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Re: i'll finish this book . later | Olyla
Dim 5 Jan 2020 - 19:08
Son rire. Il te détend. Il semble te dire que tout va bien. Tu n’oses tout de même pas relever la tête. Tu profites de son rire. De son doux rire. De son éclatant rire. Qui balaye tes angoisses. Qui te fait te sentir mieux. Qui allège tout autour de toi.
Puis un doux contact au sommet de ton crâne. Suivit de doux mots. Des mots entre deux rires. Tu as envie de te cacher. Tu n’as plus envie de bouger. Tu voudrais juste rester là. Comme cela. Que le temps se fige ainsi. Qu’il oublie l’événement précédant. Qu’il…
Elle glisse sous toi. Tu vois son visage passer devant le tien avant de disparaître plus bas. Tu es surprise. Très surprise. Tu ne sais pas comment réagir. Tu sens sa tête sur ta poitrine. Seul un simple morceau de tissu les séparant. Car, contrairement à ta partenaire, tu ne portes rien de plus qu’un simple t-shirt trop grand en guise de haut.
Ses mains dans ton dos. Tu te cambres. Tu te colles à elle. Tu te laisses aller dans le mouvement. Tu as un peu chaud sur l’instant. Malgré cela des frissons te parcourent quand tu sens ses doigts fin sur ta peau. Tu te figes.
Ton souffle est court. Ton cœur rate quelques battements. Tu ne bouges plus. Ton cerveau ne sait plus quoi ressentir. Ton cœur ne sait plus quoi penser. Tout se mélange. Tout file en même temps. Elle. Ton dos. Ta peau. Sa peau. Doré.
Il se lèche les babines.
Tu balayes sa pensée. Tu tentes de reprendre tes esprits.
Son souffle au niveau de ta poitrine
Sa main se baladant sur ta peau
Sa chaleur près de toi
Il manquait quelque chose. Il te manquait quelque chose…
-Embrasse moi !
Mots qui embrassent l’air. Pas de timidité. Un peu direct. Peut-être trop. Se remettre à sa hauteur. La regarder dans les yeux. Oublier ton propre regard changeant. Ajouter timidement…
-S’il te plait…
Puis un doux contact au sommet de ton crâne. Suivit de doux mots. Des mots entre deux rires. Tu as envie de te cacher. Tu n’as plus envie de bouger. Tu voudrais juste rester là. Comme cela. Que le temps se fige ainsi. Qu’il oublie l’événement précédant. Qu’il…
Elle glisse sous toi. Tu vois son visage passer devant le tien avant de disparaître plus bas. Tu es surprise. Très surprise. Tu ne sais pas comment réagir. Tu sens sa tête sur ta poitrine. Seul un simple morceau de tissu les séparant. Car, contrairement à ta partenaire, tu ne portes rien de plus qu’un simple t-shirt trop grand en guise de haut.
Ses mains dans ton dos. Tu te cambres. Tu te colles à elle. Tu te laisses aller dans le mouvement. Tu as un peu chaud sur l’instant. Malgré cela des frissons te parcourent quand tu sens ses doigts fin sur ta peau. Tu te figes.
Ton souffle est court. Ton cœur rate quelques battements. Tu ne bouges plus. Ton cerveau ne sait plus quoi ressentir. Ton cœur ne sait plus quoi penser. Tout se mélange. Tout file en même temps. Elle. Ton dos. Ta peau. Sa peau. Doré.
Il se lèche les babines.
Tu balayes sa pensée. Tu tentes de reprendre tes esprits.
Son souffle au niveau de ta poitrine
Sa main se baladant sur ta peau
Sa chaleur près de toi
Il manquait quelque chose. Il te manquait quelque chose…
-Embrasse moi !
Mots qui embrassent l’air. Pas de timidité. Un peu direct. Peut-être trop. Se remettre à sa hauteur. La regarder dans les yeux. Oublier ton propre regard changeant. Ajouter timidement…
-S’il te plait…
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Re: i'll finish this book . later | Olyla
Dim 5 Jan 2020 - 22:04
Si proche, si proche de sa peau, si proche de son odeur, si proche d’elle… Mes prunelles s’éteignent, profitant de l’harmonie de ses formes, de la douceur de son odeur, nichée sous son corps, je pourrais en quelques instants me détendre suffisamment pour m’endormir. Pourtant mes sens sont en alerte…
Mon corps sensible laisse s’extasier une faible pilosité à mes bras au contact de son dos. Je souris en la sentant cambré, exploratrice, peut-être, les doigts de l’une de mes mains se faufilant à sa hanche légèrement dénudée par mon bras sous son t-shirt, mon doigt repliant très légèrement la ceinture de son pantalon sous son passage avant de le relâcher pour descendre jusqu’à sa cuisse, remonter jusqu’à ses côtes… Redescendre… Remonter…
-Embrasse moi !
Quasiment sous l’ordre, mon sourire s'agrandit, accompagné d’un petit souffle du nez en la regardant descendre jusqu’à mon visage, mes doigts remontant par ce geste, relevant son t-shirt alors que mes doigts vinrent fouler sa nuque d’une main, l’autre passant proche de sa poitrine, plus accidentellement qu’en une volonté propre de briser les étapes, contournant les douces chairs, son haut dévoilant désormais son ventre, une part de ses côtes, de son dos.
-S’il te plait…
Plus timide, ayant peut-être pris compte de son quasi-ordre précédent, un soupire long s’éprenait de moi en venant m’emparer de ses lèvres, plus franche qu’en nos précédents échanges, remontant mon bras jusqu’à ses cheveux à travers le col de son t-shirt, l’autre agrippant sa hanche assez fermement alors que mes jambes se resserraient autour d’elle pour chercher un contact plus fort en fermant les yeux.
Un baiser long. Un baiser bien plus long, plus intense, épris de passion, de désir, et peut-être de… De… ?
Oh putain.
Mes prunelles s’écarquillaient, prenant acte, confrontation de mes pensées, de mes émotions, de mes sentiments. Pas si rapidement, pas si fort… Non… ? Si ? Merde. On s’en fou. Nouveau geste, nouveau basculement, je me retrouvais à nouveau au dessus, bataille sempiternelle en m’emparant de sa lèvre inférieure, ma main toujours nichée dans ses cheveux,, mon corps ondulant contre le sien, lui laissant peu de répit, peu d’espaces, le temps de quelques instants avant de basculer mon front contre le sien, refermant les yeux, ma respiration forte, haletante, le temps de reprendre mes esprits, plus ou moins, reculant mon visage de quelques centimètres, souffle lourd, respiration forte, joues rougies, regard brillant d’émotions.
« J-je… Je sais que ça peut paraitre con, que ça peut paraître tôt… Mais… Je crois que je suis amoureuse. »
Mon corps sensible laisse s’extasier une faible pilosité à mes bras au contact de son dos. Je souris en la sentant cambré, exploratrice, peut-être, les doigts de l’une de mes mains se faufilant à sa hanche légèrement dénudée par mon bras sous son t-shirt, mon doigt repliant très légèrement la ceinture de son pantalon sous son passage avant de le relâcher pour descendre jusqu’à sa cuisse, remonter jusqu’à ses côtes… Redescendre… Remonter…
-Embrasse moi !
Quasiment sous l’ordre, mon sourire s'agrandit, accompagné d’un petit souffle du nez en la regardant descendre jusqu’à mon visage, mes doigts remontant par ce geste, relevant son t-shirt alors que mes doigts vinrent fouler sa nuque d’une main, l’autre passant proche de sa poitrine, plus accidentellement qu’en une volonté propre de briser les étapes, contournant les douces chairs, son haut dévoilant désormais son ventre, une part de ses côtes, de son dos.
-S’il te plait…
Plus timide, ayant peut-être pris compte de son quasi-ordre précédent, un soupire long s’éprenait de moi en venant m’emparer de ses lèvres, plus franche qu’en nos précédents échanges, remontant mon bras jusqu’à ses cheveux à travers le col de son t-shirt, l’autre agrippant sa hanche assez fermement alors que mes jambes se resserraient autour d’elle pour chercher un contact plus fort en fermant les yeux.
Un baiser long. Un baiser bien plus long, plus intense, épris de passion, de désir, et peut-être de… De… ?
Oh putain.
Mes prunelles s’écarquillaient, prenant acte, confrontation de mes pensées, de mes émotions, de mes sentiments. Pas si rapidement, pas si fort… Non… ? Si ? Merde. On s’en fou. Nouveau geste, nouveau basculement, je me retrouvais à nouveau au dessus, bataille sempiternelle en m’emparant de sa lèvre inférieure, ma main toujours nichée dans ses cheveux,, mon corps ondulant contre le sien, lui laissant peu de répit, peu d’espaces, le temps de quelques instants avant de basculer mon front contre le sien, refermant les yeux, ma respiration forte, haletante, le temps de reprendre mes esprits, plus ou moins, reculant mon visage de quelques centimètres, souffle lourd, respiration forte, joues rougies, regard brillant d’émotions.
« J-je… Je sais que ça peut paraitre con, que ça peut paraître tôt… Mais… Je crois que je suis amoureuse. »
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Re: i'll finish this book . later | Olyla
Dim 5 Jan 2020 - 22:38
Tu ne penses plus à rien. Ou plutôt tu ne penses plus qu’à elle. Cette douce nymphe dans tes bras. Ses caresses à la limite du défendu. Ses baisers qui te retournent le cœur. Ses paroles qui emplissent ton esprit. Son rire qui adoucit tout. Son souffle que fait frissonner ton corps. Ses jambes qui entourent les tiennes. Son regard qui perce tes barrières.
Tu es à nue devant elle. Tu es à nue dans ses bras. Et pourtant tes habits sont bien là. Mais tes barrières ne le sont plus. Ta bulle ? Elle en a trouvé la porte. Tes limites ? Elle les a franchies. Tes interdictions envers toi-même ? Elle les a brisées. Ta peur ? Elle l’a câlinée.
Elle vient de capturer de nouveau tes lèvres. Une chose en plus. Un nouveau partage. Plus qu’un simple partage. Un torrent d’émotion. Tu ne les retiens plus. Tu n’y arrives plus. Tant d’années de méditation et de contrôle de soi, pour craquer devant ce sentiment encore inconnu jusqu’alors.
Tu n’arrives pas à le nommer. Tu n’arrives pas à le décrire. Tu n’arrives pas à mettre de mots, de couleurs, de sons ou d’odeur dessus. Il était encore inconnu pour toi. Il grandissait petit à petit. Il vient d’éclore dans ton cœur. Une douce fleur.
De nouvelles paroles. Elles te sortent te tes propres réflexions. Tu la regardes dans les yeux. Et les tiens se couvrent d’or à l’entende des derniers moi. Tu tentes d’articuler. Tu n’y arrives pas. Ta voix ne fait que t’échapper.
Tu attrapes alors la main dans tes cheveux. Tu la déposes au-dessus de ton cœur. Cœur qui joue fort sa mélodie. Cœur qui virevolte et chavire.
Sur l’instant, tu oublis ce t-shirt qui ne te couvre presque plus. Il n’y a que Elle. Elle et ses doux yeux.
- Douce Olympe, rien n’est idiot quand cela est sincère. Je…aussi…crois…amoureuse toi
Tu ne prends pas vraiment conscience de tes mots. Tu n’avais pas vraiment en tête de dire cela. Mais ils sont sortis d’eux même. Avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres.
Tu es à nue devant elle. Tu es à nue dans ses bras. Et pourtant tes habits sont bien là. Mais tes barrières ne le sont plus. Ta bulle ? Elle en a trouvé la porte. Tes limites ? Elle les a franchies. Tes interdictions envers toi-même ? Elle les a brisées. Ta peur ? Elle l’a câlinée.
Elle vient de capturer de nouveau tes lèvres. Une chose en plus. Un nouveau partage. Plus qu’un simple partage. Un torrent d’émotion. Tu ne les retiens plus. Tu n’y arrives plus. Tant d’années de méditation et de contrôle de soi, pour craquer devant ce sentiment encore inconnu jusqu’alors.
Tu n’arrives pas à le nommer. Tu n’arrives pas à le décrire. Tu n’arrives pas à mettre de mots, de couleurs, de sons ou d’odeur dessus. Il était encore inconnu pour toi. Il grandissait petit à petit. Il vient d’éclore dans ton cœur. Une douce fleur.
