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Les Animaux Fantastiques. feat. MacKayla
Sam 18 Jan 2020 - 13:36
Les Animaux Fantastiques
Fausse alerte à Gringotts. Non, aucun mage noir n’avait cherché à s’introduire dans les coffres si précieusement gardés par la banque des sorciers la plus protégée d’Angleterre. Juste un client maladroit tout droit sorti de la boutique de Farces et attrapes qui avait renversés ses Bombabouses et autres gadgets. Ils étaient vraiment paranos dans cet endroit. Pas que je pouvais les en blâmer en toute sincérité. Bref, je repartais bredouille suite à un déplacement inutile. Sullivan Phelps, mon stagiaire, ne m’avait pas suivi pour cette mission puisqu’il lui fallait assister à des cours à Hungcalf. À sa place se tenaient deux de mes collègues ayant tenu à m’accompagner à en cas de nécessité. S’ils s’éloignèrent dès que nous eûmes descendu les marches en marbre blanc du luxueux bâtiment, je décidais quant à moi de m’attarder un peu au Chemin de Traverse afin de m’assurer qu’aucune perturbation n’en agitait les rues.
Personne ne pouvait se douter que je travaillais pour le Ministère. Comme toujours, mes habits étaient très sobres pour un sorcier. Avec mon costume tiré à quatre épingles et dépourvu de cravate, les Moldus eux-mêmes ne m’auraient pas remarqué. J’étais loin d’être un excentrique. Ainsi, mon regard en quête d’anomalies scannait la foule hétéroclite qui progressait devant les enseignes diverses et variées. Certains tenaient sous le bras des livres fraîchement achetés chez Fleury et Botts, d’autres étaient précédés par leurs chaudrons lévitant dans les airs, puis il y avait ceux dont les sacs débordaient d’accessoires de Quidditch ou de vêtements ajustés par Madame Guipure. Je m’arrêtais à la Ménagerie magique où je pris le temps de saluer le propriétaire avant d’aller caresser les Boursouflets, chats et autres occupants des lieux qui, à force de me voir, m’identifiaient sans difficulté. Si je devais me reconvertir je savais où j’atterrirais !
Soudainement, l’une de mes poches fut secouée. Si je cru d’abord à un courant d’air, je réévaluais mon jugement en sentant quatre pattes se glisser dans mon dos à la recherche d’autres endroits à fouiller. Je laissais échapper un rire tandis que ma main attrapa une créature à la fourrure noire et au museau allongé. Un Niffleur.
- On ne t’a jamais appris que c’est mal de fouiller les gens sans leur autorisation ? lui demandais-je en le fixant dans les yeux, un large sourire aux lèvres.
Je lui gratouillai la tête puis tirai une Mornille de ma veste que je lui tendis. La bête s’en saisit sans le moindre remord puis repartit plus loin avec ses congénères tout en prenant la peine de m’adresser une moue malicieuse. Un jour, je finirais par adopter la moitié de cet endroit quitte à squatter une partie des champs de Charlie Bird. Le pauvre n’était pas prêt. J’avais comme oublié la raison de ma présence ici. N’étais-je pas censé bosser ? Nous n’étions qu’une poignée à l’intérieur, ce serait incroyable qu’un problème se présente ! Pourtant, cela me faisait toujours de la peine de devoir tourner les talons. Encore une minute ou deux ?
Personne ne pouvait se douter que je travaillais pour le Ministère. Comme toujours, mes habits étaient très sobres pour un sorcier. Avec mon costume tiré à quatre épingles et dépourvu de cravate, les Moldus eux-mêmes ne m’auraient pas remarqué. J’étais loin d’être un excentrique. Ainsi, mon regard en quête d’anomalies scannait la foule hétéroclite qui progressait devant les enseignes diverses et variées. Certains tenaient sous le bras des livres fraîchement achetés chez Fleury et Botts, d’autres étaient précédés par leurs chaudrons lévitant dans les airs, puis il y avait ceux dont les sacs débordaient d’accessoires de Quidditch ou de vêtements ajustés par Madame Guipure. Je m’arrêtais à la Ménagerie magique où je pris le temps de saluer le propriétaire avant d’aller caresser les Boursouflets, chats et autres occupants des lieux qui, à force de me voir, m’identifiaient sans difficulté. Si je devais me reconvertir je savais où j’atterrirais !
