- InvitéInvité
Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Lun 30 Déc 2019 - 17:45
Potions et autres catastrophes
Tu étais en retard, comme a ton habitude, tu avais passé trop de temps dans les serres à t'occuper des jolies plantes que tu avait décidé de chouchouter avant que les cours ne commencent. Et maintenant tu courait, en espérant arriver avant le début du cours. Cela n'allait pas être chose facile, mais tu n'avait décidément pas envie de te faire taper sur les doigts par qui que cela soit.
Tu te glisse dans la salle juste avant que la porte ne se referme. In Extremis.
Le cours venait à peine de commencer et déjà tu faisait rouler tes yeux dans leurs orbites. Cette journée allait être longue, très longue et déjà si ennuyante. Evidemment, le professeur avait décider de faire lui même les binômes, et évidemment tu te retrouvais avec une parfaite inconnue. Mais tu n'aimait pas les conflits alors aujourd'hui encore, tu subirait le sort qui t'étais destiné. Et puis, elle n'avait pas l'air méchante ta binôme, après tout, elle non plus n'avait rien demandé. Bien qu'elle n'aie rien a te reprocher car tu aimais bien les cours de potions et par conséquent tu étais plutôt douée dans cette matière. Mais par bienveillance et ton tempérament de nature humble tu lui demanda si elle voulait se lancer en première, tout en lui souriant gentiment.
"Si tu veux je te laisse commencer, je connais déjà cette potion. Comme ça, tu peux expérimenter seule avant, si jamais tu connais un truc pour faire la meilleure potion possible."
Mais bientôt ton sourire commence à fondre comme neige au soleil, mais que fait-elle ? Est-ce de la racine de berce spondyle que ta binome viens d'ajouter dans le chaudron ? Tu n'est pas sûre de la direction que prend cette recette, et si le chaudron explose ? Peut-être aurais-tu le temps de jeter un protego en reculant ? Ce qui étais sûr c'est que ce cours serait loin d'être un cours banal, et tu t'en rappelleras un long moment.
"Je ne suis pas sûre..."
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Lun 30 Déc 2019 - 18:23
Les reflets de fatigue chatouillent les cernes, regard usé et légèrement vitreux masqué par un maquillage habile, c’est avec plus ou moins d’attention que je suivais le cours de potion du jour. Une discussion longue, trop longue avec Oliver cette nuit, bien décidé à me faire sécher avait aboutis à une promenade nocturne sur le dos de Timber, jusqu’à tôt, trop tôt ce matin. Queue de cheval moins parfaite qu’à mon habitude, chemisier crème peu opaque dévoilant un soutien-gorge noir, il suffit d’un regard un peu trop insistant pour délier la maladresse qu’engendre le manque de sommeil.
Les explications et mon cerveaux se nuançant en une migraine digne de celles que peuvent me procurer les repas de famille.
« Donne moi un coup de main petit frère. »
Fermant un instant les yeux, je serrais le poing en entendant ce “Meh.” résonner dans ma tête, rouvrant les yeux en m’efforçant de sourire pour paraître moins crispée en voyant paraître prêt de moi la camarade avec laquelle je suis supposée mettre en pratique l’exercice d’aujourd’hui.
"Si tu veux je te laisse commencer, je connais déjà cette potion. Comme ça, tu peux expérimenter seule avant, si jamais tu connais un truc pour faire la meilleure potion possible."
Bienveillance notable, je laissais mes doigts se rouvrir en la toisant, longue chevelure brune au regard profond, me perdant un instant dans l’individu pour essayer de recentrer mes pensées avant de reprendre machinalement pour éviter de placer un silence trop long qui aurait pu être terriblement gênant.