De nouvelles paroles. Elles te sortent te tes propres réflexions. Tu la regardes dans les yeux. Et les tiens se couvrent d’or à l’entende des derniers moi. Tu tentes d’articuler. Tu n’y arrives pas. Ta voix ne fait que t’échapper.
Tu attrapes alors la main dans tes cheveux. Tu la déposes au-dessus de ton cœur. Cœur qui joue fort sa mélodie. Cœur qui virevolte et chavire.
Sur l’instant, tu oublis ce t-shirt qui ne te couvre presque plus. Il n’y a que Elle. Elle et ses doux yeux.
- Douce Olympe, rien n’est idiot quand cela est sincère. Je…aussi…crois…amoureuse toi
Tu ne prends pas vraiment conscience de tes mots. Tu n’avais pas vraiment en tête de dire cela. Mais ils sont sortis d’eux même. Avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres.
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Re: i'll finish this book . later | Olyla
Dim 5 Jan 2020 - 23:03
Sa main s’éprend de la mienne. Je panique. Comment va-t-elle réagir… ? Elle semble perdue. Elle semble autant perdue que je refuse admettre de l’être. Je sens la boule au ventre monter. Rapidement. Vite. Fort. Pourtant, ma main glisse jusqu’à son coeur, foulant les plis de son t-shirt relevés. Ma respiration s’accélère, vite.
- Douce Olympe, rien n’est idiot quand cela est sincère. Je…aussi…crois…amoureuse toi
Mon coeur se soulève à nouveau, j’arrête de respirer. Je me fige. Plus un mouvement, plus une caresse. L’océan m’engloutis. Sauvage, infini, mais pourtant chaud. Doux. C’est en ces eaux que je retrouve l’essence de moi-même, c’est dans le trouble que je m’aperçois, enfant, seule, alors que mon ombre danse, alors que ce sourire persiste.
Toi, petit être de l’ombre, toi qui a grandis en moi, toi mon frère, toi mon moi, nous… Une vie isolée, une vie de solitude, la fin d’un silence profond qui valait plus que tous les cris de désespoir. Les larmes perlent le long de mes joues, roulant jusqu’à mon menton pour s’écrouler sur son visage alors que le bruit de ma respiration se laissait entendre, vaguement. Un instant, je ferme les yeux. Je marche sur ces eaux troubles et foule la terre.
Et je ris.
Je ris aux éclats.
La nervosité, le bonheur, la peur, tout… Tout m’envahis en mes émotions, et parmis la joie se cache la douleur d’un poids, d’un monde à mon dos, basculant, chutant pour enfin me permettre de relever la tête. Pouvoir ressentir, pleinement. Entièrement. Je ris. Je pleure. Les sanglots m’emplissent et mon étreinte se resserre, mes bras viennent l’entourer tout autant que mes jambes, et je serre. Je serre. D’une force faible, brisée par mes propres émotions, par les siennes. C’est à mon tour de fuir, à mon tour de cacher mon visage dans le creux de son cou, je tremble, un peu.
« Merci, merci, merci… »
Voix pratiquement rompue, mes larmes viennent humidifier son cou, son épaule, alors que cette libération me fait perdre lentement, mais surement mes moyens. La voilà. Elle est là. La petite poupée de chiffon derrière sa carapace. La voilà, la véritable Olympe O’Neil, petite marionnette brisée.
A la fois, j’avais besoin d’air et je sentais ma respiration commencer à devenir de plus en plus irrégulière, de plus en plus chaotique. Et à la fois, je ne pouvais plus imaginer même une seule seconde m’éloigner d’elle. Pourtant, une première toux. Puis une seconde. Et elle commence à se produire. Ma respiration se coupe plus ou moins entre interstices de toux et bruit de suffocation, cherchant sa main de la mienne pour la serrer maladroitement alors que mes forces m’abandonnent rapidement sous la crise de panique, basculant maladroitement sur le côté, ma poitrine se soulevant et s’abaissant à une vitesse alarmante, venant accompagner ma première main de la seconde, mes yeux se glissant vers elle, éprise de panique.
- Douce Olympe, rien n’est idiot quand cela est sincère. Je…aussi…crois…amoureuse toi
Mon coeur se soulève à nouveau, j’arrête de respirer. Je me fige. Plus un mouvement, plus une caresse. L’océan m’engloutis. Sauvage, infini, mais pourtant chaud. Doux. C’est en ces eaux que je retrouve l’essence de moi-même, c’est dans le trouble que je m’aperçois, enfant, seule, alors que mon ombre danse, alors que ce sourire persiste.
Toi, petit être de l’ombre, toi qui a grandis en moi, toi mon frère, toi mon moi, nous… Une vie isolée, une vie de solitude, la fin d’un silence profond qui valait plus que tous les cris de désespoir. Les larmes perlent le long de mes joues, roulant jusqu’à mon menton pour s’écrouler sur son visage alors que le bruit de ma respiration se laissait entendre, vaguement. Un instant, je ferme les yeux. Je marche sur ces eaux troubles et foule la terre.
Et je ris.
Je ris aux éclats.
La nervosité, le bonheur, la peur, tout… Tout m’envahis en mes émotions, et parmis la joie se cache la douleur d’un poids, d’un monde à mon dos, basculant, chutant pour enfin me permettre de relever la tête. Pouvoir ressentir, pleinement. Entièrement. Je ris. Je pleure. Les sanglots m’emplissent et mon étreinte se resserre, mes bras viennent l’entourer tout autant que mes jambes, et je serre. Je serre. D’une force faible, brisée par mes propres émotions, par les siennes. C’est à mon tour de fuir, à mon tour de cacher mon visage dans le creux de son cou, je tremble, un peu.
« Merci, merci, merci… »
Voix pratiquement rompue, mes larmes viennent humidifier son cou, son épaule, alors que cette libération me fait perdre lentement, mais surement mes moyens. La voilà. Elle est là. La petite poupée de chiffon derrière sa carapace. La voilà, la véritable Olympe O’Neil, petite marionnette brisée.
A la fois, j’avais besoin d’air et je sentais ma respiration commencer à devenir de plus en plus irrégulière, de plus en plus chaotique. Et à la fois, je ne pouvais plus imaginer même une seule seconde m’éloigner d’elle. Pourtant, une première toux. Puis une seconde. Et elle commence à se produire. Ma respiration se coupe plus ou moins entre interstices de toux et bruit de suffocation, cherchant sa main de la mienne pour la serrer maladroitement alors que mes forces m’abandonnent rapidement sous la crise de panique, basculant maladroitement sur le côté, ma poitrine se soulevant et s’abaissant à une vitesse alarmante, venant accompagner ma première main de la seconde, mes yeux se glissant vers elle, éprise de panique.
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Re: i'll finish this book . later | Olyla
Dim 5 Jan 2020 - 23:25
Tu entends son cœur. Tu n’entends que son cœur. Il change de tempo. Il varie. Il va de plus en plus vite. De plus en plus fort. Il accompagne la respiration. Elle se fait aléatoire. Puis saccadée. Tu lui laisses la possibilité de s’écarter. Tu as un mauvais pressentiment.
Une larme. Elle glisse de son visage vers le tien. Puis une autre. Encore une autre. Ton cœur se serre. Tu as mal. Pas pour toi. Mais pour elle. Comme si tu ressentais sa douleur en toi. Elle te serre. Elle pleure. Tu tentes de former une bulle autour de vous.
Puis des merci. Tu es un peu perdue. Tu frottes son dos. Sans un mot. Tu laisses les larmes couler. Parfois cela fait du bien de tout lâcher. Tu le sais bien. Tu n’as que trop pleuré en étant seule. Tu ne bouges pas. Tu es là pour elle.
- Je serais toujours là, c’est une promesse.
Tu tenais à le dire. Tu voulais sceller cette promesse. Tu voulais la graver.
Puis les choses basculent. Le cœur change de cap. Il est plus rapide. Trop rapide. La respiration aussi. Tu réfléchis à toute vitesse. Tu repasses vos conversations en plus. Elle t’avait parlé de soucis respiratoire une fois. Vite. Vite. Vite.
Une idée. Tenter de se lever… Mauvaise idée.
Tu libères un bras.
- Accio ventoline
Main vers la porte entrouverte. Tu ne maitrises pas la manumagie. Tu tentes de calmer ta propre respiration pour ne pas la faire paniquer plus. Tu caresses doucement son dos de ta main non dirigé vers la porte.
Porte qui bouge. Tu vois un être vert sur une monture rousse. Une baguette maladroitement tenue. Tu l’attrapes. Tandis que tu fais venir à toi le médicament. Tes deux petits acolytes viennent se joindre au câlin. Ils sont inquiets.
Tu te redresses doucement. Tu lâches la baguette sur le sol. Tu la rangeras plus tard, il y avait plus important. Tu redresses avec toi ta douce. Tu approches de ses lèvres le médicament. Tu ne sais pas comment cela marche. Tu l’aides à approcher une de ses mains de l’objet.
Elle est dans tes bras. Tu es assise. Tu la maintiens contre toi. Tu ne sais pas comment tu fais. Tu agis d’instinct. Tu embrasses son front.
- Tout ira bien. Tu es en sécurité ici. Je te protégerais. Peu importe contre quoi, je serais là.
Une larme. Elle glisse de son visage vers le tien. Puis une autre. Encore une autre. Ton cœur se serre. Tu as mal. Pas pour toi. Mais pour elle. Comme si tu ressentais sa douleur en toi. Elle te serre. Elle pleure. Tu tentes de former une bulle autour de vous.
Puis des merci. Tu es un peu perdue. Tu frottes son dos. Sans un mot. Tu laisses les larmes couler. Parfois cela fait du bien de tout lâcher. Tu le sais bien. Tu n’as que trop pleuré en étant seule. Tu ne bouges pas. Tu es là pour elle.
- Je serais toujours là, c’est une promesse.
Tu tenais à le dire. Tu voulais sceller cette promesse. Tu voulais la graver.
Puis les choses basculent. Le cœur change de cap. Il est plus rapide. Trop rapide. La respiration aussi. Tu réfléchis à toute vitesse. Tu repasses vos conversations en plus. Elle t’avait parlé de soucis respiratoire une fois. Vite. Vite. Vite.
Une idée. Tenter de se lever… Mauvaise idée.
Tu libères un bras.
- Accio ventoline
Main vers la porte entrouverte. Tu ne maitrises pas la manumagie. Tu tentes de calmer ta propre respiration pour ne pas la faire paniquer plus. Tu caresses doucement son dos de ta main non dirigé vers la porte.
Porte qui bouge. Tu vois un être vert sur une monture rousse. Une baguette maladroitement tenue. Tu l’attrapes. Tandis que tu fais venir à toi le médicament. Tes deux petits acolytes viennent se joindre au câlin. Ils sont inquiets.
Tu te redresses doucement. Tu lâches la baguette sur le sol. Tu la rangeras plus tard, il y avait plus important. Tu redresses avec toi ta douce. Tu approches de ses lèvres le médicament. Tu ne sais pas comment cela marche. Tu l’aides à approcher une de ses mains de l’objet.
Elle est dans tes bras. Tu es assise. Tu la maintiens contre toi. Tu ne sais pas comment tu fais. Tu agis d’instinct. Tu embrasses son front.
- Tout ira bien. Tu es en sécurité ici. Je te protégerais. Peu importe contre quoi, je serais là.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Dim 5 Jan 2020 - 23:50
- Je serais toujours là, c’est une promesse.
Les mots sont forts. Ils sont beaux. Mais le souffle ne tardait à manquer. Trop rapidement pour réagir, trop fortement pour lutter. Sensation étrange d’une perte de contrôle de mon corps et en même temps d’une sécurité certaine. Je suffoquais face à l’hyperventilation. Pourtant. Je me sentais bien, en sécurité.
- Accio ventoline
Tentative désespérée, peut-être. Elle paraît calme. La maladresse du geste montre que non. Mais elle cherche à me montrer que oui, et c’est attendrissant… Si attendrissant. Malgré tout, comme crible du destin, la situation prend une tournure des plus amusante et malgré mon incapacité à respirer correctement, je tâche de garder mon calme autant que faire ce peut, économiser le moindre souffle. Ma vue se trouble, jusqu’à la sensation si connue de la ventoline à mes lèvres, la pressant sans réellement chercher à comprendre en prenant une grande inspiration, difficile, la maintenant quelques secondes avant d’expirer en toussotant.
Douleur à ma poitrine mêlé d’une grande douceur, je voyais trouble, mes poumons se remplissant plus ou moins d’air un peu plus aisément alors que je reprenais lentement mon souffle. Preuve de ces mots… Elle a été présente, en un moment certes quotidien, mais oppressant, difficile.
