résumé:

La tornade avait rempli son rôle : lancer une horde d'amour sur sa famille, poussant les plus timides à se réveiller et mettre tout le monde à l'aise. Tout se passait plutôt bien pour le moment, aussi s'oublia t'il quelques secondes alors qu'il descendit cul-sec son premier verre de whisky, avant de se resservir en plissant les yeux et grimaçant sous l'alcool à vif dans son corps. Il avait enfilé le t-shirt qu'il avait eu en cadeau de la part de sa sœur avec un grand sourire de futur-oncle très largement ravi. Qui eu cru que Riley se réjouissait autant de voir arriver dans la famille un bébé ?

En se retournant avec la bouteille dans une main, son verre dans l'autre, il vit Oswald lui faire signe de lui apporter un verre, ce qu'il fit sans hésiter. Il posa la bouteille non loin sur un meuble avant de regarder autour de lui, légèrement en recul, le souffle cours. Toute l'agitation (et l'alcool) l'avait pour ainsi dire calmé (en tous cas, le temps qu'il reprenne ses esprits).

Son corps étant moins en forme qu'à son habitude, il dut s'arrêter quelques instants, refusant catégoriquement de comprendre qu'il poussait trop, trop loin et trop fort, son corps et sa tête. Le Fraser observa son jumeau quitter les lieux et ne s'en formalisa pas, rassuré également de voir Kerr le suivre de loin. Pour se libérer de ses pensées, le wright trempa les lèvres dans le whisky, posant ses yeux sur sa cousine. Ses yeux se remplirent à nouveau de malice alors qu'elle alla chercher un paquet, un carton de taille moyenne joliment (mais négligemment) emballé. « Ymkje ! »

Il s'approcha de la blonde en piaffant d'impatience, lui tendant la boîte. « On n'a pas encore fini le cercle de cadeau, avec tout ça. » Un beau et grand sourire innocent se glissa sur son visage alors qu'il prit les joues de sa cousine entre ses doigts une fois les mains vides, plaquant un énorme baiser sur son front. « Joyeux noël, cousine. »

Il laissa Ymkje ouvrir le paquet et déclencher la surprise, éclata de rire, puis ajouta une fois qu'elle eue accès au réel cadeau. « Pour que tu ne boives jamais sans moi. (il prit un air de conspirateur.) j'ai l'autre partie. »

cadeau à ymkje:

résumé:

Dehors, l’air frais me rassérène, et je prends le temps d’inspirer. Ces rassemblements sont chaleureux et bien que j’aime profondément ma famille, voir toutes ces personnes excitées en même temps finit souvent par constituer une importante surcharge sensorielle. Glissant un regard tranquille vers l’intérieur, je vois la haute silhouette de @Kerr Fraser se déplacer vers l’extérieur. Un sourire fin éclaire mon visage en avisant mon cousin. Laissant le silence planer, je profite simplement du calme de la nuit en sa compagnie, lui laissant le loisir de rompre l’atmosphère de ses mots – il est si rare que je le fasse moi-même, après tout. Même avec Kerr, qui est probablement ce que j’ai de plus près d’une figure de modèle masculin dans ma famille – si le dévolu de Riley s’est immédiatement jeté sur Oz en grandissant, j’ai toujours trouvé davantage d’échos dans la force tranquille que représente mon cousin. « Nous avons eu la même idée. Sortir et respirer cet air pur. Mais je vois que je suis le seul à avoir de quoi me désaltérer ». Ouvrant les mains, je montre mes paumes au sorcier plus âgé comme si je cherchais à appuyer ses dires, lui adressant un regard entendu. « J’essaie de rester sobre », dis-je simplement, glissant un regard furtif à Riley à l’intérieur. Riley, le roi de toutes les fêtes. Prince des soirées, organisateur de tous les rassemblements. Riley, qui mange de moins en moins et que je tente d’aider en lui fournissant des potions comblant ses carences alimentaires – mais un jour, ça ne sera plus suffisant.