« Je peux essayer oui. J’avoue que je ne suis pas au top sur celle-ci, mais on va voir ce que ça peut donner. »
Aussi, je dégainais le peu de notes que j’avais réussir à réunir, laissant mon regard glisser sur le chaudron tout en me redressant pour éviter d’être trop insistante, me redressant pour observer les ingrédients à disposition afin d’essayer l’une des choses dont j’ai le plus horreur en potions. L’approximation. Matière rigoureuse, mes choix semblaient digne de ceux d’un enfant sélectionnant ses bonbons à la boulangerie. Si j’avais été moins mal à l’aise de mes paroles, j’aurais probablement laisser s’échapper mon meilleur “ça, ça à l’air pas mal.”, mais je crois que je l’aurais terrifié plus qu’autre chose. Enfin, remuant en douceur l’étrange mixture, je soulevais la louche pour en boire une lampée, levant les yeux vers elle alors que ma gorge s’emplissait du liquide étrange.
"Je ne suis pas sûre..."
Mes prunelles battaient, comme pour crier au secours. Qu’est-ce que je viens de faire ? Reposant la louche, je jouais nerveusement avec le pli de ma jupe en simili cuir pour éviter de m’en prendre à mes collants, mon regard se plantant dans le vide pour tenter de me concentrer.
« Ok. C’est pas tout à fait ça, mais je crois que ça va… »
L’intonation marquait la fin d’une phrase, pourtant il n’en était rien. Une seconde, peut-être deux, un temps infime, mes yeux s'élargissent en cachant mes lèvres du bout des doigts pour dissimuler un haut le coeur.
« Pas, pas du tout. »
Toussetais-je, sentant un afflux émotionnel puissant, trop puissant m’éprendre. Torrent de sensations étranges, à fleur de peau et vulnérable, mes yeux s’embrumaient de larmes sans que je n’en comprenne vraiment la provenance, lui jetant un vague regard de détresse.
« J-j’reviens ! »
La fuite ? Olympe O’Neil, sortir d’un cours ? C’est une première, et un sentiment d’échec incompréhensif se mesurait à moi. Couloir, biffurcation, biffurcation, couloir, bousculer un élève, me perdre, revenir sur mes pas, retomber proche de la salle pour finalement arriver aux toilettes, me laissant glisser contre le mur, sentant les sanglots m’éprendre.
« Putain Oli’, qu’est-ce qui m’arrive ? Qu’est-ce que j’ai foutu !? »
_ Calme toi petite soeur, c’est rien, c’est… Ca va passer !
« Me dit pas de me calmer bordel ! Pour une fois que je te demande quelque chose t’es pas foutu de te bouger le cul regarde dans quel état tu me met ! »
_ Olympe…
Ma voix devenait plus nerveuse, plus tremblante, comme mon corps alors que je me recroquevillait sur moi-même petit à petit, respiration lourde sous le flot traversant mon corps, saccadée et maladroite, trahissant l’approche probable d’une crise de panique.
« Je suis désolée petit frère, pardon, je suis horrible avec toi putain… »
_ Ressaisis toi petite soeur, ça va aller ! Respire, doucement, prends ton temps. C’est pas la première fois, ça va le faire, prends ton temps. Souffle.
Respiration s’accélère, maladroite, les sanglots ne s’arrêtent plus, tentant de mordre mon bras pour réprimer les pleurs par la douleur, des exercices de respiration maladroit n’aboutissant qu’à rendre ma respiration encore plus difficile face à l’expression de l’anxiété.
Les explications et mon cerveaux se nuançant en une migraine digne de celles que peuvent me procurer les repas de famille.
« Donne moi un coup de main petit frère. »
Fermant un instant les yeux, je serrais le poing en entendant ce “Meh.” résonner dans ma tête, rouvrant les yeux en m’efforçant de sourire pour paraître moins crispée en voyant paraître prêt de moi la camarade avec laquelle je suis supposée mettre en pratique l’exercice d’aujourd’hui.
"Si tu veux je te laisse commencer, je connais déjà cette potion. Comme ça, tu peux expérimenter seule avant, si jamais tu connais un truc pour faire la meilleure potion possible."
Bienveillance notable, je laissais mes doigts se rouvrir en la toisant, longue chevelure brune au regard profond, me perdant un instant dans l’individu pour essayer de recentrer mes pensées avant de reprendre machinalement pour éviter de placer un silence trop long qui aurait pu être terriblement gênant.