Je ferme les yeux à son baiser à mon front, laissant tomber la ventoline, laissant lourdement ma tête basculer sur son épaule, haletant encore légèrement, ma main désserrant la sienne, vaguement, sans pour autant même songer une seule seconde à la quitter.
- Tout ira bien. Tu es en sécurité ici. Je te protégerais. Peu importe contre quoi, je serais là.
Un temps, plusieurs minutes, peut-être, d’un silence appréciable alors que mes prunelles s’étaient éteintes, m’étant pratiquement assoupie sans que ça ne sois réellement le cas, profitant juste de sa présence, d’un besoin de calme, d’un besoin d’oublier, finissant par rouvrir mes prunelle rougies en relâchant son étreinte lentement pour essuyer mes larmes teintées de noir ricanant en me tournant vers les deux animaux.
« Merci à vous, mes preux chevaliers, vous m’avez sauvé… »
Fis-je en reprenant le ton du rire, plus ou moins, plongeant mon regard vers la louve, mes lèvres entrouvertes alors que mon sourire disparaissait, remplacé par la fascination avant que ce ton de bonne humeur ne reprenne le dessus, embrassant sa joue en douceur, mes lèvres se nichant proche de son oreille.
« Merci… »
Lui soufflais-je une nouvelle fois, m’écartant un instant pour me redresser à l’aide du mur, chancelante, le monde paraissant étrangement… Mobile, autour de moi, passant mes doigts au niveau de mon front en fermant douloureusement les yeux, le visage crispé, avant de me tourner vers elle.
« J’peux prendre un bain… ? Je dois ressembler à un panda avec tout ça de larmes et… Euh… Je… J’me sens un peu moite, les hyperventilation et la transpiration c’est… Un peu le combo fatal. »
Riais-je en me maintenant maladroitement au mur, tendant ma main libre en souriant pour l’inviter à me montrer le chemin, et indiquer en réalité aussi sans l’assumer réellement que je n’étais probablement pas en état de me mouvoir seule.
Les mots sont forts. Ils sont beaux. Mais le souffle ne tardait à manquer. Trop rapidement pour réagir, trop fortement pour lutter. Sensation étrange d’une perte de contrôle de mon corps et en même temps d’une sécurité certaine. Je suffoquais face à l’hyperventilation. Pourtant. Je me sentais bien, en sécurité.
- Accio ventoline
Tentative désespérée, peut-être. Elle paraît calme. La maladresse du geste montre que non. Mais elle cherche à me montrer que oui, et c’est attendrissant… Si attendrissant. Malgré tout, comme crible du destin, la situation prend une tournure des plus amusante et malgré mon incapacité à respirer correctement, je tâche de garder mon calme autant que faire ce peut, économiser le moindre souffle. Ma vue se trouble, jusqu’à la sensation si connue de la ventoline à mes lèvres, la pressant sans réellement chercher à comprendre en prenant une grande inspiration, difficile, la maintenant quelques secondes avant d’expirer en toussotant.
Douleur à ma poitrine mêlé d’une grande douceur, je voyais trouble, mes poumons se remplissant plus ou moins d’air un peu plus aisément alors que je reprenais lentement mon souffle. Preuve de ces mots… Elle a été présente, en un moment certes quotidien, mais oppressant, difficile.
Je ferme les yeux à son baiser à mon front, laissant tomber la ventoline, laissant lourdement ma tête basculer sur son épaule, haletant encore légèrement, ma main désserrant la sienne, vaguement, sans pour autant même songer une seule seconde à la quitter.
- Tout ira bien. Tu es en sécurité ici. Je te protégerais. Peu importe contre quoi, je serais là.
Un temps, plusieurs minutes, peut-être, d’un silence appréciable alors que mes prunelles s’étaient éteintes, m’étant pratiquement assoupie sans que ça ne sois réellement le cas, profitant juste de sa présence, d’un besoin de calme, d’un besoin d’oublier, finissant par rouvrir mes prunelle rougies en relâchant son étreinte lentement pour essuyer mes larmes teintées de noir ricanant en me tournant vers les deux animaux.
« Merci à vous, mes preux chevaliers, vous m’avez sauvé… »
Fis-je en reprenant le ton du rire, plus ou moins, plongeant mon regard vers la louve, mes lèvres entrouvertes alors que mon sourire disparaissait, remplacé par la fascination avant que ce ton de bonne humeur ne reprenne le dessus, embrassant sa joue en douceur, mes lèvres se nichant proche de son oreille.
« Merci… »
Lui soufflais-je une nouvelle fois, m’écartant un instant pour me redresser à l’aide du mur, chancelante, le monde paraissant étrangement… Mobile, autour de moi, passant mes doigts au niveau de mon front en fermant douloureusement les yeux, le visage crispé, avant de me tourner vers elle.
« J’peux prendre un bain… ? Je dois ressembler à un panda avec tout ça de larmes et… Euh… Je… J’me sens un peu moite, les hyperventilation et la transpiration c’est… Un peu le combo fatal. »
Riais-je en me maintenant maladroitement au mur, tendant ma main libre en souriant pour l’inviter à me montrer le chemin, et indiquer en réalité aussi sans l’assumer réellement que je n’étais probablement pas en état de me mouvoir seule.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Lun 6 Jan 2020 - 0:18
Tu fermes les yeux. Tu ne te concentres que sur elle. Que sur tous les changements qui l’entourent. Que sur elle et elle seule. Tu es rassurée quand sa respiration reprend un rythme normal. Tu es apaisée quand son cœur reprend sa mélodie.
Tu souris. Tu restes là. La gardant dans tes bras. Tu respires avec elle. Les deux petits profitent aussi du câlin. Tu ouvres les yeux pour les remercier du regard. Que ferais-tu sans eux ? Ils sont comme ta famille. Toujours là.
Puis tu l’entends. Elle remercie les deux près de vous. Tic esquisse une courbette et Tac retire un chapeau imaginaire. Mais toi, toi tu ne rigoles pas. Tu prends une mine faussement boudeuse. Ses chevaliers ?
- Et moi ?
Toute petite voix. Plus pour la forme en détournant la tête. Un baiser atterrissant sur la joue. Tu ne sais pas combien de temps tu tiendras. Tu n’es pas très douée pour bouder. Surtout si…
Mot magique. Tu craques. Tu l’embrasses. Aucune volonté. Strictement aucune volonté. Tu ris de toi-même. C’est tellement rare.
Tu relèves son petit minois d’une main. Tu tâches d’effacer les dernières larmes du petit panda face à toi. Tu la trouves mignonne ainsi. Cela lui donne un petit côté attendrissant. Non, tu n’es pas bizarre. Tu es simplement am…Même tes pensées ont du mal avec ce mot. Il faudra t’y faire.
Elle reprend la parole. Puis elle tente de se redresser. Tu fronces un peu les sourcils et tu la retiens au lit. Tu l’embrasses tendrement avant de lui murmurer à l’oreille.
- Reste ici le temps que je te prépare tout. Je te laisse avec tes…chevaliers.
Un bisou sur le bout du nez et te voilà éclipsée. Tu t’actives. Faire couler l’eau. Lui préparer une boisson sucrée à base de fruits. Sortir des petits gâteaux rien que pour elle. Apporter un tabouret dans la salle de bain. Tout poser dessus. Sortir une serviette propre. Puis revenir la voir.
Tu la portes doucement. Tu fais attention à elle. Tu l’embrasses sur le front. Être loup à parfois des avantages. Il fallait que tu te l’avoues. Elle dans tes bras au-dessus du sol. Tu passes une première porte. Puis une seconde. Tu fais toucher ses petits pieds de danseuse au sol.
Tu l’enlaces. La différence de taille se remarque. Tu souris à cette pensée. Tu ne veux plus la lâcher. Les quelques minutes juste avant ont été de trop. Encore juste quelques secondes. Juste quelques-unes.
- Et voici pour mademoiselle. Je t’attends dans le salon petit panda. Je t’ai apporté de quoi petit déjeuner en plus et si tu as le moindre souci appelle moi…
Tu embrasses ses douces joues. Puis ses lèvres.
Tu souris. Tu restes là. La gardant dans tes bras. Tu respires avec elle. Les deux petits profitent aussi du câlin. Tu ouvres les yeux pour les remercier du regard. Que ferais-tu sans eux ? Ils sont comme ta famille. Toujours là.
Puis tu l’entends. Elle remercie les deux près de vous. Tic esquisse une courbette et Tac retire un chapeau imaginaire. Mais toi, toi tu ne rigoles pas. Tu prends une mine faussement boudeuse. Ses chevaliers ?
- Et moi ?
Toute petite voix. Plus pour la forme en détournant la tête. Un baiser atterrissant sur la joue. Tu ne sais pas combien de temps tu tiendras. Tu n’es pas très douée pour bouder. Surtout si…
Mot magique. Tu craques. Tu l’embrasses. Aucune volonté. Strictement aucune volonté. Tu ris de toi-même. C’est tellement rare.
Tu relèves son petit minois d’une main. Tu tâches d’effacer les dernières larmes du petit panda face à toi. Tu la trouves mignonne ainsi. Cela lui donne un petit côté attendrissant. Non, tu n’es pas bizarre. Tu es simplement am…Même tes pensées ont du mal avec ce mot. Il faudra t’y faire.
Elle reprend la parole. Puis elle tente de se redresser. Tu fronces un peu les sourcils et tu la retiens au lit. Tu l’embrasses tendrement avant de lui murmurer à l’oreille.
- Reste ici le temps que je te prépare tout. Je te laisse avec tes…chevaliers.
Un bisou sur le bout du nez et te voilà éclipsée. Tu t’actives. Faire couler l’eau. Lui préparer une boisson sucrée à base de fruits. Sortir des petits gâteaux rien que pour elle. Apporter un tabouret dans la salle de bain. Tout poser dessus. Sortir une serviette propre. Puis revenir la voir.
Tu la portes doucement. Tu fais attention à elle. Tu l’embrasses sur le front. Être loup à parfois des avantages. Il fallait que tu te l’avoues. Elle dans tes bras au-dessus du sol. Tu passes une première porte. Puis une seconde. Tu fais toucher ses petits pieds de danseuse au sol.
Tu l’enlaces. La différence de taille se remarque. Tu souris à cette pensée. Tu ne veux plus la lâcher. Les quelques minutes juste avant ont été de trop. Encore juste quelques secondes. Juste quelques-unes.
- Et voici pour mademoiselle. Je t’attends dans le salon petit panda. Je t’ai apporté de quoi petit déjeuner en plus et si tu as le moindre souci appelle moi…
Tu embrasses ses douces joues. Puis ses lèvres.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Lun 6 Jan 2020 - 14:00
- Et moi ?
Suppliait-elle presque avant mes mots à son oreille, forçant un sourire des plus tendres face à un tel besoin d’affection. Elle m’embrasse, je frissonne au contact de ses lèvres contre les miennes, peaux sensibles, contact intime, bref, chaste, plus maladroit de ma part au vue de mon état, bien que je me ressaisis, peu à peu. Nous rions ensemble, et c’est bon, c’est si bon de la voir sourire… De l’entendre rire… De la voir si forte, forte de pouvoir être heureuse, me renvoyant cette douce lueur, ce doux bonheur de contribuer à ce sentiment.
J’essaie de me redresser. Je peine. Mais je suis en bonne voie, avant de tomber maladroitement sur elle, éprise d’un rire cristallin, laissant ma tête s’appuyer contre son ventre un instant avant de m’asseoir.
- Reste ici le temps que je te prépare tout. Je te laisse avec tes…chevaliers.
Jalouse, mademoiselle Sylvian ? Ou simplement amusée du compliment émis ? Elle embrasse le bout de mon nez et se lève, je souris.
« Bien madame ! »
Fis-je en poussant la voix pour me laisser basculer contre le mur, souriante, la regardant quitter la pièce en torturant ma lèvre inférieure, m’éprenant de sa démarche, de sa chevelure caressant le vent, de ses courbes…
Le temps de fermer les yeux, je frissonne en me sentant décoller du lit, venant nicher ma tête contre son épaule, passant lentement mes bras autour d’elle pour me laisser guider jusqu’à la salle de bain, foulant maladroitement le sol, mes orteils remuant en basculant plus ou moins sur mes talons, puis la pointe, pour constater ma capacité à tenir debout. Bien. C’est un bon départ.