Soudainement, l’une de mes poches fut secouée. Si je cru d’abord à un courant d’air, je réévaluais mon jugement en sentant quatre pattes se glisser dans mon dos à la recherche d’autres endroits à fouiller. Je laissais échapper un rire tandis que ma main attrapa une créature à la fourrure noire et au museau allongé. Un Niffleur.
- On ne t’a jamais appris que c’est mal de fouiller les gens sans leur autorisation ? lui demandais-je en le fixant dans les yeux, un large sourire aux lèvres.
Je lui gratouillai la tête puis tirai une Mornille de ma veste que je lui tendis. La bête s’en saisit sans le moindre remord puis repartit plus loin avec ses congénères tout en prenant la peine de m’adresser une moue malicieuse. Un jour, je finirais par adopter la moitié de cet endroit quitte à squatter une partie des champs de Charlie Bird. Le pauvre n’était pas prêt. J’avais comme oublié la raison de ma présence ici. N’étais-je pas censé bosser ? Nous n’étions qu’une poignée à l’intérieur, ce serait incroyable qu’un problème se présente ! Pourtant, cela me faisait toujours de la peine de devoir tourner les talons. Encore une minute ou deux ?
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Re: Les Animaux Fantastiques. feat. MacKayla
Jeu 23 Jan 2020 - 21:11
Tu marches tranquillement dans les rues. Ta petite liste à la main. Quelques courses à faire. Veste en cuir sur le dos. Tu ne remercieras jamais assez ta maman pour ce cadeau. Des poches agrandies te permettant de stocker beaucoup de choses.
Tu t’avances dans les rues. Côté moldu dans un premier temps pour effectuer quelques achats alimentaires puis tu termines tes courses sur le chemin de traverse. Cela faisait un moment que tu n’y étais pas venue. Tu ne viens que très peu sur Londres.
Disons plutôt que tu viens quand ta réserve de bonbons est vide. Tu as tes petites habitudes auxquelles tu n’aimes pas couper. Tu profites donc du week-end calme pour refaire ton stock de sucrerie chez ton confiseur habituel.
Une habitude en entraînant une autre, à chaque passage sur Londres tu ne pouvais t’empêcher un détour par le chemin de Traverse. Boutiques de magie diverses. Tu t’arrêtes dans une ou deux. Puis tes pas te mènent à la ménagerie des animaux magiques.
Tu esquives ce lieu en temps normal mais cette fois ci tu ne résistes que peu. Tu craques. Tu entres. Tu marches dans les allées. Ton regard est attiré par les animaux un à un. Tu ne sais où donner de la tête.
Plongée dans tes rêveries, tu manques de tomber en voulant esquiver au dernier moment un petit être. Tu perds simplement un peu l’équilibre. Tu t’abaisses à sa hauteur pour vérifier qu’il n’ait rien. Un petit niffleur. Il semble un peu perdu.
Tu le prends dans tes bras pour rejoindre un vendeur. Quelque chose t’intrigue. Il ne bouge pas beaucoup. Il ne cherche pas à te retirer ton collier. Comme s’il ne le voyait pas. Comme s'il ne voyait rien.
Alors que tu es en chemin vers un vendeur, tu vois devant toi une scène attendrissante entre un homme et un petit animal. Tu marques une pause. Le petit s’agrippe à toi. Tu t’approches finalement de l’homme.