Quelque part, nous faisons toujours le contraire de l’autre, comme si nos âmes s’obstinaient à être aussi différentes que nos âmes sont semblables. Là où mon frère de blés s’implique dans toutes les activités possibles du campus, je ne suis qu’une présence discrète, à peine remarquée par mes compatriotes. Tandis que je me penche avec discipline et méthode sur mes livres et mon sujet de thèse, Riley semble de moins en moins concentré d’un point de vue académique. Une part de moi veut confier ces inquiétudes à Kerr – comment composer entre le désir de protéger les secrets de mon jumeau et celui de parler à quelqu’un? Je jette un autre regard vers la tête blonde qui fanfaronne, derrière les vitres. Un portrait de joie et d’enthousiasme – mais je vois la faille derrière le sourire, et je ne peux plus faire taire mon inquiétude pour mon frère. « Pour le quidditch », que j’ajoute, tournant à nouveau mon attention vers Kerr. L’envie de lui dire, le besoin de confier mes tracas, mais je retiens les mots derrière mes dents, tentant plutôt de maladroitement changer les idées qui courent dans mes pensées. « En veux-tu à Oz? » La question peut-être trop directe, mais même à mes yeux, l’interaction entre le futur père et le botaniste était sans équivoque. N’ayant jamais entièrement pu réconcilier l’idée que l’homme qui m’a appris à voler sur un balai se trouve aussi être devenu un meurtrier, mais conscient de mes failles sociales, je m’installe sur un des bancs de la galerie, invitant le roux à s’y poser à mes côtés.

Spoiler:

résumé:

Même à cette distance considérable de mille cent vingt-huit miles séparant Fair Isle des Pays-Bas, la jeune blonde avait fait en sorte que l'intégralité des cadeaux qu'elle avait eu le temps de préparer pour ses cousins arrivent en temps et en heure. Heureusement pour elle, elle avait pu demander à l'une des filles partageant son atelier qui restait à Inverness d'envoyer les deux hiboux blancs à neuf heures précises. Si tout se passait bien, à ce moment précis, les cadeaux qu'elle avait confectionnés devait arriver entre les mains de @finnick fraser. Dans le salon des Van Heekn, le calme régnait malgré l'agitation de ses deux parents qui n'avaient pas pu se rendre à Fair Isle pour les fêtes cette année. Autrement dit, elle aurait mille fois préféré se trouver à ses cousins à ce moment précis.

Plusieurs lettres avaient été incluses dans les deux colis, une pour chacun d'entre eux, quoi que certains s'en partageaient à son plus grand damn. Elle espérait sincèrement qu'ils apprécieraient, même si cette année encore, elle n'avait pas joué le jeu du cadeau unique.

Les Lettres:

Les Cadeaux  :39:

Merry Xmas family - 25 décembre 2019 - ft.la famille

Avec le cadeau d'Ymkje pour Oswald, la boucle était bouclée. Chacun avait eu son cadeau, sauf Isalynn qui avait été tirée par sa soeur. C'était, du moins, la déduction qui pouvait être faite. Si Isalynn était un peu triste - la journée ne l'épargnait que peu, à son avis, elle fit contre mauvaise fortune bon coeur en tapant des mains et en affichant un sourire qui semblait naturel, bien qu'un peu forcé: "Bon! La distribution des cadeaux est terminée, ça y est!" lança-t-elle gaiement, ou presque. Sauf que trois des garçons manquaient à l'appel. Finn, le premier à être sorti avait été rejoint dehors par Kerr, et maintenant, c'était Oswald qui venait de se sauver. On est loin des joyeux Noël de notre enfance... songea la rousse, amère. Etait-ce ce genre de réunions de famille qui les attendait tous à l'avenir Elle ne l'espérait pas. Quoiqu'il en soit, elle n'eut pas le temps de dire quoique ce soit d'autre que Granny reprenait la parole. "Ne me dites pas que Oswald fume! Rileychéri, veux-tu bien aller chercher les garçons et leur dire qu'on va passer à table? Et qu'Oswald éteigne sa cigarette. On ne fume pas à proximité d'une femme enceinte! S'il a cette mauvaise habitude, il va falloir qu'il arrête. C'est bien compris, Murphychérie?" annonça la doyenne en tapant à son tour dans ses mains pour inviter tout le monde à passer à table.

résumé:

La douceur de la présence de Kerr me rassure dans le tumulte des émotions provoquées par l’échange de cadeaux et la nouvelle du couple heureux. La stabilité taciturne de mon cousin a toujours été une source de réconfort pour moi, et ce soir, j’en ai plus besoin que jamais. L’esprit qui se brouille des soucis dirigés vers mon jumeau et ses frasques, mes inquiétudes face au rythme de vie qu’il s’impose et qui ne semble jamais vouloir s’arrêter, je détourne plutôt le sujet en relevant l’interaction glaciale entre le botaniste et Oz. Son silence ne me gêne pas – j’apprécie ce trait chez lui. Ceux qui songent avant de parler disent moins de paroles blessantes, souvent. « Oui ». Malgré la pause du géant, je reste muet, attendant la suite. « Il a perdu ma confiance par ses actes. Je suis inquiet. Mais il a le droit à une seconde chance. J’ai tort ? » Je hoche la tête vers celui qui est assis à mes côtés.

