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i prefer the sun of you (kiran)
Mer 1 Jan 2020 - 22:11
mood
i forget how emotions dance when they aren't inside of me
i forget how the sun feels when he isn't around me
16 ans. Hogwarts, stade de quidditch. La dernière victoire de l’année, chèrement arrachée aux rouges – les joueurs vêtus de bleu entraînés sur les épaules des membres de leur maison, l’attrapeur en tête, le corps en sueur, le jersey sur lequel le chiffre 7 était inscrit. Fraser. Héros silencieux des Serdaigle, qui ont appris à aimer le joueur prodige. Un être étrange, filant dans l’éther avec l’intensité de ceux qui ne savent pas se montrer, hors de leur élément. Plus de traits communs avec l’Albatros de Beaudelaire qu’avec qui que ce soit d’autre. Sauf, peut-être, la figure au silence de fantôme qu’il veut retrouver, échappant aux supporters en prétextant avoir oublié quelque chose derrière. Les gradins sont vides, et Finnick marche doucement sur le terrain, les pieds frôlant le sable à un rythme régulier. Silhouette puissante d’athlète au cadre encore adolescent, il ferme les yeux, le visage tendu vers le ciel où menace l’orage. Bientôt, les nuages se déchireront de lumière – mais pour l’heure, il savoure le vent sur son visage, dont il ne se lassera jamais et, surtout, le silence entre les hurlements des supporters désormais occupés à fêter. Il espère qu’on ne remarquera pas immédiatement son absence. Que lorsqu’on la remarquera – que ce sera lui qui l’aura remarquée … et qu’il viendra seul. Qu’ils se laisseront bercer par ces doux instants de silence, plutôt que le rugissement des Serdaigle trop fiers de leur attrapeur. Finn n’avait jamais su comment gérer l’attention – outre la sienne, entre deux murmures et un clin d’œil silencieux, à enchanter des figures de papier pour mieux exprimer ce que les mots ne parviennent jamais à dire. and there is no ghost of you inside my mind.
@Kiran Blackthorn
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Jeu 2 Jan 2020 - 20:40
I can't remember much more
but I know it happened quiet ; so quiet.
but I know it happened quiet ; so quiet.
15 ans. Hogwarts, Salle commune des Serdaigle. Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas festoyer ainsi, dans la salle bleue et bronze, mais aujourd'hui, l'occasion s'y prête. L'équipe de Quidditch a arraché la victoire aux Serpentard dans un match effréné. Kiran, discret, s'est glissé dans un coin des tribunes pour observer les joueurs ; ou plutôt un, en particulier. Ses prunelles sombres sont restées visées sur le numéro sept ; Finnick Fraser, son ami, son meilleur ami même. Peut-être un peu plus ; Kiran ne veut pas s'avancer, mais il lui semble que les regards échangés ne sont pas anodins. En regardant Finnick filer dans l'air et attraper le vif d'or avec rapidité et précision, le coeur de Kiran s'est arrêté, avant de battre de plus belle. Le jeune garçon est loin d'être courageux, mais après en avoir discuté avec sa petite soeur (douce Eleanor ; innocente petite princesse qu'il aime plus que tout au monde) il a placé un mot sur ce qu'il ressent ; petite étincelle d'un sentiment profond qui se creuse chaque jour un peu plus une place dans son coeur, là, bien au chaud dans sa poitrine. Depuis que le match est fini, les Serdaigle fêtent l'événement, tous ensemble, boissons en mains, confettis de magie et cris de joie s'envolant dans les airs. Kiran observe d'un oeil envieux les fêtards, le dos collé au mur, à l'écart, comme toujours. Il ne peut pas s'amuser ; il manque quelqu'un pour faire son bonheur, ce soir. Après un cours instant de réflexion, Kiran sait immédiatement où le trouver. Il n'hésite pas une seule seconde à quitter la fête ; ce n'est pas là où il veut être. Ses pas le mènent jusqu'au stade de Quidditch ; il finit par l'apercevoir, là, sur le stade, le visage levé vers le ciel nocturne. Il est si beau que la vue coupe le souffle de Kiran. Il l'observe discrètement un instant, avant de finalement s'approcher de lui à pas lents. Il ne sait pas quoi dire, mais il sait qu'il n'a pas besoin de parler pour l'instant. Il passe ses bras autour des épaules de Finn, et l'entraîne dans une étreinte. « Pakshee. » Simple envie de prononcer ce surnom affectueux. Bravo, dit-il dans cette étreinte. Il se fiche de la transpiration, de la fraîcheur du vent ; il ne voudrait être nulle part ailleurs. Il se détache de lui et lui offre un sourire doux ; je suis fier de toi, disent ses yeux noirs.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Sam 4 Jan 2020 - 0:56
Maladroit volatile, prince d’éther ne sachant pas entièrement sur quels pieds danser en la compagnie d’autrui, il tend le visage vers le ciel, yeux fermés. Même au sol, il semble toujours prêt à s’envoler, comme un oiseau sur le point d’étendre ses ailes. Les traits fins découpés par la lumière bienveillante de la lune – son amie la plus fidèle, lui semble-t-il parfois, compagne éternelle du silence obstiné de l’adolescent. Entend les pas légers sur le sable, les grains qui crissent doucement, et un sourire léger étire ses lèvres, sans que l’athlète n’ouvre les paupières. Le contact rassurant des bras de l’adolescent autour de ses épaules finement musclées lui arrache un soupir d’aisance. Le confort que Finn ressent en la présence de son ami est comme nul autre. Kiran est la seule personne qui parvienne à lui arracher des bribes de phrases, sans que le serdaigle ressente de la gêne au sujet de son élocution défaillante et de ses balbutiements trop fréquents. « Pakshee ». Sourit, doucement, le jersey collé à son dos par la brise légère, qui lui arrache un petit frisson dans le calme nocturne. Les prunelles sombres qui se trouvent, se parlent. Malgré tout, il ouvre la bouche. « Hi … », murmure-t-il.