- C’est un beau geste que vous avez fait là
Tu t’avances dans les rues. Côté moldu dans un premier temps pour effectuer quelques achats alimentaires puis tu termines tes courses sur le chemin de traverse. Cela faisait un moment que tu n’y étais pas venue. Tu ne viens que très peu sur Londres.
Disons plutôt que tu viens quand ta réserve de bonbons est vide. Tu as tes petites habitudes auxquelles tu n’aimes pas couper. Tu profites donc du week-end calme pour refaire ton stock de sucrerie chez ton confiseur habituel.
Une habitude en entraînant une autre, à chaque passage sur Londres tu ne pouvais t’empêcher un détour par le chemin de Traverse. Boutiques de magie diverses. Tu t’arrêtes dans une ou deux. Puis tes pas te mènent à la ménagerie des animaux magiques.
Tu esquives ce lieu en temps normal mais cette fois ci tu ne résistes que peu. Tu craques. Tu entres. Tu marches dans les allées. Ton regard est attiré par les animaux un à un. Tu ne sais où donner de la tête.
Plongée dans tes rêveries, tu manques de tomber en voulant esquiver au dernier moment un petit être. Tu perds simplement un peu l’équilibre. Tu t’abaisses à sa hauteur pour vérifier qu’il n’ait rien. Un petit niffleur. Il semble un peu perdu.
Tu le prends dans tes bras pour rejoindre un vendeur. Quelque chose t’intrigue. Il ne bouge pas beaucoup. Il ne cherche pas à te retirer ton collier. Comme s’il ne le voyait pas. Comme s'il ne voyait rien.
Alors que tu es en chemin vers un vendeur, tu vois devant toi une scène attendrissante entre un homme et un petit animal. Tu marques une pause. Le petit s’agrippe à toi. Tu t’approches finalement de l’homme.
- C’est un beau geste que vous avez fait là
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Re: Les Animaux Fantastiques. feat. MacKayla
Lun 27 Jan 2020 - 17:06
Rien de tel qu’un passage à la Ménagerie magique du Chemin de Traverse pour m’atteindre et me reconnecter à l’adolescent que j’étais fut un temps, toujours fourré avec diverses créatures présentes dans les alentours de Durmstrang et de Hungcalf. Je ne savais où donner de la tête et aurais dévalisé la boutique si j’avais pu. J’en oublié même jusqu’à mon travail tandis que je m’amusais avec un Nifleur que je posais au sol après lui avoir offert une pièce que j’avais doucement tiré de ma poche d’un air malicieux. Nul doute que l’animal ne m’oublierait pas et en demanderait davantage à ma prochaine visite s’il n’était toujours pas adopté d’ici-là. Ce que je finirais peut-être par faire qui sait ? Seulement, j’étais peu à l’appartement et mon emploi ne me permettait pas de l’emmener avec moi en mission ou même au bureau. En particulier cette espèce qui se ferait un malin plaisir à vider les poches de tous mes collègues. Quel dommage. Vraiment ! Je lui adressais un signe de la main tout en le regardant s’éloigner après qu’il eut cligné des yeux en ma direction tel un remerciement, un léger pincement au cœur. Il suffisait de prêter un minimum attention à leurs mimiques pour les comprendre. Mes années d’études m’avaient appris que ce n’était pas aisé pour tous les sorciers alors que rien ne me semblait être plus simple que ça.
Je m’apprêtais à me rapprocher de l’entrée lorsqu’une inconnue m’interrompit dans mon mouvement. D’après ses propos, la jeune femme avait assisté à cette petite scène entre nous et avait été touchée par notre échange. Un sourire trahissant ma timidité permanente étira mes lèvres tandis que sa flatterie me faisait monter le rouge aux joues.
- Il en a bien plus besoin que moi. Ça va le divertir pendant un moment !