« Je peux essayer oui. J’avoue que je ne suis pas au top sur celle-ci, mais on va voir ce que ça peut donner. »
Aussi, je dégainais le peu de notes que j’avais réussir à réunir, laissant mon regard glisser sur le chaudron tout en me redressant pour éviter d’être trop insistante, me redressant pour observer les ingrédients à disposition afin d’essayer l’une des choses dont j’ai le plus horreur en potions. L’approximation. Matière rigoureuse, mes choix semblaient digne de ceux d’un enfant sélectionnant ses bonbons à la boulangerie. Si j’avais été moins mal à l’aise de mes paroles, j’aurais probablement laisser s’échapper mon meilleur “ça, ça à l’air pas mal.”, mais je crois que je l’aurais terrifié plus qu’autre chose. Enfin, remuant en douceur l’étrange mixture, je soulevais la louche pour en boire une lampée, levant les yeux vers elle alors que ma gorge s’emplissait du liquide étrange.
"Je ne suis pas sûre..."
Mes prunelles battaient, comme pour crier au secours. Qu’est-ce que je viens de faire ? Reposant la louche, je jouais nerveusement avec le pli de ma jupe en simili cuir pour éviter de m’en prendre à mes collants, mon regard se plantant dans le vide pour tenter de me concentrer.
« Ok. C’est pas tout à fait ça, mais je crois que ça va… »
L’intonation marquait la fin d’une phrase, pourtant il n’en était rien. Une seconde, peut-être deux, un temps infime, mes yeux s'élargissent en cachant mes lèvres du bout des doigts pour dissimuler un haut le coeur.
« Pas, pas du tout. »
Toussetais-je, sentant un afflux émotionnel puissant, trop puissant m’éprendre. Torrent de sensations étranges, à fleur de peau et vulnérable, mes yeux s’embrumaient de larmes sans que je n’en comprenne vraiment la provenance, lui jetant un vague regard de détresse.
« J-j’reviens ! »
La fuite ? Olympe O’Neil, sortir d’un cours ? C’est une première, et un sentiment d’échec incompréhensif se mesurait à moi. Couloir, biffurcation, biffurcation, couloir, bousculer un élève, me perdre, revenir sur mes pas, retomber proche de la salle pour finalement arriver aux toilettes, me laissant glisser contre le mur, sentant les sanglots m’éprendre.
« Putain Oli’, qu’est-ce qui m’arrive ? Qu’est-ce que j’ai foutu !? »
_ Calme toi petite soeur, c’est rien, c’est… Ca va passer !
« Me dit pas de me calmer bordel ! Pour une fois que je te demande quelque chose t’es pas foutu de te bouger le cul regarde dans quel état tu me met ! »
_ Olympe…
Ma voix devenait plus nerveuse, plus tremblante, comme mon corps alors que je me recroquevillait sur moi-même petit à petit, respiration lourde sous le flot traversant mon corps, saccadée et maladroite, trahissant l’approche probable d’une crise de panique.
« Je suis désolée petit frère, pardon, je suis horrible avec toi putain… »
_ Ressaisis toi petite soeur, ça va aller ! Respire, doucement, prends ton temps. C’est pas la première fois, ça va le faire, prends ton temps. Souffle.
Respiration s’accélère, maladroite, les sanglots ne s’arrêtent plus, tentant de mordre mon bras pour réprimer les pleurs par la douleur, des exercices de respiration maladroit n’aboutissant qu’à rendre ma respiration encore plus difficile face à l’expression de l’anxiété.
- InvitéInvité
Re: Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Lun 30 Déc 2019 - 22:20
Sous l'effet de surprise tu étais d'abord restée plantée là, ne sachant pas trop ce qu'il venait de se passer, puis tu avais échangé un regard avec le professeur avant d'aller chercher ta binôme. Le couloir était vide mais pourtant tu jurerais l'avoir entendue parler à quelqu'un. Mais cela ne te regardais pas, tu venait juste t'assurer qu'elle allait bien.