« Non », dis-je prudemment, incertain de savoir comment exprimer le fond de ma pensée. « et je comprendrai jamais ». Comment on peut enlever la vie de qui que ce soit, comment il est possible de justifier la mort d’autrui – peu importe s’il s’agit d’un mage noir ou d’un innocent. Ce genre de pouvoir qu’on se donne en tuant me donne le vertige. Jamais je ne pourrais assumer ce genre de décision, tellement criblé de doutes sur le monde qui m’entoure (douter étant la chose la plus rationnelle à faire dans cet univers à découvrir) que je ne pourrais pas comprendre. « mais … » les mots suspendus, et je finis par soupirer, décider. « il m’a appris à voler ». Et dans ces paroles si simples, l’univers de compassion de ceux qui ne savent pas se mettre à la place des autres – ni les juger.

En silence, je laisse mon visage se tendre vers le ciel étoilé – noir d’encre, mis à part les lueurs du foyer de nos grands-parents et la lumière douce des astres nocturnes. L’arrivée de deux volatiles blancs me tire de ma rêverie, et j’ouvre le paquet tombé sur mes genoux. « Oh! » Une liasse de lettres, dont une à mon nom et plusieurs autres. « Pour toi », dis-je à Kerr en lui tendant le paquet qui lui est adressé, avant de déchirer le papier kraft révélant une élégante montre avec un origami se montrant sous le mouvement des aiguilles. Touché, je me souviens qu’il faut d’abord lire la lettre (même si cet ordre m’a toujours paru superflu, le cadeau étant bien plus attrayant) et je souris. Tirant mon portable d’une poche, j’envoie un message à @Lisjbeth Van Heek pour lui confirmer que tout a été reçu, et je jette un œil à Kerr. « Rentrons? », dis-je, désignant les paquets qui attendent leur réception.

Spoiler:

Le grand garçon était fier de sa petite farce sur sa cousine qui explosa de rire, elle aussi. Il repartait vers le buffet pour se servir un verre, évitant soigneusement de poser les yeux sur toute la nourriture, ses pensées s'assombrissant quelques secondes. Bien vite, il fut néanmoins à nouveau happée par l'ambiance générale alors que la voix d'@Ymkje de booij se fit entendre. Il observa de loin la scène, et sans savoir le cadeau qu'elle lui avait offert, il avait néanmoins vu le changement sur le visage de son mentor, ses traits se durcissant, et ses poings, serrés sur la boite. « oh boy. » dit-il, plus pour lui-même que pour les autres, assez loin de tout le monde pour ne pas l'entendre. Le départ précipité d'Ozzy pour les jardins confirma qu'il y avait bien un problème.

Riley fit son job d'éternel rayon de soleil en rejoignant en trois grandes enjambées Ymkje, passant un bras sur ses épaules en la secouant un peu, sourire aux lèvres « t'inquiètes pas, » il continua à demi-mots pour ne pas se faire frapper par sa soeur, « c'est un ours, faut lui laisser du temps. » Il jugea que cette excuse suffirait à Ymkje, riley tournant la tête vers leur grand-mère qui sermonnait dans le vent son mentor. Il leva les yeux, puis son verre, vers le ciel en lui coupant la parole « Oy granny, il veux peut-être juste prendre l'air, c'est encore possible non ? » Légèrement insolant, plus qu'il ne faudrait peut-être, ses humeurs étant plus poussées depuis quelques temps, il fit néanmoins un clin d'oeil à leur grand-mère en se dirigeant vers la terrasse, s'excusant d'un grand sourire à @Isalynn fraser et @Murphy fraser, qu'il savait déjà prêtes à lui faire la leçon.

Le lion dépassa @Kerr fraser et son frère, posant sur ce dernier un regard protecteur, vérifiant en une demi-seconde s'il allait bien ou pas. Well enough, jugea t-il en se dirigeant alors vers @Oswald derby. Riley ramassa un souaffle qui traînait au pied de la terrasse et l'envoya sur son mentor juste après avoir crié « Oy ! » pour activer ses réflexes, un grand sourire malicieux sur les lèvres. « tu boudes, vieil ours rabougris ? » Il se mit à courir autour de lui comme pour l'inciter à lui relancer le ballon, lorsqu'il vit deux chouettes pleines de paquets approcher la terrasse et tout poser aux pieds de son frère. Desuite, la voix de riley porta assez loin pour que @Finnick fraser l'entende (ce qui voulait dire que la moitié de la maison avait dû l'entendre aussi) « C'EST QUOI ?! »

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