Tendresse incarnée, sans vouloir le quitter du regard, presque comme s’il a peur que Kiran disparaisse s’il cesse de l’observer. Comme un fantôme dans la nuit. Ghost. « too n-noisy », bégaie l’attrapeur, désignant du doigt la direction du château illuminé. À l’intérieur, il y a une fête, des guirlandes, des gens qui scandent probablement encore son nom sans avoir réalisé que leur attrapeur maladivement timide a disparu, filant à l’anglaise comme il le fait souvent. Peu lui importe : la seule personne qui l’intéressait à l’intérieur l’a rejoint ici, dans ce havre de paix qu’est le stade de quidditch. Là où il peut disparaitre entre deux courants d’air, se faire grand, terrible et fier s’il le souhaite, braver le destin, ignorer les foules parce que la brise siffle trop fort dans ses tympans pour qu’il se soucie des cris des spectateurs. Ici, Finnick Fraser est en paix. Veut partager la douceur de l’instant avec son ami. « w-were you t-there?», demande-t-il, désignant les gradins. Pas à la fête – il se doute que Kiran est aussi heureux que lui d’y avoir échappé. Ses iris noisette détaillent doucement le visage du sorcier au sang pur. Sa crinière de cheveux corbeau, l’affection qu’il décèle dans son regard. J’avais besoin de te voir, lui murmurent ses prunelles.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Sam 4 Jan 2020 - 14:53
Soupire d'aise dans l'étreinte ; les deux adolescents respirent ensemble dans la fraîcheur de la nuit. Kiran enfouit son nez dans le creux de l'épaule de Finnick et respire son odeur musquée, si familière, si rassurante. Il n'a pas peur, avec lui. Les rayons lunaires les bercent de lumière pâle, dans l'obscurité nocturne. Kiran se sent si bien, loin de l'angoisse mêlée de solitude à la fête des Serdaigle. Leurs regards se rencontrent enfin, et le jeune indien se laisse plonger dans les prunelles sombres de son ami, happé par ces dernières, prisonniers volontaire. Un picotement dans les doigts le pousse à caresser ses traits, épouser de la main la ligne de sa mâchoire et caresser sa joue du pouce, mais il se retient, et n'en fait rien. Il se contente de le dévisager. « Hi … » un murmure qui fait apparaître un doux sourire sur les lèvres de Kiran. Un petit mot, presque une tradition entre eux ; « Hi, » répond Kiran en un soupire de confort. Prunelles sombres qui se parlent sans mots, Kiran se demande parfois s'ils peuvent lire l'âme entière de l'autre rien qu'en se regardant ainsi. Probablement ; symbiose sous la Lune, les deux enfants se comprennent mieux que personne. « too n-noisy, » explique l'oiseau, et Kiran ne peut qu'hocher la tête, bien d'accord avec les dires de son meilleur ami. Les deux fuient souvent ce genre d'événement, préférant passer du temps ensemble à regarder les astres, à se partager des passages de leurs livres préférés ou juste à exister dans le même espace, en silence, en paix. Il sait toujours où trouver Finn, quand ce dernier disparaît. « Yeah. It's messy up there, I had to escape, » dit-il en un murmure, I had to find you, souffle son âme. C'est toujours tellement plus simple, avec Finn ; ils peuvent tout partager en un silence. Sans lui, parfois, Kiran étouffe dans la foule, dans la fête. Petit fantôme discret, il n'est pas fait pour parler avec les autres ; se taire en compagnie de Finn et d'origamis, c'est si reposant. Son coeur semble gonfler dans sa poitrine, quand Finn murmure « w-were you t-there ? » Comment aurait-il pu rater ça ? Plus que d'être un simple fan de Quidditch, Kiran est le supporter n°1 de Finn (et le président de son fan-club secret). Il assiste à chacun de ses matchs, caché tout seul dans les escaliers des tribunes, ne quittant pas une seule seconde des yeux le numéro sept qui file dans l'air. « Of course, » souffle-t-il, un doux sourire aux lèvres. « You were... » beautiful. Il est si libre dans le vent, si honnêtement lui, si rapide, agile ; Éole, roi des vents, maître des airs. « You were incredible. I'm so proud of you. » Besoin de le sentir plus proche de lui ; Kiran ne peut se lasser de sa présence, de son touché. Doucement il lui prend la main, presque hésitant. « H-how do you feel ? » A propos du match, de sa victoire, de l'effort fourni et de la récompense bien méritée. Et aussi, à demi-mots, à propos de cet instant, là, tous les deux sous la voûte céleste. Do you want me here with you ?