Ses bras passent autour de mon cou, ma tête vient reposer au creux de son cou alors que mes doigts viennent se faufiler sous son t-shirt, dans son dos pour aller chercher sa chaleur.
- Et voici pour mademoiselle. Je t’attends dans le salon petit panda. Je t’ai apporté de quoi petit déjeuner en plus et si tu as le moindre souci appelle moi…
Je ne peu m’empêcher de rire aux éclats, cachant mon visage contre sa peau face au surnom… petit panda, croisant mon regard dans le miroir, je ne peux m’empêcher de constater la véracité de son propos, pour une part, du moins… Comment ça, “je t’attends dans le salon ?” Comme si j’allais te lâcher, te laisser le moindre répit !
Ma jambe se soulevait, venant attraper la poignée de porte du bout de mes orteils pour la clore, habile de mes jambes, souple, en tournant le loquet jusqu’à entendre un clic, lui jetant un regard enjôleur.
« Tu ne vas pas me laisser toute seule voyons ! Imagine qu’un… Qu’un dragon surgisse des canalisations ! Qui va me protéger ? »
Riais-je comme prétexte en reculant, me laissant basculer en arrière pour tenir en gainage, mes mains au niveau de ses hanches, tenant sur mes talons, en pleine confiance à sa capacité, sa force à me maintenir pour la regarder droite, allant jusqu’à lâcher une main, en pleine maîtrise de mon équilibre, posant mon doigt sur son nez un instant avant de relâcher son étreinte pour contempler le petit déjeuner en constatant ces petits gâteaux, les même que j’avais ramené chez elle quelques mois auparavant, souriant tendrement avant de lui jeter un sourire complice, et épris d’une légère gratitude face à la petite attention.
Intrusive, oui. Je fouinais pour attraper du coton et du démaquillant pour retourner au naturel, soupirant en sentant ma peau respirer, cambrée en avant devant le miroir, lui jetant de temps à autres de furtifs regards alors que je buvais une gorgée du jus de fruit, fermant les yeux face à la fraîcheur du nectar, au sucre me stimulant, rapidement, un peu, faisant un demi-tour en tournant sur une pointe pour me retrouver face à elle, me rattrapant précisément pour poser mon regard vers le sien, malice accompagnant mon expression en laissant tomber les quelques boutons de mon chemisier pour laisser glisser le fin et cher tissu au sol en douceur, attrapant un élastique à mon poignet pour attacher mes cheveux en ramenant l’une de mes jambes autour d’elle, mouvements fluides, presque rythmés, dévoilant mon cou, ma nuque à la queue de cheval nouvellement formé.
Cruelle, peut-être, quelque part. Une fois mes cheveux entrelacés, je m’approchais pour rompre l’espace, me collant à elle pour dégrafer mon soutiens-gorge du bout des doigts d’une main, l’autre venant se nicher à sa hanche, sous son t-shirt, le vêtement maintenu par la pression contre son corps, me nichant sur la pointe du poids foulant encore le sol pour me hisser proche de son oreille pour y reprendre d’une voix suave
« Je sais pas si je veux reculer ou rester collée contre toi… »
Cruel dilemme entre dévoiler un corps taillé ou s’éprendre de la douceur du contact physique, il n’y a pas de bonne réponse. Ou peut-être que si, c’était une invitation à me laisser surprendre. Encore. Tu n’es que surprise pour moi, MacKayla… Et j’aime, j’aime tellement être surprise, je t’...
Un frisson, mes joues s'empourprent, lèvres entrouvertes, regard dans le vide.
Suppliait-elle presque avant mes mots à son oreille, forçant un sourire des plus tendres face à un tel besoin d’affection. Elle m’embrasse, je frissonne au contact de ses lèvres contre les miennes, peaux sensibles, contact intime, bref, chaste, plus maladroit de ma part au vue de mon état, bien que je me ressaisis, peu à peu. Nous rions ensemble, et c’est bon, c’est si bon de la voir sourire… De l’entendre rire… De la voir si forte, forte de pouvoir être heureuse, me renvoyant cette douce lueur, ce doux bonheur de contribuer à ce sentiment.
J’essaie de me redresser. Je peine. Mais je suis en bonne voie, avant de tomber maladroitement sur elle, éprise d’un rire cristallin, laissant ma tête s’appuyer contre son ventre un instant avant de m’asseoir.
- Reste ici le temps que je te prépare tout. Je te laisse avec tes…chevaliers.
Jalouse, mademoiselle Sylvian ? Ou simplement amusée du compliment émis ? Elle embrasse le bout de mon nez et se lève, je souris.
« Bien madame ! »
Fis-je en poussant la voix pour me laisser basculer contre le mur, souriante, la regardant quitter la pièce en torturant ma lèvre inférieure, m’éprenant de sa démarche, de sa chevelure caressant le vent, de ses courbes…
Le temps de fermer les yeux, je frissonne en me sentant décoller du lit, venant nicher ma tête contre son épaule, passant lentement mes bras autour d’elle pour me laisser guider jusqu’à la salle de bain, foulant maladroitement le sol, mes orteils remuant en basculant plus ou moins sur mes talons, puis la pointe, pour constater ma capacité à tenir debout. Bien. C’est un bon départ.
Ses bras passent autour de mon cou, ma tête vient reposer au creux de son cou alors que mes doigts viennent se faufiler sous son t-shirt, dans son dos pour aller chercher sa chaleur.
- Et voici pour mademoiselle. Je t’attends dans le salon petit panda. Je t’ai apporté de quoi petit déjeuner en plus et si tu as le moindre souci appelle moi…
Je ne peu m’empêcher de rire aux éclats, cachant mon visage contre sa peau face au surnom… petit panda, croisant mon regard dans le miroir, je ne peux m’empêcher de constater la véracité de son propos, pour une part, du moins… Comment ça, “je t’attends dans le salon ?” Comme si j’allais te lâcher, te laisser le moindre répit !
Ma jambe se soulevait, venant attraper la poignée de porte du bout de mes orteils pour la clore, habile de mes jambes, souple, en tournant le loquet jusqu’à entendre un clic, lui jetant un regard enjôleur.
« Tu ne vas pas me laisser toute seule voyons ! Imagine qu’un… Qu’un dragon surgisse des canalisations ! Qui va me protéger ? »
Riais-je comme prétexte en reculant, me laissant basculer en arrière pour tenir en gainage, mes mains au niveau de ses hanches, tenant sur mes talons, en pleine confiance à sa capacité, sa force à me maintenir pour la regarder droite, allant jusqu’à lâcher une main, en pleine maîtrise de mon équilibre, posant mon doigt sur son nez un instant avant de relâcher son étreinte pour contempler le petit déjeuner en constatant ces petits gâteaux, les même que j’avais ramené chez elle quelques mois auparavant, souriant tendrement avant de lui jeter un sourire complice, et épris d’une légère gratitude face à la petite attention.
Intrusive, oui. Je fouinais pour attraper du coton et du démaquillant pour retourner au naturel, soupirant en sentant ma peau respirer, cambrée en avant devant le miroir, lui jetant de temps à autres de furtifs regards alors que je buvais une gorgée du jus de fruit, fermant les yeux face à la fraîcheur du nectar, au sucre me stimulant, rapidement, un peu, faisant un demi-tour en tournant sur une pointe pour me retrouver face à elle, me rattrapant précisément pour poser mon regard vers le sien, malice accompagnant mon expression en laissant tomber les quelques boutons de mon chemisier pour laisser glisser le fin et cher tissu au sol en douceur, attrapant un élastique à mon poignet pour attacher mes cheveux en ramenant l’une de mes jambes autour d’elle, mouvements fluides, presque rythmés, dévoilant mon cou, ma nuque à la queue de cheval nouvellement formé.
Cruelle, peut-être, quelque part. Une fois mes cheveux entrelacés, je m’approchais pour rompre l’espace, me collant à elle pour dégrafer mon soutiens-gorge du bout des doigts d’une main, l’autre venant se nicher à sa hanche, sous son t-shirt, le vêtement maintenu par la pression contre son corps, me nichant sur la pointe du poids foulant encore le sol pour me hisser proche de son oreille pour y reprendre d’une voix suave
« Je sais pas si je veux reculer ou rester collée contre toi… »
Cruel dilemme entre dévoiler un corps taillé ou s’éprendre de la douceur du contact physique, il n’y a pas de bonne réponse. Ou peut-être que si, c’était une invitation à me laisser surprendre. Encore. Tu n’es que surprise pour moi, MacKayla… Et j’aime, j’aime tellement être surprise, je t’...
Un frisson, mes joues s'empourprent, lèvres entrouvertes, regard dans le vide.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Lun 6 Jan 2020 - 14:56
Tu l’embrasses. Encore et encore. Tu n’as plus envie de t’éloigner d’elle. Ce sentiment est si fort. Mais en même temps, il lui faut aussi son espace. Tu n’allais tout de même pas rester ici alors qu’elle prend un bain non ? Rien que d’y penser, le rouge te monte aux joues.
Clic.
Tu ouvres les yeux d’un coup. Un rapide regard sur le côté. Un fin petit pied de danseuse venait de fermer la porte. Et de la verrouiller. Mademoiselle, n’a pas l’air d’accord sur le fait que tu t’éloignes. Tu rougis d’autant plus.
Tu entends ses mots. Tu l’entends rire. Tu lui souris. Tu ne trouves pas grand-chose à répondre. Si elle avait besoin de toi, tu ne pouvais alors pas t’en aller comme cela. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Elle pourrait perdre pied dans la petite baignoire.
Alors qu’elle grignote, tu l’observes. Tu te dis que tu pourrais en profiter pour filer en douce. Lui laisser son espace. Mais a chaque mouvement esquissé vers la porte, un regard te ramène vers elle. Elle qui fouille pour trouver de quoi se démaquiller chez toi. Tu souris. Elle a eu de la chance de trouver. Tu ne te maquilles que trop rarement. Et pourtant, elle venait d’avancer ces doux yeux de panda…
Tu penses alors profiter d’un instant où elle boit pour d’éclipser. Que nenni. Tu as à peine le temps de poser la main sur la poignée que tes yeux se posent sur la peau…dénudée. Tu détournes rapidement le regard.
Elle vient se coller à toi. Tu trouves un certain attrait à ce beau plafond tout d’un coup. Elle te murmure des mots. Un regard vers elle pour confirmer ce que tu pensais. Puis de nouveau les yeux au ciel. Très très joli plafond.
Ton cœur s’accélère. Tu sais quoi lui répondre mais cela serait déplacé. Pour une fois tu es d’accord avec le loup. Non ne pas le dire. Se retenir. Garder les yeux hors de la tentation. Hors de cette peau si douce que tes mains ne s’interdisent pas de caresser malgré toi.
-Rester collées c’est bien, sans cela c’est mieux…
Tu fais délicatement glisser le morceau de tissu vers le sol sans qu’elle ait à s’écarter. Tu te serres un peu plus contre elle. Tu sens sa chaleur au travers ton T-shirt. Tu la sens t’envahir. Tu n’es plus vraiment maitre de tes mouvements.
Elle est reine.
Tu l’embrasses passionnément.
Clic.
Tu ouvres les yeux d’un coup. Un rapide regard sur le côté. Un fin petit pied de danseuse venait de fermer la porte. Et de la verrouiller. Mademoiselle, n’a pas l’air d’accord sur le fait que tu t’éloignes. Tu rougis d’autant plus.
Tu entends ses mots. Tu l’entends rire. Tu lui souris. Tu ne trouves pas grand-chose à répondre. Si elle avait besoin de toi, tu ne pouvais alors pas t’en aller comme cela. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Elle pourrait perdre pied dans la petite baignoire.
Alors qu’elle grignote, tu l’observes. Tu te dis que tu pourrais en profiter pour filer en douce. Lui laisser son espace. Mais a chaque mouvement esquissé vers la porte, un regard te ramène vers elle. Elle qui fouille pour trouver de quoi se démaquiller chez toi. Tu souris. Elle a eu de la chance de trouver. Tu ne te maquilles que trop rarement. Et pourtant, elle venait d’avancer ces doux yeux de panda…
Tu penses alors profiter d’un instant où elle boit pour d’éclipser. Que nenni. Tu as à peine le temps de poser la main sur la poignée que tes yeux se posent sur la peau…dénudée. Tu détournes rapidement le regard.
Elle vient se coller à toi. Tu trouves un certain attrait à ce beau plafond tout d’un coup. Elle te murmure des mots. Un regard vers elle pour confirmer ce que tu pensais. Puis de nouveau les yeux au ciel. Très très joli plafond.
