait suffire.
Je fronce les sourcils, décidant de ne pas exprimer l’éventualité où les Détraqueurs nous prépareraient une révolution et décideraient de s’en prendre à l’ensemble de l’humanité. Dans ce cas, vaudrait mieux avoir sa baguette, et savoir courir vite. Très vite.
- En revanche, si nous sommes coupables d’avoir enfreint la loi, et donc considérés comme des criminels, c’est une autre histoire. Imaginons une seconde que l’une des personnes assises dans cette salle finisse à Azkaban pour un crime quelconque, et se retrouve donc face à un Détraqueur sans avoir sa baguette magique ; seriez-vous à l’aise avec l’idée de lui avoir appris à se protéger de ces créatures, alors qu’elles ne feraient qu’appliquer leur travail ?
- Résumé:
- Sid rappelle que les Détraqueurs sont les gardiens d’Azkaban et ne s’attaquent pas à des gens sans raison, leur affirmer donc qu’on est innocents et que le coupable éventuellement recherché n’est pas là devrait les satisfaire. Ensuite, elle émet l’hypothèse que l’un des élèves se retrouve à Azkaban pour avoir commis un crime et demande à @Grant Stanfield s’il serait à l’aise avec l’idée d’avoir appris à un criminel à affronter ou fuir ses gardiens sans magie.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Mer 15 Jan 2020 - 5:02
L’intelligence supérieure à la magie ?
Cours de DCFM & Lincoln ✧ Lincoln n'était pas totalement en accord avec les profs du conférencier qui venait de dire que les moldus étaient plus avancés que les sorciers et que la magie avait été un moyen de simplifier la vie contrairement à la technologie. Pour le jeune homme, la magie n'avait rien de simple car il fallait savoir la maitriser. De plus, les sortilèges devaient être créés tout comme les technologies des moldus. Dans les deux cas, la tâche paraissait aussi rude. Cependant, le grymm préféra garder le silence, ne voulant pas interrompre comme il se plaisait à faire dans d'autres cours comme celui de sciences politiques. L'objet du cours n'était pas de débattre sur ce sujet, mais d'apprendre à gérer une situation sans baguette magique. Enfin d'après ce qu'il avait pu comprendre aux premiers abords.
Stanfield posa alors une question qui pouvait paraitre simple en apparence, mais qui demandait un certain niveau de réflexion. Comment combattre un détraqueur sans utiliser la magie ? Lincoln n'avait pas réellement d'idée précise sur le sujet, rejoignant un peu ses camarades pour le coup. Mais comme à son habitude, il aimait bien prendre la parole et apporter une réponse assez nuancée. « Certaines créatures sont extrêmement difficile à combattre ou même à repousser sans magie et les détraqueurs en font partis. Je rejoins certains de mes camarades en disant que face à un détraqueur, il faut essayer de garder des pensées positives, mais cela s'avère très compliqué. Dans certains cas, la magie est la meilleure des options car après tout, la base lorsque l'on est face à un ennemi, n'est-ce pas de survivre à la rencontre ? Face à un loup garou, les options sont plus nombreuses que face à un détraqueur. » Conclut-il avant de s'asseoir et de laisser ses camarades prendre la parole.
Stanfield posa alors une question qui pouvait paraitre simple en apparence, mais qui demandait un certain niveau de réflexion. Comment combattre un détraqueur sans utiliser la magie ? Lincoln n'avait pas réellement d'idée précise sur le sujet, rejoignant un peu ses camarades pour le coup. Mais comme à son habitude, il aimait bien prendre la parole et apporter une réponse assez nuancée. « Certaines créatures sont extrêmement difficile à combattre ou même à repousser sans magie et les détraqueurs en font partis. Je rejoins certains de mes camarades en disant que face à un détraqueur, il faut essayer de garder des pensées positives, mais cela s'avère très compliqué. Dans certains cas, la magie est la meilleure des options car après tout, la base lorsque l'on est face à un ennemi, n'est-ce pas de survivre à la rencontre ? Face à un loup garou, les options sont plus nombreuses que face à un détraqueur. » Conclut-il avant de s'asseoir et de laisser ses camarades prendre la parole.
️ nightgaunt
- résumé:
- Lincoln rejoint le point de vue de Jolene, mettant en avant le fait que dans certains cas, la magie est la meilleure alliée.
- InvitéInvité
Re: Cours de DFCM : L’intelligence supérieure à la magie ?
Jeu 30 Jan 2020 - 12:28
La salle de cours de sorti. et DCFM
_ Je suis désolé de vous dire ça, mais pas un seul d’entre vous ne m’a donné une réponse satisfaisante. Vous êtes là pour apprendre, c’est normal que vous fassiez des erreurs. Néanmoins, je compte sur vous pour apprendre de celles-ci et ne pas les refaire. Car aujourd’hui, face à un détraqueur aucun d’entre vous ne s’en serrez tiré.
Grant attrapa une craie et commença à dessiner au tableau un sorcier affrontant un détraqueur à l’aide d’un patronus incorporel. Puis, il se retourna vers les étudiants.