Cela prononcé, ma vision se concentra sur celui qu’elle tenait dans ses bras. Il ne semblait pas vouloir la lâcher, agrippé à elle avec ses courtes griffes. Instinctivement, je fis un pas dans leur direction puis vins caresser le crâne du second Niffleur. Quelque chose semblait clocher chez lui. Un mix d’anxiété avec… un handicap ? Je n’en étais pas sûr au premier coup d’œil mais il lui manquait ce dynamisme caractéristique de la race. Je fronçais un peu les sourcils, perplexe, la voix reflétant mon inquiétude.
- Qu’est-ce qui lui arrive ? Il n’a pas l’air dans son assiette.
L’être tremblotait, visiblement peiné par sa propre condition. Était-il atteint d’un syndrome de dépression ? Ce n’était pas si rare chez les créatures. Peut-être ne se plaisait-il pas ici, qu’il était rejeté par ses semblables ? Allez savoir. Ses billes noires paraissaient comme vides.
- Il a l’air de vous apprécier par contre, rajoutais-je.
- InvitéInvité
Re: Les Animaux Fantastiques. feat. MacKayla
Mer 12 Fév 2020 - 19:02
Tu souris au jeune homme. Il a l’air d’apprécier les animaux autant que toi. Mais aussi de s’inquiéter pour eux. Tu le vois quand il s’approche de toi. Tu le sens dans sa voix tandis qu’il caresse le petit être qui ne fait que s’agripper plus fort à toi.
Tu tentes de calmer le petit. De le rassurer. Tu essayes en le berçant. Puis en le caressant d’une main tandis que l’autre le soutien. Comme l’homme vient de te le dire. Il ne semble pas dans son assiette. Tu as un mauvais pressentiment. Tu le sens.
Quelque chose en toi te dit que le petit a perdu quelque chose d’important. Quelque chose d’essentiel. Il n’attrape pas les bijoux. Il s’agrippe. Il renifle partout sans vraiment savoir où. Ses yeux sont comme…vide.
-On dirait qu’il est aveugle. Je ne sais pas trop. J’allais demander à une personne de la boutique…
Le dernier mot sonne bizarre. Tu n’aimes pas ce mot. Tu n’aimes pas le fait de vendre et acheter des animaux. Le fait de se faire de l’argent sur des créatures qui n’ont rien demandé. Tu aimerais tellement pouvoir tout acheter juste pour les voir libre.
Toi qui as déjà plusieurs animaux dans ton appartement, tu le sais. Tu ne ressortiras pas seule de ce lieu. Tu ne peux le laisser ici.
-Mais peu importe ce qu’il a, je pense que je vais le ramener à la maison. Cela sera plus raisonnable je pense. Il s’entendra surement bien avec les autres. Vous avez des animaux ?
Question curieuse. Sortie de nul part. Tu en as l’habitude. Tu t’habitues à tes propres manies.
Tu tentes de calmer le petit. De le rassurer. Tu essayes en le berçant. Puis en le caressant d’une main tandis que l’autre le soutien. Comme l’homme vient de te le dire. Il ne semble pas dans son assiette. Tu as un mauvais pressentiment. Tu le sens.
Quelque chose en toi te dit que le petit a perdu quelque chose d’important. Quelque chose d’essentiel. Il n’attrape pas les bijoux. Il s’agrippe. Il renifle partout sans vraiment savoir où. Ses yeux sont comme…vide.
-On dirait qu’il est aveugle. Je ne sais pas trop. J’allais demander à une personne de la boutique…
Le dernier mot sonne bizarre. Tu n’aimes pas ce mot. Tu n’aimes pas le fait de vendre et acheter des animaux. Le fait de se faire de l’argent sur des créatures qui n’ont rien demandé. Tu aimerais tellement pouvoir tout acheter juste pour les voir libre.
Toi qui as déjà plusieurs animaux dans ton appartement, tu le sais. Tu ne ressortiras pas seule de ce lieu. Tu ne peux le laisser ici.
-Mais peu importe ce qu’il a, je pense que je vais le ramener à la maison. Cela sera plus raisonnable je pense. Il s’entendra surement bien avec les autres. Vous avez des animaux ?