"Est-ce que ça va mieux ? Tu te sent assez bien pour revenir en cours ou tu as besoin d'un petit moment pour retrouver tes esprits ? Sinon je peux t'emmener à l'infirmerie..."
Tu te sent un peu coupable de l'avoir laissé faire la potion elle même, c'est vrai qu'elle avait quand même eu l'air pas mal fatiguée. Et puis tu aurais pu l'empêcher de boire, si tu avait eu de meilleurs réflexes... Mais maintenant que vous en étiez là, autant attendre pour voir les effets de cette potion mystérieuse, est-ce qu'elle serait juste malade ? Il faudra que tu note tout ça dans ton carnet, ça pourrait être utile dans d'autres situations.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Jeu 2 Jan 2020 - 0:14
"Est-ce que ça va mieux ? Tu te sent assez bien pour revenir en cours ou tu as besoin d'un petit moment pour retrouver tes esprits ? Sinon je peux t'emmener à l'infirmerie..."
Souffle lourd, irrégulier, maladroit, ma vue trouble distingue la toison d’ombre trônant au sommet de ma camarade. De là, assise au sol, recroquevillée, mes jambes timidement rapprochées vers moi, elle semblait gigantesque. Presque effrayante. Mon étreinte envers moi-même se resserre, vague espace de sécurité, mon regard tâchait de soutenir ses prunelles, essayant tant bien que mal de respirer pour ne pas être vue dans cet état lamentable.
« J-je sais pas, je me sens super bizarre, c’est super flippant… »
Un frisson long alors que l’un des miroirs de la pièce se fissurait d’un coup brusque, me crispant en sentant quelques gouttes de sang perler de mon nez.
« Oli’ arrête putain tu vas blesser quelqu’un ! »
Pas de réponses, j’écarquillais les yeux en m’appuyant vaguement sur le mur pour tenter tant bien que mal de me redresser en plongeant mon regard vers celui de ma camarade.
« J’ai besoin de ton aide, j’arrive pas à réfléchir, il m’écoute pas… C’est mon frère je… Je te raconterai si tu veux, mais trouve un truc, t’as l’air de t’y connaître en potions, comment on annule mes conneries ? »
Craquement alors que c’était au tour de l’une des dalles de carrelage du mur de céder sous la frustration aveugle d’Oliver, un regard de panique s’éprenant à mes yeux. Et si elle s’enfuit ? Et si elle ne comprends pas ? Et si elle le raconte à tout le monde ? Et si Oliver la blesse ? Putain, qu’est-ce que je dois faire ?
Souffle lourd, irrégulier, maladroit, ma vue trouble distingue la toison d’ombre trônant au sommet de ma camarade. De là, assise au sol, recroquevillée, mes jambes timidement rapprochées vers moi, elle semblait gigantesque. Presque effrayante. Mon étreinte envers moi-même se resserre, vague espace de sécurité, mon regard tâchait de soutenir ses prunelles, essayant tant bien que mal de respirer pour ne pas être vue dans cet état lamentable.
« J-je sais pas, je me sens super bizarre, c’est super flippant… »
Un frisson long alors que l’un des miroirs de la pièce se fissurait d’un coup brusque, me crispant en sentant quelques gouttes de sang perler de mon nez.
« Oli’ arrête putain tu vas blesser quelqu’un ! »
Pas de réponses, j’écarquillais les yeux en m’appuyant vaguement sur le mur pour tenter tant bien que mal de me redresser en plongeant mon regard vers celui de ma camarade.
« J’ai besoin de ton aide, j’arrive pas à réfléchir, il m’écoute pas… C’est mon frère je… Je te raconterai si tu veux, mais trouve un truc, t’as l’air de t’y connaître en potions, comment on annule mes conneries ? »
Craquement alors que c’était au tour de l’une des dalles de carrelage du mur de céder sous la frustration aveugle d’Oliver, un regard de panique s’éprenant à mes yeux. Et si elle s’enfuit ? Et si elle ne comprends pas ? Et si elle le raconte à tout le monde ? Et si Oliver la blesse ? Putain, qu’est-ce que je dois faire ?