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Dim 12 Jan 2020 - 17:00
Il y a de ces demandes qu’on ne peut faire qu’avec timidité, pour certains – et l’attrapeur silencieux n’est pas en reste en la matière. Gêné par les mots qui trébuchent constamment sur ses lèvres, qui ne contiennent jamais réellement ce qu’il pense, il accueille le souffle de Kiran comme un baume sur le cœur. « Of course ». Son sourire, en écho au sien. Rassuré. « You were... » Les yeux qui s’écarquillent, le fixer, le souffle presque court. L’attente de ce qui arrive, suspendu aux lèvres de l’Indien, n’osant rien dire, rien imaginer, sous peine d’être déçu. « You were incredible. I'm so proud of you ». Le soupir – de soulagement, de fierté, d’affections entremêlées qui courent sur son palpitant adolescent, ignorant de ces choses, trop innocent pour mettre des mots sur les sensations se partageant sa poitrine. « m-means a-a lot », murmure le jeune homme – la vérité, simple, nue. Pour quelqu’un qui hait autant être observé, s’il doit exister dans le regard de quelqu’un, il préfère habiter les profondeurs sombres de celui de Kiran. Malgré l’habitude de leur proximité tangible, douceur assumée sous les rayons de lune les enveloppant, il sursaute presque lorsque les doigts de l’Indien se referment autour des siens. « H-how do you feel ? » Ses iris cherchent une signification dans ceux de son cadet – am I allowed to give this another meaning? Do you want me to? Or do we pretend? Faire semblant de n’être qu’amis, proximité fusionnelle mais platonique, réconfort du contact des membres uniquement exprimé sous l’égide d’un amour fraternel. « Home », souffle l’athlète – l’économie de mots contenant en elle seule une multitude de degrés. Sa seconde main rejoint leurs doigts liés. Doucement, en demandant la permission par la lenteur délibérée du geste, les doigts de l’attrapeur caressent ceux de son ami, ses prunelles noisette remontant lentement de leurs jointures liées. « and … » Voix en suspens. Le regard qui trouve son visage. Il le trouve beau, avec l’innocence de la jeunesse qui constate, se languit. Découvre des sensations nouvelles (inavouées) au creux de sa poitrine, chaleur logée dans sa gorge, son cœur, ses reins. Le silence, le temps d’une éternité qui passe, alors que les deux silhouettes se tiennent sous la voûte étoilée de la nuit. À l’intérieur, les voix se lacent, se joignent, tonnent leur victoire – ici, le silence fracasse les non-dits. « Hungry ». L’aveu, offert à l’obscurité, à Kiran – l’impossibilité de faire autrement que de tout dire, avec si peu de mots. Une de ses mains quitte à regret celles de son ami, pour se loger sur sa nuque. Les prunelles enlacées, la soie de sa chevelure sous les doigts. Douceur d’une caresse.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Lun 24 Fév 2020 - 20:10
Le soupir de soulagement - de fierté ? d'affection ? ou peut-être tout à la fois - que Finn laisse s'échapper fait doucement sourire Kiran. Le jeune adolescent sait bien que son opinion compte pour son aîné, mais en avoir une fois de plus la preuve fait tressauter son palpitant contre ses côtes. Il n'a vu que lui, pendant tout le match ; ses prunelles sombres ne se sont pas détachées de son meilleur ami un seul instant. « m-means a-a lot, » souffle-t-il, et le jeune indien espère que la semi-obscurité est suffisante pour cacher le rougissement qui s'empare de ses joues, suite aux paroles emplies d'honnêteté de Finn. Il en faut peu, si peu, pour le faire fondre lorsqu'il s'agit de Finn. « I wouldn't have missed it for the world. You know how much i love watching you fly, » murmure-t-il presque distraitement - ce n'est pas un secret pour qui que ce soit. L'équipe des Serdaigle est habituée à le voir assis dans un coin des gradins pendant les entraînements, le regard en l'air, fixé sur la silhouette agile de son ami, et tout le monde sait bien que si ce n'était pas pour lui, Kiran n'aurait aucun intérêt pour le Quidditch. Il a toujours eu un faible particulier pour Finn, depuis le premier jour, quand il n'était encore qu'un gamin perdu et maladivement timide s'accrochant presque désespérément à une autre âme silencieuse ; et cette part d'enfance se révèle à nouveau à lui lorsqu'il prend doucement la main de Finn dans la sienne, le sentant frémir au contact inattendu. « H-how do you feel ? » demande-t-il, et il espère - non, il sait - que son aîné comprendra le sous-entendu, le double sens. C'est ainsi qu'ils ont toujours su se comprendre après tout ; en s'échangeant à demi-mot leurs émotions, leur ressenti. Alors il laisse Finn sonder ses pupilles obscures des siennes, le coeur battant à tout rompre, sa main toujours dans la sienne. Le geste paraît presque platonique, fraternel ; mais Kiran sait qu'il tient ses doigts entre les siens comme s'il tenait la chose la plus précieuse et fragile au monde, et il songe pour lui-même