Ton cœur s’accélère. Tu sais quoi lui répondre mais cela serait déplacé. Pour une fois tu es d’accord avec le loup. Non ne pas le dire. Se retenir. Garder les yeux hors de la tentation. Hors de cette peau si douce que tes mains ne s’interdisent pas de caresser malgré toi.
-Rester collées c’est bien, sans cela c’est mieux…
Tu fais délicatement glisser le morceau de tissu vers le sol sans qu’elle ait à s’écarter. Tu te serres un peu plus contre elle. Tu sens sa chaleur au travers ton T-shirt. Tu la sens t’envahir. Tu n’es plus vraiment maitre de tes mouvements.
Elle est reine.
Tu l’embrasses passionnément.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Lun 6 Jan 2020 - 19:11
De mes oeillades je tend à les remarquer. Elle cherche la fuite, elle est mal à l’aise. Mais mes désirs surplombent vaguement ma volonté et ma bienveillance en ce que je lui intime par mes gestes, par mes mots, de rester. Ses caresses sur ma peau dénudée me procurent de longs frissons, mes prunelles s’éteignent et viennent faire taire mes doutes. Il n’y en a plus aucun possible. Je t’aime, mais comment suis-je seulement capable de prononcer de tels mots, si rapidement ?
La libération, peut-être. Elle joue. Beaucoup. Tu sais. Je sais. Tu sais que je sais. Je sais que tu sais. Nous savons. Et si notre amitié s’est plus liée au travail, nous nous connaissons. Pas parfaitement, loin de là. Mais nous apprendrons. Je l’espère. Alors finalement, ce n’est peut-être pas si anormal, peut-être pas si précipité… Motivé par le soulagement, motivé par l’attirance, motivé par une proximité soudaine nous ayant rapproché. Il y a des faits, des raisons, mais dans le fond, de mon côté, je sais que mes mots, mes pensées sont parfaitement réfléchies.
Faisons un bout de route ensemble, s’il te plait…
-Rester collées c’est bien, sans cela c’est mieux…
Prunelles brillantes, chaleur motivée par ma mi-nudité face à elle, je laissais mon minois se replacer vers elle en sentant mon soutiens gorge glisser le long de mon corps par ses gestes. D’habitude je ne suis pas pudique, vraiment pas. Pas pour un sous. Là. Etrangement. J’ai comme un doute, comme une peur. Suis-je assez belle pour elle ? Ne suis-je pas… Trop maigre ? Trop petite ? Trop fragile ? Trop pâle ? Trop, trop ?
Chassant mes pensées, c’est un sourire qui vient m’animer. Tais-toi donc, Olympe. Fait ce que tu sais faire de mieux. Danse. Nos lèvres s’éprennent alors que du bout des doigts je viens laisser glisser ma jupe le long de mes jambes, me retrouvant uniquement vêtue d’un collant mi-opaque, période oblige pour un corps si frileux et d’un bas de sous-vêtement rouge, visiblement non accordé au haut. Ce n’était pas prévu soufflais-je intérieurement, bénissant tout de même intérieurement ma tendance à ne porter pratiquement que de la lingerie.
J’avance, l’acculant contre le mur. Une jambe, la seconde, je ne pouvais plus rompre ce baiser, plus et moins inexorablement attirés l’un par l’autre. Mes bras se nichent autour de son cou, je décolle aisément du sol, agrippant fermement sa taille, me retenant principalement à la force de mes fines cuisses, osant franchir la barrière de ses lèvres de ma langue, mes mains s’éperdant dans ses cheveux, contact franc, contact fort, les quelques petits bruissements émis du fond de ma gorge mêlé à la passion de mes gestes trahissant le désir, l’abandon de moi, rompant, après un instant peut-être long l’instant dans une nécessité de reprendre mon souffle, haletante en faisant basculer mon front contre le sien, nos souffles mêlés.
« Ne t’éloigne pas de moi alors… »
A la fois, je parlais de l’instant. Mais peut-être plus vastement du quotidien, peut-être plus vastement d’un pan entier de mon monde. Ce n’était pas vraiment une question ni une supplication, bien que dans le fond elle restait bien évidemment libre, libre d’être, libre de devenir, mais en mon ton, c’est bien de l’affirmation dont il était question, et peut-être l’image que je renvois, celle d’une femme affirmée, assumant son entièreté, bien qu’il n’en est rien. C’est simplement… Plus simple, tellement plus simple de séduire en ayant l’air sûr de soi.
La libération, peut-être. Elle joue. Beaucoup. Tu sais. Je sais. Tu sais que je sais. Je sais que tu sais. Nous savons. Et si notre amitié s’est plus liée au travail, nous nous connaissons. Pas parfaitement, loin de là. Mais nous apprendrons. Je l’espère. Alors finalement, ce n’est peut-être pas si anormal, peut-être pas si précipité… Motivé par le soulagement, motivé par l’attirance, motivé par une proximité soudaine nous ayant rapproché. Il y a des faits, des raisons, mais dans le fond, de mon côté, je sais que mes mots, mes pensées sont parfaitement réfléchies.
Faisons un bout de route ensemble, s’il te plait…
-Rester collées c’est bien, sans cela c’est mieux…
Prunelles brillantes, chaleur motivée par ma mi-nudité face à elle, je laissais mon minois se replacer vers elle en sentant mon soutiens gorge glisser le long de mon corps par ses gestes. D’habitude je ne suis pas pudique, vraiment pas. Pas pour un sous. Là. Etrangement. J’ai comme un doute, comme une peur. Suis-je assez belle pour elle ? Ne suis-je pas… Trop maigre ? Trop petite ? Trop fragile ? Trop pâle ? Trop, trop ?
Chassant mes pensées, c’est un sourire qui vient m’animer. Tais-toi donc, Olympe. Fait ce que tu sais faire de mieux. Danse. Nos lèvres s’éprennent alors que du bout des doigts je viens laisser glisser ma jupe le long de mes jambes, me retrouvant uniquement vêtue d’un collant mi-opaque, période oblige pour un corps si frileux et d’un bas de sous-vêtement rouge, visiblement non accordé au haut. Ce n’était pas prévu soufflais-je intérieurement, bénissant tout de même intérieurement ma tendance à ne porter pratiquement que de la lingerie.
J’avance, l’acculant contre le mur. Une jambe, la seconde, je ne pouvais plus rompre ce baiser, plus et moins inexorablement attirés l’un par l’autre. Mes bras se nichent autour de son cou, je décolle aisément du sol, agrippant fermement sa taille, me retenant principalement à la force de mes fines cuisses, osant franchir la barrière de ses lèvres de ma langue, mes mains s’éperdant dans ses cheveux, contact franc, contact fort, les quelques petits bruissements émis du fond de ma gorge mêlé à la passion de mes gestes trahissant le désir, l’abandon de moi, rompant, après un instant peut-être long l’instant dans une nécessité de reprendre mon souffle, haletante en faisant basculer mon front contre le sien, nos souffles mêlés.
« Ne t’éloigne pas de moi alors… »
A la fois, je parlais de l’instant. Mais peut-être plus vastement du quotidien, peut-être plus vastement d’un pan entier de mon monde. Ce n’était pas vraiment une question ni une supplication, bien que dans le fond elle restait bien évidemment libre, libre d’être, libre de devenir, mais en mon ton, c’est bien de l’affirmation dont il était question, et peut-être l’image que je renvois, celle d’une femme affirmée, assumant son entièreté, bien qu’il n’en est rien. C’est simplement… Plus simple, tellement plus simple de séduire en ayant l’air sûr de soi.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Lun 6 Jan 2020 - 21:16
Elle se colle encore plus à toi. Ni l’une ni l’autre ne veut rompre ce baiser. Ne veut rompre cet instant. Tu as envie de lui dire à quel point elle est belle, même si tu n’oses pas poser le regard sur sa peau nue. Tu es timide. Ton regard est timide.
Tu recules avec elle. Ton dos contre le carrelage du mur. Tes lèvres toujours sur les siennes. Lorsqu’elle passe sa jambe autour de toi, tu remarques qu’elle n’a plus de jupe. Un regard rapide. Elle n’a plus de jupe. Et toi, toi, tu portes toujours cet ample T-shirt et ce short. Une tenue peu habituelle pour la saison mais pour dormir des plus confortables.
Tu la sens agrippée à toi. Une main dans son dos. Une autre au niveau de sa cuisse. Aucune arrière-pensée. Ou peut-être si. Ne pas y penser. La retenir de tomber. Elle est si souple, si douce, si tendre, si tout. Tu te sens tellement, faible, fragile, rigide, sanguinaire à côté.
- Toujours avec toi sublime nymphe
Les derniers mots n’était pas prévu. Pas du tout. Mais tu souris. Rompre le baiser pour cela. Il le fallait. Tu te détaches doucement d’elle. Tu fermes les yeux.
Tu prends une grande inspiration.
Tu fais le vide
Courage Mac
Tu retires ton T-shirt. Tu tremblotes. Tu te colles à elle. Tu n’as pas froid. Tu as juste peur. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas être assez bien pour elle.
- L’eau va refroidir
Douce invitation à se diriger vers la douche. Mais ton corps agit à l’inverse. Des baisers délicatement déposés le long de sa clavicule et remontant le long de son cou pour finir leur course sur ses douces et tendres lèvres rosées.
Tu recules avec elle. Ton dos contre le carrelage du mur. Tes lèvres toujours sur les siennes. Lorsqu’elle passe sa jambe autour de toi, tu remarques qu’elle n’a plus de jupe. Un regard rapide. Elle n’a plus de jupe. Et toi, toi, tu portes toujours cet ample T-shirt et ce short. Une tenue peu habituelle pour la saison mais pour dormir des plus confortables.
Tu la sens agrippée à toi. Une main dans son dos. Une autre au niveau de sa cuisse. Aucune arrière-pensée. Ou peut-être si. Ne pas y penser. La retenir de tomber. Elle est si souple, si douce, si tendre, si tout. Tu te sens tellement, faible, fragile, rigide, sanguinaire à côté.
- Toujours avec toi sublime nymphe
Les derniers mots n’était pas prévu. Pas du tout. Mais tu souris. Rompre le baiser pour cela. Il le fallait. Tu te détaches doucement d’elle. Tu fermes les yeux.
Tu prends une grande inspiration.
Tu fais le vide
Courage Mac
Tu retires ton T-shirt. Tu tremblotes. Tu te colles à elle. Tu n’as pas froid. Tu as juste peur. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas être assez bien pour elle.
- L’eau va refroidir
Douce invitation à se diriger vers la douche. Mais ton corps agit à l’inverse. Des baisers délicatement déposés le long de sa clavicule et remontant le long de son cou pour finir leur course sur ses douces et tendres lèvres rosées.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Lun 6 Jan 2020 - 22:23
Ses mains épousent dos et cuisses, mon dos se cambre élégamment, resserrant mon étreinte de mes bras en relâchant vaguement mes jambes sans pour autant retourner au sol, mais plus tendre, moins ferme, plus douce.
- Toujours avec toi sublime nymphe
Un sourire tendre s’éprend de moi en caressant son nez du bout du mien avant d’embrasser sa joue. Elle sourit aussi. Ses prunelles s’éteignent et j’aimerais, j’aimerais tant en cet instant savoir à quoi elle pense… Mais le mystère apporte son charme, et alors que je m’apprête à répondre, je cligne des yeux en la regardant soulever son t-shirt. L’étreinte de mes jambes se resserre, mes bras se relâchent pour venir effleurer le tissu et l’en séparer.
Contrairement à elle, fuyant du regard, j’ose. Je détaille chacune de ses courbes. Curieuse, intrusive, en j’en demeure bouchée bée. Lentement, mais sûrement, mes doigts foulent les terres de ses hanches, le bout de mes ongles effleurant sa douce peau en remontant jusqu’à ses côtes, contournant sa poitrine pour laisser ma main se poser au niveau de son coeur, mes dents en revenant à torturer ma lèvre inférieure, gloussant en venant assez soudainement et sans crier gare resserrer l’étreinte de mes bras et de mes jambes pour me coller contre elle, comme une enfant joyeuse.
« T’es si belle ! »
M'exclamais-je, d’une voix plus forte qu’à l’accoutumée. Il est rare de m’entendre parler fort, tout comme il est rare de ne pas me voir détourner le regard, baisser la tête ou mettre mon poignet devant mes lèvres quand je ris. Mais l’euphorie s’est emparée de moi. L’amour est agrippé aussi fermement que je le suis à elle.