- InvitéInvité
Re: Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Jeu 2 Jan 2020 - 1:32
La voir ainsi te mis mal à l'aise, elle était recroquevillée par terre, semblait avoir du mal à respirer et elle se serrait elle-même si fort dans un espoir vain de se calmer. Tu ne sait pas trop pourquoi mais tu décide donc de te baisser, pour être a sa hauteur. Elle essai de soutenir ton regard mais tu la vois frissonner, tu ne sais pas quoi faire pour le moment, il faudrait qu'elle essai de respirer lentement, comme une sorte de méditation. Elle saigne du nez avant de sommer une personne invisible d'arrêter.
Toute cette situation est très étrange et tu est à peine réveillée, c'est sans doute pourquoi tu tarde à réagir convenablement.
La jeune femme en face de toi se relève et babille quelque chose, elle a besoin de ton aide, quelque chose à propos de son frère, et te demande une solution. Tu semble sortir un peu de la brume dans la quelle ton esprit était en train de vagabonder et ordonne à ton cerveau de comprendre la situation.
"T'aider, oui, bien sûr. Il va falloir que tu me dise exactement la liste des ingrédients que tu as mis dans le chaudron, dans l'ordre, si tu t'en souviens. Car je ne pense pas qu'un bézoard puisse arrêter les effets de ta potion."
Tu notes mentalement la liste des ingrédients, tu semble comprendre d'où viens le problème, on aperçoit même dans ton regard cette lueur de compréhension, tu sais, celle qui fait légèrement relever la tête généralement suivi d'un "Aaaah oui."
Tu retournes alors rapidement dans la classe et t'empare d'autres ingrédients, composant une petite antidote pour sauver ta camarade. Bon, elle allait surement avoir quelques effets indésirable, mais sa maladie fantôme cesserait rapidement, emportant avec elle les symptômes cauchemardesques qu'elle subissait. Dix minutes après, tu reviens alors vers elle avec la décoction, un sourire aux lèvres.
"Je sais que l'odeur est fort désagréable, mais si tu bois la fiole, je promet que tu iras mieux... C'est le seul moyen d'arrêter tout ça."
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Sam 4 Jan 2020 - 19:02
"T'aider, oui, bien sûr. Il va falloir que tu me dise exactement la liste des ingrédients que tu as mis dans le chaudron, dans l'ordre, si tu t'en souviens. Car je ne pense pas qu'un bézoard puisse arrêter les effets de ta potion."
Souffle lourd, irrégulier, je peine à comprendre l’ensemble de ses mots, je peine encore plus à retrouver mes esprits et je peine surtout à répondre à sa demande. La voir quitter la pièce m’inquiète et en ce temps, autant que faire ce peu, je tente de rassembler ma conscience brisée, ma jambe droite tremblant face à la panique, mes dents venant épouser mon bras pour essayer de me calmer par le biais de la douleur sans franc succès.
L’attente me semble interminable, j’ai l’impression d’être consumée de l’intérieur, que seul la sensation d’égarement subsiste, elle a vue Oliver, et si elle était partie me dénoncer… ? Et si elle ramène des gens pour me faire du mal ? Se moquer de moi ? Sous l’effet de la peur, réfléchir de manière posée me semble impossible et les minutes paraissent être des heures.
"Je sais que l'odeur est fort désagréable, mais si tu bois la fiole, je promet que tu iras mieux... C'est le seul moyen d'arrêter tout ça."
Je sursaute en relevant la tête pour entrevoir son sourire qui étrangement est rassurant, attrapant la potion pour la boire d’une traite, main tremblotante, ignorant totalement son goût, cherchant à reprendre une respiration calme. Les minutes s’écoulent, la présence de quelqu’un semble les rendre moins longues, et l’effet se fait peu à peu ressentir, me permettant de reconnecter avec mes émotions, avec le réelle, finissant par soupirer d’aise, quelques larmes de nervosité s’évadant de mes yeux.