qu'il ne sait même plus comment faire semblant de ne pas ressentir plus pour Finn que pour n'importe qui d'autre. « Home, » souffle-t-il en réponse, et une chaleur réconfortante envahit les joues, le torse, le creux des reins du jeune indien. Il sent une caresse douce et lente le long des jointures de ses doigts, soft, so soft, et il ne peut se retenir de rendre la pareille. « and … » Moment en suspens dans le temps, Kiran attend, détaillant du regard l'angle de sa mâchoire, la courbe de ses cils, le rose de ses lèvres. Il est beau, tellement que ça lui serre le coeur de le regarder trop longtemps ; mais la douleur est trop douce pour qu'il détache son regard du sien. « Hungry. » Un frisson remonte le long de son échine tandis que le mot résonne dans son esprit ; does it mean... le doute s'efface quand une main douce et fraîche se pose tout contre sa nuque. Is it time ? Can I drop the act ? Can I let go ? Sa main libre vient se loger contre la hanche de Finnick, rapprochant un peu plus leurs corps ; et à cet instant, il n'y a plus qu'eux deux qui comptent. « Yeah ? » souffle-t-il simplement, à court de mot, cherchant aussi, peut-être, un signe de plus dans ses prunelles ; « Me too. Since... a long time. » L'aveu s'arrache de ses lèvres presque malgré lui, et son coeur s'agite, incontrôlable. Il n'y a jamais eu personne d'autre que lui. Légère, sa main quitte la hanche de l'athlète, remonte doucement le long de son torse et se loge au creux de sa mâchoire, caressant du pouce la peau douce de sa joue. Kiran décroche un instant leurs regard pour poser le sien sur les lèvres du jeune homme à nouveau ; il n'ose pas - l'instant semble si fragile qu'il a peur de le briser - mais il veut. Il a toujours voulu.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Jeu 5 Mar 2020 - 14:29
Lentement, comme on se défait du vêtement de l’enfance, il souffle, l’athlète. Se libère des mots qui pèsent trop fort sur sa conscience, les univers multiples contenus dans quelques paroles simples. Home. Avec Kiran, il est toujours en sécurité. Sensation d’émerveillement tranquille et constant, inspiré par la force du lien simple unissant leurs âmes, leurs cœurs. Les yeux qui se trouvent toujours si aisément, et qui murmurent des secrets lunaires sans qu’ils aient besoin de parler avec les mots. Les doigts caressant ses phalanges, couvertes de la douceur de ses prunelles. Les yeux qui se lient. Hungry. Le secret offert au silence de la nuit, à Kiran – tout dire, tout avouer, savoir qu’il comprendra, mais comme son cœur se débat, ne demande qu’à être offert. Ses doigts trouvent la prise de la chevelure soyeuse de son ami. En découvrent la douceur, la chaleur – s’y perdent comme ses prunelles se perdent dans celles de l’adolescent. Cherchent des réponses sur le visage basané de son meilleur ami, scrutent pour y voir l’approbation, l’affection – le désir. Incertain de ses propres émotions, de ce qu’il convient de faire en une telle situation – qu’y connait-il, l’attrapeur timide qui fuit tout le monde, faute de comprendre les êtres humains? Except him. Never him. Finn se laisse attirer par le sorcier, appréciant la chaleur logée dans sa poitrine en le sentant contre lui. Ils ont l’habitude d’être aussi proches physiquement – but not like this. Ça a une saveur secrète, nouvelle, que l’adolescent se surprend à vouloir goûter davantage. Il se sent maladroit, mais la confiance qu’il éprouve envers Kiran l’empêche de fuir face à cet inconnu. « Yeah ? » Souriant, Finn hoche vigoureusement la tête – peut-être un peu trop. Am I supposed to play it cool? Ses doigts se promènent entre les boucles de son ami, doucement, avec la curiosité de qui découvre un territoire nouveau. « Me too. Since... a long time ». L’attrapeur ferme les yeux sous la caresse de son ami – savoure les sensations nouvelles se décuplant sur sa peau, dans sa poitrine, qui courent le long de son échine. To be seen, really, by you. Only you. L’inconnu ne l’effraie pas, ainsi – il se sait en sécurité, avec Kiran. Enlisés dans leur silence plus sonore que le plus terrible des fracas. Finn ouvre les yeux à nouveau, profondeur claire des prunelles noisette valsant avec celles de l’éphèbe. Sourit. Demande, silencieusement. Rassemble son courage – saurait le demander avec le regard, mais choisit la bravoure. « Can I kiss you? », demande-t-il, le coeur qui bat la chamade, les doigts dont la prise se raffermit autour des cheveux de Kiran. Caressent sa nuque autant qu’ils l’agrippent. S’ancrer à lui, par lui.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Jeu 5 Mar 2020 - 17:42
