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We create our own pain. You know.
Mar 7 Jan 2020 - 20:21
We create our own pain. You know.
Ft. Jolene Volkine
Tu entends, au loin, cette boîte à musique qui retentit, au travers des battements de cœur qui s’introduisent dans le décor. Digne d’un bal « mortuaire », tu signes là, ton dernier arrêt de vie, ou peut-être de mort. Loin de toutes ces vrilles ensorcelantes, digne des plus grandes rotations hypnotiques, tu peux aisément sentir en toi, cette océan de rage, ce tonnerre d’amertume et l’air chargé de colère grandir sans s’interrompre, comme le fait ton sang dans chacune de tes veines. En guise de décor, tu y plantes cette aura noir qui s’émane de toi, là où derrière toi, se dressent des souvenirs douloureux. La mort de tes proches, ta mère et ton père adoptif, ta douce moitié meurtri par des moldus écervelés, la disparition soudaine de ta mère maternelle alors que tu n’avais rien demandé à personne, un père qui se fiche de toi dans tes débuts de ton enfance, pour revenir te traumatiser en permanence et pour finir, une « marraine » qui joue avec toi, telle une marionnette, enfin, c’est comme ça que tu le perçois.
Alors, tu la regardes de ce même regard noir, sans cet air joyeux derrière lequel s’y cacher, sans fioriture dans laquelle embellir les mensonges pour les transformer en vérité. Tu siffles dans ta tête, tu provoques par ton attitude, tu es aussi dangereux qu’un Serpent. On peut dire de toi que tu cherches à attirer l’attention, mais cette fois-ci, c’est au-delà de cet intention. La vérité que tu t’apprêtes à révéler, à dévoiler, elle s’élève dans les grandeurs, t’immisce un peu plus dans les profondeurs et comme une rose, tu éclore et tu t’épanouis dans les abîmes, là où tu t’es vu naître pour la première fois dans ce monde. Royale et limpide, tu brilles telle un rubis, un vermeil triomphant comme l’aube à l’horizon.
Elle pensait t’empêcher de dériver, de te ramener sur la rive du « bon chemin » à prendre dans ce monde. Mais toi, tu es bien plus pur que le bleu d’un saphir ou le vert d’un émeraude. Tu règnes impérieusement sur tes royaumes et ce soir, tu ne l’empêcheras pas de fuir ou de trembler devant toi. Tu sais que l’irréparable s’apprête à se commettre, que l’impensable va se produire. Et au nom de ta propre dignité, tu ne laisseras jamais plus quiconque se mettre en travers de ton chemin. Plus personne ne viendra te retenir d’atteindre tout tes objectifs. Ce soir, il se produira un déchirement terrible entre deux âmes indissociables. Se rend-t-elle seulement compte de l’impact que ça va produire ? Elle sera l’élément déclencheur d’une guerre sans merci. Ce soir, ta volonté de frapper des poings sur la table, que la « Vérité » soit éclatée au grand Jour, elle dépasse de beaucoup, ce que tu es, ce que tu incarnes et ce que tu espères être.
Et là où peu de personne te soutienne, tu surpasses même cette volonté de revendiquer un peu d’attention et de compassion. Cette fois-ci, le visage découvert, ton regard brille d’une incoercible détermination, magnifiant la hauteur de tes traits qui galbe sans faillir, l’hérésie de ton regard suintant d’une colère noire. Plus que des paroles, plus que des affirmations, tu t’apprêtes à user des mots comme une arme. Puissante lorsque la « Vérité » est pure. Bien qu’il soit si facile de mentir, de dire des choses sans substance, ni saveur. Dans cette dangereuse danse de funambule, tu te décides enfin à couper la corde. Plus de faux-semblants ou des barrières derrière se barricader. De là où tu te trouves, tu veux faire éclater toutes ces impostures. Jeter par-dessus bord, toutes ces raclures. Au diable les menteurs et manipulateurs. Au diable, les monstres et les cauchemars. Et s’il faut être un monstre pour toucher d’autres monstres, tu n’as plus peur de te salir les mains si tu peux les faire trainer dans la boue à ton tour.
Et là où d’autres imploreront ton salut, toi, à présent, tu te contentes de la regarder d’un air insipide. Devant toi se dresse une personne « fade » et « sans saveurs ». Pourtant, tu te contentes de l’observer dans un premier temps et tu laisses le silence se faire roi, devenir même insupportable avec le temps. Son règne ne sera de courtes durées, mais tu prends le risque. Tu juges sa personne comme si tu pouvais estimer la valeur de son être à tes yeux. Mérite-t-elle ce qu’il lui arrive ? Oui, très certainement. Les motifs ? Et bien, tu ne veux plus de fier à des souvenirs, tu te contentes de vivre l’instant présent. Enfin, convaincu de rester crampé sur tes propres décisions, tu finis par couper le cordon ombilical qui te retient à elle.