« Je te remercie… Je sais pas comment j’aurais pu m’en sortir sans ton aide… Et… Eumh… Désolée pour le dérangement. »
Soufflais-je finalement en me redressant vaguement, ou du moins en tentant, la fatigue générée par le stress surpassant la volonté de l’effort, me laissant choir maladroitement sur les fesses, soupirant avant de reprendre d’un rire nerveux.
« Putain, le sol est plutôt confortable finalement. »
Fis-je en une tentative désespérée de masquer mes faiblesses.
Souffle lourd, irrégulier, je peine à comprendre l’ensemble de ses mots, je peine encore plus à retrouver mes esprits et je peine surtout à répondre à sa demande. La voir quitter la pièce m’inquiète et en ce temps, autant que faire ce peu, je tente de rassembler ma conscience brisée, ma jambe droite tremblant face à la panique, mes dents venant épouser mon bras pour essayer de me calmer par le biais de la douleur sans franc succès.
L’attente me semble interminable, j’ai l’impression d’être consumée de l’intérieur, que seul la sensation d’égarement subsiste, elle a vue Oliver, et si elle était partie me dénoncer… ? Et si elle ramène des gens pour me faire du mal ? Se moquer de moi ? Sous l’effet de la peur, réfléchir de manière posée me semble impossible et les minutes paraissent être des heures.
"Je sais que l'odeur est fort désagréable, mais si tu bois la fiole, je promet que tu iras mieux... C'est le seul moyen d'arrêter tout ça."
Je sursaute en relevant la tête pour entrevoir son sourire qui étrangement est rassurant, attrapant la potion pour la boire d’une traite, main tremblotante, ignorant totalement son goût, cherchant à reprendre une respiration calme. Les minutes s’écoulent, la présence de quelqu’un semble les rendre moins longues, et l’effet se fait peu à peu ressentir, me permettant de reconnecter avec mes émotions, avec le réelle, finissant par soupirer d’aise, quelques larmes de nervosité s’évadant de mes yeux.
« Je te remercie… Je sais pas comment j’aurais pu m’en sortir sans ton aide… Et… Eumh… Désolée pour le dérangement. »
Soufflais-je finalement en me redressant vaguement, ou du moins en tentant, la fatigue générée par le stress surpassant la volonté de l’effort, me laissant choir maladroitement sur les fesses, soupirant avant de reprendre d’un rire nerveux.
« Putain, le sol est plutôt confortable finalement. »
Fis-je en une tentative désespérée de masquer mes faiblesses.
- InvitéInvité
Re: Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Lun 6 Jan 2020 - 17:30
Tu reste à ses côtés, ne sachant pas vraiment quoi faire de plus qu'attendre que la potion fasse effet. De toute façon tu te dois de rester au près d'elle, au cas où il y'ai des complications pour que tu puisses agir vite si tel est le cas. Son état semble se rapprocher de son état normal et te voilà rassurée, bien que tu ai totalement confiance en tes capacités dans le domaine des potions, tu sais également que certains éléments pourraient réagir différemment une fois ingérés. Tu finis par t'asseoir a ses côtés, et l'observe discrètement. Ce qui te parait le plus étrange c'est le fait qu'elle ai eu cet air surpris quand tu est revenue, y'aurait-il des rumeurs sur ton caractère ? Il faudrait que tu le mentionne a ton ami Lincoln lors de vos sessions ragots.
La jeune femme s'excuse de son comportement après t'avoir remercié. Surprise, tu écarquille un peu tes grands yeux, et un sourire timide se fige quelques secondes sur ton visage.
"C'est normal, ne t'en fais pas. Tout vas bien maintenant..."
Puis tu la vois tenter de se relever, tu restes là, observant la jeune femme tituber avant de retomber sur le sol. Elle tente une blague mais tu sais très bien qu'elle essai seulement de camoufler son malaise, tu n'est pas dupe. Tu hausse les épaules d'un air nonchalant.
"Tu sais, je suis sûr que personne n'a remarqué notre sortie de cours, on peut encore rester un peu ici. Et puis honnêtement, je finirais bien un bout de ma nuit ici..."