Question curieuse. Sortie de nul part. Tu en as l’habitude. Tu t’habitues à tes propres manies.
Désolée pour le retard
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Re: Les Animaux Fantastiques. feat. MacKayla
Dim 16 Fév 2020 - 17:44
Le petit-être semblait totalement perdu. La cliente à laquelle il s’agrippait le pensait aveugle et avait sûrement raison à en voir son air perdu sans parler de son désintérêt total pour les bijoux. Ses yeux demeuraient pourtant d’un noir de jais. Je lui caressais le sommet du crâne dans l’espoir de l’apaiser un peu, inquiet pour son moral. Se renseigner auprès du propriétaire des lieux ne serait clairement pas une mauvaise idée mais je souris à la brune qui précisa qu’elle comptait le ramener chez elle peu importe le verdict. Une telle dévotion était attendrissante. Ce n’était pas tous les jours que mon chemin croisait celui d’une personne comme elle et, à en croire ses paroles, la miss n’en était pas à son premier animal de compagnie.
- Non malheureusement. Mais je souhaite en avoir depuis que je suis gosse. Juste que…. Je passe énormément de temps au travail et je n’ai pas envie de les négliger…, soupirais-je, toujours triste d’admettre que je doutais de ma capacité à être un bon père adoptif. Si je trouve un moyen d’être plus présent, je sais où aller.
J’espérais tellement avoir un chien et un Niffleur dans les prochaines années ! Il me faudrait mettre en place un système si mon emploi du temps ne s’assouplissait pas d’ici-là. J’avais déjà songé à suivre la technique de Newt Scamander que j’avais découvert dans l’une de ses biographies. Pourquoi pas après tout ? C’était un excellent tour de passe-passe ! Bref, comme mon interlocutrice semblait ne pas être gênée par le fait que je sois un inconnu, je repris pour lui demander à mon tour :
- Et vous ? D’après ce que j’ai compris vous avez déjà fait des ravages ici ?
J’aimais tellement rencontrer des individus partageant mon fort intérêt pour les créatures ! Sûrement passerais-je ma journée en ces lieux si je n’avais que ça à faire, assis par terre à nourrir et caresser toutes celles s’approchant de moi. D’ailleurs, ce fut à ce moment que je sentis quelque chose de froid se glisser dans ma nuque. Je sursautai, puis pouffais en voyant un Botruc courir le long de mon bras.
- Hey ! Salut, toi, lui soufflai-je en lui tendant mon doigt pour qu’il se réfugie dans le creux de ma main.
J’étais si facilement distrait dans la Ménagerie !
- InvitéInvité
Re: Les Animaux Fantastiques. feat. MacKayla
Mer 4 Mar 2020 - 15:35
Tu observes l’individu dans tes bras tout en écoutant l’homme face à toi. Tu gratouilles son ventre. Il semble apprécier cela. Il se détend un peu. Tu ne peux pas t’en séparer. Tu le sens. Tu le sais. Il rentrera avec toi. Ta mère va encore grimacer lors de sa prochaine visite.
En parlant de grimace, tu en fais une légère en écoutant ton compatriote au grand cœur. Douter de ses capaciter à s’occuper de ces petites bêtes. Tu ne peux que le comprendre. Tu doutes souvent. Un peu trop souvent. Tu doutes de ne pas pouvoir leur apporter assez. De ne pas leur rendre autant qu’ils t’apportent. D’oublier quelque chose.
Depuis petite, tu doutes de toi sur ce plan-là. Mais, tu as appris à te faire confiance, comme ils te font confiance. A les écouter. A les comprendre. Bref, ils sont ta famille. Tu les aides autant qu’ils t’aident.
La question que tu entends te surprend un peu. Des ravages, peut-être pas à ce moins…même si ces derniers temps, tu n’avais pas fait preuve de beaucoup de retenu.
-Disons que voir ces petits en cage me donne envie de les voir libre même si je n’aime pas l’idée de les acheter.