Quand a-t-il commencé à ressentir cela - cette tornade de sentiments, cette avalanche de tendresse ? Ce n'était presque rien, au début ; un simple réconfort ressenti lorsque Finn était tout près, une pointe d'affection lorsqu'ils se tenaient tout proches, épaule contre épaule, et sans qu'il ne s'en rende compte, c'est devenu tellement plus. Des sentiments d'abord timide, cachés à Kiran lui-même, des sentiments qui tiennent dans la douceur de son rire, the softness of his words, la chaleur de son regard, the timid proximity of their bodies gravitating toward one another. Et l'émotion qui gonfle, enfle, prend soudainement toute la place dans son petit coeur, embrasse son âme - and like becomes love, and loves become everything for you. S'en rendre compte fut la chose la plus simple au monde pour Kiran ; un soir, en ouvrant les yeux sur le ciel étoilé, il s'est dit I love him, et il a accepté. Parce que c'est si facile, de l'aimer, lui et ses silences qui en disent plus que les mots, lui et son regard sombre dans lequel il aime tant se perdre, lui et la douce gentillesse de son âme. Hungry, dit-il, et Kiran se consume d'envie soudaine - pulsion qu'il a jusque là enterré tout au fond de lui-même, parce que jusqu'à présent, son amitié était plus importante que tout le reste. Mais maintenant qu'il peut voir le reflet de ses propres émotions dans les prunelles noisettes de Finn, laisser toutes ces émotions ressortir est un soulagement - et sa brûle, tout au fond de lui, une brûlure délicieuse, un feu qu'il veut entretenir aussi longtemps que possible. « Yeah ? » murmure-t-il, presque à bout de souffle sous le coup de la réalisation, et l'honnêteté du hochement de tête vigoureux de Finn le fait sourire - un sourire lent et sincère qui étire doucement ses lèvres. La sensation de ses doigts dans ses cheveux le fait frissonner ; the closeness of their bodies is thrilling. « Me too. Since... a long time, » ajoute-t-il, son pouce caressant la joue de son Pakshee, son oiseau, le plus beau de tous à ses yeux. Il découvre la délicatesse de ses touchés qu'ils s'administrent avec émerveillement ; leurs regards s'accrochent à nouveau, I never want to let go. Et pourtant les prunelles abyssales de Kiran sont irrémédiablement attirées par les lèvres rosées de son ami, son âme soeur, son tout, lèvres qui lui rendent son sourire à son tour. « Can I kiss you? » Les battements de son coeur s'accélèrent brutalement, et pour seule réponse, Kiran s'approche un peu plus, attire le visage de l'adolescent un peu plus près, et (softly but without an once of hesitation) leurs lèvres se rencontrent enfin, avec la maladresse affectueuse de la découverte. And their lips move together in a delicate dance, and it's so good. Prenant en assurance, ses doigts s'enfoncent avec délice dans les cheveux de Finn, appuyant un peu plus le contact, désireux d'en avoir encore, toujours plus. Tout, il veut tout de lui, égoïstement. C'est si doux, et pourtant une chaleur langoureuse l'envahit. Lorsque leurs lippes se détachent, Kiran reste tout près, leur nez se frôlant doucement. Les yeux clos, il savoure la sensation fantôme, the ghost of a kiss on his lips, et murmure : « I'm still hungry. » Ouvre les yeux, le questionne d'un regard. Give me more.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Ven 6 Mar 2020 - 1:05
There’s a bravery in this simple idea – saying it out loud. « Can I kiss you? » And his heart pounds so hard against his chest, fingers gripping at the nape of his neck as if he wanted to never let his friend go. Is this always the way it happens? Do souls find each other in the way of friendship, first? The seeker feels the hunger seeping through everything – his touch, his eyes. Cette impression de lui appartenir sans même devoir l’affirmer – il le sait. L’a toujours su. Watches every inch of Kiran as he holds his breath for an answer, staring at his lips. Wondering if they’re soft, if he’ll say yes, if he’ll kiss him as well, his lack of experience be damned. Fleeting everyone may be good for his grades and quidditch team – but he’s never taken the time to notice anyone (except you. all I see is you.). His heart beats so fast (why is his throat so dry?). An eternity seems to pass by as he waits with anguish for Kiran’s answer. Caught by the teenager’s confidence as he brings his face to his, he lets go – of the anguish of performing, and tastes his lips. Softly, as they always are together, they sway. I’m yours. Il l’a toujours été, sans le dire – n’a jamais eu besoin de le faire. As sure as the moon and its stars found each other, Kiran and Finnick were destined to collide – comets. His comet. Once in a lifetime, it passes, and it’s beautiful, and unique, and you feel like for one moment, you might actually believe in something again. Feeling a need he’s never experienced before, the seeker pulls on his friend’s neck, bringing their bodies closer. Wanting to feel his warmth against him in the cold of night, to exist with him as the universe seems to have forgotten about them. Just you and I. Groans as Kiran’s lips leave his, though the feeling of their faces against the others feels … safe. Home. « I'm still hungry ».