Un dernier sourire devrait aider à la convaincre, après tout, tu viens de la sauver d'un état peu-commode, elle ne devrait pas avoir peur de toi, n'est-ce pas ?
A moins que les rumeurs à ton propos soient si terrible que ça, ce que tu n'espère pas le moins du monde. Qui pourrait lancer de telles rumeurs a ton égard ? Tu ne te connais pas de réels ennemis après tout... Ou du moins, pour le moment, pas d'assez influents pour nuire a ton image. Tu espère donc un entretien ragots d'ici quelques jours, afin de lancer une autre rumeur pour améliorer ton image publique : Miss Hansberry aurait sauvé la vie d'une de ses camarades de classe.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Mer 12 Fév 2020 - 21:27
Une sérénité certaine, maladroite, finis par revenir. Les choses sont floues. Perdre pieds n’a jamais été quelque chose d’agréable pour moi, encore moins devant quelqu’un. Je me sens un peu mal à l’aise. Mais je ne le montre pas. Elle m’a trop aidé pour ça.
"C'est normal, ne t'en fais pas. Tout vas bien maintenant..."
Je ne fais que peu attention à ses expressions. A vrai dire il m’est difficile de voir correctement du fait de ma tête tournant encore dû à l’hyperventilation. Pas de crise d’asthme, heureusement. Mais tout de même, je suis secouée, encore secouée et mon échec à me redresser en témoigne.
« Oui… Merci encore. »
Malgré tout, ses mots m’apaisent, un peu. Je n’aime pas me dévoiler. J’en ai horreur. Et Oliver le sait. D’ailleurs il ne dit plus rien. Je crois qu’un froid manifeste s’illustre entre nous. Lui aussi à dû ressentir le choc. Ce qui explique les fissures du miroir dont quelques morceaux chutent périodiquement. Ces images blessent et ne reflètent que trop l’aspect destructif de notre relation. Pourtant, il est bien nécessaire parfois de laisser demeurer le silence bien que nous concernant il s’agit plus souvent d’une absence contraignante.
"Tu sais, je suis sûr que personne n'a remarqué notre sortie de cours, on peut encore rester un peu ici. Et puis honnêtement, je finirais bien un bout de ma nuit ici..."
En voilà une idée qu’elle est à la fois bonne et intrigante… Je serais fichue de m’endormir, là, tout de suite, immédiatement, mais je ne suis pas certaine que ça soit le lieu. L’idée me faisait glousser, vachement, pousser dans un effort ultime de mes mains pour laisser mon dos s’écraser contre le mur, soufflant doucement pour chercher ma bouteille d’eau dans le fond de mon sac et en boire une grande gorgée.
« C’est tentant, même si un fauteuil, un canapé ou un lit aurait quand même été plus confortable. »
Voix pâteuse, gré à la fatigue, je fouinais dans mon sac pour attraper ma bouteille d’eau et en boire une gorgée, fermant lentement les yeux une fois fait, reposant mon crâne contre le mur qui paraissait soudainement bien confortable.
« Ca va aller toi ? Enfin, je veux dire. T’as l’air assez calé en potions pour manquer la fin du cours, mais en même temps je me sens un peu mieux donc si tu préfères aller suivre le cours tu peux y aller. Sinon ça me ferait plaisir que tu restes, ça sera l’occasion de papoter un peu, apprendre à se connaître, tout ça ! »
"C'est normal, ne t'en fais pas. Tout vas bien maintenant..."
Je ne fais que peu attention à ses expressions. A vrai dire il m’est difficile de voir correctement du fait de ma tête tournant encore dû à l’hyperventilation. Pas de crise d’asthme, heureusement. Mais tout de même, je suis secouée, encore secouée et mon échec à me redresser en témoigne.