- L’eau va refroidir
Je ricane, relâchant à contrecoeur mon étreinte pour laisser mes petits pieds fouler le sol en demeurant proche pour laisser glisser le peu de tissus qui couvrait encore mon corps. En tenue d’Eve, plutôt habituelle pour moi, je me sentais plus à l’aise de mes mouvements. L’habitude de me promener nue chez moi, peut-être, une incorrection face à l’éducation qu’ont tenté de me transmettre mes deux chers elfes et mes gouvernantes par le passé. Elles n’en ont jamais eu raison.
Le nombre de courses poursuites dans la maison dès que mes parents étaient absents, petit ver de terre dénudé, douée à cache cache, habillée de rideaux, de tentures et de draps pour tenter d’éviter de soulever des troubles d’éducation persistant.
Ils sont toujours là.
Mes doigts enlacent les siens, je soulève son bras pour effectuer une légère et élégante pirouette, magnifiquement maîtrisée et me retrouvée entre la porte et elle, la poussant en direction de la baignoire, glissant un gâteau entre mes dents, nous regardant dans le miroir un instant, mes joues s’empourprant à cette vue.
« Kechtu fais en.ore habillée !? »
Rire, rire tendre en croquant dans mon gâteau qui avait déformée mes paroles, je le reposais sur la petite assiette prévue à cette effet, l’avalant assez rapidement pour me nicher à son dos, ma poitrine venant lentement l’épouser en nichant mes mains à ses hanches pour laisser glisser son short, frissonnant au contact de sa peau contre la mienne, collant quelques instants ma joue contre son dos pour en profiter, sourire niais au visage avant d’embrasser sa peau.
Un pas, deux pas. La température parfaite. Peut-être un peu juste pour une frileuse dans mon genre, mais j’ai toujours tendance à ressortir rouge écrevisse de mes douches tant je les prends chaudes, alors ça m’évitera un air de ridicule, peut-être, me tournant pour plonger mon regard en le sien.
« T’es plus grande, ça sera plus simple si tu vas au fond. »
- Toujours avec toi sublime nymphe
Un sourire tendre s’éprend de moi en caressant son nez du bout du mien avant d’embrasser sa joue. Elle sourit aussi. Ses prunelles s’éteignent et j’aimerais, j’aimerais tant en cet instant savoir à quoi elle pense… Mais le mystère apporte son charme, et alors que je m’apprête à répondre, je cligne des yeux en la regardant soulever son t-shirt. L’étreinte de mes jambes se resserre, mes bras se relâchent pour venir effleurer le tissu et l’en séparer.
Contrairement à elle, fuyant du regard, j’ose. Je détaille chacune de ses courbes. Curieuse, intrusive, en j’en demeure bouchée bée. Lentement, mais sûrement, mes doigts foulent les terres de ses hanches, le bout de mes ongles effleurant sa douce peau en remontant jusqu’à ses côtes, contournant sa poitrine pour laisser ma main se poser au niveau de son coeur, mes dents en revenant à torturer ma lèvre inférieure, gloussant en venant assez soudainement et sans crier gare resserrer l’étreinte de mes bras et de mes jambes pour me coller contre elle, comme une enfant joyeuse.
« T’es si belle ! »
M'exclamais-je, d’une voix plus forte qu’à l’accoutumée. Il est rare de m’entendre parler fort, tout comme il est rare de ne pas me voir détourner le regard, baisser la tête ou mettre mon poignet devant mes lèvres quand je ris. Mais l’euphorie s’est emparée de moi. L’amour est agrippé aussi fermement que je le suis à elle.
- L’eau va refroidir
Je ricane, relâchant à contrecoeur mon étreinte pour laisser mes petits pieds fouler le sol en demeurant proche pour laisser glisser le peu de tissus qui couvrait encore mon corps. En tenue d’Eve, plutôt habituelle pour moi, je me sentais plus à l’aise de mes mouvements. L’habitude de me promener nue chez moi, peut-être, une incorrection face à l’éducation qu’ont tenté de me transmettre mes deux chers elfes et mes gouvernantes par le passé. Elles n’en ont jamais eu raison.
Le nombre de courses poursuites dans la maison dès que mes parents étaient absents, petit ver de terre dénudé, douée à cache cache, habillée de rideaux, de tentures et de draps pour tenter d’éviter de soulever des troubles d’éducation persistant.
Ils sont toujours là.
Mes doigts enlacent les siens, je soulève son bras pour effectuer une légère et élégante pirouette, magnifiquement maîtrisée et me retrouvée entre la porte et elle, la poussant en direction de la baignoire, glissant un gâteau entre mes dents, nous regardant dans le miroir un instant, mes joues s’empourprant à cette vue.
« Kechtu fais en.ore habillée !? »
Rire, rire tendre en croquant dans mon gâteau qui avait déformée mes paroles, je le reposais sur la petite assiette prévue à cette effet, l’avalant assez rapidement pour me nicher à son dos, ma poitrine venant lentement l’épouser en nichant mes mains à ses hanches pour laisser glisser son short, frissonnant au contact de sa peau contre la mienne, collant quelques instants ma joue contre son dos pour en profiter, sourire niais au visage avant d’embrasser sa peau.
Un pas, deux pas. La température parfaite. Peut-être un peu juste pour une frileuse dans mon genre, mais j’ai toujours tendance à ressortir rouge écrevisse de mes douches tant je les prends chaudes, alors ça m’évitera un air de ridicule, peut-être, me tournant pour plonger mon regard en le sien.
« T’es plus grande, ça sera plus simple si tu vas au fond. »
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Lun 6 Jan 2020 - 22:57
Tu sens ses mains sur ta peau. Ton corps frissonne. Il tremble légèrement. Il réagit à tous ces changements. Il vit par lui-même. Il réagit sans que tu puisses le contrôler. Il veut juste être avec elle. Contre elle. Au plus près d’elle.
Quelques mots. Tu rougis. Un peu. Beaucoup. Enormément. Tu ne savais pas que tu pouvais être aussi rouge. Tu en es émue. Une larme glisse le long de ta joue. On ne te l’avait jamais dit. Tu n’arrives pas à retirer ces mots de ta tête.
Tu les tournes encore et encore. Tu doutes sur le moment de leur destinataire. Tu doutes toujours. Tu as peur d’un coup. Tu ne sais plus. Tu es de nouveau perdue. Retour au point de départ. Tu la regardes…
Elle vient de faire tomber le bas. Elle vient de se mettre à nue devant toi. Elle est totalement nue devant toi. Tu n’y crois pas. Tu es très certainement dans un rêve. Comment une douceur comme elle pouvait aimer une personne comme toi. Ton cerveau ne veut pas y croire.
Son geste. Sa pirouette. Un rebord de baignoire pour réception. Sa question. Cela venait de rendre les choses tellement réelles. De manière un peu brusque. Mais tu aimes cela chez elle. Sa spontanéité et sa douceur.
Elle vous observe dans le miroir. Puis se colle contre toi. Un vêtement à terre. Suivit d’un second. Une main venant cacher la zone par reflexe. Tu ne sais plus ce qui te gène le plus. La cicatrice visible ou la nudité. Mais tu profites de chaque instant.
Elle se détache pour regarder l’eau. Tu ne peux t’empêcher de détailler son dos. Ses courbes. De t’approcher. De l’embrasser dans le cou. Mordiller légèrement la zone. Alors qu’elle parle. Tu l’écoutes à moitié. Tes mains sur ses hanches.
Tu la serres contre toi. Puis tu te détaches. Tu te glisses dans l’eau. Tu détournes le regard le temps qu’elle s’installe. Tu la serres fort. Tu sens sa chaleur. Tu entoures tes jambes autour des siennes. Tu grignotes de nouveau son cou. Il y aura peut-être une jolie marque tout à l’heure. Tu n’y penses pas. Tu laisses tes mains se balader. L’une sur le ventre. La seconde jouant avec une limite défendue du haut du corps.
Quelques mots. Tu rougis. Un peu. Beaucoup. Enormément. Tu ne savais pas que tu pouvais être aussi rouge. Tu en es émue. Une larme glisse le long de ta joue. On ne te l’avait jamais dit. Tu n’arrives pas à retirer ces mots de ta tête.
Tu les tournes encore et encore. Tu doutes sur le moment de leur destinataire. Tu doutes toujours. Tu as peur d’un coup. Tu ne sais plus. Tu es de nouveau perdue. Retour au point de départ. Tu la regardes…
Elle vient de faire tomber le bas. Elle vient de se mettre à nue devant toi. Elle est totalement nue devant toi. Tu n’y crois pas. Tu es très certainement dans un rêve. Comment une douceur comme elle pouvait aimer une personne comme toi. Ton cerveau ne veut pas y croire.
Son geste. Sa pirouette. Un rebord de baignoire pour réception. Sa question. Cela venait de rendre les choses tellement réelles. De manière un peu brusque. Mais tu aimes cela chez elle. Sa spontanéité et sa douceur.
Elle vous observe dans le miroir. Puis se colle contre toi. Un vêtement à terre. Suivit d’un second. Une main venant cacher la zone par reflexe. Tu ne sais plus ce qui te gène le plus. La cicatrice visible ou la nudité. Mais tu profites de chaque instant.
Elle se détache pour regarder l’eau. Tu ne peux t’empêcher de détailler son dos. Ses courbes. De t’approcher. De l’embrasser dans le cou. Mordiller légèrement la zone. Alors qu’elle parle. Tu l’écoutes à moitié. Tes mains sur ses hanches.
Tu la serres contre toi. Puis tu te détaches. Tu te glisses dans l’eau. Tu détournes le regard le temps qu’elle s’installe. Tu la serres fort. Tu sens sa chaleur. Tu entoures tes jambes autour des siennes. Tu grignotes de nouveau son cou. Il y aura peut-être une jolie marque tout à l’heure. Tu n’y penses pas. Tu laisses tes mains se balader. L’une sur le ventre. La seconde jouant avec une limite défendue du haut du corps.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Mar 7 Jan 2020 - 15:49
Je perd petit à petit contrôle de mes émotions. Il ne reste que le désir. Il brûle, au contact de l’eau, je me noie, mon corps abandonne toute lutte. Je me sens bien. A la fois légère, à la fois lourde, si paradoxalement je me sens seule en cet océan non fini, et en même temps, en l’étreinte de ses doigts. La douleur à mon cou est tant expiatrice que réelle, et je bat des cils en sentant son étreinte se relâcher.
Ses mains changent de positionnement, viennent cajoler mes hanches et je frémis. Je frémis jusqu’à l’entendre. Ce sanglot. Le ciel tombe. Ou l’eau monte. Submergée, les eaux paisibles m’étouffent. J’ai l’impression d’étouffer, que quelque chose ne va plus. Quelque chose ne va plus. Elle tremble.
- Lendemain de pleine lune
Mon souffle s’alourdit, pratiquement coupé, je panique. Je panique parce qu’elle panique. Je panique parce que je ne sais pas comment agir. Si je lui laisse de l’espace, va-t-elle croire que je l’abandonne ? A-t-elle besoin d’espace ? Et moi ? De quoi ai-je besoin ?
- Sa présence se mêle. Ce n’est pas contre toi,… j’aimerais être juste moi, si enfin tu vois, sans son influence, si tu veux bien me donner une autre chance.
J’arrête de respirer un instant. “si tu veux bien me donner une autre chance” ? Je peine à faire la part des choses. Je la sais vulnérable, à fleur de peau. Je déglutis. Qu’est-ce que je dois faire… ? Réfléchis Olympe… Réfléchis…
_ Aide la, petite soeur… Elle a besoin de toi.
Mes prunelles se dilatent et j’en comprends l’essence. Elle est omniprésente autour de moi. Il sait. Il sait que la peur me paralyse. Que je ne trouve pas la force, lutte intérieure rude. De toutes mes forces je cherche, et la douleur à mon cou commence à me lancer. Je prends appuis sur la baignoire, et avant que je n’ai le temps de bouger...
- Je t’ai… aime
Je m’immobilise. L’océan… Le ciel… Le soleil… La lune… Ils ne font plus qu’un. Mon coeur balance, je me retourne, brusquement, nos jambes s'entrechoquent par la maladresse du geste, et je viens taire les doutes, je viens la faire taire, m’emparant de ses lèvres, d’un geste tant passionné que désespéré, baiser long, baiser profond. Nous pleurons ensemble, au milieu de l’eau, et c’est le manque de souffle qui me pousse à rompre cet instant, laissant basculer ma tête contre son front pour respirer et reprendre.