Ses prunelles dansent avec les siennes. Demandent la permission, l’autorisation de même vouloir davantage alors que l’aigle lui intime ses désirs du regard. Il sent ses entrailles s’embraser – sensations nouvelles et étranges, mais tout lui semble familier, avec Kiran. So close. Their lips almost touching, slightly brushing, but his fingers caress his neck, his hair, twisting and turning into the dark locks as if he wanted to lose himself in them – I’d lose myself in you. Incertain, maladroit, mais tellement sincère. Devine la naissance des omoplates du fantôme – one hand leaving his hair, wandering on his back. Feels the lanky body against his, under his fingers. Imagines what the boy’s clothes are hiding. Rougit à la pensée, la respiration qui se fait rauque. His hands inch away from Kiran’s undershirt. « this ok? » Doesn’t want to be patient, or careful, for once in his life, convinced Kiran may change his mind – or that he’ll wake up soon. He doesn’t know what he’s doing, but he’s sure – I want to see you.
- InvitéInvité
Re: i prefer the sun of you (kiran)
Ven 6 Mar 2020 - 15:50
Le fil rouge de la destinée ; légende qui l'a toujours fait rêvé, depuis tout petit. Un fil, noué au petit doigt, un fil imperceptible et pourtant bel et bien là, reliant chaque personne à son âme soeur. Le fil s'étire, se tord, s'emmêle, mais ne rompt jamais ; et il lie pour toujours deux êtres, voués à se croiser, se voir, s'aimer. Cela paraît trop facile. People come and go, love and stop loving, nobody comes in pair, and yet. Kiran ne peut s'empêcher de songer que c'était écrit. Que la destinée a enfin choisi de lui apporter une bonne chose dans sa vie : la bonne personne - his person. Finn. Peut-être que les mythes ont raison, après tout - tant d'histoires, de contes, de légendes sur les âmes soeurs, des âmes semblables et différentes qui se complètent, s'apprivoisent, s'aiment inconditionnellement.
((because an invisible force has always pulled them together
and like galaxies gravitating toward one another
they meet, they kiss
they dance in each other's orbit))
I'm still hungry. Hungry for more - a hunger he never really knew before, for anyone else, ever. Because he craves Finnick, his little bird, his favorite human. He wants, he wants and it is such a strange, foreign feeling, one he hasn't gotten used to yet. Oh, he's felt it before - bribes and bits of desire in random, innocent moments - Finn smiling at him like he's the only person in the whole world who understands him, Finn touching his shoulder as he talks about something or another, Finn ripping through the air on his broom, on the Quidditch field, fully in his element when he dances in the wind. A spark of... something. But never like this, never so completely - Kiran never allowed the feeling to devour him that way before.
((his hands fall on his back,
Kiran's heart stutters
lets his forehead fall on Finn's shoulder,
just a second, breathing in his perfume))
« this ok? » ses joues se réchauffent sous le regard de Finn ; il est soudainement pris de complexe - le corps trop fin, barely on the good side of lanky, skin a little pale from missing the sun, tandis que lui est si... ((beautiful, stunning, georgeous, ethereal)) Mais Finn a été si courageux, plus tôt, osant poser la question - c'est à son tour, maintenant, non ? « yes, » souffle-t-il, ses doigts se resserrant légèrement autour de ses épaules. It's okay, he likes you the way you are. Tente d'arrêter de penser, juste quelques secondes - il laisse ses mains glisser le long de son torse, découvrant les creux et les plats par dessus ses vêtements, avant de se glisser timidement sous le tissus.
((découvrir les creux et les plats
s'émerveiller de la douceur de sa peau
sentir les muscles bouger sous ses doigts
marvellous))
- InvitéInvité
Re: i prefer the sun of you (kiran)
Sam 28 Mar 2020 - 14:36
Ses doigts découvrent la peau de l’Indien – avec une sincérité qui trahit son inexpérience. La gêne et la curiosité se lient sous ses mains, ses lèvres, et il veut le voir, son ami – le découvrir alors même qu’il croyait le connaître par cœur. Sentir son corps plaqué contre le sien alors que leurs lèvres se rencontrent, et son cœur bat tellement fort. Pris d’un mélange de désir et de maladresse, sa main se glisse à la lisière du t-shirt, et il demande. This ok? Avec le front de son ami sur son épaule – le moment a une douceur que tous leurs contacts ont, enlacés dans leur bulle de silence protectrice.
he trusts him more than anyone – except maybe his golden twin.
his other hand reaches for Kiran’s neck
(hungry)
tangling his hair softly, and he smiles.
a secret his friend can’t see, because it feels so natural to hold him
in a world that wasn’t meant for silent souls.