Tes lèvres s'ornent alors d'une courbure qui n'est pas sans rappeler, comme dans un miroir qui inverse le bas avec le haut, celle du sourcil précédemment arqué. La commissure s'élève dans un coin, presque tendre avant que le croc ne se révèle et qu'une lueur carnassière passe comme un éclair dans la prunelle. Une autre lueur passe. Venue de contrées bien plus profondes, elle s'attarde, traînant dans son sillage une souffrance ancestrale, iceberg immense dont la pointe apparente déchire les prunelles de son tranchant encore trop acéré.
- « Ты действительно ублюдок. … I’m gonna leave, now. D*ckhead. »
Déjà, gémis-tu en exaltant dans un souffle plein d'aspérités, et elle disparaît, comme un mirage, ou plutôt un fantôme. Elle entache pourtant ta voix de la plus infime manière, se trahit lorsque ta gorge laisse difficilement passer un murmure qui s'échappe comme la lamentation du vent esseulé. Et en deux temps, trois mouvements. Tu lui tournes le dos jusqu'à marcher pour t'enfoncer dans la forêt, sans pour autant te rendre compte que tu n'es pas tout seul, en fait.
Alors, tu la regardes de ce même regard noir, sans cet air joyeux derrière lequel s’y cacher, sans fioriture dans laquelle embellir les mensonges pour les transformer en vérité. Tu siffles dans ta tête, tu provoques par ton attitude, tu es aussi dangereux qu’un Serpent. On peut dire de toi que tu cherches à attirer l’attention, mais cette fois-ci, c’est au-delà de cet intention. La vérité que tu t’apprêtes à révéler, à dévoiler, elle s’élève dans les grandeurs, t’immisce un peu plus dans les profondeurs et comme une rose, tu éclore et tu t’épanouis dans les abîmes, là où tu t’es vu naître pour la première fois dans ce monde. Royale et limpide, tu brilles telle un rubis, un vermeil triomphant comme l’aube à l’horizon.
Elle pensait t’empêcher de dériver, de te ramener sur la rive du « bon chemin » à prendre dans ce monde. Mais toi, tu es bien plus pur que le bleu d’un saphir ou le vert d’un émeraude. Tu règnes impérieusement sur tes royaumes et ce soir, tu ne l’empêcheras pas de fuir ou de trembler devant toi. Tu sais que l’irréparable s’apprête à se commettre, que l’impensable va se produire. Et au nom de ta propre dignité, tu ne laisseras jamais plus quiconque se mettre en travers de ton chemin. Plus personne ne viendra te retenir d’atteindre tout tes objectifs. Ce soir, il se produira un déchirement terrible entre deux âmes indissociables. Se rend-t-elle seulement compte de l’impact que ça va produire ? Elle sera l’élément déclencheur d’une guerre sans merci. Ce soir, ta volonté de frapper des poings sur la table, que la « Vérité » soit éclatée au grand Jour, elle dépasse de beaucoup, ce que tu es, ce que tu incarnes et ce que tu espères être.
Et là où peu de personne te soutienne, tu surpasses même cette volonté de revendiquer un peu d’attention et de compassion. Cette fois-ci, le visage découvert, ton regard brille d’une incoercible détermination, magnifiant la hauteur de tes traits qui galbe sans faillir, l’hérésie de ton regard suintant d’une colère noire. Plus que des paroles, plus que des affirmations, tu t’apprêtes à user des mots comme une arme. Puissante lorsque la « Vérité » est pure. Bien qu’il soit si facile de mentir, de dire des choses sans substance, ni saveur. Dans cette dangereuse danse de funambule, tu te décides enfin à couper la corde. Plus de faux-semblants ou des barrières derrière se barricader. De là où tu te trouves, tu veux faire éclater toutes ces impostures. Jeter par-dessus bord, toutes ces raclures. Au diable les menteurs et manipulateurs. Au diable, les monstres et les cauchemars. Et s’il faut être un monstre pour toucher d’autres monstres, tu n’as plus peur de te salir les mains si tu peux les faire trainer dans la boue à ton tour.