« Oui… Merci encore. »
Malgré tout, ses mots m’apaisent, un peu. Je n’aime pas me dévoiler. J’en ai horreur. Et Oliver le sait. D’ailleurs il ne dit plus rien. Je crois qu’un froid manifeste s’illustre entre nous. Lui aussi à dû ressentir le choc. Ce qui explique les fissures du miroir dont quelques morceaux chutent périodiquement. Ces images blessent et ne reflètent que trop l’aspect destructif de notre relation. Pourtant, il est bien nécessaire parfois de laisser demeurer le silence bien que nous concernant il s’agit plus souvent d’une absence contraignante.
"Tu sais, je suis sûr que personne n'a remarqué notre sortie de cours, on peut encore rester un peu ici. Et puis honnêtement, je finirais bien un bout de ma nuit ici..."
En voilà une idée qu’elle est à la fois bonne et intrigante… Je serais fichue de m’endormir, là, tout de suite, immédiatement, mais je ne suis pas certaine que ça soit le lieu. L’idée me faisait glousser, vachement, pousser dans un effort ultime de mes mains pour laisser mon dos s’écraser contre le mur, soufflant doucement pour chercher ma bouteille d’eau dans le fond de mon sac et en boire une grande gorgée.
« C’est tentant, même si un fauteuil, un canapé ou un lit aurait quand même été plus confortable. »
Voix pâteuse, gré à la fatigue, je fouinais dans mon sac pour attraper ma bouteille d’eau et en boire une gorgée, fermant lentement les yeux une fois fait, reposant mon crâne contre le mur qui paraissait soudainement bien confortable.
« Ca va aller toi ? Enfin, je veux dire. T’as l’air assez calé en potions pour manquer la fin du cours, mais en même temps je me sens un peu mieux donc si tu préfères aller suivre le cours tu peux y aller. Sinon ça me ferait plaisir que tu restes, ça sera l’occasion de papoter un peu, apprendre à se connaître, tout ça ! »
- InvitéInvité
Re: Potions et autres catastrophes. (Olympe O'Neil)
Dim 1 Mar 2020 - 17:13
Ta camarade finit par se laisser choir à tes côtés, avant de boire un peu d'eau. Sa voix semble fatiguée, sa position donnait également cette sensation. C'est vrai que le sol n'était pas le meilleur endroit pour finir une nuit de sommeil, mais c'était bel et bien l'unique choix qui s'offrait a vous.
"Je ne pense pas que nous ayons l'embarras du choix pour ce qui est du confort... Mais je suis bien d'accord, mon lit cri encore mon prénom." - tu rétorques avant de rire doucement.
Tu semble commencer a te laisser aller, tes épaules sont un peu moins droites, ta tête prend appui contre le mur, tant pis pour ton lit.
Tu rigole a sa question, elle est mignonne à s'inquiéter pour ta scolarité.
"Ce n'est pas ma spécialité mais je me débrouille plus qu'assez. Ne t'en fais pas pour moi, les cours de potions sont assez simple à rattraper. Et puis qui te dit que je suis du genre a ne pas sécher les cours ? Je m'appelle Fawn, Hansberry. "
Tu reste ici avec elle autant pour le mur froid contre lequel tu est posée que par curiosité, les questions se bousculent dans ta tête, bien que la situation soit passée assez vite. A qui parlait-elle lors de ses hallucinations ? Son frère ? C'est ce qu'elle avait dit après tout... Pourquoi imaginerais-t-elle son frère lors d'un moment de panique ? Ton petit frère serait sans doute loin de tes premières pensées dans une situation pareille... Il avait décidé de s'éloigner de toi, pas le contraire, alors pourquoi penserais-tu a Isaac le moment venu ? Il ne mérite sans doute pas d'être dans tes pensées en ce moment en tout cas. Tes pensées s'enchaînent mais la voix de la jeune femme a tes côtés semble te retenir sur terre. Elle allait t'occuper l'esprit, au moins pour cette heure de cours, c'était ton nouveau puzzle, peut-être irais-tu demander un coup de main a un ami détective si les détails mettent trop de temps à arriver. Ta curiosité est pire qu'un poison, elle t’embrume l'esprit.
Codage par Libella sur Graphiorum
|
|