« yes », et son souffle coule sur son cou comme une pluie de baisers qu’il s’imagine, l’attrapeur. Ses lèvres sur sa peau, les désire autant qu’il les devine, les souhaite si fort qu’il les sent presque parsemer son épiderme. Lentement, il lève le visage vers le ciel à nouveau, ferme les yeux. S’étonne de ne pas ressentir de peur face à cet inconnu qu’il s’apprête à découvrir – how could he? Everything in this world that happens quietly exists with Kiran. He feels his friends fingers on his jersey still sticking to him with sweat, and shivers – from the fresh breeze, from the wonder of witnessing Kiran dare to touch him like this. A new way – they won’t pretend anymore, will they? They’ve touched so often, both of them – it seems they can never truly be together without a semblance of contact. A way to understand the world together – to feel it through the other.
les étoiles les couvrent d’un voile précieux
(intime)
((famished))
le temps de s’apprivoiser
comme on laisse la pluie tomber
((comme on pourchasse la tempête.))
Il sent, pourtant – dans l’hésitation des gestes de Kiran, dans son souffle court. Ouvre les yeux à nouveau, « don’t be worried », murmure le Calédonien. Ses prunelles mordorées cherchent les iris de nuit de l’adolescent, pour lui dire ce qu’il ne sait pas exactement formuler. I like everything I see. Too presumptuous, maybe, too quick, to assume he even wants to hear it – but it’s true. His hand reaches for the student’s hips, bringing him closer, and he whispers hoarsely to his ear « lets go inside ». D’un geste du menton, il désigne les vestiaires abandonnés à cette heure. Le cœur qui bat la chamade, de ce mélange de fuite vers l’avant face à l’inconnu et d’une chaleur secrète diffusée dans ses entrailles. Imagine à nouveau les lèvres de Kiran sur sa peau.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Mar 31 Mar 2020 - 10:34
Le coeur battant contre ses côtes, un frisson parcourant sa peau sous le touché de ses mains, frisson qu'il voit se refléter sur l'épiderme de Finn sous son souffle dans son cou et ses doigts qui se glissent sous son haut. Il contemple, presque émerveillé : les souffles qui s'accélèrent, les mains hésitantes mais fébriles, agitées d'une hâte de toucher, les doigts se glissant entre ses longues mèches brune, les lèvres et les joues rougies, la peau chaude et douce sous ses doigts, et soudainement il en veut tellement plus. Les mouvements se font timides, Kiran, nerveux de se montrer - et c'est si stupide, car Finn l'a déjà vu, mais jamais comme ça, et ça change tout, quelque part. Mais il a confiance, Yes, a-t-il murmuré malgré l'hésitation, car rien de mal ne peut lui arriver dans ses bras, il le sait. Il garde son visage caché contre son cou quelques instants, et le sens lever le visage vers le ciel nocturne. Il sourit malgré lui, Kiran, déposant un baiser au creux de sa mâchoire.
am I caught up in a dream ?
the moon, the stars, him
so real under his fingers
his heart settles down
he wants
« don’t be worried, » murmure Finn du bout des lèvres, et Kiran se redresse, croisant son regard mordoré de ses prunelles sombre ; il ne peut que hocher la tête, laisser son corps se détendre, doucement. Il lit, dans ses yeux, la même envie qui l'anime, et cela le calme tout en faisant brûler ses entrailles un peu plus fort ; une main sur ses hanches l'attire un peu plus près, un murmure rauque : « lets go inside. » Son coeur tressaute et bat de plus belle, la hâte le prend au tripe quand Finn désigne du menton les vestiaires déserts à cette heure-ci. « alright, » murmure-t-il en réponse, has is voice always been so hoarse ? Kiran se détache à regret, prenant l'une de ses mains dans la sienne avant de s'avancer vers les vestiaires, prenant le temps de savourer une dernière fois l'instant, the breeze in his hair, the taste of Finn's lips lingering on his, the moon watching over them.
in the darkness they stand
not scared anymore
they're each other's light
Dans la semi-pénombre, à l'intérieur, tout semble exacerbé. Leur souffle résonne dans le vide de la pièce, et Kiran peut sentir la chaleur émaner de Finn ; résister semble soudainement futile. Il s'approche doucement, le myocarde battant à tout rompre, et le pousse d'une main sur le torse jusqu'à ce que son dos rencontre un mur. Il laisse son propre corps épouser celui de Finn, glisse une main sur sa joue, l'attire dans un nouveau baiser, franc, sincère, affamé. Il veut toucher, caresser, embrasser chaque parcelle de sa peau, n'osant pas encore se laisser aller à chacune de ses envies. Jump into the heat. Ses doigts se glissent à nouveau sous le jersey, mais se permettent de tirer doucement dessus, demandant la permission. Take it off ? Leurs lèvres se séparent, se frôlent pourtant encore ; « I want you, » souffle-t-il, le rouge au joue, l'envie au ventre. Hungry.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Mar 31 Mar 2020 - 23:51
« let’s go inside », he whispers hoarsely to his ear, his heart pounding, blood rushing, unknown sensations threatening to drown him as he goes. If he looks back, he’ll fall – he knows, the star boy, all too aware of his flaws when it comes to the unknown, but he doesn’t want to think, shy boy, he wants to feel. Tired of wasting every waking hour second-guessing himself, he wants to exist for a while without the weight of the world on his back, in a constant fright of people watching him – wants Kiran to see him.
au murmure de kiran, son cœur s’immobilise presque. merlin he said yes. no, calm down. this is fine.