« Je te l’ai promis… Je serai là… Je serai toujours là… Je ne t’abandonnerai pas, jamais… Parce que je…
Je déglutis. Un temps. Je ferme les yeux.
Moi aussi, je t’aime… »
Je rouvrais les yeux, quelques larmes tombant à son visage. Je me sentais mal. Si mal. Si mal de l’avoir précipité. Si mal de ne pas avoir deviné de moi-même qu’elle se contrôlerait mal aujourd’hui. Et je doute. Je doute que ce qui arrive n’arrive que par ses émotions, je doute d’être une nouvelle geôlière pour elle auprès de lui. En l’instant, je le hais autant que je me hais. Parce qu’on est capable de lui faire du mal.
Pourtant… Il est elle. Et je l’aime elle. Alors quelque part, je l’aime un peu aussi. Et si je deviens un pan de sa vie, ne serait-ce qu’infime, alors je m’aimerai aussi… Pour elle. Pour être présente.
Ses mains changent de positionnement, viennent cajoler mes hanches et je frémis. Je frémis jusqu’à l’entendre. Ce sanglot. Le ciel tombe. Ou l’eau monte. Submergée, les eaux paisibles m’étouffent. J’ai l’impression d’étouffer, que quelque chose ne va plus. Quelque chose ne va plus. Elle tremble.
- Lendemain de pleine lune
Mon souffle s’alourdit, pratiquement coupé, je panique. Je panique parce qu’elle panique. Je panique parce que je ne sais pas comment agir. Si je lui laisse de l’espace, va-t-elle croire que je l’abandonne ? A-t-elle besoin d’espace ? Et moi ? De quoi ai-je besoin ?
- Sa présence se mêle. Ce n’est pas contre toi,… j’aimerais être juste moi, si enfin tu vois, sans son influence, si tu veux bien me donner une autre chance.
J’arrête de respirer un instant. “si tu veux bien me donner une autre chance” ? Je peine à faire la part des choses. Je la sais vulnérable, à fleur de peau. Je déglutis. Qu’est-ce que je dois faire… ? Réfléchis Olympe… Réfléchis…
_ Aide la, petite soeur… Elle a besoin de toi.
Mes prunelles se dilatent et j’en comprends l’essence. Elle est omniprésente autour de moi. Il sait. Il sait que la peur me paralyse. Que je ne trouve pas la force, lutte intérieure rude. De toutes mes forces je cherche, et la douleur à mon cou commence à me lancer. Je prends appuis sur la baignoire, et avant que je n’ai le temps de bouger...
- Je t’ai… aime
Je m’immobilise. L’océan… Le ciel… Le soleil… La lune… Ils ne font plus qu’un. Mon coeur balance, je me retourne, brusquement, nos jambes s'entrechoquent par la maladresse du geste, et je viens taire les doutes, je viens la faire taire, m’emparant de ses lèvres, d’un geste tant passionné que désespéré, baiser long, baiser profond. Nous pleurons ensemble, au milieu de l’eau, et c’est le manque de souffle qui me pousse à rompre cet instant, laissant basculer ma tête contre son front pour respirer et reprendre.
« Je te l’ai promis… Je serai là… Je serai toujours là… Je ne t’abandonnerai pas, jamais… Parce que je…
Je déglutis. Un temps. Je ferme les yeux.
Moi aussi, je t’aime… »
Je rouvrais les yeux, quelques larmes tombant à son visage. Je me sentais mal. Si mal. Si mal de l’avoir précipité. Si mal de ne pas avoir deviné de moi-même qu’elle se contrôlerait mal aujourd’hui. Et je doute. Je doute que ce qui arrive n’arrive que par ses émotions, je doute d’être une nouvelle geôlière pour elle auprès de lui. En l’instant, je le hais autant que je me hais. Parce qu’on est capable de lui faire du mal.
Pourtant… Il est elle. Et je l’aime elle. Alors quelque part, je l’aime un peu aussi. Et si je deviens un pan de sa vie, ne serait-ce qu’infime, alors je m’aimerai aussi… Pour elle. Pour être présente.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Mar 7 Jan 2020 - 16:50
Les vagues. Tout autour. Elles t’engloutissent sous un raz de marée de sentiments. Elles te noient de leur douceur. Elles te pressent contre la paroi de la baignoire. Elles te réveillent de ta tourmente. Elles se mêlent à tes larmes.
Des lèvres. Sur les tiennes. Elles se pressent contre ta peau. Elles scellent un baiser. Elles font taire tes sanglots. Elles t’empêchent de dire mot. Elles sont comme un espoir. Elles sont là jusqu’à ce que l’air manque.
Elles se détachent. Mais le contact reste. Front contre front. Corps collés. Souffle si près. Comme une caresse. Tellement de sentiments. Trop de sentiments. Un flot si intense. Si…
Tu ne t’attendais pas à ces mots. Tu ne t’y attendais pas du tout. Les larmes dansent. Les tiennes avec les siennes. Les visages se rapprochent de nouveau. Tu viens sceller un nouveau baiser. Puis un autre. Puis un autre.
Tu la serres contre toi. Tu en oublies ta nudité. Tu oublies tout autour de vous. Tu oublies le monde. Tu oublies… Elle est tout. Elle vient de faire tout basculer en quelques mots. Elle vient de balayer tes doutes. Elle vient de glacer tes peurs. Elle vient de tout éclaircir malgré elle.
Seras-tu à la hauteur ? Toi, petite boule de sentiments à fleur de peau. Toi qui ne te contrôles pas certains jours. Toi qui joues certaines nuits avec tes crocs. Toi qui essayes de payer sans t’en rendre contre le prix de ta malédiction.
Un instant de calme. Un moment l’une blottie dans les bras de l’autre. Le temps à l’arrêt. Des baisers pour ponctuer les minutes. Des caresses pour nuancer les secondes. Des murmures pour colorer l’instant.
- Cela peut paraître idiot, mais je suis contente que tu m’ais proposé qu’on soit binôme en potions, sinon nous n’aurions pas pu partager tout cela et pleins d’autres choses à venir. Je ne compte pas vous lâcher de sitôt Mademoiselle O’Neil.
Tu marques une petite pause. La douceur revenue dans la pièce.
- Désolée pour la panique tout à l’heure. Tout cela est si nouveau. Je ne voulais pas te faire de mal.
Un baiser dans le cou puis sur les lèvres pour joindre le geste à la parole.
Des lèvres. Sur les tiennes. Elles se pressent contre ta peau. Elles scellent un baiser. Elles font taire tes sanglots. Elles t’empêchent de dire mot. Elles sont comme un espoir. Elles sont là jusqu’à ce que l’air manque.
Elles se détachent. Mais le contact reste. Front contre front. Corps collés. Souffle si près. Comme une caresse. Tellement de sentiments. Trop de sentiments. Un flot si intense. Si…
Tu ne t’attendais pas à ces mots. Tu ne t’y attendais pas du tout. Les larmes dansent. Les tiennes avec les siennes. Les visages se rapprochent de nouveau. Tu viens sceller un nouveau baiser. Puis un autre. Puis un autre.
Tu la serres contre toi. Tu en oublies ta nudité. Tu oublies tout autour de vous. Tu oublies le monde. Tu oublies… Elle est tout. Elle vient de faire tout basculer en quelques mots. Elle vient de balayer tes doutes. Elle vient de glacer tes peurs. Elle vient de tout éclaircir malgré elle.
Seras-tu à la hauteur ? Toi, petite boule de sentiments à fleur de peau. Toi qui ne te contrôles pas certains jours. Toi qui joues certaines nuits avec tes crocs. Toi qui essayes de payer sans t’en rendre contre le prix de ta malédiction.
Un instant de calme. Un moment l’une blottie dans les bras de l’autre. Le temps à l’arrêt. Des baisers pour ponctuer les minutes. Des caresses pour nuancer les secondes. Des murmures pour colorer l’instant.
- Cela peut paraître idiot, mais je suis contente que tu m’ais proposé qu’on soit binôme en potions, sinon nous n’aurions pas pu partager tout cela et pleins d’autres choses à venir. Je ne compte pas vous lâcher de sitôt Mademoiselle O’Neil.
Tu marques une petite pause. La douceur revenue dans la pièce.
- Désolée pour la panique tout à l’heure. Tout cela est si nouveau. Je ne voulais pas te faire de mal.
Un baiser dans le cou puis sur les lèvres pour joindre le geste à la parole.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Mer 8 Jan 2020 - 0:12
Le meilleur remède, c’est le temps. Les secondes, les minutes, les heures, les jours, parfois les mois voir les années amortissent le chagrin, terre promise qu’est la sérénité. Accepter le temps fait partis de la vie. Jongler entre bonheur, tristesse, tristesse, bonheur… Pourtant ils sont tous deux si importants… Nos peines cumulent. Je me sens coupable d’avoir grillé les étapes, de ne pas avoir eu la bienveillance nécessaire pour deviner les tracas de celle à qui j’ai pu clamer l’amour haut et fort aujourd’hui.
Il faut pouvoir être triste pour attendre le bonheur, et trop de bonheur nous fait oublier qu’on est heureux. Doux paradoxe. La vie est un cycle. C’est peut-être pour ça que je retombe sur les mêmes pensées, sur les même mots… Pourtant le silence et la tendresse nous apaisent. Nos bras, nos caresses, nos baisers, notre amour. Les larmes laissent place à la douceur, et sans pouvoir prétendre être heureuse, toujours blessée, meurtrie, bien plus moralement que physiquement, je n’ai pas encore pu constater les dégâts, d’un côté comme de l’autre.
- Cela peut paraître idiot, mais je suis contente que tu m’ais proposé qu’on soit binôme en potions, sinon nous n’aurions pas pu partager tout cela et pleins d’autres choses à venir. Je ne compte pas vous lâcher de sitôt Mademoiselle O’Neil.
Je glousse. Les mots sont bien choisis, bien trouvés. Bien tournés.
« Soyez-en certaine, mademoiselle Sylvian. Je ne compte pas vous lâcher non plus. Ni aujourd’hui ni demain. Mais je suis heureuse aussi. Et la rétrospection me pousse à me demander, cette proposition était-elle réellement un hasard ? »
Une part de véracité en mes propos. J’aime ce qui est beau, je ne m’en cache pas. Et je la trouve belle. Divinement belle. J’aimerais avoir la sagesse pour prétendre ne pas m’attacher à l’aspect d’un individu quand à l’attirance que je lui porte, mais ce serait mentir. Je souriais, en ce compliment déguisé, n’en esquivant aucune pour lui faire part de tout ce que je trouve beau, de tout ce que je trouve attirant chez elle.
- Désolée pour la panique tout à l’heure. Tout cela est si nouveau. Je ne voulais pas te faire de mal.
Elle m’embrasse. Le cou. Les lèvres. Sans vraiment le vouloir, je rentre un peu les épaules. Je n’ai pas envie qu’elle y soit confrontée. Je ne veux pas qu’elle se sente coupable, qu’elle souffre à cause de moi. J’aurais juste… Dû être en mesure de ne pas imposer cette lourdeur, cette absence de pudeur, cet excès de proximité dont je peux si aisément faire preuve.
« Ne t’inquiète pas… C’est… Un peu pareil pour moi. Je vogue en terrain inconnu. Je n’ai jamais vraiment éprouvé ça. C’est en faisant des erreurs qu’on apprendra. »
Je basculais sur le côté pour revenir me poser sur elle, baillant en cachant mon visage dans son cou par politesse, me recroquevillant vaguement, une main agrippée à son épaule.
« J’ai froid… »
Repris-je d’une voix proche de la somnolence.
Il faut pouvoir être triste pour attendre le bonheur, et trop de bonheur nous fait oublier qu’on est heureux. Doux paradoxe. La vie est un cycle. C’est peut-être pour ça que je retombe sur les mêmes pensées, sur les même mots… Pourtant le silence et la tendresse nous apaisent. Nos bras, nos caresses, nos baisers, notre amour. Les larmes laissent place à la douceur, et sans pouvoir prétendre être heureuse, toujours blessée, meurtrie, bien plus moralement que physiquement, je n’ai pas encore pu constater les dégâts, d’un côté comme de l’autre.