Tu observes le petit botruc. Il semble avoir adopter l’homme sans que celui-ci le demande.
-Il y en a un qui vous aime bien on dirait. Vous savez, je pense que vous serez une personne formidable pour votre ménagerie quand vous déciderez de franchir le pas. C’est vrai que cela demande de l’attention mais cela apporte tellement de soutien et d’amour
Tu continues de gratouiller le ventre du petit niffleur dans tes bras. Dans ta tête les prénoms commencent à défiler. Sans le vouloir et sans savoir pourquoi, l’un d’eux t’apparait comme une évidence.
-Pumba
Tu observes le petit. Tu as sûrement regardé trop de fois ce célèbre film d’images qui bougent moldu.
En parlant de grimace, tu en fais une légère en écoutant ton compatriote au grand cœur. Douter de ses capaciter à s’occuper de ces petites bêtes. Tu ne peux que le comprendre. Tu doutes souvent. Un peu trop souvent. Tu doutes de ne pas pouvoir leur apporter assez. De ne pas leur rendre autant qu’ils t’apportent. D’oublier quelque chose.
Depuis petite, tu doutes de toi sur ce plan-là. Mais, tu as appris à te faire confiance, comme ils te font confiance. A les écouter. A les comprendre. Bref, ils sont ta famille. Tu les aides autant qu’ils t’aident.
La question que tu entends te surprend un peu. Des ravages, peut-être pas à ce moins…même si ces derniers temps, tu n’avais pas fait preuve de beaucoup de retenu.
-Disons que voir ces petits en cage me donne envie de les voir libre même si je n’aime pas l’idée de les acheter.
Tu observes le petit botruc. Il semble avoir adopter l’homme sans que celui-ci le demande.
-Il y en a un qui vous aime bien on dirait. Vous savez, je pense que vous serez une personne formidable pour votre ménagerie quand vous déciderez de franchir le pas. C’est vrai que cela demande de l’attention mais cela apporte tellement de soutien et d’amour
Tu continues de gratouiller le ventre du petit niffleur dans tes bras. Dans ta tête les prénoms commencent à défiler. Sans le vouloir et sans savoir pourquoi, l’un d’eux t’apparait comme une évidence.
-Pumba
Tu observes le petit. Tu as sûrement regardé trop de fois ce célèbre film d’images qui bougent moldu.
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Re: Les Animaux Fantastiques. feat. MacKayla
Jeu 19 Mar 2020 - 13:49
Oui, je n’étais moi-même pas partisan de l’idée « d’acheter » ces animaux en quête d’affection et d’un nid douillet à considérer comme chez eux. Ce pourquoi je préférai toujours faire appel à la formulation d’adoption. Plus tendre, moins monétaire et avec un tremplin d’affection. Ils n’étaient pas des marchandises et ne pouvaient en conséquent être comparés à un téléviseur ou au poulet trouvé dans le supermarché du coin. Ainsi, je hochai la tête pour lui signifier que je partageai son point de vue puis sursauta en sentant un Botruc faire son bonhomme de chemin de ma nuque au creux de ma main. Un sourire béat s’afficha sur ma trogne tandis que je louchais pour le voir de plus près. Il n’appartenait pas à l’espèce la plus simple à dorloter. Le caresser n’était pas aussi agréable que pour la plupart des autres créatures et il était plus ardu de décrypter l’affection dans leur regard miniature. Pourtant, je savais que l’attention que je lui portais lui plaisait. Mon cœur se serrait déjà à l’idée de le laisser ici, aux côtés du Niffleur qui m’aurait bien rejoint également. Finalement, c’était se faire plus de mal qu’autre chose que de pousser les portes de la Ménagerie. Mais comment résister ? Je m’amusais à lui faire un parcours d’escalade avec mes doigts, ce qui n’était pas sans le divertir. Je laissais échapper un rire avant de prêter à nouveau attention aux dires de mon interlocutrice.