Il s’accroche aux phalanges de l’Indien, s’ancre dans les sensations du corps pour mieux échapper aux dérives de l’esprit, trop aisément secoué par les doutes, effrayé malgré lui alors qu’il se dévoile ainsi face à son ami, nerveux de déplaire, même s’il a l’âme embrasée. L’atmosphère des vestiaires les accueille – l’air est lourd d’humidité et de l’attente qui se creuse entre les deux adolescents au gré des minutes. Son regard s’ajuste à l’obscurité, le temps de reprendre ses esprits – no, don’t think. Feel. L’intérieur est diffus, embué des sensations retenues, d’années de tension qu’on laisse enfin éclore au grand jour – un grain de doute s’insinue en lui, but Kiran’s hand on his chest brings him back to this reality. Sent à peine le choc de son dos contre le mur. He feels wanted. Teenage lust running through them, over them, and his hands reach for his friends back, keeping him as close as he can as they kiss again. Merlin almighty, no wonder the other quidditch players never get anything done.
Dans la pénombre, il sent les doigts froids du sorcier contre sa peau, frissonne – de désir maladroit, de gêne, un peu. He should be used to stripping here, shouldn’t he? Pas comme ça. Pas en étant regardé par des prunelles qui le désirent, mais les lèvres de l’Indien contre les siennes lui font imaginer la suite à nouveau, et il gémit, Finn, oublie sa timidité en voyant son regard sur lui. Feels desired. « I want you ». Un brasier s’enflamme dans son torse, son bas-ventre, il hoche la tête, ses doigts quittent le creux du dos de son ami pour retirer son jersey taché de sueur. Ses doigts se glissent avec légèreté à la lisière du jean de Kiran, se faisant crochet pour le tirer à lui à nouveau. « kiss me », réclame-t-il, l’assurance fragile, le besoin de sentir sa bouche à nouveau, ses mains quittant le pantalon pour se lier dans les cheveux de son cadet. « Do you … want to? », demande l’athlète, n’osant pas retirer le vêtement de Kiran. Wants to see him, caress him, but knows all too well what it is to feel exposed and vulnerable.
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Sam 11 Avr 2020 - 20:49
He's still hesitating, not because he doesn't want to, but because he wants too much. He craves, and the feeling, unknown to him up until now, is frightening and liberating at the same time. He never really learned to let go - let go of the control, the shyness, the fear of rejection. But it seems so easy with him : he trusts Finn, with his entire being. He loves him, so much. He wants to touch him and to be touched by him only. He puts his hand on Finn's chest, slowly pushes him against the wall, melts his own body against his and he kisses those lips - and the moan against his mouth makes him sigh in pleasure, warmth pooling in his lower stomach. There's a hand on his back, caressing the skin through the shirt, and it's so good. so good.
More.
They're so close he can feel Finn shiver against him, and slowly he strokes the skin under the jersey, like a reassurance - it's just me. I love you. All of you. He himself isn't really sure of what he's doing : is he doing it right, up until now ? Is it too fast ? Is it good, for him too ? But the softness of the lips against his tells him everything is going the way it's supposed to, between them. I want you, he mutters, and he can feel the heat on Finn's skin, loves that he did that to him.
Encore.
Il retire le jersey, et les mains de Kiran sont naturellement attirées par la chaleur de la peau, qu'il caresse du bout des doigts puis plus franchement, ses mains longeant sa taille pour se glisser le long de son torse. Finn l'attire plus près par les boucles de son jean, et le jeune indien se laisse attirer, les joues rougissantes, bénissant la semi-obscurité qui lui épargne l'embarras d'avoir l'air intimidé. « kiss me, » il réclame, et le coeur de Kiran rate un battement, son regard se posant sur les lèvres de l'attrapeur. Les doigts se glissant entre ses mèches brunes le font frissonner. « Do you … want to? » Malgré lui, il sourit, un sourire entre l'affection, l'hésitation, l'envie. Because he wants it so bad. How do I stop feeling embarrassed about myself ? Do I just... tear it like a band-aid ? Il se jette dans le bain, protégé par la pénombre et la confiance qu'il porte en son meilleur ami ; il retire son t-shirt d'un geste empressé, don't look back, s'approche à nouveau pour l'embrasser, tentant de transmettre contre ses lèvres tout l'amour, l'affection, la confiance, la passion.
Je veux.
And their skins touch, he trembles against him, holds onto his shoulders and presses himself even closer, because it's never enough. Leurs lèvres s'apprivoisent, leurs langues se caressent, their bodies fit in just the right way - Kiran has to tilt his face up to reach his lips, and it feels amazing. perfect. Il hésite un instant avant de doucement coller son bassin contre le sien - fuck, the pressure is delicious. « I want everything with you. I trust you more than anyone. Do... do you ? » un souffle contre ses lèvres, son regard sombre qui se plonge dans les pupilles mordorées. « Want me ? »
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Re: i prefer the sun of you (kiran)
Sam 25 Avr 2020 - 2:46
Tw possiblement pour personnes asexuelles. (notions de « normalité » sexuelle)