- Cela peut paraître idiot, mais je suis contente que tu m’ais proposé qu’on soit binôme en potions, sinon nous n’aurions pas pu partager tout cela et pleins d’autres choses à venir. Je ne compte pas vous lâcher de sitôt Mademoiselle O’Neil.
Je glousse. Les mots sont bien choisis, bien trouvés. Bien tournés.
« Soyez-en certaine, mademoiselle Sylvian. Je ne compte pas vous lâcher non plus. Ni aujourd’hui ni demain. Mais je suis heureuse aussi. Et la rétrospection me pousse à me demander, cette proposition était-elle réellement un hasard ? »
Une part de véracité en mes propos. J’aime ce qui est beau, je ne m’en cache pas. Et je la trouve belle. Divinement belle. J’aimerais avoir la sagesse pour prétendre ne pas m’attacher à l’aspect d’un individu quand à l’attirance que je lui porte, mais ce serait mentir. Je souriais, en ce compliment déguisé, n’en esquivant aucune pour lui faire part de tout ce que je trouve beau, de tout ce que je trouve attirant chez elle.
- Désolée pour la panique tout à l’heure. Tout cela est si nouveau. Je ne voulais pas te faire de mal.
Elle m’embrasse. Le cou. Les lèvres. Sans vraiment le vouloir, je rentre un peu les épaules. Je n’ai pas envie qu’elle y soit confrontée. Je ne veux pas qu’elle se sente coupable, qu’elle souffre à cause de moi. J’aurais juste… Dû être en mesure de ne pas imposer cette lourdeur, cette absence de pudeur, cet excès de proximité dont je peux si aisément faire preuve.
« Ne t’inquiète pas… C’est… Un peu pareil pour moi. Je vogue en terrain inconnu. Je n’ai jamais vraiment éprouvé ça. C’est en faisant des erreurs qu’on apprendra. »
Je basculais sur le côté pour revenir me poser sur elle, baillant en cachant mon visage dans son cou par politesse, me recroquevillant vaguement, une main agrippée à son épaule.
« J’ai froid… »
Repris-je d’une voix proche de la somnolence.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Mer 8 Jan 2020 - 11:11
« Soyez-en certaine, mademoiselle Sylvian. Je ne compte pas vous lâcher non plus. Ni aujourd’hui ni demain. Mais je suis heureuse aussi. Et la rétrospection me pousse à me demander, cette proposition était-elle réellement un hasard ? »
Un hasard ? Oui et non. Tu ne lui avoueras pas. Enfin, par pour le moment. Ce jour là, tu n’avais pas de binôme. Tu l’observais déjà depuis quelques temps en secret. Tu l’avais vu elle aussi seule. Tu t’étais alors approchée. Tu avais demandé. Cela aurait dû être pour un cours. Puis finalement, un cours en entrainant un autre, vous aviez continué.
Tes sentiments s’étaient développés. Au début, ce n’était qu’un petit rien, une simple étincelle. Puis petit à petit… Tu ne voulais pas te l’avouer. Tu te l’étais interdit. Tu avais peur des conséquences. Tu tentais de contrôler ces sentiments. Et pourtant, tu n’avais pas prévu qu’ils grandissent.
Vous voilà aujourd’hui. Tu n’y crois toujours pas. Tu entends ces mots. Tu l’embrasses de nouveau. Cela était réelle.
Tu la sens frissonner et se serrer de nouveau contre toi. Tu te libères une main pour retirer le bouchon du bain. Tu attrapes la pomme de douche. Tu te décroches d’elle pour l’arroser avec l’eau chaude. Doucement. Tendrement. Puis tu déposes tes lèvres sur les siennes en jouant avec les gouttes d’eau.
Cascade artificielle. Retirer la mousse du bain sur les corps. Revenir toujours dans ses bras. Toujours dans ses bras
Sortir finalement.
Tendre la serviette. Se cacher derrière. Lui laisser son intimité. Rougir derrière le morceau de tissu. Attendre qu’elle vienne s’envelopper dans le tissu. Son contact te manque déjà…
Un hasard ? Oui et non. Tu ne lui avoueras pas. Enfin, par pour le moment. Ce jour là, tu n’avais pas de binôme. Tu l’observais déjà depuis quelques temps en secret. Tu l’avais vu elle aussi seule. Tu t’étais alors approchée. Tu avais demandé. Cela aurait dû être pour un cours. Puis finalement, un cours en entrainant un autre, vous aviez continué.
Tes sentiments s’étaient développés. Au début, ce n’était qu’un petit rien, une simple étincelle. Puis petit à petit… Tu ne voulais pas te l’avouer. Tu te l’étais interdit. Tu avais peur des conséquences. Tu tentais de contrôler ces sentiments. Et pourtant, tu n’avais pas prévu qu’ils grandissent.
Vous voilà aujourd’hui. Tu n’y crois toujours pas. Tu entends ces mots. Tu l’embrasses de nouveau. Cela était réelle.
Tu la sens frissonner et se serrer de nouveau contre toi. Tu te libères une main pour retirer le bouchon du bain. Tu attrapes la pomme de douche. Tu te décroches d’elle pour l’arroser avec l’eau chaude. Doucement. Tendrement. Puis tu déposes tes lèvres sur les siennes en jouant avec les gouttes d’eau.
Cascade artificielle. Retirer la mousse du bain sur les corps. Revenir toujours dans ses bras. Toujours dans ses bras
Sortir finalement.
Tendre la serviette. Se cacher derrière. Lui laisser son intimité. Rougir derrière le morceau de tissu. Attendre qu’elle vienne s’envelopper dans le tissu. Son contact te manque déjà…
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Mer 8 Jan 2020 - 23:46
Le petit “ploc” du bouchon indique la mise en action du siphon, après avoir fait état de mon froid. Je cligne des yeux, le temps de reprendre essence du réel. Quelques instants, l’eau s’abaisse, nous nous redressons un peu. Elle rallume l’eau. Se rince, m’aide à me rincer, bien que je décide d’éviter de la laisser trop me toucher, pour ne pas que ces pulsions ne se réveillent à nouveau, pour ne pas qu’elle ait à ressentir ce qu’elle vient de ressentir. Pour la protéger.
Nous sortons, et de dos, sans le vouloir, la sensualité reviens. Habitudes de charmes, je pose d’abord une jambe sur le lavabo pour l’essuyer, puis la seconde, avant de remonter à mes hanche, mon dos, ébouriffant mes cheveux avant de reposer ma serviette en m’étirant, finissant mon gâteau et mon jus de fruit avant de me retourner vers elle.
« T’as faim ? Tu veux manger un truc ? Ou te reposer peut-être ? Tu n’as pas dû beaucoup dormir cette nuit… »
Remarque franche, je jetais un rapide coup d’oeil dans le miroir pour contempler l’étendu des dégâts. L’habitude du théâtre me permettait de masquer la surprise et de faire comme si de rien en me recoiffant simplement après m’être séparée de mon élastique n’ayant finalement pas vraiment contenu mes cheveux hors de l’eau, les laissant, humide, tomber le long de mes épaules, de mon visage, masquant ainsi les stigmates d’une violence incontrôlée.
Corps dénudé, je m’avançais vers la porte pour qu’un nouveau clic apporte la fraîcheur de l’autre pièce, un léger courant d’air balançant la buée dans la salle de bain, soupirant au contact de l’air frais, évoluant de quelques pas sur le sol comme pour redécouvrir l’appartement, mais aussi pour lui laisser un peu de temps, d’espace pour se sécher, allant me nicher jusqu’au salon, m’affalant à moitié dans le canapé pour récupérer le livre laissé en suspens de la veille.
« J’peux rester aujourd’hui !? Il faut que je travaille un peu dans la journée, mais on pourra quand même passer du temps ensemble ! »
Repris-je à voix haute pour parler à travers les pièces, toujours nue comme un ver, mes jambes ramenées vers moi, posture vestimentaire montrant que je me sentais à l’aise, en sécurité.
Nous sortons, et de dos, sans le vouloir, la sensualité reviens. Habitudes de charmes, je pose d’abord une jambe sur le lavabo pour l’essuyer, puis la seconde, avant de remonter à mes hanche, mon dos, ébouriffant mes cheveux avant de reposer ma serviette en m’étirant, finissant mon gâteau et mon jus de fruit avant de me retourner vers elle.
« T’as faim ? Tu veux manger un truc ? Ou te reposer peut-être ? Tu n’as pas dû beaucoup dormir cette nuit… »
Remarque franche, je jetais un rapide coup d’oeil dans le miroir pour contempler l’étendu des dégâts. L’habitude du théâtre me permettait de masquer la surprise et de faire comme si de rien en me recoiffant simplement après m’être séparée de mon élastique n’ayant finalement pas vraiment contenu mes cheveux hors de l’eau, les laissant, humide, tomber le long de mes épaules, de mon visage, masquant ainsi les stigmates d’une violence incontrôlée.
Corps dénudé, je m’avançais vers la porte pour qu’un nouveau clic apporte la fraîcheur de l’autre pièce, un léger courant d’air balançant la buée dans la salle de bain, soupirant au contact de l’air frais, évoluant de quelques pas sur le sol comme pour redécouvrir l’appartement, mais aussi pour lui laisser un peu de temps, d’espace pour se sécher, allant me nicher jusqu’au salon, m’affalant à moitié dans le canapé pour récupérer le livre laissé en suspens de la veille.
« J’peux rester aujourd’hui !? Il faut que je travaille un peu dans la journée, mais on pourra quand même passer du temps ensemble ! »
Repris-je à voix haute pour parler à travers les pièces, toujours nue comme un ver, mes jambes ramenées vers moi, posture vestimentaire montrant que je me sentais à l’aise, en sécurité.
- InvitéInvité
Re: i'll finish this book . later | Olyla
Jeu 9 Jan 2020 - 14:32
Tu la regardes essuyer l’eau sur son corps. Tant de grâce. Tant de sensualité. Tant de souplesse. Tu l’observes. Tu laisses tes yeux suivre les mouvements de la serviette. Tu les laisses te guider plus que tu les guides. Tu les révèles vers son doux visage. Tu le détailles.
« T’as faim ? Tu veux manger un truc ? Ou te reposer peut-être ? Tu n’as pas dû beaucoup dormir cette nuit… »
Tu souris. Tu souris à cette attention. Elle est si mignonne. Si attentionnée. Si tout…
- Une vraie faim de loup
Tu souris. Une petite blague. Qui n’en était pas vraiment une. Tu as vraiment très faim. Tu te sens un peu mal à l’aise. Ton régime alimentaire pas des plus similaires à celle de la jeune femme qui tu embrasses avant de la voir s’éclipser dans le salon.
Volatile. Doux petit oiseau. Tes sentiments voltigent. Tu la regardes faire sans vraiment agir. Elle se cale dans le canapé. Tu souris. Tu es un peu gênée et en même temps inquiète. Peur qu’elle attrape du mal. Tu enfiles rapidement un short et un sweat qui traîne.
Gilet à la main que tu déposes sur ses épaules. Tu l’embrasses tendrement.
- Reste autant que tu le souhaites, fais comme chez toi, je vais faire à manger. Si tu as besoin de quoique ce soit appelle moi.
Tu te diriges vers la cuisine. Sourire rivé sur tes lèvres. Cette journée ressemblait à un rêve. Réalité parfois difficile à croire.
« T’as faim ? Tu veux manger un truc ? Ou te reposer peut-être ? Tu n’as pas dû beaucoup dormir cette nuit… »
Tu souris. Tu souris à cette attention. Elle est si mignonne. Si attentionnée. Si tout…
- Une vraie faim de loup
Tu souris. Une petite blague. Qui n’en était pas vraiment une. Tu as vraiment très faim. Tu te sens un peu mal à l’aise. Ton régime alimentaire pas des plus similaires à celle de la jeune femme qui tu embrasses avant de la voir s’éclipser dans le salon.
Volatile. Doux petit oiseau. Tes sentiments voltigent. Tu la regardes faire sans vraiment agir. Elle se cale dans le canapé. Tu souris. Tu es un peu gênée et en même temps inquiète. Peur qu’elle attrape du mal. Tu enfiles rapidement un short et un sweat qui traîne.
Gilet à la main que tu déposes sur ses épaules. Tu l’embrasses tendrement.
- Reste autant que tu le souhaites, fais comme chez toi, je vais faire à manger. Si tu as besoin de quoique ce soit appelle moi.
Tu te diriges vers la cuisine. Sourire rivé sur tes lèvres. Cette journée ressemblait à un rêve. Réalité parfois difficile à croire.
[Fin du RP]
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