Et là où d’autres imploreront ton salut, toi, à présent, tu te contentes de la regarder d’un air insipide. Devant toi se dresse une personne « fade » et « sans saveurs ». Pourtant, tu te contentes de l’observer dans un premier temps et tu laisses le silence se faire roi, devenir même insupportable avec le temps. Son règne ne sera de courtes durées, mais tu prends le risque. Tu juges sa personne comme si tu pouvais estimer la valeur de son être à tes yeux. Mérite-t-elle ce qu’il lui arrive ? Oui, très certainement. Les motifs ? Et bien, tu ne veux plus de fier à des souvenirs, tu te contentes de vivre l’instant présent. Enfin, convaincu de rester crampé sur tes propres décisions, tu finis par couper le cordon ombilical qui te retient à elle.
Tes lèvres s'ornent alors d'une courbure qui n'est pas sans rappeler, comme dans un miroir qui inverse le bas avec le haut, celle du sourcil précédemment arqué. La commissure s'élève dans un coin, presque tendre avant que le croc ne se révèle et qu'une lueur carnassière passe comme un éclair dans la prunelle. Une autre lueur passe. Venue de contrées bien plus profondes, elle s'attarde, traînant dans son sillage une souffrance ancestrale, iceberg immense dont la pointe apparente déchire les prunelles de son tranchant encore trop acéré.
- « Ты действительно ублюдок. … I’m gonna leave, now. D*ckhead. »
Déjà, gémis-tu en exaltant dans un souffle plein d'aspérités, et elle disparaît, comme un mirage, ou plutôt un fantôme. Elle entache pourtant ta voix de la plus infime manière, se trahit lorsque ta gorge laisse difficilement passer un murmure qui s'échappe comme la lamentation du vent esseulé. Et en deux temps, trois mouvements. Tu lui tournes le dos jusqu'à marcher pour t'enfoncer dans la forêt, sans pour autant te rendre compte que tu n'es pas tout seul, en fait.
by Epilucial.
- Explication, au cas où.:
- Si tu n'as pas trop compris, j'te résume la scène vite fait, Ezra s'énerve avec une personne de son entourage jusqu'à lui dire qu'il se barre parce qu'il en a marre, tout simplement. Voilà voilà
- InvitéInvité
Re: We create our own pain. You know.
Mar 7 Jan 2020 - 21:47
We create our own pain. You know - ft.@ezra ryddles 6 janvier 2020
Un mois que tu vis à l'université. Jusqu'en décembre, jusqu'à ta brouille avec ton père, tu ne faisais qu'y passer tes journées. Maintenant, tu y passes aussi tes nuits. Des nuits que tu occupes en partie au Vampire's Night, où tu travailles - au grand dam de ton père, mais au moins, tu es avec Azazel, ton cousin - et en partie à la bibliothèque de l'université à bosser. A avancer tes cours. Tu as, sans doute, pris de l'avance sur nombre de tes camarades. Tu pourrais certainement valider ton année maintenant, et peut-être même pas loin de la neuvième. Si tu voulais te faire remarquer, en tout cas, c'est ce que tu ferais. Comme ce gars, là, Evan quelque chose qui est assistant d'Eden Sykes en métamorphoses. Mais t'en as pas envie. Tu préfères prendre ton temps, profiter de l'expérience. Même si lorsque tu t'étends sur ton lit, c'est juste pour regarder au plafond. Ca te donne l'impression d'être comme les autres, un peu, et c'est toujours agréable. Surtout, ça te donne l'occasion de réfléchir. Réfléchir à ta situation avec ton père, principalement. Depuis que tu es revenue là, vous vous êtes vus. Trois fois en comptant le match de Quidditch des verts où vous ne vous êtes pas parlés. Déjà, il n'a pas ramené l'autre tonamiepresque autoproclamée belle-mère. Tu te demandes combien de temps elle va mettre pour se faire engrosser - histoire d'être certaine de garder ton père, parce que tu sais qu'il ne l'abandonnera pas si elle est en cloque - et tu chasses cette pensée de ta tête. Ca te donne envie de vomir. Le pire, c'est que si elle était enceinte d'un autre, tu te réjouirais pour elle. Ou si ton père attendait un enfant d'une femme plus âgée, tu serais heureuse. C'est juste la combinaison de ces deux personnes que tu aimais plus que tout au monde qui te dérange.