_ Le patronus est en effet un sort très complexe qui fonctionne grâce aux sentiments heureux du lanceur. Mais ce qui fait sa force ce n’est pas le souvenir de joie qui permet de le lancer, mais bien ce qu’il représente : le parfait opposé au détraqueur, l’espoir. C’est bien ça qui permet de repousser ces créatures.
Il se tut quelques secondes, laissant les étudiants réfléchir aux propositions qu’ils avaient faites tout à l’heure, puis Grant reprit la parole.
_ Les détraqueurs se nourrissent de sentiments heureux, ils vous détectent grâce à ceux-ci. Vous laissez envahir par des souvenirs positifs est un très bon moyen de permettre à vos camarades de fuir, mais vous allez, en revanche, devenir le parfait appât pour les détraqueurs dans les alentours.
Il se tourna ensuite vers Jolene Volkine, lui lançant un regard glacial, presque aussi froid que celui d’un détraqueur. Grant n’était pas sourd et il n’avait pas apprécié les mots de la jeune sorcier, selon lui il reflétait l’égoïsme, trait de caractère avec lequel l’auror avait du mal. Pourtant, il ne dit pas un mot.
Finalement, il se tourna de nouveau vers l’ensemble des étudiants.
_ Votre camarade a raison en disant que la magie est parfois la meilleure des options. Les détraqueurs sont une des rares créatures que vous ne pouvez pas affronter sans l’aide de la magie. Si jamais votre chemin croise celui d’un détraqueur et que vous n’avez pas votre baguette ou que vous êtes épuisés, fuyez. C’est la seule chose à faire. Un conseil, laissez le désepoir vous envahir. Devenez pour quelques instants ce que sont les détraqueurs et vous devriez être capable de devenir indétectable pour eux.
Grant revint ensuite sur les propos de Mademoiselle Pond. L’auror devait avouer que le jeune femme avait un sacré culot pour oser parler ainsi à un auror et questionner son éthique. Néanmoins, il fallait plus que ça pour déstabiliser Grant.
_ Dialoguer avec un détraqueur est inutile, innocent ou non. Lorsqu’il a décidé de se nourrir, que vous soyez sa cible ou non, ça ne change rien. Ils agissent bien plus par instinct que grâce à une certaine réflexion.
Concernant vos questions d’éthique Miss Pond, vous pouvez poser les mêmes à chaque professeur, à chaque vendeur d’objets magiques ou même simplement des armes à feu que vous semblez aimer. Pouvez-vous blâmer le professeur qui apprit à un étudiant à déverrouiller une porte et que ce dernier s’en serve pour cambrioler une banque moldue ? De même, pouvez-vous en vouloir au vendeur de pistolets d’avoir vendu honnêtement une arme à feu qui a fini par tuer un enfant ? Je suis désolé, mais votre raisonnement ne tient pas debout. Ce que vous dites, me fait croire que vous vivez dans la peur que la moindre de votre action entraîne une autre action, puis une autre et ce jusqu’à ce que quelque chose de terrible se produise et que donc ça sera forcément de votre faute.
L’auror effaça finalement le tableau tout en réfléchissant. Il était dur avec les étudiants, mais ce n’était encore rien comparé à ce que les jeunes sorciers ressentiraient face à une des forces des ténèbres. Ici, ils avaient encore le confort d’une salle de classe, la protection magique de l’Université et surtout ils n’étaient pas seuls.
_ Ce dont nous avons discuté est un cas extrême. Vous ne serez jamais véritablement sans magie face à une créature ou un être hostile. La magie fait partie de vous, même sans votre baguette, vous pouvez l’utiliser. Je vous conseille fortement d’essayer apprendre la magie sans baguette, au moins pour que quelque sorts.
Depuis le début du cours, l’auror guidait le débat, la direction que devait prendre l’esprit des jeunes sorciers. Il était maintenant temps relâcher un peu la bride, de laisser le cerveau des étudiants fonctionner librement.
_ Bien, je vais vous laisser un peu la parole. L’un de vous veut-il bien prendre la parole et proposer une situation face à une créature ou un être de son choix. Les autres, vous devrez proposer un moyen de battre votre opposant ou de vous enfuir. Vous avez droit qu’à un seul sortilège, mais vous devez prendre en compte que vous êtes affaibli.
L’auror s’assit ensuite à son bureau et attendit, observant ce qu’allait dire les étudiants.
Consigne : L'un de vous doit donner une situation problématique face à une créature ou un être. Les autres étudiants doivent trouver une solution en pouvant utiliser qu'un seul sort en tenant compte qu'ils sont affaiblis.
- Résumé:
- Grant revient sur les réponses aux questions, expliquant pourquoi personne n'aurait survécu face à un détraqueur. Il lance à un regard glacial à @jolene volkine trouvant sa remarque égoïste et idiote, mais il ne dit rien. Il approuve les propos de @lincoln eisenhower qui dit que parfois la magie est la meilleure des solutions. Il ne se démonte pas face @sidney pond et la corrige et défait ses arguments éthiques sans ménagement. Il donne ensuite de nouvelle consigne.
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