- Je vous remercie. Durant mes études on se payait un peu ma tête car je passais plus de temps avec les créatures présentes dans l’enceinte qu’avec mes camarades. Il faut dire qu’eux ne nous déçoivent jamais n’est-ce pas ?
Comment en dire suffisamment sans trop en dévoiler. Parfait dosage. Ce qui était rare de ma part, moi qui avais tendance à ne pas verser une parole concernant ma vie privée. Encore plus quand elle sous-entendait que ma vie n’avait pas toujours été rose. J’étais tellement attendrit par l’endroit et ses occupants que ma langue se déliait à destination d’une inconnue. J’aperçu du coin de l’œil mon compagnon précédent avec un goût prononcé pour l’or. Celui-ci m’observait de derrière un membre en bois, un sentiment de jalousie sur la face. Ils allaient tous me faire craquer ! Non. Ce ne serait pas raisonnable. Attendons au moins l’an prochain d’accord ? À ce stade avancé de 2019, cela signifiait une poignée de mois tout au plus.
- Pumba ? Même s’il ne partage pas les traits d’un phacochère, c’est vrai que cela lui va étonnamment bien.
Je souris à ce dernier, toujours conscient qu’il ne pourrait sûrement pas le voir. Mais peut-être pouvait-il sentir par instinct ce type de témoignages affectueux ? J’étais familier avec Le Roi Lion et autres œuvres du studio à grandes oreilles que depuis peu. J’avais pris énormément de plaisir à la découverte ! Peu à peu mes connaissances cinématographiques s’étoffaient et j’en étais fier. Tant d’années à rattraper !
- Je me serai bien attardé plus longtemps mais je vais devoir retourner au travail malheureusement, dis-je en soupirant, tout autant à l’adresse de l’inconnue que des animaux me fixant. Peut-être nous recroiserons-nous ici. Vous pourrez me donner des nouvelles de ce grand gaillard comme ça !
Le doigt tendu vers la végétation installée sur une étagère, je laissais le Botruc en descendre à son rythme. Il n’était pas très motivé à cette idée. Le Niffleur dû percevoir mon départ imminent puisqu’il vint s’appuyer contre ma jambe. C’était un supplice ! Achevez-moi ! Je m’accroupis pour me mettre à la hauteur du plus vert des deux, pouvant par conséquent caresser le crâne du second. Pratique.
- Hey ! Je reviendrai bientôt promis. Actuellement je ne peux pas m’occuper de vous correctement. Mais je vous promets que je vais mettre de l’ordre dans ma vie pour vous accueillir si vous m’accordez un peu de temps, articulai-je avec une pointe d’émotion dans la voix. Marché conclu, champions ?
Je pointais mon index vers le Botruc qui lui tapa une petite tape à l’aide d’une de ses branches alors que la fourrure noire sur pattes me serra la main avant de fouiller mes poches, repartant avec une seconde pièce sûrement en guise de souvenir à chérir. Debout, je me tournais vers la jeune femme tout en soufflant de soulagement. Et aussi pour reprendre mes esprits. Ils étaient compréhensifs et j’avais évité une séparation larmoyante (presque). Jamais une telle expérience ne m’était arrivée durant mes visites précédentes et là j’en avais eu deux pour le prix d’une ! J’étais tiraillé entre l’envie qu’ils trouvent une famille le plus rapidement possible et le souhait que ce ne soit pas le cas pour pouvoir prochainement les ramener avec moi à la maison.
- Je crois qu’un peu d’air frais ne me fera pas de mal ! lançais-je. Prenez soin de vous.
Je lui fis un signe de la main puis me faufila à l’extérieur. Je n’aurai plus les idées claires avant un moment désormais ! D’ailleurs, ce ne fut qu’une fois à une centaine de mètres de la boutique que je réalisais ne même pas avoir révélé mon prénom à la demoiselle. À bientôt ?
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