Tu secoues la tête alors que tu commences à remonter l'allée depuis le portail de l'université. Allée qui est supposée te mener jusqu'au bâtiment, mais que tu empruntes dans l'autre sens. En direction de la forêt. Tu sais que tu ne crains rien: la pleine lune n'est que dans trois jours. Les loup-garous ne sont donc pas encore de sortie. Ils se contentent de dormir en faisant croire qu'ils sont innocents. Mais toi, tu sais ce qu'il en est. Aucun n'est innocent à partir du moment où il ne s'enferme pas, ne s'attache pas, ne prend pas sa potion tue-loup. Tu sais ce dont ils sont capables de faire. Si tu étais revancharde - et tu l'es - tu les accuserais tous autant qu'ils sont du fait que ton père est tombé entre les filets de Laelia. D'ailleurs, tu ne peux t'empêcher de te demander où il se trouve, ce soir. Est-il déjà à l'étranger, sur les traces d'une quelconque meute, ou ses pas l'ont-ils trainé quelque part en Angleterre ou en Ecosse? Peut-être surveille-t-il un lycan en particulier? Tu n'en sais rien. Tu ne lui as jamais demandé de te parler de son métier. Toi, tu as décidé de te tourner vers tout autre chose. L'unité de capture des loup-garous, ça ne t'intéresse pas. Tu préfères quelque chose de plus mystérieux: langue de plomb au Ministère. Ca, ça te fait vraiment envie. Et...
« Ты действительно ублюдок. … I’m gonna leave, now. D*ckhead. »
Tu t'arrêtes en entendant une voix parler en russe. La langue de ton père. Serait-il dans le coin? Non. Impossible, la voix est bien trop jeune pour lui appartenir. Mais ta curiosité est éveillée, en tout cas. Tu pivotes sur toi-même pour te diriger vers l'origine de ces paroles. Tu sais qu'il ne t'entendra pas arriver, que tu le verras avant que lui ne te voit. L'un des avantages de ta nature de semi-vampire. Un des nombreux avantages. Tu te demandes à qui il s'est adressé. Mais tu décides de ne pas faire de détour.
« как вы думаете, куда вы идете? Where do you think you're going? There's only walls aver there. » l'interpelles-tu après l'avoir suivi sur une centaine de mètres sans qu'il ne se soit rendu compte de ta présence.
- Spoiler:
- j'espère que ça te va!
- InvitéInvité
Re: We create our own pain. You know.
Mar 14 Jan 2020 - 18:21
We create our own pain. You know.
Ft. Jolene Volkine
Au mieux, t’aurais pu laisser cette personne partir et te retrouver seul dans cette forêt, au pire, c’était de te retrouver avec une personne inconnue capable de te faire une leçon de morale. Face à la jeune femme qui te parlait d’abord en Russe, ensuite en anglais, tu ressentais une étrange impression. Tout ton toi intérieur se sentait déjà en alerte.
- « Cela t’arrive souvent de te répéter deux fois, j’comprends aussi bien l’anglais que le russe, tu sais. »
D’un simple état de fait, tu soupirais tout en roulant du regard. Non pas parce que la personne t’agaçait mais bel-et-bien parce que tu savais pas trop comment réagir face à une personne de ce genre. Celles que tu ne connais pas vraiment, celles que tu avais principalement jamais rencontré ou voir même, jamais parlé. La malaisance était palpable dans ton air, te coupant brièvement les poumons dans ton élan de vouloir respirer. Cette gênance dans ta gorge, te faisait même un peu tousser.
- « Par contre, j’suis pas certain de vouloir répondre à ta curiosité. J’aurais préféré rester seul, quelques minutes. »
Méfiant, peu à l’aise sans forcément le montrer, ton naturel instinct de survie la dévisage sans se faire discret un seul instant. Pas de quoi rassurer qui que ce soit, finalement, si ce n’est tes deux animaux de compagnies, peut-être…
- « Cela t’arrive souvent de te répéter deux fois, j’comprends aussi bien l’anglais que le russe, tu sais. »
D’un simple état de fait, tu soupirais tout en roulant du regard. Non pas parce que la personne t’agaçait mais bel-et-bien parce que tu savais pas trop comment réagir face à une personne de ce genre. Celles que tu ne connais pas vraiment, celles que tu avais principalement jamais rencontré ou voir même, jamais parlé. La malaisance était palpable dans ton air, te coupant brièvement les poumons dans ton élan de vouloir respirer. Cette gênance dans ta gorge, te faisait même un peu tousser.
- « Par contre, j’suis pas certain de vouloir répondre à ta curiosité. J’aurais préféré rester seul, quelques minutes. »
Méfiant, peu à l’aise sans forcément le montrer, ton naturel instinct de survie la dévisage sans se faire discret un seul instant. Pas de quoi rassurer qui que ce soit, finalement, si ce n’est tes deux animaux de compagnies, peut-être…
by Epilucial.
- oups:
- Désolé si c'est court, j'me rattraperais à la prochaine réponse !